the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyJeu 31 Juil - 15:00

'C'est incroyable comme le passé s'acharne à nous rattraper qu'on le veuille ou non'

Septembre 2014 ;; Aujourd'hui n'est pas un jour anodin pour des millions d'étudiants. Nous sommes le 3 septembre et c'est la rentrée des classes. Qu'il s'agisse d'enfants ou de jeunes adultes, tout le monde est concerné par les mêmes problèmes. Trouver sa classe, se repérer à l'intérieur de nouveaux bâtiments, se faire des amis, récupérer tous ses manuels. La rentrée des classes est habituellement une journée riches en émotions. Et la préoccupation la plus importante pour un étudiant, c'est de ne pas rester seul durant l'année scolaire. Tout se joue dans les premiers jours d'école. Les nouvelles amitiés se créent et on est content d'avoir trouvé chaussure à son pied. On se sent rassuré de ne pas avoir à être l'exclu de service, celui qu'on délaisse sur le banc de l'école et qui subit les railleries de ses camarades toute l'année. Pour Ellie, cette journée relève du challenge. Il faut dire que la monegasque ne sait pas ce qu'est une vraie rentrée des classes. Durant toute son enfance et son adolescence, des professeurs venaient lui faire cours au château royal. Elle n'a jamais étudié dans une vraie salle de classe, dans une vraie école. Alors, ça l'effraie un peu tout ces changements, parce qu'Ellie, elle n'aime pas la nouveauté. Ca l'angoisse. Elle ne connait pas bien les lieux et avec son sens de l'orientation digne d'une loutre bourrée, elle a peur de ne pas trouver son cours. Ellie, elle a un peu peur de tout quelques fois. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de se taper la honte à ne pas savoir où aller, peur de demander son chemin. Autant elle croque la vie à pleine dent, autant elle s'angoisse pour des choses futiles. Personne complexe la Ellie, il faut bien l'avouer. Entrainée par le flot d'étudiants qui se propagent dans les couloirs, tête baissée la jeune femme tente de trouver la salle de son premiers cours de psychologie, plan de l'université en main. Mais il faut dire que Berkeley est une université si grande qu'Ellie s'y perd. Absorbée par ses recherches, elle ne regarde pas vraiment devant elle et c'est lorsqu'elle percute un étudiant qu'elle se décide à décoller son museau de ses papiers. « Roman » lâche-t-elle froidement, une fois ladite personne identifiée. Comment commencer la journée sous les meilleurs hospices que de rencontrer Roman Da Russo. Ellie aurait préféré ne jamais retomber sur ce type et c'est sans surprise qu'elle lui lance le regard le plus noir qu'elle soit capable de lui offrir. Pas d'excuses quant à sa bousculade. Elle s'en fiche totalement, pour elle il ne mérite rien d'autre que des gifles. Et encore ce serait bien trop gentil comparé à la douleur qu'il lui a infligé. Douleur morale et physique. « Qu'est-ce que tu fais ici ? ». Ellie ne baisse pas son regard, se sentant d'attaque à affronter son pire cauchemar. Ellie, elle est gentille, mais il ne faut pas abuser non plus. De nature rancunière, elle sait exprimer sa colère et son mépris aux personnes qui le méritent. Elle ne sait même pas pourquoi elle lui adresse la parole. Peut-être devrait-elle tracer sa route sans se retourner et le laisser dans sa médiocrité. Mais elle n'est pas comme ça Ellie, elle a besoin d'extérioriser, de balancer sa haine, de faire exploser sa colère enfouie en elle depuis tant de mois. « T'es t'es trouvé une autre greluche à manipuler ? » persifle-t-elle, amère. Sous entendu une autre greluche comme elle. Elle ne comprend toujours pas comment-a-t-elle pu être aussi naïve pour penser qu'un type comme Roman serait sincère avec elle. Quelle sombre idiote qu'elle s'est dit durant ces derniers mois. La vérité réside dans le fait que le Da Russo a seulement profité de son titre de noblesse pour gérer ses petites affaires et qu'il n'en a jamais rien eu à faire d'elle. Et cela, Ellie a eu beaucoup de mal à l'admettre, malgré les remontrances de ses frères à tenter de lui ouvrir les yeux tant bien que mal. Et maintenant qu'elle les avait ouvert, elle ne comptait pas rester passive devant l'epsilon. Elle comptait bien régler ses comptes aujourd'hui. Pour une fois qu'il se tenait face à elle. « Enfin pourquoi je te demande ça, je m'en tape de ta vie, et surtout de toi au passage ». Du moins, elle tente de s'en persuader. Parce qu'il restera toujours son premier grand amour, celui qu'elle a tant aimé et qui l'a tant déçue. Tandis qu'elle se trouve face à Roman, des flashs de son ex amoureux dans les bras d'une autre fille lui reviennent en tête et sans qu'elle ne puisse se contrôle, elle lui assène une gifle monumentale. Comme ça, sans prévenir. « Ca, c'est pour m'avoir trompée sans scrupules et t'être barré alors que j'étais à l'hôpital. Par ta faute » précise-t-elle. Elle souhaite lui faire mal en disant cela, autant qu'elle a souffert elle à cause de lui. Elle est conscient que ce n'est pas bien de dire ce genre de choses mais elle s'en fout. Qu'il crève, c'est tout ce qu'elle lui souhaite à ce moment précis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyMar 5 Aoû - 0:42


You took a piece of me, and I let you



Roman&Ellie⊹ J'éclate de rire face à la prestation de Briséïs tentant au mieux une imitation de notre demi-soeur Lucie. Remarquable venant de sa part car la tâche n'est pas facile. Autant dire que transformer Briséïs en sainte nitouche était presque mission impossible. Heureusement pour elle, la belle blonde détenait de remarquables dons pour jouer la comédie et elle s'en sortait à merveille, dédaignant totalement une particule de notre famille dont je me désintéressais le plus. Mais c'est lorsqu'elle se met à imiter la démarche chaloupée d'Eileen, l'une des personnes qu'elle supporte le moins au monde que je lui impose mon vêto en la sommant de déguerpir de ma vue. Moi grand seigneur, lové dans mon canapé en grande maître des lieux, j'assignais d'un doigté ferme l'obligation morale qu'elle s'exempte de cette activité pour vaquer à d'autres occupations. Que j'étais serein de penser qu'elle allait m'écouter sans me lancer ses talons en pleine figure. Je suis exaspérant, arrogant à souhait et je jouis des pouvoirs que me conférent mon nom de famille et mon magasine florissant, avec exubérance. Je me redresse enfin de l'immense sofa immaculé de blanc sur lequel j'étais avachis en pacha royal et me dirige vers une Briséïs qui ne rigole plus du tout face à mon changement d'humeur. On ne touche pas à mes meilleures amies. Et voila que j'encercle sa taille de mon bras, la soulève du sol et traverse la villa à grand pas pour venir jeter la beauté que représente ma cousine dans ma piscine immense qui ferait pâlir de jalousie les plus grosses fortunes de la ville. L'eau turquoise renvoi à mon regard princier des traits fins de lumière, enveloppant nos corps d'un hâle doré qui rendrait presque divin nos deux corps entremêlés dans une bataille sans merci. Parce qu'avec ma cousine c'est toujours à qui c'en mangera le plus. Et aujourd'hui, fort est de constaté que c'est elle puisque j'avais utilisé la force sans aucune honte. Voila la magnifique princesse au fond des eaux cristallines pendant que je me repentais de la meilleures manières qui soit. Gorge déployée face au soleil matinale qui semblait m'encourager aujourd'hui en vue de la chaleur limite indécente qui exaltait de ses rayons et nimbait ma silhouette d'un éclat encourageant. Oh et ... Quand tu auras finit de barboter, ne te sens pas obligé d'utiliser les domestiques pour te sécher. Je pense qu'ils ont des tâches bien moins ingrates à faire aujourd'hui. Et voila comment commencer une journée en beauté tout en lui décochant un clin d'oeil charmant et non sans fierté de ma répartie légendaire. Je traverse rapidement la villa que je me suis offerte lorsque j'étais arrivée à Berkeley et empoignait un sac. Une fois dehors, mon chauffeur me traînait déjà à mon premier jour de cour. Le jour de la rentrée. A en voir mon statut, il semblait presque aberrant que je partage mes heures de culture avec une plèbe grouillante et incompétente. Mais le commun des mortels pouvait s'avérer certaines fois très instructive et surtout du côté féminin. J'arpentais donc les couloirs de Berkeley en cette journée baigné sous le soleil reconnaissable entre mille de Californie lorsque mon corps butte soudain contre un autre. Il était évident que j'allais passer mon chemin sans daigner même prendre le temps de m'excuser ou d'envisager la possibilité de lorgner l'être qui m'étais rentrée dedans. Cette personne m'étais déjà insupportable mais j'aurais peut-être mieux fait de retenir déjà mes divagations de grandeur lorsque la voix de l'inconnue me ramena à la réalité. Mon regard figé, je témoignais en direct de l'incapacité du Da Russo à faire face à ses souvenirs les plus douloureux. Je cachais en une fraction de seconde mon émoi derrière un air des plus inflexible mais j'avais été surpris. Assez pour rester comme un con face à Ellie. Une femme que j'avais trahit bien plus que je ne l'aurais aimé car elle avait su me toucher. Trop tard malheureusement. J'étais le roi des cons ça c'était sûr. J'usurpais à ma guise toutes personnes qui auraient pu me servir lors de mon ascension. Mais il n'y avait qu'une femme que j'avais dupé et qui me faisais regretter amèrement cette erreur en un simple regard, même des années plus tard. Je garde pourtant contenance parce que ses paroles sont attaquantes. Comme si seulement quelques jours nous avaient séparés. Alors comme ça pour elle aussi ce souvenir est assez cuisant pour que ses sentiments à mon égard ressurgisse comme si j'avais commis mon crime hier ? Je n'y pensais plus. Jusqu'à maintenant où ma poitrine se contracte. Merde, pas de ça. Ellie, quelle bonne surprise ! Voila jouons au con encore longtemps. Histoire de rendre crédible le personnage et de ne pas m’abimer par la même occasion car elle en aurait bien les moyens la jeune femme. C'est plutôt à moi de te demander ça. Je suis à Berkeley depuis plusieurs années maintenant. Que je lui lance en haussant un sourcil réprobateur. Décevant ... Moi qui pensait que tu lirais mon autobiographie ... Et voila le Roman que tout le monde connais. Borné, indéniablement exécrable et fâcheusement irritant. Mais vaux mieux jouer à ce jeu là plutôt que dévoiler mes véritables pensées face à Ellie. Surtout en ce moment, quand tout est perturbé dans ma tête. Et puis sa voix devient de plus en plus froide. Les reproches fusent incontrôlables. Comme si elle se retenait depuis toutes ces années et qu'elle essaie de me briser en une seconde par peur que je ne lui échappe de nouveau. J'aurais bien levé les yeux au ciel mais j'encaisse plutôt ses paroles, le regard noir et la mâchoire complètement serré. Et là, elle me gifle. Celle-là je ne m'y attendais pas. Quoi que ... Les regards se retournent sur nous. Pour les étudiants qui nous dévisagent, ça ne les étonnes pas, un Da Russo qui se fait gifler ? Banal. Mais cette fois-ci, cette claque me touche tout de même. Parce qu'elle est mérité et que je n'avais cessé un temps de me faire pardonner devant son corps inerte à l'hôpital. Mais ça elle ne doit pas le savoir. Parce que je ne mérite pas de m’immiscer de nouveau dans sa vie. Vas-y dis que j'ai essayé de te tuer pendant que t'y es ! Je tente de détourner ses propos parce que j'aurais bien du mal à me justifier. Pourquoi ne pas m'en aller ? La laisser en plan ? Parce qu'Ellie fera toujours partie de mon passé. Que je lui dois bien ça. Et à l'évidence, elle fera dorénavant partie de mon présent ...



Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyMar 2 Sep - 10:22


'Dans la vie, le prince charmant se tire avec la mauvaise princesse...'

700 :plop:
Se retrouver face à Roman ravive cette douleur enfouie depuis tant de mois. Douleur que la jeune femme s'évertue à faire taire. Douleur indescriptible qu'elle n'arrive pas à calmer, ni à oublier. Ellie s'est leurrée depuis quelques semaines, pensant naïvement que la page 'Roman' est bel et bien tournée. Mais il suffit de se retrouver face au jeune homme pour s'apercevoir que rien n'était oublié, ni pardonné d'ailleurs. La rancoeur se fait tenace, surtout chez la jeune femme. De nature très rancunière, elle ne fait jamais table rase du passé avec quelqu'un. Rien n'est jamais oublié pour la monegasque. Tout coups bas reste ancré dans l'esprit d'Ellie. Et même lorsqu'elle pardonne, elle n'en oublie pas les choses pour autant. Pour la reconquérir, il faut alors s'armer de patience. Ellie pardonne une fois, mais pas deux. Mais avec Roman, le mal fait ne s'avère pas réparable. Trop de rêves brisés, de larmes déversées, d'espoirs envolés. Ellie en veut à Roman, pour tellement de choses qu'elle ne sait pas par où commencer lorsqu'elle se trouve face à elle. Que doit-elle faire ? Le mépriser, lui cracher au visage, s'en aller ? Ellie pourrait tourner les talons et feindre l'ignorance, mais son caractère de feu l'empêche de rester stoique face à l'italien. « La surprise n'est pas bonne pour tout le monde » cingle-t-elle, les sourcils froncés. Dire qu'elle aurait préféré ne jamais recroiser le chemin de Roman relevait de l'euphémisme. Jamais elle ne s'était doutée tomber sur lui à Berkeley. Cette université s'avérait assez grande pour pouvoir esquiver les personnes indésirables, mais il fallait croire que le destin s'acharnait à vouloir les réunir. Destin de merde peste-t-elle dans sa tête. Surtout qu'elle n'y croit pas à ces foutaises, ou du moins elle tente de s'en convaincre. Mais de nature très romantique, voir naïve, Ellie ne peut s'empêcher de percevoir un signe dans cette rencontre fortuite. Signe de quoi ? Elle n'en sait rien. « Tu te crois drôle ? ». Parce qu'elle, non. Dépourvue de tout humour à ce moment-là, Ellie se contente de toiser Roman, croisant ses bras sous ses seins. Elle a toujours détesté cette partie de Roman, la partie sarcastique et qui se pensait invincible. Ce côté de lui qui se la racontait parce qu'il possède un beau faciès. Ellie n'est pas une fervente de ce genre de comportements. Elle méprise même ceux qui se croient supérieurs aux autres. En y réfléchissant, Ellie se demande ce qu'elle avait bien pu lui trouver, à ce Da Russo. Un charme indéniable, une belle gueule à en faire pâlir plus d'une, surement. « Presque oui ! » soutient-elle. Mauvaise foi, quand tu nous tiens. Il est bien trop cruel de tenir Roman en unique responsable de l'accident d'avion, mais elle ne peut s'en empêcher, trouvant ainsi un certain réconfort à soutenir que tout est de la faute de son ex amant. Elle souhaite lui faire payer, lui faire  mal comme il lui a fait mal, même si la jeune femme est consciente qu'il ne s'agit pas de la meilleure façon de le faire. Mais tant pis, chacun son mécanisme de défense. « Mon accident, c'est de ta faute et le pire c'est que tu t'en ai jamais soucié. C'est tellement plus facile de fuir ». Elle tente de taper là où ça fait mal. Ellie est en colère et veut le faire savoir. Elle n'a jamais eu l'occasion de lui déverser toute sa haine et sa rancoeur alors elle en profite aujourd'hui. Il ne ressortira pas indemne de cette entrevue, se jure-t-elle. Enfin au fond, c'est elle qui va surement le plus en souffrir. Mais la souffrance a pris une telle place dans sa vie après son accident qu'elle a appris à la gérer et à la dissimuler à coup de grands sourires et de blagues pourries, comme elle sait si bien les faire. « Mais en attendant, c'est pas toi qui te tape de la rééducation tous les jours et qui a vu ton rêve s'envoler en fumée une fois que les médecins aient annoncé que ton bras ne retrouverait jamais toute sa motricité ». Roman n'avait sans doute jamais été au courant des suites de l'accident d'Ellie, alors elle mettait un point d'honneur à le lui apprendre aujourd'hui. Qu'il sache à quel point il avait ruiné sa vie. Qu'il sache quel cauchemar il s'était révélé être pour la jeune femme. Qu'il sache qu'elle ne lui pardonnerait jamais ce qu'il lui avait fait subir. Ellie le regarde, cherchant une trace du Roman qu'elle avait connu lorsqu'ils étaient ensemble mais elle devait bien se rendre à l'évidence que ce gars-là n'avait jamais réellement existé, qu'il s'était construit ce personnage dans le seul but de la séduire pour mieux la détruire. Good game Roman, missions réussie. « Je sais même pas pourquoi je reste ici à te parler » lâche-t-elle du bout des lèvres, commençant à prendre la poudre d'escampette. Cette rencontre engendre trop de souffrances pour la jeune femme, qui ne souhaite pas s'infliger cela à nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyDim 21 Sep - 17:11


You took a piece of me, and I let you



Roman&Ellie⊹ La surprise est intense et son courroux l'est encore plus. Elle me déteste, elle me hais. C'est ces sensations que je ressens avec violence dans son regard pendant qu'elle dévisage avec anémie chaque traits de mon visage sculpturale. Elle osait m'envoyer toutes les pires insultes sans même émettre la moindre paroles qu'en bien même cela faisait des années que nous ne nous étions pas revus. Je l'avais humilié, j'en étais bien conscient mais pire que ça, je voyais à présent que je l'avais blessé bien plus encore que je n'aurais pu l'imaginer. Ce n'était pas la première fois que je me servais d'une femme. Je l'avais fait bien trop souvent, pour des questions de lutte de pouvoir, pour des idéaux qui en détruiraient sûrement certaines autour mais que je ne rattraperais pas si elles s'étalaient à mon bras. Je continuais à faire la montée des marches, dressé fièrement dans mon costume à dix mille dollars, en espérant toucher les cieux même sans la précieuse créature qui de toute manière, avec usé tout son intérêt aujourd'hui. Alors je les laissaient derrière, détruites par l'hideuse sensation d'amertume de s'être faites bernée sans même s'en rendre compte. J'étais très fort à ce jeu là mais lorsqu'était venu le tour d'Ellie, j'étais tombé sous le charme. Amoureux de ses idées, de son rire d'enfant, de ses formes attrayantes, des fossettes qui ornaient la fin de son sourire éclatant. De ses prunelles malicieuses qui empoignaient chaque parcelle de mon être à chaque coup d'oeil vers elle. Je l'avais prise pour cible mais c'était elle qui m'avait enserré de ses filets. Mais elle n'avait aucune idée de l'être détestable que je pouvais être, que j'allais détruire son coeur, briser ses espérances et me faire passer ainsi pour le connard le plus infâme qu'elle n'ait jamais rencontré. Non, elle n'en connaissait pas deux comme moi et tant mieux sinon elle s'en serait méfiée deux fois plus. Alors j'avais joué à ses dépends malgré tout ce qu'elle semblait représenter chaque jour un peu plus. Elle était belle et intelligente. Chacune de nos conversations pouvaient se poursuivre pendant des heures et combien de fois, nous nous étions éternisés au bord de piscines aux dimensions olympiques, un verre à la main, à débattre sur les moeurs d'aujourd'hui et de demain, des pouvoirs politiques et économiques qui finiraient par balayer l'humanité même et tout ce que l'on connaissait. Certaines fois même, le soleil commençait à se lever que je reprenais mes esprits et l'entraînais alors dans ma chambre luxueuse pour terminer cette nuit trop courte à ses côtés. Mais ces souvenirs étaient tout autant délicieuses que douloureux. De la revoir à présent face à moi, éveillaient toutes ces images délicates et je ne savais toujours pas aujourd'hui comment me positionner face à elle. Mais étant du genre à me fixer une ligne de conduite imperturbable, j'avais continué à foncer encore et encore. Jusqu'à rencontrer l'un de ses contacts. Important, plus qu'important, qui pourrait me décrocher de nouveaux contrats qui feraient exploser ma compagnie. Les paroles ne suffisaient pas. Au cours du diner de notre rencontre avec Ellie, la femme en question me montrait clairement que les belles paroles ne suffisaient pas. Malgré toute l'élégance qui s'échappait de mes paroles racées, elle attendait plus. Je le compris bien vite lorsqu'elle m'avait attiré dans un coin et avait fait glissé sa main le long de ma chemise pour caresser alors mon entre-jambe. Alors j'avais trompé ce soir-là Ellie. Pour obtenir ce foutu contrat, me placer en tête des sondages, placer mes exigences encore bien plus hautes. Mais il y avait un prix à payer et elle l'avait appris. Chance ou non l'histoire s'était finit ainsi. Du moins c'est bien ce que j'aurais espéré. Mais elle avait eu cet accident, c'était sûrement ma faute en faites. Mais mon ambition démesurée m'empêcherait toujours de faire les bons choix. Je faisais tout pour moi, infligeais aux gens qui m'aimaient des revers de médaille incroyablement affligeants et je n'en sortais moi-même pas indemne. Mais je continuais parce que la réussite était devenu une obsession incohérente dans ma vie que seul une poignée d'hommes de mon gabarit pouvaient comprendre réellement comme par exemple Zadig. J'avais abstrait mes propres sentiments. C'était mauvais. On en devenait qu'encore moins humain parce qu'on gardait le silence sur notre conscience, sur ce qu'on ressentait réellement. Chacun marchait comme il le sentait. Je n'étais pas un enfant de coeur. Je ne le deviendrais jamais. Elle est agressive dans chacune de ses paroles mais elle en a le droit. A défaut d'être le plus grand connard de l'histoire et de l'assumer, je lui laissais tout le loisir de m'assassiner en direct live. Qu'elle se lâche, elle n'en avait jamais eu l'occasion et peut-être bien que cette altercation me rendrait un peu plus compatissant. Après tout, je n'étais toujours pas insensible à sa présence parce qu'elle était bien différente des femmes que j'avais pu côtoyer dans ce monde des plus étriqués. Arrêtes tes conneries Ellie, on dirait une enfant piquant sa crise. Tu ne sais pas de quoi tu parles alors n'accuses pas les gens à tord tu seras gentille ! Le ton était soudain monté et je semblais bien plus crispé qu'au préalable lorsque nos deux corps s'étaient rentrés dedans. Le destin, appelez ça comme vous voulez, aujourd'hui j'étais piégé devant une Ellie en proie à exploser si je ne contrôlais pas son flot de paroles. Comment y arrivez si je continuais à jouer avec ses nerfs comme je savais si bien le faire ? Je tentais pourtant de me contrôler comme je le lui devais. Mais à présent elle m'exaspérait aussi bien qu'elle captait mon attention. Elle avait raison, j'étais en partit responsable de son accident indirectement mais elle ne savait pas tout. J'ai peut-être tous les défauts du monde mais je n'ai jamais été un lâche. Alors ne parle pas de choses dont tu ne sais rien ! Mais elle continuais parce que la frustration semblait telle dans son corps qu'elle semblait soulagée aujourd'hui de pouvoir tout déballer. Comme si tout avait été gardé au fond d'elle pour ce moment. Ce n'est pas moi qui t'es mise dans cet état Ellie ! Je t'avais dit de pas monter dans cet avion alors viens pas me dire qu'aujourd'hui je t'y ai poussé ! Mais elle avait voulu fuir les révélations de cette journée noire. Elle voulait voir dans mon regard quelque chose de rassurant. Que je lui montre que rien n'était vrai, qu'elle avait tout imaginé. Mais elle n'y avait pas lu ça. Mais elle tourna les talons d'un coup. J'aurais dû faire la même chose. Putain, je ne voulais pas lui courir après. Mais alors il n'aurais jamais fallut que je lui rende visite à l'hôpital de nombreuses fois et ce, pendant plusieurs mois. Ainsi, je n'aurais eu aucune raison de douter de mon attachement pour cette fille. Quel con. A chaque fois que t'es dans la merde c'est à cause d'une histoire de femme. Roman Da Russo doit devenir gay, question de vie ou de mort. J'avance alors de quelques grandes enjambées et vint alors attraper son bras pour la tirer avec moi vers la première salle que je vois vide. Je me fige devant elle après avoir refermé la porte derrière nous. Ecoutes moi bien Ellie, t'as pas le droit de venir m'accuser de cette manière pour ensuite te tirer comme une voleuse. Et c'est moi le lâche ? Regarde toi, tu fais de la peine. Elle est où la fille que j'ai connu ? Aucune délicatesse dans la voix, je la confrontais à présent. Pour être entier et réussir dans la vie, une seule chose : confronter toujours ses pires démons...



Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyVen 3 Oct - 22:01

'that's what happens', she said, 'you let people in, and they destroy you.'

1 000, pas pour le Roman parce qu'il ne le mérite pas ( tililiiiiiiii ) mais pour ma Laura :plop:

Ellie a souhaité ne jamais recroiser le chemin du grand Roman Da Russo. Elle a eu tellement de mal à se remettre qu'elle ne veut s'infliger la torture de connaître à nouveau cette douleur que celle de voir le jeune homme devant elle. Son visage, elle ne l'a jamais oublié. Malheureusement. Et elle aurait aimé pouvoir effacer les traits sibyllins de l'italien. Mais ce genre de souvenir, c'est comme la vermine, impossible de s'en débarrasser. Pendant des nuits, la jeune femme a rêvé de son bourreau, se réveillant en sursaut et en sueur en plein milieu de la nuit. Des mois durant, elle ne pu dormir paisiblement, ses nuits étant rythmées par ces cauchemars incessants. Aujourd'hui encore, il lui arrive de revivre son accident d'avion par l'intermédiaire de ses chimères. C'est plus rare qu'auparavant, mais les cauchemars ne l'ont pas complètement abandonné. Et elle doute pouvoir dormir sereinement un jour. Mais elle s'y est habituée, à force. On s'habitue à tout. « C'est toi qui a le culot de me dire que je ne sais pas de quoi je parle ? C'est moi qui me suis retrouvée des mois dans un lit d'hôpital, alors oui je sais de quoi je parle » qu'elle peste, la monégasque. Non mais quel toupet il a ce Da Russo, qu'elle pense très fort. Si l'alpha s'est sentie déroutée face à cette rencontre infortune, la jeune femme n'en a pas pour autant oublié de régler ses comptes. Si Roman pense qu'Ellie ne va rien dire et le laisser se faire passer pour la grande victime, c'est qu'il ne connait vraiment pas la française. Et si auparavant cette vision aurait attristée la jeune femme, à l'heure actuelle cela ne fait que confirmer son sentiment à l'égard de Roman. Sentiment de dégoût, sentiment d’écœurement, sentiment de répulsion. « Tu n'as jamais été un lâche ? Alors ça c'est la meilleure ! Un mec qui trompe allègrement sa copine, moi j'appelle ça un lâche, pas un héros ». Ellie lève les yeux au ciel en signe d'agacement et afin de faire comprendre à Roman que ses paroles ne sont qu'abominations et foutaises. Elle en rirait presque, si le comportement de Roman n'était pas aussi honteux. Un sentiment de colère commence à l'habiter, parce qu'elle ne supporte pas que le jeune homme puisse retourner la situation à son avantage et se la jouer victime. Ellie, elle est très sensible en plus et limite influençable alors elle serait capable de finir par penser que cet accident d'avion et tout le tralala n'est que de sa faute. Elle tente de rester lucide et de ne pas laisser l'italien la déstabiliser de trop, comme il sait si bien le faire. Ellie est devenue plus forte après son accident, elle a appris à se méfier des gens, même de ceux qu'elle pense connaître. C'est de ces personnes là que viennent les trahisons les plus terribles, la française s'en est bien rendue compte. « Et explique moi ton point de vue puisque à priori je ne comprends pas et je suis une ignorante ». Elle croise ses bras, arquant son sourcil droit en mode j'attends des explications puisque tu te crois le plus malin. Elle ne le quitte pas du regard. Allez, vas y Da Russo, expose ta science. En le détaillant ainsi, elle se demande bien ce qu'elle a pu lui trouver à ce type au final. Il n'a rien de l'homme idéal, à part peut-être un charme indéniable, et encore. « Arrête de jouer le gars qui n'a rien à se reprocher Roman ! Parce qu'on sait tous les deux que c'est loin d'être la vérité » s'offusque-t-elle. La Grimaldi commence à s'agacer fortement et le ton monte petit à petit. Elle ne supporte pas le comportement de Roman. Pour qui se prend-t-il à tout nier en bloc et à oser jouer celui qui n'a rien à se reprocher. C'est quand même bien par sa faute si elle en est là aujourd'hui, à subir des heures de rééducation toutes les semaines, ayant vu le rêve de sa vie s'envoler en fumée, devant faire le deuil du métier de ses rêves. C'est elle qui a le plus souffert de la situation dans laquelle l'italien les as mis. « Elle est partie. Et par ta faute en plus. Tu m'as brisée Roman. Et encore, le mot est faible... » lâche la demoiselle, une pointe d'amertume et de rancoeur dans la voix. Elle l'a avoué, enfin, devant lui en plus. Leur relation et surtout la trahison de son ancien amant l'a complètement anéantie. Elle était vraiment amoureuse Ellie. Au point d'avoir imaginer terminer sa vie avec le Da Russo. Mais sa vie, elle a simplement failli s'achever à bord de son avion. Ellie s'est jurée de ne plus jamais aimer ainsi, c'est une folie, un abandon de soi impossible. Le temps a passé, le leur avec.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptySam 11 Oct - 22:30


You took a piece of me, and I let you



Roman&Ellie⊹ Je l'avais attiré vers moi dans une salle vide en espérant que ses véhémences cesseraient de perturber mon sang-froid inébranlable. Mais apparemment, il était bien plus sensible que je ne voulais le croire. Il y avait eu un nombre incalculable de femmes dans ma vie mais peu étaient celles qui avaient marqué réellement son existence et qui y avait laissé une empreinte qui ne semblait pas pouvoir s'effacer. Je pouvais aussi aisément dire que ces personnes qui m'avaient marqué était tout autant de femmes que j'avais blessé dans leur égo, leur fierté, tout ça pour accompagner mes rêves de grandeur et envies d'ascension fulgurante. La gloire avait toujours aveuglé mon regard princier et bien que j'étais le genre d'homme reconnu comme un connard par excellence, j'avais un coeur qui ne tarissait pas de rancoeurs et de regrets en tout genre. Même si aujourd'hui, j'étais fier de qui j'étais et ce que j'avais accomplit dans ma vie, certaines étapes noirs de mes souvenirs étaient toujours douloureuses et lorsqu'elles revenaient me hanter en pleine face au sein même d'une vie que j'avais érigé en les écrasant une par une, il était clair que j'en prenais compte. Je ne prenais pas soin de jouer l'ignorant et je ne balayais pas d'un revers de main honteusement ahurissant, les quelques dommages collatéraux que j'avais utilisé pour parvenir à mes fins. Ellie en avait valu la peine. Je l'avais aimé. Vraiment. J'avais fauté parce que, même si mon coeur me hurlait de ne pas céder à une telle ignominie, mon esprit m'affichait dès lors des buildings d'acier aux vitres de verre où seraient étalé en grosses lettres, aux yeux du monde entier, Roman Da Russo. Une ambition dévorante qui s'appliquait à me faire prendre des choix inhumain et je les avais pris sans un retour en arrière. Mais des regards derrière moi, j'en avais eu, des tas pour elle. Le plan était simple. Ne rien lui dire. Faire passer cette nuit pour une simple marche supplémentaire pour atteindre le sommet où, elle serait à mes côtés. Mais ça ne s'était pas passé ainsi. Elle avait tout appris et je lui avais tout dit sans chercher à m'expliquer car il n'y avait rien de plus à dire. J'avais fauté, cruellement, écrasant l'amour qu'on se portait, marginalisant l'organe qui palpitait dans ma poitrine et qui semblait impénétrable. Mais elle était montée dans cet avion quand bien même je la suppliais de ne pas le faire. Ce n'était pas du tout ce que j'avais prévu. A vrai dire, tout ce qu'il s'était passé par la suite n'était pas ce que j'avais planifié pour le reste de mon parcours et de sa vie. Non tu ne sais rien. Parce que tu n'étais pas là. Tu n'était pas consciente ! Crois moi, c'était pas facile de t'imaginer dans cet état ! Il a fallut que tu montes dans ce foutu avion et tu ne m'as même pas laissé la peine de te dire à quel point ton geste avait pu être d'une inconscience rare ! Non évidement parce que t'y es monté et que t'as perdu le contrôle ! Le ton était monté crescendo tout ça parce qu'elle me rendait responsable de tous ses malheurs. La connaissant parfaitement je savais aussi qu'il fallait bien que je tourne mes mots car je pouvais aisément retourner la situation et la rendre responsable de son malheur ce qui n'était absolument pas ce que je désirais. C'était peut-être aussi pour ça qu'elle n'en avait fait qu'à sa tête et était monté dans l'engin du diable. Parce que lorsque je m'emportais et même dans les moments où je gardais mon calme d'ailleurs, j'étais d'une franchise implacable, dérangeante même. Je ne passais jamais par quatre chemins même si ça devait blessé. C'était une mauvaise habitude que j'avais prise en vue de mon égocentrisme rare et aussi peut-être du fait que je traînais bien trop souvent avec ma meilleure amie Eileen et celle-là, si on n'avait pas la force de dire haut et fort ce que l'on pensait, il était clair qu'on se faisait bouffer par la Rosenbach. Mais tout le monde n'était pas ainsi. Ellie était douce, incroyablement délicate et j'avais toujours fait attention de ne pas la brusquer. Jusqu'à ce jour où je n'avais pas mâché mes propos. Quel con. Nous avions étions deux cons ce jour-là de croire que tout ça se finirait bien. Quand l'amour explose, il fait forcément des dégâts. Oui je t'ai trahis. Mais remet toi, c'est arrivé à plein de gens, t'es pas la seule alors me fait pas la scène de celle à qui ça a totalement brisé la vie ! Plus éxcécrable, ça n'existait pas. Roman Da Russo redevenait un connard et il se contentait de lâcher des bombes sans vraiment les penser. Mon truc, indéniablement. Tu sais quoi ? Ce jour là quand je t'ai vu t'écraser je m'en suis voulu. Plus jamais encore que tout ce que j'avais pu faire avant. Je t'ai aimé. Je me suis blessé aussi si ça peut t'aider à te réjouir de cette situation. Tu crois que ça me fait plaisir ? De te voir dans cet état ? D'avoir détruit une relation à laquelle je tenais ?! Mais c'est ce que je fais. Je suis Roman Da Russo, je suis le roi des cons et je l'assume. Je continuerais à briser des coeurs et des vies parce que c'est ce que je fais de mieux. Remet toi, je ne m'en suis pas sortit indemne non-plus mais on tente d'avancer malgré ça. Un discours comme ça c'était rare qu'on en entende un de la part d'un goujat. Comment le prendre ? De toutes les manières possibles et inimaginables. Je me retournais, passais une main dans ma longue chevelure ambrée. Ma mâchoire se serrait, je détestait l'entendre me dire ce genre de choses et voir son visage véhiculé ce qu'elle avait ressentit pendant tout ce temps. Elle me minait. Je me retournais alors et avançais de nouveau vers elle avec rapidement pour me planter à quelques centimètres d'elle. Tu crois que ça n'a pas été dur ? De te voir dans cet état ? Pendant tout ce temps ? Moi je croyais que t'allais jamais te réveiller. Tu penses pas que j'en ai assez bavé de penser que j'avais pu te tuer ce jour là hein ?! J'avais lâché la bombe. Elle allait sûrement comprendre que j'étais venue la voir pendant des heures. Ce que je tentais de lui dire à présent c'est qu'elle n'avait pas été la seule à en souffrir mais qu'on l'avait tous les deux faits à notre manière. Cette dispute ne ravivait que la douleur parce que pendant tout le temps où elle était dans le coma, je m'en était voulu affreusement et avait toujours gardé la sensation d'être allé trop loin. Les regrets s'étaient entassés et j'avais de nombreuses fois imaginer ce que ma vie aurait pu être à ses côtés si je n'avais pas fauté...



Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyLun 13 Oct - 20:27

'La douleur ne disparaît jamais. On apprend juste à vivre avec.'

Ils ont atterri dans une salle de classe dépourvue d'étudiants, afin de continuer cette tumultueuse conversation à l'abri des regards. Ellie n'a aucune idée de l'ampleur que va prendre cette discussion. Elle ne sait pas jusqu'où la rancoeur et la haine vont allées. La jeune femme a toujours été connue pour être quelqu'un de très rancunière. Elle a du mal à pardonner lorsqu'on trahi sa confiance. Déjà qu'elle n'accorde pas à confiance à tout le monde. Pourtant, avec Roman tout a été différent. Sa confiance, elle le lui a offert dès les débuts de leur rencontre, sans jamais imaginer qu'il la piétinerait de la sorte. Quelle immense déception et tristesse lorsque la française a découvert le poteau rose et pris en flagrant délit son ancien petit ami. Pas une seule seconde elle ne s'est jamais doutée que Roman lui infligerait pareille torture et tristesse. Et se retrouver aujourd'hui devant le jeune homme a tendance à raviver ce mal qui l'a rongé de nombreux mois durant. Elle le regarde mais ne reconnaît plus l'homme qu'elle a tant aimé. Tant mieux pour elle, cela peut aider à tourner complètement la page. Ellie le toise du regard, avec toute la médisante qu'elle peut y mettre. Mais la jeune femme a du mal à faire ce genre de choses. Elle n'est pas méchante et ne l'a jamais été. Elle ne sait pas faire du mal ouvertement et gratuitement aux gens, même aux personnes qu'elle ne porte pas dans son cœur. Les sarcasmes qui piquent de plein fouet, elle n'a pas pour habitude d'en lancer. C'est une vraie gentille la Ellie, une vraie de vraie, comme on en fait de moins en moins. « Laisse moi rire, comme si mon état avait eu une quelconque importance à tes yeux. Arrête de passer pour celui qui a un cœur. Tu n'en as pas Roman, et j'en ai fais les frais » cingle-t-elle, d'une froideur qui ne lui est pas familière. Elle sait sortir les crocs quand il le faut vraiment la Grimaldi, et devant Roman, elle ne lésine pas les efforts pour lui exposer à quel point elle le déteste et à quel point elle espère ne plus jamais le revoir, ni lui reparler, ni lui porter un quelconque intérêt. Ellie a prié tant de fois pour que le Da Russo disparaisse complètement de la surface de la terre. A l'entente des paroles de Roman, Ellie ne peut se contenir plus longtemps et lui assène une gifle monumentale. « Tu te fiches de moi j'espère ?!!! Je ne fais pas la scène de celle à qui ça a totalement brisé la vie puisque c'est ce qu'il s'est passé ! Mon rêve s'est envolé en fumée je te rappelle, alors garde tes remontrances pour toi tu veux bien ! » ajoute-t-elle, après la claque qu'elle a foutu à l'italien. L'alpha n'a jamais été du genre violente et ne s'est même jamais battue de sa vie, mais elle n'a pas pu s'en empêcher face à un Roman aussi prétentieux et arrogant. Voire même un minimum méchant. Mais ça ce n'est pas nouveau pour Ellie, désormais elle a conscience de la méchanceté de cette homme sans scrupules ni vergogne. Lui assigner cette gifle a offert un véritable défouloir à Ellie. Elle qui a attendu depuis un moment de lui faire comprendre qu'un véritable homme qui aime sa femme – comme il a osé le prétendre quelques minutes auparavant – ne se comporte pas ainsi. « Tu n'es vraiment qu'un con, ça je te le confirme ». Elle commence à en avoir assez de cette conversation qui ne mène pas à rien. Elle souhaite s'échapper de l'emprise du Da Russo et surtout elle veut rentrer chez elle et se morfondre dans son lit. Ellie déteste le conflit et cette entrevue avec le jeune homme la perturbe bien plus qu'il ne le faut. Son meilleur ami lui manque à ce moment-là, elle a hâte de le retrouver pour tout lui raconter et trouver du soutien entre ses bras réconfortants. Elle commence alors à se diriger vers la porte de la salle pour en sortir et s'éclipser lorsque les paroles de l'epsilon retiennent son attention. « Comment ça, de me voir dans cet état ? » questionne-t-elle, en se retournant à nouveau face à lui. La jeune femme est perplexe et ne semble pas bien comprendre où Roman veut en venir. Ou du moins, elle fait semblant de ne pas comprendre. Elle ne veut pas l'admettre, qu'il est peut-être venu lui rendre visite pendant sa période de coma et qu'il n'est pas si crétin que cela. « Qu'est-ce que tu entends par là Roman ?! ». Ellie pose ses mains sur ses hanches et attend la réponse de son interlocuteur. Qui tarde à arriver par ailleurs. Hurry up Da Russo, on n'a pas toute la nuit.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptyLun 20 Oct - 18:34


You took a piece of me, and I let you



Roman&Ellie⊹ Ses paroles affluaient encore plus destructrices que je n'aurais su l'imaginer. Non je n'avais pas de coeur. Je défiais les lois qui régissaient les sentiments d'autrui en me prônant conteur des plus beaux romans d'amour pour dire quand la fin serait définit. J'étais sans pitié envers celles qui avaient eu le courage de croiser mon chemin et de partager une semblant de vie à mes côtés. Aucune ne semblait assez bien pour moi. Aucune n'avait su égailler l'intérêt de Roman Da Russo et je n'avais eu de cesse de m'arrêter qu'en me prenant la plus grande claque de ma vie. Ellie n'aurait dû être qu'un simple jeu et elle s'était révélée être la détentrice de toutes les pièces sans que je ne m'aperçoive de son tour de prestidigitation. Elle m'avait bluffé sans savoir comment elle y était parvenue. Affectant ma concentration, je mettais senti désœuvré face à ce qu'elle dégageait. Mais j'avais continué dans ma lancée car lorsque j'avais une idée en tête, je ne m'arrêtais jamais. La faiblesse des sentiments me semblait le pire des fardeau et il était hors de question que je cautionne cette mièvrerie que tant de personnes tentaient tant bien que mal d’inhiber dans leur vie. Piètres essais, ils finissaient pas se confronter à la dur réalité qui était qu'ils seraient toujours arrêtés dans leur chemin par de belles courbes et un regard ravageur. Les femmes étaient des manipulatrices nées mais elles étaient bien sottes de penser qu'elles pourraient un jour déstabiliser l'homme que j'étais. Heurtée dans leur fierté, confrontée à la plus grande vérité du monde, un Da Russo ne menait qu'une seule route et c'était celle de sa carrière. Mais, présidant sur mes acquis et diabolisant les relations autres que charnelles, j'avais assez de coeur pour ne pas me voiler la face et savoir quand, j'avais fauté et pris les mauvaises décisions. Je ne pouvais pas dire que je regrettais car je n'aurais rien changé si c'était à refaire. Après tout, ce contact m'avait ouvert nombre de contacts qui étaient aujourd'hui, des actionnaires majoritaires de The Mating Mind. Mais j'aurais aimé la rencontrer en d'autres circonstances. Que je ne me sois pas servi d'Ellie pour arriver à mes fins. C'était trop tard pour remuer le passé, j'étais du genre à avancer sans jamais retourner sur mes pas. Mais il y avait quelque chose d'assez imposant dans le regard de la jeune femme pour que je ne la laisse pas là, dans ce couloir, avec les pires démons accrochés à son coeur. Je le lui avais brisé avec un tact indéniablement absent et pour tout le respect que je lui devais et que je n'avais pas choyé à sa juste valeur, il fallait que je change quelque chose. Du moins que je lui dise tout. Au moins elle saurait de quoi il retournait avant de me mettre tout sur le dos. Tu pourras dire tout ce que tu veux ça ne changera rien. Je t'ai fait du mal, je le sais. Mais ne me rend pas responsable de ton accident car tu es la seule responsable de ce qu'il est arrivé. Je t'ai rendu malade de colère et ça s'est répercuté sur tes capacités en plein vol. Mon erreur ce jour là a été de ne pas t'avoir retenu suffisamment. Mais m'aurait-elle laissé au moins une seule chance ? Je l'avais retenu. J'avais attrapé son bras, lui avais hurlé de ne pas monter dans cet avion. Je paraissais affaibli, en proie à de pires démons que les siens. La culpabilité ce jour-là, s'était peint sur mon visage, des marques indélébiles qui s'étaient frayées un passage au centre de mon impassibilité. Je n'avais montré aucune fierté à ce que j'avais pu faire mais elle avait été bien trop buté pour accepter de n'être pas en état de piloter. Mais après tout, n'était-ce pas ce que j'avais tant apprécié chez elle ? Personne ne lui dictait sa loi, une aventurière chevronnée au milieu d'une vie luxuriante. Mais j'en ai trop dit. Je pensais la laisser vivre avec l'idée que j'étais le roi des salauds parce qu'au final qu'est-ce que j'attendais des heures dans cet hôpital, plongé au-dessus de son lit ? A se qu'elle se réveille ? Et qu'aurais-je fait ? Je me serais pourfendu en mille excuses ? Non. J'aurais fermé ma gueule parce qu'il n'y avait que ça de vrai chez moi. Un talent indéniable pour créer la merde et évidement j'en étais toujours le seul rescapé. Un intouchable d'une incrédulité dérisoire. Je suis venu te voir. Tous les jours. Pendant des semaines. Voila, c'était sortit. Voulait-elle que je lui dise ces quelques mots ?! Ma voix avait descendu d'un ton. Je n'aurais jamais dû lui avouer mon geste. A quoi ça rimait, à quoi ça nous servait ?! C'était lui faire plus de mal qu'autre chose. Mais elle semblait si outré par mon irrespect que je voulais rectifier la vérité. Au moins elle saurait tout et aurait le bon droit de me détester de tout son gré par la suite. En tout connaissance de cause. Je me rapprochais alors, plus près, bien trop près. Elle aurait pu m'en coller une mais je ne démordais pas d'atteindre le seuil critique où je ressentirais de nouveau cette trop forte proximité avec elle. Je sais pas ce à quoi je m'attendais. Que tu te réveilles et me pardonnes. Ou peut-être pas. Tout ce que je sais c'est que j'en ai pas dormit. Je ne mens pas Ellie, j'étais mal. Mais après j'ai décidé qu'il était tant d'avancer, alors j'ai abandonné. Je t'ai abandonné une seconde fois. Voila ce que j'aurais dû lui dire mais les mots auraient semblés trop forts, dénués d'attention, ce n'était pas le but. A cette époque je ne mettais pas reconnue. Elle avait été ma seconde relation la plus importante de ma vie. Sûrement la plus vraie en fait. Mais tout s'était terminé et j'avais repris le dessus sur ce que j'avais fait en continuant d'avancer. Mais elle devant moi, je ne pouvais plus sans lui admettre la vérité, au dépends de lui faire encore plus de mal... J'aurais aimé la toucher, lui transmettre ce que j'avais pu ressentir. Mais il était interdit de me permettre ce genre de geste alors qu'elle m'avait clairement fait comprendre que j'étais le pire des cons et qu'elle préférais me voir à des milliers de kilomètres de là.



Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) EmptySam 1 Nov - 18:36

“ The only way to find another epic love is to let go and move on. ”

Un geste vif de la main replace les longs cheveux bruns d'Ellie sur le côté. Ses mains s'emparent de quelques mèches et jouent avec leurs extrémités. Ellie s'agace et ce tic lui permet une certaine contenance, tandis que Roman déblatère ses paroles sans intérêts. La française feint l'ignorance et la suffisance. L'indifférence scie ses traits de poupées à merveille. Elle tente de faire croire à l'italien que ses paroles roulent sur la jeune femme telles des perles de pluies perdues au milieu de l'immensité du brouillard. Elle tente de lui montrer que ses mensonges n'ont plus d'impact sur elle, que lui-même ne détient plus aucune importance pour la monégasque. Qu'elle a tourné la page, définitivement et ce, depuis de longs mois. Mais tout le monde le sait bien, que tout cela n'est qu'un leurre. Roman le premier. Seule Ellie ne semble pas s'en apercevoir. Elle préfère continuer à croire en sa douce utopie plutôt que d'admettre que son ex petit ami aura toujours une importance dans son cœur. On n'oublie pas un véritable premier amour. « Comme si tu avais vraiment essayé de me retenir. Laisse moi rire Roman » siffle-t-elle, un regard noir et un rire moqueur ponctuant ses paroles. Ellie est butée et bornée. Jamais elle n'admettra que cet accident, elle en est la principale cause, si seulement elle n'était pas montée aux commandes de cet avion, dans l'état psychologique et nerveux dans lequel elle se trouvait. Ses frères s'étaient évertués à la faire changer d'avis. En vain. Lorsque la jeune femme a une idée dans la tête, elle ne l'a pas ailleurs et personne ne peut parvenir à la lui retirer ou à lui faire changer d'avis. Ce trait de caractère, Ellie l'a hérité de sa mère, femme ambitieuse et autoritaire, qui ne régie qu'à ses propres lois. Défaut qui porte à préjudice Ellie, puisqu'à ce moment précis, elle ne peut admettre la vérité à laquelle Roman la confronte. Elle préfère rester dans son affirmation. Roman est la seule source de ses anciens malheurs et mieux vaut que ce soit lui le coupable, plutôt qu'elle. Le coup serait trop dur à encaisser. Ellie n'est pas prête à porter l'entière responsabilité de cet accident. Il est plus facile pour elle que ce soit son ex petit ami qui le fasse. Pour l'instant. « Pourquoi tu ne me l'as jamais dis ? ». Ellie relève tout à coup la tête vers Roman. Outrée par la révélation de l'italien, la jeune femme en perd la parole quelques instants. Elle ne sait pas comment réagir, ni quoi dire réellement. Ses certitudes sont balayées en quelques secondes à peine. Elle qui a toujours été persuadée que le Da Russo s'était joué d'elle et de ses sentiments, qu'il n'était qu'un vulgaire goujat qui n'avait jamais mérité son amour, que ses sentiments n'étaient que fictifs, voilà qu'il remet tout en cause. Elle le regarde, incrédule. Est-ce encore une mauvaise farce de l'epsilon. Il en est bien capable, qu'elle se dit la française. Le silence pesant installé depuis quelques instants lui démontre que Roman semble sincère. Il serait donc bien venu à son chevet des semaines durant, tandis qu'elle se battait pour revenir à la vie. « C'est ta grande spécialité ça.. l'abandon » lâche-t-elle, brisant un silence de plomb. La brunette baisse le regard. Ses paroles sont à peine audible, mais assez pour que Roman les entende, chuchotées du bout des lèvres. Mauvaise foi jusqu'au bout, elle est incapable d'admettre que le Da Russo n'est pas complètement un salaud fini, comme elle s'est tarie de le croire depuis son accident. Il est plus aisé de haïr quelqu'un, plutôt que de lui pardonner ses erreurs. Malgré ces révélations, la Grimaldi n'est pas prête à accorder un quelconque pardon à Roman. Et le lui fait bien savoir. « C'est tellement plus facile d'abandonner que de se battre pour ce qu'on veut vraiment ». Sous-entendu, si tu m'aimes vraiment, tu n'aurais pas abandonné. Pour Ellie, l'abandon est une preuve de lâcheté. Si on tient à quelque chose par-dessus tout, on ne lâche jamais l'affaire. Abandonner, c'est la preuve que l'on n'est pas vraiment attaché, que ce n'est pas si grave si l'on tourne le dos et que l'on s'en va. Mais évidemment que c'est grave. Et les paroles de Roman ne font que confirmer l'opinion de la jeune femme. Roman ne l'a jamais assez aimé. Ou du moins, il ne l'aimait pas comme elle, elle l'aimait. On dit que dans un couple, il y en a toujours un qui aime plus que l'autre. Ellie aurait préféré que ce ne soit pas elle. « Bref, j'en ai assez de cette discussion Roman. Bonne continuation à toi » dit-t-elle, lasse de cette conversation qui n'en finit pas. Elle a l'impression qu'ils tournent en rond depuis quelques minutes et cette confrontation – à laquelle elle n'était pas préparée – l'épuise. Alors elle préfère mettre les voiles et ne pas s'attarder plus que les dernières révélations de Roman. D'abord elle y réfléchit à tête reposée, et ensuite ils en reparleront. Un autre jour.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty
MessageSujet: Re: You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie ) Empty

Revenir en haut Aller en bas

You took a piece of me, and I let you ( roman&ellie )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Any piece of clothing can be sexy with a quietly passionate woman inside it.
» Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\
» don't think of cost. think of value.. (ellie)
» friendship has no expiry date. (ellie)
» 'I wanna be the person you can talk anything. The good and the bad.' (ellie&briséis)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-