the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward Empty
MessageSujet: hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward EmptySam 26 Juin - 1:03

    Edward & Maxwell Atwoodth

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward _grassisgreen-16ec944 hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward 4-1dac2b5


    Barman : « Bon Atwoodth, file de là, t’as assez consommé pour ce soir je crois. »

    Edward : « HAAAAAA Henry, t’es vraiment pas rigolo quand t’as pas eu ta fumette du soir, tu le sais ça ? Au fait, tu sais pourquoi les plantes sont vertes toi ? Parce que c’est quand même nul : moi aussi j’aimerai bien avoir la peau verte… C’est qu’à Hollywood qu’elles sont vertes les plantes ? P’tètre que si je pars à Hollywood j’aurais la peau verte ! »

    Barman : « Eddy, l’heure de ton couvre-feu arrive, dégage d’ici garnement et fais gaffe de pas t’faire bouffer par une plante au passage. »

    L’index levé et la bouche entrouverte, le jeune Delta s’apprêtait à renchérir sur une nouvelle question philosophique, mais une poigne de fer l’en empêcha en l’attirant brutalement à l’extérieur de l’établissement. Mince alors, qu’est-ce qu’il était agaçant ce Henry ce soir ! Même pas une once de pitié pour un pauvre étudiant que le doute submerge. Faisant quelques signes d’adieu à son compère du soir, le garçon quitta les lieux en faisant mine de bouder. Les mains plongées dans les poches et la démarche vacillante, c’est sans porter de grande importance aux voitures qu’il traversa la chaussée. Trop songeur pour pouvoir entendre les coups de klaxons qui résonnaient à son adresse, Atwoodth guetta d’un rapide coup d’œil l’horaire qu’affichait son portable. Le temps pour lui d’entrevoir correctement chaque chiffre et il arqua un sourcil. Mince alors, Ryry avait pas tord. L’heure du couvre-feu allait bientôt sonner alors que lui était… Etait où déjà ? Manquant tout juste de chuter sur le trottoir, Edward observa l’instant de quelques longues minutes les alentours. De gros bâtiments… Des lumières… Ah et plein de voitures qui roulaient aussi ! Centre-ville ! Hourra, voilà qu’il avait reprit peu à peu conscience d’où il se trouvait. Et quelle grande fierté pour un garçon dont le taux d’alcool dans le sang doit avoisiner les 3g par litre de sang… Bon peut-être pas non plus, mais disons pas loin. Quoiqu’il en soit, c’est au beau milieu du centre-ville de San Francisco que le jeune Delta se remit en quête d’un moyen de transport. Comment était-il arrivé ici déjà ? En voiture non ? Sceptique, Edward se pinça machinalement l’arrête du nez d’une main alors qu’il tentait vainement de se remémorer les choses… Hum, ouais en voiture, c’était ça. Mais alors où s’était-il garé ? Bon sang, si l’alcool était une délivrance absolue à bénir chaque jour, qu’est-ce que ça pouvait être chiant à assumer ensuite ! Et puis qu’est-ce qu’elle avait cette bonne femme à le mater de haut en bas ? Surtout qu’elle n’était pas bien jolie la miss… Minute… Une vieille en plus ! Bwaaah, quelle horreur… Manquait plus que notre beau Delta se fasse abordé par des ménagères de 50 ans… Y avait de quoi faire des cauchemars. Frissonnant d’horreur à cette pensée, le jeune homme continua à marcher, toisant d’un regard dégouté la ‘demoiselle à la peau ridée’. Un bruit retentissant survint néanmoins subitement, arrachant le garçon saoul de ses pensées vacillantes. Sursautant d’un bond, celui-ci ne manqua bien évidemment pas de se cogner la tête la première contre les lampadaires invisibles posés à ses côtés… Quel est l’idiot qui plante des lampadaires invisibles dans a rue aussi ! Au sol, se massant douloureusement le front, Edward releva le visage vers une vieille connaissance. Ah merde, qu’est-ce que sa cousine faisait ici aussi… Elle était pas censée être au Canada elle ? Bah quoiqu’il en soit, l’heure n’était pas à réfléchir sur la réponse de cette question existentielle. Ignorant totalement les rires moqueurs de la jeune femme qui venait de descendre de sa voiture, elle aida avec un franc sourire son cher ami à se redresser sur ses pattes. Quel délicieux acte de générosité ! Bah au moins c’était pas un de ses frères qui l’avait croisé dans cet état, c’est mieux que rien.

    Edward : « T’es chiante, ça fait mal… Pi toi tu sais pourquoi les plantes sont vertes ? »

    Cousine : « Ed’… La ferme idiot, et viens là, j’te remonte à ton campus. »

    Mince, le campus… C’est vrai que ça existait ça. Lâchant un grognement, le concerné s’en alla monter dans le monstre d’engin que conduisait sa chère cousine. Une chance pour lui qu’elle avait des sacs plastiques dans sa voiture… Le voyage, aussi rapide fût-il, permis en quelque sorte au jeune Atwoodth d’évacuer tout ce qu’il avait ingurgité ce soir-là. Comme quoi : la famille était bien connue pour rouler à une vitesse impressionnante ! Bref, quoiqu’il en soit, le plus important dans tout ça, c’est que le garçon s’en sorti indemne. Certes un peu secoué et paumé, mais vivant. Tenant avec bien des difficultés sur ses jambes, Eddy’ adressa quelques grands signes à sa cousine en guise d’au revoir avant de se diriger vers son campus. Direction la chambre pour un gros dodo maintenant… A travers par cet herbes hautes –parce qu’il était évident qu’Atwoodth coupait à travers champ au lieu de suivre le chemin de béton -, le garçon parvint finalement à destination… Ou presque.

    Edward : « Oh bordel non c’est pas vrai… »

    Main sur la poignée, il retentait une nouvelle fois d’ouvrir la porte de son bâtiment de confrérie, close. Quelle aubaine. Le voilà enfermé dehors pour la nuit. Et aucun moyen d’atteindre l’intérieur sans y risquer une exclusion ou le déclenchement d’une alarme… Mince, quel crétin. Une main posée contre son front, il soupirait doucement son exaspération. C’est pas comme s’il tombait de fatigue après tout, mais tout de même… Une lumière attisa néanmoins son attention. Ahh merci Seigneur ! A quelques pas, une fenêtre était restée ouverte… Seul petit souci dans tout cela : disons simplement qu’elle se trouvait à seulement… 3 ou 4 mètres au dessus de lui. Bah finalement, t’es pas bien généreux Seigneur. Oh pi zut, quitte à rentrer, autant fait tout pour ! Prenant seulement une ou deux secondes pour songer à la chose, Edward se lança directement à l’ascension du bâtiment. S’agrippant aux bordures des fenêtres pour se hisser… Enfin tout cela avant qu’il ne s’écroule subitement alors qu’il avait à peine entamé son escalade. Plaqué au sol, souffle court, Edward s’amusa lui-même de sa magnifique prestation. Quel pathétique Roméo il aurait fait s’il avait dû escalader un immeuble pour rejoindre sa Juliette… Passons.

    Quelques bruissements attirèrent néanmoins l’attention du Delta. Mince, l’avait-on repéré ? Quoiqu’il en soit, quelqu’un s’approchait au loin… Ne bougeant pas, Edward grimaça peu à peu alors qu’une silhouette bien connue se dessinait désormais à quelques pas de lui. Se relevant d’un bond, le garçon contempla sans grande joie son portrait craché, son jumeau.

    Edward : « Dis-moi que je rêve ? Qu’est-ce que tu fou dehors à frauder toi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward Empty
MessageSujet: Re: hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward EmptyDim 18 Juil - 17:32

    La fraternité, cela signifie quoi pour vous ? Un lien qui unit deux personnes de même sang et partageant les mêmes parents. Exact. Généralement des chamailleries lors de l'enfance, puis un lien très fort et solide à l'âge adulte. Dans la majorité des cas, je dirais exact. Mais entre Edward et Maxwell, c'est tout à fait le contraire. À l'enfance, même si Max' n'en a plus le souvenir à cause de son accident, ils s'entendaient plutôt bien, du moins au départ. Il a suffit que le plus vieux des deux (soit Maxwell), représente l'exemple à suivre, pour que ça dégénère. Comment cela s'est passé exactement ? Cela s'est fait progressivement, jusqu'à ce qu'entre eux, ça soit une indifférence totale. Ils se croisent sans même se voir, ils ne se parlent jamais, c'est limite s'ils n'oublient pas l'existence de l'autre. Pourtant, à chaque fois qu'ils se regardent dans le miroir, ils devraient se souvenir de l'autre. Car oui, ils sont jumeaux. Si vous faites partis de ceux qui croient que les jumeaux sont toujours très proches, que quand l'un se gratte le nez alors l'autre doit le ressentir, qu'ils marchent toujours du même pied, etc etc, et bien excusez-moi de vous décevoir, mais chez les Atwoodth, c'est loin d'être le cas. Même si au fond, il est certain qu'entre eux tout pourrait tellement bien se passer. Mais que voulez-vous, il y a des choses qu'on ne choisit pas, et même si on les voudrait différentes, on a pas vraiment le choix.

    Maxwell avait passé toute la soirée avec Lyzabeth ce soir-là, comme tous les soirs à vrai dire, surtout en ce moment. Ils avaient une maison tous les deux, une très grande maison, ils étaient mariés, et mieux encore. Ils allaient devenir parents. Cela allait bientôt faire quatre mois que Lyz' était enceinte. Beaucoup pourraient croire qu'ils sont fous, de se marier et de fonder une famille à leur âge. C'est vrai qu'ils étaient jeunes, et c'est vrai aussi qu'ils étaient fous, fous amoureux. Comme quoi l'amour est capable de changer bien des personnes. Car Maxwell il y a à peu près un an de cela, était loin d'être celui qu'il est aujourd'hui. Il avait changé lors de sa première journée avec Lyzabeth. À l'époque, la Gamma entretenait une relation des plus ambigües avec Edward. Et lorsqu'un samedi elle avait croisé Max', elle l'avait tout simplement pris pour son jumeau. Intrigué par la demoiselle dont Ed' lui avait déjà parlé une ou deux fois, il n'avait rien dit quant à sa véritable identité. Et c'est ainsi qu'ils avaient passé leur première journée ensemble, au cours de laquelle Maxwell s'était montré particulièrement attentionné et romantique, s'étonnant lui-même de son attitude. Il était immédiatement tombé amoureux d'elle. Alors déjà que les deux jumeaux étaient loin de s'entendre à la perfection, le fait que Lyzabeth et Max' soient en couple, et ce depuis ce quiproquo, cela n'avait en rien arrangé leur relation, pire même, cela n'avait fait que de la dégrader. Surtout que quelques temps plus tard, c'est Watch Out en personne qui révéla le fait que par le passé, Evan qui sortait avec Maxwell, l'avait trompé avec Edward. Certes, au final ils en avaient été à égalité, mais c'est juste pour dire à quel point la relation entre les frères Atwoodth était tendue, et loin d'être simple. Au final, c'est comme s'ils étaient destinés à se haïr éternellement, comme si tout les éloignait toujours, quoi qu'il se passe. Étaient-ils condamnés à se détester ?

    Après une longue journée à faire quelques magasins pour bébés, puis à s'amuser dans leur piscine, Lyzabeth et Maxwell avaient décidé de regarder un petit film après le dîner. Le Delta devait passer à sa confrérie pour récupérer quelques affaires qu'il avait laissé dans sa chambre et que l'un de ses confrères lui avait récupéré. Il avait promis de passer dans la soirée, mais avant cela, rien de tel qu'un petit morceau de film près de celle qu'il aimait. Ils étaient tous les deux allongés sur le canapé, l'un contre l'autre, la main de Max' posée sur le ventre de Lyz'. Celui-ci souriait à l'idée que son enfant était en train de pousser juste sous sa main. Après un énième baiser dans le cou de sa très chère femme, il ferma les yeux quelques secondes, histoire de se reposer un peu avant de partir. Seulement, qui il ouvrit les yeux, ce n'étaient pas des secondes ou des minutes qui s'étaient écroulées, mais bien quelques heures. Lyzabeth s'était endormie également, et le générique du film tournait à la télé. Le Delta se leva doucement, en faisant attention de ne pas réveiller la plus belle des marmottes, éteignant ensuite la télévision et le lecteur dvd. Le couvre-feu n'allait pas tarder, il avait tout intérêt à se dépêcher. Il déposa un baiser sur le front de la Gamma, écrivit à petit mot qu'il laissa sur la table basse du salon, comme quoi il était chez les Deltas, qu'elle était magnifique quand elle dormait, et qu'il l'aimait. Puis il quitta la maison, refermant la porte à clé derrière lui, et grimpa à toute vitesse dans la voiture. Il était encore légèrement fatigué, la tête dans les choux, et dû donc rouler plutôt tranquillement pour ne pas prendre de risques. Une fois sur le campus, il gara la voiture sur le parking la plus proche de la maison des Gammas, et continua le chemin à pieds, ce qui équivalait à cinq minutes plus ou moins.

    Main dans les poches, sourire aux lèvres tant il était heureux ces jours-ci, Maxwell marchait tranquillement en direction de son ancienne résidence. Il était tellement heureux, qu'il en avait oublié l'heure qu'il était, et qu'il avait de grandes chances de se retrouver à la porte. Ce qui explique son allure décontractée et complètement calme. Si Lyzabeth n'occupait pas toutes ses pensées aussi, peut-être qu'il s'activerait un peu… Que voulez-vous, homme amoureux, homme dans les cieux (je viens de l'improviser, c'est nul, j'avoue ^^). Ce n'est que lorsqu'il arriva à une vingtaine de mètres de chez les Deltas, et qu'il aperçut une silhouette tenter d'escalader la façade, qu'il comprit que le couvre-feu était passé, et que la confrérie était fermée. La fameuse silhouette qui tentait de rejoindre une fenêtre sûrement tomba bien rapidement sur le sol. Inquiet, Maxwell accéléra le pas, espérant que le jeune homme en question n'ait rien de cassé. Il aurait dû s'en douter, le seul capable d'une telle prestation ne pouvait être que son très cher jumeau. "Tu ne rêves pas non… Max' lâcha un soupire dû à sa grande joie de se retrouver ici en telle compagnie, bien qu'au fond, Edward restait son frère… J'suis venu chercher des trucs." Après une grimace, il sortit son téléphone de sa poche pour y regarder l'heure. Il se faisait vraiment tard, et même si pour Maxwell ce n'était pas vraiment grave puisqu'il avait un chez lui, allez savoir où Edward dormirait. Du moins c'est ce que son jumeau se demandait. "T'as jamais été doué à l'escalade… Rectification. Quoi que dans de telles circonstances… Ed' était pas dans le meilleur des états, c'était très simple à deviner. Tu t'es pas fait trop mal j'espère ?" Pas de grand sourire sur son visage, mais pas non plus de haine ou de ton agressif dans ses paroles. Au fond, cette guerre incessante avec son frère ne lui plaisait pas du tout. Ça le blessait même, bien que jamais il ne l'avouerait. N'ayant presque plus de souvenirs de son enfance, et donc quasiment plus de moments qu'ils avaient pu passer tous les deux à l'époque où ils s'entendaient - ce qui remonte à loin - en mémoire, Maxwell au fond de lui avait du mal à concevoir qu'entre eux ça ait pu être toujours de la sorte. Pour dire vrai, il se rappelait d'eux deux, courant dans leur jardin en riant. Ils ne savaient plus pourquoi, ni exactement de quand ça datait. Ils devaient avoir 7 ans à peu près. C'était une image qu'il avait en mémoire, une image sortie de tout contexte, mais une image qu'il ne voulait pour rien au monde effacer de ses souvenirs… En attendant, il était toujours là, en face de son jumeau, à se demander si ce soir encore, la guerre allait faire rage entre eux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward Empty
MessageSujet: Re: hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward EmptyVen 20 Aoû - 23:40

Et il se tenait là. La bouille innocente et presque à peine agacé. Edward arqua un sourcil, soupirant face au comportement toujours impeccable de son jumeau. Ce type avait jamais été foutu de s’emporter contre lui, ou très rarement. Sans doute était-ce pour cela que leurs parents avaient toujours considéré Maxwell comme le plus mature des jumeaux. Entre un frère bagarreur et pas spécialement serviable, et le parfait petit ange… Pas besoin d’être très rusé pour savoir qui se dévoilerait comme le petit fils fétiche de la famille. Un coup dur pour un petit garçon qui avait à peine atteint son adolescence. Et alors qu’Edward croise le regard passif de son frère, un frisson d’horreur longe son échine. Il se revoit : gamin emmerdant son portrait craché. Et ils rient tout les deux, profitant pleinement de leur enfance. Deux petits monstres qui se chamaillent pour un dernier biscuit qui trône sur la table de la cuisine. Près d’eux, Nathaniel, le benjamin de la petite famille. Bon sang, qu’ils étaient heureux à cette époque. Une grimace déchire le visage ombré du Delta aujourd’hui adulte, alors qu’il se redresse difficilement en s’approchant à pas incertains vers son jumeau.


Edward : « Ouais… Ouais t’as toujours été plus doué que moi. Rien d’étonnant hein ? Non j’ai rien… Je t’épargne le plaisir de gaspiller ton crédit pour appeler l’université ou les secours. »

D’un geste nonchalant de la main, il lui ordonne presque de s’en aller. Mais alors que ses pas se font vacillant et son regard flou, un soupire lui échappe. Foutue migraine. Il trébuche, s’appuyant sur l’épaule de son frère afin d’éviter une nouvelle fois de regagner le sol. Soupirant à ses côtés, il rigole avant de lâcher à voix basse :


Edward : « Maudit frangin… T’es toujours là quand il faudrait pas que tu m’vois. Ahem… Punaise, j’vois plus rien. Tu… » Nouveau soupire, il ferme les yeux en serrant le poing, honteux et confus : « Tu pourrais m’aider… ? »

La dernière fois qu’il avait eu recours à l’aide de son frère ? Cela remonte à bien des années… Impossible pour lui de s’en souvenir. Comment pouvoir porter dans son cœur le jumeau qui l’a constamment rabaissé aux yeux de ses géniteurs. Bien sûr… Il n’avait jamais fait cela de son plein gré : s’il y a bien une chose qu’Edward savait à propos de son frère, c’est que monsieur était tout sauf de la mauvaise graine… Du moins depuis son accident. Une tragédie où le jeune homme avait semble-t-il oublié quelques souvenirs… Et notamment ceux de leur enfance partagée. Rien d’étonnant donc au fait que désormais il ne parvienne pas à cerner le pourquoi du comment dans la haine réciproque qui règne entre eux. Toutefois, une légère grimace vint trôner sur le visage du jeune alcoolique de service… Vacillant bien entendu à droite et à gauche, il parvint à néanmoins se tenir suffisamment droit pour toiser enfin le visage de son reflet. Ils étaient frères bon sang… Et lui bientôt père. A cette pensée, le jeune delta soupira doucement en passant une main sur son visage. Heureusement que Constance l’avait tenu informé… Mais au fond, bien qu’il fût surpris et touché par la nouvelle, Atwoodth en restait… ‘Heureux’ –même si le mot était sans doute peut-être un peu poussé-. Maxwell papa et Lyzabeth maman… Lui oncle… Waouh. Et tout cela pour former quoi ? Une nouvelle famille. Bon sang. Voilà bien une chose qu’il avait cherché à fuir toute sa vie, la famille. Et pourtant, ce soir, elle se tenait juste en face de lui. La mine ni sévère, ni joyeuse. Il serra doucement le poing en posant une main sur l’épaule de Max’. Fuyant désespérément son regard, il fût contraint de néanmoins le croiser alors que d’une voix contrôlée, il reprenait la parole en un murmure à peine audible.


Edward : « Cons’ m’a prévenu pour Lyzabeth… Je devrais te souhaiter toutes mes félicitations mais… » Il leva les yeux au ciel. Foutu Maxwell ! Sans doute l’alcool n’était pas innocent dans son comportement… Edward soupira avant d’être pris d’une soudaine poussée nostalgique. Il pris son jumeau dans ses bras, le serrant comme il l’aurait fait, plusieurs année auparavant. « Espèce de veinard ! Un gosse quoi ! Tu vas être papa ! »

L’aîné de la famille, le voilà qui allait sans doute d’ici peu se marier (si ce n’est déjà fait) et avoir un enfant…. Dieu que le temps passe vite. En l’espace de quelques secondes, c’était comme si l’amertume du plus jeune s’était envolée. Mais bien vite il revint à la réalité des faits. La mine mêlant l’esprit joyeux et peiné, Edward soupira en se détachant de son frère. Légèrement gêné de son comportement peut-être un peu trop excessif, il se pinça la lèvre en envoyant d’un geste nonchalant une main en l’air. Pourquoi cela n’avait-il toujours pas été ainsi ? La vie aurait été tellement plus simple. Il s’éloigna de quelques pas. Faisant comme si rien ne s’était passé et contournant un buisson en tournant autour comme un abruti de première classe… Comment allait-il rentrer dans sa fichue chambre ? Un coup d’œil à Max’ et il leva les épaules en signe de soumission. Une chose était certaine au moins : il n’y parviendrait pas seul. Sauf se transformer en ouistiti dans les cinq minutes qui allaient suivre… Adressant un grand ‘coucou’ du bras à son frère, il l’invita à venir le rejoindre.


Edward : « Bon jeune papa ours, tu ramènes tes pattes ici oui ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward Empty
MessageSujet: Re: hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward EmptyDim 17 Juil - 3:29

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward Empty
MessageSujet: Re: hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward Empty

Revenir en haut Aller en bas

hum... t'as un jeu de cartes ? - maxwell & edward

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons...
» davis&handa .C'est le destin qui distribue les cartes, mais c'est nous qui les jouons. .
» Car Wash [Maxwell]
» When the lion cry {Maxwell}
» Plouf {pv Maxwell}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-