| | | you remind me of a girl, that I once knew ▬ catahleen. |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: you remind me of a girl, that I once knew ▬ catahleen. Ven 3 Déc - 14:13 | |
| Catahleen & Julien ♥
  C'était étrange à quel point le jeune homme se sentait totalement chez lui ici. C'était comme si il avait toujours vécu en Californie, et de ce fait, il avait complètement oublié toutes ses bonnes vieilles habitudes françaises. Enfin, c'est ce qu'il se disait, car au fond, ça n'avait pas bien changé. Il draguait toujours, se droguait toujours, et se comportait encore et toujours comme le mec que toute demoiselle qui se respecte tente de fuir. Mais fort heureusement, il y a celles qui ne se respectent pas, ou très peu, et là, ça devient un jeu d'enfant pour lui. Julien a toujours aimé séduire, et il s'y est sérieusement mis le jour où il s'est réellement rendu compte qu'il avait un vrai potentiel dans ce domaine. C'est vrai, depuis toujours, rares sont celles qui sont parvenues à lui résister, non seulement grâce à son physique plus qu'avantageux, mais aussi grâce à ses belles paroles. Bien évidemment, lorsqu'il a recourt à tout ceci, ce ne sont que des paroles en l'air pour parvenir plus rapidement et facilement à ses fins. Il ne s'imaginait pas avoir un tel comportement tous les jours. Bien qu'il fut un garçon relativement gentil dans le temps, il ne cessait de se répéter que toute cette époque était révolue, et même étant le genre de gars que toutes les filles rêvent, cela n'avait pas empêcher sa peur et son manque d'envie face à l'engagement. Il savait d'ores et déjà qu'il n'était absolument pas doué pour ceci, et qui sait si il le serait un jour. Pour le moment, il n'en ressentait pas l'envie, et ne la ressentirait probablement jamais, alors à quoi bon se prendre la tête avec tout ceci ? Après tout, il n'avait pas la moindre envie que tout ceci change. Il était bien comme ceci, dans cette situation qui déplairait sans aucun doute à certains, mais sûrement pas à lui. A croire qu'il était réellement né pour devenir ce qu'il était aujourd'hui. Alors bien sûr, de temps en temps, il n'en était pas très fier, mais ceci ne durait jamais bien longtemps, et en général, cette situation ne lui déplaisait pas.
Le fait donc de ne pas avoir reçu d'amour de la part de ses parents était sans doute un mal pour un bien au final. A l'heure d'aujourd'hui, ne plus avoir de contact avec ses parents ne le dérangeait absolument pas, après tout, ils n'avaient pas été là lorsqu'il avait besoin d'eux, il ne voyait donc pas pourquoi il aurait gardé contact avec eux après avoir quitté la maison familiale dès ses dix-sept ans. Cela ne l'avait pas chamboulé non. Certes, d'une grande maison digne d'un palace, il était passé à un petit studio tout à fait minable, mais qu'importe, le jeune brun n'était pas vraiment quelqu'un de matérialiste. Et puis le plus important c'est que malgré tout, il était parvenu à s'en sortir tout seul, et que dès ses dix-huit ans, il avait pu toucher la petite fortune que son père avait mis de côté pour lui. Julien devait avouer qu'il ne comprenait pas vraiment pourquoi cet argent était encore là lorsqu'il avait atteint sa majorité, mais qu'importe, il n'avait pas du tout l'intention de cracher dessus, bien au contraire. Et cela ne changeait rien au fait qu'il était indépendant. Il avait dû apprendre à l'être dès son plus jeune âge, et si il pouvait profiter de l'argent de papa pour lui faire payer tout ce qu'il a pu lui dire ou lui faire, pourquoi pas honnêtement. En tout cas, le jeune étudiant ne comptait pas s'en priver, ce serait après tout mal le connaître. Mais enfin, à ce rythme là, dans quelques années, il n'aurait plus rien du tout, voilà pourquoi il devait ralentir, bien qu'il savait que la majeure partie de sa fortune partait dans la drogue. C'était bien dommage, lui qui avait un avenir si prometteur, mais il ne pouvait décidément plus s'en passer, et si on lui avait prédit un tel avenir, c'était bien grâce à tout ceci. C'est vrai, niveau écriture, il était bien meilleur sous l'emprise de la drogue, alors pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ? Et surtout celles qui fonctionnent. Personne ne s'est jamais rendu compte de rien, pas qu'il était complètement stone à chaque fois qu'il écrivait, ni même qu'il ne produisait que de la daube lorsqu'il n'avait pas ce qu'il lui fallait. C'était d'ailleurs très étrange à quel point tout ceci passait inaperçu. Peut-être bien parce qu'en Californie, c'était presque normal, il n'en savait encore rien. Bien qu'il soit arriver ici il y a seulement quelques mois et qu'il se sente déjà comme chez lui, il ne connaissait pas tout de ce lieu qui lui ressemblait et lui correspondait parfaitement. Enfin, il aurait tout le temps de découvrir les petits secrets de cette ville, car après mûre réflexion, il avait bel et bien décidé de rester ici, et de ne pas rentrer en France. Pourquoi rentrer si il se sentait mieux ici que là-bas franchement ? C'était idiot, enfin, selon lui. Surtout qu'il ne se voyait pas vraiment reprendre sa vie d'avant, et puis, il s'était fait une grande place dans le monde de la littérature ici, ce qui ne s'était pas vraiment produit en France. Bref, autant le dire tout de suite, il avait de nombreux arguments qui tenaient la route pour justifier son envie de rester, pas seulement pour quelques mois de plus, mais pour un bon moment. Et franchement, il ne voyait vraiment pas ce qui pourrait le faire changer d'avis.
Aussi ici, il y avait Aubrey. Son objectif depuis son arrivée avait été de la faire succomber à la tentation, bien qu'il savait qu'elle était déjà casée. Mais qu'importe, ce n'était pas ce genre de choses qui pouvaient arrêter le jeune brun, non, il lui en fallait beaucoup plus. Qui plus est, il était très coriace, ce qui pouvait finalement être une qualité comme un défaut d'ailleurs. Pour lui, c'était plutôt un point positif, car quand on faisait vraiment attention, il n'avait pas vraiment tant de qualités que ça donc ... il fallait bien qu'il en ait quelques unes tout de même, c'était d'un triste sinon. Enfin, plus le temps passait, plus Julien commençait par se dire que c'était perdu d'avance, et que la demoiselle semblait définitivement amoureuse de son petit-ami et totalement fermée à toute avance d'un autre homme. La plupart du temps seulement, car autrement, il lui avait semblait que parfois, elle était plutôt réceptive à tout ceci. Enfin, c'est ce qu'il croyait, puisqu'il s'agissait en réalité de Catahleen, la jumelle de cette dernière. Il n'ignorait pas qu'elle avait une jumelle non, étant donné qu'elle parlait d'elle très souvent, et surtout ces derniers temps puisqu'elle était en France, mais il était bien loin de se douter de pouvoir les confondre à ce point, sans même se douter de quoi que ce soit. Ça lui était déjà arrivé plusieurs fois, qu'il soit sous l'emprise de la drogue ou non d'ailleurs, mais la ressemblance était tellement flagrante que ça ne lui était même pas venu à l'esprit qu'il pouvait se tromper de personne. Enfin, pour lui, c'était donc Aubrey qui répondait plus ou moins à ses avances, alors qu'en réalité, c'était sa sœur. Étrange d'ailleurs qu'elle ne lui en ai pas parlé, mais qu'importe, il ne comptait pas se plaindre, surtout qu'il pensait enfin pouvoir mettre Aubrey dans son lit. Il y avait un espoir, et il ne comptait pas le laisser passer, bien qu'il trouvait son comportement quelque peu intriguant. Une fois elle était totalement ouverte, et la fois d'après complètement fermée. Il comprendrait très certainement lorsqu'il découvrirait la vérité, et se sentirait sans aucun doute incroyablement idiot. Comme à son habitude vous allez me dire, mais cela sera probablement encore pire.
D'ailleurs, cette fameuse Catahleen était revenue depuis quelques jours de la Sorbonne, un endroit extraordinaire malgré tout, que Julien avait eu la chance d'intégrer. Il se demandait encore comment il y était parvenu, et comment il avait réussit à avoir une assez bonne moyenne. Mais là n'est pas la question. Bien qu'il soit plutôt fier de ses résultats, ce n'était pas encore ça. Il lui arrivait très souvent d'être en retard, ou même opter pour la solution qui est de ne pas venir du tout. Difficile de chasser tout ses vieux démons, c'était le cas de le dire. C'est donc en retard que le beau brun arriva à la fac, et puisqu'il était au dernier étage, il s'était dit qu'il irait très certainement plus vite en prenant l'ascenseur. Une idée de génie pour une fois qui pourrait en étonner plus d'un. Mais il semblerait qu'il n'était pas le seul à l'avoir eu, puisque lorsqu'il se précipita vers la porte à peine ouverte de l'ascenseur, il se rendit compte que celle qu'il prenait pour Aubrey venait d'avoir des gestes identiques aux siens. Pas étonnant mais bon. Tout sourire, avec cette carapace de mec gentil qu'il arborait à chaque fois qu'il croisait, ou qu'il pensait croiser la demoiselle, il la laissa passer devant lui. Les grands esprits se rencontrent. Il entra à son tour et appuya sur le bouton du dernier étage. Il se doutait bien qu'elle allait par là aussi, sinon elle n'aurait pas prit la peine de prendre l'ascenseur, les escaliers auraient été bien plus rapides. Mais bon, aucune surprise pour le jeune homme qui avait déjà eu ce genre de soucis ici, bien que les bâtiments étaient modernes et magnifiques, l'ascenseur avait toujours un peu de mal, surtout lorsqu'il était dedans, allez savoir pourquoi. Enfin, vous l'aurez compris, il venait tout juste de se bloquer, dans une secousse plus ou moins violente, puis plus un bruit. Une situation qui réjouissait drôlement le jeune brun. |
| | | | Zachariah La Tour Dubois there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Stéph'
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| | Sujet: Re: you remind me of a girl, that I once knew ▬ catahleen. Jeu 9 Déc - 22:58 | |
|  Julien Leclerc-Armand & Catahleen Kloye Hammersmith
La principale difficulté avec les femmes honnêtes n'est pas de les séduire, c'est de les amener dans un endroit clos. Leur vertu est faite de portes entrouvertes. |
Home, sweet home. Adieu Paris, parisien, pollutions et temps grisaille. Bonjour la Californie, Berkeley, américains et temps ensoleillé. Depuis près de quarante-huit heures, j'étais de retour sur le sol américain et j'avais pu retrouver mes habitudes et surtout ma petite vie. Paris, c'était bien sympa les premiers jours mais après tout s'est dégradé. Ma sœur jumelle me manquait horriblement. Je n'étais jamais partie aussi longtemps ni aussi loin d'elle et la distance se faisait ressentir. Le téléphone c'est sympa mais ce n'est pas pareil que le direct. Il y avait eu ensuite ma meilleure amie Plum qui m'avait appris que Manon était sa sœur jumelle et qu'elle rentrait plus tôt que prévu à Berkeley pour passer du temps avec sa jumelle à elle. Heureuse pour ma plumette, je l'avais regardé monter dans l'avion en lui faisant de grands signes de la main et avec un sourire accroché au visage. Pourtant au fond de moi, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire sans elle en France. Entre Edward avec qui le temps n'était pas au beau fixe, Evan qui se demandait si elle allait revoir un jour William et mon correspondant qui ne me servait strictement à rien à part à m'héberger ... Me voilà bien servie. Ce n'est donc pas mécontente que j'avais fait mes valises en cette mi-décembre pour rejoindre mon chez moi. En quittant les etats-unis, quelques mois auparavant, je m'étais attendue à un voyage plus ... spectaculaire. Au final cet échange scolaire n'avait été qu'un voyage avec des rebondissements pas forcément des plus agréables. Bref, en somme rien d'extraordinaire. Par contre, je devais bien admettre que la Sorbonne était une école formidable pour étudier. Oui, quitte à m'ennuyer ferme par rapport aux activités proposées, autant bosser le plus possible pour rester la meilleure. Et c'est ce que j'avais fait. Je ne suis pas Catahleen Kloye Hammersmith pour rien.
En ce lundi matin, je me préparais à reprendre les cours dans mon université. Le décalage horaire se faisait encore ressentir et j'avais du mal à me lever. Mince, moi qui adorais être toujours prête en temps et en heure, je venais d'apercevoir mon radio-réveil qui indiquait que mon premier cours commençait à peu près dans une heure. En plus la salle de cours se situait au dernier étage d'un bâtiment qui se trouvait presque à l'opposé de ma confrérie. Bravo Catahleen, tu vas arriver en retard et ce pour la première fois depuis plus de trois ans. Sans perdre une seconde supplémentaire à tergiverser avec moi-même, j'ai sauté hors de mon lit pour foncer dans la salle de bain. Bien évidemment cette dernière était déjà occupée par l'une de mes colocataires ; Fleur. Depuis qu'elle était enceinte, elle passait énormément dans notre salle de bain car elle vérifiait tous les jours le nombre de grammes qu'elle prenait, elle essayait différentes tenues pour voir lesquelles la mettait en valeur, etc etc ... Et c'était pire depuis qu'il s'était passé je ne sais trop quoi avec son drew. Le mariage n'avait pas eu lieu comme prévu et elle m'avait juste demandé de pas lui poser de questions, ni de lui parler du delta. Bah ça à vrai dire, ça ne me demande pas d'effort particulier. Depuis notre retour, j'avais donc évité de faire tout commentaire ou sous-entendu qui pourraient être mal interprété par la française. Quoi qu'il en soit, au lieu de poireauter devant une porte fermée à double tour, j'ai pris mon petit déjeuner tout en lorgnant sur l'horloge mural. Les secondes défilaient et je n'avais toujours pas accès à la salle de bain. Chuck et Aymeric, nos deux autres colocataires ne donnaient pas signe de vie. Soit ils dormaient encore, soit ils étaient partis en cours eux. Dix minutes plus tard, Fleur me faisait l'honneur de sortir -enfin- de la salle de bain. N'ayant vraiment pas le temps de faire tout un blabla ce matin, je me suis juste contentée de déposer un léger bisou sur sa joue avant de m'enfermer à mon tour pour me préparer. Vingt-cinq minutes plus tard, je sortais en trombe pour partir. Je n'avais pas vraiment eu le temps de faire attention à mon "look" ; un jean & un pull en cachemire. Le maquillage était plus que léger et mes cheveux étaient encore mouillés. Dieu merci, ils étaient courts à présent, cela éviterait donc qu'il ne frise trop durant la journée. Ma veste sur le dos, mon sac de cours sous le bras, un signe de la main à ma fleurette morose et me voilà en route.
Lorsque j'arrive enfin au bâtiment en question, il ne me reste que trois minutes avant le début de mon cours. Autant dire que si je prends les escaliers, arriver à l'heure c'est du mission impossible. Il me faut donc prendre l'ascenseur. Je déteste cet engin de malheur. Je n'ai que de mauvais souvenirs, le dernier en date est celui au cours duquel je m'étais retrouvée piégée avec Edward pendant des heures. Bon vous me direz, il y a pire que de se retrouver en tête à tête avec Edward L. Hildebrand. Il y a encore quelques semaines, j'aurai approuvé mais maintenant ... Tout ce qui me rappelait l'epsilon rendait juste la blessure que j'avais au fond de moi, un peu plus vive encore. Et je n'avais franchement pas besoin de ça. J'avais besoin de calme, de détente et de rire. Au moment où les portes de l'ascenseur s'ouvraient, je me suis dirigée vers elles afin d'entrer dans l'endroit maudit. Plus vite je serai dedans, plus vite je pourrai en ressortir. Cependant je dus me freiner car une deuxième personne venait de se présenter dans mon champ de vision. En relevant les yeux, je vis alors Julien, le correspondant de ma jumelle tout sourire. Un sourire d'ange plaqué sur les lèvres mais qui ne devait être qu'une façade vu tout ce que Aubrey m'avait raconté à son sujet. « Les grands esprits se rencontrent. » Euh ... Surtout les étudiants en retard je dirais mais bon. Je l'ai remercié de me laisser passer la première d'un signe de tête sans rien ajouter. Il n'y avait rien à dire de toute manière. Les portes se sont refermées et le français appuya sur le bouton pour atteindre le dernier étage. Mentalement, je faisais le décompte pour m'empêcher de paniquer. Malheureusement pour moi, il y eut une secousse puis ... Plus rien. Oh mon dieu. Faite que je ne sois pas de nouveau bloquée ! Angoissée comme pas possible, je me suis alors tournée pour regarder Julien. « Mais fais quelque chose, débloque-le ! » Merci, s'il te plaît, pardon de te parler comme à un chien ... Dans les moments de stress extrêmes, toutes les bonnes manières que nous ont appris nos parents s'envolent en fumée. Furieuse qu'il ne s'active pas pour nous sortir de là, je me suis mise à appuyer sur tous les boutons comme une véritable hystérique avant de me rendre compte qu'un simple appel de mon portable pourrait clarifier la situation. Sauf que là encore, pas de chance pour moi, dans ma précipitation ce matin, j'avais oublié mon cellulaire dans ma chambre. La poisse. Là encore, il n'y avait que Julien qui pouvait nous sortir de là. « Prends ton téléphone et appelle les secours Julien ... S'il te plaît. » Ça y est, je suis redevenue la Catahleen polie. Ou la Aubrey polie pour lui. Bon en réalité, je fais surtout ça pour l'amadouer et qu'il se bouge un peu. Parce que je sens que mes nerfs vont lâcher si je reste trop longtemps dans cet endroit clos ...
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| | | | Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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| | Sujet: Re: you remind me of a girl, that I once knew ▬ catahleen. Mar 25 Jan - 20:32 | |
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