the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier EmptyLun 24 Mai - 18:57

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Robert94 Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier 1tlv9e
Louis-Marie Gauthier & Clélia Rougeau

    Mais comment en étais-je arrivée là ? La soirée avait pourtant si bien commencée. Une de mes amies m’avait appelé plus tôt dans la soirée, me disant de rappliquer au plus vite , une fête imprévue se déroulait chez… Je ne me rappelle même plus son nom, car il avait récupéré la résidence familiale le temps d’un week-end et bon nombre d’étudiants de BCU y étaient déjà. M’ennuyant quelque peu dans ma chambre, j’avais hésité à venir puis avait finalement décidé d’y aller, j’avais proposait à Louis-Marie de venir mais il avait décliné l’offre n’étant pas trop d’humeur. Moi j’avais envi de connaître autre chose que mes cours de philo et de littérature, pour une fois je m’étais dis que j’allais peut-être m’amuser un peu.

    Arrivé sur place après une demi heure de car quand même car la villa se trouvée à l’autre bout de la ville, j’avais rejoint mon amie, et à l’évidence elle était déjà bien soul vu son état d’euphorie. Entraînait par la musique, et l’ambiance qui régnait dans les lieux, j’enchaînais les danses, et commençais à vraiment m’amuser comme je l’avais espéré. Au bout d’un moment je me pris une petite pause et allai m’installer à côté de Judi qui ne tenait plus debout, je lui proposai de l’a raccompagner mais quelqu’un s’occupais déjà de le faire. Alors que je m’apprêtais à parti également, un garçon que je ne connaissais pas commença la conversion mélangeant un anglais parfait avec quelques mots français lorsqu’il comprit que je faisais parti des Omicrons, il m’offrit un verre, sûr de lui mais toujours aussi galant. Nous dansâmes parmi la foule qui grandissait à mesure que la nuit passée, entre temps, j’avais accepté les quelques verres d’alcool qu’il était allé me chercher, je lui avais d’ailleurs laissé mon verre lorsque j’étais partie me recoiffer un peu.

    Il devait être 2 ou 3 heures du matin, lorsque je commençais à ne pas me sentir bien, j’avais la tête qui tournais, j’avais l’impression de ne plus tenir debout alors que j’avais su rester raisonnable avec l’alcool. Je m’assit quelques instants espérant que ça irait mieux mais c’était pire. Je pris donc ma veste et mon sac et expliqua rapidement à Andrew, c’est comme ça qu’il s’appelait , que je ne me sentais pas bien et préférais renter, il insista alors pour me raccompagner, ce qui aurait pu être de la pure gentillesse, mais là, cela ne m’inspira rien de bon à cause de son empressement, et cette façon qu’il avait de me regarder depuis dix minutes comme s’il surveillait mon état. Il avait complètement changé d’attitude vis-à-vis de moi, et même si j’étais déjà un peu dans les vappes je remarquais qu’il faisait de grands sourires lorsqu’il regardait en direction d’une bande d’étudiants, sans doute ses copains. Alors qu’il essayait de m’entraîner vers la sortie avec lui, je le repoussai légèrement, retira ma main de la sienne, et me dirigea vers une autre porte. A mesure que j’avançais, essayant de me frayer un chemin parmi la foule, ma vison devint de plus en plus flou, je ne voyais plus que des silhouette tournoyant autour de moi, dans un aspect vaporeux. Ce n’était certainement pas la fatigue ou l’alcool qui en était la cause, et alors que je n’y avais pas songé avant, je soupçonnais cet Andrew d’avoir mis quelque chose dans mon verre.

    Quand je sorti enfin de cet enfer, l’air frais qui me traversa me fit un peu de bien. D’un pas hésitant, je fis quelques mètres puis m’écroula tant mes jambes ne me tenaient plus, je m’adossai à un mur. Je n’avais plus vraiment la notion du temps, mais il faisait nuit noire, un seul lampadaire venait légèrement éclairer la rue. J’étais incapable de rentrer chez moi, paumée et complètement seule je ne savais pas quoi faire. Le portable à la main, j’hésitais pour savoir qui appeler, je pensais d’abord à Naomi mais je me rappelais qu’elle était partie pour le week-end chez sa cousine, je pensais alors à d’autres étudiants qui seraient susceptibles de m’aider mais me rappelais également qu’ils n’étaient pas là, ou ne pourraient pas venir de toute façon. Alors après réflexion même si j’aurais préféré ne pas le déranger et surtout qu’il ne me voit pas dans cet état, je composais le numéro de mon colocataire Louis-Marie. Après plusieurs secondes, il répondit enfin.

    - Allo Louis ? C’est Clélia, Je m’arrêtai un instant mes paupières étaient si lourdes, puis repris, la fête a un peu mal tournée pour moi, je me sens vraiment pas bien, je suis dans le quartier de Richemond District, est-ce que tu peux venir me chercher ?

    Je me rappelais, de notre première rencontre, dans l’avion, je m’étais retrouvée assise à côté de lui, il m’avait sourit le plus naturellement du monde, il avait l’air vraiment sympa, alors que moi il n’y avait qu’une chose à laquelle je pensais, j’étais stressée à l’idée de prendre ce foutu avion avant même qu’il ne décolle. Mais finalement jouant son petit numéro, Louis-Marie avait réussit à me faire oublier mon angoisse, il n’était pas comme tous les autres, rien qu’en lui ayant parler quelques minutes, je savais qu’il avait quelque chose de différent, d’unique. Rien que le fait de réussir à me faire rire était fort, moi qui étais si réservée avec les gens que je ne connaissais pas. En plus de cela, il état plutôt mignon il faut l’avouer, bref il m’avait tout de suite plu. Je ne saurais décrire ce lien qu’il y a entre nous depuis que je l’ai rencontré mais s’il venait à disparaître de ma vie, une grande partie de moi partirais avec lui. Et d’ailleurs il m’étais bien difficile de penser à ce moment qui arriverait forcément un jour.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Re: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier EmptyMar 25 Mai - 20:25

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier 5jrz0pDans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier 002-5
CLELIA & LOUIS

Ma chambre à la résidence victor Hugo était devenue mon repère . La folie des premiers jours sur le campus s'était dissipée . Avec Autumn tout était devenu si simple et calme . Notre aventure n'aura durée qu'un temps mais je ne me faisais pas vraiment d'illusions , et puis même si on s'entendait bien , rien n'était sérieux . J'avais aussi retrouvé Brandy . Notre rencontre fut plutôt étrange et gênante , d'ailleurs je ne sais toujours pas quoi penser de cette après midi passée à ses côtés . Il est certain que Brandilynn est une jeune fille ravissante , mais ce jour là je n'ai pas sut retrouver la complicité qu'on avait entretenu par messages . Et puis y'avait Fleur , elle me fascinait mais je n'arrivais pas à la cerner , et puis elle semblait être pas mal occupée et prise . Alors je ruminais dans mon coin . Les drogués venaient me voir dans ma chambre, je ne me déplaçais même plus . Je m'étais même mis à fumer ma propre marchandise, j'en devenais pitoyable . Il ne me restait que Clélia , la douce Clélia, avec qui je pouvais tout partager sans me gpener . Je le savais , mais je n'osais pas , de peur de la faire fuir, car au final c'était mon point de repère , sans elle j'étais pas grand chose pour les autres étudiants . Enfin ... Cette soirée allait être pareille que les autres . J'avais ma bouteille de vodka planquée dans mon armoire à chaussures et elle n'attendait que moi . Clélia me proposa de la suivre à une soirée en plein coeur de san francisco , mais je préférais décliner gentiment , j'étais pas d'humeur à m'éclater avec des inconnus américains , pour la plupart stupides . Clélia comprit , c'est ce que j'aime chez elle, elle comprend toujours , ou presque , et puis elle partit . Moi j'étais assis dans un fauteuil super confortable et je mis en route la sono qui passait en boucle muse et green day . Je pris ma Bouteille de vodka qui était bien cachée au fond de mon placard puis me sortis un verre afin de déguster sagement ce que j'avais attendu toute la journée , triste soirée pour un français célibataire . J'étais sur le point de porter mon verre à mes lèvres quand je fut interrompu . Un gros "boom" vint perturber ma soirée en solitaire , ça venais du rez-de-chaussée et ça ne présageait rien de bon . C'était certainement un signe , il ne fallait pas que je me laisse emporter par cette solitude , se retrouver seul dans une chambre avec pour seule compagnie du green day et une bouteille plein de vodka , c'était plutot sinistre . Alors je me suis levé , j'ai enfilé des chaussures vite fait et je suis descendu , curieux . En fait ça n'était que Jules& Aurore qui voulaient tester de nouvelles choses pour pimenter leur vie de couple , résultat ils ont cassé la table de billard des omicrons . J'étais assez blasé de voir les dégâts causés , repensant à toutes ces belles victoires de la part du mâle Gaulthier , et les voilà envolées . Je les ais aidés a se r'habiller , et j trouvais cette situation plutôt drôle , mais visiblement pas eux . Apr_ès leur avoir balancé quelques blagues douteuses histoire de détendre l'atmosphère , je suis parti m'exiler dehors, et fumer à l'abri des regards indiscrets. Je reproduisais ce mouvement qui était devenu si normal pour moi . Je n'étais pas ce genre de toxico que je fréquente à longueur de temps , pourtant ça en avait tout l'air . Mon portable sonna , on pouvait reconnaitre la mélodie du générique des premières saisons de skins . mon dieu ce que j'aime cette mélodie . C'était Clélia , en panique , quelque peut déboussolée . « Allo Louis ? C’est Clélia,-, la fête a un peu mal tournée pour moi, je me sens vraiment pas bien, je suis dans le quartier de Richemond District, est-ce que tu peux venir me chercher ?» Clélia m'inquiéta . Je lui dis de ne pas bouger , j'arrivais . Je me mis a courrir d'une vitesse qui me surpris . je ne m'avais jamais vu courrir ainsi, mais c'était pour la bonne cause , je devais venir en aide à Clélia . Je parvins à sortir du campus en un rien de temps , atteignant ainsi la station de taxi la plus proche , pour par la suite sauter dans une de ces voiturettes jaunes et ordonner ; « Richemont district , et vite! » Le chauffeur ne sembla pas saisir , il démarra son taxi mais ne se pressa pas , alors je reprit , plus énervé . « Je possède beaucoup d'argent , ça vous dit une petite prime ? » Il avait ce regard ... Il doutait . il veut des preuves ? il va en avoir . je sortis un billet de cent dollards de ma poche et le lui tendit . il le saisit et se mit a accélérer . Il doubla voitures après voitures à une vitesse impressionnante pour enfin arriver à la hauteur de richemont . Je ne mis pas beaucoup de temps avant d'apercevoir Clélia au bord de la route . Elle semblait terrifiée et congelée . je sortit du taxi , quitta ma veste et la lui passa au tour des épaules pour la réchauffer . Je fis signe au taxi de partir et m'assit aux côtés de Clélie . Clélie chérie . je lui fis ce genre de câlins que font si bien les français , histoire de lui rappeler le pays . je n'osais pas parler , le silence n'était pas pesant , on était juste Clélia et Louis-Marie .
Je repensais à notre première rencontre . j'avais l'habitude de prendre l'avion , et j'étais surtout très excité . non, en fait j'étais terrifié , mais je cachais ma peur derrière une grosse mise en scène . Clélia , au contraire de moi, n'avait pas réussit à masquer sa peur , alors j'avais de suite décidé que je devais lui changer les idées . J'étais parvenu à la faire rire , j'avais réussit à illuminer son visage , j'aurais aimé pouvoir la faire se sentir en sécurité, encore une fois .
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Re: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier EmptyLun 31 Mai - 0:57

    Après avoir demandé à Louis de venir me chercher, je refermai mon portable, et le posa par terre à coté de moi, il m’avait répondu de rester et qu’il arrivait. C’est aussi ça qui me plaisais chez Louis-Marie, cette confiance que je pouvais avoir en lui. Je savais que ça ne devait pas l’arranger de venir et pourtant au téléphone il n’avait pas hésité une seule seconde avant de me dire oui. Je m‘en voulais tellement, j’aurais du rester dans notre petite chambre, et me coucher tôt pour une fois, ça aurait changé. Et au lieu de quoi j’étais là, assise sur une chaussée, en pleine nuit, à me battre pour garder les yeux ouverts tellement Morphée me persécutait, et je commençais à grelotter, ce n’était pas la même température qu’à la villa. J’attendis patiemment que Louis arrive. Mais l’explication que je lui avais fourni pour me retrouver avait été vague, je ne connaissais pas bien les lieux en plus la résidence était tout de même à plusieurs kilomètres, je présageais donc d’attendre un certain temps ici. Mais au bout d’à peine quelques minutes, j’entendis un bruit de moteur se rapprocher, et vis alors des phares de voiture au bout de la rue. Instinctivement je me mis sur mes gardes ne sachant pas si c’était lui ou pas, puis je vis que la voiture étant en réalité un taxi et un léger sourire se dessina naturellement sur mes lèvres.

    La taxi s’arrêta devant moi, Louis en sortit et je décelai comme du soulagement sur ses traits lorsqu’il me vit. La taxi repartit alors et il s’approcha de moi, retira sa veste, cette veste en cuir qui lui allait si bien et la posa avec douceur sur mes épaules. De suite je me sentis mieux, et me réchauffai peu à peu. Il s’assit à côté de moi et me prit dans ses bras, avec lui j’étais si bien, je me sentais en sécurité. Je me blottis encore plus dans ses bras et fermai les yeux. Je n’avais plus peur, ni froid, à cet instant présent j’étais bien, même si j’avais toujours la tête qui tournait et que ma vision était toujours aussi floue. Nous restâmes là plusieurs minutes sans parler, c’était presque apaisant, j’entendais juste sa respiration légère et calme, humant son odeur si attirante, peut-être n’était-ce pas que de l’amitié que je ressentais pour lui, mais je ne lui dirais jamais rien de peur de tout gâcher entre nous. Je relevais les yeux vers lui, je ne pu me décrocher de son regards pendant plusieurs secondes puis finalement lui souris.

    Merci d’être venu, je ne sais vraiment pas ce que j’aurais fait si tu n’avais pas répondu.
    Ce n’était pas comme ça que j’avais prévu de quitter la soirée…
    Je m’abstins de continuer, ne voulant pas parler de cette soirée, et j’avais trop honte d’avouer avoir fait confiance à un gars que je ne connaissais ni D’Ève ni d’Adam.

    Je repensais aux soirs où Louis et moi restions à parler des heures dans la chambre, de ce qu’avait été notre vie à chacun en France, je lui parlait de ma famille, mes amis, les bons comme les mauvais souvenirs même, les rêves que j’avais étant gamine, ma période d’ados un peu rebelle qui s'était vite terminée avec les responsabilités que j’avais à m’occuper de mes petits-frère et sœurs. Bref, il savait pratiquement tout de moi, de ma vie, et cela ne me gênais pas, il lisait en moi comme dans un livre ouvert, le fait d’être colocataire faisait qu’il m’avait vu sous mes bons jours comme sous les mauvais, quoi que ce soir se devait être le pire. De la même façon j’avais apprit à le connaître, à connaître son passé ou du moins une partie car il préférait parfois rester évasif sur certaines choses, je le remarquais mais ne cherchais pas à en savoir plus après tout il avait le droit de garder certains secrets. J’arrivais à savoir son humeur rien qu’en le regardant, à connaître par cœur ses habitudes, à connaître ses goûts, ce qu’il aimait ce qu’il n’aimait pas, comment il voyait la vie, et comment il voulait l’a mener. Parfois les relations entre deux êtres qui cohabitent ensemble pendant plusieurs semaines et même plusieurs mois se dégradent avec le temps, jusqu’à se qu’on ne supporte plus l’autre, qu’on ne supporte plus ses habitudes, ses façons de faire, ou encore son caractère mais avec Louis-Marie c’était tout l’inverse, cela faisait quelques mois maintenant que nous partagions la même chambre, et alors qu’au départ ça me faisait bizarre de partager ma vie avec cet étudiant dont je ne connaissais rien, avec le temps, cela se passait de mieux en mieux, j’avais trouvé mes repères, mes marques et plus j’apprenais à le connaître et plus je l’appréciais. Je m’étais construite un nouveau monde ici à Berkeley, une nouvelle vie et Louis y avait trouvé sa place.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Re: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier EmptyVen 13 Aoû - 14:14

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier 5jrz0pDans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier 002-5
CLELIA & LOUIS

Nous étions tous les deux à terre , dans cette rue peut recommandée aux heures tardives , dans les bras l'un de l'autre , muets , mais si biens . Je la sentais mal à l'aise , et pourtant tellement soulagée de me voir avec elle . Là , tout de suite , maintenant , rien ne pouvais nous arriver , car nous étions deux , deux , invincibles . C'est vrai qu'il commençait à faire froid , mais c'est Clélia qui devait plus avoir froid que moi . Je lui avais passé ma veste en cuir , celle qui faisait tout mon personnage , et nous nous réchauffions l'un l'autre . Les rues étaient sombres , des jeunes passaient en rigolant , ivres . d'autres nous regardaient de travers avant de passer leur route . Il y avait aussi quelques animaux nocturnes , des parasites créant quelques nuisances , des sdf envieux aux regards mal placés , mais nous étions deux . Clélia releva les yeux vers moi , je sentis son regard se poser sur mon visage alors j'en fis de même . Ses yeux étaient d'une profondeur incroyable , et même si à ce moment là je ne pouvais pas bien les distinguer , ils brillaient toujours autant que d'habitude , si ce n'est plus . Clélia était une personne formidable , personne n'aurait été me contredire à ce sujet là . « Merci d’être venu, je ne sais vraiment pas ce que j’aurais fait si tu n’avais pas répondu.Ce n’était pas comme ça que j’avais prévu de quitter la soirée… » C'était normal . Je savais qu'elle n'attendait pas de réponses , et je ne lui en fournis aucune . Je me retint de lui demander ce qu'il s'était passé ce soir là, par respect , bien que cela m'intéresse . je savais que si elle avait réellement envie de me le dire , elle le ferait , et que si elle évitait le sujet c'était parce qu'il y avait une raison . Elle savait également qu'elle pouvait tout me dire , tout comme je savais que c'était réciproque . C'est ce que j'aime dans notre relation , nous pouvons tout nous confier sans craindre que l'autre puisse nous juger ou critiquer .
Quelques minutes de silence s'installèrent , nous étions toujours à terre , et ça ne semblait pas la déranger , moi non plus . Si nous étions encore là c'était car elle n'était surement pas prête à rentrer , alors je la comprenais . moi je m'en fichais , du moment qu'elle rentrait seine et sauve . « Je peux m'en griller une ? » Je n'attendis aucune réponse , car je savais que ça lui était égale . je dûs faire un véritable numéro de contorsion pour arriver à sortir mon paquet hors de ma poche de jean . C'était mon dernier paquet Français . Je sortis une cigarette , l'alluma puis commença à fumer , comme au premier jour .
C'est vrai que quand nous nous sommes rencontrés , j'ai fumé dès notre atterrissage . On ne savait pas encore que nous allions être colocataires , mais ça lui annonça la couleur . Souvent dans notre chambre je fumais à la fenêtre , des fois je lui proposais de faire pareil mais elle avait jusqu'à présent refusé . C'est vrai que je lui avais imposé ce mode de vie de colocataire-fumeur , sans même lui demander si elle était pour ou contre . Je me rndais alors compte à quel point j'avais été égoïste .
Je pris une dernière bouffé toute en me penchant , pour ensuite déposer un baisé sur son front .
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Re: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier EmptyDim 15 Aoû - 16:27

    J’aurais aimé me sentir mieux, j’aurais pensé qu’après être rester là assise un moment, la fatigue disparaîtrait mais il n‘en étais rien, j‘étais morte de fatigue, et j’avais toujours un mal de crâne abominable comme si je me retrouvais au lendemain d’une cuite bien arrosée. Je ne regardais pas vraiment autour de moi, mais j’entendais des bruits de pas à certains moments, des gens qui passaient d’un pas carrément lent et d’autres qui marchaient rapidement pour rentrer chez eux au plus vite. Mais je n’avais plus rien à craindre, il était là. Il attendait patiemment que je sois prête à repartir. Il devait simplement se dire que j’avais besoin de me calmer un peu, et de me reposer mais le fait est que je m’étais écrouler contre le mur et je ne savais même pas si mes jambes allaient pourvoir me tenir. Elle est puissante cette merde que l’autre avait mis dans mon verre pensais-je. Parce qu’avec trois petits verres on ne tombe pas à ce point chaos, et que j’avais largement eu mon quota de sommeil les jours précédents. Là, si je continuer, si je ne résistais pas à la tentation de laisser mes paupières se fermer, j’aurais pu m’endormir en plein milieu de la rue.

    Il me sortit de mes pensées, je peux m’en griller une ? Me demanda t-il, ça m’aurais presque fait rire, c’était bien la première fois qu’il me demandait la permission, mais ça ne me gênais pas qu’il fume, là encore je m’étais habituée, le hic c’est que mes fringues sentaient la clop un peu trop souvent. Et il se bousillait la santé c’est ça qui m’emmerder le plus, mais il aurait pu se droguer avec de la marijuana, de l’extasy, de la coc’ ou je ne sais qu’elle merde comme pas mal d’autres étudiants, mais c’était pas la cas, enfin je crois, je m’en serais rendu compte. Et puis j’étais pas ça mère, il pouvait bien faire ce qu’il voulais, je n’étais pas blanche comme neige non plus, et maintenant il le savait. Heureusement que le lendemain il n’y avait pas cours, de tout façon c’était pas important. Peut-être même que quelques jours de repos me feraient le plus grand bien, j’étais sur les nerfs à longueur de journée et pour me changer les idées, je commencer à faire des conneries. Furtivement Louis se pencha et déposa un baiser sur mon front, je souris doucement dans l’obscurité, poussant malgré moi un soupir. Irrésistiblement attira par sa clop, c’était bien la première fois, j’en profitais pour l’attraper délicatement. Je peux ? lui dis-je sous le ton de l’humour.

    J’aspirais une ou deux bouffées, qui me détendirent un peu, puis lui retendis, si ça se trouve c’était une de ses dernières cigarettes. Mais je me demandais pourquoi je n’avais jamais fumé avant, sans doute parce que je n‘en ressentais pas le besoin, mais là j’étais tellement mal, je ne savais même pas pourquoi, à cet instant précis dans ses bras, je me sentais bien, en oubliant ce tambourinement incessant dans ma tête, mais ça n’allait pas durer, je le savais, je n’avais plus goût à rien ces temps-ci, un mal du pays ? Certainement pas, un drame ? Non personne n’était mort dans mon entourage fort heureusement, la lassitude d’une vie trop plate, sans but, sans passion, ni spontanéité ? Il y avait des chances. J’étais prise au piège dans ma propre vie, je voulais ne plus être si raisonnable. Cette petite fille si parfaite que j’étais, pour plaire à ses parents, sa famille, aux autres, même à lui. A ce gars, juste à côté de moi, qui me plaisais tant et qui me voyait comme sa petite sœur. J’avais besoin de plus, de plus de liberté, de danger, d’insouciance, de nouvelles expériences, j’en sais rien, mais je ne supportais plus tout ça. Alors je me dégageais de ses bras et essayais de me relever certainement trop vite vu la douleur fulgurante qui traversa ma tête. Je faillis retomber mais il me retint. Sachant qu’il allait s’inquiéter, je lui avouai alors en restant vague l’origine de mon état. J’ai pas fais gaffe à un moment, j’ai laissé mon verre à ce gars à peine quelques minutes, il a du en profiter pour mettre je ne sais quoi dedans parce que là je me sens vraiment pas bien, j’ai été conne sur ce coup. Enfin, c’est pour ça que j’ai préféré t’appeler. J’avais du mal à me concentrer, mais eu la force de sortir de ma poche un petit sachet de pilules blanches que je lui tendais du bout des doigts, oh, et puis il m’a aussi donné ça, je regardais en direction du sachet, mais je ne les ai pas prises quand même. Je lui souris ironiquement d’un sourire sans joie.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Re: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier EmptyMer 27 Oct - 21:06

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty
MessageSujet: Re: Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier Empty

Revenir en haut Aller en bas

Dans certains cas, mieux vaut décliner l’invitation PV- Louis-Marie Gaulthier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» louis-marie gaulthier
» Louis-Marie Gaulthier • 415.221.4839
» « Certains jours, mieux vaut ne pas se réveiller! » {feat Terrance}
» chambre numéro treize — louis-marie et ebraene
» Une bêta, c'est mieux dans son lit que dans un amphi. | Dina

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-