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 |  Sujet: Les habitudes d'un gamin ne se perdent jamais. Pv A. Lun 3 Mai - 16:43 | |
|   Les habitudes d'un gamin ne se perdent jamais. Assis près d’un vieux chêne, les pieds dans l’eau, le jeune Miller était plus que heureux par le temps et la météo qui était plus que favorable. Adieu neige ! Bonjour Soleil et Ciel bleu ! N’ayant jamais aimé la neige, le jeune Iota passait de longues journées à tourner en rond dans sa chambre en voyant tomber des flocons de neige sur les carreaux de sa fenêtre. Mais c’était différent les jours de soleil, il était paresseusement avachi sur l’herbe, ses lunettes de soleil sur le nez protégeant ainsi ses yeux clairs de la lumière du soleil. Voilà plusieurs semaines qu’il n’avait pu voir sa meilleure amie. Entre les cours, les entraînements de basket et sa petite-amie, Anton n’avait pas eu beaucoup de temps à lui accorder. On lui avait appris qu’elle était devenue présidente de la confrérie avec Tom Hamrey. Anton n’avait pu s’empêcher de ne pas montrer son enthousiasme en écoutant cette nouvelle. Il n’arrivait pas à le croire, sa petite Aislynn était la présidente de leur confrérie. C’était tellement fou. Il ne savait même pas qu’elle avait postulé pour le devenir même si il avait vu quelques affiches en sortant de la cafétéria l’autre jour. Mais il n’y avait pas montré beaucoup d’intérêt. Il n’avait pas eu de ses nouvelles depuis le jour où elle était venue dans sa chambre, il n’avait pas eu le temps de lui envoyer un texto pour lui demander de ses nouvelles. Elle devait se faire du soucis pour lui ou même pire être en colère après lui. Il se redressa et rassembla les affaires dispersées autour de lui. Il les rangea dans son sac et sécha ses pieds humides dans l’herbe sèche au soleil. Il remit ses chaussures et se redressa pour aller aux bâtiments de l’université. Elle devait certainement être sortie de cours, mais peu importe, il y avait une chance sur dix qu’elle soit encore présente dans son dernier cour de l’après-midi sauf si mademoiselle avait fait l’école buissonnière. Mais Anton la voyait mal agir comme ça.
Les minutes passèrent au fur et à mesure que ses pas s’accélèrent. Il n’eut pas de mal à accéder au première étage en une seule minute. Il se dirigea vers son casier. Il y déposa son sac et se rendit compte qu’il n’y avait personne autour de lui. Tous les élèves étaient en cours. Sauf lui qui avait terminé une heure plus tôt. Il décida alors de rédiger un petit mot à glisser dans le casier de sa meilleure amie comme ça elle pourrait le trouver à sa sortie de cours. Sortant une feuille de son sac, ainsi qu’un stylo bille bleu, il se mit à écrire un petit mot avec sa fine écriture. Ca faisait penser à quelque chose d’idiot voir de gamins, mais c’était toujours agréable de recevoir un petit mot même si il n’était pas de la personne qu’on aime. Mais si il vient d’une de nos connaissances proches c’est très agréable, on se rend compte que l’on est pas oublié et que notre présence est utile pour les autres. C’était peut-être stupide, mais à l’intérieur de ce papier, Anton n’avait fait que s’excuser et exprimé un manque de sa meilleure amie vers la fin. Rangeant toutes ses affaires n’importe comment, en fermant son casier, il put entendre un bruit. Ses cours avaient du tomber et se cogner contre la paroi en fer. Il marcha tout au long du couloir et se dirigea vers le casier de sa meilleure amie. Il regarda une dernière fois le papier. Il le plia en plusieurs morceaux et le fit glisser dans les fins traits qui se trouvaient tout en haut du casier. Se mordillant la lèvre, il regarda une dernière fois le casier avant d’aller se cacher derrière un autre casier un peu plus éloigné. Il espérait que sa meilleure amie ne le trouverait pas. Il voulait lui faire une surprise. Cette réaction était gamine pour tous les gens de son âge, mais il préférait faire ainsi, il s’excusait de son absence, et arrivait derrière sa meilleure amie pour lui proposer de tout recommencer. Un bon début pour une amitié complice et gamine. |
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Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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| | Sujet: Re: Les habitudes d'un gamin ne se perdent jamais. Pv A. Mar 4 Mai - 14:25 | |
| L’amitié ne devrait pas avoir de limite. Néanmoins cela ne semble pas si facile que ça en ce moment pour Aislynn. Après l’absence de Lina, elle ressent le manque d’Anton. Mais qu’est ce qu’ils ont tous à se cacher et en quelque sorte l’abandonner. Certes, elle se doutait que son meilleur ami avait mieux à faire maintenant que de perdre son temps avec la blondinette. Après tout, il avait reconquis le cœur de miss Ambrae. Que désirait – il de plus ? La dernière fois que la jeune femme avait eu un moment avec lui, remonte à plusieurs semaines. Lorsqu’il était mal et désespéré, elle lui en était venue en aide comme n’importe quelle meilleure amie l’aurait fait. Aujourd’hui, c’est elle qui avait besoin de soutien et d’aide pour traverser certaines choses mais ceux qu’elle attendait n’étaient pas là. Alors, elle souriait faisant comme si de rien n’était, comme si rien ne manquait à son bonheur. Aislynn commençait à se mentir à elle – même. En cours de droit, la jeune femme ne pensait plus à rien. Elle oubliait ses soucis, ses angoisses et ses peurs, pour laisser place à la seule chose qui la passionne depuis toujours. Il y a peu, la jeune femme a appris une excellente nouvelle concernant sa vie à Berkeley. Elle s’était présentée à l’élection pour représenter sa confrérie. Tout d’abord parce qu’elle adorait les Iotas et les considérait comme sa famille. Et deuxièmement, se serait une chose en plus dans son planning qui pourrait la faire penser à autre chose. Avec bonheur, elle avait été élue aux côtés du grand Tom. C’était une joie pour elle et aussi une façon de se sentir apprécié dans son équipe. Sérieusement, elle avoua que cela lui avait fait du bien et ne regrettait pas son geste même si elle aurait pu se mettre plus bas que terre si elle n’avait pas été élue. Elle avait fêté sa victoire et la soirée s’était déroulée à merveille même si il lui avait manqué deux personnes importantes.
Assise à son banc, la jeune femme griffonne sur cette feuille quelques dessins en écoutant son prof parler des différents contrats que nous pouvons rencontrer dans la vie de tous les jours. Quand il arriva au contrat de mariage, Aislynn sourit légèrement. Comme si on avait besoin d’un contrat pour se prouver fidélité et sincérité. Quelques secondes plus tard, elle pensa à Joshua, ce gars qu’elle a dans la peau depuis des semaines et qu’elle n’arrive pas à cerner. Après tout, c’est un Delta et il n’y a pas d’explication dans son comportement et encore moins dans le fait de savoir si un jour, il rangera son égo pour pouvoir se concentrer sur une seule et unique fille. Il comptait beaucoup pour elle mais elle n’acceptera pas une relation avec lui, s’il ne la respecte pas et par là, elle en entend bien qu’il devrait arrêter de courir après tout ce qui bouge et qui ressemble à une femme. On doit se faire à l’idée parfois que les hommes n’ont pas de cœur mais allez savoir pourquoi, Aislynn espérait que ça ne soit pas le cas du beau brun. Quand elle voit dans quelle situation vivent ses parents, elle préfère ne pas donner une chance à ce genre de gars. Néanmoins, il arrive parfois qu’on fasse des exceptions et c’est ce qu’essaye de faire la demoiselle avec le dom juan qui lui sert de petit ami en ce moment. Alors que ses pensées étaient encombrées, elle entendit la sonnerie retentir, celle qui annonçait la fin des cours. Tombant de son nuage, elle rassembla ses affaires et sortie de la classe. La jeune femme n’avait rien prévu aujourd’hui, si ce n’est que de respirer un peu. Il faisait bon dehors et le soleil commençait à chauffer, elle ne voudrait pas rater ça. En direction de son casier, la demoiselle marche d’une façon plutôt décontractée et lente. Seulement, elle était loin à s’attendre à cela quand elle ouvrit son casier. Un papier tomba sur ses pieds. Etonnée, elle regarda autour d’elle et le ramasse. Quand elle l’ouvrit, elle n’avait pas besoin de lire ce qui était marqué pour savoir d’où il provenait et même si elle lui en voulait, Anton lui manquait. Alors elle sourit de nouveau et lit le petit bout de papier qu’il avait soigneusement plié pour ensuite le glisser dans un de ses bouquins. Déposant son sac de cours, elle ferma son cassier et marcha vers la sortie du bâtiment, apercevant les quelques rayons de soleil qui lui annonçait une bonne fin de journée.. |
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