Malheureux en amour veut il dire heureux aux jeux?

Vous n’êtes plus sans savoir pour ceux qui suivent Bradley depuis un bon bout de temps qu’il sort actuellement d’une rupture douloureuse, d’autant plus douloureuse que cette rupture il l’a vécu alors qu’il n’en avait jamais réellement vécu avant. Reparlons de ça mais attention ce sera la dernière fois après on arrête de ce morfondre. Il y a maintenant quelques années de ça le beau blond qu’est Bradley tombe follement amoureux de la belle brune qu’est Alice, un amour de vacances, certains appellent ça une amourette mais non, ils vivent des moments magiques ensembles, ne se lâchent pas et s’aiment comme jamais ils n’ont aimé (facile pour Bradley dans sa vie il a uniquement enchainé les coups d’un soir mais bref), donc voilà inséparables, toujours entrain de s’amuser, toujours avec le sourire. Un couple que l’on croirait totalement fusionnel, que l’on croirait ensemble depuis des années tellement la complicité naissante entre eux est forte, sauf que non ils ne se connaissent que depuis quelques semaines et dès le début de la relation savent totalement le temps qu’elle durera, elle début en juillet et finira début septembre. Durant donc deux mois, deux trop court mois ils vivent au jour le jour, s’amusant profitant de chaque instant, faisant des nuits blanches et pas uniquement à faire des cochonneries ce qui peut étonner.
Maintenant c’est l’heure de la séparation, le mois de septembre commence, ce qui sonne la fin des vacances et la fin de cette divine idylle. Des pleurs oui mais voilà ils le savaient pas la peine de se promettre des choses, pas la peine de se dire on se reverra, on s’écrit et on tient une relation à distance, tout le monde sait que cela ne marche pas, autant rester sur une bonne impression, autant s’être aimer et se quitter en s’aimant plutôt que de se faire du mal, de se faire cocu en pensant dans une relation à distance.
Sauf que voilà 3 ans passent et le destin frappe un grand coup, les deux jeunes gens se croisent dans un magasin de vêtements, tout de suite pour les deux un second coup de foudre tombe, il se chambre, le jeune homme qui était entrain de draguer une vendeuse arrête de suite et la jeune brune elle fait preuve de beaucoup de jalousie, le jeu tourne mal, ils se retrouvent dans une cabine, s’embrasse et elle disparait. Une semaine passe pas de nouvelle, ils se revoient sortent ensemble un mois, les sentiments qu’éprouvent Bradley sont tellement fort qu’il décide de faire une demande en mariage, elle accepte à son plus grand bonheur mais aussi à sa plus grande surprise. Tout va bien jusqu’au jour ou il trouve sur la table de la salle à manger une lettre non pas de rupture, mais une nouvelle fois une lettre ou elle lui dit qu’elle l’aime mais qu’elle part, ne supportant pas la pression du mariage ou plutôt la pression que lui apporte ses parents à cause de ce mariage qui pour eux n’est pas fait dans les règles.

Autant dire qu’à l’heure d’aujourd’hui, après 3 semaines, le jeune homme que vous connaissez toujours souriant, qui sort en boite et fait l’amour avec une fille minimum par soir est totalement absent, il est actuellement à trois semaines d’abstinence, un record qu’il n’a battu qu’une fois, quand il était enfant et qu’il n’avait pas encore gouté aux joies des femmes. Bradley n’est pas forcement renfermé sur lui-même, n’est pas forcement en pleur toute la journée non, il fait simplement un rejet net et total de toutes les femmes, il ne veut plus aller vers elle, il ne veut plus les draguer et une chose est sure quand le manque de sexe qu’il ressent actuellement viendra à exploser il recommencera à draguer, à sortir mais traitera les femmes vraiment très mal, exactement comme il a l’impression d’avoir été traité par Alice. En parlant d’Alice une chose est sur cette dernière piqure de rappel à fait son effet, il n’ira plus se bruler les ailes avec la belle brune, hors de question de s’approche à nouveau d’elle, elle peut revenir, le supplier il ne bougera pas, souffrir une fois pour une femme c’est normal, mais deux fois c’est déjà une de trop !
Voilà pourquoi en ce samedi soir, au lieu de voir un Bradley habillé en jeune dans une boite de nuit vous allez le trouvé habillé de manière classe dans un casino, le jeune homme qui bien que pas totalement dans son assiette, qui bien que pas totalement remit de ses émotions à toujours une petite pointe d’humour et dans une de ses réflexions internet il c’est dit qu’avec ce qu’il venait de vivre dans sa vie amoureuse il ne pouvait qu’avoir de la chance aux jeux.

On ne rentre pas comme dans un moulin dans un foutu casino, Bradley qui n’a jamais été joué de l’argent doit donc se mettre sur son 31, un pantalon bien moulant de costard, une chemise satiné de couleur rouge qui lui donne un petit air tombeur Italien, une coiffure class et le voilà en direction du casino, en poche 1000 $ qu’il ne compte certainement pas perdre mais plutôt faire fructifier le capital.
Après une demi heure de route le voilà donc attablé au blackjack un jeu qu’il a souvent joué sur internet mais joué là devant une table immense, dans un bois magnifique c’est quand même quelque chose d’étonnant, on se sent tout petit, les bruits, les ambiances, les machines à sous à coté, tant de chose auxquels il n’avait jamais gouté et que ce soir enfin suite à une rupture il pouvait gouter.
Il jouait sans trop compter, il y avait beaucoup de probabilités, en gros des choses qu’il ne comprenait pas, voilà surement pourquoi au début il perdait, puis après 10 minutes, 10 courte minutes il fit enfin explosé la banque, il avait parié quasiment tout ce qui lui resté, sa mise venait de doubler, doubler encore.

C’est donc avec 5000$ qu’il quitta la table direction la roulette ou cette fois ci la chance ferrait tout, à peine installer que quelqu’un à coté de lui ouvrit la discussion.

Qu’est-ce qu’une jolie fille comme elle faisait dans un tel endroit un samedi soir ? La réponse était simple, elle bossait. Vous avez bien entendu, Esmeralda Williams travaillait dans un casino. Quelques jours déjà que son médecin lui avait annoncé qu’elle souffrait d’une insuffisance cardiaque, quelques jours déjà qu’elle attendait ses résultats, résultats qui elle se doutait bien n’était pas pour la réjouir. Elle avait vu le visage de Victoire lorsqu’elle lui avait fait passer une radio, pas très réconfortant. Les frais médicaux n’étaient pas donnés à tout le monde, tout autant que ceux pour avoir la chance d’étudier dans une prestigieuse université tel que Berkeley. Quand tout allait mal dans sa vie, ça allait vraiment mal. La vie ne faisait pas les choses à moitié quand il était question de lui pourrir l’existence, malheureusement pour elle. Ce travail ici n’était pas si affreux que ça, tout le monde était respectueux avec elle ou presque. Il était vrai que certains clients avaient parfois les mains quelque peu baladeuses pour ne pas dire très baladeuses mais, aussitôt un agent de sécurité venait le remettre à sa place. Et lorsqu’on travaillait dans ce genre d’endroit avec des personnes tout autant dans le besoin qu’elle, on se trouvait rapidement des points communs et on se liait facilement d’amitié avec eux. Pas besoin de mentir aux autres, ils étaient dans la même situation. Pas besoin de faire semblant que tout allait pour le mieux, ils savaient ce que c’était. Pas besoin de faux semblants, ils étaient tous dans le même bateau. C’était d’ailleurs reposant de ne pas avoir à garder un sourire à longueur de temps alors que seule l’envie de crier nous étreignait le cœur. Mais malgré tous les bons côtés qu’avait à offrir ce travail ici, il n’en restait pas moins épuisant et fatigant pour la jeune femme. Son médecin avait été assez clair sur ce point là, elle ne devait pas se fatiguer plus que nécessaire, favoriser le repos était primordial pour ne pas aggraver son cas. Seulement, elle n’avait eu d’autre choix. Elle ne venait pas d’une famille aisée, enfin si mais, c’était plus compliqué que ça à vrai dire. La vie n’était pas aussi bien que ce que l’on nous faisait croire dans les films, c’était bien plus compliqué. Pourquoi ça l’était d’ailleurs ? Beaucoup trop de questions qui assaillaient son esprit déjà assez tourmenté ainsi. Questions auxquelles elle ne trouvait aucune réponse pour l’heure et qui la frustrait encore plus qu’elle ne l’était. Elle était malade, sa relation avec Dominic n’était malheureusement pas encore au beau fixe, elle n’avait encore parlé à personne de sa maladie à part Maya, et maintenant, elle devait travailler encore plus alors qu’elle n’était pas censée s’épuiser, ni épuiser son cœur. Surement une malédiction qui s’abattait sur elle, il n’y avait aucune autre explication possible. Terminant d’une traite le verre de jus qui attendait depuis près de dix minutes d’être dégusté, la jeune femme quitta la pièce où les employés prenaient leur pause pour retourner à son poste ainsi qu’à ses clients. Plaquant sur son visage angélique le plus beau des sourires, elle prit les commandes avant de ramener le tout sur l’un des plateaux pour servir les clients. Elle était douée, très douée même. Elle savait en quoi elle pourrait se reconvertir si elle venait à ne plus pouvoir suivre ses cours, serveuse semblait un bon plan de secours. Offrant ses plus beaux sourires aux clients les plus fortunés, les servant à vive allure et les remerciant des pourboires qui lui glissaient, Esme se frayait un chemin entre les tables et les machines pour mieux faire son travail. C’était une bosseuse dans l’âme, se tuer à la tâche ne lui faisait pas peur et se retrouver dans un tel endroit ne la dérangeait pas le moins du monde, elle gagnait sa vie dignement, le reste lui était complètement égal.

« Je ne savais pas que tu étais le genre de mec à apprécier ces endroits… » Lança-t-elle au jeune homme assis à la roulette.

Bradley Gibbs. Un garçon parmi tant d’autres, un garçon avec qui elle était sortie et dont les promesses fusaient comme un bonjour. Une chose que la jolie grecque n’appréciait pas vraiment : les promesses non tenues. Esme se souvenait de cette époque, elle ne cherchait rien de sérieux, rien de spécial, le seul homme avec qui elle aurait aimé vivre une vie pleine de bonheur, de rêve et de promesses ne faisait plus partie de ce monde. Elle essayait seulement de se reconstruire et lorsqu’elle entendait les promesses incessantes du Delta, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Duncan et le fait qu’ils sachent tous les deux que ces promesses ne seraient pas tenues avait signé la fin de leur histoire. Ce n’était surement pas plus mal ainsi. Seulement, il restait toujours ce goût amer d’inachevé lorsqu’ils se revoyaient. Ce n’était d’ailleurs jamais bon signe de les retrouver dans la même pièce.

Malheureux en amour veut il dire heureux aux jeux?

La maladie frappe n’ importe où et n’importe quand, elle frappe le plus souvent les gens qui sont les plus intéressant dans la vie, c’est vrai quand on se penche plus prêt sur Berkeley et bien on s’aperçoit rapidement qu’en faite les gens biens sont tous frappés de quelque chose qui ne va pas, comme si le Dieu là haut (oui Bradley croit qu’il existe la haut quelque chose de fort qui décide de ce qui se passe, qu’on ne peut donc rien faire pour changer ce qu’il a choisit) choisissait de rendre la vie difficile à tout ceux qui ne le méritait pas. Quand on regarde un gars comme Bradley qui avait toujours été odieux avec les femmes n’a jamais rien vécu de difficile, sortit d’une famille ni trop riche, ni trop pauvre il a toujours été le centre d’intérêt de tout le monde, on faisait très attention à lui, rapidement il est tombé dans un métier facile et surtout pas fatiguant, que doit il faire ? Et bien quelque chose de simple, il suffit de poser, lui vous dira que c’est fatiguant et il n’a pas tord, le métier et assez exigeant, il lui faut rester en place longtemps, quand on sait comme il est intenable.
Mais comparé au boulot que fait la jeune Esméralda ou que fait son amie Maya et bien cela n’a rien à voir, le pire là dedans c’est que les deux jeunes femmes sont issus de familles riches, sont toute deux touchés par une maladie rare et lourde à porté et pourtant bossent pour s’en sortir. Je n’arriverais pas à parler d’Esméralda car je ne sais pas grand-chose sur elle, mais parlons un peu de Maya, fils d’un homme très riche, fille qui beaucoup de choses et qui pourtant travaille dans une boite de striptease pour gagner de l’argent pour payer son traitement, ne pensez vous pas qu’elle pourrait revendre son magnifique appartement ou tout simplement demandé à leur parents. Mais non comme si la maladie rendait les gens différent. Entre Maya et Bradley sa a toujours été une amitié superbes et depuis qu’il sait qu’elle est malade ou plutôt depuis qu’elle lui a annoncé qu’elle était malade tout est différent, il ne sait pas comment être avec elle. Lui a toujours entendu que les gens malades veulent que l’on soit toujours les mêmes ce qu’il a fait avec Maya et ce fut un échec, il a ensuite essayé d’être attentionné, un échec a nouveau. Pour lui c’est simple il fait tout pour moins la voir, un moyen de ne pas se prendre la tête, une connerie infâme je vous l’accord mais au moins ils ne s’enguelent pas et si un jour malheureusement elle devait partir la haut il garderait le bon souvenir d’elle et non celui ou ils ne pouvaient plus se supporter.

La ou elle n’avait pas tord c’est qu’ici se retrouvait les gens qui avaient tous un petit problème, les premiers ceux qui avaient un problème avec le jeu mais qui ne se l’annonçait pas, ils venaient ici pour jouer parce qu’ils n’arrivaient pas à faire autre chose, une maladie, la pire de toute celle qui vous mène petit à petit vers la banqueroute, celle qui fait de vous quelqu’un de pauvre mais qui vivra longtemps. Ensuite il y a ceux qui ont une maladie, pas forcement incurable mais qui se disent qu’avec la malchance dont ils font preuve au niveau santé ils auront de la chance au niveau du jeu, puis ceux qui jouent pour s’evader car oui une partie de poker ou de blackjack vous fait vous évader, très concentré vous en oubliez certainement vos problèmes.
Puis les derniers ceux dont Bradley fait parti, ceux qui ont une peine de cœur et qui viennent la pour vérifier si l’adage est vrai, heureux au jeu, malheureux en amour. Autant faire contre mauvaise fortune bon cœur…

Jamais il n’aura pensé croiser quelqu’un qu’il connait ici, encore moins croiser la femme à qui appartenait la voix qu’il venait d’entendre, il se retourna légèrement juste après avoir posé un jeton de mille et non un jeton de 10 sur le 22.


Je ne le savais pas non plus mais c’est pas mal !

Fait vos jeux rien ne va plus retentit dans la salle, un connaisseur se serait retourné, derrière lui tout s’agitait, les gens attendaient cette phrase pour jouer en masse, allez savoir pourquoi, une façon de faire bizarre mais bon on ne critique pas.
Parlons plutôt de la jeune femme, une ex du beau blond, une fille avec qui il est resté un peu plus qu’une nuit, une fille à qui il se sentait obligé de faire des promesses allez savoir pourquoi. Entre eux bien sur cela n’avait pas marché, quand vous promettez des choses que vous ne faites pas un jour ou l’autre vous le prenez en pleine gueule comme cela lui été arrivé. Depuis ce jour quand ils se retrouvaient ensemble l’ambiance été spéciale pour plusieurs raisons, il y avait ce gout d’inachevé entre eux, comme si leur relation n’aurait jamais du s’arrêter à ce niveau là, puis la rancœur que la jeune femme avait envers lui, il n’avait pas été fair play, pourquoi promettre tant de choses ? Tout simplement parce qu’il ne savait pas comment se comporter dans une vraie relation.
Déjà loin de la roulette, les yeux plongé dans ceux de la jeune femme, il n’entendit pas le croupier dire, 22, paire, noir. Il venait de gagné sa mise 36 fois…

Ce n’était pas prudent d’être enceinte en souffrant d’une insuffisance cardiaque, elle le savait bien, son médecin le lui avait répété encore et encore. Elle préférait néanmoins mettre sa vie en danger plutôt que de mettre un terme à cette grossesse. Une grossesse qu’elle n’avait pas prévue mais, qui changeait bien des choses. Pour avoir déjà perdu un enfant par le passé, elle ne se voyait pas en perdre un deuxième surtout en étant elle-même responsable de cette perte. Qui plus est, elle ne se sentait pas le courage d’avouer au père qu’elle avait mis terme à cette grossesse, elle ne pourrait jamais vivre avec ça sur la conscience. Elle n’était même pas sûre de vouloir le lui dire, elle n’avait encore pris aucune décision concernant cette partie de sa vie, elle y pensera en temps et en heure. La seule chose dont elle devait se préoccuper pour le moment était de mener à bien sa grossesse et de prendre ses médicaments ou plutôt de pouvoir se payer son traitement. Pas facile lorsqu’on était présidente des Sigmas et qu’on devait exceller dans ses études, épuisant même. Seulement, la brunette n’avait guère le choix, elle se devait de rester forte pour son bien être et celui de son enfant.

« Pas faux, si ton but est de perdre tout ton argent ! » Rétorqua-t-elle.

Travailler ici ne signifiait pas qu’elle appréciait ce genre d’endroit pour y venir. Elle trouvait que venir jouer son argent dans un casino revenait à jeter l’argent par les fenêtres ce qui semblait inadmissible pour la brunette. A peine eut-elle terminé sa phrase qu’elle entendit le croupier annoncer le gagnant et comme si le destin venait la narguer pour avoir tenu de tel propos que ce qu’elle venait de dire quelques minutes plus tôt, c’était Brad qui venait de gagner.

« Bon d’accord ! Je retire ce que j’ai dis, n’empêche, je ne pense pas que tu sois à ta place ici… »

Ce n’était aucunement un reproche ou une insulte, elle trouvait seulement qu’il méritait mieux que ça. La vie était bien étrange, pensa la grecque. Elle qui d’accoutumée se faisait un plaisir à remettre le jeune homme à sa place, elle le conseillait à présent. Elle-même ignorait pourquoi elle faisait ça, elle lui en voulait encore pour tout ce qui s’était passé entre eux. Elle ne regrettait pas leur histoire, ni le fait qu’elle soit terminée, la seule chose qu’elle regrettait vraiment était la tournure qu’avait prise leur relation suite à leur rupture. Elle en était la première responsable mais, elle ne supportait pas les promesses qu’on ne tenait pas, à la seconde où une promesse franchissait la barrière de nos lèvres, on était en devoir de les tenir et de les respecter. C’était ainsi que fonctionnait la brunette, c’était ainsi qu’on l’avait élevé, à croire que même les mafieux avaient un code d’honneur. Se maugréant intérieurement de se mêler de ce qui ne la regardait pas, elle afficha à nouveau un sourire avant de lui demander.

« Je te sers quelques chose à boire ? »

Ce qu’il faisait de sa vie et de son argent ne la regardait pas, qui plus est, ses problèmes lui suffisaient amplement, pas besoin de s’encombrer avec ceux des autres. Une devise qui ne lui plaisait guère certes mais, qui était plus que nécessaire à cet instant et dans son état.

Malheureux en amour veut il dire heureux aux jeux?

Donner la vie surement la plus belle chose qui puisse être faite au monde, vous n’êtes pas d’accord avec moi ? Si vous ne l’êtes pas c’est que vous n’êtes pas humain ou que vous êtes une femme qui ne trouve pas normal que ce soit la femme qui tombe enceinte, que ce soit la femme qui subisse les gains de poids et surtout que ce soit la femme qui subisse la douleur de l’accouchement. Enfin que voulez vous répondre à ça, le féminisme une chose que Bradley ne supporte pas et vous allez me répondre que c’est normal puisque c’est un homme, tout les hommes ou la plupart des hommes sont du style à ne pas apprécier le féminisme, pour eux c’est une plaie. Pas besoin d’être macho pour être contre ce fléau mais je m’égare je parlais d’une chose bien plus jolie avant de tomber dans le féminisme.
Donc parlons des enfants, Bradley bien qu’en étant un coureur de jupon invétéré a toujours voulut avoir des enfants, et maintenant qu’il a 23 ans cette idée lui trotte encore plus dans la tête, seul hic à tout ça il n’a pas de femme pour porter son enfant. La solution est toute trouvée, une mère porteuse, il sait une chose c’est qu’il est hors de question pour lui de faire à nouveau confiance aux femmes, la dernière en datte explique sa présence ici. Lui qui ne supporte pas jouer d’argent, il n’est pas comme tout c’est gosse de riche qui sont nés avec une cuillère en or dans la bouche, non lui connait la valeur de l’argent, il ne l’a connait que trop pour venir ici. Et pourtant la dernière déception amoureuse du jeune homme (la seule si vous voulez que je sois précis) la poussé à venir ici, lui qui voyait en Alice la femme de sa vie, celle qui lui donnerait des enfants, mais en plus de ça ils devaient tout les deux se marier dans les mois qui arrivent, voilà pourquoi le jeune homme peu habitué aux vraies relations était totalement entrain de broyer du noir.
Esméralda son ex copine, une fille avec qui il ce n’est pas très bien comporté a totalement raison, la place du beau blond n’est pas là, comme ce n’est la place de personne, casino escroc, un bon slogan pour une future manifestation anti casino. Tout le monde le sait mais personne ne le dit, les casinos gagnent de l’argent, alors quand vous y allez vous pouvez être sur que vous donnerez plus d’argent au casino que vous n’en rapporterez chez vous, même pire, savoir que l’argent que vous gagnez c’est peut être l’argent qu’un père de famille totalement addict au jeu à perdu c’est assez dur.

Bien loin de ses préoccupations le jeune homme été venu ici avec l’équivalent d’un mois de salaire, autant dire qu’un mois de salaire dans la mode c’est une somme assez importante, pour le moment il avait doublé sa somme, le plus étonnant c’est qu’avant qu’il se retourne pour parler à nouveau à Esméralda il posa l’équivalent de 10 000 dollars sur une suite de chiffre, il pourrait tripler sa somme.


J’espère que tu ne dis pas ça à tout le monde sinon ton patron va tout simplement vouloir te faire la peau.

Se retournant il venait de tripler sa mise, le voilà avec 30 000 dollars. Il avait déjà beaucoup d’argent sur lui, quelqu’un de totalement fou, quelqu’un venant ici souvent et quelqu’un de triste aurait tout joué. Mais non ce n’était pas le cas de Bradley, hors de question de se ruiner, il était venu avec 5 000 dollars il avait déjà multiplié par six sa somme. Il repartirait donc avec 20 000 dollars, hors de question pour lui d’engraisser le patron de se casino, patron qu’il voyait énorme, gras, couché sur une chaise entrain de manger des donuts et entrain de s’en mettre partout. Surement entouré de femme magnifique qui coucheraient avec lui uniquement pour l’argent, mais qui le tromperait à longueur de temps, est ce vraiment une vie ?


Très volontiers, si tu me laisse t’offrir quelque chose à boire !

Dit-il tout content d’avoir gagner autant d’argent. Puis bon dans l’histoire avec Esméralda c’est lui qui avait abusé, elle avait peut être mit un terme à leur histoire mais il en été la cause, la base même donc il ne lui en voulait pas le moins du monde, bien au contraire il comprenait même qu’elle puisse lui en vouloir. Il avait abusé, chose rare, car des promesses il n’en faisait jamais, allez savoir pourquoi avec elle il avait été différent, pourquoi avec elle il avait fait des promesses surtout des promesses aussi folles que celles qui lui avait faite !
Elle n’avait pas changé, peut être un peu maigrit, loin de se douter que la jeune femme pouvait avoir une maladie quelconque et encore moins qu’elle était enceinte.