En cette belle matinée, on pourrait croire que tous les étudiants sont en cours et que ceux qui ne le sont pas dorment encore. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas.
Il est à peine 9h30 quand Arturo arrive dans la bibliothèque, celle-ci étant pratiquemment déserte. Etant donné que cet après-midi, Arturo a un gros devoir de droit, il a jugé bon de se lever tôt et de venir travailler une bonne partie de la matinée.
En scrutant des yeux la salle pour chercher une table où s'intaller, Arturo repère, parmi les quelques étudiants présents, Clarence Delacroix. Un grand sourire se dessina que le visage d'Arturo. En effet, cela faisait quelques temps que la jeune fille plaisait beaucoup à Arturo. Clarence était en cours de droit avec lui et dès la première fois il l'avait remarquée. Seulement, celle-ci repoussait sans cesse ses avances, n'ayant pas confiance en lui car il fait parti des Deltas, de ceux qui n'ont que des aventures sans lendemains et qui ne pensent qu'à s'amuser. Clarence ne voulait pas tomber dans le panneau et n'être qu'une conquête de plus pour lui. Mais Arturo, plus on lui résistait, plus il s'accrochait, plus il la désirait. Il adorait que cette fille ose lui tenir tête, d'ordinaire, au bout d'une soirée, toutes lui tombaient dans les bras.
Il se diriga donc vers la table de Clarence, passa derrière elle et lut par dessus son épaule l'ouvrage qu'elle tenait ouvert devant elle. Il savait pertinement que cela allait l'énerver et rien qu'à cette idée il en souriait d'avance.

Arturo : Tiens, je vois que tu planches sur le même devoir que moi. Puis-je me joindre à toi ?

Sans attendre la réponse de Clarence, il s'assit en face d'elle et posa ses bouquins et ses cours sur la table. Il leva les yeux vers Clarence et lui fit un grand sourire.

Arturo : Tu vas bien ma chère Clarence ?

Ce matin-là ,je dus ,à mon grand regret ,me rendre à la bibliothèque pour bosser sur un devoir que je devais rendre l'après-midi meme ,et que je n'avais pas encore commencer , je jugeai donc plus ou moins important de le commencer .Ces temps-ci ,je n'avais qu'une seule envie: abandonner le code Pénal et Civil pour faire la fete .Sauf que non. Les examens approchaient à grand pas et je n'avais pas le droit de me rater .J'avais déjà sécher plusieurs cours ce semestre, et si je tenais à ma place de Berkélienne , je devais travailler un minimum .

C'est pourquoi,dès 9h j'étais à la bibliothèque . Celle-ci était déserte .Bien sur ,qui d'autres auraient eu l'idée de se lever aussi tot pour aller à la bibliothèque .Songeant amérement à ma camarade de chambre,roupillant tranquillement et que j'avais sérieusement envisager de réveiller par pur égoisme , je commençai à rédiger quelques lignes .

Une demie-heure plus tard , je n'avais toujours pas avancé .Je n'arrivais pas à me concentrer avec ce silence . C'est pourquoi ,ce fut avec plaisir que j'entendis quelqu'un entrer .Plaisir vite refroidi lorsque je vis qui était entré: Arturo . Putain . Un pur DELTA comme je les detestais . Je savais qu'il voulait coucher avec moi,et le fait que je lui refuse catégoriquement ne faisait qu'accentuer cette envie . Je devais probablement etre la seule .

Lorsqu'il se placa dérrière moi et lut ma copie ( blanche ) , je respirai pour me détendre . Il m'insupportai vraiment .
J'avais oublié qu'il était dans mon cours de droit,quelle conne! Maintenant il allait rester ,et c'était mort pour la concentration. "Puis-je me joindre à toi?" .Comment dire..Euh..Tu reves?
Je préférai ne pas répondre ,et attendis qu'il s'assied à une autre place . Apparemment,c'était trop demandé car il s'assit en face de moi, et éparpilla ses affaires un peu partout sur la table.Bah vas-y,fais comme chez toi .Je commençai sérieusement à m'échauffer ,là .

Mais sa question fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase :

J'irai largement mieux si tu te barrais .

Ca faisait déjà un bien fou. Puis, plus aimablement ,je lui dis:

Ecoute,euh ..C'est pas pour etre méchante mais j'arriverai jamais à me concentrer si t'es là.Donc sois gentil mets toi à une autre table.

Arturo sentait au ton qu'empolyait Clarence que celle-ci commençait à s'énerver. Cela faisait beaucoup rire Arturo et il en jouait. Il aodrait mettre à bout cette femme qui ne cessait de lui rappeller qu'elle le détestait. Au début, Arturo faisait cela car il la voulait à tout prix dans son lit, mais maintenant, même si c'était encore un peu le cas, c'était surtout devenu un jeu. Arturo adorait rendre folle Clarence dès qu'il en avait l'occasion.
Arturo jubilait de l'avoir trouvée à la bibliothèque, lui qui pensait qu'il allait s'ennuyer toute la matinée à réviser, finalement cela risquait de se révéler très marrant.
Quand il s'isntalla en face de Clarence, il put lire sur le visage de celle-ci qu'elle voulait à tout prix qu'il dégage. C'était exactement la réaction qu'espérait Arturo ! Il en souriait intérieurement.
Face à la réplique de Clarence, l'incitant à changer de place, il répondit sur un ton calme avec un sourire en coin :

Arturo : Ne t'inquiètes pas, je sais me faire très discret. Et puis comme on bosse sur le même devoir, il se peut qu'on ait besoin de s'aider.

Arturo savait très bien qu'en prononcant cette phrase ainsi qu'à la manière dont il l'avait besoin, cela ne ferait qu'accuenté l'envie pour Clarence qu'il dégage. Mais Arturo commençait tout juste à s'amuser, il ne lui donnerait pas ce plaisir. Mais il était pratiquemment sur que ce serait elle qui partirait de la table d'ici quelques minutes.

Pour commencer son devoir, Arturo avait une sorte de "rituel". Il sortit son Ipod de sa poche de jean, mit ses écouteurs dans ses oreilles en mettant de la musique et sortit un chewing gum qu'il se mit à macher aussitôt se dernier dans sa bouche. Arturo ne pouvait pas travailler sans musique ni son chewing gum, c'était complètement stupide, mais il avait pris cette habitude et il lui était difficile d'en changer.
Il se mit alors au travail, sans ce soucier de Clarence.

J'attendais patiemment qu'il dégage et que je puisse enfin bosser sur ce devoir de merde . Apparemment c'était trop demander . Je faillis exploser de rire en entendant sa réplique" Je sais me faire discret .Il se pourrait qu'on ait besoin de s'aider " .Je crois pas non, de un, il n'etait pas question qu'il reste à cette table, et de deux ..Il croyait vraiment qu'on allait bosser ensemble comme les deux meilleurs amis du monde? Il aurait mieux de demander à une ALPHA avec qui il aurait couché de faire son devoir, ça aurait été un peu plus efficace . Je faillis luidire un truc du style" De toutes façons, si t'avais pas fait la fete toute la nuit,peut-etre que t'aurais fait ton devoir.." ,avant de penser que, étant donné ma position,j'étais plutot mal placé pour lui balancer ça . J'étais gentille normalement, mais les DELTA ,je peux vraiment pas les supporter .Trop dommage, c'était un DELTA .

Puis, avant que je ne puisse faire quoique se soit , Arturo s'installa . Mais quand je dis s'installa ,j'insiste . J'explique: il mit son Ipod tellement à fond que j'entendais distinctement la musique et de deux il machait son chewing-gum très bruyamment .En clair,impossible de me concentrer avec ça . "Je sais me faire très discret" .Il se foutait de ma gueule ou quoi? Je commençais vraiment à m'énerver . Après tout cela, Arturo se mit à travailler normalement ,'mignorant complètement ,et pensant que j'allai le laisser tranquille.Ben voyons .

Je me penchai vers lui, et lui arrachai violemment ses écouteurs ,avant de dire froidement:

Dégage . Contrairement à toi apparemment ,je dois bosser ,c'est sérieux .Et si tu crois que je suis comme toutes les autres filles à qui tu fais deux ou trois clins d'oeil dégueulasses pour coucher avec elle et après les balancer comme des pauvres merdes, tu te trompes .Donc,je sais pas trop à quoi tu joues mais ça comme sérieusement à me taper sur les nerfs .

Je savais très bien qu'il n'allait pas s'arreter là , et que j'avais réagis exactement comme il l'avait souhaité, mais ça avait été plus fort que moi . Je ne savais pas trop pourquoi il me faisait autant chié: parce que j'étais une des seules à refuser de coucher avec lui ou parce que j'étais anti-delta ?Ou les deux? Dans tous les cas ,le résulta était le meme: ce type me faisait vraiment trop chier.

N'y tenant plus,je lui balançai alors ce que j'avais sur le coeur:

D'ailleurs,vu que t'es là ,je vais te dire ce que je pense de toi et de tes copains.Vous etes des gros porcs :vous charmez les filles ,vous couchcez avec elles ,et vous les traitez comme des merdes le lendemain ..Et après tout cela, ça se dit gentleman ..!

Corbeille.