La musique résonne à mes oreilles. Une musique pop rock qui donne envie de se lever. Mes deux yeux s'ouvrent vivement. La batterie tambourine sur les symbales comme mon coeur au creu de mon sein. Quelle heure peut-il être ? Ais-je dormis longtemps ? La soirée si bien arosée hier ne m'a pas laissé vraiment de répit et me voilà écrouler sur mon lit en chemise de nuit, le visage encore embrouillée par les dérives qu'il a subit la veille. Je me lève alors reboutonnant les quelques boutons qui se sont enlevés durant la nuit. Je fais enfin mon apparition dans le salon, une tasse de café traine encore sur le plan de travail de la grande cuisine aux allures luxueuses. Naomie n'a pas du rentrer de la nuit, sûrement chez les Atwoodth. Cela me faisait toujours sourire de voir que ma soeur et moi étions éprise de deux frères dont la famille n'avait plus de secrets pour nous car elle avait grandit avec nous. Parents et enfants, amis, maintenant il n'y avait plus que ma soeur et moi pour perpétuer cette amitié, mes parents décédés, nous étions, Naomie et moi, les deux dernières héritières d'un très gros pactol que nous avait laisser nos parents. Je lança un regard sur le journal laisser à l'abandon sur l'évier et tout en me faisant une bonne tasse de café, je le lisais d'un oeil curieux. Jetant un coup d'oeil à l'heure je vis que ce week-end allait se dérouler vraiment trop rapidement puisqu'il était déjà 3heures en ce samedi de Mars. Je ne devais ressembler à rien j'en étais sûr. J'avais gardé le maquillage de la veille et sur ma cuisse l'on pouvait encore voir la marque du drap dans lequel je m'étais enfouit après avoir opté rapidement mon jean sur lequel on m'avait renverser un verre de Vodka.

Au moment où je contemplais mon reflet en proie à un désespoir totale, le bruit de la sonette à ma porte se fit entendre. Je me redressa et avança vers la porte d'entrée avec peu d'entrée mais avec l'envie de bouger car ma tête avait beau me faire un mal de chien je n'aimais pas vraiment rester seule dans mon coin comme certaines personnes. Entrebaillant la porte, j'eus la très bonne surprise de déouvrire le visage de Joe, l'un de mes très bons amis.

Salut ! Viens, entre !

Je le fis alors entrer et regarda ma tenue assez inaproprié. En faîtes, cela ne devait pas beaucoup le choquer pour m'avoir vut dans toutes les situations extravaguantes mais tout de même !

Je viens de me lever ...

C'était la seule explication que je pouvais lui donner !

caroll venn&joe kadden miller

Joe était au plus mal ces derniers temps. Ces histoires avec son frère et son ancienne petite amie l'embrouillait. Il était assez perdu et ces pensées se mélangeaient. Alors pas facile de réfléchir normalement dans de telles circonstances. Mais surtout il avait besoin d'une épaule sur laquelle se plaindre et se lamenter sur l'injustice qu'est la vie. Bon sa dépression n'allait pas jusqu'à là, ce n'était même pas une dépression. Il avait juste un coup de blues. Et là, tout de suite, il avait besoin d'un gros câlin histoire de se remettre sur pied. Et par câlin j'entends bien évidemment une grande accolade d'une amie proche. Et les potes sont a évité. Faudrait pas non plus qu'on croit qu'il est passé de l'autre bord. Après plus aucunes femmes ne voudra l'approcher et là se serait la fin du monde pour notre pauvre petit Joe. Comment survivre sans femme ? C'est mission impossible. Surtout pour un homme comme Joe. Alors en cette belle matinée, le jeune garçon avait envie que d'une seule chose, parler à une amie. Pour une fois le jeune homme n'était pas sorti faire la fête toute la nuit, donc en ce début de journée, la gueule de bois resta au placard. Et c'est en début d'après midi, habillé d'un vieux jeans troué et d'un simple t-shirt, qu'il s'en alla, ray ban sur les yeux. Il quitta le campus en bus, faute de moyen oblige, le cabriolet se sera quand il aura trouvé un job qui rapporte. Mais avant que cela arrive, il est obligé de voyagé en bus. Après une demi-heure de trajet à couper sa respiration pour ne pas inhaler les odeurs infectes des vieux et gros passagers qui transpirent énormément, Joe arriva à destination. À nob bill & pacific heights, le quartier des riches. Et dans ce quartier, habite une bonne copine à Jojo. Alors malgré la gêne que cela lui donner d'entrer dans ce genre d'endroit, il avait vraiment, mais vraiment envie de la voir. Pourquoi elle ? Et bien car cela faisait un bon bout de temps qu'il ne l'avait pas vu, et que vu qu'il l'apprécie, il se doit d'aller lui faire un petit coucou de temps en temps. Même si là c'était assez exceptionnel vu que Joe avait besoin de la voir histoire de trouver du réconfort. Un quart d'heure de marche lui a suffit avant d'atteindre la vaste demeure de la belle brune. Une demeure immense, qui scotch à chaque fois que le jeune homme. Les mains dans les poches, il en sortit une pour sonner avant de la remettre. Tête baisser vers ces vieilles baskets, il espérait plus que tous qu'elle ouvre. Histoire de la voire mais aussi de ne pas avoir fait tous ce chemin pour rien uu'. Il fut ravie de la voir ouvrir la porte. Même si sa tenue était légère, cela ne le gêna pas pour autant. Sûrement par habitude (à). Celle ci prit rapidement la parole. « Salut ! Viens, entre ! ». Joe entra sans rien dire, ôta ces lunettes et l'écouta reprendre. « Je viens de me lever ... » . Il lui adressa un maigre sourire avant de s'approcher de celle ci avec une moue toute tristounette. « Désolé de te déranger, mais super Jojo va pas très bien ! » . Reprenant une attitude de vieux gamin, sa moue était plus ridicule que attendrissante xP. Mais il s'en foutait, devant la belle Caroll, il n'avait honte de rien. Puis reprenant ces dernières paroles, il lui répondit. « Tu sais que tu particulièrement jolie pour quelqu'un qui vient de se lever ! ». En tant que charmeur, les compliments chez lui c'est naturel. D'ailleurs la demoiselle doit en avoir l'habitude. Et n'osant pas tellement prendre ces aises, Joe resta planter là comme un crétin, dans le hall d'entré.

Je voyais déjà dans le regard de Joe que celui-ci n'allait pas très bien et c'était peut-être très compréhensif lorsqu'on savait que son propre frère, un ami pour moi, lui avait pris sa copine, celle qui avait fait que j'avais totalement décidé d'arrêter mais folles escapades dans les bras de Joe. Je le regarda avec un petit sourire triste. J'étais contente qu'il passe me voir car son visage rieur me manquait bien que la joie n'était point représentée ce matin là. Sa gueule d'ange paraissait lasse et jeme demandais comment je pourrais extirper un magnifique sourire de ses lèvres closes. Un défi que j'allais biensûr relever puisqu'il se devait de ma part de tout faire pour que mes amis restent heureux en toute circonstance. Et puis, moi et les histoires de coeur, c'était très connut. Après tout, j'avais énormément souffert de nombreuses rupture et de nombreuses histoires compliquées sans queue ni tête. Si il y avait bien une personne qui comprenait toutes les situations tristes qui résultaient d'une rupture c'était bien moi !

Super Jojo devrait aller mieux dans pas longtemps, après tout c'est pas donner à tout le monde de passer ma porte !

Je fendis mon visage d'un léger sourire pour que son visage reprenne contenance. Je ferma enfin la porte d'entrée derrière lui et me dirigea vers le grand salon pensant bien qu'il ferait comme à ses aises après tout, ma maison était un peu celle de tous mes amis en quelque sorte ! Il me sortit un compliment digne d'un vrai playboy et j'y répondis par un sourire complice :

Merci beau gosse ...

Une manière comme une autre pour moi de lui rendre l'appareil. Je fila rapidement dans ma chambre pour enfiler un short en jean en dessous ma chemise et revins vers le jeune homme qui n'était pas vraiment décidé à bouger. Je bascula dans le canapé et l'invita à m'y rejoindre :

Raconte moi tout ... Je pense savoir pourquoi tu es ici mais je préfère que tu m'éclaires un peu plus ...

Je lui décocha un nouveau sourire amical pour lui montrer que j'étais bien contente de pouvoir l'écouter et peut-être le réconforter tant que je le pouvais.