the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez

dying in each other's arms - pacey

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyMer 7 Aoû - 21:37


« Bon, voilà, c'était la dernière boîte ! » Dis-je en déposant le dernier carton sur le sol de l'appartement de Pacey. C'était la première fois que j'y revenais depuis l'incident qui avait causé notre heureuse rencontre. Et pourtant, nous nous étions revus maintes et maintes fois depuis. Cinéma, dîner, promenades, visites de musées. Nous avions fait le tour des activités touristiques de San Francisco en moins d'un mois. Ce fut lors de notre dernière sortie, lors d'une promenade en soirée au bord de la plage, que j'avais réalisé à quel point je passais du bon temps avec Pacey. À quel point il me faisait oublier mes problèmes avec ses petites maladresses et ses conneries. Il me faisait rire à chaque blague, et encore plus quand il ne le faisait pas exprès. Il était ce dont j'avais besoin en ce moment. C'est pourquoi j'avais accepté d'aller vivre avec lui. Il me l'avait proposé il y avait de cela quelques semaines. Pour m'aider. Pour m'enlever un poids de sur les épaules. Je ne voulais pas envahir sa vie privée. Je ne voulais pas profiter de lui. Mais au fil du temps, on s'était bien fait comprendre tous les deux que nos intentions étaient bonnes. Qu'on s'appréciait. Qu'il voulait m'aider et que j'avais besoin de son aide. Alors me voilà, aujourd'hui, dans son appartement, à empiler les boîtes remplies de mes effets personnels. Je me laissai tomber sur le fauteuil double et fit signe à Pacey de venir me rejoindre. « On a assez travaillé pour l'instant, là. Je suis épuisée. » Monter les escaliers et les redescendre les bras chargés était beaucoup demander pour une fille aussi peu en forme que moi. Quand mon colocataire arriva près de moi, je relevai ma tête afin qu'il puisse avoir de l'espace pour s'asseoir. Je redéposai ma tête sur ses cuisses lorsqu'il fut assis. Je n'étais plus du tout embarrassée en présence de Pacey. Je savais également que je ne le laissais pas indifférent. Il ne me laissait pas indifférente non plus. Mais je ne voulais pas brûler les étapes. Je ne voulais pas m'embarquer aveuglement dans une histoire et tout gâcher. Et puis il y avait Joe, et je ne savais pas où tout ça me mènerait. Pacey me rendait confuse, je ne pouvais pas le nier. Je gardais cependant ces sentiments pour moi. Pour l'instant, Pacey n'était que mon colocataire, un très bon ami sur qui compter. Je ne voulais pas laisser paraître qu'il était peut-être bien plus que cela. Pour moi et pour lui, c'était mieux ainsi. « Je ne sais vraiment pas comment te remercier, Pacey ... » Il aurait pu me demander n'importe quoi, je l'aurais fait afin de lui démontrer ma gratitude. Je jetai finalement un regard vers toutes mes boîtes. « Et moi qui croyais avoir moins de trucs que la plupart des filles ... » Faut croire que j'étais tout aussi "girlie" que les autres. Je ne savais même pas où j'allais mettre tout ça. En espérant que l'ancienne occupante de la chambre avait autant besoin d'espace pour ses effets personnels. Parlant d'elle ... « C'était qui, Pacey ? Ton ancienne colocataire, je veux dire ... » Aïe, terrain glissant. Mais il était grand temps d'en parler.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyMer 7 Aoû - 22:33



Aujourd’hui était un des jours les plus beaux de ma vie. Pourquoi ? Parce que la fille soit j’étais éperdument amoureux venait vivre avec moi. Cet appartement si grand allait enfin trouver de la joie et du bonheur. Evidemment, comme nous étions que de simples amis, on avait chacun notre chambre. Ca me faisait mal au ventre de savoir qu’un mur nous séparait encore la nuit. Mais il ne pouvait en être autrement. Astor était amoureuse d’un autre homme. Elle avait un petit copain qui s’appelait Joe. Je ne l’avais jamais vu. Je connaissais juste son prénom parce qu’elle m’avait déjà parlé de lui. Ils étaient ensemble depuis peu. Je ne savais pas s’ils avaient franchi le cap. Celui qui transformait une simple histoire platonique en véritable passion charnelle. Enfin si on pouvait appeler ça comme ça. Personnellement, je ne savais pas ce que ça faisait de s’abandonner complètement dans les bras de l’autre en faisant l’amour. Le faire sans se stresser ni se poser aucune question. J’aimerai bien un jour savoir ce que ça fait. Enfin bon ce n’était pour demain la veille que j’apprendrais. J’étais incapable d’avoir des relations intimes avec une personne dont je n’avais pas de sentiments. Je n’étais pas non plus le genre de mec qui couche le premier soir. Même avec des sentiments. Avec Viktoria, on l’avait fait au bout d’un mois. Je trouvais que c’était encore précipité. J’avais beau avoir trente ans, je ne voulais pas aller trop vite pour autant. Et ce n’était pas seulement qu’une question d’inexpérience. J’étais en réalité un garçon romantique. Avec mon ex petite amie, je n’ai jamais pu lui montrer réellement cette facette. Je le regrettais. Peut être qu’elle m’aurait épousé. Quoique maintenant je m’en fichais royalement. Le destin avait voulu que cela se passe autrement. Aujourd’hui mon cœur appartenait à ma colocataire. Sauf qu’elle ne le savait pas. Heureusement pour moi. Je ne savais pas comment je réagirais si Astor venait à apprendre mes sentiments pour elle. J’étais si honteux… Ce n’était pas marrant tous les jours d’aimer une personne qui ne vous considère qu’un simple ami. Et je savais qu’en vivant avec Astor mon cœur allait se briser davantage. Surtout si elle amène Joe ici. Je me rappelais encore l’horrible souffrance que j’avais enduré lorsque Viktoria faisait l’amour à Sebastian dans la chambre voisine. Les murs de l’appartement étaient fins. On entendait presque tout. «  D’accord on va faire une pause. Enfin tu vas faire une pause. Je vais aller chercher le reste de tes affaires dans le camion de déménagement okay ? » Ma coloc refusa. Elle me laissa même la place pour que je m’installe avec elle dans le canapé. Elle posa sa tête sur mes genoux. Dans un élan de tendresse, il lui caressait doucement la joue avec ma main. Mais brièvement. J’aimais beaucoup cette relation d’amitié qui s’était installée entre nous. Je refusais de tout gâcher à cause de sentiments non réciproques. « Tu m’as pas à me remercier. Je te l’ai déjà dit Astor. Ca me fait plaisir de t’aider. » Je rêvais qu’elle m’embrasse. Goûter à ses lèvres était devenu un fantasme. Mais jamais je ne pourrais le lui avouer. Jamais. Astor me sortit de mes songes en me questionnant sur mon ex colocataire. Machinalement, j’avais tourné la tête vers la porte de chambre « d’ami ». «  Euh… Elle était une de mes étudiantes… Viktoria. Aujourd’hui elle joue dans un broadway à New York. Elle est mariée et a un bébé. Donc ne t’inquiète pas. Elle ne reviendra pas. Je peux te l’assurer. » J’eus un léger sourire triste. J’espérais qu’Astor ne me questionne pas davantage sur la Hippie. Je n’avais pas envie qu’elle sache qui elle était réellement pour moi : celle pour qui j’avais perdu mon emploi d’enseignant à Berkeley.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyJeu 8 Aoû - 4:10


Ce serait aussi une bonne chose pour Pacey d’avoir quelqu’un dans son appartement. Pour y mettre de la vie, et aussi une présence féminine. Je ne savais pas à quel point il se faisait lui-même à manger, mais il allait bien vite découvrir que j’étais un véritable cordon bleu. J’étais capable de prendre n’importe quoi dans le réfrigérateur et d’en faire un plat succulent. Il n’allait jamais manger de malbouffe avec moi dans les parages ! Je préférais de loin cuisiner que d’aller chercher une pizza au restaurant du coin, même si parfois par manque de temps j’étais dans l’obligation de le faire. Je m’engageais donc à toujours avoir un plat dans le four lorsque Pacey reviendrait de son travail – quand il en aurait un stable. Je serais un peu comme une « housewife », excepté que j’irais à l’université le jour et que nous ne serions pas en couple. Encore moins mariés. Le ménage serait toujours fait au jour le jour, alors l’appartement serait toujours propre. Ce serait ma façon de remercier mon sauveur, en quelque sorte. Et bien sûr, même si dans ses plans il prévoyait tout payer, je ne le laisserais pas faire. Je n’étais pas une profiteuse. Il était trop généreux, il fallait qu’il apprenne à l’être moins. Parfois, les gens peuvent être des connards. Pas moi, mais les autres oui. Je ne voulais pas qu’il se fasse prendre par d’autres. « Le camion peut attendre ! » Dis-je pour le convaincre. Nous n’avions pas engagé de compagnie de déménagement. J’avais simplement loué un camion que j’avais conduit jusqu’à ici. Je n’avais pas une tonne d’effets à amener, et aucun meuble étant donné que je vivais en résidence et que le mobilier était déjà sur place. Il restait peut-être une ou deux lampes ainsi que des tableaux dans le camion. On pouvait donc s’allonger un moment et discuter avant d’aller ramener le camion à la compagnie. Je souris quand le jeune homme s’assit et commença à me caresser de sa douce main. Au début de notre amitié, Pacey avait toujours les mains moites. Maintenant, elles l’étaient de moins en moins. Il commençait à s’apaiser en ma présence, à être moins gêné et nerveux. J’étais contente de cet avancement. Je profitai donc du fait que nous étions plus proches désormais pour le questionner sur son ancienne colocataire. Une de ses étudiantes. Je fronçai les sourcils. « Une de tes étudiantes ? … C’est … c’est pas réglementaire, il me semble … » Un professeur et une étudiante en colocation allait très à l’encontre du règlement de l’université. Si Pacey m’en avait parlé au premier jour, je n’aurais pas poussé. Mais je voulais qu’on se dise les vraies choses, lui et moi. « Il y avait plus entre vous, n’est-ce pas ? » Était-ce pour cette raison que le jeune homme ne travaillait plus à Berkeley ? De peur de gâcher sa réputation, il avait démissionné pour être avec Viktoria sans craindre de se faire prendre. Ou alors justement, il s’était fait prendre à coucher avec une de ses étudiantes. J’espérais que Pacey s’ouvre à moi. C’était peut-être un sujet douloureux, mais en parler lui ferait du bien, j’en étais persuadée.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyJeu 8 Aoû - 12:19


Pour un vieux garçon, je n’avais pas vraiment à me plaindre de la cuisine que je faisais. Sans me vanter, je savais plutôt bien me débrouiller. Entre nous, je n’avais pas vraiment eu le choix. Ma mère étant décédée jeune et n’ayant pas de père, j’avais appris assez tôt à être autonome. Et concernant le ménage c’était pareil. Petit, j’avais vite aidé Annaëlle dans les tâches ménagères. Avec ses boulots et sa santé se dégradant, maman n’était plus capable de faire aussi le dépoussiérage, lavage des sols… à la maison. Cela ne me dérangeait pas. Au contraire j’aimais bien car ça me détendait. Ca me changeait les idées. En me concentrant sur la saleté, je ne pensais pas aux autres problèmes de la vie quotidienne : les envies de boulot, les peines de cœur… J’aimais bien aussi faire la lessive et le repassage. Bref, au final je n’avais pas besoin de me caser puisque j’étais capable d’entretenir mon logement comme il le fallait. Pourquoi s’embêter d’une compagne dans ces cas là ? En fait si je savais. Peut être mieux que personne. Je me sentais horriblement seul. J’avais un besoin cruel d’amour. De combler ce vaste vide dans mon cœur. En hébergeant Astor, ce vide allait disparaître enfin. Je le savais. Enfin…Une partie seulement s’envolerait. Entre l’étudiante et moi, il n’y avait rien de physique. Du moins de son côté. Je ne pouvais nier que j’étais attiré par elle. Je l’aimais et ressentais des choses au-delà de la simple amitié. Des désirs inassouvis et inavoués. Inavouables. Au début de nos rencontres, j’avais eu terriblement honte de ce qu’il se passait dans ma tête et dans mon corps. J’étais mal à l’aise en compagnie d’Astor car je savais qu’elle ne m’aimait pas d’amour. Juste bien. Enfin je pense sinon elle aurait refusé mon aide et de venir habiter ici. « C’est de sortir et de coucher avec une étudiante qui est interdit lorsqu’on est professeur. Cohabiter avec, je ne pense pas que cela soit stipuler dans le règlement… » Astor me questionnait sur Viktoria. Elle voulait connaître la nature de la relation que j’avais eu avec elle. « C’est… Euh… C’était très compliqué en fait. Mais pour faire simple je croyais mais visiblement ce n’était pas le cas. » Je détournais le visage afin qu’Astor n’en voit pas la peine. Viktoria avait été mon premier amour. L’unique femme avec qui j’ai eu une liaison. Je me sentais pitoyable. J’avais été trop naïf de croire qu’une jeune femme pouvait réellement s’intéresser à un vieux garçon comme moi. « Je vais finir par croire que tu t’intéresses à moi si tu continues de me questionner sur elle. » Je souriais à Astor pour détendre l’atmosphère. Mais au fond je savais bien que c’était juste de la curiosité venant de l’étudiante. Elle avait déjà un petit ami. Je ne pouvais pas me permettre de me faire de faux espoir pour rien. Ca faisait trop mal. « Ofet si tu veux, je ne vois aucune objection à ce que tu ramènes ton petit ami ici. Vous pouvez même passer les nuits ensemble si vous voulez. Enfin je te dis ça mais ça ne me regarde pas ce que vous faites entre vous. » Je fis une petite moue boudeuse sans le vouloir. Au fond je n’avais vraiment pas envie de les entendre s’éclater au lit. Après Astor était à présent chez elle. Je voulais qu’elle sache qu’elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptySam 10 Aoû - 5:01


J’avais appris à me débrouiller aussi bien en cuisine grâce à ma mère. Alors que j’étais encore toute jeune elle m’avait initié à l’art culinaire. Dès qu’elle se trouvait dans la cuisine, j’y étais également. Elle m’apprenait à couper les légumes, combien de temps faire bouillir les ingrédients, quelles épices mettre dans les repas pour rehausser le goût, comment préparer la viande, etc. La cuisine n’avait plus aucun secret pour moi et je pouvais suivre un livre de recettes sans trop me poser de questions sur les instructions. De toute façon, plus le temps avançait, moins je me fiais aux livres et plus j’y allais selon mon instinct. Depuis que j’étais loin de ma mère, ma débrouillardise au niveau culinaire s’était grandement améliorée. Je ne faisais pas comme beaucoup d’universitaires qui mangent au restaurant à tous les jours. Je me faisais mes propres repas, et mon propre lunch pour le midi. C’était plus facile de suivre mon régime à la lettre si c’était moi qui choisissais chaque ingrédient. Je pense que c’est la raison pour laquelle ma mère m’avait familiarisé aussi jeune avec la cuisine ; pour que, plus tard, je puisse m’en sortir sans son aide avec ce foutu régime. Bref, tant pis si Pacey était lui aussi un cordon bleu. Nous profiterions tous les deux du talent de l’autre, dans ce cas-là. J’espérais seulement qu’il me laisserait de temps à autre lui faire plaisir en préparant le repas de A à Z pendant que lui relaxait. J’haussai les épaules quant à sa réponse sur le règlement. Il me semble que c’était tout de même sous-entendu, mais je ne poussai pas mon argumentation. Je ne voulais pas le froisser. « Si tu le dis … » Je lui demandai tout de même s’il n’y avait pas plus que cela entre eux deux. Sa réponse mais surtout le visage triste qui la suivit me firent comprendre que Viktoria avait brisé le cœur de Pacey. Et probablement fait disparaître toute confiance qu’il pouvait avoir en lui et en l’amour aussi. Le jeune homme fit finalement une blague pour détendre l’atmosphère quant au fait que je m’intéressais tellement à son ancienne relation que j’étais probablement surtout intéressée par lui. Je rigolai joyeusement, même si dans un sens il avait un peu raison. « Je suis désolée, je suis vraiment curieuse. Je m’excuse si c’était déplacé … tu me parleras de toute cette histoire quand tu seras prêt, ou quand tu le voudras. .. » Je caressai tranquillement son bras qui était maintenant autour de moi puisque je l’avais tiré vers moi de cette façon. Mon nouveau colocataire m’assura alors que je pouvais inviter Joe quand je le désirais, sous-entendant que nous couchions ensemble. Je ne remarquai pas sa moue boudeuse et j’haussai les épaules. « On verra bien. Pour l’instant je ne sais même pas si je peux réellement l’appeler mon petit ami. Je ne sais pas si c’est du sérieux, ni où ça va nous mener. » Je souris en regardant Pacey. « Mais merci de me donner autant de liberté chez toi. » Toutefois, je ne pensais pas accepter son offre cette fois. Si Joe et moi commencions à passer nos nuits ensemble et à passer du temps tous les deux durant la journée, j’imaginais bien que nous irions chez lui et non ici. Ça me semblait plus respectueux pour Pacey, d’autant plus que j’ignorais quels sentiments exactement il éprouvait réellement à mon égard.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptySam 10 Aoû - 14:47



Je ne pensais sincèrement pas que la cohabitation entre professeur et élève était interdite dans le règlement. Le temps qu’il n’y avait rien de sexuel entre les deux parties ou autre qui pouvait faire penser à du privilège pour le plus jeune. Quand on regarde mieux, un parent professeur qui se retrouvait dans la même classe que son enfant, il n’allait pas mettre sa progéniture dehors de la maison parce qu’ils suivaient les mêmes cours. Le temps que l’aîné reste impartial dans son jugement pour la notation, la cohabitation ne posait au final aucun soucis. Enfin bref. Astor s’était faite curieuse sur mon ancienne relation avec Viktoria. Je ne pouvais pas l’en blâmer. C’était normal dans le fond que la Lambda s’intéresse à la potentielle perversité de son colocataire. Elle s’en excusait. «  Tu n’as pas à te faire pardonner. Il n’y a rien d’autre à savoir sur ça… Enfin si, j’allais oublier.  C’était après la fusillade de la Saint Valentin qu’il y a eu sur le campus. Avec son frère jumeau, ils ont tous les deux été blessé. Après elle avait si peur de rester sur le campus qu’elle a quitté la chambre qu’elle avait à sa confrérie pour venir vivre ici. Je ne travaillais déjà plus à Berkeley. Et je savais aussi qu’elle ne resterait pas longtemps à l’appartement car elle était déjà en pleines répétitions pour son broadway. Donc tu vois, je n’ai rien à te cacher. Et finalement on n'avait rien fait d'interdit... » C’était juste le fait que je n’avais pas envie de parler de tout cela. J’espérais qu’Astor le comprenne et qu’elle ne remette plus le sujet sur le tapis. Surtout sur les véritables raisons de mon renvoi. Je savais à quel point j’avais été pathétique, je n’avais pas besoin qu’elle le sache aussi. Et puis mon départ du campus avait fait pas  mal de bruits, Astor avait de fortes chances de découvrir le reste de l’histoire dans le journal de Berkeley. Tout était informatisé de nos jours.Si Astor décidait de faire des recherches sur moi, elle trouverait à coup sûr réponses à ses questions. Puis nous parlions de Joe. Astor ne savait pas réellement si elle était en couple avec lui. Ah bon ? Première nouvelle… «  Vous vous êtes disputés ? » Je ne concevais pas qu'entre deux personnes qui étaient ensembles il n’y a rien de sérieux entre elles. Comment pouvait on sortir avec quelqu’un si on ne l’aimait pas ? Il fallait bien avouer que j’étais loin d’être maître en la matière. «  Enfin je veux dire que vous… Vous avez des rapports intimes sans être amoureux l’un de l’autre ? Ca m’étonne un peu de toi. C’est que… Je pensais que tu l’aimais ce garçon… Vous vous êtes rencontrés comment déjà ? » Il y avait des moments où je pouvais être royalement à côté de la plaque. Et comme Astor avait souhaité en connaître plus sur mon passé avec Viktoria, je m’étais un peu permis très maladroitement d’en faire la même chose la concernant elle et Joe. En espérant que je n’avais pas été trop loin. Je l’avais quand même très indélicatement questionné sur sa vie sexuelle avec son petit copain. Je ne devais pas m’étonner si elle me renvoie la pareille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyLun 19 Aoû - 23:13


Le jeune homme m’apprit que son ex-copine et son frère jumeau avaient été blessés lors de la fusillade de la St-Valentin. Ma bouche s’entrouvrit légèrement et mes yeux s’écarquillèrent. Je préférais ne pas me souvenir de cette journée horrible. Je n’étais pas présente à cette soirée-là. J’avais appris la nouvelle aux nouvelles sur la télévision, puis j’avais accouru sur le site où j’avais vu tant d’amis être évacués. Et d’autres ne jamais ressortir de l’établissement. Je n’avais pas perdu quelqu’un de qui j’étais très proche, mais de bonnes connaissances, des visages familiers. C’était assez pour me troubler. À la place de Viktoria, j’aurais fait la même chose. Déguerpir du campus, me réfugier dans les bras et dans la vie de quelqu’un d’aussi apaisant et doux que Pacey. Ce dernier sembla avoir déballé tout son sac. J’hochai la tête. « Maintenant je me sens tellement coupable d’avoir demandé à tout savoir. Mais je suis contente que tu sois aussi sincère avec moi, Pacey. Ça me prouve à quel point tout ça est sérieux pour toi. » Je parlais de nous. De lui et moi. Sans vraiment m’en rendre compte. Puis nous parlâmes finalement de Joe et moi. Je confiai à mon ami que je ne savais pas trop où cette relation allait nous mener. Il me demanda si nous nous étions disputés. Je secouai tout de suite la tête. « Non, non pas du tout … Mais je ne lui ai toujours pas dit pour ma maladie. On ne se connaît pas encore assez, il me semble, pour lui larguer un truc pareil en pleine gueule … » J’haussai alors les épaules en soupirant. « Du coup je ne sais pas comment il réagira en l’apprenant. Tout le monde n’est pas comme toi, Pacey .. » Dis-je en caressant doucement son bras, le regard perdu dans le vague. Puis le jeune homme me questionna sur le fait d’avoir des rapports intimes sans être amoureux. Je rigolai un peu. « T’es vraiment curieux toi ! Pacey, je n’ai pas couché avec Joe … on se connaît à peine ! On s’est rencontrés à la fête foraine, y’a pas longtemps … il était vendeur de barbe à papa. Enfin, j’crois … » Je fronçai les sourcils. « C’était un peu louche son truc mais bon … » Je levai le regard vers lui. Sa tête était à l’envers de mon angle de vue. « Tu ferais quoi à ma place ? Lui cacher ce que j’ai ou le lui dire ? Si je m’écoutais, je prendrais tout de suite mes distances … Ça me semble voué à l’échec tout ça … » Je ne voulais pas souffrir. Je ne pouvais me laisser m’attacher à quelqu’un. Est-ce que cela voulait aussi dire que je devais m’éloigner de Pacey ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyMer 21 Aoû - 23:24


« Tout ça ? » J’étais un peu fatigué. Et j’avais eu du mal à suivre Astor sur tout ce qu’elle disait. Elle parlait de quoi en disant « tout ça » ? Je ne comprenais réellement pas. « Sinon tu n’as pas à te sentir coupable de quoique ce soit. Je trouve ça normal que tu veuilles en savoir un peu plus sur la personne avec qui tu vas cohabiter. On ne se connaît depuis pas longtemps. On est toujours au stade de découverte de l’autre personne. » J’haussais légèrement les épaules pour montrer à ma nouvelle colocataire que cela ne me dérangeait pas du tout les interrogatoires. Evidemment, il y avait certaines questions dont je restais volontairement plus vague. Même si j’assumais tout, il y avait des choses douloureuses dont je n’aimais pas trop en discuter. Remuer le couteau dans la plaie avait tendance à faire plus de mal que de bien. Même si c’était du passé et que j’avais tourné la page. Ce n’était pas une raison pour me faire revivre des moments atroces qui m’avaient montré à quel point j’étais un mec fade et sans importance. Les femmes ne s’intéressent pas à des gars comme moi. J’en eus la preuve avec mon ex copine. Résultat ça faisait mal. Je ne voulais pas revivre d’autre déception amoureuse. C’était pour cela que je m’étais juré de ne plus faire le premier pas vers une fille qui me plaisait. Si j’intéresserais un tant soit peu la demoiselle en question, elle me le ferait bien savoir elle-même. Seulement après j’aviserai. Bref, ce n’était point demain la veille que cela m’arriverait une chose pareille. Avec Astor nous parlions ensuite du couple qu’elle formait avec Joe. J’avais sans doute été un peu trop curieux sur leurs vies privées. « Excuse moi. Je suis désolé. Ca ne se reproduira plus. » J’aurai pu le promettre mais je ne le fis pas. Faire une promesse dont je n’étais pas certain de tenir, cela ne servait à rien. Tôt ou tard, c’était possible avec qu’avec l’étudiante, nous reparlions de sexe ensemble. Même si cela me mettait un peu mal à l’aise, c’était un sujet de conversation comme une autre. Je levais un sourcil lorsque mon amie me confiait qu’elle n’était pas sûre que son copain était vendeur de barbe à papa. « Tu sais, les barbes à papa sont toujours un peu louches si on veut. Bah c’est vrai quoi ? Un nuage de sucre coloré sur un bout de bâton. Enfin de bois. C’est quand même bizarre comme truc. Mais tellement bon aussi… Arf ! Tu m’en donnes envie tiens ! Faudra qu’on aille à la fête foraine tous les deux. Je te prendrais une barbe à papa si tu veux. Et puis tu verras peut être Joe. » Je lui fis un clin d’œil. J’essayais de dédramatiser un peu la situation. Mais je devais bien avouer que je n’aimais pas qu’Astor sorte avec ce type. Même si je ne l’avais pas encore vu. J’avais un mauvais pressentiment le concernant. Je ne savais pas pourquoi. J’espérais juste qu’il ne fera pas de mal à mon amie. Sinon c’était évident que je lui réglerai son compte à ce gars. « Honnêtement je ne sais pas. Le seul conseil que je puisse te donner est de suivre ton cœur. S’il te guide vers les grandes révélations, alors dis à ton copain pour ta santé. Mais tu n’y es pas obligée. Si tu ne te sens pas prête à te confier à lui, alors ne le fais pas. » J’essayais toutefois d’être optimiste vers ce Joe. Me disant que c’était la jalousie qui faisait que j’étais méfiant envers lui. « Entre nous, si je ne l’avais deviné, tu m’en aurais parlé ? » Evidemment j’étais toujours sur le sujet de la maladie d’Astor. SI je ne l’avais pas connu via ma mère, jamais j’aurai pu deviné le mal dont mon amie souffrait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  EmptyMar 27 Aoû - 4:48


Je ne savais même plus ce que je disais moi non plus. Tout ça. C’était quoi, tout ça ? Que se passait-il entre Pacey et moi ? Il était entré dans ma vie comme une étoile filante, comme une bombe nucléaire, sans prévenir. Il était sorti de nulle part pour ensuite s’immiscer dans chaque parcelle de ma vie. Il était là, toujours là. Pour moi. Rien que pour moi. Je ne saisissais pas encore toujours comment tout cela s’était produit, mais surtout à quelle vitesse ce lien de confiance s’était tissé entre nous, alors que le tout début de notre relation aurait pu prédire tout le contraire. J’étais contente, certainement. Mais aussi très perdue, confuse. J’avais rencontré Joe, cet homme qui me faisait rêver et désirer comme jamais je ne l’avais fait, mais voilà que j’emménageais avec Pacey, cet homme qui savait tout sur moi et qui l’acceptait, qui l’assumait. Je ne savais plus vraiment où je m’en allais avec l’un comme avec l’autre. Je ne savais même pas si Pacey avait un certain intérêt. Que se cachait-il derrière toutes ces bonnes intentions ? Rien qu’un homme des plus généreux ? Ou alors des plus amoureux ? Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête. C’était ça, tout ça. Un paquet de non-sens qui ne rimait à rien et qui me faisait bien trop réfléchir pour qu’au final je n’aie aucune réponse. Il me parlait de ma relation avec Joe d’une façon si détachée que tous les moments où il avait rougit en ma présence quelques jours auparavant ne voulaient peut-être plus rien dire. Je me surpris à en être déçue, attristée. Déchirée et blessée. Je souris lorsqu’il s’emporta sur les barbes à papa et sur les fêtes foraines. « J’aimerais beaucoup y aller avec toi, Pacey. Tu devrais me voir dans les manèges, je suis une vraie gamine et je ris comme une folle pendant tout le trajet. » Dis-je en riant maintenant. Je préférais changer de sujet. Comme ça, je ne risquais pas de me mettre les pieds dans les plats et de dire quelque chose que j’allais regretter. J’étais trop confuse pour pouvoir m’étaler sur mes émotions, en ce moment. Pourtant, mon ami revint à la charge en me conseillant comme n’importe qui le ferait : suivre mon cœur. Oui, mais que voulait-il, mon cœur ? « Suivre mon cœur … mouais, je ne sais pas s’il me guidera vraiment vers la bonne décision, celui-là. Ces temps-ci il a tendance à n’en faire qu’à sa tête ! » Je réfléchissais à voix haute. Pacey ne comprendrait rien de ce charabia, et je n’allais certainement pas lui expliquer qu’il en était la cause ! Mon nouveau colocataire me demanda alors si je lui aurais dit pour ma maladie, s’il ne l’avait deviné. J’haussai les épaules, prenant le temps de penser à la question. « Probablement pas … je n’aime pas vraiment que mon entourage le sache … Je ne veux pas qu’on ait pitié, qu’on me croit faible … » Je savais que ce n’était pas le cas de Pacey, mais il comprendrait que je ne prenais de chance avec personne.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

dying in each other's arms - pacey  Empty
MessageSujet: Re: dying in each other's arms - pacey dying in each other's arms - pacey  Empty

Revenir en haut Aller en bas

dying in each other's arms - pacey

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Alejandro Des Casa Mayor « I see heroes dying »
» I need your arms,I need you tonight {Augusto}
» EVAN ✿ set your arms down -
» dying young and i'm playing hard. that's the way my father made his life an art. - rosenbitch and rosenbastard
» I need you ... [Pacey]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-