Ils claquèrent la porte de la salle d'eau en riant.

Le visage de mec vallait des millards de dollars. Pour une fois, Sam et Chat n'avait presque rien fait. Seulement regarder ce type dans les yeux, et lui raconter toutes sortes de conneries. Par exemple que le pole nord et le pole sud s'inversaient toutes les année bixestiles, que Celine Dion était une actrice japonaise de talent, et que les baleines nageaint à reculons. Ses parents devaient avoir une fortune énorme pour avoir réussit à le faire entrer à Berkeley, avec des connaissances générales si peu développées. Peut-être que sa mère avait jouer au docteur avec le doyen... Hypothèse à considérer de façon sérieuse. Ce mec, était presque exactement comme Forrest Gump. Pas trop intello, portant de vielles chaussures et parlant d'une façon totalement étrange. Chat n'était pas du genre à ce moquer, sauf quand Sam le poussait. Même cette fois là, il n'y était presque pour rien, il avait seulement regarder Sam faire. Elle avait du culot. Mais ce mec les avaient chercher, en les regardant, fixement, pendant toute l'heure du repas. Après cela, il c'était approcher d'eux et leur parler, d'une voix très grave. Il parlait de cheveux et de coiffures, énervant Samy du coup. Elle décida d'y aller molo, probablement, puisqu'elle ne sortit pas les griffes, ce fut un soulagement pour Chat, il n'était pas pret à aller voir le recteur, devoir expliquer les faits, être accusé de complicité, recevoir une plainte au bureau de police, faire une nuit de prison, ou plus, s'ils fouillaient sa chambre... Il devrait payer une amende et devrait vendre sa guitare. Il perdrait tout espoire de perscer le monde de la musique, et de réaliser son rêve. Il devrait travailler dans une station service pour pouvoir ramener de l'argent à la maison. Argent qui servirait en grande partie à payer un loyer miteux, et à nourir ses deux enfants en bas âge. Il économiserait un peu, pour peut-être acheter un nouveau matelas, mais sans espoire, sa femme perdrait son imploi de femme de chambre et elle devrait vendre sa bague de fiançailles pour payer le reste du loyer. Charlie serait foutu. Il perdrait la garde de ses enfants, sa femme partirait avec un homme dont elle serait la maîtresse depuis la naissance de ses enfants, puisque Chat aurait perdu toute envie d'elle. Il serait triste, ne verrait pas la lumière au bout du tunel et se tirerais une balle. Voilà. C'était beaucoup mieux de ne pas frapper ce mec. Pour le moment, il vivait une vie super, il avait une petite-amie plus que merveilleuse, quoique un peu petite. Des meilleures amies géniales, quoique peut-être un peu différentes, Kirsten, la princesse et Sam, le petit monstre. Mais il était heureux. Non, il n'aurait pas fallut que Sam frappe ce mec, un peu obèse avec un chandail rouge des cardinals.

Ils étaient dans les toilettes, à rire comme des fou. Toilettes des hommes, Sam s'en foutait probablement, lui aussi d'ailleurs, ils voulaient seulement exploser de rire,au bout d'un couloir. C'était petit, mais c'était l'endroit idéal pour rire comme des cons, personne n'y venait, parce qu'elles étaient dans un bout de l'unversité moins utilisé. Chat menait un belle vie, mais il ne pouvait pas s'empecher de penser à Kimy, peut-être qu'elle était avec Shin... il était beaucoup trop violent. Trop vite. Et il avait un fusil dans sa poche, ce qui effrayait encore plus Charlie. La cerise sur le gâteau était les menaces qu'il avait dites à sa kimy. Il aurait tellement voulu frapper Shin à se moment là, assez pour qu'il ne se relève jamais. Mais Charlie tennait à sa vie. En plus, il avait kimy dans les bras et ne l'aurait lâcher pour rien au monde. De toute façon... frapper un mec avec un flingue dans la poche n'était pas vraiment la plus brillante des idées.

Charlie s'assit sur le sol, il avait l'air assez propre, de toute façon, il s'en foutait pas mal, son éternel jean troué surpporterais très bien la saleté, de toute façon, il avait terminer ses cours pour la journée. Il avait le dos appuyé sur le mur, et le pied touchant celui d'en face. Il regarda Sam, qui riait toujours. Lui avait arrêter, en pensant à Shin. Il avait trouver le bon moyen de se faire des ennemis, bien qu'il ne tennait pas vraiment à en avoir. C'était naturel, les autres mecs de l'aimaient pas, pas du tout. Peut-être le voyaient-ils comme un rival, il fallait dire qu'il était plutôt bien entouré de ses demoiselles. Il avait toujours eu plus d'amies que d'amis, il trouvait les jeunes filles plus gracieuses, passionnantes et inspirantes. Il les voyait comme un artiste. Il était un artiste. Il regarda son tee-shirt. Exploit. Il ne c'était pas tacher en mangeant. Il était tellement maladroit, qu'il aurait pu se tacher avec de l'eau. Le tee-shirt en question était bleu pâle, avec le logo d'un groupe. Il y avait ajouter une veste, simple, noire. Il c'était habillé confortablement pour une journée de cours ordinaire. Il n'avait pas mis d'accessoires, rien. Bien sûr, il avait garder tout les percings, il n'avait pas envie de les remettre un à un après, de toute façon. Il regarda Sam encore une fois, elle ne riait plus.

CHARLIE NOAH SILVER ; Ce gars était comparable à... Une bouteille de vodka. Son cerveau était presque vide, mais il t'as vu, et tu l'as vider de tout son contenu. Imagine si on lui pose des questions sur Celine Dion durant un Quizz à la télé

Pas qu'il croient que le jeune homme puisse aller un jour à un quizz télévisé, il serait plutôt du genre... deal or no deal. Interressant, totalement étrange et comique à regarder, tellement il fait pitié. Chat était méchant, il le savait, mais personne ne pouvait dire que le jeune homme mériterais un prix nobel. Chat rit encore, en regardant le plafond de tuiles flotantes.

Sam avait soif. En y réfléchissant bien, lui également. Rhum, vodka, vin rosé, il avait envie tout, tout, tout boire, d'un coup. Il n'avait rien a oublier, rien. Il voulait seulement continuer sa journée aussi merveilleusement qu'elle avait commencer. Il n'y pouvait rien. Il était parfaitement capable de s'en passer, mais il aimait ça. Beaucoup trop. Il avait bien envie, de partir avec Sam, prendre Steven et Shanice au passage, sans oublier d'arrêter prendre Kirsten. Kim? Non, il savait que si elle venait, il ne pourrait pas s'amuser comme il le voulait. Il sentirait une tension a chaque verre qu'il prendrait. Il sentirait un effrois incroyable des qu'il mettrais quelque chose dans sa bouche. Il aimait Kimy plus que tout, mais il n'était pas prêt a se modérer, pas quand il était si bien partit. Il essayait d'imaginer. D'imaginer ce que ça lui ferait de l'alcool en se moment, de l'acide, de l'herbe, n'importe quoi. Dans cette salle de bain, n'importe où. Il se sentirait coupable, c'était plus que certain. Il aurait effrayer Kim, encore une fois. Il regarda Sam, elle riait a cause de ce qu'il venait de dire, a propos de la vodka. Oh qu'il aurait aimer vivre en Russie. Boire du matin au soir, du soir au matin. Il chassa cette idée de sa tête, c'était des préjugés, et ça faisait limite alcoolique. Oh non, il ne voulait pas être alcoolique. Ça coutait beaucoup trop cher. Il préférait être un junky, bien qu'il était plutôt loin d'en être un. C'était beaucoup mieux. Premièrement, c'était moins cher, du moins pour lui, avoir des contacts assez fort l'aidait grandement, en plus, il prenait des trucs moins communs, et facile à faire, avec la technique. Ensuite, sa famille serait moins affectée. Simplement parce qu'avec une espérance de vie Junky, il ne prendrait certainement pas la peine de faire des enfants. Les junkys sont drogués, mais pas inconscients non plus, du moins, Charlie ne serait jamais un con. Jamais. L'ultime raison était la tentation. Un alcoolique qui est « réhabilité » est tout de même toujours entourer de ce qui a constituer son vis. Un Junky? Non. Comme c'est illégal c'est caché, donc on y pense moins. Du moins, c'était ce qu'il pensait. À ce moment là. Il se frotta la tête en rigolant pendant que Sam lui parlait. Comment pouvait-il rigoler? Il pensait tout de même à des sujets très sérieux a peine un quart de seconde avant. Sam le faisait rire, comme toujours. Elle était tellement... Spéciale. Pas dans le sens de bizarroïde, mais dans le sens de... peu ordinaire, rare étaient les gens a avoir une personnalité aussi forte et affirmée. Avec elle il parlait presque de n'importe quoi. En fait, ils parlaient de tout sauf de leur vie, avant. Charlie n'avait aucun problème avec sa vie, mais il savait bien que ce n'était pas toujours le cas de tout le monde, et il avait appris, des leur première rencontre qu'elle n'était pas du genre à parler d'elle, et il respectait. Elle finit de parler, lui, avoir un petit sourire en coin, son esprit était tellement occupé par ses temps là.

CHARLIE NOAH SILVER ; Ce gars était comparable à... Une bouteille de vodka. Son cerveau était presque vide, mais il t'as vu, et tu l'as vider de tout son contenu. Imagine si on lui pose des questions sur Celine Dion durant un Quizz à la télé

SAM McVICKERS ; Mm. Vodka. J'ai soif. Ha ha! Trop, c'était trop marrant cette tronche qu'il a tiré. Meuh! Céline Dion? Japonnaise? Elles sont réussis les opérations, hein? Oh mon Dieu, il est tellement crédule, c'est fou! Ouais, t'imagines un peu? Monsieur, nommez le pays d'origine de Céline Dion. Et lui, le con, qui crit LE JAPON! Tout le monde le regarderait vraiment croche

CHARLIE NOAH SILVER ; Les opérations, pas sûr qu'elles soient réussites, tu as vu le nez qu'elle a? Au moins, elle a de la voix, on peu pas le nier... Mais son choix de mari laisse a désirer, sans parler de la coupe de son fils! Sam, sam, il crit, les mains dans les airs, un magnifique ronds de sueur sous les bras, de beaux cheveux bien gras collés aux tempes et un tee-shirt souvenir de la Floride, et ce même s'il n'y est peut-être même jamais allé, peur des maillots de bain je dirais. Peut-être qu'il a peur des femmes en général... Mais c'est vrai que, si tu aurait été la première fille que j'aurais rencontrer, et que tu m'aurais traité comme tu as traité ce mec, ou encore Shin... Je n'aurais pas aimer les femmes, du moins, pas autant. Bon.... peut-être bien, tu cromprends bref, l'attirance est une chose, l'amour une autre

Vrai. Du moins pour lui. Sinon, il serait tombé amoureux trop de fois, les chansons d'amour n'auraient pas eu de sens, et l'amour pour toujours encore moins. Comment garder de l'attirance pour une seule personne, et de l'attirance continue, pour toujours? Chat rit à cette idée, les sous-vêtements coquins avaient bien leur effet, mais après un certain temps, l'effet n'était plus le même, et le regard était dévier vers la télé. Comme quoi, c'était totalement impossible. Il se questionnait. Était-il capable, lui, d'aimer pour la vie? Sûrement, si l'amour était toujours là. Il était du genre fort, surtout au niveau des sentiments. Il pensait, n'arrêtait pas. Il aimait Kim, il était prêt à tasser ce mec, shin, peut-importe ce qu'il avait dans sa poche s'il était toujours dans son chemin vers le bonheur avec Kimy. Oui. Il était capable d'aimer pour la vie. Soudain, Sam le sortit de ses pensées, il l'avait presque oublier, étant prit dans ses pensées.

SAM McVICKERS ; Hé, chaton, ça va pas là-dedans?

CHARLIE NOAH SILVER ; Hein? Non, ça va... c'est juste que je pense encore à Kimy et a Shin, il m'énerve ce mec... Mais bon! C'est pas grave, c'est qu'un con parmi tant d'autre, je vais en voir des tas dans ma vie, donc, j'oublie, il n'existe tout simplement pas. T'as pas un truc dans ta poche par hasard? J'ai seulement deux Buvard, et j'ai pas envie d'un badtrip, et puis, faudrait pas trop que ça paraisse devant kim, elle est pas vraiment pour tu vois?

Chaton. Il détestait ce faire appeler comme ça, mais il laissait Sam faire, de toute façon, elle était plutôt têtue. Il espérait tellement qu'elle aie un truc. Elle en avait sûrement, au nombre de truc qui lui donnait. Elle devait bien avoir un joint dans la poche de son jean. Jean qui d'ailleurs appartenait à Chat. Il y avait peut-être laisser un truc? Il essaya de se remémorer, mais c'était plutôt rare qu'il traine des choses sur lui, les buvards étant l'exception, parce qu'ils se camouflaient parfaitement dans une couture. Il se mordit la lèvre. Toutes ses pensées le rendaient stressé à mort. Il avait besoin de décrocher, tellement besoin de décrocher.

Un bisounours géant. C'était la meilleure description que Charlie pouvait donner du jeune homme que lui et Sam parlaient. Comment être aussi idiot. A part, bien sûr, une maladie ou un gène... Charlie ne comprenait pas comment il était possible de ne pas comprendre. Il n'était pas le genre de type à ne pas comprendre. Charlie était plutôt intelligent, voir pas mal. Il avait même pu sauter une classe, à l'école élémentaire, ce qui lui donnait aujourd'hui un niveau de troisième année d'université, pour un étudiant de vingt ans. Il ne sentait pas trop la différence, avoir un an de plus ou de moins. Cela avait un peu plus posé problème au début de l'adolescence, il était beaucoup plus petit que le reste de ses camarades, pour lui, ce n'était pas un grave problème, il était petit, mais au moins il n'avait pas mal aux os comme ses camarades. C'était le seul problème, en plus, il ne dura pas longtemps, car il eu sa poussée de croissance et atteint les 183 centimètre à 18 ans. Non, sa consommation de drogues et d'alcool n'avait pas rapport à une Naïveté d'enfant entrant au lycée trop tôt. Il avait commencer ses expériences à 15 ans, après avoir bien étudier le sujet. Il c'était tellement documenter. Il avait tellement prévu sa première fois. Trop, certainement. Ça n'avait même pas été amusant. Mais ça avait réduit ses craintes à néant. Il n'avait plus a avoir peur, tant qu'il ne dépassait pas certaines doses. Il aurait pu commencer avant. Bien avant. Mais il avait peur. Trop peur. La connaissance l'avait réconforter, mais les expériences encore plus. Quand un nouveau truc sortait, il l'essayait, après un peu de recherche tout de même. Il prenait le moins de substances qui risquaient de créer une dépendance possible, même s'il devait avouer que c'était parfois les meilleures. Il passa son doigt sous son nez. Oh... de la coke ou Charlie, selon wiki. Il avait rit quand il avait sut. Il riait aussi quand il en prenait, c'était la norme. Il passa sa main sur son bras. Oh de l'héroïne! Il n'avait jamais aimé les piqures, mais pour une parcelle d'extase, c'était différent. Il ne pouvait plus arrêter d'y penser. Il savait plus que très bien, ce n'était pas pour rien qu'il avait les sims sur son iphone; se changer les idées, au plus vite, ne pas prendre quoi que ce soit de trop... Prenant. Il se permettait certains truc en permanence, du genre buvard, de toute façon, il ne pouvait pas être accroc, joints, de toute façon, la dépendance était plutôt faible, et cigarettes, de toute façon, il était déjà accroc. Il entendit Sam se racler la gorge, mais il était beaucoup trop perdu dans ses pensées pour en trouver la sortie. Et si kimy avait raison? Il irait en détoxication, il s'en sortirait et aurait une belle vie malgré tout. Et si le con l'amenait avec lui? Il deviendrait un matou sans émotions pour un moment, se trouverais une pute & recommencerais sa vie, avec amertume. Mais elle ne partirait certainement pas avec lui, elle n'avait pas le droit. Il reçut un coup dans les côtes. Ça ne faisait pas si mal, mais c'était plutôt surprenant. Il se rassit, un peu sous le choc. Il regarda Sam, qui parlait. Il l'écoutait attentivement, c'était une des choses qu'il faisait le mieux, écouter. Il était plutôt bon en art également, et avait plutôt une bonne mémoire. C'était à peut près tout.

CHARLIE NOAH SILVER ; Ce gars était comparable à... Une bouteille de vodka. Son cerveau était presque vide, mais il t'as vu, et tu l'as vider de tout son contenu. Imagine si on lui pose des questions sur Celine Dion durant un Quizz à la télé

SAM McVICKERS ; Mm. Vodka. J'ai soif. Ha ha! Trop, c'était trop marrant cette tronche qu'il a tiré. Meuh! Céline Dion? Japonnaise? Elles sont réussis les opérations, hein? Oh mon Dieu, il est tellement crédule, c'est fou! Ouais, t'imagines un peu? Monsieur, nommez le pays d'origine de Céline Dion. Et lui, le con, qui crit LE JAPON! Tout le monde le regarderait vraiment croche

CHARLIE NOAH SILVER ; Les opérations, pas sûr qu'elles soient réussites, tu as vu le nez qu'elle a? Au moins, elle a de la voix, on peu pas le nier... Mais son choix de mari laisse a désirer, sans parler de la coupe de son fils! Sam, sam, il crit, les mains dans les airs, un magnifique ronds de sueur sous les bras, de beaux cheveux bien gras collés aux tempes et un tee-shirt souvenir de la Floride, et ce même s'il n'y est peut-être même jamais allé, peur des maillots de bain je dirais. Peut-être qu'il a peur des femmes en général... Mais c'est vrai que, si tu aurait été la première fille que j'aurais rencontrer, et que tu m'aurais traité comme tu as traité ce mec, ou encore Shin... Je n'aurais pas aimer les femmes, du moins, pas autant. Bon.... peut-être bien, tu cromprends bref, l'attirance est une chose, l'amour une autre

SAM McVICKER ; C'est vrai que son René, il est pas super hot. Je suis sûr que Céline a complexé René-Charles et que c'est pour ça qu'il est habillé comme un crotté. Mais, n'empêche, il a un babyface, je le trouve quand même mignon sur certaines photos.

CHARLIE NOAH SILVER ; Complexé de l'ancienne chevelure de René peut-être bien, c'était pas top. Imagine, j'ai entendu qu'il avait été dans un groupe, au Canada. Avec sa voix. J'aurais bien voulu voir, ça devait être délicieux. Même si j'aurais rien compris, bien beau prendre des cours de français, je comprends toujours rien. Sam trouve Renée-Charles chou. Aon! Tu sais, il doit être encore célibataire, en plus, c'est un plutôt bon parti.

Il ne pouvait pas s'empêcher de retomber dans ses pensées aussi tôt. Mais il allait beaucoup moins en profondeur. René. Oh quel homme, mais qu'elle carrière il avait donné à sa femme. Oh s'il avait un agent aussi talentueux. Charlie se voyait déjà sur les plus grandes scènes, à transmettre sa passion à la population terrienne. Être le prochain John Lennon, c'était son rêve ultime. Il avait déjà la petite amie asiatique, mais beaucoup plus sympathique. Il avait le talent, du moins selon les critères d'entrée à Berkeley, et il avait l'espoir, oh oui, il espérait. Il sortit de ses pensée et continua sa discutions avec Sam. Elle ricana quand il dit qu'il allait bien. Mais il allait bien. Charlie allait toujours bien. Il y avait des situations tellement pire que celle qu'il vivait. Il ne savait pas, ce que c'était aller mal. De toute façon, ce n'était qu'une petite baisse d'énergie, après avoir bien rit. Il était amoureux et bien entouré, il ne pouvait pas aller mal. Il regarda Sam fouiller dans son jean, de l'herbe, super. Pendant qu'elle s'occupait de le préparer, Charlie se leva, et ouvrit la fenêtre, juste un peu. C'était dans ses cas là qu'il aimait être grand. Il reprit sa place juste au moment où Sam terminait son travail. Elle lui tendit le produit final, elle ne devait pas avoir de briquet. Chat fouilla les poches de son jean, rien. Il ne se stressait pas pour autant. Il fouilla celles de sa veste pour trouver, son briquet argenté, héritage de son grand-père, il fonctionnait encore à merveille. Il alluma le pétard, comme s'il faisait cela tout les jours. Rectification, il faisait cela tout les jours. Il tira sur le pétard, très bien roulé. Sam avait un dont pour ça. Il lui passa l'objet de son retour d'énergie. Il ne s'inquiétait même pas de se faire prendre, de toute façon, qui trainait dans ce corridor de Berkeley à cette heure là?

1, 2, 3. Pouf. Tout ses soucis étaient partis avec la première bouffé de ce joint prodigieux. Mais comment réussissait-il ça. Avoir de la si bonne marchandise pour un prix si bas? Pourtant, le gars de qui il le prenait faisait tout dans les règles de l'art Hippie. Il ne le coupait pas avec rien, mais persistait à garder ses prix bas. Pourtant, avec ce qu'il produisait, il aurait pu monter le prix, de beaucoup. Mais bon, un marchand de journaux à la retraite n'avait probablement pas d'autre passes temps que la culture de son petit jardin intérieur, ou encore il ne trouvait aucun intérêt à l'agent. De toute façon, la monnaie avait-elle vraiment un intérêt, autre que pour s'acheter des trucs sans but, ou encore pour en faire la collection. Mais selon Chat, la collection de monnaie était une perte de temps de toute façon, et la perte de temps, sans intérêt. Le seul fait d'avoir se truc dans les mains, il se sentait soulagé. Son cerveau savait à quel point cela le relaxait. Mais il devait partager. Hum. Il regarda Sam, elle souriait. Elle devait ressentir le même effet que lui. Il passa, a contre-coeur, le joint à Sam. A ce moment, il détestait l'inventeur de la notion de partage. Il aurait bien aimer tout garder pour lui. Mais bon, c'était Sam qui l'avait trouver, dans un pantalon lui appartenant. Elle portait toujours ses vêtements. Sans arrêt. Peut-être aimait-elle le détergent qu'il utilisait. Non, probablement pas, elle prenait le même de toute façon. Peut-être aimait-elle les tailles que ses vêtements avaient, bien qu'elle aurait pu s'en acheter des plus grands. Peut-être voulait-elle simplement porter les vêtements de Charlie. Il bailla pendant que Sam tirait sa première bouffé. Elle lui redonna vite, hallelujah! Il se dépêcha à la remettre dans sa bouche. Il en tira la bouffé la plus longue possible. Oh oui. Sam parlait, de son attirance pour les jeunes filles. Chat ne put s'empêcher de rire. Mais bon, Sam aussi avait rit en le disant, donc, il ne devait pas avoir de mal à rire, lui aussi.

CHARLIE NOAH SILVER ; Ce gars était comparable à... Une bouteille de vodka. Son cerveau était presque vide, mais il t'as vu, et tu l'as vider de tout son contenu. Imagine si on lui pose des questions sur Celine Dion durant un Quizz à la télé

SAM McVICKERS ; Mm. Vodka. J'ai soif. Ha ha! Trop, c'était trop marrant cette tronche qu'il a tiré. Meuh! Céline Dion? Japonnaise? Elles sont réussis les opérations, hein? Oh mon Dieu, il est tellement crédule, c'est fou! Ouais, t'imagines un peu? Monsieur, nommez le pays d'origine de Céline Dion. Et lui, le con, qui crit LE JAPON! Tout le monde le regarderait vraiment croche

CHARLIE NOAH SILVER ; Les opérations, pas sûr qu'elles soient réussites, tu as vu le nez qu'elle a? Au moins, elle a de la voix, on peu pas le nier... Mais son choix de mari laisse a désirer, sans parler de la coupe de son fils! Sam, sam, il crit, les mains dans les airs, un magnifique ronds de sueur sous les bras, de beaux cheveux bien gras collés aux tempes et un tee-shirt souvenir de la Floride, et ce même s'il n'y est peut-être même jamais allé, peur des maillots de bain je dirais. Peut-être qu'il a peur des femmes en général... Mais c'est vrai que, si tu aurait été la première fille que j'aurais rencontrer, et que tu m'aurais traité comme tu as traité ce mec, ou encore Shin... Je n'aurais pas aimer les femmes, du moins, pas autant. Bon.... peut-être bien, tu cromprends bref, l'attirance est une chose, l'amour une autre

SAM McVICKERS ; C'est vrai que son René, il est pas super hot. Je suis sûr que Céline a complexé René-Charles et que c'est pour ça qu'il est habillé comme un crotté. Mais, n'empêche, il a un babyface, je le trouve quand même mignon sur certaines photos.

CHARLIE NOAH SILVER ; Complexé de l'ancienne chevelure de René peut-être bien, c'était pas top. Imagine, j'ai entendu qu'il avait été dans un groupe, au Canada. Avec sa voix. J'aurais bien voulu voir, ça devait être délicieux. Même si j'aurais rien compris, bien beau prendre des cours de français, je comprends toujours rien. Sam trouve Renée-Charles chou. Aon! Tu sais, il doit être encore célibataire, en plus, c'est un plutôt bon parti.

SAM McVICKER ; Disons que, quand c'est le temps de choisir plus jeune que soit, je préfère encore m'en tenir à des petites fillettes. Traite moi de pédé si tu veux, tu sais que je m'en balance

CHARLIE NOAH SILVER ; Petites fillettes, ça sonne 5 ans dans ma tête! Alors oui, PÉDO! Mais reste que, René-Charles à des airs de fillette, non? Mais bon, il a sûrement pas le bon organe. Voyons, je suis en train de parler des organes de René-Charles Angelil. N'importe quoi.

Il rit, et rit encore. Sam en profita pour lui voler le joint des main. Tricheuse. Même si techniquement, c'était son tour. Elle faisait des ronds de fumée, tout pour énerver Charlie. Elle voulait sûrement le faire patienter un peu. Mais elle finit par lui redonner. Le rendant tout content par le même fait. Il prit une autre bouffé. Merde que c'était bon. Sam parlait d'aller dans le bureau du directeur. Chouette idée, mais il n'avait pas envie d'être pris, gelé et échevelé, il ne voulait pas avoir l'air fou sur sa photo de casier judiciaire non plus.

SAM McVICKERS ; Hé, chaton, tu crois que le bureau du directeur est encore ouvert à cette heure-ci? Je suis sûre qu'il est partit et sa secrétaire aussi. Si on allait mettre le bazzar?

CHARLIE NOAH SILVER ; Hum, je sais pas, peut-être qu'ils sont en train de bien s'amuser eux aussi, tu sais, le recteur n'est pas un ange non plus, il doit bien aimer s'amuser avec sa secrétaire dans son placard à manteau.

Il rit. Deux petits monstres, deux terreurs de couloirs, mais deux gentilles personnes après tout. Sam avait les pupilles dilatés, Chat devait les avoir lui aussi, mais bon, il les avait eu des centaines de fois. Il la regardait toujours. Elle commençait à basculer, étrange. Elle commençait à convulser. Merde. Chat s'approcha, se mettant à genoux pour regarder de plus près. Comment pouvait-elle convulser, la marie avait pour effet d'annuler les convulsions, son père en avait même déjà fait prendre à un patient, qui ne voulait rien prendre de conventionnel. Elle tremblait, les yeux totalement blancs. Elle était peut-être bien épileptique. Il ne perdait rien a essayer. Il ce qu'il trouva de mieux, une petite paille de verre, certainement pour la coke, et la mis dans la bouche de Sam, essayant de l'empêcher d'avaler sa langue, comme les épileptiques avaient l'habitude de faire, du moins, selon les films que Charlie avait vu.

Elle allait finir par le tuer. Elle était étendue là, sur les jambes de Charlie, à convulser comme une folle, une tige de verre dans la bouche. Le coeur de Charlie battait vite. Très vite. Mais pas trop, non, la Marie Janne faisait son effet, il restait plutôt calme. Pas d'euphorie, non, pas dans cette situation là. Il avait encore le joint dans une main, le laissant brûler, sans même y penser. Sam s'agrippait à lui, ses ongles lui entraient dans les bras, ce n'était pas très confortable, mais ce n'était pas le temps de pleurnicher. Vraiment pas le temps. Il serait tellement mal, sans Sam. Il se ferait tuer par des coréens énervés, il mangerait des raclées quand un jeune grassouillet apprendrait que Céline Dion n'est pas une actrice, et encore moins japonaise. Il devrait rouler ses joints lui même, il n'aurait personne avec qui partir en road tripp vers le dealer le plus proche. Plus personne avec qui se balader en forêt, totalement stone, à la recherche d'un trésor viking. Biensûr, il y aurait toujours plein de gens pour tourner autour de kimy... ça pour en avoir, il y en avait. Il avait le don de s'attirer des problèmes. Les spasmes de Sam s'espacèrent. Enfin. Soit elle mourrait où gagnait son combat, connaissant Sam, la deuxième option était beaucoup plus probable. Elle finit par ouvrir les yeux lentement , le corps en sueur. Chat ne l'avait vu aussi fatiguée qu'une fois, et c'était le soir où ils s'étaient retrouvés dans le même lit. Ne pas y penser, non, ce n'était pas le temps. Elle planta son regard dans le sien. Elle en était presque effrayante, là, étendue sur les jambes de Chat, toute en sueur et fatiguée. Elle ne disait rien. Elle ne faisait que s'agripper à charlie. Elle recracha la paille. C'était fini. Enfin. Chat ce serait attendu à ce qu'elle s'endorme après l'effort, qu'il la porte jusqu'à la résidence des OMEGA, qu'il la dépose dans son lit et qu'il s'endorme à son tour, après des émotions trop fortes, mais non. Elle décida de parler, où plutôt de murmurer.

SAM McVICKERS ; Pas de commentaires.

Chat aurait eu à en faire, pourtant. Il aurait voulut poser des tas de questions, il aurait pu, Sam n'était certainement pas en état pour le frapper, comme elle faisait habituellement lorsque quelqu'un dépassait ses limites. Mais il ne le fit pas. Ce n'était tout simplement pas correct. Si elle voulait en parler, il l'écouterais, quand elle serait mieux, de toute façon, il était beaucoup trop bouche bé pour passer n'importe quel commentaire. Il la regarda, elle sanglotait, la tête collé à la sa cuisse. Ce ne devait pas être très confortable, mais si c'était ce dont elle avait besoin, c'était parfait. Chat ne savait pas trop quoi faire, c'était la première fois qu'il voyait Sam dans cet état, fragile et ébranlée. Il ne pouvait que lui caresser les cheveux, rien d'autre. Avec Casey, il en aurait parler, puis il l'aurait fait rire aux larmes. Avec Kirsten, il l'aurait laisser faire et aurait ramasser les morceaux. Avec Kimy, il l'aurait prit dans ses bras et lui aurait chanter une petite chanson, tout doucement. Avec Steven, ils aurait probablement sacré comme des cons pour évacuer. Mais avec Sam? Celle qui le défendait, la fille avec si peu d'émotions, le coeur de pierre quoi? Il ne pouvait rien faire. Peut-être lui en voudrait-elle de ne pas avoir plus agit. Peut-être lui en voudrait-elle d'avoir autant agit. Il ne pouvait jamais prévoir. Sam était comme du plutonium instable, totalement explosif. Il caressa sa tignasse blonde, encore et encore. Tirant sur les restes minimes du joint - le gaspillage étant un des pêchés les plus graves aux yeux de Chat. Il continua de penser. Oh la vie. La vie, la vie. Quelle histoire. Il se voyait déjà écrire sa biographie, dans le sous sol de sa maison de Los Angeles, ou dans son bus de tournée, parce qu'il serait connu, très connu. Il avait du talent, les maisons de disque ne pouvaient pas passer par dessus, du moins, selon sa belle-mère. Sa belle-mère, qu'il appelait maman depuis qu'elle c'était mariée à son père. Pas qu'il renie sa mère biologique, non, il ne pouvait pas, elle lui payait des instruments, et peut-être bientôt, une séance d'enregistrement. Mais sa belle mère l'avait élevé, comme son propre fils. Avec ses filles à elle, courant avec lui dans le champ derrière la bute de sable des Bouchers, à Leominster, près de la ferme et de l'écurie. Sa ville natale ne lui manquait pas trop. Seulement sa famille. S'ils pouvaient tous venir à San Francisco... Mais ils avaient des obligations. Il regarda Sam, son cœur se serra, il n'aimait pas la voir comme ça. Il se pencha et lui donna un câlin. Peut-être allait-il le regretter, mais bon, il s'en foutait royalement.