Je devais impérativement me calmer avant de faire ressortir vraiment ce qu'il y'avait de mauvais en moi. Je déboulai les escaliers à la vitesse de la lumière et sorti de la résidence. Je ne connaissais pas la ville, je ne savais pas ou j'allai, mais je marchai, je marchai sans m'arrêter pour faire passer ma colère et ma frustration. Et après une bonne vingtaine de minutes, je commençai à retrouver mon calme, je ralenti la cadence, et c'est alors que mon téléphone sonna. C'était Lucas, mon meilleur ami, ce grand frère que je n'ai jamais eu. Lui aussi allait terriblement me manquer, et je comptait sur lui pour prendre soin de Sullivann et garder un oeil sur lui en mon absence. Je savais qu'il n'aimait pas me savoir seul dans cette grande ville, surtout connaissanr mon tempérament. La dernière chose que je voulais c'était l'inquiéter, je respirai un grand coup avant de répondre, et m'efforçai de prendre un ton détendu. Hey brother, comment tu vas? Il de demanda de mes nouvelles, si mon voyage et mon arrivée s'étaient bien passé. Oh oui super, tout va pour le mieux, je viens de découvrir ma résidence. Et bien sur, il me demanda alors ce que j'en pensai, il est vrai ce c'était vraiment pas mal. Oh bah c'est super écoute, on est trois par chambre, c'est grand, propre, enfin enfin toute l'armature des gosses de la haute quoi, je me sens....trop dans mon univers. Cette dernière remarque était bien ironique. J'aurai du prendre ma perruque d'Hannah Montana. Nous rimes un bon moment puis je après quelques dernières banalités, on raccrochait. Au moins, ça c'était fait, il ne paraissait pas s'inquiéter.

Sans m'en rendre compte, je m'aperçus que je me trouvais alors près d'un joli parc, assez calme, pas beaucoup de monde. Je m'y arrêtait et sorti ma guitare. J'entamai alors une balade rock, assez triste, c'était une de mes compositions, j'adorai la jouer, elle me redonnai le moral dans les jours comme celui ci. J'étais à présent totalement apaiser, il fallait que je retourne à la résidence maintenant, je n'avais même pas fini de ranger mes affaires. L'idée de revoir cette Lèna ne m'enchantais pas du tout, de plus qu'a l'heure qu'il est, elle avait du monter toute la résidence contre moi. Je me levai et pris le chemin de retour sans regarder devant moi quand on me percuta, la personne s'empressa de s'excuser et quand je relevai la tête...Lèna se tenait devant moi. Quelle vacheries aller t-elle encore me lancer? Et quoi qu'elle dise, je n'allai pas y aller avec le dos de la cuillère cette fois, elle allait rapidement comprendre à qui elle avait à faire.

A ma plus grande suprise, elle s'excusa. Et elle ne s'excusait pas pour le fait qu'elle venait de me bousculer, chose qui m'étais bien égal, non elle s'excusait pour le comportement qu'elle avait eu envers moi. J'en était satisfaite, et heureuse même, mais mon légendaire esprit méfiant pris le dessus. Je me demandai alors si ce n'était pas encore une de ses magouilles destiné à me pourrir la vie. Cependant, elle avait l'air vraiment sincère, et je savais mieux que quiconque décelé la sincérité du mensonge. Et je me permis alors de ne pas douter de la sincérité de ses excuses, je le voyais dans ses yeux. Après s'être excuser, elle commença à s'en aller. Je la rattrapai par le bras.

Écoute Lèna, j'accepte tes excuses et euh...je m'excuse aussi, je n'aurai pas du m'emporter comme ça, j'ai réagi au quart de tour au lieu s'essayer de calmer les choses. Et euhm...je ne te déteste pas. C'est vrai qu'on à pas vraiment démarrer sur de bonnes bases toutes les deux mais...de là a te détester, il m'en faut plus. J'espère juste que...tes excuses sont sincères et qu'on pourra repartir sur de bonnes bases.

Hayleen m'avait retenu par le bras avant que je puisse franchir un pas. Elle s'apprêtait à me dire quelque chose ...
Sa réponde m'en boucha un coin. Je m'attendais à un peu près tout, sauf ça. Désolée. Elle s'était aussi excusée. Je ne m'en remis pas encore. Enfin, n'exagérons rien, mais d'après ce que j'ai pu voir d'Hayleen, c'était une fille qui ne pardonnait pas aussi si facilement. Elle était une battante, une fille ne se laissant pas marcher sur les pieds, prête à répliquer à la moindre insulte qui lui est lancé. Apparemment elle était aussi le genre de fille à être rentrer ici par bourses, faute de manque d'argent, en se battant, en travaillant. Le genre de filles dont j'étais en admiration. Certaines personnes n'avaient pas besoin de faire tout cela pour entrer dans une prestigieuse université comme celle-ci, ils avaient juste à inscrire un nombre comptant quelques bons zéros sur un chèque. Ces gens-là, j'en faisais partie et je n'en étais pas aussi fière que l'on croit. Entrer à Berkeley sans argent serait une récompense, la récompense de ta réussite, de ton travail fourni depuis des années, de ta vie. J'aurais aimé être comme Hayleen ...
Folle ! Oui, c'est ce que vous devez penser de moi à cet instant même. Vous vous devez sûrement vous dire aussi qu'elle lâche toutes ces bêtises par pure culpabilité. Pff, complètement folle quoi ! Certaines personnes penseraient comme vous, mais pas moi. Je suis riche, je ne le cache pas, mais j'en suis pas bien fière. Il est vrai que je n'aurais jamais préféré galérer toute ma vie, vivre dans un taudis au lieu d'une villa, ou rester chez soi au lieu de faire le tour du monde. Il est vrai que de temps en temps je prie le seigneur pour m'avoir donné l'opportunité d'être riche aux as, de ne jamais avoir eu de problèmes financiers. Mais ce n'est pas ce qui compte dans la vie : l'argent. Le fait d'être heureux et pauvre peut très bien me suffire.

lèna ; Waouh ... Je n'aurais jamais pensé que tu accepterais mes excuses. Pour te dire la vérité, tout un tas de choses m'est passé par la tête, j'avais pensé que tu allais encore m'insulter et qu'à la fin la gifle serait partie *rire* ... *soupir* Ecoute, je te promets que mes excuses sont tout ce qu'il y a de plus sincères. Je ne m'étais jamais conduite ainsi avant et je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête il y a quelques minutes. Je ne suis pas la gosse de riche hypocrite que tu crois, tu n'as qu'à demander à tous mes amis. Je veux juste que tu saches cela ...

Je lui lançai un sourire timide pour lui faire comprendre que j'étais heureuse qu'elle ai put me croire. Je voulais lui prouver qu'en me connaissant un peu plus, elle verrait que je suis tout le contraire de ce qu'elle pense.

lèna ; Dis-moi. Ça te dirait de faire un tour avec moi ? Pour faire plus ample connaissance ...

[HJ : Désolé c'est nullissime >__<"]

Mais non pas du tout ma Lèna

Vu la façon dont elle me regardait, et l'air qu'elle affichait, Lèna paraissait plus que surprise de voir que j'acceptai ses excuses, et elle le fut d'autant plus quand je m'excusai à mon tour. Bon, il est vrai qu'elle m'avais un peu chercher, mais je n'y avais pas été de main morte non plus. Si elle venait s'excuser à moi, je trouvait tout naturel d'en faire de même. Pour une fois, je laissai de côté ma rencoeur afin de ne pas me crée des ennuis dès le premier jour. Il semblait que Lèna, vu sa surprise, avait commencé à cerner mon caractère et savais que je ne me laissai pas marcher dessus.

Peu être que moi aussi je m'étais trompé à son sujet, peu être regrettait t- elle vraiment son comportement, elle me paraissait vraiment sincère, cela dit, je restai méfiante. Depuis toujours me m'étais construit une carapace presque impénétrable, il était rare que j'accorde ma confiance et que je m'ouvre aux autres. Puis elle se mit à rire en me disant qu'elle ne s'attendait pas à cette réaction de ma part mais à tout le contraire. Je me contentai d'un léger sourire.

Tu sais, même si, je me suis un peu emporté, je ne suis pas...méchante, du moins pas quand on ne m'a rien fait. Et je ne suis pas violente,...enfin...pas toujours.

Cette fois ça c'est moi qui me mis à rire. Il est vrai que de nature, je n'étais pas violente, du moins pas avec les gens, avec les objets s'était une autre affaire. Il m'arrivais d'envoyer valser les tables, chaises et autres quand j'étais vraiment hors de moi, cela dit, ça restait assez rare. Et la seule fois ou je l'avais été envers une personne, ce fut lors d'une soirée. Nous étions à une soirée avec Lucas, mon meilleur ami. Le pauvre était au plus mal après s'être fait plaquer par une horrible peste, pour ne pas dire autre chose, le genre blondasse et fille facile, pas du tout son genre généralement. Dès le début je ne la sentais pas, mais il était amoureux fou, alors j'ai fait un effort pour notre amitié. Quand elle l'a quitter, je l'ai ramassé à la petite cuillère, et alors qu'il reprend doucement gout à la vie et m'accompagne à une fête, voila cette,..cette...garce, qui se pointe au bras d'un autre. Je voyais rouge à cet instant, et je ne pu retenir mon envie de l'étrangler et de lui mettre ma main dans la figure. Et si Lucas ne m'avait pas arrêter, je me demande ce que j'aurai bien pu lui faire. Enfin tout ça pour dire que non, l'envie de gifler Lèna ne m'avais même pas traverser l'esprit.

Elle se justifia alors auprès de moi, essayant de me faire comprendre que son comportement de tout à l'heure n'avait rien d'habituel. Elle me demanda de croire qu'elle n'étais pas ce que je pensai bien au contraire, elle n'était pas pourrie et prétentieuse. Sans savoir pourquoi, je sentais qu'elle disait vrai, peu être avais-je un dont pour cerner ce genre de chose.

Ecoute, c'est bon, je,...c'était rien, si tu dis qu'habituellement tu n'es pas comme ça je te crois ok? Je passe l'éponge...pour cette fois ci, en espérant que ça ne se reproduise pas.

Je lui sourit afin de lui montrer que ce n'était pas ironique, j'étais réellement prête à lui accorder une seconde chance. Puis elle me proposa de marcher un peu avec elle. Cela me surpris mais après tout, qu'avais-je à perdre? De plus qui sais, cette engueulade allais peu être déboucher sur une belle amitié, et même si j'étais pessimiste sur la question, on ne sais jamais.

Euh..oui, oui bien sûr. Allons-y!

Ne connaissant pas du tout les environs je la laissait prendre la marche avant. Nous avancions dans un endroit superbe, ensoleillé, un coin typique de Californie, l'ambiance était plus détendu que notre première rencontre dans la chambre.