J'avais un nouveau hobbie ; la photo. Dans le passé, je n'utilisais mon appareil professionel que pour prendre des photos de mon chat. J'utilisais la plupart du temps mon cellulaire pour prendre des photos de moi que je postais sur mon blog. J'adorais me prendre en photo. Puis j'étais arrivé ici. Mon manager m'avait fait comprendre que le moins de photos qui parraitraient de moi dans cette periode, le mieux ce serait. J'avais cédé. De toute façon, je ne me sentais pas à mon meilleur. J'avais donc commencer à prendre en photo des paysages, des gens, des moments. Tant qu'à être aux États-Unis, autant en profiter. Puis j'avais vu cette fille, assise sur un banc en train de lire je ne savais trop quoi, avec des lunettes de soleil. Il y avait deux ou trois palmiers derrière elle. Je trouvais le cadre parfait. Je la pris donc en photo. En regardant le display par la suite. Je ne vit pas ce que je voulais voir. Le paysage était completement effacé tellement la fille rayonnait sur la photo. Elle ne regardait pas vers moi, d'ailleurs, elle ne m'avait pas vu prendre la photo. Elle n'était pas au centre de la photo. Non, on voyait juste le haut de son corps, légèrement penché vers l'avant. À partir de ce moment, je la suivis partout. Aussi subtilement que je le pouvais, ce qui était beaucoup moins subtile que la moyenne des personnes... Elle était une sorte de muse photographique. Je n'avais jamais compris le sentiment d'avoir une quelqu'un qui nous insppire. C'était donc ainsi. Une journée complète dans la vie de l'étrangère aux yeux bleus. En tant normal, ce genre de truc c'était pas moi, mais après un mois aux États-Unis je m'emmerdais completement. Je faisais une overdose de World of Warcraft et avec l'arrivée de mon nouveau colocataire, je n'avais aucune envie de retourner à ma chambre. Cette pièce était beaucoup trop petite pour trois (la troisième personne était mon chat).
Un vrai pervers me diriez vous, mais non, je n'étais pas du genre a fantasmer devant des photos. C'était seulement pour l'art. La moitié des photos où elle figurait pouvaient être digne d'une exposition, certes, le photographe n'était pas mauvais, mais le modèle...
Je pensais sérieusement avoir des "ninja skills", parce que ça faisais déjà quatre heures que je la suivais (avec mon équipement et tout le tralalala, et en plus elle arrêtait pas de se déplacer, j'en ai vraiment sué un coup à mon grand malheur), mais elle s'est soudainement retournée et m'a demandé ce que je faisais à la suivre. J'avais vraiment été pris de court. Ça arrivait étonnament souvent depuis que j'étais à BCU. Mais j'étais SungJin. J'avais donc gardé mon sang froid, et je n'aimais pas les mensonges, je lui avais donc tout expliqué. Elle s'était interessée au clichés, et je lui demanda si elle était mannequin (elle avait l'air a s'y connnaitre). Non, elle ne l'était pas mais baignait dans la mode depuis qu'elle était toute jeune. Ça m'alarma légèrement, puisque j'avais fais quelques éditoriaux internationaux, mais il y avait tant de modèles, je ne pensais même pas pouvoir capter l'attention de quique ce soit les magazines. Et puis, de mon point de vue, elle n'avait pas l'air de s'interesser à moi, mais bien à mes clichés. D'une façon ou d'une autre, elle m'avait glissé son numero.
Je pris environ une semaine à la rapeller. Le temps que je trouve un moment pour aller au laboratoire de photo, que je les developpe correctement, ect. Je voulais qu'elle les voient fini... mais j'en voulais plus. Comme une soif que je n'arrivais pas à étancher, et pourtant, j'en avais plus de 50. On se donna rendez-vous, et je lui demanda si reprendre des photos à cette rencontre lui tentait, elle acquiesa tout de suite.
Voila donc comment je m'étais ramassé dans la garde des instruments. "Un projet experimental par la photo un de mes cours en Art du Film". Du moment où le responsable avait entendu "experimental" il s'était emballé d'exitantion et m'avait donné l'accès. "Bonhomme, tu me montreras le resultat han!". Bien sur, bien sur. Mais d'une façon ou d'une autre, penser à partager ces photos avec le public me donnait mal à l'estomac. Elles étaient ma propriété, ma fierté. Il m'avait donc mené à la piece où les instruments étaient entreposés. Je voulais un piano voila tout... "C'est un poussièreux, tu m'excusera jeune homme". Je lui avais dit qu'il n'y avait aucun problèmes, c'était ce que je voulais
J'avais vraiment songé à tout les détails de ce shooting. La pièce était exactement comme je me l'étais imaginé. Le plancher était en bois, il était très usé, et très pousiereux. Je passa un coup de balais rapide, mais je ne voulais pas non plus perdre l'effet que je voulais, et les particules en suspension dans l'air... ce n'était pas très bon pour notre santé. Oui, j'étais un peu un "neat-freak" et "microbe-freak". Je tira le canapé style renaissance près de la fenetre et poussa le piano a queue derrière pour l'avoir plus dans le cadre. J'accrocha un drap au plafond que je fis tomber à la fois sur le piano et sur le canapé. Le soleil qui diffusait dans la pièce, la lumière, l'exposition. Tout était parfait. Je pris les quelques cinquante clichés que j'avais déjà d'elle et les eparpilla un peu partout sur mon set-up. Voila. Tout était parfait. Ne manquait plus qu'a installer les parasols, les flashs... et elle serait là.
Je ne m'étais jamais connu aussi rigoureux. J'avais déjà chaud. Et dieu que je detestais suer. J'esperais que ce ne serait pas trop long, j'aimais être a mon meilleur et malgrè mes pantalons legrement ample et mon t-shirt blanc col rond et profond, je ne me sentais pas confortable. Pourquoi. Pourquoi?
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