| | | Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian |  |
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 | | Sujet: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Dim 29 Nov - 18:48 | |
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« Je vous sert quoi ? » me demanda le barman, que je n’avais pas vu arriver, en se penchant au-dessus du comptoir pour pouvoir mieux m’entendre. « Un cosmo’ » commandais-je Le serveur, un beau brun qui devait sûrement passer son temps libre à la salle de muscu partit préparer ma commande. Le son était tellement fort dans la boite de nuit que ton mon corps sentait le rythme de la musique des Black Eyed Peas. Il n’était que onze heures mais le Bionart était déjà rempli d’étudiants qui venaient se défouler après une longue semaine de cours. Ca allait être de ces soirées où il y a tellement de monde que vous savez à peine bouger votre corps sur la piste –ce qui avait tendance à avantager les boutonneux timides- et il vous faudrait une demi-heure de fil pour que le barman puisse prendre votre commande. J’avais eu donc la bonne idée d’aller vers le bar dés mon arrivée pour pouvoir me désaltérer. Comme je l’avais deviné, le comptoir était impossible d’accès. Deux coups de coude et trois sourires aguicheurs plus tard, j’étais enfin arrivée à bon port, et avait été surprise que le barman vienne tout de suite à ma rencontre. J’attendis le retour de mon beau brun en tapant de mes ongles manucurés par mon esthéticienne préférée sur le comptoir en zinc. Pour sortir ce soir, j’avais décidé d’enfiler ma nouvelle robe Chloé argentée, ma pochette assortie et mes fidèles talon de 10 centimètres Louboutin. J'avais laissé pendre mes chveux ondulés le ling de mon dos. J’étais venue seule mais j’avais prévu de ne pas repartir seule. Cela faisait longtemps que je ne mettais pas réellement laisser aller sans penser au lendemain, au réveil. pour l'instant, je ne cherche pas de grand amour, juste de l'amusement. Quelques minutes après monsieur salle de muscu revenu avec ma boisson, préparée à la perfection. Je lui tendis un billet pour payer et quand je récupérai ma main, un papier y était inséré. Je croyais que Monsieur Muscle m’avait donné son numéro mais non, le mot disait : « Regarde à ta droite.». Evidemment, prise par la curiosité, le tournai la tête. Au départ, je ne remarquai pas, puis des gens s'écartèrent et je reconnu Damian San Mercury qui me fit un signe.Damian et moi "sortons" ensemble depuis à peu près 1 mois. Je dis sortir entre guillemets car notre relation est plus sexuelle qu'autre chose. C'est une sorte amitié améliorée... sans l'amitié et c'est ce que j'adore le plus. Pas de sentiments, pas d'attachements, juste de la coucherie. J'aimais bien Damian car il me ressemble, il veut la même chose : s'amuser et ne pas penser aux conséquences. Nous nous sommes rencontrés ici même, au bionart et tout naturellement, nous avons passé la nuit ensemble. Cette nuit avait été super, nos deux corps ne faisaient qu'un, c'était comme un coup de foudre, un coup de foudre sexuel. Depuis, nous nous voyons quelques fois pour passer du bon temps. Je pris mon verre d’une main, la sacoche de l’autre et m’approchai de lui, assez difficilement avec tout ce monde. Il avait ce petit sourire narquois de dragueur aux lèvres, tout ce que j’aimais. Arrivée à sa hauteur, je lui rendis son sourire et déposai un baiser sur sa joue un peu plus long que la normale -il sentait ce nouveau parfum Hugo Boss et sa barbe de trois jours n’était pas désagréable, ce qui l’aurait été pour tout autre homme la portant. Le mieux dans tout ça, c’est que Damain était encore plus sexy de près. « Moi, qui croyait que tu allais m’offrir mon verre entant que grand dragueur » lui dis-je directement en arquant un sourcils bien épilés.
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Lun 7 Déc - 13:44 | |
| De l’ennui. C’était tout ce que je ressentais depuis quelques temps. Tout me lassait, j’observai le monde se dérouler devant mes yeux avec l’impression de ne pas en faire partie. L’Irlande me manquait. L’Irlande, mon pays natal, celui où j’avais grandi et où j’avais ma vie entière. J’étais arrivé à Berkeley quelques mois auparavant. D’où venait ce désir soudain de tout quitte pour m’exiler aux Etats-Unis, en Californie, surtout, une région bien différente des régions brumeuses et pluvieuses de mon pays ? Je n’en savais rien, je l’avais décidé sous un coup de folie. Je ne regrettais pas, loin de là, mais parfois, l’envie de me balader des heures dans les ruelles sombres de Dublin, sous la pluie, pendant des heures, me saisissait brusquement. La Californie n’était qu’une caricature de tout ce qu’on pouvait voir à la télévision : des blondes siliconées, des hommes passant leur temps à la salle de sport, de l’argent gaspillé à foison… Nous n’étions peut-être pas à Los Angeles mais San Francisco n’était pas si différente... Mon seul loisir ici était les femmes. Jusqu’à mon arrivée à Berkeley, je n’avais jamais été un serial dragueur, à enchainer les coups d’un soir. Au contraire, j’avais été quelqu’un de sérieux en amour, fidèle, et il me semblait parfois que j’avais perdu un peu trop de temps dans des histoires avec des filles qui ne m’intéressaient pas vraiment. J’avais décidé de changer d’attitude à l’université. J’avais envie de connaître & d’enchaîner les relations peu sérieuses, les beuveries, les coucheries à droite à gauche. Et à vrai dire, actuellement, je m’en sortais plutôt bien.
Ce soir là, j’avais eu dans l’idée d’aller au Bionart, histoire d’ajouter quelques numéros supplémentaires à mon répertoire pourtant déjà bien garni. J’y étais allé seul, je n’aimais pas la compagnie des autres lorsque je « chassais ». C’est ainsi que je m’étais retrouvé accoudé au bar, tenant entre mes mains un verre de whisky pur malt. J’observai la salle, à la recherche d’une future proie. Et je trouvai rapidement mon bonheur. Une grande brune venait de faire son entrée dans la boîte. Brandilynn. Je la connaissais plus que bien étant donné qu’elle avait le privilège de faire partie de mes conquêtes régulières, à savoir que nous avions passé bien plus d’une nuit ensemble. Elle ne semblait pas m’avoir vue et je l’aperçus se diriger avec ses talons et sa robe courte vers le bar. La boîte de nuit était bondée, ce qui m’agaçait quelque peu. D’ordinaire, je n’étais pas du genre à aller en boîte, étant un bien piètre danseur. Mais il fallait admettre que c’était là qu’on avait le plus de chance de rencontrer des jolies étudiantes, dansant aux sons de rythmes endiablés. Un sourire aguicheur et une phrase de Don Juan plus tard, j’arrivai en général à obtenir d’elles tout ce que je voulais. Je vis Brandilynn passer commande et lorsque le serveur passa devant moi, je lui fis un signe de main.
- Vous désirez autre chose ?
- Vous voyez la jeune femme qui vient de vous passer commande ? Donnez-lui ceci de ma part.
Je sortis un morceau de papier de ma poche avant de griffonner un mot rapidement et de le tendre au barman. J’attendis quelques instants qu’elle reçoive le mot et c’est avec un amusement non dissimulé que je la vis tourner la tête à la recherche de l’auteur du mot. Des gens s’écartèrent du bar, lui dégageant la vue, et elle m’aperçut enfin. Je lui fis signe de me rejoindre, et elle s’exécuta. Je lui fis un petit sourire tandis qu’elle s’approchait de moi. Ce sourire qui révèle tout de mes ambitions pour les prochaines heures à venir. Il était fort probable que je ne rentre pas seul ce soir chez les Zeta, ma confrérie.
« Moi qui croyais que tu allais m’offrir un verre en tant que grand dragueur ! »
J’eus un petit rire à sa réflexion.
« Brandilynn, tu me connais voyons, je n’ai jamais été quelqu’un de particulièrement charitable. Et justement, les meilleurs dragueurs n’ont pas besoin de payer des verres pour séduire ! » |
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Ven 11 Déc - 22:10 | |
| Volage... Voilà ce qui me définissait le mieux. Que ce soit dans mes relations amoureuses ou amicales, j’étais volage. Je n'aime pas rester avec la même personne pendant longtemps, j'aime le changement. Je n'ai jamais connu le sentiment de manque, ce qui peut faire croire que je suis froide et sans coeur. J'ai beaucoup de connaissances, mais peu de vrais amis. Je rencontre des gens, je me lis d'amitié avec eux pour finalement les lâcher après quelques temps.
C'est pareil pour mes amours. Les relations longues ne me plaisent pas, je ne me vois pas rester pour le reste de ma vie avec la même personne. Je veux séduire et être séduite sans pour autant être coupable par rapport à un copain. Je n'ai jamais eu de vraie relation, complètement exclusive. A chaque fois que ma relation avec un garçon prenait une tournure trop sérieuse, je le quittais. Cela à commencer quand j’étais dans ma période "dérive", j'avais rencontrés ce garçon, il voulait m'aider, me sortir de là, et moi, je commençais à avoir des sentiments pour lui, alors j'ai préféré rompre. Et depuis, c'est tout le temps comme ça. Je ne veux pas m'attacher ne pas dépendre de quelqu'un, je préfère m'amuser tant qu'il en était encore temps.
Et j'avais trouvé quelqu'un qui avait le même état d'esprit que moi : Damian San Mercury.
Nous nous étions tout simplement rencontré ici, au Bionart. Nous avons passé toute la soirée -et une partie de la nuit- ensemble, à danser, à s'amuser, à s'embrasser.. Et surtout à coucher.... Un de mes meilleurs amants, un bon connaisseur. Comme cela avait débuté notre relation. Depuis quelques semaines nous nous voyions pour, disons le clairement, "s'envoyer en l'air!" Notre relation était purement sexuelle car en dehors de nuits torrides nous n’avions aucun contact. A l’université, nous feignons de ne pas nous connaître et puis, nous n’avions pas vraiment els même amis, alors à sert-il d’avoir de tisser des liens. Tout ce que je connaissais de Damian, c’est qu’il était un Zêta –pour avoir passer de folles nuits dans les enceintes de la confrérie même si il aurait pu facilement entrer chez les Delta- ; qu’il était Irlandais –par son accent tellement craquant- ; et qu’il étudiait la psychologie –pour avoir aperçu des livres traîner par terre dans sa chambre. La seule chose qu'il m’a dit explicitement c’était son prénom et son âge. Mai tant que lui n’en savait pas plus à mon sujet cela m’allait très bien.
Maintenant que je savais que je n’aillais sûrement pas passer ma soirée seule, je me sentait beaucoup mieux, et mon sourire Colgate s’élargit encore plus. J’adorai cette vie !
Après un petit rire, Damian me répondit : « Brandilynn, tu me connais voyons, je n’ai jamais été quelqu’un de particulièrement charitable. Et justement, les meilleurs dragueurs n’ont pas besoin de payer des verres pour séduire ! »
« Cela va de soi. Surtout que tu m’a déjà séduite » lui répondis-je en levant les sourcils, aguicheuse.
La boîte se remplissait de plus en plus, bientôt il devrait empêcher l’entrée de nouveaux fêtards. Tout le monde se poussait pour avoir un peu d’espace pour respirer. Un mouvement de foule me poussa un peu plus contre l’Irlandais, ce qui ne me déplaisait pas.Je n’étais qu’à quelques centimètres de lui. Je regardais ses lèvres avec envie, mais je savais que je ne devais pas craquer, c’était lui qui devait faire le premier pas. |
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Mer 23 Déc - 15:38 | |
| Brandilynn était une de ces filles qui ne pouvaient clairement pas laisser de marbre n’importe quel homme normal. Premièrement elle était jolie, et le savait, deuxièmement, elle connaissait ses techniques d’approche sur le bout des doigts et troisièmement, elle connaissait les limites à ne pas dépasser. C’est principalement cela qui m’attirait chez elle, elle savait souffler le chaud et le froid, de tel sorte que notre petit jeu ne me lassât pas. Nous avions fait connaissance pour la première fois ici même. Et depuis, les nuits dans ma chambre s’étaient accumulées. Bien sur, les règles du jeu n’avaient pas changés : c’était uniquement sexuel. A vrai dire, à Berkeley, personne n’aurait pu deviner ce qu’il se passait entre nous. Nous ne nous accordions pas un regard lorsqu’il nous arrivait de nous croiser, aucun signe n’aurait pu mettre la puce à l’oreille de quelqu’un. Mieux encore, moi-même je savais très peu de choses sur la demoiselle, hormis qu’elle s’appelait Brandilynn. De son côté, elle-même ne savait pas grand-chose sur moi non plus. Elle avait réussi à deviner rapidement que j’étais Irlandais ; en même temps, il aurait été difficile de ne pas s’en apercevoir tant mon accent était à couper au couteau.
Elle pouvait réellement se compter comme l’une de ces privilégiées, qui avaient passé pas mal de nuits dans ma chambre. La plupart du temps, je draguais, tirais mon coup, disons-le franchement, avant de jouer le salaud qui ne donne pas de nouvelles. De plus, les jeunes femmes avaient la fâcheuse tendance à m’emmener dans leur chambre, pas étonnant, donc, qu’elles ne m’y trouvassent pas le lendemain. Dès les premiers rayons du soleil, je partais, fuyais presque, et après, je ne daignais même pas leur accorder le moindre regard. Je pense que la plupart des femmes sont masochistes. Car la majorité en redemanda. Elles croyaient toutes à un jeu, pensant que je faisais ça pour me faire désirer. Et elles y prenaient goût, s’attachaient également. La vérité était qu’elles m’étaient complètement indifférentes, je me moquais royalement d’elles. J’avais eu ce que je désirais, et l’affaire était close. Mais la Beta (voilà l’autre seule chose que je savais d’elle) avait réussi à faire en sorte que je ne me lasse pas de ce jeu. C’est elle qui m’avait ignorée le lendemain. Cela m’avait beaucoup plu, car je n’avais pas l’habitude que les rôles soient inversés. Pourtant, le soir même, elle finissait une fois encore dans mon lit. C’était un jeu que je n’aurai stoppé pour rien au monde. Je n’éprouvais aucun sentiment pour elle, néanmoins. Et le fait de coucher régulièrement avec elle ne m’empêchait absolument pas de passer mes nuits avec d’autres jeunes femmes.
Pour l’heure, je me trouvais donc avec Brandilynn au Bionart, et la soirée commençait à prendre une tournure des plus intéressantes.
« Cela va de soi. Surtout que tu m’a déjà séduite »
« Vraiment ? Tu m’en vois ravi, dans ce cas. »
J’eus un petit sourire, un sourire que tout le monde trouvait craquant. Cette petite moue en coin, qui en dit long sur ce que je pense. Quelques secondes plus tard, la jeune femme se rapprocha dangereusement de moi, en raison d’un mouvement de foule. L’occasion était trop tentante. J’approchai mes lèvres des siennes, et au dernier moment, je détournais la tête vers le bar pour me commander un nouveau verre. J’étais certain que cela allait la frustrer.
« La soirée ne fait que commencer, ma belle. » |
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Ven 1 Jan - 21:31 | |
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Ce que j'adorais dans notre relation était le secret et le jeu de notre relation.
Le secret de notre relation qu'on gardait alors qu'on ne s'était jamais mis d'accord pour que ce qui passe entre nous soyons caché de tous. Nous avions choisis de ne pas dévoiler notre relation, ce qui pimentait la chose. Je crois que personnes ne nous a vu en plein action; au bionart, il fait trop sombre pour que l'on nous reconnaisse -et si nous sommes avec des amis, Damian et moi ne sommes pas ensemble- et nos ébats avaient lieu dans une chambre, personne pour nous voir... mais quelqu'un avait du sûrement déjà nous entendre.
La partie jeux de notre, nous n’en avions jamais discuté explicitement. On n’avait jamais parlé des règles. On se séduisait on couchait ensemble, on disparaissait, et on recommençais tout le processus.
Je me rappelle de notre première nuit ensemble, nous avions terminés dans la chambre du Zêta et le lendemain, aux premiers rayons de soleil, je m’étais enfui. Mais avant de quitter la chambre, je l'avais regardé dormir, son torse se bombant au rythme de sa respiration constante, je m'étais dis que celui-là ne serait pas n'importe qui pour moi, que peut-être il y aurait d'autres nuits.Pendant la journée, on s'était croisés dans les couloirs de Berkeley mais je l'avais royalement ignoré, ce qui avait l'air de changer ses habitudes. Nous étions pareils et il croyait que j’étais une de ces filles qui s'attachent après seulement une nuit d'e sexe. Mais me soir même nous terminions à nouveau dans son lit.
On se comprenait sans se parler, on était les même...
Nos têtes s'étaient rapprochées et j'attendais qu'il commence à m'embrasser, qu'il fasse le premier pas. Je croyais que Damian allait le faire, mais au dernier moment il tourna la tête pour commander un nouveau verre au barman "monsieur musclor" qui passait devant nous. Je dois avouer que je fus un peu frustrée par le comportement de mon camarade. Mais ce n'est pas lui qui allait gagner. Monsieur salle-de-musculation revint avec la boisson et Damian en bu un verre avant de le redéposer sur le comptoir.
"Je te le fais pas dire" lui répondis-je à sa remarque.
Nous sommes encore restés quelques minutes sans nous parler. Quelques filles qui passait devant nous glissaient un regard discret vers l'Irlandais, ou, quand elles étaient en groupe, pouffaient bêtement.Je réfléchis à un moyen pour que mon partenaire cède le premier. Et celui-ci était aussi tenace que moi, et n'abandonnerai pas.
Je pris alors le verre et terminai la boisson par une gorgée
Je me dirigeai alors vers la piste de danse et bougeai mon corps au rythme de la musique electro. Presque immédiatement, des hommes s'approchèrent de moi pour m'encercler et danser avec moi. Je fis un petit sourire en coin à Damian. Je savais que ce dernier n'aimait pas trop la danse, alors si il voulait vraiment passer la nuit avec, il devrait venir me chercher. Il était clair, qu'il essayait de résister mais pas pour longtemps, après tout c'était encore un homme. Les hommes laissent leurs "proies" en liberté du moment qu'elles ne s'éloignent pas trop.
Le jeu ne faisait que commencer et je comptais bien le gagner.
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Lun 11 Jan - 23:10 | |
| J’étais le prototype du garçon mystérieux qui faisait tant d’effets aux filles. Et à vrai dire je ne m’en plaignais pas, loin de là. J’aimais l’ascendant que je pouvais avoir sur elles, sans même qu’elles ne s’en rendent compte. Mais ce que j’aimais encore plus, c’était ces femmes au fort caractère, n’hésitant pas à me pousser dans mes retranchements, à me faire saliver. Elles savaient toutes parfaitement comment me pousser à bout jusqu’à ce que finalement je cède. Brandilynn était de ce genre de filles, elle savait comment attiser le désir, comment le faire monter jusqu’à ce que finalement nous cédions l’un comme l’autre. Pour l’heure, notre petit jeu au Bionart ne faisait que commencer. Il était amusant de l’observer faire en sorte que je craque avant elle et pourtant, ma patience était énorme et j’étais capable de la faire languir plus que de raisons : la récompense en valait assurément la peine. J’avais adoré ne pas l’embrasser, mais l’avoir laissée espérer. C’était ainsi que je fonctionnais : je gardais le contrôle quelle que soit la situation. Je calculais tout, autant mes réactions que les siennes, j’anticipais chacune de ses réponses. A force, je finissais par comprendre comment elle fonctionnait. Et ça n’en était que d’autant plus intéressant. Je remerciai le serveur d’un bref signe de tête avant de saisir mon whisky et d’en boire une longue gorgée. Du coin de l’œil, j’observais sa réaction qui fut à la hauteur de mes espérances.
« Je te le fais pas dire ».
J’eus ce sourire en coin qui faisait fondre la gente féminine. Il était vraiment trop simple de leur plaire, un petit sourire, une blague bien tournée et le tour était joué. Ce genre de filles me lassait, tant elles étaient simples à séduire. Elles étaient toutes persuadées d’être la seule et l’unique, elles pensaient toutes être capable de faire de moi autre chose qu’un Don Juan invétéré. Et bien elles avaient toutes tort. La seule personne qui avait un tant soit peu réussit à me changer s’appelle Plum Birramson et actuellement nous ne sommes plus ensemble. Cela prouve bien que je ne suis pas le genre de garçons capable d’avoir une relation stable. Mais la jolie brune l’avait bien compris et n’avait aucunement l’intention de faire de moi ce que je n’étais pas. Au contraire, elle s’en amusait.
Plusieurs filles passèrent devant moi en me faisant leurs plus belles moues…qui me laissèrent de marbre. Des filles comme elles, j’en voyais défiler chaque jour, et en outre elles étaient d’une banalité affligeante. Brandilynn saisit mon verre afin d’en finir le contenu avant de se diriger vers la piste de danse. Rapidement, elle fut entourée d’une ribambelle d’hommes tandis qu’elle me faisait un sourire. Je lui répondis par un autre sourire. La danse n’était vraiment pas ma tasse de thé. Mais la jeune femme était naïve si elle pensait que cela suffirait à me faire craquer. Non, je n’irais pas m’abaisser à danser avec elle juste pour qu’elle ne m’échappe pas. Au lieu de cela, je me retournais une nouvelle fois vers le bar. Une jeune femme venait de prendre la place récemment libérée par la Beta. Je décidai d’entamer la conversation avec elle, histoire d’agacer Brandilynn. J’étais certain qu’elle n’aimerait pas me voir agir comme si elle m’importait peu. Rien que d’y penser, je souriais intérieurement. |
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Sam 23 Jan - 17:35 | |
| Je crois que la raison pour laquelle j'aimais ce jeu de séduction fut pour la compétition, mais aussi pour me vider la tête. Ce petit jeu me permettait d'oublier les problèmes qui me submergeaient ces derniers temps. Grace a Damian, je ne pensais plus à mon adoption, a l'identité de ma mère biologique, à ma cousine qui allait de moins en moins bien. Qui aurait cru qu'un garçon comme Damian pourrait m'aider à aller un peu mieux. Depuis que j"'étais rentrée au bionart et que je savais qu' elle allait bien se terminer avec Dami, les soucis que je pouvais avoir c'était envole comme de la fumée de cigarette. Je me sentais vider et je pensais plus a rien à part à la façon de faire craquer mon homme du soir. Car l'irlandais était tenace et ne succombait pas aussi facilement que les autres garçons. Il avait l'habitude de toutes ces petites compétitions, c'était un charmeur de hauts vols et la séduction n'avait plus de secret pour lui. Mais ce n'est pas pour cela que j'allais baisser les bras. Même si à ce moment la de la "compétition " il avait une longueur d'avance, la fin n'était pas proche et j'avais encore l'occasion de lui montrer qui était le plus fort. J'aimais les défis et celui-ci était un des plus gros que je n'ai jamais eu. En ce moment, pendant que je me frottais sensuellement contre le corps d'un grand blond assez mignon dont je ne me rappellerai pas le lendemain, je me disais que quand le jeu sera terminé, ça me manquerait. Je devrais trouver un autre moyen de ne pas penser aux problèmes qui entaient ma vie. Je ne trouverais sûrement plus un moyen aussi efficace afin de me sentir mieux quelques temps. Je Tournai la tête vers le bar apercevoir le Zeta et fut surprise de la voir en charmante compagnie. J'avais été rapidement remplacer par une pouf qui draguait ouvertement Damian. Il fallait que je trouve une solution pour reprendre le dessus. Je me détachai du grand blond et fendit la foule pour que Dam ne me voit plus. Je me retrouvai devant les toilettes; je décidai d'y entrer pour me refaire une beauté. Plusieurs filles s'y trouvaient et je reconnus de nombreuses étudiantes de Berkeley. Je sortis mon mascara pour recoiffer mes cils et remis une généreuse couche de Mac. Je ressortis et aperçu un beau brun assis seul sur un divan, je m'approchai de lui et engageai la conversation. Il s'appelait James ou John - un prénom basique en tôt cas- et était natif du Tennessee, il faisait un tour des universités. Il avait décidé après deux ans de travaux à la ferme familiale de commencer des études. C'était un parfait pigeon pour mon plan pour Damian.
Cela faisait quelques minutes qu'on discutait et je ne sais comment, je m'était retrouvée couchée sur les coussins, ma tête sur ses genoux. Il était très mignon dans cet angle là. Quand je dis qu'on discutait, c'était plutôt lui qui faisait la discussion. Je n'écoutais pas vraiment ce qu'il disait, trop absorbé par sa machoir carré. Je me demandais où était passé Damian, je n'avais pas aperçu. Peut-être m'avait-il oublié; peu importe, j'avais un autre garçon en rechange. Et puis, j'avais toujours rêvé me faire un cow-boy venant de sa campgane natale.
Alors que James -ou John- me parlait de sa relation avec ses 5 frères et soeurs, je vis Damian arriver dans notre direction. Apparement, la pouf l'avait lassé. J'attendais de voir sa réaction face à mon cow-Boy
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Lun 1 Fév - 15:14 | |
| Brandilynn croyait-elle vraiment pouvoir m’avoir aussi facilement ? Je n’étais pas né de la dernière pluie, bien au contraire, j’étais passé maitre en l’art d’agacer mes futures conquêtes en prétendant n’en avoir que faire. Ce n’était pas au vieux singe que l’on apprenait à faire la grimace. C’est pourquoi lorsque je la vis danser avec tous ces garçons, j’avais choisi de me laisser ouvertement draguer par une quelconque fille, d’une banalité presque affligeante et au nombre de neurones clairement limitées, se contentant de glousser bêtement à chaque mot prononcé. Cependant, ma petite technique eut clairement l’effet escompté, puisqu’en détournant rapidement la tête, je pus voir la jolie brune assez surprise de voir qu’elle n’avait pas réussi à m’avoir aussi facilement. Mais j’étais certain qu’elle n’avait pas dit son dernier mot, cela aurait été trop simple autrement. Et puis, depuis le temps que nous couchions ensemble, je commençais à connaître plutôt bien son petit manège. C’était à qui mieux mieux, qui réussirait à faire succomber l’autre, et c’était probablement la partie que je préférais dans cette relation, presque plus que le fait de finir dans le même lit à la fin – quoique ce soit une perspective des plus réjouissantes malgré tout. Nous étions comme deux gamins s’affrontant dans une compétition, pour savoir qui serait le vainqueur, la seule chose différente étant qui peu importait le vainqueur, la récompense était malgré tout à la hauteur de nos espérances. Je retournais la tête vers la blonde avec laquelle je discutais. Un nouveau coup d’œil me permit de constater que Brandilynn avait disparu de mon champ de vision. Où était-elle encore passée ? Je n’avais aucune envie de jouer aux devinettes et de la chercher un peu partout dans le Bionart, d’autant plus que la boîte était noire de monde – non pas que j’aurai eu des difficultés à la retrouver, elle devait être la fille à la robe la plus courte et aux talons les plus grands de toute la boîte, à tel point que je me demandais comment elle arrivait si bien à marcher, danser, sans se tordre une cheville ou se retrouver à moitié nue, au choix. Un complet hasard me permit de l’apercevoir à nouveau, sortant des toilettes pour femmes. Je la vis s’approcher d’un parfait inconnu et commencer à discuter avec lui. Parfait, elle n’aurait pu choisir meilleur crétin pour me rendre jaloux. Honnêtement, qui aurait pu être un tant soit peu jaloux devant ce garçon qui semblait ennuyeux à mourir et qui devait probablement passer des heures et des heures en salle de sport afin de gonfler ses pauvres muscles ? Certainement pas moi. Lassé de devoir écouter le discours ennuyeux de la jeune femme sur les vêtements – sujet ô combien passionnant ; non, je ne suis absolument pas sarcastique – je coupai court à ce sujet en lui proposant d’aller danser, ce qu’elle accepta. Je ne suis pas du genre à danser, j’ai toujours l’impression de ressembler à un abruti, mais il faut croire que cela plaît aux filles qui me dévisagent presque toutes. Au bout de dix petites minutes, j’en ai déjà marre, j’étouffe dans cette fosse bondée et j’ai besoin de sortir de la masse. Je ne pris même pas la peine de prévenir la blonde, bien trop occupée à se frotter langoureusement contre un autre garçon. Enfin ! Ce n’était pas trop tôt ! J’aperçus bien vite la Beta, la tête sur les genoux de Mr Muscle. Adoptant une attitude dégagée, et un air narquois, je m’approchai d’eux.
« Brandy, chérie, je voulais juste te prévenir que je partais du Bionart. Libre à toi de me suivre ou non, tu m’as l’air en très bonne compagnie, je ne voudrais pas déranger. »
Je m’adressai ensuite au jeune homme sur les genoux de qui la tête de la brunette reposait.
« Je serai toi, j’éviterai de passer la soirée avec elle. Elle a une maladie très rare et très contagieuse, il serait dommage que tu tombes malade à cause d’elle. » lui fis-je sur le ton de la confidence.
Dieu que les gens pouvaient être naïfs. Les yeux éberlués, le jeune homme se contenta de se lever précipitamment, d’adresser un vague signe de tête à Brandy, à moi un signe de main puis de partir les jambes à son cou. J’en profitai pour m’asseoir à côté de la jeune femme.
« Décidément, les gens peuvent être d’une crédulité ! » dis-je en levant les yeux au ciel. |
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| | Sujet: Re: Nous sommes jeunes... Amusons nous ! {Damian Ven 12 Fév - 19:03 | |
| Nous passions à la partie de la soirée où la musique se faisait moins rythmé et où l'ambiance baissait. Le DJ passait ses musiques les plus anciennes ce qui avait comme conséquence de faire disparaître un petit groupe de gens qui ne pensait pas que dans 5 minutes l'ambiance remonterait en flèche. Mais cela ne dérangeait pas du tout, j'avais un peu plus d'air pour respirer. C'était comme ça dans les boîtes de nuit, quand il y avait trop de mon, on passait des musiques beaucoup moins entraînant et la piste de danse se vidait un peu. Quand on allait souvent en discothèque comme moi, on connaissait tous les petits stratagèmes comme celui-ci. Mais l'endroit était tellement rempli qu'il ne se viderait pas de sitôt.
J’étais toujours avec mon Cow-boy préféré. Il était passé à sujet encore plus barbant : les amis les bêtes. Apprenant, il possédait une demi-douzaine de bovin dont il devait s'occuper pour aider son père qui se faisait vieux. J'aime les animaux mais mon amour s'arrête aux chats et aux chiens et sûrement pas aux animaux de la ferme. J'écrasai un bâillement et regardai mon bracelet-montre cartier -ce que John ne remarqua même pas tellement absorbé par sa discussion à lui-même. Damian se lasserait sûrement de sa blonde, et devrait bientôt arriver. J'espère. Pour passer le temps, je pris une cigarette d'un paquet qui traînait sur une table basse et, comme toujours dans ces cas là, je n'avais pas de briquet. Mais mon cow-boy en retira un de sa poche. Sûrement un briquet souvenir qu'il gardait toujours sur lui pour lui porter chance (qui avait un briquet sans avoir de cigarettes ?). Je l'allumai et pris une grande bouffée. Je ne fumai qu'en soirée ou avec des gens; à ce moment-çi, cette taffe me fis un plaisir fou et me détenda. Cela me détenda tellement que je n'avais pas remarqué que John avait cessé de me parler et me regardais avec un air interrogatoire. Il m'avait probablement posé une question. J’allais lui demander quelle était sa question quand je vis Damian fondre la foule tel un sauveur. Sauvée par le Gong !
Ses cheveux lui collaient au front d’avoir transpiré dans cette chaleur humaine mais cela ne rendit qu’encore plus mignon. Il regarda d’un air dédaigneux mon cow-Boy. Son regard descendit sur les genoux de John pour me regarder les genoux sur ses genoux et me dit : « Brandy, chérie, je voulais juste te prévenir que je partais du Bionart. Libre à toi de me suivre ou non, tu m’as l’air en très bonne compagnie, je ne voudrais pas déranger. » . Je me redressai pour me mettre en position assise et écrasa ma cigarette dans le petit cendrier. Non ! Il ne pouvait pas partir pas me laisser avec l’autre.
L’irlandais ‘adressa alors au cow-boy en le prévenant que j’était, soi-disant, atteinte d’une maladie grave. Je vis le sourire de John s’effacer et il afficha une tête des plus effrayé. Il préféra me lancer un signe de la main et s’enfuir de moi. Ce qu’il pouvait être idiot. C’était lui qui devait avoir une maladie avec toutes les bêtes qu’il fréquentait. Damy’ en profita pour s’asseoir à mes côtés et s’enfonça dans les coussins.
« Les gens sont surtout très peureux ! » répondit-je.
Je me laissais aussi tombé dans le fond du divan, contre Damian. Je le regardai et dit :
« Alors comme ça tu traînes avec moi-même si j’ai une maladie ?! »
Je fis un sourire coquin et embrassa Damian au coin des lèvres.
J’en avais marre de jouer pour ce soir. Si cela plaisait à Damian, on pouvait dire qu’il avait gagné mais je voulais arrêter. Et puis, quiconque gagne, la récompense était la même pour le perdant et le gagnant. . |
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