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charlie • the reason is you.

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charlie • the reason is you. Empty
MessageSujet: charlie • the reason is you. charlie • the reason is you. EmptyDim 30 Jan - 22:31

charlie • the reason is you. 121rj3b
▬ we move just like the moon and sun the sun comes up, the moon rolls down, a world apart but they don't make a sound; They know their love spins us round . i've been to heaven, i've been to hell, i've been to vegas and god knows where ; but nothing feels home like you babe. iloveyoumorethanyouwilleverknow


28 Février 2011 ;

J'avais mal. Vraiment trop mal. La douleur devenait insupportable, je devais sortir de cette salle de cours. J'étouffais. Absynthe me mit une main sur l'épaule, inquiète. J'ouvrais les yeux, douloureusement et tournais la tête vers elle. C'était un cours qu'on partageait entre deuxième et troisième année, je tentais de la rassurer d'un sourire, alors que les professeurs nous donnait une minute de pause. Elle se dirigeait vers le bureau avant que j'ai pu l'en empêcher. Je connaissais bien l ce prof, pour avoir eu beaucoup de mal avec les autres appareils photos que le mien, il m'avait appris à avoir mon favori mais ne pas négliger la maitrise des autres. Il s'accouda à la table, en face de moi, me demandant ce qui se passait. Franchement, ce n'était rien. Des coups de pieds. Juste qu'ils étaient plus forts que d'habitude. Je répondais aux questions qu'il posait, sans réfléchir. C'était la douleur qui avait pris le total contrôle de mes pensées, tellement elle devenait puissante. Je n'aimais pas ça. J'avais vécu pas mal de choses avec la drogue, j'étais très maladroite mais ça.. C'était autre chose. Je soufflais pour me calmer et mon prof' me prit les mains, me forçant à le regarder.

« Bela, aujourd'hui, tu vas accoucher. Alors dépêche toi de partir, je veux pas te voir sur le campus de la journée et Absynthe, va prévenir son mari, je pense que c'est les trucs importants. Je range tes affaires, mets ton manteau et après, tu te casses. »

Je fis un sourire. Normalement, j'angoissais dix fois trop dans ces moments là. Mais mon cœur battait tellement vite que s'il augmentait encore de rythme, il allait exploser. J'enfilais ma veste, en déglutissant. Je ne réalisait pas vraiment ce qui se passait. Tout le monde parlait entre eux et je filais discrètement, Absy' sur les talons. Elle me regardait, quand elle su qu'on allait se séparer dans les couloirs, pas rassurée. Je me mis à rire, franchement.

« File. Je ne vais pas mourir. Pas aujourd'hui. »

Elle me sourit, pas plus rassurée qu'avant mais parti vers les salles de musiques. Je pris un taxi -hors de question de conduire – jusqu'à l'hôpital de Sunset. Endroit que je ne connaissais trop bien. J'avais l'esprit totalement vide. C'était étonnement inquiétant. Sur la route, en regardant le paysage, je me rendis compte que tout ce que je redoutais depuis huit mois allait devenir réel. Je sentais les larmes couler, j'avais les nerfs trop à vif et c'était le truc en trop. Non pas que je n'en avais pas envie, juste que... Je paniquais. Nervosité. Paranoïa. Je connaissais bien tout ça, et Charlie avait toujours su me rassurer mais pour le moment, il n'était pas là. Je n'avais pas sa main dans la mienne, j'avais seulement cet immense vide à côté de moi et je me sentais faible. Je me tenais le ventre, comme si ça allait m'aider à quelque chose et je me sentais comme une enfant dans le noir.

Qu'est-ce que j'allais faire ? Franchement, moi, mère, c'était la meilleure blague de l'année et je l'avais toujours dit, je ne m'en sens pas capable. Alors qu'est-ce que je fais là ? Tout se bousculait dans ma tête alors que je reconnaissais les rues adjacentes à l'hôpital. L'accouchement, très sérieusement, je n'en avais pas peur. Mais après... La maternité, tout ça, c'était pas pour moi. J'avais toujours préféré ne pas y penser, pour ne pas retrouver des situations pareilles à celles là dans ma vie mais tout ce que j'avais refoulé pendant la grossesse me remontait à la gueule et c'était moche. Qu'est-ce que je foutais là putain ? Des dizaines de personnes dans mon entourage auraient plus capables que moi d'être mère et pourtant, c'était moi qui accouchait. C'était pas logique. J'avais les mains tremblantes alors que je payais le conducteur. Je sortais de la voiture et je me sentais soudainement petite par rapport au reste. Je sais qu'à l'échelle du monde, on doit être un grain de sable, mais je me sentais encore plus minable qu'un microscopique et inutile grain. Je passais néanmoins les portes, passant mes paumes sur mes joues, pour effacer les traces de ma panique. Je me dirigeais vers l'accueil, où je commençais à connaître un peu tout le monde, ayant eu le droit à un suivi psychologique – ça m'apprendra à me jeter sous le voitures... - , des examens pour la grossesse, un mari avec une balle dans l'épaule et un ex qui a fait une psychose. Gé-ni-al. Elle me jetait un regard interrogateur et je soufflais. Tout se jouait à l'intérieur. Je devais même pas avoir l'air mal à l'extérieur, peut-être un peu pâle, et encore.

« Hey.. Je crois bien que j'accouche. »

J'avais soufflé ça, chaque mot devenait plus pénible à prononcer que le précédent. Je me passais la main sur le visage, comme je faisais habituellement quand j'avais la gueule de bois et que je devais me réveiller. C'était pas possible. Je crevais de froid et j'avais mal au ventre. J'allais finir par mourir sur place, presque. Je n'avais pas voulu qu'on m'aide ou quoi et je m'étais dirigée vers l'aile que je connaissais que trop bien. Accepter des trucs du genre les fauteuils et tout ça, c'était admettre que ça devenait une faiblesse et je ne voulais pas. Je l'étais sans aucun doute mais l'admettre, non, je ne pouvais pas. J'étais assise sur le lit, sous prétexte que c'était encore confortable. Le médecin parlait tout seul et je fermais les yeux, la douleur était insoutenable. Je le retenais, ce gosse. J'entendais juste un mot qui m'avait fait relever la tête : « césarienne. ». Wow. Wow. Quoi ? Le docteur avait saisi le message et m'avait lancé un « Vous n'avez pas le choix, madame. » Il avait raison, malgré que le 'madame' soit affreusement vieillissant, même quand ça venait de Charlie alors d'un médecin... Beurk. J'avais rapidement donné les prénoms que je voulais, au cas où Charlie ne serait pas là -sait on jamais. « Sidney Eros Silver ».Mais de là, je n'avais plus rien suivi, obéissant comme un robot. J'aurais bien aimé en être un, il ne ressente pas les émotions et pas de douleur. Mais honnêtement, je n'aurais jamais su survivre sans l'amour, même si ça paraissait affreusement cliché. Le dernier truc dont je me souvenais, c'était d'avoir regardé mon tatouage le plus récent, sous la lumière aveuglante de la salle d'opération. De là, plus rien.


Quand j'ai ouvert les yeux, je me suis demandé ce que j'avais bien pu foutre pour encore me retrouver à l'hôpital. J'avais une de ces salles manies. Et puis j'avais réalisé que j'avais plus mal, que j'avais plus rien du tout, d'ailleurs. Je ne pourrais plus faire comme Phoebe quand elle attendait ses triplés. Pour la première fois depuis longtemps, je serrais mes genoux contre ma poitrine., sous les draps. J'adorais faire ça et pourtant, aujourd'hui, je trouvais ça monstrueux. Jamais j'aurais pensé m'habituer à la grossesse mais je ne savais plus dire que j'avais étais enceinte. Je ne savais pas ce qui se passait, quelle heure il était... J'avais envie que d'une chose. Mon mari. Très franchement, je voulais pas que ce soit une autre personne qui m'explique ce qui c'était passé. Je soupirais. Quand on a l'habitude d'être 24h sur 24 avec quelqu'un de quelques centimètres dans votre utérus et que là, plus rien si ce n'est une chambre vide, c'était à vous faire devenir dingue. Je calais mon front sur le dessus de mes genoux et entendit la porte s'ouvrir. Je refoulais mes larmes, pas une deuxième fois dans la même journée – c'était pas mon style de dormir plus de 10heures – et tournais la tête. Chaton. Instantanément, je souris. J'étais encore fatiguée mais tant pis. C'était souvent moral, je crois. On m'avait déjà expliqué qu'un accouchement « normal » serait quasiment impossible. Surtout parce qu'avec mon hyperactivité, j'étais sure de finir sur le billard. Je commençais à paniquer, je n'avais pas ouvert la bouche mais si jamais il s'était passé quelque chose ? Je me sentais tellement mal. Avant, j'avais toujours un œil sur lui, je savais qu'il était encore là, qu'il donnait des coups et maintenant... plus rien, un grand vide. Et j'avais comme un grand trou de mémoire, un grand trou béant dans le cœur. Comme si j'étais toute cachée et toutes mes peurs avaient formé un trou noir complètement attractif de tout ce qui était rassurant en moi. Et ça me donnait froid. Je me resserrais un peu plus contre moi-même. Tout ça, dans ma tête, ça me paraissait des heures. Et quelques secondes seulement s'étaient écoulées depuis l'entrée de Charlie. Et je sentais le liquide froid et salé de mes larmes au coin de ma bouche, lentement, parce qu'au fond, le doute et le vide devenait trop insupportable. Je me sentais minable. Moins que rien. Moins que le néant, c'est pas affreux comme sensation ? J'étais.. redevenue Belammée, et ça avait perdu tout son sens. Je me sentais étrangère à moi-même, dans cette chambre impersonnelle, trop blanche. J'essuyais doucement l'une de mes joues, pour la deuxième fois de la journée. Trop. Trop d'émotions, trop de choses, j'avais lâché. Mais je n'avais qu'une peur. La voix tremblante, j'arrivais à articuler quelques mots.

« Charlie, dis moi que tout va bien, par pitié. »


J'en avais presque oublié pourquoi j'étais là. Charlie. Un mot. Tellement plus. Je me décalais sur le côté de mon lit, pour qu'il vienne s'assoir, parce que j'en avais besoin. Parce que c'était avant tout mon meilleur ami, que c'était la personne qui m'avait toujours rassurer, fait rire, la personne qui m'a forcé à dormir la nuit, celle qui prend le thé avec moi la matin, le mec dont je rêve la nuit, et le jour aussi, celui qui me connait, celui qui m'a toujours sauvé, celui avec qui j'ai trompé tout mes copains parce qu'ils étaient moins bien, celui qui arrive à m'appeler quand la femme avec qui il m'a trompé est juste à côté de lui, celui qui me demande l'accord d'avoir un chien, celui qui ne perd jamais le nord, celui qui joue dans la guitare quand on arrive pas à dormir, celui qui me fait prendre des douches plus longues, celui qui me colle un sourire totalement niais sur la tête tout les jours, celui qui m'embrasse comme personne d'autre pourrait le faire parce qu'il est unique, celui qui voulait que je crois au croque-mitaine juste pour que je dorme avec lui, celui qui m'a épousée, celui qui m'a foutue enceinte, celui qui me fait vivre, tout simplement. Tout prend du sens quand il est là et je sais pas ce que j'aurais fait sans lui, je sais même pas si je serais encore vivante à l'heure d'aujourd'hui parce que j'étais pas en bon état quand il m'a récupéré. Celui qui me fera pleurer, faire n'importe quoi, celui qui me dira que ça va aller dans n'importe quelle circonstance, celui qui m'aidera peu importe la situation, celui avec qui j'ai envie de vieillir, parce que c'est la seule personne qui continue de me faire vibrer et qui m'a autant aidé dans ma vie. Charlie. La personne sans laquelle, je me sens totalement désarmée, parce qu'il me manque une partie de moi, la seule personne qui peut me manquer quand elle est à côté de moi et qu'elle me parle de Maxence et son chien. La personne qui me fait vivre. Charlie. Tout ce qu'un mot résume. Je peux pas parler d'amour, parce que le mot paraît trop faible comparé à ce que je ressens. C'est le genre de truc qui vous submerge, d'une manière ou d'une autre, parce qu'il y a pas d'autre choix, et que de toute façon, ça vous dépasse. Alors vous arrêtez de chercher à comprendre. Et vous le vivez, parce que tant que c'est là, c'est merveilleux. Charlie Noah Silver. Trois mots. Simples à retenir. Celui que j'aime. you fill me with sunshine
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charlie • the reason is you. Empty
MessageSujet: Re: charlie • the reason is you. charlie • the reason is you. EmptyLun 31 Jan - 0:48

J'essayais, tant bien que mal, de composer un truc potable. J'étais assis sur une petite chaise en bois, avec la merveilleuse Dakota, essayant tout les deux de vaincre le syndrome de la page blanche. Merci recteur de l'université d'avoir fait ce cours multiniveau, sinon je me serais royalement ennuyé, seul, devant cette impasse. Soudainement, j'eus une idée. Comme parcourus d'un choc électrique, j'attrapais ma guitare, jouant un air, avant de le finir, le regard plein de questionnement, pointé vers ma dakinette préféré.

DAKI. ♡  non... c'est pas ça.
CHAT ♡  peut-être un peu plus clair?

J'essayais. Ce n'étais pas ça non plus. J'en avais marre. Marre de cette chanson qui ne voulait rien savoir de mes mélodies. Marre de ce cours à la con qui restreignait mes pulsions artistique pour des conventions idiotes. J'avais seulement envie de sauter par la fenêtre et de devenir un artiste, sans diplôme, un truc vrai, dans la rue, avec un étui pour ramasser les modestes dons de la population san franciscaine. Un truc insensé, imprévu. Un truc que j'aurais osé faire, probablement, sur un coup de tête, pour par la suite revenir plus sérieusement à mes études en m'excusant de ma stupidité. Mais je ne pouvais plus faire de la sorte. Je devais avoir mon diplôme au plus vite : avoir les papiers nécessaires pour avoir un emploi assez bien rémunéré pour assuré les études de mon bébé qui n'était même pas né. Je me levai et marchai jusqu'à la fenêtre. Dehors, il faisait beau. Un peu frais, mais c'était normal pour le 28 février, non? Au moins, j'étais loin de la neige de ma région natale, et encore plus loin du froid de celle de ma mère. J'avais des sautes d'humeur, comme si c'était moi qui portait le bébé. Déjà qu'endurer celles de Bela n'était pas toujours une tâche facile, je devais faire avec le manque de sommeil causé par la peur que Bela perde ses eaux durant la nuit, avec le stress sur le fait d'être prêt ou pas, celui à savoir si j'allais être un bon père, si le chien n'allais pas être jaloux du petit. Mais bon, j'avais toujours le temps de me préparer mentalement : le bébé ne serait pas dans nos bras avant deux – trop longs – mois. Parce que oui, malgré tout ce stress, j'avais hâte. Trop hâte. Plus hâte qu'un enfant en attendant Noël. Plus hâte qu'un étudiant qui attend les vacances. Ma tête vivait des temps difficiles, des sentiments contradictoires, tout le petit kit. Je passai ma main droite dans mes cheveux, essayant de me vider l'esprit, de revenir mentalement à cette chanson qui me posais problèmes.

J'aurais vraiment du prendre un café, ce matin là, quand Bela me l'avait proposé avant d'aller en cours. Mon thé n'avais pas été suffisant. Limite, j'aurais du prendre du speed. A lot. Du ritalin, peut importe. Mon esprit divaguait, et ça n'augurait rien de bon pour le cours de piano qui allait suivre. Je devais me montrer sérieux, appliqué, pendant cette heure là. Avoir l'air d'apprécier la musique trop classique, le fait que tout le monde jouait toujours la même chose parce que c'était « des chef d'oeuvre de la musique», et refouler mon envie de faire quelque chose de nouveau. J'étais toujours là, à la fenêtre, quand l'on m'appela. C'était la voix de la prof. Soudainement, j'avais l'impression d'avoir 5 ans et d'avoir fait un truc pas bien. Je me retournai. Elle était là, avec un visage paralysé par la surprise, Absy avec elle. Je les regardai comme si elles vennaient d'un autre monde. Dakota nous rejoint assez vite. Elle devait avoir flairé un problème avec l'aide de son « instinct féminin». Je n'eus pas à ouvrir la bouche pour savoir ce qui se passait. Tout de suite, Daki mit les faits sur la table. Paf. Sans même amorcer le sujet tranquillement.

DAKI. ♡  c'est le bébé? Bela accouche?
ABSY. ♡  ouiiiiiii, elle vient de partir, tu devrais te dépêcher si tu veux voir ton bébé venir au monde, toi.
CHAT.♡  je vais mourir. Je fais quoi, moi.
PROF. ♡  tu passes chez toi, tu prends la valise de bela et du bébé, tu préviens tes parents, les siens, et tu vas à l'hôpital où vous avez l'habitude d'aller et tu deviens papa.
CHAT ♡  Je vais vomir je crois.

Je ne vomis pas. Mais j'eus le tournis jusqu'à mon arrivée devant la porte de l'université. Je devais reprendre mes esprits. Conduire jusqu'à la maison. Non, je n'avais pas le temps. Le Sunset était bien assez loin comme ça. J'appelai Casey, elle n'avait pas cours à cette heure, et elle savait mieux que moi se dont on allait avoir besoin. J'allais être papa. Maintenant. Ouch. Je composé le numéro de ma soeur, les doigts tremblants sur l'écran tactile. Elle répondit, je lui expliquait rapidement la situation, et elle me répondit qu'elle était hyper énervé, qu'elle ferait au plus vite. Une chose de réglée? Je couru alors jusqu'à ma voiture, je mis le contact, me forçant à garder l'esprit clair. J'avais fait ce trajet mile fois, ça allait être simple. Je mis 48 minutes a me rendre à l'hopital, dans un trafic moyen. J'arrivai à l'accueil, perdu et terriblement effrayé. Ma femme n'était pas à coté de moi pour me dire qu'elle allait bien. Elle n'était pas là pour tourner mes pensées au ridicule, pour me sourire. La dame du bureau d'admission me regarda, et s'approcha. Elle devait penser que je devais être un junkie en manque qui venait demander de l'aide. Elle me prit par le bras.
DAME♡  ça va?
CHAT. ♡  Ma femme, je sais pas, on m'a dit de venir elle accouche.DAME♡  il n'y a pas à s'en faire, venez.

Elle me tira jusqu'à son petit bureau, où la femme, d'un certain âge s'installa, derrière un ordinateur.

DAME♡  Son nom?
CHAT♡  Canterburry.
DAME♡  nom de la mère?
CHAT♡  Aucune idée. Son père, c'est... Je sais plus.
DAME♡  pas besoin du nom du père. Je n'ai pas de Canterburry dans les fichers.

J'allais manquer la naissance de mon fils. Je n'allais pas pouvoir les retracer avant qu'elle m'appelle. Je me mis à pleurer, comme un bébé. J'étais pathétique. Même pas capable de me souvenir des noms des parents de ma femme, de deviner dans quel hôpital elle se trouvait, limite, j'allais oublier qu'elle était en train d'accoucher dans quelques minutes, et j'allais retourner à Berkeley pour assister à mon cours de piano. La dame me regardait avec compassion « pauvre chou, si vous voulez je regarde dans les autres hôpitaux?» , pendant que moi je pleurais, dans un endroit publique, comme ça, comme si j'étais le nombril du monde. Elle me dit que j'allais devoir répondre à quelques questions encore, j'acquiesçai, essayant d'essuyer les larmes qui avaient coulées sur le bord de mes joues.

DAME♡  Le lien qui vous lies?
CHAT♡  Ma femme. Mariés.
DAME♡  Votre nom de famille.
CHAT♡  Silver.
DAME♡  Elle est au deuxième. Je vais appeler une infirmière pour aller avec vous, votre femme a donné son nom d'épouse.
CHAT♡  mer...merci.
Je suivis la dite infirmière jusqu'à une petite salle où l'on m'habilla avec des trucs bleus, moches, stériles. On m'avait prévenu d'avance qu'elle risquait d'avoir une césarienne, mais pas que je devrais mettre des trucs aussi horribles. Une fois prêt, on me poussa jusque dans une petite salle, où bela était, endormie, des fils sortant d'un peu partout, à ce que je pouvais voir. On me demanda si j'avais peur du sang. Hahaha. Non. Puis on me dit que je pouvais regarder dans le cas échéant. Ils charcutaient ma femme. Pendant ce qui me parut une éternité, je me contentai de lui tenir la main, en lui disant des trucs dans l'oreille, bien qu'elle ne m'entendait pas. Puis, on me dit que c'était le temps où jamais et paf. J'étais papa. Je vis à peine le bébé, qu'ils s'affairaient déjà à le laver, lui compter les orteils, des trucs du genre. Mon coeur se déchirait déjà en l'entendant pleurer. On me dit d'aller appeler tout le monde, pendant que Bela se réveillait, et que le bébé faisait divers tests de bébé né avant terme. Alors, je fis. Je me rendis dans la chambre qu'allait occuper Bela et j'appelai. Mon père et ma belle-mère, ma mère, ma grand mère en australie, l'autre en russie, le père de Bela, sterling – bien que ce n'était pas ma tasse de thé – Absy, Dakota, et toute ma liste de contacts. Je quittai le temps d'aller au toilettes, pendant que le personnel de l'hôpital installaient bela dans la pièce. En sortant, je vis Casey et Hannah, qui me sautèrent directement dans les bras, casey me donnant tout ce qu'elle avait dut transporter, avant de courir à la pouponnière, aller chercher Sidney.

Revenu dans la pièce, je vis que Bela était éveillée. Elle se tourna, je m'approchai, elle avait l'air fatiguée, à mort, comme quand elle passait une semaine a essayer de dormir le moins possible. Elle me supplia de lui dire que tout allait bien. Elle était tellement merveilleuse. Je lui souris.

CHAT♡  bien sûr que ça va bien, il devait faire quelques tests, là, il vient d'arriver à la pouponnière, Casey et Hannah sont parties nous le chercher. À ce que j'ai vu, il n'est pas black, ce qui, selon moi, est une très bonne chose, et il a tout ses orteils, ce qui veut dire que l'on a fait du bon boulot.

Je m'assis a la place qu'elle me laissait, sur le lit, juste devant la fenêtre, que je surveillai tel un grand chat, question de voir si mon fils arrivait, parce que je ne pouvais pas m'en séparer, bien que je ne l'ai vu qu'un hyper court laps de temps. J'étais comme prit en sandwich entre Sa maman et lui, et j'adorais ça.
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MessageSujet: Re: charlie • the reason is you. charlie • the reason is you. EmptyMar 1 Fév - 2:18

charlie • the reason is you. 121rj3b
▬ what do I do to make you love me ? what have I got to do to be heard ?what do I do when lightning strikes me ? what have I got to do ? what have I got to do when sorry seems to be the hardest word ?


28 Février 2011 ;

Je soufflais lentement. Comme pour reprendre mon souffle, une fois qu'on vous l'a coupé. Ça va aller. Comment ça ne pouvait pas aller ? Il était là. C'était rien, pour certains, la présence d'une personne et pourtant, elle faisait tout. Mais tout me revenait dans la gueule. Sidney.

Un mot. Un mot que j'allais devoir prendre en compte tout les jours de ma vie. Est-ce que j'en étais vraiment capable ? Je me souvenais pourquoi je voulais divorcer. Je le savais très bien. J'étais pas quelqu'un de confiance, je l'avais jamais été et j'avais toujours le sentiment de blesser les personnes qui m'étaient chères, d'une quelconque façon. Alors un enfant.. Je repensais à ces jours où que j'avais passé à réfléchir à la maternité, en vain. Si j'avais voulu divorcer, c'était pour oublier que j'étais enceinte, m'oublier dans la douleur du divorce et le laisser à Charlie comme si c'était facile. Qu'est-ce qui se serait passé, ce jour-là, si j'avais cessé d'aimer mon mari ? Bien sur, je n'avais jamais cessé, ça depuis plus de deux ans. Mais si j'avais renoncé, si j'avais abandonner dans mes grandes crises de paniques, si je l'avais laissé s'enfuir vers un pays bien plus merveilleux. J'étais vraiment égoïste. Je l'avais toujours pensé, parce que je voulais toujours garder un truc aussi fantastique que lui, rien que pour moi. Beaucoup de personnes disent que c'est juste parce que c'est que je suis amoureuse mais ça dépasse ça. Enfin.

Probablement, je serais partie de San Francisco. Avec Woody, parce que ça aurait le seul à vouloir me ramasser dans une état déplorable. Après la demande, j'avais été invivable. Vraiment. Tout simplement parce que une vie comme ça était monstrueuse. C'était presque me priver d'oxygène, et j'avais l'impression de mourir un peu plus chaque jour que je passais à le savoir loin de moi et plus près de Maxence. Je serais sans doute revenue au bout de huit mois, juste histoire d'accoucher. Je n'aurais même pas voulu voir ce que j'avais porté, ni même si c'était une fille ou un garçon, je serais repartie, comme on avait laissé Moise sur le Nil. Seul. Et de mon côté, ça aurait le coup de grâce. Je ne serais pas venue aux trucs bateaux des anciens étudiants, parce que ça aurait fait trop de mal de voir qu'il y arrivait très bien. Sans moi.

Je glissais mes doigts dans les siens, fermant les yeux. Je me laissais tomber sur lui. Je me sentais parfois encore comme une enfant alors en élever un, je trouvais ça un peu.. difficile. Je n'avais pas d'autre mot. J'avais sans cesse le besoin d'être rassurée sur tout ce que je faisais et il y a aurait plus d'une fois où je serais seule. Et là, comment je ferais, hein ? J'en étais juste pas capable. Entendre quelqu'un souffrir, c'était insupportable, alors entendre les pleurs de son bébé, du résultat d'une relation qui dépasse le reste, entre ça, je savais vraiment pas si j'étais prête. Ça me rappelait la plage. Lui. Qui me disait que c'était normal, d'avoir peur. Mais là, c'était encore plus fort que ça. Comme si toute ma douleur d'avant l'opération était remplacée par toutes mes angoisses et ça me donnait presque des sueurs froides. Le fait d'être dans un hôpital n'arrangeait rien. Les yeux toujours fermés, j'essayais de me focaliser sur l'odeur si familière de Charlie que celle du désinfectant puant qui régnait toujours dans ce genre de lieu. Comme les cabinets de dentistes. Comme si le bruit de la roulette faisait pas assez peur, il fallait que l'odeur soit infecte. Oh mon Dieu. Et si jamais Sid avait peur du dentiste ? Voilà. Je n'aurais jamais su quoi faire et je ne le saurais sans doute jamais. J'étais pas faite pour ça. Mais je ne voulais pas l'inquiéter. Je me contentais de souffler quelques mots, sans vraiment rapports avec le reste. Je m'en foutais. Sid allait bien.

« J'aime pas cet endroit. »

Bizarrement, d'ordinaire, j'étais du genre à déblatérer, le genre de personnes à qui il faut pas hésiter à dire « Ta gueule. », j'aurais voulu me justifier d'avoir peur, expliquer pourquoi et chaque truc qui se passait dans ma tête, chercher des comparaisons, faire quelque chose. Et là. Rien. Parce que c'était unique. Et je n'avais pas besoin de le crier sur tout les toits, déjà parce que j'étais presque honteuse et de deux, parce que je crois que Charlie le sentait. C'est à ces choses là qu'on reconnaît les personnes qui savent aussi bien que vous qui vous êtes, ce sont celles qui vous prennent la main, pas vraiment pour dire que ça va aller mais plus... « Je sais que t'es mal. Mais on va le faire. » On. Nous. Il y avait une grosse différence entre un couple et juste.. « ça ». Au final, c'était quoi « ça » ? « ça », ça pouvait très bien être Sidney, que j'avais pris l'habitude de nommer comme ça à cause de .. Je sais plus pourquoi. Mais c'était devenu réel. J'étais Maman. Ça allait être beau, tiens, d'instaurer un cycle du sommeil régulier alors que j'étais insomniaque. Je sentis un baiser de Charlie dans mes cheveux et je me décollais lentement de lui. C'était le genre qu'il me faisait le matin, quand je me collais à lui alors qu'on devait se lever et que je n'avais aucune envie de le faire. C'était pareil. J'entendis des brides de mots, mais j'étais juste trop morte pour pouvoir essayer d'entendre ce qui se disait. Je me recroquevillais de nouveau sur moi-même, essayant de combler le gros vide qui se faisait toutes les secondes un peu plus. J'ouvrais les yeux. Merde. Charlie revenait. J'avais compris. Il voulait que je le prenne. Je resserrais mon emprise sur mes jambes, dans ses vêtements d'hôpital plus qu'immondes. Je secouais la tête lentement de gauche à droit, je sentais mon estomac se contracter, se soulever et les larmes me monter aux yeux. J'avais trouvé un truc d'encore plus moche que cet endroit. Moi.

« Je peux pas Charlie, je peux pas, je suis désolée, je peux pas. Putain. Je peux pas. »

Je continuais à murmurer ses mots, plus pour moi-même. J'étais un monstre. Je n'osais même plus le regarder. Je tournais la tête vers le fenêtre, comme un robot. J'avais aucune excuse. Je me sentais juste.. incapable. Minuscule. J'avais une infinie confiance en lui, pour être père, c'était plutôt de moi dont je doutais et aujourd'hui, alors que j'avais agi sans réfléchir, ça confirmait bien toutes mes impressions. Pourtant, je peux promettre devant n'importe qui qu'hier, j'étais encore impatiente, mais aujourd'hui... C'était différent. Tout avait définitivement changé et je n'arrivais pas à m'y faire. Pas encore. Est-ce que j'y arriverais un jour ? Je me sentais tellement mal vis à vis de lui, je me sentais pas normal. Toutes les filles avaient eu leurs poupées plus vraies que nature, petite. Et moi ? J'enlevais l'aiguille du bras de mon père qui me remerciait avant de repartir dans son sommeil. Enfant, je savais pas ce que c'était. C'était... Papa qui jouait au Docteur. Tout seul. Parce que Maman était partie. Et je réalisais. Je ne pouvais pas faire ça. C'était inhumain. En un instant, je remettais tout en cause. Et pourquoi ? A quoi ça allait m'avancer toute cette merde ? Je me sentais anéantie. Comme si j'allais mourir, à fixer cette fenêtre tellement fort que mes yeux allaient exploser. J'étais paralysée. Je déglutis et tentait de me faire mentalement arrêté de pleurer comme... Comme un enfant. J'inspirais un grand coup et tournait la tête. Wow. Il était tellement... wow. Instantanément, je ne fis plus un bruit, plus un geste. Pour ceux qui me connaissent, ces moments sont assez étranges, vu que je suis d'ordinaire hyperactive. Je rallongeais les jambes, en me faisant une raison. Il n'était plus là. Je devais l'accepter, passer au dessus, parce qu'il était devant moi et qu'au fond, c'était encore mieux. Je crevais de peur de faire une connerie, du genre le faire tomber ou une merde du genre, un truc dont j'étais malheureusement trop capable. J'avais déjà imaginé des tas de scénarios catastrophes, devant de plus en plus improbables au fil des mois et le premier avait été un truc à la Big Fish, avec le bébé qui glisse du main, mais n'étant pas aussi chanceux, il finissait dans le mur. Je regardais Charlie. Est-ce qu'il se sentait bien ? Est-ce qu'il aurait préféré autre chose ? Quelqu'un d'autre ? Ce n'était vraiment pas le moment. Et Sidney. J'avais peur de moi. Pour lui. Il avait l'air tellement fragile. Ça me fendait le cœur.

Je lui fit un sourire douloureux, après avoir essuyé ma joue. J'avais le sentiment que n'importe qui aurait préféré être ailleurs. Surtout lui. J'étais insupportable, comme femme. Je ne le méritais pas. Ni lui. Ni ça. Enfin, Sidney.

« Allez donne. »

Si ce n'était pas maintenant, je ne le ferais jamais.
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charlie • the reason is you. Empty
MessageSujet: Re: charlie • the reason is you. charlie • the reason is you. EmptyVen 18 Fév - 18:09

Elle n'aimait pas l'endroit. Certes, ce n'était pas le plus joyeux. On avait passé près de faire une connerie, ici. C'était l'endroit où on voyait les gens souffrir, mourir, et être incroyablement vrais, pour une fois. C'était probablement pourquoi j'avais voulu être médecin pendant un moment, d'ailleurs. Ma femme ne devait pas avoir eut l'illumination. Ouvert les yeux sur la réalité de la souffrance, comme dirait bouddha. Ou encore, elle était fatiguée, hypothèse plutôt logique, je crois. Après ce qu'elle venait de vivre, elle ne devait aimer aucun endroit, pas même le banc sur le quel j'avais tenter d'enlever ma pomme d'amour de ses cheveux. Elle avait peut-être même un dent contre moi, de lui avoir fait vivre un mal pareil. Mal qui ne faisait que commencer. Dans quelques jours, nous allions être a la maison, et on ne pourrait plus dormir parce que Monsieur Silver crierait comme un malade dans sa petite chambre verte, sans raison. Après, il nous ferait chier à nous dire non à toutes les trente seconde. À nous demander pourquoi. Encore et encore. Il allait grandir et devenir un vrai rebelle, ferait pleurer Bela en lui disant qu'il n'a jamais demandé à être mis au monde, des trucs du genre. Elle pensait peut-être déjà à tout ça, quand moi, j'étais stupidement heureux, comme si ce bébé allait nous apporter toutes les joies du monde. C'était moi le naïf au final.

CHAT ♡  tu vois, ce petit Sid, il est là pour te faire aimer cet endroit. C'est son job, laisses lui un peu de temps.

J'hésitais, en réalité. Peut-être que l'on avait fait une grossière erreur, que l'on aurait du le laisser partir, lui aussi. Peut-être qu'elle n'était pas prêtre, ou encore qu'elle doutait de mes capacités à élever un gosse et qu'elle voyait Sid comme une grosse corvée. Peut-être qu'elle ne voulait pas de la gueule d'ange de notre fils. Peut-être qu'elle aurait préféré que l'on vive toute notre vie, a deux. Elle aurait préféré des dîners en amoureux dans des restaurants hors de prix à un souper en famille avec tout plein d'action. Elle aurait aimé mieux aller visiter Paris plutôt que Walt disney World. J'étais d'un égoïsme fou. J'avais écouté mon rêve a moi, taisant celui de Bela. Moi, j'avais toujours rêvé de la famille nombreuse, des plus vieux qui viennent visiter leurs parents une fois de temps en temps. Je rêvais de voir le ou la petite dernière venir me donner un câlin dans mon fauteuil vêtu d'un petit pyjama parce qu'il ou elle a peur du croc mitaine qui vit sous sont lit. Je rêvais de connaître si bien la réponse au fameux « comment on fait des bébés?» que je n'aurais même pas à me stresser sur la façon de le dire. Je voulais laisser ma trace dans l'univers, quoi. Ne pas avoir été un humain parmi tant d'autre. J'avais peur d'être oublié, je pense. D'être une personne sans grande importance, que l'on oublie au bout d'une génération. J'avais peur que l'on oublie mes parents, qui n'ayant tout les deux pas d'autre enfant biologiques, avaient mis tout leurs espoir en moi, pour que je transmettes leur bagage génétique, donner raison au mélange si savamment réfléchies d'ethnies qui me constituaient, et qui, mélangé à celui de bela, avait donné la petite boule d'énergie, toute chaude et moite qui bougeait tranquillement dans mes bras. Je ne réalisais probablement pas encore qu'il était là, avec nous. Après tout, j'étais préparé à le recevoir dans quelques semaines. Sa chambre avait toujours une odeur de peinture, et son lit n'était même pas encore fait. J'étais sur le point de me démotiver, de me dire que l'on aurait jamais dut, parce que ma femme n'était pas prête, qu'elle ne le voulais pas vraiment, quand elle me sourit et me dit de lui donner notre petit sidoulinet. Je répondis à son sourire et lui tendit le bébé, tout mou, comme s'il n'avait aucun os, qu'il n'avait que des spaghettis trop cuits. Elle était magnifique, même après une opération, et puis son nouvel accessoire ne faisait qu'ajouter à sa sur-beauté. J'allais me coucher à leurs côtés, faire des grimaces à mon fils, pour avoir le droit à un sourire précoce, quand je me souvint qu'il restait quelqu'un a appeler. Je ne lui avait pas parlé depuis son départ en Europe pour je ne sais pas quoi, il ne savait probablement même pas que j'étais marié, alors, c'était le moment où jamais. Je pris mon téléphone, et celui de la chambre. Au diable les appels outre-mer, ma mère paierait.


La France était un pays plutôt sympathique si on ne tenait pas compte de la vraie raison de sa présence là-bas. On le pensait à Londres, tout allait bien finalement. D'une certaine façon plutôt. Assis dehors, emmitoufflé dans un gros manteau en laine, Otto fut perturbé par la sonnerie de son téléphone portable. Son coeur fit un terrible bon : c'était son meilleur ami, Charlie. Celui a qui il avait dit un gros mensonge : partir pour l'Angleterre - et être mannequin. S'il savait... les adieux auraient été plus douloureux. Otto s'éclaircit la gorge. "Charlie !" dit-il avec enthousiasme.


CHAT ♡  PUTE DE MON COEUR D'AMOUR!

J'étais un mauvais peur, j'allais faire pleurer mon fils, en l'effrayant de la sorte, ou encore, j'allais énerver l'infirmière. Oh et puis, on était dans un pays libre, non?

OTTO♡  Tu me manques! Ça va?
CHAT ♡  oui oui, attends une seconde, je met sur Haut parleurs.
OTTO♡  Mais qu'est ce que tu fais?
CHAT ♡  Je met sur haut-parleur pour que ma femme, et mon bébé fils, puissent te parler – pleurer – dans les oreille, mon cher.
OTTO♡  Hein? .. Ton môme, ta femme... Oh putain. Me dit pas que Bela et toi? Un enfant? OH LA VACHE PURRÉE DE BANDE DE CHOUPINETS.
BELA♡  OTTOOOOOOOOOOOO, JE TE L'AVAIS DIT, JE PLEURE PLUS QUE CE PUTAIN DE GOSSE

Et elle n'était pas la seule, au bout du fil il y avait Otto qui ne semblait pas trop comment réagir je crois, et moi qui sautait partout dans la chambre me demandant quand il reviendrait et s'il était toujours partant pour jouer au foot les yeux bandés.

OTTO♡  Je vais me mettre à pleurer si vous continuer. Vous êtes mariés et vous avez un môme, C'est quoi la prochaine nouvelle?
CHAT♡  On a une maison avec une mini piscine.
BELA♡  Bébé va se noyer.
OTTO♡  Tu m'étonnes. Décrivez le moi
CHAT♡  La maison ou la piscine?
OTTO♡  Les deux, petite crotte à l'humour de merde.
CHAT♡  La piscine est coule, mais c'est chiant parce que je ne peux même pas faire la planche au complet. Et la maison, elle est maison. Toi, tu prends plein de photos, rencontre des mannequins et des belles coiffeuses?
OTTO♡  Je voudrais bien, mais je suis assez prit. C'est pour cela que je n'appelles pas beaucoup, d'ailleurs. Mais je pense à vous, tout les jours. Oh et les photos, ouais, ça finit plus, c'est dingue.
BELA♡  Dire qu'avant, j'avais le PRIVILÈGE de te prendre en photo, c'est assez injuste.
OTTO♡  Je te nommerais photographe officielle quand je serais célèbre au plus haut!
BELA♡  Maintenant. Tu reviens ici maintenant. Il fait trop froid en europe
OTTO♡  Pas maintenant je suis très prit mais dès que je peux, je fais signe.
CHAT♡  On peut venir, avec le congé parental.
BELA♡  J'ai peur de l'avion moi.
OTTO/b]♡  Ouais, euh pourquoi pas. Mais en fait, je pars bientôt pour tokyo.
[b]CHAT/b]♡  J'aime bien tokyo moi.
[b]OTTO/b]♡  Je ne serais pas disponible du voyage, c'est un séjour sans haleine.
[b]BELA
♡  Penses à respirer.
OTTO♡  J'y manquerais pas.
CHAT♡  On te laisse, il y a un bébé en manque d'admiration, a plus.
BELA♡  AU REVOOOOOOOOOIR
OTTO♡  Bye.

Je me retournai vers bela après avoir rompu la ligne, en souriant. Otto, celui a appeler. Le petit frère. Le mannequin. Le mec qui me battait à chaque fois que l'on faisait une petite course. Par la suite, je regardai le petit sidney qui bavait comme un st-bernard, ou comme un vieillard qui n'a plus de dents. Il devrait apprendre à retenir sa salive s'il voulait être accepté en société. Je lui touchai le menton, et il ferma la bouche. C'était tellement chou. Il avait l'air un peu déboussollé, comme s'il n'avait jamais été surprit. En réalité, il ne l'avais jamais vraiment été. Je me retournai vers bela, en espérant la voir sourire, ou pleurer de joie, limite.
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