| | | Save our souls • pv Aislynn |  |
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 | | Sujet: Save our souls • pv Aislynn Mar 21 Sep - 17:41 | |
|   Save Our Souls
Je suis le papa d'un petit ange. Je suis amoureux de celle qui l'a mis au monde et qui me blesse à chaque fois qu'elle traverse mes pensées. Je suis célibataire. Un jeune papa marié et célibataire. Le… Le divorce… Waou, ce mot me tue. Mais bon, il va bien falloir y songer un jour je pense… Mon alliance, elle est toujours sur moi, accroché autour de mon cou cependant, plus à mon doigt. Je ne la montre pas, mais je ne peux pas m'en séparer pour le moment. En revanche, il y en a un, dont je dois me séparer régulièrement. Zadig. A chaque fois que je le laisse à Lyz', c'est comme si on m'arrachait le coeur. Fréquemment, je me retrouve comme un idiot vulnérable à pleurer dans ma voiture alors que je viens de me séparer de mon petit ange. Si je tiens, c'est pour lui. Je ne sais pas comment je tiendrais sans lui. S'il n'était pas là, il y a bien longtemps que j'aurais perdu pieds. J'aurais fait des conneries je pense, je sais pas, j'aurais pas pu me contrôler. Mais avoir un enfant nous change à jamais. Je suis devenu responsable. Et même s'il n'est pas avec moi, je n'en perds pas pour autant mon sens des responsabilités. En revanche, mon moral en prend un coup, et sourire devient une véritable épreuve pour moi. Je crois même que sans m'en rendre compte, je prends beaucoup moins soin de moi, je me mets plus en danger. Ça peut aller du fait que mes cheveux soient toujours en bordel, aux excès de vitesse sur la route, sauf quand Zadig est avec moi bien sûr.
Les ruptures ne sont jamais faciles à vivre. Mais ce que je vis, ce n'est pas une simple rupture. C'est mon avenir qui s'est brisé, ma raison de vivre qui s'est envolé, mon coeur qui s'est mis à boiter. Beaucoup de couples ses séparent. Parmi eux, Aislynn et Joshua. Eux aussi ils étaient fait pour vivre ensemble. Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé entre eux, pourquoi ils ont rompu. Mais ce que je sais, c'est qu'Ais' m'a appelé à l'aide. Elle a besoin d'un ami, elle a besoin de soutient. Ça tombe bien, car j'ai besoin de soutient aussi. Mais elle n'est pas au courant que je suis désormais célibataire… On allait être beaux tous les deux à déprimer. Mais mieux valait déprimer à deux que tout seul. Et puis voir autre chose que les murs de ma chambre dans la demeure familiale me ferait du bien. J'avais besoin de voir du monde, de m'aérer l'esprit. Il y avait de fortes chances pour que nous parlions de nos ruptures, mais je pense que cela nous ferait du bien. Et au final, je suis sûr qu'on finira par changer de sujet et par penser à autre chose.
J'avais pris une bonne douche, m'étais habillé assez correctement pour changer, par contre, mes cheveux restaient un vrai bordel. Puis je m'étais mis en route. Sur le siège passager à côté de moi se trouvait landau de Zadig. Mon petit ange, que je ne pouvais pas avoir avec moi constamment. Ce petit bébé qui grandissait la moitié du temps loin de moi. Auprès de sa mère. J'avais peur, peur qu'elle trouve quelqu'un d'autre pour me remplacer. Peur qu'elle trouve un père de remplacement pour Zadig. Peur surtout que lui considère un autre que moi comme son père. Et alors que j'étais au volant, ces pensées hantaient mon esprit. Je me torturais. Je m'arrêtai finalement à une chocolaterie, décidant d'acheter des chocolats pour Aislynn qui m'accueillait chez elle ce soir. Me rendre chez quelqu'un les mains vides, ce n'était pas mon genre. En sortant de la chocolaterie, j'aperçus une jeune maman pousser son petit bébé gentiment installé dans sa poussette. À croire que tout était contre moi. Ou alors on pourrait croire que quoi qu'il nous arrive, quoi que nous voyons, on rapproche toujours tout à notre propre cause. De nouveau en voiture, je me rendis cette fois-ci chez mademoiselle Woobleforth. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. En réalité, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu plusieurs personnes, que je m'enfermais sur moi-même. J'arrivai finalement devant sa porte, à l'intérieur de chez les Iotas, boite de chocolats en main. Et je tapai à la porte. Quand elle m'ouvrit, je remarquais qu'elle avait l'air fatiguée. Son visage était marqué par le chagrin. Je ne savais pas ce qu'elle pouvait lire sur mon visage, mais je savais qu'à nous deux, nous étions deux âmes en détresse, blessée pour l'amour.
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| | | | Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Mar 21 Sep - 18:58 | |
| C'est comme si la foudre s'était abattus sur moi plusieurs fois d'affilé, ce matin. Le moral n'était pas au beau fixe. Malheureusement, ce sentiment de solitude et de mal être était devenu une habitude. Depuis cette soirée avec Joshua, mon coeur a explosé en mille et un morceaux que je ne peux recoller. Certes, nous avons fait des erreurs comme tout le monde. Mais à ses côtés quelque chose de nouveau et de grand naissait en moi. L'amour, je me l'étais interdit. Néanmoins quand mon chemin croisa celui du beau delta. Mon coeur ne pouvait pas s'empêcher de battre à une fréquence plutôt différente, accélérée, serait même le bon terme à utilisé. Je croyais que tout était possible près de lui. Oubliant l'image pathétique que je me suis construite au fil des années en observant ceux qui me sont désignés comme parents. Ce n'est pas facile de croire en l'amour quand vos deux êtres les plus chers au monde se déchirent matin et soir. Puis quand on apprend que celui qui se doit être un modèle, trompe votre mère depuis des années. On perd tout espoir d'aimer. Limite, on est effrayé d'être contaminé par ce sentiment si puissant et que peu arrive à contrôler. Cependant je croyais que les choses seraient différentes près de lui. Avec Joshua, on se connaissait depuis déjà quelques temps avant de tenter notre chance. Dès le début, nos amis nous disaient qu'on finirait un jour dans le même lit. Mais bien évidemment, on en riait et on ne pensait pas ce qu'il racontait sur un duo qu'on pourrait former. Compliqué, n'est ce pas ? Et se fût ainsi tout au long de ma relation avec le beau brun. Ils avaient raison de croire qu'on s'attirait mutuellement mais qu'on préférait garder ça dans le silence. Seulement, on a voulu officialiser les choses. On a essayé et comme on peut le voir ça n'a pas vraiment marché. Joshua est un homme à femmes et croyez moi, c'est une ribambelle de popotins qu'il a derrière lui. Étant très jalouse, j'avais beaucoup de mal à supporter ces demoiselles à ses fesses. C'est alors qu'il me répétait qu'il était Delta et qu'il n'arriverait pas à changer. Il aime les femmes. J'aurai seulement préféré qu'il m'aime plus que tout pour prendre un nouveau tournant dans nos vies. J'avais du mal à croire qu'aucun homme de cette confrérie masculine ne pouvait éprouvé des sentiments. On n'avait qu'à regarder le couple que forme Maxwell et Lyzabeth. Je les enviais beaucoup. Amoureux et liés, leur couple me faisait rêver et je ne vais pas le nier. J'aurai aimé qu'il se range et se satisfasse de ma personne. Les rumeurs couraient de bon train. Il apprit cette histoire sur moi qui datait de l'année passée. Cette histoire d'une nuit avec Thomas. Une nuit qui eue plus de conséquence qu'on ne l'imaginait. L'année dernière, on peut dire que j'ai eu plusieurs épreuves à surmonter, une grossesse d'un homme avec qu'il n'y avait rien. Sans oublier, la perte de cette enfance causée par ma chute dans les escaliers de l'université. Directement, il avait cru à mon infidélité et les choses entre nous se sont empirées. Cette soi - disant pause me mangeait de l'intérieur.
Pour cette raison, j'avais décidé d'appeler un ami. Justement le Maxwell concerné, celui dont j'envie sa relation amoureuse. Au dernière nouvelle, il devient papa et il porte une bague au doigt. Légèrement étonnée que sa petite femme l'ait laissé venir me retrouver. Sachant qu'au début de leur relation, je ne lui avais pas facilité la chose. J'avais également des vues sur le beau brun mais je ne me voyais pas mené la guerre avec Lyzabeth pour un garçon. On avait pris goût à nos moments de rivalités et moi, je les trouvais mignons ensembles. Puis on peut dire que ça leur a réussi. Maxwell savait ou du moins se doutait des moments durs que je devais vivre. Une pause ou une rupture n'est jamais prise avec le sourire. Hier soir, j'étais rentrée tard. Je me suis levée tard et je me doutais que mon cher ami allait arriver. En direction de la salle de bain, je me dépêchais quand même. Douchée et séchée, je décidais d'enfiler l'un des mes minis shorts en jeans et une blouse plutôt légère. Laissant pendre mes cheveux, je rangeais les quelques trucs qui trainaient vu que je n'étais plus la seule à vivre ici. J'avais un colocataire plutôt extraordinaire mais aussi bordélique que moi, parfois. Je n'arrivais pas à oublier Joshua et le fait de tomber sur cette photo de lui et moi, à cette soirée au port. Je ne pus contrôler les larmes qui me montèrent aux yeux. Sa devait faire un mois qu'on avait mis quelques points de suspensions à notre relation. Mais mon coeur n'arrivait pas à comprendre, à admettre qu'il perdait ce garçon avec qui il avait noué pas mal de choses, de sensations uniques. Cependant les quelques coups qui retentirent sur la porte, me firent réaliser que j'avais de la compagnie. Passant ma main sous mes yeux, j'essuyais les larmes qui se positionnaient aux bords de mes yeux. J'ouvris la porte, essayant d'afficher un léger sourire. Maxwell se douterait que je ferai un effort pour l'accueillir parce qu'il m'est devenu de plus en plus rare d'afficher un émotion positive sur mon visage. « Salut toi, rentre avant qu'on te voit. » Tous les iotas n'appréciaient pas les deltas. Quelques tensions régnaient encore dans les confréries et pour éviter qu'ils se fassent remarquer, Maxwell ne devait pas resté planté là. D'un geste calculé, je l'avais invité à rentrer sans tarder, l'accompagnant avec mes paroles. Je fermais la porte derrière lui et alla lui faire la bise avant d'ajouter : « ça fait du bien de te voir, je dois avouer que je ne me souviens plus de notre dernier tête à tête. » |
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Lun 4 Oct - 19:17 | |
| C'est vrai que les Iotas et les Deltas ne s'étaient jamais vraiment bien entendu. À vrai dire, j'avais fait parti de ces deux confréries. Mais jamais je n'avais été en conflit avec l'autre. Je n'ai jamais été un excellent exemple, mais par contre, la violence n'a jamais été l'un de mes défauts. Blessé quelqu'un, volontairement et sans raison, jamais. Bien sûr, si l'on me cherche, je me défends, c'est évident. Mais je ne serais jamais le premier à jeter la pierre sur quelqu'un d'autre. Alors je n'avais même pas fait attention à ce qu'un Iota me voit et vienne me causer des ennuis. Non pas que j'étais plutôt détendu. Mais j'étais ailleurs depuis la séparation avec Lyzabeth. Une météorite pouvait tomber à côté de moi que je n'étais même pas sûr de m'en apercevoir. J'étais aveuglé, lunatique, engourdi… Il en fallait beaucoup pour captiver mon attention, et encore plus pour me faire sourire. Cependant je m'étais promis de faire des efforts pour Aislynn. Car elle était dans la même situation que moi. Et je devais la tirer vers le haut, lui faire sortir la tête de l'eau. Et elle pouvait compter sur moi pour cela. Quand elle ouvrit la porte, et qu'elle afficha un petit sourire, je compris que cela représentait un effort impitoyable pour elle. Et j'en fis de même, j'affichai un sourire sur mon visage. Sincère, bien que difficile à étendre sur mon visage. J'entrai lorsqu'elle m'en fit signe, enroulant ensuite un bras autour d'elle quand elle me dit la bise. "Oui, ça fait du bien de te voir aussi, et c'est sûr que ça fait longtemps…" Je gardai mon sourire sur le visage, puis lui tendis la boîte de chocolat que je lui avais prise. Je me demandai de quoi j'avais l'air, si elle pouvait deviné mon sale état en me regardant, ou bien si j'avais d'être heureux. Car elle n'était toujours pas au courant pour Lyz' et moi, et j'hésitai même à lui en parler, ne voulant pas rendre l'atmosphère encore plus lourde et difficile qu'elle ne le serait. On verra comment cela allait se dérouler, il était certain que je ne lui mentirai pas, mais je n'allais pas jouer au désespéré alors qu'elle était dans le même état que moi. Je posai mon regard sur le visage de la Iota, n'ayant aucun mal à discerner son chagrin. Ses yeux étaient rouges, ses cernes plus marquées que d'habitude, et les coins de son sourire tombaient légèrement, comme si elle luttait pour le garder. Ça me faisait mal de la voir comme ça, car je vivais la même chose, et que je savais à quel point c'était douloureux. Cependant, il avait toujours été plus difficile pour moi de voir les autres souffrir que de souffrir moi-même. Je ne sais pas comment expliquer ça, je suis comme ça et puis c'est tout…
La boîte de chocolat enfin dans les mains d'Aislynn, je m'empressai de prendre la parole. "Ne me remercie pas, c'est normal. En tout cas merci de m'accueillir." J'essayai d'étirer un peu plus mon sourire, et de lui faire comprendre que j'étais là pour la soutenir. À la voir comme ça, l'air toute fatiguée, j'avais envie de la prendre dans mes bras. J'avais envie de remonter le temps jusqu'à ce qu'elle redevienne heureuse. Elle qui d'habitude était toute souriante. Joshua était mon meilleur ami. Je ne savais pas exactement ce qu'il s'était passé entre eux. Mais ça me faisait mal que de les savoir mal tous les deux. Et en ce moment même, même si je savais que ce n'était pas passager, je ne pouvais m'empêcher d'en vouloir à Josh' de faire souffrir Aislynn, même si peut-être il ne l'avait pas choisi. J'entrai doucement dans le petite monde de miss Woobleforth, apercevant quelques paquets de mouchoirs de ci de là, et une ancienne photo de Joshua et elle. J'avais mal au coeur, oubliant un instant ce qui m'avait fait souffrir ces derniers jours, me sentant uniquement mal pour mon amie. Je me retournai vers elle, posant un regard aussi réconfortant que possible sur elle, ne lâchant pas mon sourire des lèvres. "Ça va toi ?" C'était stupide comme question, il faut l'avouer. Mais je voulais juste analyser sa réaction. Je voulais entendre sa réponse, voir si elle fuyait mon regard, si elle était sincère, ou si elle tentait juste de masquer la vérité. Je savais bien que ça n'allait pas, mais si elle l'avouait clairement, cela signifiait qu'elle était en phase d'aller mieux. Alors j'aurais donné beaucoup pour qu'elle me réponde qu'elle allait mal, aussi contradictoire que cela puisse paraître. Je m'avançai ensuite doucement vers elle, et posai ma main sur son bras, histoire de souligner ce que j'allais lui dire. "Tu sais Aislynn, je suis là, et je serai toujours là pour toi. J'essayai de garder ma mine optimiste et souriante, bien qu'au fond c'était loin d'être le cas. Si tu as besoin de parler, de pleurer, ou de quoi que ce soit, ne te gêne pas avec moi. Je serrai légèrement plus son bras. Promets moi de ne jamais te gêner avec moi, de ne jamais rien me cacher." Je la regardai tout en insistant du regard, lâchant finalement son bras, et attendant sa réponse. Si elle venait à pleurer devant moi, ça me ferait mal c'est sûr, mais à elle ça lui ferait du bien. Ça la viderait de ce qui la fait souffrir. Elle se sentirait mieux, plus légère. Car oui, au final ça a du bon de pleurer... |
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Ven 15 Oct - 17:42 | |
| Maxwell avait toujours été une personne qui s'était révélée présente à mes côtés. Même si ce n'était pas parti du bon pied avec sa chérie, jamais je n'aurais renoncé à faire une croix sur lui. Il compte vraiment beaucoup et après tout, une grande complicité nous unit. Devant ma porte, ce soir, il était là avec à la main une boite de chocolat d'une marque bien réputée et en même temps, c'était celle que je préférais. Sans douter de lui, je savais qu'il venait pour de bonnes choses et pas pour recueillir des informations pour son meilleur ami. Je me demandais souvent comment Joshua prenait cette pause dans notre relation, cherchant même un réconfort à le savoir également entre deux eaux. Comme moi, je ne le voyais partagé entre triste et bonheur d'être près de sien mais si loin de moi à la fois. Difficile de réparer les cicatrices qui entouraient mon coeur, alors je souriais pour ne pas trop tracasser mon entourage. Seulement avec le beau brun, je ne pouvais pas jouer la carte de la fille heureuse et assez forte pour faire croire que cette histoire allait être vite oublié. Il devait se douter que les sentiments que j'éprouvais pour le delta en question, n'étaient pas si simple et facile à mettre de côté pour avancer.. Le sourire sur le visage et une légère brume dans le regard, je donnais le moi - même pour ne pas le faire fuir alors qu'il venait d'arriver. Son bras autour de moi, je trouvais un certain réconfort et sécurité. Tel un ami, j'avais juste besoin de sa présence et de son soutien pour espérer voir le bout du tunnel. « Oui, ça fait du bien de te voir aussi, et c'est sûr que ça fait longtemps… » Ses paroles faisaient plaisir à entendre.. Il entra dans la pièce et je ne pouvais pas rêver mieux pour un peu sourire sincèrement et simplement. La boite entre les mains, je la posais sur la commode non loin de moi et tournait mon attention sur mon ami. « Je ne pouvais pas rêver mieux comme visite. » Je l'adorais ce gars et sa personnalité était en or. Je m'étais souvent répétée que Lyzabeth avait beaucoup de chance de l'avoir. Un Delta comme lui, se fait rare ! Je n'arrive pas à savoir comment on fait pour pouvoir enlever d'un homme à femme, cette envie absolue de plaire. Je voulais savoir ce que faisait Joshua à ce moment précis. Nos visages figés sur ces photos, ne m'aidait en rien. Je n'avais qu'une envie, c'était d'être une coccinelle pour voir dans quel endroit il se trouvait, à qui il pouvait bien parler et surtout à qui pouvait - il bien penser.. Je devais être une sadomasochisme avec toutes ces questions dans ma tête. En sachant que la plus part ne trouveraient pas de véritables réponses. J'étais plus qu'amoureuse et je dois avouer être jalouse de ceux qui peuvent avoir la chance au bonheur de l'amour.
« Ne me remercie pas, c'est normal. En tout cas merci de m'accueillir. » Il était toujours attentionné et doux avec moi. Je lui fis un signe de la tête, léger, pour quand même le remercier. Il pensait toujours à tout et ça ne pouvait qu'être apprécié. Il continuait à prendre de mes nouvelles, me demandant comment j'allais. Je ne savais pas quoi vraiment répondre. Depuis des semaines, je fais croire au monde que tout allait bien et que je me portais assez forte pour supporter ce qui m'arrivait. Alors que je m'apprêtais à lui répondre et décidait d'y aller franc. Je ne voulais pas tourner autour du pot. Il me connaissait et il savait également que lorsque je disais que ça allait, je mentais. C'est à ce moment là, qu'il attrapa mon bras et mon attention par la même occasion. « Tu sais Aislynn, je suis là, et je serai toujours là pour toi. Si tu as besoin de parler, de pleurer, ou de quoi que ce soit, ne te gêne pas avec moi. Promets moi de ne jamais te gêner avec moi, de ne jamais rien me cacher. » Ces paroles réchauffaient mon coeur, mon âme même toute entière. Je captais ces mots un à un pour bien me les imprégner. Je n'arrivais pas à croire comment j'avais fait pour survivre jusqu'ici sans lui. Il avait fini par lâché mon bras et c'est là que je me demandais pourquoi je le sentais étrange. Maxwell n'avait pas toute sa brillance habituelle dans son regard. Quelque chose n'allait peut être pas.. Avant même de lui demander, je prie la peine de le rassurer et de lui dire ce qui se trouvait sur mon coeur, ce que je ressentais depuis des semaines. « Je ne suis pas au mieux de ma forme.. Je dois l'avouer et tes paroles me touchent. J'aurai du t'appeler plus vite. Je te promets de toujours te dire ce qui ne va pas, je te promets sincèrement même si c'est loin d'être facile. » Je pris place sur le canapé et il ne fit pas prier pour arriver près de moi. Je croisais son regard et je trouvais que quelque chose manquait à l'appel. Je décidais alors de me lever et d'aller lui chercher une petite bière. Voilà, ce qui ne manque jamais quand on partage sa chambre avec un colocataire en or. Mais pas certaine qu'il veuille boire cela, je pris quand même une canette de soda. « Si tu as soif, fait comme chez toi. » Une complicité nous unissait et personne n'avait pu se mettre en travers de notre amitié. Même si je n'étais pas fière d'avoir mis des battons dans les roues au début de sa relation amoureuse, aujourd'hui, je suis heureuse d'être une personne sur qu'il peut compter. Jamais, je ne le trahirais, jamais je ne le blesserais. Il compte bien trop pour subir ça. Mais je ne peux pas m'empêcher de me questionner aussi sur son humeur. Alors je me laissais simplement parler en espérant de ne pas mettre les pieds où il ne faut pas. « Et toi comment vas - tu ? Et Lyzabeth et le bébé ? » En espérant que ces nouvelles me changent les idées et écartent Joshua de ma tête.. |
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Lun 8 Nov - 20:17 | |
| Quand quelqu'un que l'on apprécie souffre, ça nous fait mal. C'est juste humain, que de s'attacher aux autres, et de souffrir lorsqu'eux mêmes souffrent. Et entendre Aislynn me dire qu'elle n'était pas au mieux de sa forme, ça me rendait plus triste que je ne l'étais déjà. Mais je ne devais pas le laisser paraître. Je devais être fort, ne pas m'effondrer devant elle, sinon nous finirions tous les deux en larmes, comme deux désespérés. Mais je savais que si ça arrivait, si nous pleurions tous les deux, ça serait sans gêne et sans honte. Avec la iota, je me sentais bien. J'avais l'impression de pouvoir être moi sans rien cacher, sans avoir peur de sa réaction. Je savais qu'elle était toujours sincère, et c'était réciproque par ailleurs. On se disait ce que l'on pensait, sans craindre la réaction de l'autre. L'amitié que nous entretenions m'était très chère, vraiment très chère. Et je savais, que jamais personne ne pourrait jamais la remplacer. Elle était unique, tout simplement. "Je sais que c'est pas facile, mais tu n'as à avoir peur de rien avec moi." Je lui fis un sourire qui se voulant rassurant et chaleureux, en espérant qu'il fasse son effet. Je ne voulais surtout pas qu'elle déchiffre que quelque chose clochait en moi. J'aurais voulu éviter le sujet "Lyzabeth", histoire de ne pas plomber encore plus l'atmosphère. Aislynn se dirigea finalement vers le canapé, et je la suivis donc, m'installant à ses côtés. Nos regards se croisèrent, et elle se leva tout d'un coup de canapé. Intrigué, je la suivis du regard jusqu'au frigo, et lui souris lorsqu'elle reprit sa place. "Merci beaucoup." J'attrapai alors la bière, l'ouvrit et en but une gorgée. Puis, Ais' posa la question que je redoutait tant. Impossible de lui répondre immédiatement. J'avais besoin de quelques secondes, juste le temps de trouver les mots exacts.
Un quart de seconde. Lyzabeth. Disputes. Séparation. Okay okay… C'est trois mots étaient incroyablement difficiles à penser. Oui car je passais tout simplement mes journées à les chasser de ma tête. À ne pas y penser, parce que je savais que ça finirait par me bouffer, que ça me torturerait. Car en plus de cela, c'était plus une pause qu'un divorce, puisque justement il n'était pas question de divorce, pas pour le moment du moins. Je devais juste attendre que les choses soient claires pour Lyz'. Attendre, dans l'incertitude, c'était une torture effroyable. Une demi seconde. Zadig, ange, couches. Notre fils, un morceau d'elle et de moi. Un enfant partagé en deux, qui allait souffrir de cela si les choses restaient identiques à long terme. Et ça, ça me torturait d'avantage. On avait donné naissance à un petit ange, et nous allions le faire souffrir. Je me sentais fautif. Pas fautif d'avoir aimé la femme de ma vie, pas fautif de lui avoir fait un enfant, mais fautif de l'avoir perdu. Je n'ai sûrement pas été à la hauteur, voilà tout. J'ai tout fait foirer. Trois quarts de seconde. Divorce, beau-père, célibat. Je nous imagine, Lyzabeth et moi, divorcer. Elle retrouver quelqu'un, et moi, célibataire. Car il me semble impossible d'en aimer une autre. Mon amour, mon coeur n'est destiné qu'à elle, et à Zadig. Et que dans ce cas là, Zadig aurait un autre père. Autre père qui partagerait sa vie également, et qui le verrait aussi souvent que moi. J'ai peur d'être le père chez qui il n'a pas envie d'aller, de qui il a peur, celui qui ne le gâte pas comme l'autre. J'ai perdu l'amour de ma vie, et j'ai peur de perdre mon fils… Une seconde. Zaara, projets évaporés… Si nous avions eu une fille, elle se serait appelée Zaara. Nous avions d'autres projets, tous plus fous les uns que les autres. Des projets sur lesquels j'avais fondé tant d'espoir. Des projets auxquels je consacrai mes journées, mes journées pour y penser, et pour les améliorer. Mais en un claquement de doigts, tout s'était évaporé. Une phrase avec suffit pour tout détruire. Quelques instants, pour briser une vie entière. Et en une seconde, mes pensées venait de briser mon coeur, une nouvelle fois.
Je relève mes yeux vers Aislynn. De toute évidence, elle a compris que quelque chose ne va pas. Alors lui répondre que je pète la forme serait tout bonnement inutile. Un soupire m'échappe, et je bois une gorgée de bière. "On a rompu." Waou. Ça sonne comme un gong. J'ai l'impression que mes mots résonnent dans la pièce. Dans ma tête c'est le cas en tout cas. Mon amie me regarde. Je devine de la tristesse et de l'incompréhension dans son regard. "Lyz' a rompu plus précisément. Elle a besoin de temps, elle se sent étouffée…" Je baisse alors la tête, me sentant on ne peut plus responsable. "Mais ce n'est rien… Enfin si, c'est quelque chose… Mais voilà, parfois il nous arrive des choses qu'on aurait pas voulu, et puis c'est tout." Je relève le regard, le plongeant dans le sien, et pose ma main sur la sienne. "Mais je ne suis pas là pour me plaindre, je ne suis pas là pour pleurer, je suis là pour toi." J'essaie de sourire, puis retire ma main de par dessus la sienne. Si je suis venu ici, c'est pour la soulager, essayer de lui redonner le moral. Je ne voudrais pas que nos rôles s'inversent... |
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Lun 29 Nov - 20:33 | |
| Avec Maxwell, je savais que je pouvais toujours être moi. Il m'écouterait et me réconforterait comme il le peut sans jamais porter un regard douteux sur ma personne. Sa réflexion confirmait bien le fond de ma pensée. Il était toujours l'homme que j'avais connu, celui sur qui j'avais d'abord craqué mais ensuite avec lequel, je m'étais liée d'amitié. Aujourd'hui, il était toujours fidèle à celui qui avait attiré mon regard. Même s'il était devenu père et qu'il avait une relation dont beaucoup l'enviaient. Mon ami avait toujours la tête sur les épaules et c'était un comportement que l'on pouvait féliciter. Certains auraient craqué avant de pouvoir avouer leur amour à une certaine demoiselle, d'autres se seraient enfuis dès qu'ils auraient appris que celle avec qui ils partageaient leurs nuits, était enceinte. Tant de causes mais peu de conséquences, parce qu'au final, il était resté ce garçon. Son regard savait m'apaiser et ses gestes me réconforter. Aujourd'hui, entre nous, c'était simple, chaleureux et authentique. Je me levais sans rien dire mais il devait se douter ce que j'allais prendre. Je savais qu'il aimait toujours cette sorte de bière puis ça pourrait détendre l'atmosphère et éloigner les idées mauvaises et sombres de mon esprit même si cela ne durait qu'une heure, c'était toujours bon à prendre.. Je repris place à ces côtés sur le canapé, me tournant vers lui, je préférais dévier la conversation que d'assumer ma dépendance à un delta. C'est à ce moment là que j'entendis des paroles que je n'avais jamais osé imaginer. Lyz et Max ont rompu. Je pouvais de suite remarquer la peine dans son regard et la tristesse dans ses mots. En même temps faut le comprendre, cette jeune femme est certainement la femme de sa vie. Après tout, elle l'a changé. Avant il était l'incroyable delta, celui qui aimait plaire et partager ses nuits avec des inconnus. Alors qu'à cet instant, nouveau iota, il est devenu cet homme responsable et digne de confiance. Plongée également dans la totale incompréhension, j'essaie de cacher ma peine mais c'est une chose dont j'ai difficile à conserver. Étant moi même très fragile à cette période ci, j'essaie de faire mon possible pour me contenir. Sentant sa main venir se poser sur la mienne, je ressens sa douleur et la période difficile dans laquelle il est. « Mais ce n'est rien… Enfin si, c'est quelque chose… Mais voilà, parfois il nous arrive des choses qu'on aurait pas voulu, et puis c'est tout. » Ce dernier mot, tout en laissait pensé long. Sa peine était lourde. C'était totalement compréhensif, moi - même, je ne l'imaginais plus sans cette belle brune et son enfant. Il forme pour moi une vision parfaite du couple et de la famille. Même s'ils ont certainement ds problèmes comme chaque duo, mais ils sont restés toujours unis.. Enfin, jusqu'à aujourd'hui.. « Ce n'est pas rien. Je suis mal, c'est une chose. Mais tu n'es pas non plus au top de ta forme. Je ne peux pas fermer les yeux. »
Je me doutais que son but n'était pas de venir en rajouter une couche. Néanmoins, on était assez sincère pour être franc l'un avec l'autre. J'aurais du le percevoir quand il est rentré. J'eus une fraction de seconde de doute. Pourquoi ne l'avais je pas remarqué ? Je m'en voulais. Mais ce n'était pas une raison pour passer toute la soirée à me remettre en question. Même si ce soir, on était deux âmes en peine, on se devait d'être toujours là l'un pour l'autre. « Mais je ne suis pas là pour me plaindre, je ne suis pas là pour pleurer, je suis là pour toi. » Maxwell voulait montrer sa force et son courage d'affronter cette passe difficile dans sa vie. Son fils devait sans doute lui manquer, autant que sa petite femme. Je le comprenais même si je n'avais pas vécu la même histoire. La pause avec Joshua me laissait un gout amer dans la gorge. Une sensation de vouloir tout bazarder parce qu'il comptait, parce que je n'arrivais pas à lui dire, lui prouver. Sauf que ce soir, nous serions deux pour nous soutenir, dans la douleur et l'absence de la personne qu'on aime. Je ne peux donc pas me retenir de répliquer.. « Ne joue pas au dur à cuire avec moi, Max. Si ce soir, on est réunis, autant en profiter. Je suis là pour t'écouter aussi, chacun à son tour, je serais là pour t'aider à comprendre, à supporter cette douleur qui nous ronge. » Levant ma bière, à moitié pleine ou à moitié vide tout dépend ce que l'on pense.. Je la lève comme si j'allais porter un toast puis je sourie. Je me rends compte de la débilité de mon acte. Moi qui voulait le faire sourire, j'allais peut être le mettre mal à l'aise. C'est alors que je mis en œuvre notre discussion de déprimés. Et oui, maintenant, on pouvait monter un club : les déprimés anonymes. Même si j'étais sûr de ne vouloir que nous dans ce club, je sourie en pensant à tout cela. Cependant, je retrouve très vite le regard assez sombre et malheureux de mon ami. « Lyz te manque je suppose ? Elle t'a donné une raison à son envie de respirer, de réfléchir ? » Même si j'étais une sale curieuse, cette fois si ce n'est pas mon petit défaut qu'il parlait. Je voulais réellement savoir pour pouvoir le réconforter ou l'aider. Si un avis ou une réponse pouvait lui être donné, je le ferais. Un peu d'espoir n'a jamais tué personne. Après toutes ces nuits où j'ai espéré rêver en revoyant la scène avec Joshua. Rêvé que rien de cela ne se soit passé, rêvé qu'il était encore mien et que ce n'était que le début d'une belle histoire.. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Jeu 13 Jan - 17:19 | |
|  aislynn & maxwell Bière en main, moral dans les chaussettes. Je me sentais vide, sans plus aucun ressentiment, sans plus aucune envie ni ambition. Comme si ça y'est, c'était fini. J'avais l'impression que le générique allait commencer d'une seconde à l'autre, et que je ne serais plus qu'un simple nom sur un fond noir : Homme brisé alias Maxwell Atwoodth. Mais rien, la vie continuait. Et il n'y avait que Zadig pour me donner envie de me battre. Seulement ce soir, avec Aislynn, nous formions les déprimés anonymes, amoureux transis, âmes en peine. Avec un peu de recul, je pense que je pourrais en rire. Alors j'essayais de prendre du recul, buvant une nouvelle gorgée de ma bière. Nous n'allions pas pleurer sur nos sorts toute la soirée, ce n'était pas concevable. "Oui, c'est vrai que ce n'est pas rien…" Je levai mon regard, le plongeant dans celui de mon amie. À ce moment là, j'abandonnais la partie. J'aimerais sourire, masquer mon chagrin, mais je n'y arrivais pas. Lyzabeth était en moi, elle ne quittait pas mes pensées, et elle martyrisait mon être tout entier. Le pire, c'était que je savais qu'Aislynn ressentait la même chose avec Joshua. Nous les avions trop aimés, et maintenant nous allions en souffrir tous les deux. Comme si aimer trop était défendu, et que nous allions être punis. Je ne pus empêcher un soupire de s'échapper de ma bouche, tant la situation me faisait mal. J'aurais voulu ne pas démoraliser mon amie avec mes histoires, mais elle insistait. Elle était tellement adorable, à bien vouloir m'entendre, à tenter de m'aider. Bien qu'au fond, j'étais persuadé que la seule qui pouvait arranger les choses était Lyzabeth. "Je ne veux pas jouer au dur tu sais… Je voudrais juste qu'on évite la déprime…" Je tente un léger sourire, levant également ma bière, la cognant légèrement contre celle d'Aislynn. Puis commencent les questions. Je bois une nouvelle gorgée, réfléchissant à la manière dont je vais y répondre. "Oui, elle me manque. Beaucoup trop…" Je baisse la tête, me remémorant le jour où elle me l'a dit, qu'elle avait besoin d'espace. "Non, enfin… Je soupire légèrement. Elle a dit qu'elle se sentait étouffée…" Levant à nouveau mes yeux vers ceux d'Aislynn, je grimace légèrement, haussant les épaules.
C'est tout ce que j'avais trouvé à répondre. Des bribes de phrases. Je fuyais peut-être les détails, par peur de craquer. Alors j'avais décidé de ne pas m'étaler sur le sujet. Hésitant longuement à questionner à mon tour mon amie à propos de Joshua. L'amour était pour nous un terrain miné. Et j'avais peur de tout faire exploser en posant une question que j'aurais dû garder pour moi. Pourtant, les amis étaient là pour s'écouter. Et je savais que si l'un de nous devait craquer, alors l'autre suivrait pas loin derrière. Je me lançais donc, difficilement. "Et toi alors euh… Avec Josh', vous en êtes où ?" Je laisse passer à travers mon regard tout mon soutient pour elle, essayant de la réconforter du mieux que je le peux. Je suis aussi prêt à la prendre dans mes bras au cas où je verrais qu'elle commence à craquer. Mais je n'avais pas envie de la voir pleurer, de la faire souffrir en ressassant des souvenirs d'elle et Joshua. Tout le long de notre discussion, il y avait quelques petits silences, laissés par notre chagrin. Ce que j'avais envie par dessus tout, c'était de sourire, et mieux encore, de voir Aislynn sourire. Et même d'entendre son rire, car ça faisait longtemps que tout les deux nous n'avions pas rigolé ensemble. Longtemps que nous nous étions pas vus aussi. Et nous n'avions rien trouvé de mieux que de parler de ce qui nous faisait du mal. La vérité, c'était que j'étais fatigué de souffrir, et que pour ce soir, j'aurais préféré autre chose. Alors, je lançai un sourire à Aislynn. "Tu crois pas que… On pourrait oublier tout ça et… Juste rire, et se sentir mieux ? Ça nous ferait du bien, non ?" J'espérais qu'elle soit de mon avis. Mais peut-être qu'elle avait besoin de parler. Peut-être qu'elle avait besoin d'un avis, d'un regard masculin sur ce qu'elle vivait en ce moment. Et Joshua était mon meilleur ami, alors peut-être qu'elle avait besoin que je l'aide à comprendre. Dans ce cas, bien sûr, je serais là pour l'aider du mieux que je le pouvais. Mais si elle avait besoin d'un grand fou, d'un gamin avec qui rigoler et s'amuser, j'étais là aussi. "Enfin si tu as besoin de parler, je suis là, tu le sais hein." Je bus trois gorgée de ma bière, m'apercevant alors qu'elle était presque vide, puis la déposait sur la table basse. Aislynn avait les cartes en mains quant à la poursuite de cette soirée. De toutes les manières, je savais que ça nous ferait du bien à tous les deux, que nous pleurions de joie ou de tristesse, on en avait besoin tous les deux. Et ensemble, tout était simple et léger, alors de toute évidence, nous avions eu raison de prévoir quelque chose ce soir. Nos coeurs brisés ne se répareront pas en un claquement de doigts, mais cette soirée serait comme la morphine que l'on prescrit aux souffrants : apaisante. |
| | | | Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Dim 30 Jan - 14:21 | |
|  « You won't let me fold » On se retrouvait lui et moi, comme livré à nous même, livré à cette souffrance qui nous ronge de l'intérieur. Loin de la personne qu'on s'autorise à aimer, celle avec qui on se voyait déjà fondé une vraie relation. Deux âmes en peine qui se retrouvent dans leurs souffrances, leurs manques intenses. Nous ne sommes pas assez forts pour rester debout à chaque fois que nous ramassons des coups. Nous ne sommes pas indestructibles. Malheureusement parce que dans ce cas là, la situation serait bien plus facile. Nous ne serions pas là, en train de se leurrer sur notre sort, sur cette dépendance qu'on a construit avec cet autre. Cette moitié qui nous manque pour survivre ou simplement sourire. Maxwell ne méritait pas cette douleur au fond de son âme. Il était père d'un fabuleux petit garçon et après avoir vu tous ces désirs se réaliser, il perdait celle qu'il aimait. Comment ne pas en vouloir à la vie, au destin ? Certains de nos actes sont les conséquences de notre existence et peut être des choix qu'on a fait. Seulement dans cette histoire, il aurait du profiter de son bonheur, de cette petite famille qu'il avait pris tant plaisir à construire. Cela ne sert à rien de s'énerver, d'en vouloir à la planète entier. Notre seul moyen d'extérioriser est de laisser s'échapper quelques larmes de nos yeux. J'avais trop pleuré pour encore craqué face à mon ami. Cela ne nous servirait pas à grand chose. Si ce soir, on était réunis, il y avait bien une raison. « Je ne veux pas jouer au dur tu sais… Je voudrais juste qu'on évite la déprime… Oui, elle me manque. Beaucoup trop… Elle a dit qu'elle se sentait étouffée… » Ces paroles, ces confessions en disaient déjà long. Il était au même stade que moi. On se sentait comme abandonné, perdu. La personne qui avait su faire la différence dans chacun de nous, avait lâché l'éponge. Elle était partie. Il s'était en aller. Nous nous étions retrouvé, mais rien ne pouvait remplacer l'absence qu'il laissait. Dans ma chambre, je n'avais pas su ôter tous ces souvenirs que je partageais avec Joshua. Quelques photos étaient cachées et d'autres toujours présentes. Je faisais comme à mon rythme, à ma cadence d'écrire toute seule la fin de cette page. Maxwell devait en faire de même et nous avions quelques soucis à trouver les mots de la fin. Simplement parce que nous avions du mal à accepter cette évidence, cette solitude qu'on allait côtoyer. « Nous allons essayé de trouver la force d'avancer. » Lui tendant ainsi une nouvelle bière, je l'incitais à célébrer notre peine. Cela pouvait être étrange voir complétement à côté de la plaque. Mais c'était ma façon de ne pas déprimer, de ne pas regarder que le mauvais côté même s'il n'y avait que ça.
« Et toi alors euh… Avec Josh', vous en êtes où ? » S'il me posait cette question, c'était sans aucun doute pour pouvoir se situer dans notre relation. Avec Joshua, tout avait été si facile que je ne m'étais pas rendu compte de l'importance que je lui avais accordée jusqu'au jour où il claqua ma porte. En réalité, j'en étais dingue. Je l'avais dans la peau et c'était indélébile, la marque qu'il avait laissé sur moi. « Au bout du rouleau, on a beaucoup de mal à faire la différence entre les rumeurs et la réalité. » Ce n'était pas de tout repos de vivre une relation à Berkeley et encore moins quand vous êtiez tout deux présidents d'une confrérie. Les rumeurs, j'avais essayé de les laissé passer mais c'était plus fort que moi. Savoir où je pouvais trouvé la vérité, m'était indispensable. Est ce que le Joshua dont je suis amoureuse est celui qui est connu des autres personnalités de l'université ? Est ce qu'il avait cette double facette qu'ont les deltas ? Tant de questions et de nombreuses réponses sans savoir si elles étaient fondées ou juste mises en place pour nous faire casser. « Tu crois pas que… On pourrait oublier tout ça et… Juste rire, et se sentir mieux ? Ça nous ferait du bien, non ? Enfin si tu as besoin de parler, je suis là, tu le sais hein. » C'était incroyable l'amitié qu'il y avait entre nous. Ce soir était quand même dans le bon vu que je retrouvais un confident, un ami. Nous avions laissé passer le temps et on s'était éloigné. Quoi de plus normal quand on fait face aux épreuves de la vie, on ne peut pas rester proche de tous ceux qu'on aime. C'est les tourments de l'existence de l'humain. Dans cette réflexion, il était loin d'avoir tort ! Il pensait juste. Ce n'était pas le meilleur moyen de tourner la page que de fonder un club des déprimés anonymes. Sans hésiter, j'eus cette idée qui pouvait nous remonter le sourire. L'entrainant à se lever, enfilant sa veste et tenant toujours sa bière en mains. Je l'invitais donc à me suivre. « Tu as raison, on ne devrait pas rester là, à pleurer sur notre sort. » Je l'entrainais à monter les marches deux par deux de la confrérie. Ce grand escalier qui conduisait à la plate forme du bâtiment. De là, on aurait la chance de sentir si loin de Berkeley et si loin de nos problèmes. La lune était pleine, elle éclairait le ciel et ses merveilleuses étoiles. Un matelas toujours disposé à cet endroit, les attendait. Sans hésiter, je m'y installais. M'allongeant, je ne pouvais pas espérer mieux comme spectacle, le ciel était vaste. « Quand j'étais petite, mon grand père me disait que les étoiles dans le ciel représentaient une personne qui avait quitté notre monde. Mais de là haut, elle pouvait garder un œil sur les siens. » Cette idée m'avait longtemps perturbées, je croyais que des gens pouvaient m'espionner de là haut et j'essayais de bien me tenir. En grandissant, je compris la signification de ces mots. Même parti, nos proches ne seront jamais loin. A nous de les rendre fières et d'affronter nos obstacles avec brio. Parce que la vie est la plus grande épreuve de l'être humain.
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| | Sujet: Re: Save our souls • pv Aislynn Mer 13 Juil - 12:56 | |
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