the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez

it was not a dream • JAMES&ELZ

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyMar 28 Déc - 23:26

Elle était maintenant mariée. Un mariage pas comme les autres. En allant là-bas, elle ne s’était pas attendue à revenir en Amérique, femme de James. Elle n’avait pas été contre, elle l’aimait, alors pourquoi dire non ? Seulement, elle aurait peut-être souhaité que cela se fasse autrement, et non pas se marier pendant un autre mariage. Bien difficile de comprendre comment ça c’était fait. Alors qu’elle était dans le canapé de son salon, dans les bras de son mari, en train de regarder un film, elle y pensait. Elle ne pouvait s’y empêcher. C’était fait maintenant, elle ne pouvait revenir en arrière, mais le fait qu’elle ne fasse qu’y penser n’est autre qu’elle se dit qu’elle n’aurait pas du laisser faire ça. Elle n’ose tout de même pas faire part de cette pensée à son amoureux, mais elle n’en pense pas moins. Bien sur qu’elle aurait voulu se marier avec lui, mais avec ses amis à ses côtés, avec leurs propres témoins. Une vraie cérémonie rien que pour eux deux, et non pas empiéter sur un autre mariage de la famille de James. Elle avait la bague au doigt, et pourtant elle n’avait pas l’impression de s’être mariée. Ce n’était pas attendu. Elle n’aurait jamais du rejoindre James en Espagne.

FLASHBACK


Il lui avait proposé, demandé de venir avec lui au mariage d’un membre de sa famille. Elle avait longuement hésité à venir, mais enfin de compte elle l’avait rejoint. Elle se trouvait donc en Espagne, en compagnie de seulement James, comme personne connue. Le reste de la famille, elle ne les connaissait pas encore. D’ailleurs, eux-mêmes ne la connaissait pas. Quoique si… en meilleure amie de James, mais non en tant que petite amie. Elle stressait, oui elle avait peur de la rencontre avec ses parents et le reste de la famille. Elle était sur le chemin du lieu de la cérémonie. Elle ne faisait que de penser à cette rencontre, comment ça se passerait ? Elle imagina des tonnes de scénarios, mais pas celui de la vie réelle. Qui aurait pu prévoir ce qui allait se passer ? Si seulement, elle avait su que les parents Callahan étaient si vieilles écoles, elle ne serait encore moins venue en tant que compagne. Sa main était dans celle de James, quant à son autre main, elle était posée sur son ventre arrondie. Elle fit un sourire à son futur-mari, et lui déposa un léger baiser sur les lèvres. Ceci, juste avant d’arriver à destination. James se dirigea tout de suite vers ses parents, chose tout à fait normale. Et chose tout à fait normale de présenter Elzbieta, mais il aurait peut-être pu s’abstenir de détailler qui elle était vraiment pour lui. « C’est ma copine. » Ces mots résonnèrent dans sa tête, elle était sa copine oui. Mais devait-il réellement le dire aussi directement ? Elle n’osa même pas regarder ces parents qui venaient tout juste d’apprendre la nouvelle pour leur adorable fils. Elle gardait sa main sur son ventre, et maintenant, elle gardait son regard sur son propre corps. Jusqu’au moment, où elle releva la tête aux paroles du père de son ami. « Elle est enceinte ? » Apeurée, Elz dirigea tout de suite son regard vers James. Que devaient-ils leur dire ? La vérité ? Elz ne voulait pas qu’ils soient au courant, elle essaya donc de faire comprendre à son amoureux qu’elle ne souhaitait pas qu’ils sachent la vérité. Elle avait peur de ce qu’il allait leur dire. En tout les cas, vu la rondeur du ventre, ils ne pouvaient pas nier la grossesse de la jeune Alpha. Elle serra la main de son canard préféré, et attendit d’entendre ce qu’il allait leur répondre.

FIN FLASHBACK


Notre jeune fille sortit enfin de ses pensées, de ces souvenirs, et tenta de rattraper ce qu’elle avait manqué du film. Mais elle avait manqué un gros bout, donc elle regarda son ami, et l’embrassa, tout en prenant la télécommande et éteindre la télévision, sans attendre que James puisse dire quoique ce soit. Car oui, lui regardait le film, comparé à notre jeune fille. Entre deux baisers passionnées, et pleins d’amour et de tendresse, elle posa sa main sur la joue de ce jeune homme, et demanda d’une petite voix. « James… J’aimerai aborder un sujet avec toi. Je ne sais pas vraiment comment en parler, mais ça fait un bon moment que j’y pense. » Elle regarda le ton du visage que son ex-meilleur ami pu faire face à ce qu’elle venait de dire. Apparemment, il attendait sagement qu’elle lui dise ce dont elle voulait, avec un air quand même un peu interrogateur, normal. Elle se cala dans le canapé, regarda le plafond, roula des yeux, posa ensuite sa tête sur les jambes de son compagnon, tout comme elle aimait le faire depuis qu’elle le connaissait. Ainsi, elle regarda au dessus d’elle, et vit son visage, et sourit. « Tu te sens vraiment comme un mari pour moi ? Enfin je veux dire, on n’a pas eu notre vrai mariage à nous deux, ça ne t’embête pas à toi ? » Elle n’avait même pas envie d’entendre une quelconque réponse, elle avait peur de celle-ci, de ce qu’il pouvait lui dire. Ce n’était pas une question de vie ou de mort, loin de là, mais tout de même. Et s’il ne ressentait pas la même chose qu’elle ? Elle se sentirait alors seule dans cette situation, mais surtout se sentirait bien stupide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyJeu 30 Déc - 19:01

Les choses avaient changé, étaient bouleversées désormais et cela depuis leur retour d'Espagne. Elzy et James étaient désormais mariés, sautant directement la case "fiançailles" par un curieux coup du sort provenant de ses parents même. Si on lui avait annoncé ça la veille de ce jour là, il eut été probable que James n'y aurait pas cru le moins du monde. Et pourtant, cela s'était fait, si rapidement certes qu'il en avait encore le tournis rien qu'à y penser, assis devant la télévision, serrant doucement sa femme contre lui.

Flashback

Quelle surprise il avait eu lorsqu'il avait vu Elzy arriver alors qu'Arturo venait à peine de le réveiller de façon "brutale". Ils avaient pris leur temps, restant tous ensembles, jusqu'à ce qu'il fut temps de rejoindre le reste de la famille sur les lieux de la cérémonie. A peine furent ils arrivés devant eux et qu'il leur expliqua la nature du lien entre Elzy et lui que son père posa la question à laquelle il aurait préféré ne pas avoir à répondre. Le regard de biche terrorisée d'Elzy lui fit comprendre qu'elle ne voulait pas que la vérité soit sue. La gorge soudainement sèche, il ne sut comment il parvint à adresser un sourire à ses parents et leur répondit, enlaçant tendrement la taille de sa petite amie pour la rassurer : Oui, en effet, Elzy est enceinte. Nous allons devenir parents d'ici quelques mois. Un peu stressé, James n'imaginait pas vraiment la réaction de ses parents adoptifs au sujet de la grossesse de sa petite amie et surtout pas les conséquences que cela aurait, venant à perturber même le mariage de Sofia, la soeur adoptive de James. Évidemment, celle ci était également heureuse de l'union de son petit frère et ne trouva rien à redire, pas plus que son compagnon, Juan, lorsque leurs parents avaient soumis cette idée. Leurs tenues convenant aux yeux de sa mère, émue, qui leur fit cadeau des toutes premières alliances utilisées pour le jour de son tout premier mariage avec son mari encore actuel et avec qui elle s'unissait tous les dix ans, se faisant ainsi encore une fois la promesse de leur amour. Pas une seule fois, ni Elzy ni James ne songèrent à avouer le fait que la jeune femme n'était pas enceinte de lui. Il se doutait bien qu'Elzy ne lui aurait jamais pardonné s'il avait osé le faire, même si cela amenait à ce qu'ils deviennent mari et femme. Et dans le fond, James ressentait énormèment de joie face au fait qu'Elzy devienne sa femme. Certes, cela faisait peu de temps qu'ils étaient en couple, mais il l'aimait tellement qu'il voulait vraiment que cela se réalise. Ils n'eurent pas le temps pour se parler tous les deux, trop accaparés par la famille de James afin qu'ils soient prêts pour leur passage devant le prêtre et juste avant le mariage de Sofia et de Juan, ce fut leur tour de s'unir.

Fin Flashback

Le baiser d'Elzy le tira de ses pensées et il fut surpris lorsqu'il constata qu'elle mettait la télévision en veille. Surpris mais il ne pouvait pas dire qu'il ne s'y attendait pas. Tôt ou tard, l'explication allait venir et il semblait que le moment était venu. Depuis leur retour d'Espagne, ils n'avaient pas eu l'occasion d'en discuter, trop occupés avec leurs cours, les fêtes prochaines qui approchaient et surtout la surprise de la chambre d'enfant que James créait sans qu'Elzy n'ait le droit de la voir, car il voulait vraiment que ce soit une surprise pour Noël. Il en avait une autre mais celle là, il n'était pas certain qu'elle lui plairait. Ce fut pour cela que lorsqu'elle aborda le sujet pas très facile de leur mariage contraint. La question qu'il entendit qu'elle lui posait fut un moyen de réflexion car elle était imprévue.

En fait, pour tout te dire franchement, je trouve qu'on n'a été un peu pris par la contrainte du moment et qu'on n'a pas eu le temps de s'y préparer que déjà on était mariés. C'est pour ça que j'ai prévu autre chose. Ne bouge pas, je reviens tout de suite..... lui répondit il, lui dérobant un tendre baiser avant de se diriger vers le tiroir de son bureau et d'en sortir un petit écrin en velours noir. Revenant auprès de sa femme, il posa un genou sur le sol et, ouvrant l'écrin, dévoila la bague qu'il avait achetée quelques jours plus tôt, en prévoyance de cet instant.

Elzbieta Strauty Callahan, bien que nous soyons déjà mariés en Espagne, il y a quelques semaines, je souhaiterais que nous nous remarions de nouveau, pour que tu aies le mariage de tes rêves. Parce que je t'aime comme un fou, que je veux vivre ma vie avec moi et faire de ton enfant notre enfant, accepterais tu que l'on se remarie????

Les yeux brillants d'espoir et d'angoisse, il attendit qu'Elzy lui réponde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptySam 1 Jan - 17:28

Avant son arrivé en Espagn, elle n’était qu’une simple fille en couple avec James, tout simplement, rien de plus. En revenant, elle était non pas fiancée, mais mariée. N’auraient-ils tout de même pas sauté une étape ? C’est ce dont avait l’impression notre miss. Elle n’était pas allée en Espagne pour se marier, mais pour aller à un mariage à la sœur de James. Et voilà qu’elle se retrouvait madame, et non plus mademoiselle. Comment allait-elle annoncée ça à ses amis ? « J’ai une nouvelle à vous annoncer, je suis mariée… et je ne vous ai pas invité. » Elle trouvait ça tellement bête, stupide, con. Oui, con. Non pas d’être la femme de James, car elle l’aimait, mais plutôt de la façon dont ça c’était fait. Elle rêvait un peu d’un mariage de rêve, son mariage à elle, le mariage dont elle a toujours rêvé étant petite. Le mariage d’une quelconque princesse, même si ça ne l’est jamais comme dans les films, elle aurait tout de même apprécié organiser sa cérémonie, leur cérémonie à eux deux, et non pas piétiner sur celle de deux autres fiancés. Et bien oui, eux, étaient fiancés, ce qui n’était pas le cas de nos deux jeunes mariés. Elzbieta n’arrivait pas à ne pas penser à tout cela, c’était juste impossible pour elle.

FLASHBACK

Ce n’était pas la meilleure rencontre avec ses futurs beaux parents qu’elle eut. Cela aurait pu mieux se passer, si seulement rien de tout ce qui lui était arrivé cet été n’était arrivé. Elle n’aurait donc pas ce ventre, gonflé de maintenant 4 mois, et ces parents n’auraient fait aucune remarque. James n’aurait pas été obligé de « mentir » en disant qu’ils allaient devenir parents. Il leur avait annoncé cela comme s’il voulait dire qu’il était le père, il le leur disait tout en ne disant rien. Mais ses parents n’étaient pas bêtes, et comprirent tout de suite. « James, tu vas devenir père et tu nous l’annonces comme ça ? Et qui plus est, vous n’êtes même pas encore mariés. Tu sais très bien qu’il faut être marié avant de devenir parents. » Notre future maman regarda son copain, et fit une légère grimace. Ce fut lors de ces paroles dites qu’elle sentit que quelque chose allait se passer. Sans s’imaginer pour autant qu’elle allait devoir se marier, là, maintenant. Ici, en Espagne. Elle était très mal à l’aise, vis-à-vis de ses futurs beaux parents, mais aussi face à James. Elle le mettait dans une situation délicate, et tout cela, c’était de sa faute. Elle aurait voulu dire quelque chose, prononcer quelques mots, mais qu’aurait-elle pu dire ? Elle n’en savait rien, et avait peur. La vérité serait tellement plus facile pour eux, mais tellement dur à dire, à révéler. Elle n’en était pas capable. C’était sa première rencontre avec eux, elle n’allait pas leur annoncer ça comme ça. Son couple commença à entrer dans des mensonges, mais après tout, ce n’était pas un si gros mensonge que ça. Elle savait que James voulait l’aider à élever cet enfant comme si c’était le sien, donc en quelque sorte, oui il allait devenir père. Au fond d’elle, elle se disait quand même, qu’elle allait devoir leur dire la vérité un de ces jours.

FIN FLASHBACK

Le courage fut enfin trouvé. Elle put enfin lui poser la question qui ne faisait que de tourner dans sa tête depuis qu’elle avait dit « oui ». Elle n’avait pas pu dire « non », mais n’avait pas voulu non plus le dire. Elz avait vraiment envie d’être la femme de James, c’était une occasion comme une autre d’être enfin la sienne, et qu’il soit le sien. C’était précipité, inattendu, mais au fond de nos deux amoureux, c’était voulu, désiré. Elle attendait une réponse qui ne tarda pas longtemps à venir, elle croisa ses doigts, espérant avoir une réponse qu’elle voulait entendre. Tout en serrant de l’autre main, celle de son mari. « En fait, pour tout te dire franchement, je trouve qu'on n'a été un peu pris par la contrainte du moment et qu'on n'a pas eu le temps de s'y préparer que déjà on était mariés. C'est pour ça que j'ai prévu autre chose. Ne bouge pas, je reviens tout de suite. » Ils étaient sur la même longueur d’onde, elle en fut soulagée, et en même temps heureuse. Elle profita du baiser qu’il lui donna, elle l’aimait. Il l’aimait, et le lui prouvait à chacune de ses paroles. Elle avait tellement l’impression d’être naïve avec lui, elle buvait chacune de ses paroles, comme de l’eau, sans y faire attention. Elle avait confiance en lui. Elle attendit sagement jusqu’à ce qu’il revienne, et lorsqu’il posa un genou à terre, elle devina tout de suite ce qu’il allait faire, et dire. Ca faisait tellement film romantique, elle voulut en rire, mais non, une simple larme coula sur sa joue. Il avait lu dans ses pensées. C’était tellement parfait cette situation, et tellement pas ressemblant à ce qu’avait pu être leur « premier mariage ». Cette fois-ci, elle allait pouvoir réaliser enfin un rêve de petite fille. « Elzbieta Strauty Callahan, bien que nous soyons déjà mariés en Espagne, il y a quelques semaines, je souhaiterais que nous nous remarions de nouveau, pour que tu aies le mariage de tes rêves. Parce que je t'aime comme un fou, que je veux vivre ma vie avec moi et faire de ton enfant notre enfant, accepterais tu que l'on se remarie? » Ses paroles tournèrent en boucle dans son cerveau qui commença à bouillir. Elle avait envie de lui sauter dessus, et de lui dire encore un grand « oui ». Mais, elle resta face à lui, son regard dans le sien. Aucun son ne sortait, elle n’essaya même pas. Elle ne savait pas ce qui lui prit de ne rien répondre. Cette attente devait être insupportable pour son déjà-mari. Elle s’en voulait de le faire attendre, patienter de cette façon. Elle lui prit enfin ses mains, l’aidant ainsi à se relever. Ils se retrouvaient tout les deux debout. Elle enlaça son cou de ses bras, et l’embrassa amoureusement, très amoureusement même. Sa bouche se mit à mordiller la lèvre inférieur de son amoureux, le baiser se termina, et elle se remit à le regarder. Sans pour autant prononcer enfin quelque chose. Elle ne savait pas comment répondre, lui répondre tout simplement positivement, ou rajouter aussi un petit quelque chose ? Il en avait le droit, après ce qu’il venait de lui demander. « Bien sur que je le veux, qu’on se remarie. Je veux avoir notre propre cérémonie, et qu’il n’y ait que notre amour à célébrer ce jour-là. Nous deux, puis notre famille, et nos proches. Que ce que l’on souhaite. Notre mariage à nous deux. Un mariage à la Callahan, je t’aime mon homme. » Elle l’embrassa à nouveau, encore et encore.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyDim 2 Jan - 23:49

Depuis leur retour d'Espagne, James savait pertinemment qu'Elzy n'avait pas apprécié ce mariage "forcé" imposé par ses propres parents. Et pourtant, ils n'avaient pas eu le choix. Dire la vérité était mille fois pire, le jeune espagnol le savait parfaitement mais que pouvait il faire d'autre? Il était face à une situation très compliquée et le mieux qu'il avait jugé bon de faire était de déguiser la vérité sans se douter une seule seconde des conséquences que cela aurait.

Flashback :

En une heure à peine, tout était prêt. Bien qu'ils n'aient pas vraiment la tenue de circonstances pour leur union, cela n'empêcha pas les parents de James de décréter qu'ils étaient prêts tout de même et ce fut ainsi vêtus qu'ils passèrent devant le prêtre. Bien sûr, celui ci de nationalité espagnole, ne connaissait pas le moindre mot américain et ce fut James qui se chargea de la traduction pour qu'Elzy comprenne tout de même. Et lorsque ce fut son tour de prononcer le fameux "Sí puedo hacer" (oui je le veux), le jeune homme sentit une émotion lui faire battre le coeur beaucoup plus fort qu'à l'accoutumée. Souriant à sa désormais femme, James lui chuchota au creux de l'oreille que tout se passerait bien désormais.

Fin Flashback

La discussion avait enfin eu lieue. Il était temps, après des semaines de non dits au cours desquelles ce mariage avait été passé sous silence. Personne hormis Arturo, la famille de James et les deux principaux concernés étaient au courant. Et James avait instamment demandé à son cousin de n'en rien dire à qui que ce soit. Malgré la surprise que cela représentait, Arturo promit.

Il avait refait une demande, en bonne et due forme cette fois. En effet, avant qu'ils ne soient en couple, James avait entendu de nombreuses fois Elzy parler du mariage de ses rêves. Le jeune ibère était donc convaincu à juste titre que ce mariage forcé lui avait déplu même si cela lui avait fait plaisir en fin de compte. Et de ce fait, il avait fait en sorte de réaliser son rêve d'enfant, par amour pour elle. Mais là, à attendre sa réponse, l'angoisse montait en lui, et il sentait l'impatience le gagner. Cependant, il ne dit rien, se contentant de l'observer, guettant dans son regard une réponse qu'elle ne lui disait pas. Se relevant lorsqu'elle lui prit les mains, il la serra avec une infinie tendresse, comme si elle était une poupée de porcelaine infiniment précieuse. Son trésor le plus cher. Et enfin, elle lui répondit. James mit quelques instants avant de réaliser qu'Elzy avait accepté sa demande. Elle avait accepté. Elle avait dit oui. Elle voulait devenir sa femme. James était prêt à en hurler de joie mais en fut empêché par les baisers fougueux et passionnés qu'il partagea avec sa femme-fiancée. Il ne prit le temps que de s'arrêter quelques secondes et lui glissa la bague (ici) au doigt avant de prendre possession de ses lèvres et de la serrer à nouveau contre lui, caressant ses cheveux.

Je t'aime plus que tout au monde pour toujours. Tu es la reine de mon coeur, et je ne désire que toi mon amour. J'avais prévu les deux éventualités et je suis vraiment ravi que tu acceptes si tu savais. Je n'ai pas de mots pour décrire à quel point je suis heureux en ce moment, mon trésor. J'ai fait des recherches pour notre mariage car il faut prévoir beaucoup de choses et ce n'est pas du tout évident. Tu trouveras des adresses de liens internet, des boutiques et des tas d'autres choses pour t'aider si tu veux bien sûr. Mais en attendant, j'ai une autre surprise pour toi. lui dit il, terminant avec un air malicieux. La portant jusqu'en haut des escaliers, il arriva devant la pièce de la chambre de leur enfant et mit les mains sur les yeux de sa belle pour ne pas qu'elle voit quoi que ce soit avant qu'il l'ait ouverte. Quand ce fut fait, ils entrèrent, James la guidant par les épaules et d'un coup, il ôta sa main de devant son regard pour qu'elle voit par elle même le travail qu'il avait fait.

J'espère que ça te plait. Sinon, je peux encore refaire quelques trucs par ci, par là. C'est comme tu veux. lui dit il, stressé par l'avis d'Elzy qui comptait le plus pour lui. Il espérait vraiment que cela lui plaisait car il avait passé de nombreuses heures dans cette pièce pour qu'elle soit parfaite. (ici)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyLun 3 Jan - 20:33

Forcer. Depuis quelques temps notre jeune femme avait l’impression qu’on la forcé à tout. On l’avait forcé à coucher avec une personne, ce qui donna son viol. On l’avait forcé à se marier avec l’homme qu’elle aimait. Elle sentait qu’on commandait sa vie, sans qu’elle ne puisse rien dire, sans ajouter une moindre goutte de sel à sa propre vie. Elle était forcé d’accoucher, d’élever un enfant. Elle se sentait obligée à retourner en cours aussi. C’était peut-être exagéré tout cela, mais c’est ainsi qu’elle sentait sa vie en ce moment. La seule façon d’y remédier c’était surement d’en parler. Ou du moins parler à son mari de ce qu’elle ressentait vis-à-vis de ce « merveilleux » mariage. Pour une fois, c’était son propre choix, et pourtant elle en avait du mal à lui parler de ça. Peur de sa réaction, de ce qu’il pourrait dire. Mais sans confiance, un couple ne peut pas fonctionner. Elle le savait. Elle se devait donc de faire confiance à James. Elle lui devait ça, ils étaient mariés maintenant. Et si dès maintenant elle n’osait pas aborder les sujets, le divorce viendrait tout aussi vite que le mariage a pu faire. Elzbieta n’espérait pas non plus être forcée à divorcer, d’ailleurs elle n’imaginait même pas une seule seconde à cette alternative. Pour le moment, c’était l’amour entre eux deux, et ça allait très bien, à merveille même. Un divorce serait vraiment très inenvisageable, et très peu probable, voire quasi impossible.

FLASHBACK


Etant jeune, elle avait étudié l’espagnol et le français. Ayant tout de même eu toujours une préférence pour le français, délaissant donc un l’espagnol. Elle l’avait étudié durant cinq ans, et pourtant son niveau n’était pas comme tel. Elle pouvait à peu près tenter de comprendre un espagnol lui parler, mais il devait alors parler doucement, et bien articuler. Ce qui n’était réellement pas le cas de ce prêtre qui avait l’air pressé, elle le comprenait. Il n’était pas venu ici pour célébrer deux mariages, mais bien un seul. Il n’avait pas que ça à faire, il avait surement d’autres mariages à célébrer. Et en plus, il n’était même pas payer pour. Malgré cela, il gardait le sourire, montrant quand même qu’il était heureux d’être ici, en leur compagnie. Notre jeune future mariée lui rendait son sourire, même si elle ne comprenait pas mot, son traducteur personnel était là pour elle. Elle ne comprenait peut-être strictement rien, mais elle écoutait cet accent. Même si elle avait toujours préféré le français, elle préférait quand même l’accent espagnol. Si elle avait délaissé l’espagnol bien vite, c’était bien parce que les deux langues qu’elle étudiait se ressemblaient beaucoup et elle ne faisait que de se tromper entre les deux, en voulant les apprendre en même temps. Elle avait donc du faire un choix, et il se porta vers le français. Le discours lui parut long, très long et extrêmement lent. Elle ne sentait presque plus ses jambes, elle ne savait pas comment tout cela allait se finir, elle appréhendait. « Sí puedo hacer. » Il n’eut pas besoin de lui faire la traduction cette fois-ci, elle comprit très bien ce que cela voulait signifier, et elle voulut donc l’embrasser tout de suite, s’en fichant pas mal des règles, comme quoi les deux mariés doivent s’embrasser après les deux « Oui, je le veux ». Malgré cette envie, elle attendit tout de même. Ca allait enfin être son tour, son tour de dire « Oui » à son compagnon, et qui plus est en espagnol, avec son maudis accent. Tout cela allait être comique. Le prêtre s’était retourné vers elle, et commença encore à parler, elle devinait à peu près ce qu’il lui disait, car c’était la même chose que ce qu’il avait pu dire à James plus tôt, mais surtout qu’ils disent tous la même chose, et cela peu importe le pays. Ils peuvent surement le dire un peu différemment, mais le fond des pensées restent le même. Ce fut enfin son tour de parler, et d’une voix très timide, elle répondit avec un accent américain. « Si, puedo hacer. » Personne ne fit une remarque, donc apparemment elle l’avait dit correctement, fière d’elle, elle regarda son mari, le prêtre et enfin la foule de « spectateur ». James lui chuchota même à l’oreille que maintenant tout allait bien se passer, elle en était certaine, oubliant sur le coup qu’il ne s’agissait pas de leur mariage. La seule chose à laquelle elle pensait, c’était qu’elle était mariée à James, point final. Premier baiser de mariés.

FLASHBACK

C’était un bon souvenir, tout en étant un mauvais. Mais le fait qu’il lui fasse une vraie demande, et le fait de penser qu’elle allait enfin se marier comme elle le souhaite lui fit extrêmement plaisir, immensément plaisir. Elle se trouvait au paradis des Anges. On pourrait penser qu’elle fait désirer sa réponse par pur plaisir, pour faire souffrir son futur-déjà-mari, mais non. Elle ne savait tout simplement pas comment lui répondre. Elle se posa la question : « Comment aurais-je répondu dans mes rêves ? » C’est cela qui la fit enfin répondre, ce n’était surement pas la réponse de ses rêves qu’elle aurait pu donner, mais tous les mots qu’elle voulait prononcer ne purent sortir. Sa bouche était paralysée, les mots faisaient la grève et bloquaient la sortie de sa bouche pour parvenir aux oreilles de James. Tant pis, elle fit avec. « Je t'aime plus que tout au monde pour toujours. Tu es la reine de mon cœur, et je ne désire que toi mon amour. J'avais prévu les deux éventualités et je suis vraiment ravi que tu acceptes si tu savais. Je n'ai pas de mots pour décrire à quel point je suis heureux en ce moment, mon trésor. J'ai fait des recherches pour notre mariage car il faut prévoir beaucoup de choses et ce n'est pas du tout évident. Tu trouveras des adresses de liens internet, des boutiques et des tas d'autres choses pour t'aider si tu veux bien sûr. Mais en attendant, j'ai une autre surprise pour toi. » Face à tout cet amour elle se sentit rougir. Elle n’osa pas le regarder, de peur de pleurer de joie, et tout simplement de joie. Elle posa son regard sur la bague qu’il venait tout juste de lui passer au doigt. C’était exactement la bague qu’elle avait voulu, elle se souvenait de cette après-midi, alors qu’ils n’étaient alors encore que des meilleurs amis, ils avaient fait du shopping, passant près de cette bijouterie, elle lui avait montré cette bague, tout en lui disant qu’elle voulait celle là pour son mariage. A ce moment-là, elle ne pensait pas que ce serait lui qui le lui achèterait. Elle était heureuse qu’il s’en souvienne, il ne faisait que de lui prouver tout son amour, elle trouvait ça tellement parfait, comparé à leur premier faux mariage. Il lui montrait aussi qu’il s’investissait dans ce mariage et qu’il le voulait tout autant qu’elle. Il ne faisait pas ça que pour elle. C’était une décision prise à deux, comme ils avaient fonctionné jusqu’ici, un vrai duo. « Je suis surprise, mais tellement contente que tu te souviennes de cette bague… Je n’aurais jamais pu imaginer ça. Tu sais quoi ? Maintenant, je n’ai vraiment qu’une seule hâte, me marier, et fêter ça. Par contre, avant l’accouchement si possible, tu penses que ça peut se faire ? » Elle se fit porter jusqu’en haut, devant une porte. La porte d’une pièce qui ne servait à rien depuis des idées. Il s’agissait de l’ancienne pièce de sport de son ex-fiancé. Elle n’avait jamais su quoi en faire, et puis elle n’était pas capable de faire quoique ce soit dans cette pièce. Alors le voyant la ramener ici lui fit se poser pleins de questions. Pourquoi l’amenait-il ici ? Qu’y avait-il derrière cette porte ? Qu’allait-elle découvrir lorsqu’il retirera ses mains de ses yeux ? Il la guida, ils arrivèrent au centre de la pièce, et enfin elle ouvrit ses yeux, et ce qu’elle put y découvrir la fit pleurer. Des larmes coulèrent tout le long de ses joues, tandis qu’elle tournait sur elle-même pour contempler cette future chambre d’enfant. Enfin, elle se posta devant James. « J'espère que ça te plait. Sinon, je peux encore refaire quelques trucs par ci, par là. C'est comme tu veux. » Elle ne s’était pas du tout attendue à une telle surprise. Elle ne s’était doutée de rien. Il avait fait ça tout seul, c’était fantastique. Elle adorait. Son enfant, James et elle dans cette pièce entrain de jouer, entrain de le coucher, le changer, l’habiller, elle s’y voyait. C’était parfait. Les larmes étaient du à la demande et à ce cadeau. Elle méritait pas tout ce bonheur, elle se jeta dans les bras du futur papa, et pleura de joie, pas de tristesse, mais bien de joie. Il n’y avait rien à redire. Elle connaissait le sexe du bébé, c’était un garçon, mais elle n’avait rien dit à James, elle voulait lui garder la surprise. Et malgré le fait qu’il ne sache pas cela, il avait choisit la bonne couleur, la couleur mixte. Elle, qui normalement n’aime pas les tons dans le jaune, elle adorait cette chambre. Elle recula un peu, et plongea son regard dans celui de monsieur Callahan, et elle posa ses deux mains sur son ventre. Elle voulait sentir son enfant. Grâce à James elle se sentait d’attaque à élever cet enfant, à l’aimer comme une mère le ferait, à le chérir, le dorloter, tout, tout, et vraiment tout. Ils allaient avoir une vraie vie de famille, du moins c’est ce qu’elle pensait. Elle vivait un vrai rêve, et oublia tout ce qui l’encombrait dans sa vie, elle allait avoir un mariage comme elle l’avait toujours souhaité, avec l’homme qu’elle aime, et enfin, elle allait donner naissance à un bel enfant qui allait venir au monde dans une belle famille qui allait l’aimer comme il le faut, que rêver de mieux ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyMar 4 Jan - 23:45

En tant que mari, James se devait de combler sa femme de bonheur et d'amour afin qu'elle soit heureuse à chaque moment de sa vie. Et pour cela, nul besoin pour lui de se forcer bien au contraire. Lorsqu'il avait prononcé les mots de cette promesse face au prêtre et aux personnes présentes, c'était du plus profond de son coeur, le plus sincère possible. D'ailleurs, c'était en regardant Elzy dans les yeux qu'il avait répété les paroles du prêtre.

Flashback

Bien sûr James savait qu'Elzy avait des notions en espagnol. Lui même maitrisait quatre langues à la perfection : l'espagnol, l'anglais, le français et l'allemand sans compter les notions en russe et en japonais. Ce fut pour cela qu'il entreprit de traduire ce que disait le prêtre afin qu'Elzy comprenne bien le sens de chaque mot. Main dans la main, il lui souriait quand il l'entendit dire le fameux "oui je le veux" en espagnol, avec son charmant petit accent américain qui faisait tout son charme. Il l'aimait tant qu'il pressait sa main dans la sienne, la caressant du pouce pour lui faire savoir qu'il serait là, tant qu'elle voudrait de lui. Et son "
Si, puedo hacer." lui amena un nouveau sourire sur son visage avant que le prêtre ne les autorise à s'embrasser, ce qu'ils firent avec un immense plaisir et sans avoir besoin de se forcer cette fois. Autour d'eux, la foule applaudissait mais cela semblait égal car ils semblaient seuls au monde tandis que James dégustait la douce chaleur des lèvres de sa désormais épouse.Premier baiser de mariés mais certainement pas le dernier.

Fin Flashback

Et voilà, ils en étaient là, lui agenouillé devant elle, à refaire une demande en mariage en bonne et dûe forme pour qu'elle voit son rêve d'enfant romantique se réaliser enfin, pour qu'elle ait le mariage de ses rêves et non pas un mariage de cauchemar où elle avait quasiment dit oui sous la contrainte de ses désormais beaux parents. L'attente semblait interminable et quand finalement, Elzy prit la parole, un intense sentiment de soulagement se fit ressentir dans chaque fibre du corps du jeune homme. Se relevant après lui avoir passé la bague de fiançailles à l'annulaire, il la prit dans ses bras et lui annonça qu'il avait encore des surprises pour elle. Eh oui, James, en jeune homme galant, adorait couvrir l'être aimé de cadeaux et de présents pour preuves de son amour, en plus de celles plus démonstratives telles que des baisers ou des caresses pour les exemples les plus chastes.

Un petit rire vint ponctuer les paroles et la question d'Elzy. Lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille avec amour et tendresse, il hocha la tête.

Concernant la bague, je m'en suis en effet souvenue et je voulais que ce soit une demande parfaite pour toi vu que ce premier mariage n'était pas vraiment ce à quoi on pouvait s'attendre. Et pour la date du second, je verrais ce que je peux faire mais en tout cas, je vais tout faire pour que ça se fasse avant que tu accouches. Compte sur moi. Qu'est ce que tu dirais si on fixait une date tout de suite? On pourrait le faire pour ton anniversaire ou pour la Saint Valentin, qu'est ce que tu en dis? suggéra t'il, en songeant que cela signifiait, si ça se concrétisait, devoir tout réaliser en trois mois à peine. Avec quelques personnes pour les aider, ils pourraient y parvenir, espérait il vraiment.

Changeant de sujet, James emporta sa femme dans l'escalier, pour la mener au premier étage. Là, se trouvait autrefois une salle où il faisait du sport. Désormais, il ne subsistait plus rien de ce qu'il s'y trouvait auparavant mais cela, Elzy n'en savait encore rien vu que James avait réalisé tout cela dans le plus grand secret. Plaçant ses mains sur ses yeux pour qu'elle ne puisse rien voir avant qu'ils ne soient dans la pièce, il les retira quand ils furent au centre de la pièce et laissa à sa femme le loisir de tout observer de la pièce par elle même sans intervention de sa part. Ce ne fut que lorsqu'elle le regarda qu'il prit la parole, lui disant que si elle n'appréciait pas, il pourrait toujours changer ce qui la dérangeait mais contre toute attente, Elzy vint se blottir contre lui, sanglotant. Lui caressant les cheveux avec tendresse, James ne parla plus, la laissant assimiler la joie qu'elle ressentait, un sourire venant illuminer son visage à lui aussi. La magie de ce moment faisait que la journée était parfaite et que rien ne semblait être capable de venir la déranger. Ce fut encore plus le cas, lorsqu'il vit Elzy qui posait ses mains sur son ventre pour sentir son bébé. Ce simple geste stupéfia James littéralement car il savait que jusqu'à présent, Elzy n'avait jamais vraiment apprécié le fait d'être enceinte. Fou de bonheur de la voir aussi épanouie, il la regarda avec hésitation. Pouvait il poser lui aussi les mains sur son ventre ou non? Après tout, il s'agissait avant tout d'un moment privilégié, d'un lien entre elle et leur enfant. Avait il le droit de le troubler par son intervention intempestive???
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptySam 8 Jan - 23:13



Elzbieta se sentait bien en la compagnie de James. Il voulait la combler, il le faisait très bien. Elle se sentait aimée, et c’est le plus important dans un couple. Enfin, du point de vue de la jeune fille. Comment se sentir bien avec une personne qui ne nous comblerait pas, et avec qui on n’aurait pas l’impression d’être aimée et désirée ? Impossible. Ou du moins, encore une fois, selon Elz. Il la comblait, et elle avait envie de lui rendre tout ce qu’il pouvait lui donner. Tout ce bonheur, ce plaisir d’être avec lui. Bref, c’était du donnant-donnant, ni plus ni moins. Dans un couple, il y aussi la confiance, et le fait de pouvoir discuter de tout sans tabou. Aucuns secrets, aucuns mensonges. Généralement, aucun couple ne tient à ce fait indispensable à la survie d’un couple. C’est bien trop dur de pouvoir tout dire au compagnon, Elz en faisait les frais. Elle n’avait toujours pas réussi à parler de leur « super mariage » à son mari. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle le considérait comme son mari, parce que pour elle, ils ne s’étaient pas réellement mariés. D’accord, sur les papiers ils sont mariés, et après ? Ce n’est pas pour autant qu’elle se sent mariée à lui. L’être, et les impressions sont deux choses différentes. Elle peut très bien être mariées à lui, ce n’est pas pour autant qu’elle se sentira femme. La sienne à lui, pour le reste de la nuit des temps. Quoiqu’elle l’était déjà, ça n’allait pas être un mariage qui lui fera donner cette envie. Avoir envie d’un homme à ses côtés, normalement on doit le vouloir avant de décider de faire cette cérémonie. Enfin, après tout, chaque personne est propre à elle-même, et tout le monde fonctionne différemment. En tout les cas, ça se passait comme ça dans la tête de notre Alpha.

FLASHBACK

Elle se sentit enfin heureuse, prête à affronter tout ce qui lui arrivera dans la vie. Ce premier de mariée, elle l’avait imaginé de nombreuses fois. C’est ce qu’elle aimait le plus dans un mariage, le baiser de fin. Le moment le plus magique, mais le plus important aux yeux des deux mariés. Bien sur ils disent tous le « Oui, je le veux », sauf exceptions très rares, les mariés sont donc heureux, aux anges, lorsqu’ils entendent l’autre le dire à son tour. Et pourtant, même lorsqu’on a confiance en notre amoureux, on a toujours peur qu’il dise « non » au dernier moment. C’est tellement du « déjà-vu », on le voit tellement dans les films, romans, clips musicaux. Partout. Comme s’il s’agissait d’un fantasme : les gens fantasment sur le fait qu’on dise « non » lors d’un mariage. Affreux. Horrible. Le pire « râteau » qu’une personne pourrait nous mettre. Imaginez-vous une seule seconde, être devant le prêtre, et devant toutes ces personnes qui croient en votre amour, et au dernier moment, vous rester seul sous l’autel, comme un con. Un sentiment qu’Elzbieta n’avait pas envie de tenter, et ne voulait jamais le ressentir. Complètement heureuse de l’avoir dit « oui », en espagnol bien entendu, que lorsqu’ils purent s’embrasser, elle ne se sentit plus qu’avec lui, lui tout seul. Plus personne autour d’eux. Ils étaient seuls au monde, et elle aurait aimé qu’il s’agisse que d’une mise en pièce, et qu’à ce moment-là le rideau se baisse enfin, pour les laisser seuls. Elle se sentait observée, elle l’était, par tous ces invités qu’elle ne connaissait pas. Après avoir mit fin à ce baiser, elle regarda le peuple d’invités, et fut attristée de remarquer qu’il n’y avait personne qu’elle pouvait prendre dans ses bras. Elle avait James, mais elle se sentait tellement seule.

FIN FLASHBACK

Elle allait donc se marier comme elle le souhaitait. Elle allait pouvoir organiser le mariage qu’elle voulait, elle, et non une autre. Elle n’allait plus empiéter sur le mariage d’un autre couple. Il n’empêche qu’elle les avait trouvés très sympathiques ce petit couple de jeunes mariés. S’il se serait agit de son mariage à elle, elle aurait piqué une crise pour qu’on ne célèbre pas un autre mariage autre que le sien. Ce n’est pas une fille égoïste, mais dans ce genre de moments-là, elle préfère qu’il ne s’agisse que d’un moment à deux, et non à quatre. Il n’aurait plus que manquer qu’ils aillent faire leur nuit de noce ensemble. Elzbieta en avait rêvé lors de sa première nuit en tant que femme mariée. Elle n’aurait tout de même pas appelé ça un cauchemar, mais il ne s’agissait pas non plus d’un rêve bien plaisant. Durant cette nuit, elle s’était réveillée en sueur, car le rêve prenait une tournure qu’elle n’appréciait pas : une partie de jambes en l’air à quatre. C’est cool comme premier rêve non ? Et depuis ce jour, elle a toujours cette peur de refaire ce même genre de « rêve », ou même en bien pire. « Concernant la bague, je m'en suis en effet souvenue et je voulais que ce soit une demande parfaite pour toi vu que ce premier mariage n'était pas vraiment ce à quoi on pouvait s'attendre. Et pour la date du second, je verrais ce que je peux faire mais en tout cas, je vais tout faire pour que ça se fasse avant que tu accouches. Compte sur moi. Qu'est ce que tu dirais si on fixait une date tout de suite? On pourrait le faire pour ton anniversaire ou pour la Saint Valentin, qu'est ce que tu en dis? » Il était parfait, en tout les cas, il était parfait pour l’instant, pour le moment. Leur couple était à son apogée d’amour. Mais qui dit « apogée » dit « chute ». Oui, il faudra bien une chute à tout ce bonheur, cet amour qu’ils peuvent se partager. C’est ce que à quoi elle avait pensé, il y a encore quelques heures, alors qu’elle était tranquillement dans son bain. Elzbieta est une jeune femme qui se pose trop, beaucoup trop de questions. Ayant trop d’imaginations, il lui arrive très facilement de se faire des films, ou alors d’imaginer des tonnes de choses qui pourraient arriver à leur couple. Elle en avait peur. Les dates qu’il lui proposa lui plurent, mais sur le coup, elle ne put rien répondre. C’était deux très bonnes idées, et dans les deux cas, ils célébreraient leur deuxième mariage, mais aussi autre chose, que ce soit la saint-valentin ou son anniversaire. « Mon amour, j’aime tes idées. Si on le fait pour mon anniversaire, je crois que je ne pourrais pas rêver mieux comme mariage et anniversaire, ça serait le pure extase. Mais, pour la saint-valentin, c’est une bonne idée aussi. Seulement, je ne pense pas que les gens puissent, ou même voudront venir à un mariage ce jour-là. Tout le monde préfère être seul avec son amoureux, et moi la première… mais d’un côté le mariage c’est de l’amour, et le célébrer le jour de l’amour, c’est vraiment cool. Il faut que j’y réfléchisse. » Elle en profita pour prendre la tête de son mari entre ses mains, et l’embrasser d’une manière passionnée et complètement amoureuse. Elle était totalement sous le charme de cet homme, et avait l’impression d’être complètement aveugle, qu’il était le seul à la guider. Lorsqu’on dit que l’amour rend aveugle, ce n’est pas pour rien. L’amour, elle l’avait connu. Mais ce n’était pas comme ça, c’était beaucoup moins « bien ». Elle vivait dans un rêve, dans le rêve que toutes les petites filles font étant petites. Il ne s’agit pas non plus d’un conte de fée, mais presque. Elzbieta ou la barbie contrainte à se marier à Ken. Ils s’étaient vite fait retrouvés en haut, dans la future chambre du bébé. James l’avait faite tout seul. C’était tellement beau qu’Elz ne voulait pas y croire. Elle ne s’était douté de rien, et n’avait même pas pensé une seule seconde ce qu’il pouvait trafiquer dans cette pièce, ou même qu’il comptait faire une chambre à ce petit. Elle se mit un peu à marcher dans cette pièce, cette pièce qui allait être vide pendant de longs mois encore. Mais vers mi-Avril, fin du mois, il y aura un petit être dans cette chambre. Un enfant qui fera ses nuits, et emmerdera ses parents. Elle le savait, et c’était le rôle des parents. Les enfants, elle avait toujours aimé ça. Maintenant qu’elle en avait un dans le ventre, dans cette chambre, elle avait envie de le mettre au monde, ne pensant même pas à ce qu’avait pu lui faire le père. Son père était maintenant James, et non pas un autre. Ca allait être lui qui allait l’élever en compagnie de madame Callahan. Elle avait ses mains sur son ventre, pour la première fois, elle le faisait inconsciemment. Elle avait envie de se sentir près de ce petit, et lui montrer qu’il allait être aimé, qu’elle allait l’aimer, comme peut le faire une mère. Elle regarda James, et d’une main, elle lui prit la sienne, et la lui posa sur son ventre. Après tout, il était le père, il avait tout autant le droit qu’elle de « sentir » le futur bébé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyLun 10 Jan - 21:13



Heureux de voir Elzy si heureuse, James ne cherchait qu'à la combler encore et encore sans s'interrompre. Tellement amoureux, pourquoi aurait il cherché à s'imaginer que cela finirait mal un jour ou l'autre? Non, pour lui, il n'y avait que du bonheur à l'état pur et ce serait la seule chose qui comptait. Attendant qu'elle lui indique sa réponse concernant
la date de leur mariage, il eut un petit rire en entendant ses réflexions.

A mon avis, tu devrais te dépêcher tout de même et ne pas trop y réfléchir vu toutes les choses qu'il y aura à faire. En plus, il faudra réserver un lieu. Tu préfèrerais une église ou un lieu particulier qui t'as marquée? lui demanda t'il, avant de l'embrasser avec passion, répondant à celui qu'elle venait de lui donner.


L'emmenant à l'étage, il fut empli de bonheur de la voir si heureuse en observant la pièce qu'il avait crée pour l'enfant qu'elle attendait. Son enfant. Leur enfant. Il avait profité de son séjour à l'hôpital pour commencer à la faire et avait fait les finitions quand Elzy sortait en cours ou pour d'autres choses. Tout cela pendant des heures mais ça valait le coup et il en oubliait toutes les heures épuisantes de travail acharné lorsqu'il l'a vit contempler chaque détail en faisant le tour de la pièce. La voir aussi épanouie, les mains sur son ventre était une première. Jamais auparavant James Duck ne l'avait vue aussi proche de son enfant, aussi complice. Comme si, ainsi, elle voulait lui faire partager le bonheur qu'elle
ressentait. Égoïstement, James voulait lui aussi partager cette complicité mais n'osa pas demander par pudeur. Néanmoins, il fut surpris lorsqu'il constata qu'Elzy avait prit ses mains pour les poser à son tour sur son ventre. Écarquillant les yeux tellement il était stupéfait en sentant les coups que le petit être donner et qu'il ressentait. S'agenouillant devant elle, sa voix ne fut qu'un murmure alors qu'il s'adressait au bébé.

Coucou toi, je suis James et je suis l'amoureux de ta maman. Je l'aime très fort, tu sais, et bientôt, nous allons nous marier. Et ensuite, quelques semaines après, on pourra se voir pour la première fois. Tu sais, j'ai vraiment très hâte de te voir et te faire découvrir le monde dans lequel tu grandiras heureux avec ta maman et moi. Tu m'entends, bébé? dit il, sur un ton hésitant mais néanmoins empli de joie, lorsqu'il sentit les réponses du bébé qui lui donnait des coups. Les étoiles plein les yeux, il leva son
regard vers celui de sa fiancée et lui sourit.

Je viens de me rendre compte que tu n'as jamais pensé à lui donner un nom. dit il en ayant un petit rire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ EmptyLun 17 Jan - 3:42

L’amour ; on peut aimer, tout comme détester. Renier ce sentiment de notre vie, de nos pulsions. Elzbieta aime, du moins, elle apprécie le fait de se sentir aimée, désirée. Mais en dehors de cela, l’amour est quelque chose qu’elle n’arrive pas à voir en face, elle arrive très bien à le cacher. A se le cacher. Elle aime James, c’est vrai. Cela ne l’empêche tout de même pas de ne pas apprécier tout ce qui est films romantiques, ou même romans à l’eau de rose. A votre avis, pourquoi sa bibliothèque personnelle n’est remplie que de thrillers, d’histoires fantastiques ? Tout simplement car il s’agit de romans où l’amour est le moins présent. Tout comme à sa vidéothèque, il ne s’agit là que de films anciens, pour enfants, comédies. A la cave tout ce qui se rapporte à l’amour. Et ce depuis déjà quelques mois, voir quelques années maintenant. L’amour est déjà assez présent dans la vie réelle pour s’en encombrer encore plus dans la lecture, les divertissements. Elle vivait dans un rêve, c’était bien sa vie, et pour s’en défaire un peu, elle aimait se plonger dans un bon livre où la peur peut y régner, le mystère. Une petite pointe de tendresse, d’amitié amélioré peut y être mentionné, mais sans plus, au risque de fermer tout de suite le roman. Strauty était faite ainsi, ou plutôt, était maintenant ainsi. Elle avait changé, et ne comptait plus rechanger. Elle comptait même initier son enfant à ce mode de vie. L’amour c’est bien, ça fait rêver … pendant un petit instant, mais jamais bien longtemps. Ca non. L’amour à deux, ça ne durait jamais bien longtemps. C’est si bon d’y croire, mais un jour ou l’autre, on en souffre. Elle le savait. Jusqu’à quand cela durerait-il avec James ? Elle était madame Callahan, alors qu’elle n’était avec lui que depuis quelques mois. Complètement absurde, et pourtant l’amour lui faisait voir tout cela sous un autre angle. D’ailleurs, le fait de penser à tout cela, la rendait mal à l’aise face à son mari. Toutes ces choses-là, elle ne devrait pas y penser, elle n’en avait pas le droit. Et pourtant.

FLASHBACK

A peine eut-elle répété les mots qu’elle eut l’envie de le redire, mais cette fois-ci en anglais, sa langue à elle. Mais surtout devant ses amis, sa famille. Et non pas devant de simples inconnus. Le jeu d’actrice, c’est ce dont elle avait toujours voulu. A égalité avec le fait de vouloir devenir une grande auteure. Et après tout, ces deux « métiers » se ressemblent énormément : ils sont cousins. Dans les deux cas, on se plonge dans un personnage, on interprète une toute autre personne. Seulement, il s’agit de deux manières très différentes. En écrivant, elle reste derrière son écrit, elle ne fait qu’imaginer, tout cela reste dans sa tête. Elle ne fait que de transcrire. Etre actrice, cela consiste à jouer, et à mettre ce rôle en scène. En se mariant de cette sorte avec James, elle avait l’impression de réaliser un de ces rêves : devenir actrice. Ce n’était que pure fiction, qu’un pur jeu de mise en scène. Elle ne se mariait pas vraiment. Elle se trompait. Après cette cérémonie, elle était bien Elzbieta Callahan. Ca allait être inscrit sur ses papiers. C’était officiel. Trop beau. Et qui dit « trop », dit « inexistant». La jeune femme avait toujours évité d’utiliser ce terme, ce mot qui ne veut rien dire, rien signifier. Ce mariage pouvait être « très beau », mais non « trop beau ». Ce terme est de « trop », mais surtout très mal utilisé. Elle fit un sourire, à son mari, à l’assemblée présente. Il ne s’agissait pas d’un sourire hypocrite, mais plus d’un sourire pas réellement convaincu. Un mariage est en quelque sorte un commencement d’un nouvel amour entre deux êtres ; ce n’est pas ce que ressentait Elz. Cela voulait-il signifier quelque chose ? Elle se posait beaucoup trop de questions, elle devait arrêter de trop lire. Bien que ce ne soit pas des romans d’amour… pourquoi ne pas s’y mettre ? Elle y trouverait surement bien des réponses à toutes ces questions sans réponses pour l’instant.

FIN FLASHBACK

Elle avait alors tenté de se mettre à lire un roman d’amour. Une semaine. Elle avait lu une livre de cent pages en une semaine. Incroyable. Impossible. Pas croyable. Elle n’y croyait pas, cela ne pouvait pas être possible. Elle qui normalement lit un livre de quatre cents pages en deux jours. Pour en fin de compte avoir quoi ? Rien. Elle n’avait trouvé aucune réponse à ses propres questions, et au contraire, ça ne l’avait fait que s’enfoncer encore plus. Elle devait trouver des solutions toute seule, ou alors à deux. James était là. Elle se devait de lui parler. Ce qui engendra un nouveau mariage en vue. Etait-ce le bon choix ? Ne devaient-ils pas encore un peu attendre ? Cette fois, il n’y aurait aucune excuse, cette décision ne serait prise que par eux deux, et non par des parents, des cousins, des frères, amis. Ca n’était que leur décision à eux, à deux jeunes fiancés déjà mariés. Quelle situation. La réponse fut attendue, mais elle avait enfin répondu par du positive. Après tout, elle pensait bien aimer James. Elle avait de l’argent à dépensé, ça lui changerait les idées, et même peut-être qu’elle verrait plus clairement en préparant tout cela. Elle l’espérait. « A mon avis, tu devrais te dépêcher tout de même et ne pas trop y réfléchir vu toutes les choses qu'il y aura à faire. En plus, il faudra réserver un lieu. Tu préfèrerais une église ou un lieu particulier qui t'as marquée? » Cette précipitation, ça lui faisait peur, oui. Elle commençait à être effrayée par la situation qui s’offrait à eux. A ce nouveau départ qui leur était destiné. Ils en avaient tout de même de la chance. Elle aurait du, elle devrait être heureuse, et pourtant elle se contenta de baisser la tête. Elle ne savait pas quoi répondre à cet amour, cet ange qui avait du s’être égaré sur son chemin. Cupidon n’avait pas du faire bien son boulot, elle ne méritait pas tout cet amour, ni même cet enfant qu’elle portait. Les hormones lui faisaient trop travailler les neurones, elle pensait trop. La philosophie pourrait très bien l’aider, seulement elle a toujours été nulle dans ce domaine-là. Bien qu’elle ait été passionnée par, elle n’arrivait pas à y comprendre, à y voire un quelconque sens. « Ecoute James… Je penserai à tout cela demain. Je n’arrive pas à me concentrer là. Laisse-moi au moins juste une nuit pour me remettre les idées en place, et à me faire à l’idée : au fait qu’on va se remarier, et cette fois-ci pour de bon. » Pas durant une seule seconde elle pensa au fait qu’elle avait pu dire cela, juste pour retarder la réponse qu’elle lui fournirait. On peut vouloir dire des choses sans vraiment se rendre compte du pourquoi on le dit. Elle lui avait annoncé ça d’un seul coup, sa bouche s’était ouverte toute seule, et les mots étaient sortis tout seul. Alors que des fois, on voudrait dire quelque chose et rien ne sort, d’autres fois, les mots sortent tout seul, sans qu’on ne demande rien. Dans ces cas là, on aurait préféré se taire, et ne rien dire. Garder la bouche fermée, sans gâcher de la salive pour rien dire. Au fond, elle s’était peut-être rendue compte de pourquoi elle avait dit tout cela, car elle vint l’embrasser : une sorte d’excuses ? Surement. Une famille, c’est déjà lorsqu’un couple est ensemble. C’est ce qu’on avait pu dire à Elzbieta il y a quelques jours. Etait-ce une coïncidence ? Avait-on voulu lui dire qu’elle formait déjà une famille avec James ? Sans pour autant être mariée à lui, avoir des enfants, habiter avec lui. Elle qui normalement ne croit pas aux coïncidences, en ce moment elle ne fait que d’y penser. La folie ? Elle n’était pas la seule à le devenir, oui, James se mit alors à parler à l’enfant. Même elle ne l’avait jamais fait. C’était peut-être fou, con, stupide, elle trouvait cela quand même très attentionné, mignon, attendrissant. « Coucou toi, je suis James et je suis l'amoureux de ta maman. Je l'aime très fort, tu sais, et bientôt, nous allons nous marier. Et ensuite, quelques semaines après, on pourra se voir pour la première fois. Tu sais, j'ai vraiment très hâte de te voir et te faire découvrir le monde dans lequel tu grandiras heureux avec ta maman et moi. Tu m'entends, bébé? » Des larmes étaient sur le point de couler, mais elle les retint. Ses yeux restèrent juste embués. Il était parfait en meilleur ami, en mari, mais en père il le paraissait tout autant. Elle ne savait pas quoi penser de tout cela. On pourrait alors la jalouser : d’avoir tout ce dont rêve une fille depuis sa plus tendre enfance. Elle savait, elle ne se le cachait pas. Il y a toujours un « mais », la future mère n’y croit pas. Tout ce bonheur ne peut être là que pour camoufler un malheur qui va bientôt arriver. Ca ne peut être que ça. A force d’y réfléchir, elle a l’impression de devenir dingue, c’est vrai. Mais après tout, la folie peut nous faire voir des choses qu’on n’accepterait jamais en temps normal. Elle vit un parfait rêve, pour ensuite mieux tomber dans un profond trou noir qui n’aura nul sortie. Elle pourra ensuite ainsi s’accrocher à ce beau temps. Après la pluie vient le beau temps, et si pour une fois c’était le contraire ? De toute façon, la pluie doit bien venir à un moment à un autre. Après le beau temps, il y a bien quelque chose d’autre. C’est tout simplement un cercle vicieux : le cercle vicieux de la vie. « Je viens de me rendre compte que tu n'as jamais pensé à lui donner un nom. » Elle soupira un bon coup. Quoi dire ? Bien sur que si elle y avait déjà pensé. Comment une mère ne pourrait pas y réfléchir ? C’est d’ailleurs ce que généralement on fait en premier : le prénom du petit. Un choix qu’on prend très à cœur, mais un choix compliqué, et très difficile à prendre. Pourquoi l’avait-on appelé « Elzbieta » ? Cela l’avait obligé à retracer ses origines, son passé, à revenir sur l’histoire de sa famille, son histoire à elle. Elle n’était pas la première « Elzbieta » de la famille, et surement pas la dernière. Plus jeune, elle en avait fait des listes de prénoms, elle aurait voulu les regarder, les revoir. Elle avait besoin de son propre aide à elle, de l’aide de la petite Elzbieta. Une petite pleine de rêve qui ne se posait pas autant de questions, et qui pensait tout simplement à son futur, à ce que pourrait devenir sa génération future à elle. Depuis, elle avait changé, son opinion sur la vie, tout. Elle regrettait ce temps de petite fille jouant à la poupée. Elle était nostalgique, beaucoup trop à son goût. « J’y ai déjà pensé, si. C’est juste trop dur à prendre comme décision, je préfère encore y réfléchir de mon côté. Je suis désolée James. » Elle ne se sentait pas digne d’être avec un homme comme lui. Il s’occupait d’elle, et lui montrait déjà à quel point il allait bien s’occuper de ce futur nourrisson, et elle ne faisait que de vouloir le mettre à l’écart. C’est bien ce qu’elle faisait, oui. Elle le mettait de côté. Mais pourquoi ? Encore des questions sans réponses. Elle l’avait autorisé à poser sa main sur son ventre, à lui parler, alors pourquoi vouloir l’écarter par la suite ? Elle n’en avait pas le droit, c’était tout simplement injuste pour le futur « père » qu’il veut être. Avant de sortir de la pièce, elle regarde une dernière fois tout ce travail qu’il avait fait, seul. Elle aimait, elle admirait tout ce qu’il avait fait pour ce petit, pour elle. Elle n’allait pourtant rien faire pour le remercier, à part l’embrasser, lui dire à quel point elle l’aimait, et se marier avec, elle n’allait rien faire d’autre. Pour elle, c’était déjà beaucoup. Egoïste ? Pas vraiment, non !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

it was not a dream • JAMES&ELZ Empty
MessageSujet: Re: it was not a dream • JAMES&ELZ it was not a dream • JAMES&ELZ Empty

Revenir en haut Aller en bas

it was not a dream • JAMES&ELZ

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Lola James **** [ Luc James ]
» Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B
» you're never too old to dream ~ cameron
» There's a place I dream about...
» A Dream ... [PV Jason]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-