Oh non pas lui ! } PV Roman

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Il devait être aux alentours de 7h00 lorsqu'un réveil sonna dans la résidence Victor Hugo. Le bruit venait de la chambre numéro 2 qui était celle de trois françaises dont une blonde qui avait la tête enfouie sous son oreiller. La demoiselle ne semblait pas du tout réjouissante à l'idée de se lever de son nid douillet mais si elle voulait éteindre cette fichu chose qui l'empêchait de dormir, il fallait bien qu'elle se lève. Cinq minutes après le début de la sonnerie, elle se leva enfin pour l'éteindre en lui donnant un coup sec. Les cheveux ébouriffés, les yeux à moitié ouverts et habillée d'un pyjama rose, Rosana n'avait pas fière allure dans cet état là mais elle s'en fichait de toute façon seules Manon & Alix pouvaient la voir ainsi. Elle étira ses bras et elle se mit à bailler sans aucune gêne puisqu'il n'y avait qu'elle dans la chambre, elle pouvait se le permettre. Comme tous les matins, elle prit son petit déjeuner – à la française évidemment – puis elle partit se brosser les dents et se prendre une bonne douche froide pour être bien réveiller. Une fois qu'elle avait fait tout ça, elle se coiffa et elle se vêtue d'une tenue de sport rouge. Elle prit un chouchou afin de se faire une queue de cheval puis elle sortit de sa salle de bain. Rosana se regarda une dernière fois dans le miroir afin d'arranger une de ses mèches de cheveux puis elle sortit en dehors de la résidence.

Une fois dehors, elle se rendit compte qu'il n'y avait pas grand monde mais ce n'était pas vraiment étonnant vu l'heure qu'il était. Non Rosana n'avait pas l'habitude d'être matinale mais, elle n'avait pas envie de prendre la mauvaise habitude de se coucher tard dès le début surtout que le changement horaire l'avait quelque peu déréglée. Elle commença un petit footing pour bien commencer la journée, ce qu'elle faisait au moins une fois par semaine sauf si le temps était mauvais ce qui n'était pas le cas ce jour là. Une fois qu'elle eut finie, elle décida d'aller faire un petit tour au gymnase histoire de ne pas courir toute la matinée mais de faire un peu autre chose. Elle se souvenait d'où était le bâtiment car un jeune américain nommé Sterling lui avait fait un peu visiter Berkeley. Dès qu'elle fut arrivée à l'endroit voulu, un gardien lui ouvrit la porte et lui dit qu'elle était la première à venir ce matin ce qui n'était pas plus mal puisqu'elle avait le gymnase à elle toute seule donc elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait sans être importuner par quelqu'un. Rosana se dirigea vers la plus grande salle et elle partit prendre un ballon de basket. Elle fit quelques dribbles jusqu'à ce que...

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Rosana Di Domizo & Roman Montabonel

Allongé dans son lit, les mains derrière la tête, Roman attendait que son réveil sonne. Il aurait pu se lever histoire de prendre un peu d’avance sur le temps mais il n’en avait aucune envie, de toute façon il n’avait pas cours de la matinée et ne comptait pas se presser, surtout que la ponctualité n’a jamais été son fort et il ne comptait pas changer sur ce point. Dès que les premières notes de la musique des Clash se fit entendre, le jeune corse se leva et éteint ce dernier. Il enfila un jogging noir et un tee-shirt bleu, mit des baskets et saisit au passage sa veste suspendue près de la porte. Il était environ sept heures et demi et le campus commençait à peine à s’éveiller. Roman mit les écouteurs de son iPod sur ses oreilles et lança le son. Jim Morrison commença à chanter et le jeune homme, lui, se mit à courir. Les élèves se précipitaient à leurs cours, d’autres comme lui faisait un peu de sport. Il ne croisa pas grand monde qu’il connaissait, il s’en fichait un peu, il gagnai à être connu, cela ne tarderait pas. Quoi qu’il fasse, qu’il le veuille ou pas, il avait ce truc qui attire les gens. Il était charismatique presque malgré lui mais en jouait beaucoup. Présomptueux, il n’était pas du genre à ne pas jouer avec ça. Et puis, allez savoir pourquoi, il attirait davantage les filles en jouant au pire des salauds qu’en étant gentil et agréable, ce qu’il pouvait se révéler être avec des personnes proches.

Après une dizaine de chansons, il débarqua dans le « coin sportif » de l’université. Il ne serait en rien contre quelques paniers ou se défouler sur un punching-ball. En entrant dans l’enceinte du gymnase, après un petit tour sur la stade, il retira sa veste et noua cette dernière autour de sa taille. Il n’était pas seul aux dires du gardien mais qu’importe, cet endroit était assez grand pour deux. Quoi que si c’était une jolie fille il ne se gênerai pas pour « rétrécir » la salle. Il alla chercher un ballon dans le local et entra dans la plus grande pièce du complexe sportif, la salle de basket. Des rebonds se faisaient entendre et il resta un instant à regarder la jeune femme. Oh il la connaissait et la trouvait d’ailleurs très jolie, il faut dire que des blondes aussi séduisantes que Rosana étaient nombreuses aux Etats-Unis mais elle, elle avait un caractère affirmé qui plaisait bien au jeune homme. M’enfin, elle était loin de l’apprécier et comme elle était très proche de Caramelle, il se doutait qu’elle était peut-être au courant de ce qu’il lui avait fait, il haussa les épaules et lorsqu’elle le vit, elle s’arrêta, il sourit. Ne la quittant pas des yeux. Il s’avançai vers elle. Hum il sentait bien le ballon lui venir en pleine tête, vue la joie indéfinissable qu’éprouvait Rosana à sa venue. Ironie quand tu nous tiens. Il lui souriait toujours, l’arrogance transparaissait au travers de son regard alors qu’il s’approchait. Puis il demanda tout bêtement, presque sûr d’être rembarré :

- Quelques paniers ?

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Pourquoi fallait-il que ça soit lui et pas un autre hein ? Elle avait vraiment la poisse à ce moment là la pauvre Rosana qui n'avait rien demandé. Le regardant avec dégout, elle se demandait comment de telles personnes pouvaient exister. Il avait fait tellement de mal à Caramelle qu'elle ne pouvait que le détester même si il ne s'en était pas pris à elle personnellement. Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas voir en peinture quelqu'un sans que celle-ci ne lui ai fait de crasse mais vu le cas présent, elle n'avait aucunement hésiter. Et puis si elle avait accepter ses avances, son amie lui en voudrait certainement donc il ne valait mieux pas qu'elle cède même si Roman était loin d'être laid. De toute façon la belle blonde pourrait séduire n'importe quel américain alors pourquoi aller vers lui ? Elle n'avait aucune raison de flirter avec. Fixant le jeune homme et gardant sa balle dans la main, elle ne dit rien, elle resta de glace même si ça se voyait dans son regard qu'elle était dégoutée par sa simple présence. N'importe qui serait partie à sa place mais elle non, elle resta tout de même ne voulant pas lui laisser le plaisir d'occuper le gymnase pour lui tout seul. Était-ce à ça qu'il s'attendait ? Peut être, enfaite elle n'en avait aucun idée, ce genre de type c'est plutôt... imprévisible donc il valait mieux se méfier. Même si l'envie de lui balancer le ballon en pleine tronche était démangeant, elle ne fit rien. C'était un acte trop bas pour venir d'elle mais elle eut une petite idée derrière la tente lorsqu'il lui proposa de faire quelques paniers. Elle haussa un sourcil avant de lui répondre ;

« Je veux bien mais qu'à une seule condition... »

Elle marqua une courte pause avant de reprendre ;

« Si je te bat, tu dégage d'ici... ça marche ? »

Ce marché lui semblait pas mal mais peut être que lui refuserait car il n'aurait rien si il gagnait. Elle espérait qu'il dise oui même si ce n'était pas forcément la meilleure joueuse de basket, elle avait tout de même ses chances de le battre quoique... enfin non, il valait mieux que l'idée de perdre soit mise de côté malgré le fait que celui-ci est un homme donc qu'il est bien évidemment plus fort qu'elle physiquement. Même si elle avait de l'espoir, allez savoir pourquoi elle avait comme un mauvais pressentiment, comme si ça serait trop facile qu'il dise oui et qu'il y aurait une entourloupe derrière mais peut être qu'elle se trompait, qu'elle était trop pessimiste...

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Elle ne semblait pas apprécier sa présence. Roman pouvait presque sentir la haine qui émanait de son être. Il la dévisageait, sourire aux lèvres, c'est qu'elle est très belle malgré son sale caractère se disait-il. Rosana était parfaitement le type de femme qui lui plaisait, mince, élancée, les cheveux blonds et le regard océan. Elle fulminait et le jeune français doutait de moins en moins du fait qu'elle sache pour Caramelle. Roman haussa les épaules et continuait de sourire - comme à son habitude et quelque soit la situation - en répondant à l'offre de la jeune femme. Il retint un rire, non pas parce qu'il était certain de gagner mais parce qu'il allait pouvoir s'amuser, Rosana s'enfermait elle-même dans un jeu, jeu dans lequel le jeune corse excellait. Il avait pour habitude de toujours avoir ce qu'il désirait, et ce depuis sa plus tendre enfance. Il fit un pas et jeta son regard dans les yeux de la française. Elle était méfiante, peut-être même inquiète, il faut avouer que le jeune homme était en position de force, il se souvint l'avoir vu jouer à la Sorbonne, elle se débrouillait. Cependant, la force de sa colère pouvait lui donner une avantage non négligeable. Roman devait trouver de quoi la déstabiliser. Sa bouche s'étira en un large sourire, laissant apparaître ses dents : puisque c'était un défi qu'elle lui lançait, lui aussi devait avoir quelque chose à y gagner, au delà de la simple satisfaction de battre une femme, car oui, il était sûr de lui, sûr de sa victoire. Il prononça alors sa réponse, la voix teintée de malice :

- Et si je te bats ...

Le gymnase était baigné d'un silence quasi irréel, pas un son ne parvenait du dehors, comme si tout autour s'était envolé, ou bien que le temps avait cessé sa course perpétuelle pour accorder un délai au duel qui se déroulait entre deux jeunes adultes aussi bornés l'un que l'autre. Roman avait volontairement laissé sa phrase en suspend, pour étudier les réactions de Rosana, pour mieux la cerner et comprendre comment il pourrait avoir le dessus. C'était ce qu'il avait toujours fait : observer, comprendre, analyser. Ainsi, il était rarement le perdant, il savait facilement à qui il avait à faire, il savait gagner la confiance des gens - bien que dans le cas présent ce n'était pas le cas. Avec Rosana, il devait s'y prendre autrement. Il pouvait évidemment mentir, la convaincre en emplissant son ouïe de belles paroles que son amie lui avait raconté des histoires, trop vexée de telles ou telles choses mais il y perdrait un certain amusement et il s'y refusait. Il approcha alors son visage de Rosana, leurs têtes de profil, côte à côte, sa main sur sa hanche, et murmura :

- ... tu me laisses t'embrasser.

Roman s'attendait à tout venant de la jeune femme mais avait limité les possibilités de ses réactions à deux choix, ou elle partait sans dire un mot - avec peut-être une gifle au passage - ou elle acceptait - bien trop désireuse de lui fermer le clapet. La deuxième option, il voulait la seconde. Il attendait, silencieux, avec dans l'iris cette constante lueur de défi. Si elle refusait, il trouverait les mots pour la faire réagir et alors il parviendrait à ses fins.

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Notre jolie blonde était peut être la seule femme à résister au charme de Roman mais elle s'en fichait bien qu'il ait toutes les femmes à ses pieds car elle, il ne l'aura jamais ça elle en est juste persuadée. Son sourire arrogant l'a narguait, comme toujours il fallait qu'il soit provocateur avec elle mais ce n'était pas ça qui allait la déstabiliser. Elle savait bien que monsieur n'aller pas accepter sa condition sans rajouter quelque chose qui allait l'a déranger, il était tellement prévisible que ça en était navrant. Il l'a regardait droit dans le blanc des yeux, croyait-il lui faire peur ? Ce n'était pas vraiment le cas même si elle était légèrement inquiète, elle avait décidé de ne pas baisser les yeux face à lui, ça serait une véritable honte pour elle de perdre face à lui. Alors qu'elle pourrait l'apprendre à le connaître sans prendre en compte tout ce que Caramelle lui avait raconté, elle s'entêtait à ne pas vouloir sympathiser avec lui tout simplement car si elle était à la place de son amie, elle n'aurait pas du tout apprécier qu'on lui fasse cela. D'ailleurs elle espérait que la miss fasse de même de son coté si jamais elle se retrouverait face à un ou une ennemi(e) à elle. Sûr comme il était, Roman devait surement de dire qu'il l'a battra les doigts dans le nez mais comme on dit il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer, seul dieu sait comment ça se finira.

Comme elle l'e pensait, il allait lui aussi imposer une petite condition à ce match. Ses pressentiments se révélaient toujours vrais ce qui n'était pas toujours à son avantage bien au contraire. Parfois elle aurait aimer avoir tort comme maintenant par exemple. Elle ne savait pas encore ce qu'il allait dire puisse qu'il avait laissé sa phrase en suspend mais elle savait déjà que ça n'allait pas lui plaire, venant de lui c'était certain. La jeune femme resta immobile comme une statut et fixait Roman l'air de dire ' tu m'fais pas peur et tu me battras pas '. Elle gardait sa mine de fille déterminée à gagner à tout prix pour montrer à Roman qu'elle n'était en aucun cas déstabiliser. Puis il lui dit que si il l'a battait elle devra le laisser l'embrasser. Rien qu'à l'imaginer entrain de mettre sa langue dans sa bouche ça lui donnait envie de vomir. Que ce qu'il était fourbe et vicieux quand même, plus qu'elle ne le pensait mais elle n'aurait pas pu avoir autre chose venant de sa part. Elle haussa les sourcils avant de dire ;

« Rien que ça ? Tu veux pas que je te fasse un streap-tease non plus ?! »

Évidemment elle était ironique dans ses propos,il manquera plus que ça tiens. Mais si elle partait ou le giflait il aurait en quelque sorte gagner la victoire et ça elle ne pouvait accepter qu'il gagne sans même la combattre, ce n'était pas son genre de se laisser faire ainsi, surtout face à un type comme lui. Il fallait qu'elle lui montre de quoi elle était capable. Tout d'abord elle donna une frappe sur sa main qui était déposée sur sa hanche puis elle leva la têtet elle lui dit ;

« Vire tes sales pattes de ma hanche, je ne t'ai pas autoriser à me toucher. »

Dit elle sur un ton des plus glaciales avant de rependre ;

« J'accepte ta condition mais ne crois pas que je sois facile à battre, je risquerais de te faire tomber de haut.... »

» You & me it's complicated and so forbidden [Pv Roman]
» Roman Nathaniel Cohen ; 415 222 03
» H. Roman&Marni-Lay :. They was a time
» You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie )
» Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen)

Oh non pas lui ! } PV Roman

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