To Finally meet

Le Golden Gate Park. Je crois que s’il n’existait pas, je ne serais jamais allé étudier à Berkeley. La première fois que j’ai visité Berkeley, j’avais pris l’occasion de visiter la ville et j’étais rapidement tombé ici. Dans cet espace vert au bord de l’eau et surplombé du Golden Gate, l’emblème de SF et j’en suis tombée amoureuse. Je n’avais jamais fait attention à la nature étant trop superficielle pour cela mais, là, je ne pouvais qu’admirer cette beauté. Il y avait des enfants qui s’musait dans la plaine de jeu, surveillés pas leur nounou, des couples qui exposaient leur amour assis sur des bancs, des étudiants torse nu jouaient au frisbee. Même si en temps normale je détestais ce genre de chose –à part la dernière chose ^^-, je ne pouvais pas m’arrêter d’observer ce qui m’entourait. Ce parc, c’est un peu le Central Park de San Francisco. On s’y sent toujours bien et on peut se retrouver seul avec soi-même car il y a assez place pour les nombreuses âmes en peines. Il n’y a qu’ici que j’oublie tout, c’est une des meilleures cures. Quand j’ai le temps, je viens ici, je me couche dans l’herbe et je laisse le soleil frapper ma figure et le vent marin me caresser. Peu de personnes connaissent cette face cachée de moi. Mais j’ai toujours adoré que les gens croient me connaître alors qu’en réalité, c’est tout le contraire. La seule qui me connaisse réellement, c’est ma cousine, Esthell mais elle non plus n’a connaissance de ce « secret ».
A la réflexion, il y avait une autre personne qui pouvait se vanter de bien me connaître : Louis-Marie, ou Loum’, son petit nom rien que pour moi. Notre rencontre est assez étrange et à la fois formidable. Un jour, alors que je n’avais rien à faire (une chose rare), je décidai m’inscrire sur un site de rencontre qui s’étendait au monde entier, cela me plaisait de rencontrer des personnes habitant dans un autre pays. Si je faisais cela, ce n’est que pour m’amuser et faire passer le temps, je n’avais pas –et je n’ai suis toujours pas- besoin de quelqu’un dans ma vie. A peine une heure après mon inscription, ‘avais beaucoup d’invitations mais beaucoup venaient de pervers en manque de sensations. Un mail me plut, celui d’un français étudiant à La Sorbonne. Il s’appelait louis-maris, un nom spécial pour une pure anglo-saxonne comme moi mais qu’importe et il était sur le site pour les même raison que moi, l’ennui. Il me plaisait. Nous avons commencé à discuter et une confiance mutuelle s’est vite installée. Nous nous ne connaissions pas du tout et malgré ça, je me confiais à lui comme je ne l’avais fait avec personne et vice-versa. Après avoir appris qu’un projet d’échange scolaire avec la Sorbonne était organisé, je lui demandai s’il faisait parti du voyage et la réponse fut positive. Je pourrais enfin rencontrer ce garçon formidable.

Cela faisait maintenant 2 semaines que les petits franchies étaient arrivés et j’avais donné rendez-vous à Loum au Golden Gate Park, mon endroit préféré. Comme nous nous étions jamais vus (même pas une photo), j’avais proposé au Français de porter quelque chose vert. Mais c’est en arrivant dans le parc que je compris ma bêtise. Nous étions en plein semaine de fête de la Saint-Patrick et donc, la moitié de la population portait du vert. Louis-Marie n’avait pas remarqué la faute puisqu’en France cette tradition n’était pas aussi développée qu’aux Etats-Unis. Comment allais-je faire pour le retrouver dans cette foule mouvante verte. Mission Impossible. Je décidai de marcher dans le parc espérant que les Français soient aussi visible que si ils avaient des petites lampes au-dessus de leurs têtes mais je savais que c’était peine perdue.
En tournant la tête, je vis un groupe de jeunes dont aucun ne portait du vert à part un. Mon instinct me dictât de m’approché et j’entendis des échos de langue française, c’était peut-être ma chance. Je pris mon courage à deux mains et lançai en articulant bien pour me faire comprendre:


« Vous êtes des étudiants de la Sorbonne ? »


Une blonde qui avait l’air effrayé hocha vivement la tête.


« Super ! Je voulais savoir si vous connaissiez Louis-Marie Gaulthier »

it's maybe the star of something new , or
maybe it isn't ♦ Brandy & Louis.

Louis-marie était sur le campus de Berkeley depuis bientôt deux semaines , et il adorait ça . Il trouvait la Californie géniale , voir formidable . Il était émerveillé par un tout petit rien étranger et était fasciné par la diversité des choses présente en californie . Depuis son arrivée, pas mal de filles avaient commencé à lui tourner au tour , et si ça pouvait être assez déboussolant pour un garçon romantique comme Louis il s'en amusait beaucoup et profitait pleinement de cette position de force que lui avaient permis d'avoir toutes ces jolies filles, françaises et américaines . Il jouait énormément avec ça , avec son physique et avec le fait qu'il avait la moitié du campus à ses pieds , mais au fond s'il avait dut choisir entre toutes ces prétendantes il n'en aurait choisit que deux .. ou trois . Il était plutôt indécis, ce qui était extrêmement rare chez Louis-marie car il avait toujours eut l'habitude d'être quelqu'un d'exigeant qui savait parfaitement ce qu'il voulait , mais pour le coup c'était le contraire . Il était un peu déboussolé et perturbé par le décalage horaire au quel il ne s'était pas encore fait , pourtant il était bien entouré . Sa correspondante , Autumn , l'avait parfaitement mit dans le bain lors de leurs nombreuses balades , mais il manquait ce petit truc que Louis marie n'arrivait pas à retrouver en amérique .
Mais aujourd'hui il devait retrouver Brandilynn , Ou Brandy comme il préférait l'appeler . Il l'avait rencontrée sur un site internet de rencontre à échelle mondiale alors qu'il n'avait rien à faire . Au début c'était simplement pour s'amuser alors qu'il se trouvait avec son meilleur ami Jules . mais quand Jules partit , Louis marie fut étrangement attiré par la fiche d'une des candidates . Elle était Californienne , s'appelait Brandy et n'était sur ce site par pure curiosité mêler à un ennui passager . Tout dans ce que lui racontait la jeune fille lui plaisait . Elle était passionnante, et puis parler avec elle le faisait progresser en Anglais . Il n'avait jusqu'à lors jamais vu ce a quoi elle ressemblait , ni en photo ni en vidéoconférence , et d'un côté il n'en avait rien à faire . Louis accordait beaucoup d'importance au physique des gens d'habitude , mais pour le coup ça lui était égal le fait que Brandy soit grosse, anorexique ou n'ait pas "le physique facile" . Il aimait la personne pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle pouvait avoir l'air d'être . Quand il parlait avec elle il était différent, plus ouvert et moins sauvage . Elle connaissait tout de lui, enfin en partit, et il avait la sensation que c'était réciproque . C'est un peu comme deux âmes soeurs, elles sont destinées à se rencontrer pour faire le bien au tour d'elles , c'était l'impression que Louis-marie avait , s'il se rencontraient ils auraient pu faire de grande choses .

Brandy lui avait donné rendez-vous au Golden Gate Park , lieu qui semblait être un de ses préférés . Louis avait déjà brièvement fait le tour de ce parc qui était magnifique lors d'une balade en ville avec Autumn . Ellle lui avait comté quelques petites anecdotes sur ce parc qui avaient réellement fascinés Louis-marie et sa culture générale de petit français . Elle lui avait également dit de porter un t-shirt vert, ce qui serait un bon moyen pour le retrouver . C'st vrai, peut de personnes portent des t-shirts verts non ? Et bien a parement en Amérique c'était différent . une fois au parc il s'aperçut qu'il n'était pas le seul a avoir opté pour un t-shirt vert ce jour là , ce qui le fit paniquer un court instant . Comment allait-elle le retrouver ? bonne question . Il décida donc de se poser sur un banc l'entrée du parc puis réfléchit à de nombreuses choses . Puis il vit passer une bande de français sur son chemin. alors il se dit qu'il serait plus judicieux d'attendre avec des personnes réelles plutôt que de poireauter seul sur son banc . Il les accosta sans trop de difficultés, ils étaient eux aussi français . Louis marie les avaient vaguement aperçus pendant le vol en direction de berkeley, un des garçon se rappelait même avoir entendu le grand brun faire une de ses blagues de séducteurs .
alors que les français échangeaient leurs impressions sur la californie , leurs correspondants et berkeley, une magnifique blonde rayonnante vint a leur rencontre , demandant s'ils étaient français , et s'ils connaissaient un certain Louis-marie . Sur le coup, Louis ne compris pas de qui il s'agissait, ni ce que la charmante blonde lui voulait . Il songea a partir en courant, et cette pensée le fit sourire . mais il le va la main droite avec un petit sourire en coin et dit ;

Louis-marie- « ça doit être moi! »

étrangement, Louis-marie ne songea pas une seconde au fait qu'il pouvait s'agir de Brandy , de Brandilynn Wofford , pourtant tout ceci paraissait tellement évident , peut etre trop pour lui .

To Finally meet

C'était étrange la vie, parfois. Je n'étais pas du genre à essayer de savoir si notre vie est toute tracée, s'il y a une force extérieur qui nous guide ou si la vie n'est que faite de hasard. Mais ma rencontre avec Loum me faisait réfléchir. Il y avait une chance sur un millier pour que je tombe, sur un site de rencontre, sur un garçon avec qui je m'entendrais à merveille et qui ferais parti d'un voyage pour aller à Berkeley, mon université. Le jour où le jeune français m'avait fait part de son voyage, je croyais qu'il plaisantait ou qu'il s'était trompé d'université. Heureusement, non. J'allais enfin rencontrer le garçon avec qui j'avais passé tant d'heure à discuter de tout et de rien, de la vie en général. Je ne m’étais jamais confié ainsi, surtout avec quelqu'un que je ne connaissais pas. Cela pouvait être un pervers de soixante qui s'excitait devant son écran parce qu'il "chattait" avec une jeune fille de vingt ans mais au plus profond de moi-même, je savais que Louis-Marie disait vrai, que ce n'était pas un imposteur. Au début de nos échanges, j'étais effrayé de raconter mon quotidien mais au fil du temps, je me libérais plus car tous ces débats - nous n' étions pas d'accord sur tout- me faisait sentir mieux comme si j'avais encore besoin de séance de psy pour être bien dans ma tête. Le français était pour moi le journal intime dans lequel je n'osais plus écrire. Ce qui me plait dans cette relation, c'est que lui aussi, de son côté, il me parle, il se confie. Je connais pratiquement tout de sa vie, à quelque chose près -nous avons tous notre jardin secret. Avec lui, j'ai une relation à part que je crois que je ne retrouverai jamais ailleurs.

Lorsque Louis et moi nous nous étions donnés rendez-vous pour enfin nous rencontrer, nous voir en vrai, j'étais excitée et folle de joie. Mais maintenant que le moment fatidique allait arriver, j'avais peur. Peur d'être déçu, de ne pas trouver le garçon que j'attendais, qu'en réalité, sans l'écran pour nous séparer, nous étions que deux étrangers. Et même si j'avais confiance en lui, il y avait toujours une part de pourcentage pour qu'il soi ce vieux pervers ou pire encore qu'il ne vienne pas. Aussi, c'était la première fois -enfin, non la deuxième mais c'est une autre histoire- qu'un garçon me plaisais pour lui-même et pas pour son apparence; qu'il y avait une petite étincelle, sans un sentiment d'amour réel. Moi qui suis une fille assez superficielle, comment je réagirai si Loum est gros boutonneux ?
Quand je prononçai le prénom de mon correspondant, un blanc s'en suivit et personne n'osa parler. Je regardais chacun, et surtout les garçons à tours de rôle. Mon regard resta un instant sur un jeune homme que je vus sourire malgré sa tête baissée. Après quelques secondes silencieuses qui fut gênante pour moi, le garçon au sourire leva la main et dit : "Ca doit être moi".
Je dois dire que c'étais un choque pour moi, je ne m'attendais pas du tout à cela. Au lien de trouver un gros boutonneux, je vis à la place un jeune homme aux allures de mannequin pour Abercrombie. Il était grand, avait des cheveux bruns en bataille qui cachait ses beaux yeux, une beauté. Lui, n'avait pas l'air de réagir, comme s'il n'avait pas fait le rapprochement entre moi et la fille avec qu'il a discuté pendant des mois sur internet. Les autres français du groupe n'osait rien dire et je voyais que la chose qu'il avait envie de faire était de partit de là.

« Je suis Brandy ! » dis-je avec un grand sourire. « Celle d'Internet ! »

Et là, le visage de Louis-marie, mon Loum s’éclaira de toute sa splendeur, et je sus que c’était vraiment lui. J’étais aux anges.

it's maybe the star of something new , or
maybe it isn't ♦ Brandy & Louis.

Le printemps rendait le jardin du parc encore plus magnifique . Cette journée là était une journée baignée par un soleil printanier et des milliers de couleurs resplendissaient sous les doux rayons de notre soleil . Louis marie se sentait bien , il était entouré de ses amis français et de belles choses . En un rien de temps il était parvenu à chasser ses idées noires, ce qui n'était pas une chose facile . Mais il parvenait à sourire sincèrement et à profiter de ce moment privilégier à l'extérieur , attendant la venue de la si mystérieuse Brandilynn qui ne tarda pas .
Elle était bien plus belle que ce que Louis-marie avait put imaginer . Grande, blonde avec de grands yeux parfaitement maquillés ... A vrai dire il s'attendait à quelqu'un de moins parfait , car maintenant qu'il l'avait vue il pouvait dire qu'elle était parfaite . Elle avait le physique de rêve et la conversation, la culture générale et l'humour parfaitement dosé qui avait charmé Louis . Quand la Grande blonde se présenta , un sourire radieux se mit à éclairer le visage du français . Ses yeux se mirent à briller, bien que cachés derrières ses raybans noires , et il s'avança vers son amie et dit simplement "Hugh ?!" c'était un peu préhistorique comme comportement , mais il en perdit tout son anglais . il la serra dans ses bras, toujours aussi content car il avait vraiment attendu ce moment avec impatiente , jusqu'à ne plus croire en son arrivée . mais elle était là, lui aussi , ils étaient tous les deux face à face comme ils l'avaient prévu .
Il se retourna face à ses amis français en s'adressant à eux .

-« On va y aller, ne m'attendez pas!»

Il leur adressa également un clin d'oeil suivit de son sourire si particulier puis prit Brandy par l'épaule en lâchant un petit "come" misérablement mignon . Ils firent quelques pas en souriant d'une manière assez bête , regardant au tour d'eux comme s'ils étaient assez gênés, mais le fait est que Louis Marie n'était pas gêné . Il cherchait juste ce qu'il allait bien pouvoir lui dire sans paraitre trop bête , surtout qu'il n'avait pas de traducteur sous la main et que se tromper en Anglais l'aurait réellement déçu . il se mettait souvent la barre assez haute , mais la plupart du temps ça lui réussissait .

-« C'est bête qu'on ne parle pas , surtout vu le temps qu'on a attendu pour enfin ce voir . J'étais vraiment très impatient, t'as même pas idée .. enfin si tu le sais peut être ..»

il se tut rapidement , passa sa main dans ses cheveux ébouriffés et souffla . Il était assez maladroit , mais ça n'était pas quelque chose d'habituel pour le jeune homme . Il s'arrêta puis se remit à sourire en regardant l'américaine qui rayonnait à son tour sous cette lumière printanière .

- « mais toi, ça va ?»

Le Golden Gate Park s'ouvrait à eux sans aucune pudeur . Ce paysage était divin , un décor de rêve pour une rencontre peu commune . Louis-Marie se mit à penser à comment il aurait fait qu'il était tombé sur une autre personne que Brandy . ça le fit rire doucement , il ne préférait pas y penser en fait , car a ce moment précis il n'aurait voulu changer sa place pour rien au monde .

Cela faisait une semaine que je ne dormais pas ou d'un sommeil léger. J'avais attendu cette rencontre depuis si longtemps. Quand j'avais su qu'il viendrait ici, à Berkeley, j'avais sauté de joie et je décomptais les jours et les heures. Je n'avais jamais été comme ça au par avant et j'avais peur, peur de moi-même. Je ne m'avais jamais senti aussi "excitée" pour un garçon. J'en ai connu assez pour ne plus être comme une petite fille de douze ans en pleine euphorie devant un beau garçon. Mais avec Loum c'était différent, peut-être était-ce parce que nous nous sommes jamais vu, l'inconnu me plaisait. J'était stressée aussi de rencontrer quelqu'un de complètement autre en vrai, que sans un écran pour nous séparer, Louis soit un garçon comme les autres.
Cette dernière nuit fut la pire de toute, je n'arrêtais pas de compter les heures, j'avais l'impression que mon horloge faisait exprès de ralentir les minutes. Je me disais que je devais m'endormir, la nuit passerait plus vite pour moi mais rien n'y faisait, je restais les yeux grands ouverts. C'est seulement vers 5 heures du matin que mon corps, trop fatigué, se laissa tomber dans les bras de Morphée et que je n'entendis pas le réveil. C'est mon horloge biologique qui me fit sursauter une heure avant mon rendez-vous avec le français. En un temps record, je pris une douche froide pour me réveiller, je pris les premiers vêtements que je trouvai dans mon armoire -un bain de soleil Donna Karan et des tongs Havaianas-, je me maquillai vite et sortis de la résidence, mes lunettes Chanel sur le nez. Je pris le premier taxi que je vis et j'arrivai enfin au Golden Gate Park.

Louis-marie réagit enfin. J’avais léger ment peur qu’il me nie devant ses amis français. Il me dit dans un anglais hésitant « Hugh » et il me prit dans les bras. Je dois dire qu’il sentait très bon, un mélange de parfum français et de cuire. Le français me serra plus de temps qu’il n’en faut comme si il essayait de se persuader que j’étais réellement là. Je trouvais ça mignon.
Il dit une phrase aux autre français qui regardaient la scène incrédule et il entoura mes épaules de son bras après leur avoir fait un clin d’œil. « Come » me dit-il. Il avait visiblement perdu son anglais. Les deux amis marchèrent comme cela pendant un moment regardant la nature. On s’était dit tellement de chose personnelle, on avait attendu ce moment et maintenant que c’était fait, on ne faisait rien, on était gêné. Soudain, louis brisa le silence en prononçant ses mots dans un anglais approximatif : « C'est bête qu'on ne parle pas, surtout vu le temps qu'on a attendu pour enfin ce voir. J'étais vraiment très impatient, t'as même pas idée. Enfin si tu le sais peut être..».
Il avait entièrement raison, j’avais l’impression qu’on pensait la même chose à chaque instant.

« J’en ai pas dormi de la nuit » dis-je.

Quelle phrase débile, on aurait dit une réplique des feux de l’Amour. Ca ma ressemblait pas du tout.
On s’arrêta, lui passant sa main dans sa chevelure volumineuse et moi relevant mes lunettes au-dessus de ma tête. Normalement je me moquait des garçons qui se trouvait stresser devant moi mais pour Loum, je trouvais cela super mignon. Je luis souris. Un sourire rayonnant que je n’avais pas fait depuis très longtemps. Car je n’avais pas été aussi heureuse. Le Français me demanda si j’allais bien et je ne lui répondis pas un petit hochement de tête. Je me sentais un peu bête à vrai dire.

« Tu veux t’asseoir par terre ? » lui proposais-je parce que si je restais une minute de plus sur mes jambes toute flageolantes, je tomberai.

Il accepta. Nous nous assîmes l’un près de l’autre en face de la baie. C’était un moment purement magique.

it's maybe the star of something new , or
maybe it isn't ? Brandy & Louis.

Brandilynn proposa de s'assoir par terre . C'était certainement une bonne idée . Jusqu'à maintenant Louis Marie était resté debout , même s'il était plutôt résistant aujourd'hui il avait perdu cette faculté , il était fatigué car comme Brandilynn il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, luttant pour sortir son t-shirt vert du linge sale , sans oublier de le laver , le faire sécher , le repasser , puis se dire qu'il était affreux pour aller en chercher un autre peut de temps après avoir accomplit tout ces efforts . Il avait relu tous les mails qu'ils s'étaient envoyés , et dieu sait qu'ils sont nombreux et longs .Il avait peut être réussit à fermer l'oeil pendant une petite demi heure , mais son réveille qu'il avait programmé très tôt le sortit de son sommeil peut profond en l'espace de si peut de temps ... Il relu également le message qui parlait de leur première rencontre . Etais-ce réellement un t-shirt vert qu'il fallait porter ? mais de quel vert s'agissait-il ? En définitif il avait énormément douté , pour trois fois rien en fait . C'était une rencontre comme une autre ... non ?
Le duo Loum et Brandy était plutôt un bon duo . Ils s'accordaient bien tous les deux . ils se ressemblaient sur certains points qui ne trompaient pas et étaient plutôt compatibles . Ils avaient passé tellement d'heures a parler , à débattre de certains sujets divers et variés , le genre de sujet qu'on évite , ceux qui sont un peut plus personnels et puis les phénomènes d'actualité qui sont plutôt déplaisants pour le public . Louis et Brandy osaient en parler car ils savaient qu'ils n'allaient pas se juger l'un l'autre . ils se respectaient et c'était une belle preuve d'amitié , quelque chose de précieux qu'il ne fallait surtout pas perdre , plutôt privilégier . Et c'était incroyable . ils se rencontraient enfin après tout ce temps passé à visage couvert , sans rien avoir à se raconter , pourtant il y en avait des choses à dire ... leurs mails se faisaient rares depuis que Louis-marie avait annoncé à la jolie Brandy qu'il débarquait à Berkeley , ils devaient économiser leurs sujets de conversation pour être certains de savoir quoi ce dire ... et voyez où cela les menas .
L'un à côté de l'autre , face à l'eau qui brillait sous les rayons étincelants du soleil, ils ressemblaient à un couple . A ce moment précis cette idée les aurait certainement gênés . Ils étaient si différents et réservés d'un seul coup , Louis savait qu'il fallait que l'un d'eux brise la glace , alors il se dit que c'était son rôle à lui. Il y avait cette libellule qui volait au dessu de l'eau . Elle se risquait à trop s'approcher de l'eau , sans jamais sembler avoir peur de s'y noyer . Louis-marie ne risquait pas de se noyer avec Brandy . Du moins pas au sens propre du terme . Il souriait tout seul , le regard lointain . La vie était peut être une chienne mais en elle lui avait fait un sublime cadeau qui portait le doux prénom de Brandilynn , et pour ce présent il lui en était infiniment reconnaissant .

Louis-marie- « J'ai remarqué quelque chose depuis mon arrivé à Berkeley ... Toutes les filles me courent après . Je dois dire que c'est mignon ... c'est claire que ça flate mon égaux de mâle , mais je ne suis pas là pour briser des coeurs , et ça devient vite agacent . »

Il voulait à tous prix briser la glace mais ne semblait pas y parvenir vraiment , enfin il n'avait pas les résultats qu'il aurait souhaité . Il était assis en tailleur , attrapant des cailloux pour les lancer par la suite dans l'eau . Il exécutait ce geste sans même s'en rendre compte , c'était comme fumer , ça en devenait une habitude . d'ailleurs il en avait envie , mais le tabac était une chose qu'il n'avait pas abordé avec Brandy, une des rares choses d'ailleurs . la différence entre lui et les toxicos qu'il côtoyait à longueur de temps , c'était qu'il savait contrôler ses envies quand il le fallait . Là il le fallait .
Il l'a poussa amicalement , épaule contre épaule . Il avait son sourire ravageur et ses yeux doux qui se dissimulaient derrières ses wayfarer qui étaient munies de verres réfléchissants . Mais il savait que Brandy était capable de lire en lui , était capable de savoir ce qu'il ressentait et ce qu'il pensait , au moins autant que Louis-maire savait qu'en ce moment elle n'était pas comme elle aurait dût l'être normalement , qu'elle n'était pas comme dans ses mails , qu'elle n'était pas la Brandy que Louis-Marie aurait put prétendre connaitre si bien .