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que la fête vienne à nous. feat plastic

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MessageSujet: que la fête vienne à nous. feat plastic que la fête vienne à nous. feat plastic EmptyDim 23 Jan - 20:30

    Errer. Encore et toujours. Faire des allers-retours dans sa chambre, jusqu'à en creuser un trou. Se morfondre en soupirant. S'allonger sur son lit en regardant le plafond avant de reprendre sa marche digne de celle du couloir de la mort. A cet instant, je ressemble fortement à cla. Je ne sais pas quoi faire et il est bien trop tôt pour sortir dehors. Boire à dix-sept heures, très peu pour moi. Je suis peut-être une fêtarde, mais il me faut une certaine ambiance dans laquelle me baigner pour que je me sente bien. Or, aller dans une boîte de nuit à cette heure, c'est comme se suicider socialement. Et ça ne m'intéresse aucunement. Je préfère attendre, quitte à geindre pendant des heures, plutôt que d'apparaître la première dans une discothèque dont la musique ne serait même pas en route. Je pourrais tout aussi bien me repoudrer le nez, mais toute seule cela me paraîtrait bien pitoyable. Et puis après quoi ? Rire seule comme une dératée, danser sans fond sonore ? Je n'étais quand même pas si lamentable. Alors je me plaignais en regardant les daubes à la télévision. Si j'avais été une fille normale, j'aurais mangé pour me divertir. Sauf que cela ne me divertissait pas, cela me déplaisait presque en sachant que j'allais me faire vomir les minutes suivantes. C'était dans des instants comme ceux-ci que j'aurais préféré ne pas devenir anorexique. Mais j'avais fait ce "choix" et je ne parvenais plus à revenir en arrière. Un passage de main dans les cheveux, un nouveau soupi de lassitude. Et une prise de décisions. Autant aller prendre une longue douche chaude histoire de voir s'écouler des minutes. En quelques secondes, l'eau coule sur mon corps nu et je fredonne l'air que j'ai mis en fond. Pourquoi le temps ne passe-t-il pas vite lorsqu'on en a besoin ? C'est même le contraire. Un nouveau soupir. Puis je finis par sortir quand je vois la peau de mes doigts se fripper légèrement. Je m'ennuie peut-être mais je ne veux pas ressembler à une vieille dame. Alors, mon corps entouré par une serviette, je prends une nouvelle décision, celle d'aller errer dans la maison des OMEGA. Il se pourrait que je ne sois pas la seule à ne rien faire. J'enfile ce qui me tombe sous la main, mais qui ressemble comme toujours à mon style de vêtements, c'est-à-dire un long tee-shirt blanc avec quelques inscriptions et un legging noir. Et me voilà dehors à respirer le bon air de mon bâtiment. Prête à trouver quelque chose à faire pour me divertir le temps de quelques heures. Je descends directement au rez de chaussée pour parcourir la pièce du regard. Quelques personnes mais encore rien de bien intéressant. Alors je file vers la cuisine pour ouvrir le frigo où je cherche quelque chose à boire. Nous sommes chez les OMEGAS, il y a forcément de l'alcool qui traîne quelque part. Et j'ai raison. Un fond de bouteille de vodka que je me serre avant de l'avaler cul sec histoire de me mettre en conditions pour attaquer la suite.

    Et puis j'erre de nouveau. Mais cette fois, c'est dans la grande salle de la maison. Les gens m'observent mais je sais, et ils le savent aussi, qu'ils ressentent le même désarroi que moi. Certains sortent, d'autres montent. Certains sont assis dans le canapé à discuter entre eux, et un autre est accoudé nonchalemment contre le bar qui se trouve près de la cuisine. Même de dos, je le reconnaitrais entre mille. Depuis le temps que je le cotoie maintenant, c'est comme un radar que j'ai le concernant. Mon coeur s'accélère légèrement mais j'en fais abstraction car je pense à autre chose : lui va parvenir à me divertir. A nous deux, nous allons forcément trouver quelque chose, ou au pire nous nous ennuierons à deux. Auquel cas ce sera toujours mieux que toute seul. Un immense sourire se dessine sur mes lèvres alors que je vais dans sa direction pour me jeter sur son dos. Mon poids plume ne devrait pas le déranger, et ce doit sans doute être le seul bon coté dans le fait d'être anorexique : ne pas peser lourd. Un léger rire sort de mes lèvres alors que je finis par me placer à son coté, mon regard soudainement illuminé par sa vue. Plastic est physiquement très plaisant à regarder mais je ne laisse pas mon attention se détourner vers des choses stupides alors que j'ai mieux à faire. Bien que finalement, en y pensant, coucher avec lui serait un divertissement. Il fallait que je me reprenne et que je ne me laisse pas diriger par les sentiments que je pensais ressentir à son égard mais que j'enfermais pour ne pas me laisser controler et agir stupidement. Je respire lentement et tranquillement avant de finir par prononcer quelques mots, préférant cela que de me faire chambrer par le jeune homme sur je ne sais quel sujet.

    THEA ▬ Tu es mon sauveur, Plas. Dis moi que tu vas trouver un moyen pour que je m'amuse.

    Je lui fais ma mine suppliante afin qu'il comprenne à quel point je suis désespérée par ma journée. Je me suis réveillé il y a peu pourtant, mais je n'arrive pas à trouver quelque chose d'intéressant à faire. Surtout toute seule. C'est désespérant. Je suis désespérante. Mais je le vis bien, c'est le principal. Je lui souris pour tenter de le convaincre d'accéder à ma requête, et le connaissant je suis sûre qu'il va me trouver quelque chose à faire avec son imagination débordante et loufoque à souhait. Je finis par poser mon postérieur sur un des tabourets du bar et appuyer ma tête sur ma paume.Et je me mets à réfléchir à ce qui m'a conduit là. J'entends mon coeur battre dans ma cage thoracique et je sais parfaitement que c'est son visage, sa vue qui me font cet effet-là. Depuis quand j'arrive à ressentir autre chose que du mépris ? Je me pose cette question. J'avais réussi jusqu'à maintenant à ne ressentir que de la haine ou à la limite de l'amitié et de la confiance pour quelqu'un, mais des sentiments, depuis que le frère de Nevenka était mort, je n'y parvenais plus. Et voilà que depuis quelques temps, je ne me reconnaissais plus vraiment. Bon, je n'en étais pas encore arrivée à la phase pitoyable où on pensait constamment à celui qui nous plaisait, où on était toujours gentilles, où on en parlait tout le temps. Et jamais cela n'arriverait. Ce n'était pas moi. Déjà qu'avoir des sentiments pour quelqu'un n'était pas moi, alors si en plus, cela me changeait, je préférais encore fuir de Berkeley que de rester pour vivre ça. Il ne savait rien, il ne devait rien savoir. Sinon tout changerait. Et si tel était le cas, je m'en voudrais. Car notre entente était parfaite, nous étions en symbiose compte tenu de nos caractères si similaires. Et tout détruire juste pour une histoire de coeur ne me plaisait pas du tout. Peut-être aurait-il voulu que je lui en parle, qu'on puisse en discuter. Mais non, pour moi, c'était totalement impossible. Et pour dire quoi en plus ? Rien d'intéressant. Je me contentais de ce qu'il m'offrait, et c'était amplement suffisant pour le moment. Alors je me reprenais, sortais de ma torpeur pour planter mon regard dans le sien et attendre qu'il m'annonce quelque chose qui me plairait forcément, si je le faisais avec lui.

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MessageSujet: Re: que la fête vienne à nous. feat plastic que la fête vienne à nous. feat plastic EmptyLun 24 Jan - 19:45



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« C'est une histoire d'enfant, une histoire ordinaire. On est tout simplement, simplement, un mardi soir sur la terre »


L’université, c’est fait pour moi. Il y a tout ce dont un gamin de vingt-trois ans rêve. Il y a des cours, il y a des débouchés, des diplômes, des professeurs féminins, couguars de quarante ans, qui ne demandent qu’à vous donner des cours particuliers et, dans certains cas, des bâtiments qui portent votre nom (mais pour ça, il faut s’appeler Tanners). Ouais, l’université, c’est bien pour les cours. Un bon suivi, et puis avec un diplôme, t’es sur de trouver un job. Surtout quand tu es diplômé de Berkeley. Même dans les séries TV, on parle de Berkeley. Mais ce qu’on ne dit pas, dans Grey’s Anatomy, c’est que le système grec de Cal est le meilleur du monde. Parce que l’université, c’est fait aussi pour la fête – que dis-je ? C’est fait exclusivement pour la fête. Et pour la fête, il y a les Oméga. Et qui dit Oméga, dit moi.

La confrérie est bien organisée. En fait, c’est pas vrai. Dans les systèmes grecs, peu importe où, il y a toujours les clichés ; les mecs bien organisés, les gosses de riches, puis les fêtards. Ceux qui risquent leur charte tous les ans parce qu’ils donnent une très mauvaise image de l’université, mais qui, au final, ne la perdent pas, parce que lors des sondages, un étudiant sur deux répond, à la question « pourquoi êtes-vous inscrits à l’université de Berkeley ? » la réponse « Pour être un Oméga ». D’ailleurs, on doit toujours en refuser, aux recrutements. Enfin, à ce qu’on me dit. En bref, voici ce qui met l’eau à la bouche de tous les lycéens en rêve d’expériences universitaires : une journée chez les Oméga. On se lève à midi, ou bien à sept heures pour ceux qui veulent aller aux cours (comme moi). On assiste aux cours. On passe pour des étudiants normaux, on fait bonne figure auprès des professeurs. On rentre à la maison, on mange un truc. On sort avec notre copine, notre meilleur pote ou n’importe qui pour manger une glace. A dix-huit heures, on dort un peu. On se réveille à vingt-et-une heure pour commencer à tout préparer. A vingt-trois heures, les gens arrivent. On fait la fête. A six heures du matin, on va dormir pendant que les bizus nettoient le vomi un peu partout. On prend les mêmes et on recommence. La routine me tuera, un jour.

Aujourd’hui, j’avais eu des cours vraiment, vraiment inutiles. Du droit, de l’histoire du droit, du droit économique. Que du droit, une journée de droit. J’aime le droit, mais je connais le droit, puisque je suis droitier. Euh, puisque je suis avocat. Enfin, inscrit au barreau, quoi. Mais je ne pratique pas. En gros, j’ai séché les cours parce que je ne voulais pas y aller. Alors, à la place, je me suis reposé de ma soirée d’hier, puis je suis sorti prendre le soleil. Ce qui est positif dans revenir sur la côte ouest après cinq ans dans le « grand nord » du Connecticut, c’est qu’on peut sortir en plein mois de janvier et se taper une insolation parce qu’il fait trop chaud. Alors je suis vite rentrer, histoire d’oublier mes soucis. Et comme je n’ai pas de souci, j’ai juste bu pour oublier rien du tout. C’était pas mal.

J’étais là, à faire le pilier de bar, dans ma propre cuisine, depuis deux heures, avec ma bouteille de tequila. Je n’étais pas bourré, j’étais juste un peu joyeux. Puis après, je me suis senti tiré en arrière. Un poids, une masse, un objet, une personne inattendue s’était accrochée à moi. Je n’avais pas besoin de me poser la question, même saoul comme un pinson et les quatre fers en l’air, de savoir qui c’était. Soit c’était un chat, pas plus lourd que ça, qui m’avait sauté dessus – ce qui serait improbable étant donné que les animaux sont interdits et méprisés au sein de la confrérie, soit c’était Théa. « Tu es mon sauveur, Plas. Dis moi que tu vas trouver un moyen pour que je m'amuse. » Le temps d’un long soupir de ma part et j’avais ma réponse. Ouaip’, je suis du genre à réfléchir plus vite que mon ombre. C’est ça, d’être plus intelligent que toi, cher lecteur. Ca me permet de te perdre au fil de mes idées. « Ouais. Toujours. On fait un truc à la maison ? J’appelle Fred et Tezee. Et tu t’occupes du reste. » L’idée était probablement clair dans sa tête. Tezee, c’est notre DJ. C’est pas une star, mais il distrait. Il est là tout le temps, à mixer pour mettre de l’ambiance chez les Oméga, dès qu’on a besoin de musique. Fred, c’est le brasseur du coin, qui reprend les invendus. En gros, on lui achète de l’alcool – mais c’est moi qui paye, évidemment – et lui il repasse après la soirée et il nous rachète ce qu’on a pas bu. Bon plan, bon numéro. J’avais déjà sorti mon portable « affaires », mon Blackberry avec lequel j’appelle mes contacts, que ce soit pour la gousse, la musique, la vodka ou le sexe. Mon privé, c’est un iPhone réservé à mon père et mes amis, mais on s’en fout un peu. En gros, ce soir, on allait organiser une putain de soirée.
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MessageSujet: Re: que la fête vienne à nous. feat plastic que la fête vienne à nous. feat plastic EmptyMar 25 Jan - 19:07

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    Plastic sait s'y prendre pour m'intriguer, il me connaît assez bien pour savoir que ma vie se base sur les fêtes. En même temps, je suis une OMEGA. Tout OMEGA qui se respecte doit adorer faire la fête et se retrouver avec une gueule de bois tous les matins. C'est un style de vie. Rien de plus. Comme les ALPHA qui se lèvent à l'aube tous les jours pour réviser leur cours de mathématiques afin d'être certain de ne pas avoir oublier ce qu'était les prmitives pendant la nuit. Comme les IOTAS dont la vie rimait avec sport. Je pouvais comparer toute confrérie avec la notre. La seule grande différence ? Nous étions meilleurs qu'elles toutes réunies. C'était un fait. Et bien que tout ceux qui n'en faisait pas partie ne voulait l'avouer, ils le savaient au fond d'eux-mêmes. Nous étions ceux qui étaient appelés pour mettre de l'ambiance, ceux qui étaient appelés pour sortir. Ceux qui étaient là pour vivre et faire vivre. Et si les étudiants non membres des OMEGAS préféraient se le cacher, alors qu'ils restent enterrés dans leur stupidité. Nous, nous le savions. Et nous n'avions besoin de personne pour nous le répéter. Les OMEGAS étaient connus, célèbres dans tout San Francisco. Aucun d'entre nous ne se faisait recaler à la porte d'une discothèque ou d'une soirée. Et si tel était le cas, il suffisait de très peu pour réduire à néant la personne qui nous avait refoulé. Nous sommes connus. Nous avons des relations. Un claquement de doigts, et nous vous donnons tout ce dont vous avez toujours rêvé. Le problème : nous n'en avons pas envie. Pour pénétrer dans cette bâtisse et pouvoir y rester, il fallait avoir l'esprit OMEGA avant même de savoir que la confrérie existe. Ce n'est vous qui venez aux OMEGAS, mais les OMEGAS qui viennent à vous. Un jour, un jeune homme ou une jeune femme viennent vous voir pour parler avec vous, si vous ne les connaissez pas, ne vous méfiez pas, soyez naturels. Plus tard, ils vous annonceront que les OMEGAS vous proposent une place parmi eux. N'hésitez pas une seule seconde. Dix mille comme vous tuerez pères et mères pour être à votre place. Moi, je n'ai pas hésité. Et depuis, je passe pour ainsi dire les meilleurs moments de ma vie.

    Plas me fait passer certains meilleurs moments de ma vie. Il suffit de l'accompagner en soirée pour être sûre et certaine qu'elle va rester graver dans votre esprit jusqu'au moins au lendemain si vous n'avez pas trop bu ni sniffé au point de tout oublier. J'oublie souvent. Et je sais à ce moment-là que la fête était plus que magnifique. Avec lui, aucune gêne, aucun malaise. Juste l'ambiance tendue des corps transpirants qui se collent les uns aux autres. Et les nôtres ne sont pas en reste. Une boisson vite consommée que je refuse qu'il me paye parce que je ne suis pas de ces filles. Un rail de coke pour la blondinette, cachée derrière le corps viril du jeune homme. Et je plane. Rien de plus, rien de moins. Alors il me propose d'organiser une soirée dans son langage. Et je me sens revigorée parce qu'à partir de cet instant, tout va mieux. Je sais que demain quand j'irai me coucher, je serai dans un état plus que lamentable. Et ce sera pareil lorsque je me lèverai quelques plus tard. Mais je vais profiter de tout ce qu'on aura fait au maximum jusqu'à ce que mes jambes ne me tiennent plus. Et même après.Je sais déjà ce que le reste veut dire. Prévenir les autres. Toute personne sensible de s'amuser et d'amuser les autres. Toute personne qui ne gâchera pas la soirée par sa présence. Ma prochaine mission : trier mon répertoire rempli à bloc de personnes tout à fait insignifiantes à mes yeux. Comment l'expliquer ? Ah oui ! Je suis une OMEGA.

    Je pianote déjà sur le clavier de mon cellulaire avec mes ongles fraîchement manucurés, tout en marmonnant des "pas elle, ni lui. Haha surtout pas elle." comme si j'étais seule dans la pièce. Ce n'est pas le cas, mais nous sommes tous pris dans nos occupations personnelles. Mes yeux parcourent à une vitesse hallucinante l'écran de mon cellulaire qui déifle tout en sélectionnant l'élite de mon répertoire. Bientôt, il allait falloir que j'investisse dans un autre téléphone comme Plas l'avait fait. Mais nous n'avions pas tous un père immensément riche. Il fallait vivre avec. Et je le faisais parfaitement. Me contentant, si on pouvait dire ainsi, du cellulaire plutôt dernier cri que je m'étais achetée. Un regard vers Plas et je le vois concentré sur son Blackberry. Cela me fait sourire. Je sais qu'il a déjà en tête le déroulement de toute la soirée qui doit donc être à la hauteur de ses attentes. C'est à dire parfaite. Alors mieux vaut ne pas le décevoir sinon je peux être certaine que je vais le regretter rapidement. « Tu veux que j'invite des personnes particulières ou tu t'en fous ? Au fait, dis à Fred de ma part que s'il a encore une de ses bouteilles de rhum qui m'avait fait découvrir un autre monde, qu'il m'en mette une de côté, en échange de ce qu'il veut. » Un sourire en coin qui veut tout dire et qu'il va très bien comprendre. Non, je ne toucherai pas ce Fred, pour rien au monde. Mais l'espoir fait vivre, vous savez. Alors autant à donner au plus de personnes possibles. C'est ce que je fais souvent. Et je le fais bien plus. Insinuer des choses qui n'arriveront jamais, même dans leurs rêves les plus fous. Je couche peut-être avec n'importe qui, mais il faut quand même un minimum. Fred ne'a pas ce minimum. Il le croit cependant, avec toutes les insinuations que je lui fais. Mais au moins, je lui offre du bonheur pendant un moment et en échange je bois à volonté. Donnant-donnant. J'aperçois enfin la bouteille de tequila dont le liquide a pas mal descendu et j'imagine vaguement l'état du garçon. Alors cela me donne une idée. Je remonte ma jambe et me baisse pour récupérer dans ma chaussure un pochon rempli d'une poudre blanchatre. Je la lève en l'air et souris bêtement. C'est fou comme cette si petite chose peut me faire de l'effet. J'en fais tomber quelque peu sur le bar, pas assez pour me mettre dans un état second, mais assez pour me faire plaisir. Je forme deux lignes rapidement avec ce que je trouve. Et me voilà la paille au nez, à renifler comme une enrhumée. On bascule la tête en arrière, et on ferme les yeux. On profite. Quelques secondes plus tard, je tourne le regard vers Plas pour lui en proposer bien que je sache qu'il n'y touche pas. Ne sait-on jamais.« Tu en veux un peu ou on fait comme d'habitude ? » comme d'habitude signifie qu'il me rejoindra plus tard, sans avoir besoin de sniffer quoi que ce soit. Juste parce que c'est Plas et qu'il a un don. Et c'est bien pour ça que je l'aime ce petit.
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MessageSujet: Re: que la fête vienne à nous. feat plastic que la fête vienne à nous. feat plastic EmptyMer 26 Jan - 21:23



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« C'est une histoire d'enfant, une histoire ordinaire. On est tout simplement, simplement, un mardi soir sur la terre »


« sexychick »
« BBG »
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MessageSujet: Re: que la fête vienne à nous. feat plastic que la fête vienne à nous. feat plastic EmptyDim 17 Juil - 3:37

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