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when everything is wrong, we move along (w/caleb)

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MessageSujet: when everything is wrong, we move along (w/caleb) when everything is wrong, we move along (w/caleb) EmptySam 7 Déc - 15:41


well love was kind, for a time. now just aches, and it makes me blind.

Jour 58 après son arrivée sur le sol de Berkeley et Georgia se sentait déjà comme chez elle. Elle prenait ses aises partout et avec tout le monde. Se pavanait dans les couloirs de l'université comme si c'était sa propre petite propriété privée et toisait de haut tout ceux qu'elle considérait comme une perte inutile d'espace. Elle s'est intégré très facilement parmi les cercles d'étudiants les plus populaires, les plus riches et les plus enviés. De façon presque naturelle elle a su trouver sa place parmi les plus hauts piédestaux de la hiérarchie universitaire et s'est créé tout un empire d'adorateurs en son encontre. Partout où elle mettait la pointe de ses talons, on la reconnaissait, on parlait d'elle, on chuchotait sur son passage, rumeurs et bobards. On voulait en savoir plus sur son histoire, parce que tout ce qu'on avait sur elle c'était qu'elle était le fruit entre l'union de la grande Tessa Ross et du puissant William Steadworth, ni plus ni moins. A part le fait que leur famille parfaite a été détruite par le suicide d'une de leurs deux filles, une tragédie qui avait fait à l'époque la une de tout les journaux et des magazines people existants, l'histoire avait circulé sous différentes formes, de bouche en oreille lors des soirées mondaines les plus "in" de Los Angeles. Et puis quelques années plus tard le tout se calma, et on oublia presque l'existence de la défunte Miranda. Ce qui n'était pas pour en déplaire à Georgia, qui saisit l'occasion pour s'attirer encore une fois tout les feux des projecteurs. Et aujourd'hui elle avait réussit. Ça n'a pas été facile, mais elle est arrivée à son but. Et maintenant, elle s'ennuie. Parce qu'elle s'est rendue compte que le pouvoir, la popularité et l'argent, ce n'était pas ce qui l'intéressait le plus. Mais elle ne savait pas non plus ce qui l'intéressait le plus. Elle savait juste qu'elle avait envie d'être libre. Mais n'arrivait pas non plus à se résoudre à l'idée de ne pas vivre dans le luxe. Et de toute façon quoi qu'elle décide, il était trop tard, et elle était déjà enfermée dans sa prison dorée, les poings et les pieds liées, la bouche cousue d'un fil fin. Elle se devait désormais de faire semblant, de jouer le jeu pour ne pas décevoir les siens. Sauf qu’apparemment ce n'est pas aussi facile que la jeune femme l'avait prévue. Surtout avec autant de plaies ouvertes à cacher. Mais aujourd'hui, elle allait enfin passer une bonne journée d'après elle. Parce qu'elle allait enfin revoir Babi. Son ancienne amie d'enfance, de l'époque où tout allait encore bien. Georgia n'avait pas prévenue la jeune femme de sa venue, mais elle était persuadée que ça allait faire à la Pelizza Da Volpedo une bonne surprise du samedi matin. Elle marcha donc en direction du pavillon lambda, où se trouvait le dortoir de Babi et de son colocataire. Et quand elle arriva, elle poussa la porte qui était déjà entre ouverte et se dirigea tout droit vers la chambre qui lui apparaissait être celle de Babi, car étant la plus rose.  Mais il n'y avait personne, des fringues de marque partout, un grand dressing et un magnifique lui, mais pas de trace de Babi. Gerogia traversa donc l'appartement à la recherche de son amie, criant Babi par ci et par là, en vain. Puis elle arriva à la hauteur d'une deuxième chambre, dont la porte était ouverte et qu'elle comprit être celle du fameux colocataire dont parlait toujours la jeune femme. Georgia décida donc d'y entrer pour voir à quoi ça ressemblait et trouva un jeune homme assis à son bureau, sûrement dans la vingtaine. Elle toussa quelque fois pour qu'il se retourne mais il ne bougea pas. Alors elle fit un pas à l'intérieur sans attendre qu'on l'invite. « Comme la porte était déjà ouverte, je me suis permise d'entrer.» Dit-elle nonchalamment, sans la moindre once de regret ou de politesse dans sa voix. La porte était ouverte = elle était entrée. C'était un fait, et c'était comme ça. Elle s'en foutait pas mal que ça ne soit pas chez elle, encore moins qu'elle eut pu déranger qui que ce soit, elle avait agit spontanément, se disant que c'était le dortoir de son amie et que donc elle pouvait y accéder sans même prendre la peine de toquer à la porte. « Je suis Georgia. Et toi, tu dois être le colocataire de Babi.» Pas une question, seulement une constatation. Babi lui avait déjà parlé de lui. Et pas qu'une seule fois, d'ailleurs. Elle se plaignait tout le temps de ce soit disant colocataire qui était con et un peu psychopathe sur les bords. Mais Georgia ne s'était jamais vraiment inquiété de ce cas là, connaissant Babi depuis longtemps, Georgia savait pertinemment que la jeune demoiselle était une vraie drama queen, et qu'elle avait toujours le don d'en faire trop. En effet le sois dis colocataire avait l'air parfaitement normal, quoique un peu trop silencieux. Il était assis à son bureau, dos à la porte et par la même occasion dos à Georgia. Elle n'aimait pas trop ça, qu'on lui tourne le dos quand elle parle, mais elle n'y pouvait rien parce qu'il était clair que c'était elle qui s'est immiscé dans son espace personnel sans même lui demander la permission. Elle attendit sa réponse quelques instants, puis voyant qu'il ne disait rien, elle avance d'un autre pas à l'intérieur de la pièce. Elle observa les murs, son regard traversant doucement la pièce et remarqua une légère fissure dans le mur, rapidement rafistolé par quelques morceaux de scotch. Elle se demanda ce qui aurait bien pu causer cela, puis haussa les épaules, se disant que de toute façon, elle s'en foutait un peu. Puis reprit la parole. « Au fait, tu ne saurai pas où est Babi ? Je n'arrive pas à la rejoindre sur son téléphone et je voulais lui faire une surprise en faisant rapidement un saut chez elle.» Le jeune homme ne bouge toujours pas, il reste assit sur son bureau à écrire je ne sais quoi, sans parler, donnant toujours le dos à Georgia. Et celle-ci commence à perdre patience, elle n'aime pas qu'on la fasse attendre comme ça, encore moins qu'on l'ignore. « Ben pourquoi tu ne dis rien ? » Encore une fois il ne répond pas, et Georgia ne sait pas si elle doit s'énerver ou le prendre en pitié, vis à vis du fait que son rythme d'écriture devient de plus en plus rapide, et que son bras commence légèrement à trembler. Elle se dit qu'au pire, Babi a raison et c'est un psychopathe, alors elle devrait sûrement quitter vite fait les lieux. Puis elle se dit qu'il ne va sûrement pas bien et qu'il est peut-être en train de faire une crise de je ne sais quoi. Elle hésite à s'approcher de lui. Et chuchote d'une voix à peine audible. « Euh, est-ce que ça ne va pas bien ? Tu veux que j'aille chercher de l'aide.» Mais il ne dit toujours rien, alors Georgia s'approche encore un peu plus et pose une de ses mains sur l'épaule du colocataire de Babi. Un geste d'affection comme elle n'en fait plus, mais elle a eut pitié de lui. Et puis une force intérieur puissante la poussait vers lui. Elle se rendit compte en ce moment là qu'elle ne connaissait même pas son prénom et qu'elle n'avait toujours pas vu son visage. Alors elle se pencha doucement vers lui comme pour le consoler et aperçu son visage au même moment. Et en cet instant précis, elle eut l'impression que son monde s'écroulait autour d'elle. Elle fit trois ou quatre pas précipités en arrière, trébucha sur je ne sais quoi et tomba sur ses fesses, sur le sol dur et froid. « C..Caleb ? »   Elle essaya tant bien que mal de se contrôler pour ne pas pleurer, ou pire, vomir. Parce que tout d'un coup, tout les souvenirs qu'elle avait mit de côté dans un coin sombre de son cerveau l'engloutirent tous à la fois, et ça lui laissait un goût amer dans la bouche qui lui donner envie de tout gerber : son petit déjeuner du matin, son dîner de la veille, tout les plats de sa vie, sa venue à Berkeley et puis tout le reste. Et lui, il la regardait maintenant, d'un regard perçant, glacial qui la tua sur place. Elle prit son inspiration et son courage et essaya d'ouvrir la bouche une nouvelle fois. « Est-ce que c'est toi ? » Oui c'était lui, et oui elle le savait. Mais c'était juste par précaution. Peut-être qu'elle s'était trompé parce que ça faisait des années qu'elle ne l'avait plus vu. Ou peut-être qu'elle était en train de rêver et que c'était un cauchemar qu'elle faisait maintenant. Ou peut-être qu'elle était morte et que ça c'était son petit coin d'enfer personnalisé. Il y avait des tonnes de peut-être dans sa tête et Georgia voulait seulement qu'il lui réponde. Même avec un simple hochement de tête. De préférence, de gauche à droite. Mais il ne bougeait toujours pas et elle était encore sur le sol. Au plus bas de sa vie. Pas encore prête à se lever pour s'enfuir. Abattue par tout ses souvenirs. « Réponds-moi, je t'en supplie. » Elle ne suppliait jamais mais c'était pour la bonne cause. Une dernière prière silencieuse à ce dieu en qui elle ne croyait pas avant de s’enfoncer dans les ténèbres d'un passé funeste.
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Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: when everything is wrong, we move along (w/caleb) when everything is wrong, we move along (w/caleb) EmptyJeu 26 Déc - 14:44

Son meilleur ami claque la porte et Caleb se retrouve enfin seul dans l'appartement qu'il partage avec Babi. Cette dernière étant absente, un silence reposant flotte dans l'air. Sa colocataire est partie il ne sait trop où. Probablement en vadrouille avec sa cousine ou une amie quelconque. Certainement en train de faire chauffer la carte bleue de papa et maman dans toutes les boutiques les plus luxueuses de San Francisco. A vrai dire, il s'en fout. Du moment qu'elle n'est pas là, il peut respirer correctement et c'est tout ce qui importe après tout. Leur colocation se dégrade de jour en jour et ils n'arrêtent pas de s'envoyer des piques dans la figure. Quand ce n'est pas la lampe rose de la jeune femme qui frôle la tête du mécheux. C'est pourquoi son ami omega était là un instant auparavant. Pour tenter de calmer Caleb et lui affirmer avec le plus grand sérieux qu'il sera débarrassé dans quelques semaines car il intégrera bientôt les iota. Et les deux compères prendront un appartement ensemble. Ou un loft. A voir. Il se prépare un en-cas dans la cuisine avec un verre et va dans sa chambre pour travailler. C'est bien beau se de plaindre des agissements de sa folle de colocataire mais s'il ne veut pas foutre son année en l'air, le jeune homme a tout intérêt à mettre les bouchées double pour réussir haut la main son semestre. Hors de question que Babi foute la zizanie dans ses études. Elle le fait déjà bien assez dans sa vie personnelle, chaque jour de dieu fait. Face à son bureau, Caleb se concentre, ouvre ses multiples livres qui s'étale sur toute la longueur de la table en bois. Une seconde plus tard, c'est le son de son crayon qui gratte le papier qui vient troubler la paix de la pièce. Il a beau entendre la porte s'ouvrir, il ne sourcille pas. Il entend une personne crier plusieurs fois le prénom de sa colocataire. La voix est féminine et vaguement connue pour lui. Cependant, il ne s'en inquiète pas outre mesure. Il se dit juste qu'il doit s'agir d'une fille déjà venue dans leur appartement. Il a dû la croiser à un moment ou à un autre et c'est pourquoi son intonation leur rappelle vaguement une réminiscence. L'inconnue se déplace un peu partout et finit par atterrir dans sa chambre. Comment le sait-il ? Il l'entend tousser pour lui signaler sa présence. Ce simple geste lui donne envie de lever les yeux au ciel et l'envoyer paître ailleurs. Jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas Babi donc qu'elle aille voir ailleurs si elle y est au lieu de venir l'emmerder. Il reste stoïque et dos à elle pour bien lui faire comprendre qu'il n'est pas disposé à la recevoir. Avec un peu de chance, elle n'est pas totalement stupide et comprendra rapidement qu'elle doit partir. Manque de chance. Il faut croire qu'il se trouve face à une blonde en puissance. Parce qu'elle entame la conversation comme si de rien n'était. Et sa voix qui n'était qu'une vague souvenir au départ se transforme en une grosse claque dans la gueule. Il n'a même pas besoin de se retourner pour savoir qu'il se retrouvera face à  deux orbes bleus qui le fixeront. Un désir de fuir loin de toute la civilisation le prend sans prévenir. S'enfuir ou bien se foutre la tête dans le sable comme une autruche pour ne pas avoir à faire avec elle. Elle symbolise une trop grande douleur dans son passé pour qu'il l'affronte aujourd'hui. Il ne se sent pas de taille. Il n'est pas prêt. Alors il se tait. Son meilleur moyen de protection. Toutefois, toujours pas de quoi lui donner envie de le quitter. Malheureusement .Elle a même le toupet de se présenter. Comme s'il ne la connaissait pas. Son prénom résonne douloureusement dans son crâne en ébullition et il se mord presque à sang l'intérieur de ses joues pour ne pas lui hurler dessus. Le pire dans toute cette histoire est qu'elle continue de papoter comme si de rien n'était. Elle parle sans arrêt et Caleb se fixe sur la rédaction de son commentaire pour ne pas la foutre dehors lui-même. Son écriture se fait de moins en moins lisible. Il tremble à cause de ses nerfs qui menacent de lâcher à tout moment. Pour ne pas entrer dans une crise faramineuse, il ferme doucement ses paupières et tente de respirer calmement pour réguler les battements de son cœur. Il n'y arrive pas car à chaque fois, elle se remet à parler. Un peu plus que la fois précédente. Quand elle s'approche, il finit par se crisper totalement. Chaque muscle de son corps se tend tel une corde d'arc et le coup de grâce survient quand sa main se pose avec délicatesse sur son épaule. Un grognement sourd s'échappe de ses lèvres et il se dégage brusquement en tournant son visage pour se retrouver nez à nez avec elle. Les traits de sa bouille le frappent comme auparavant. Elle n'a pas changé. Toujours aussi magnifique que dans ses souvenirs. Probablement toujours aussi cruelle aussi. Un vague rictus de satisfaction accroche ses lèvres quand il la voit tomber sur les fesses. S'il arrivait à avoir ne serait-ce qu'une once de sympathie pour elle, peut-être que Caleb aurait pu émettre un rire amusé. Sauf que dans le cas présent, ses lèvres sont serrées et aussi blanches que le reste de son faciès. Et le rire n'est définitivement pas de la partie. Il l'observe avec un air indéchiffrable. Néanmoins ses prunelles bleutées parlent pour lui. Au travers de son regard, le jeune homme lui transmet toute la haine qu'il éprouve à son égard. Et dieu sait que sa colère envers son ancienne petite amie est immense. Pour ne pas dire démesurée. Ses yeux se plissent dangereusement et des rides naturels apparaissent sur son visage. Elle le supplie de lui répondre alors qu'il meurt d'envie de lui vomir dessus. « Babi n'est pas là et je ne sais pas où elle se trouve. » Les premiers mots qu'il prononce en sa présence. Ces derniers sont râpeux et il fait un effort considérable pour ne pas balbutier à cause du stress des retrouvailles, de la colère, de l'angoisse etc. Voilà, il a répondu. Peut-être pas l'interrogation à laquelle elle souhaitait une réponse mais c'est à prendre ou à laisser. Elle n'aura rien de plus et il faudra bien qu'elle s'en contente. Il ne va pas lui dire que oui elle se retrouve face à lui parce qu'au fond elle le sait. Quelques années sont passées certes, mais il n'a pas tant changé que ça. « Tu comptes rester ici pour l'attendre ? » Parce que là, ce serait tout de suite beaucoup moins drôle. Et si tel est le cas, qu'elle sache qu'il ne compte pas lui tenir compagnie pour faire causette comme au bon vieux temps. Tout ceci est révolu. « Tu n'es pas la bienvenue dans ma chambre donc va dans celle de Babi. » Ou mieux, elle prend ses cliques et ses claques et s'en va loin de lui. Très loin de lui. Et si le karma est avec lui, il ne la recroisera plus jamais de sa vie. Il détourne sa tête pour fixer la feuille devant lui. Les lignes de la feuille se brouillent devant ses pupilles et il ne parvient plus à les distinguer. Caleb émet un soupir de désespoir. Pourquoi le sort s'acharne-t-il sur lui ? Après Babi, voilà que Georgia réapparaît dans sa vie. Sûrement pour foutre un bordel monstre et le descendre plus bas que terre dans l'espoir de l'achever. Quand il relève la tête, il constate qu'elle n'a pas bougé. « Nous n'avons plus rien à nous dire donc va-t-en … Georgia. » Des années entières qu'il n'a pas dit son prénom. La sensation est à la fois étrange mais familière parce qu'il l'a répété durant des semaines et des semaines des milliers de fois. Avec tendresse, amour et passion. Aujourd'hui, c'est avec rancœur, irritation et hargne que son prénom roule dans sa bouche. Le passé venait de refaire surface dans sa vie et les cicatrices invisibles à l’œil nu s'ouvraient à nouveau. Caleb était sur le point de flancher et de plonger dans l'obscurité de sa maladie. Sans personne pour lui tenir la main et le sauver, il finirait par se noyer. Sans aucun doute.
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