the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyMer 8 Avr - 18:58

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Tumblr_m4osqafzJ01qcipa3o3_r1_250Déjà deux jours que je déambule dans les rues de celle qu’on appelle communément NOLA et tout semble être exactement comme avant que je la quitte. Une ville des plus vivantes, connues des touristes mais pas autant que New York. Fort heureusement. Je ne voulais pas revivre l’enfer d’entendre brailler en français, en chinois ou en allemand à chaque coin de rue. Ici, on pouvait trouver des endroits reclus, connus seulement des locaux, où régnait la paix et la belle langue de Shakespeare. Cependant, sans même m’en rendre compte, je m’étais bien vite retrouvé dans le quartier français. Mon sourire s’évanouit bien vite en revoyant autour de moi les boutiques, les bars et restaurants que j’avais l’habitude de fréquenter autrefois. Teddy adorait ce quartier. Damn… une fois de plus je pense à elle, c’est dingue ce que les souvenirs peuvent être tenaces lorsqu’on veut le moins les voir ressurgir. Cette petite terrasse où nous avions pris un verre par une belle journée ensoleillée, cette sandwicherie où nous avions mangé sur le pouce et où elle s’était allègrement moquée de mon français très approximatif. Bref, il fallait que je continue de marcher, marcher sans me retourner, c’était la meilleure solution. J’avais un rendez-vous d’affaire plus tard dans la journée, et une après-midi de possibilités s’offrait devant moi. Armé d’une chemise dont j’avais roulé les manches jusqu’au coude, d’un pantalon en toile et de mes lunettes de soleil, j’étais prêt pour me fondre dans la masse de personne qui flânaient tranquillement le long des trottoirs sans vraiment se soucier de l’avenir. Pourtant, je ne pouvais passer une minute sans penser au business plan que j’avais à présenter aux potentiels investisseurs, allaient-ils adhérer ? Est-ce que j’allais une fois de plus impressionner mes pairs ? Ou les décevoir lamentablement ? Tant de questions qui resteraient sans réponse jusqu’à ce que la réunion se termine. Je comptais sortir le grand jeu : un restaurant huppé, du champagne à foison, et bien sûr de la lèche à n’en plus pouvoir.

Plein de félicité et ma confiance regonflée à bloc, je débarquais devant mon pire cauchemar. Le café du monde. Ce café était un lieu incontournable de la ville, j’avais l’habitude d’y venir en grand amateur que j’étais et de jouer les connaisseurs alors qu’au final je n’en savais pas plus que le premier arriviste. Je pouvais rester là des heures à contempler et à renifler les aromes qui m’entouraient, une chose que ma comparse de l’époque avait un peu de mal à comprendre. Mais elle avait fini par me rejoindre dans ce petit jeu, un jeu qui n’appartenait qu’à nous. Je ne pus m’empêcher de m’asseoir à la chaise que j’avais l’habitude d’occuper et qui était étrangement libre. Comme si elle m’avait attendu depuis tout ce temps, sans jamais me voir venir. Je fis un léger sourire, sortant une cigarette de ma poche que j’allumais négligemment. Je n’étais pas vraiment un grand fumeur mais en période de stress j’avais besoin de ma dose de nicotine. Heureusement, ma table était assez reculée, ce qui me permettait de ne pas avoir droit aux regards noirs des autres clients. La serveuse s’approcha bientôt de moi afin de prendre ma commande. Qu'est ce je vous sers, monsieur ? Elle ne me reconnu pas tout de suite puis une fois les lunettes de soleil laissées sur le haut de ma tête, un sourire s’étira sur son visage. Je vous ai manqué ? Oui le client le plus chiant de toute la Nouvelle-Orléans est revenu vous embêter un peu. Je vais prendre un french roast, merci. Je lui fis un petit clin d’œil la laissant retourner à son travail. Tout en cherchant des yeux un journal que je pourrais feuilleter, je laissais ma cigarette dans le cendrier en face de moi. Déjà dégouté, je pris un chewing-gum histoire de faire passer le goût avant de pouvoir goûter à mon café de prédilection. Prenant une grande inspiration, je pris l’initiative de faire retomber mes lunettes sur le haut de mon nez afin de pouvoir observer les gens alentours sans être pris en flagrant délit de voyeurisme.

Ce que je vis fit faire à mon cœur un bond. Pas seulement dans ma poitrine mais aussi dans le temps. Elle était là, c’était elle. Je ne pouvais pas la confondre avec une autre, elle avait cette démarche et cet air que personne d’autre n’avait. Peut-être était-ce simplement parce que j’avais passé un temps considérable en sa compagnie. On finit toujours par trouver des qualités à une personne que l’on connaît bien, qu’une personne lambda ne verrait simplement pas. Je retirais mes lunettes pour les laisser trôner sur le bord de la table avant de me lever. Teddy ? Teddy c’est toi ? Lorsqu’elle se tourna enfin vers la voix qui l’appelait, plus de toute possible. Elle se tenait là devant moi, prête à me sauter à la figure. Il ne s’agissait plus de vouloir m’embrasser, je pouvais lire dans son regard que si nous étions seuls, elle m’aurait bien arraché les yeux pour en faire de la bouillie. Je restais la comme un idiot à la regarder avec un air interdit. Que dire, que faire ? Il n’y avait rien qui pouvait rattraper mon geste. Mon départ avait fait l’effet d’une bombe sur elle, mais elle semblait être plus belle que jamais. Elle avait changé quelque chose à ses cheveux, ce n’était pas trop mal. Je devais être complètement timbré pour penser à son aspect physique alors qu’elle devait imaginer ma tête sur le billot. Comme pour faire un saut en arrière, j’esquissais un sourire nerveux. Si ça te dit de me voir m’émerveiller devant une tasse de café et de te foutre de moi, tu es la bienvenue. Intention déguisée de l’inviter à ma table. Au moins si elle disait non, ou trouvait une excuse pour m’éconduire, je pourrais garder un minimum de dignité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyVen 10 Avr - 13:56



    « T'as bien bossé sur ce dossier aujourd’hui Teddy, je te donne ton après-midi, profites-en bien. » J’avais cru rêver quand mon patron avait prononcé cette phrase. Je bossais ici depuis plus de cinq ans et c’est la première fois qu’il m’accordait un après-midi de la sorte. Cadeau. Qu’il ne s’inquiète pas, j’allais bien occuper ce mini congé. Pour une fois, j’allais pouvoir profiter du soleil de la Nouvelle Orléans. Directement, j’avais envoyé un texto à Calista pour savoir ce qu’elle faisait de sa journée. Malheureusement, elle n’avait pas autant de chance que moi et devait travailler jusqu’à tard ce soir. Tant pis, je trouverai bien un truc à faire toute seule. Il faisait bien trop beau dehors pour que j’aille m’enfermer à la salle de sport ou au cinéma. Cela me faisait d’ailleurs une bonne excuse pour ne pas faire de sport. Faire les magasins ? Sans Calista ce n’était pas pareil. Et de toute manière, le solde de mon compte en banque ne me permettait pas de faire des folies. Le cadeau de fiançailles que j’avais acheté à ma petite soeur avait fait un gros trou dans le budget, je devais maintenant contrôler mes dépenses pendant encore un mois ou deux. Je n’avais pas non plus envie de repasser par l’appartement, je reverrai les sales têtes de mes trois colocataires bien assez tôt. Au final, aucune idée ne me venait vraiment en tête. J’allais sûrement donc flâner un peu dans la ville avant de m’assoir à la terrasse d’un café pour profiter du soleil devant un bon cocktail. Je déambulais donc dans les rues de la Nouvelle-Orléans, arrivant jusqu’au quartier français, rigolant en voyant les touristes tomber dans le panneau des histoires de sorcellerie de quelques arnaqueurs notables du quartier. C’était toujours pareil ici. Ils étaient tous attirés par le soi-disant côté mystique de NOLA et les locaux en profitaient pour se faire un peu d’argent facile sur leur dos. C’était la même histoire depuis que j’étais arrivée dans cette ville, et je pense que ça allait encore durer longtemps. Après tout, ça faisait aussi parti du folklore de la ville, c’était ce qui faisait son charme, ça et les musiques de Jazz que l’on pouvait entendre un peu partout dans la Nouvelle-Orléans. C’était une ville très différente de New-York, je crois que c’est aussi pour cela que j’avais décidé d’emménager ici, que c’est aussi pour cela que j’étais tombé amoureuse de cet endroit. Car ce que je cherchais à l’époque, c’était de m’éloigner autant que je le pouvais de la vie New-Yorkaise et de tous les souvenirs que cela comportait. De m’éloigner du fantôme de ma mère qui me hantait tous les jours. Aujourd’hui, j’allais mieux, je vivais de nouveau. Bien sûr que ma mère me manquait toujours, bien sûr que je pensais souvent à elle, mais ce n’était plus pareil, c’était paisible, je n’avais pas à m’occuper de mon frère et de ma soeur, je n’avais pas à regarder mon père sombrer un peu plus jour après jour…

    Soudain, dans le brouhaha ambiant de la rue, j’entendis quelqu’un appeler mon nom à deux reprises. Ce n’était probablement pas pour moi, mais pas curiosité - ou par réflexe - je me retournais tout de même pour voir qui venait de prononcer ces paroles. Non, ça ne pouvait pas être lui, pas Aaron. Qu’est-ce qu’il faisait ici à la Nouvelle-Orléans, depuis quand était-il de retour ? Etait-il finalement sorti de l’emprise de son père ? Mais la question la plus importante, pourquoi m’interpellait-il de la sorte ? Il avait beau n’avoir donné aucune explication lors de son départ, tout avait été très clair. J’avais finalement souffert à cause de lui, il ne pouvait pas se permettre de revenir comme ça dans ma vie. Je n’étais pas à sa disposition lorsqu’il avait besoin d’un divertissement, ce n’était pas comme cela que ça marchait. Je le fixais, d’un regard noir, bras croisés, me préparant à être complètement hermétique à tout ce qu’il pourrait bien avoir à dire. Le pire dans tout cela ? C’est qu’après tout ce temps, après ce manque d’explications, ce manque de nouvelles, il se permettait de faire de l’humour. Va te faire foutre connard, si tu crois qu’une blague bien placée va effacer tout le mal que tu as fait, tu te plantes en beauté. « Sérieusement ? Après m’avoir laissé comme une merde, après tout ce temps sans la moindre nouvelle, tu crois que tu peux te pointer comme une fleur et me proposer un café ? Tu n’manques pas de culot. Et pas la peine de sortir ton sourire colgate, ça ne changera rien. » Je m’étais énervée d’un coup, d’un seul, sans vraiment m’en rendre compte, sans vraiment l’avoir souhaité. Il n’avait sorti que deux phrases, et déjà, il m’avait fait sortir de mes gonds. C’était l’effet qu’il avait sur moi, bien que je refusais de l’admettre, même après tout ce temps, il ne me laissait pas indifférente. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Une nouvelle course pour papa ? Ou alors tu viens de nouveau te foutre de la gueule d’une pauvre fille qui s’est livrée à toi ? » "Connard" que j’aurai aimé ajouter pour ponctuer ma phrase. Mais trop polie, trop bien élevée, je n’insultais que rarement les gens. Du moins, pas lors des cinq premières minutes d’une conversation. Je n’avais pas eu l’occasion de lui dire tout ce que j’avais sur le coeur lorsqu’il était parti comme un lâche, mais le faire maintenant serait une preuve de faiblesse. Et je ne voulais certainement pas me montrer faible devant lui, même si je l’étais peut-être au fond de moi. Je devais lui montrer que c’est lui qui avait perdu dans cette histoire, pas moi. « De toute façon, je ne sais même pas pourquoi je t’adresse encore la parole, je vais te laisser avec ton café de riche. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyVen 10 Avr - 17:42

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Tumblr_m4osqafzJ01qcipa3o3_r1_250 « Sérieusement ? Après m’avoir laissé comme une merde, après tout ce temps sans la moindre nouvelle, tu crois que tu peux te pointer comme une fleur et me proposer un café ? Tu n’manques pas de culot. Et pas la peine de sortir ton sourire colgate, ça ne changera rien. » On peut dire qu’elle ne m’avait pas loupé, à peine arrivée elle engageait déjà les hostilités. Je ne m’attendais pas à une accolade chaleureuse mais tout de même, elle aurait pu garder son sang-froid en plein de milieu d’une des rues les plus touristiques de la ville. Les gens se tournaient sur leur passage pour voir d’où venait cette voix sans appel. Je pris une profonde inspiration avant de commencer à répliquer, mais je fus interrompu par l’arrivée de la serveuse qui m’avait apporté en même temps l’addition. Petit morceau de papier qui n’allait pas apaiser la discorde, puisqu’il y avait dessus le numéro de la jeune fille, bien en évidence. Je m’empressais de le ranger dans ma poche avant de relever la tête vers elle. Moi aussi je suis content de te voir, maintenant si tu t’asseyais et buvais ton café, après tout il est payé ce serait dommage de le laisser là. Après tu auras tout le loisir de te servir de moi comme punching ball promis. Je lui fis un léger sourire, qui une fois de plus la laissa de glace, du moins en apparence. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Une nouvelle course pour papa ? Ou alors tu viens de nouveau te foutre de la gueule d’une pauvre fille qui s’est livrée à toi ? » On pouvait dire qu’elle n’y allait pas par quatre chemins. Elle n’avait jamais vu d’un très bon œil la relation que moi et mon père avions, pourtant je ne m’en étais jamais plain. Il était là pour moi, pour m’aiguiller, me conseiller et m’aider à devenir un grand de ce monde, je ne pouvais pas le plaquer du jour au lendemain alors qu’il n’avait jamais rien fait d’autre que jouer son rôle de père pour moi. J’avais peut être une vision différente des choses, Teddy et moi n’étions pas du même milieu, je ne savais pas vraiment comment se passait les choses dans la vraie vie. Je ne me voilais pas la face bien au contraire. Par contre je la trouvais tout de même un peu dure. Elle me critiquait comme si mon départ était seulement du à mon père et à sa volonté que je fasse tout ce qu’il dise. Au contraire, c’était moi qui avais décidé de partir de mon propre chef, je n’allais certainement pas me dégonfler malgré la baffe que je sentais venir. Je suis ici pour affaire comme tu t’en doutes. Mais j’ai décidé de m’installer à nouveau, la Nouvelle-Orléans me manquait , et toi aussi d’ailleurs. Et arrête un peu de jouer les victimes, je ne me suis jamais foutu de ta gueule et tu le sais très bien, tout ce qu’on a vécu tous les deux c’était du réel, même si c’est dur pour toi de l’admettre tu m’as aimé. Et moi aussi…. Tous ces petits apartés que me soufflait ma conscience ne voulaient pas sortir. D’ailleurs plutôt crever que de jouer le sentimental. Pour avoir droit à un je t’aime de ma part elle avait du attendre un bon moment, alors aujourd’hui que je ne lui devais plus rien, elle n’allait pas venir me courir sur le haricot pour une histoire qui s’est passé il y a un bout de temps. Il est temps d’avancer, d’arrêter de regarder en arrière. « De toute façon, je ne sais même pas pourquoi je t’adresse encore la parole, je vais te laisser avec ton café de riche. » Alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller, je me levais d’un bond de ma chaise pour lui rattraper le bras avant qu’elle n’ait l’occasion de faire un pas. Ce simple contact physique qui semblait anodin de premier abord, était un vrai électrochoc pour moi. Des images se bousculaient dans ma tête, je la voyais me sauter sur le dos pour venir m’embrasser par surprise, me caresser doucement le torse tandis que j’ouvrais les yeux aux premières lueurs du matin, me faire sa petite moue lorsqu’elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait de moi. Je la lâchais presque instantanément ayant tout de même réussi à l’arrêter. Je suis désolé. Voilà c’est dit. Je suis désolé d’être parti comme un voleur, désolé de t’avoir brisé le cœur, désolé d’être le connard que tu aurais aimé jamais revoir. Maintenant qu’on en a terminé avec les banalités, tu veux bien t’asseoir avec moi qu’on puisse discuter ? En plus n’essaye pas de me faire croire que tu n’as pas envie d’un de leur café. J’esquissais un sourire, sachant très bien que cet endroit était trop rempli de souvenirs de nous deux pour qu’elle ne cède pas au moins à l’appel de l’arabica. J’aurais enfin l’occasion d’arrondir les angles et de lui expliquer ma décision. D’ailleurs je ne pouvais pas lui demander de me pardonner, il s’agissait à l’époque d’un geste de salut pour elle. Pourquoi ne le voyait-elle pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyLun 13 Avr - 10:54



    Je ne savais même pas pourquoi je m’étais arrêtée pour lui adresser la parole. J’aurai dû m’échapper avant d’entamer une conversation qui - je le savais d’avance - serait forcément stérile. Du moins, c’est ce que mon esprit me disait. Mais c’est mon coeur qui avait pris le dessus et j’en étais rendu là, à l’écouter…« Moi aussi je suis content de te voir, maintenant si tu t’asseyais et buvais ton café, après tout il est payé ce serait dommage de le laisser là. Après tu auras tout le loisir de te servir de moi comme punching ball promis. » Pauvre con, pour qui tu te prends ? Ce n’était clairement pas un petit café merdique qui allait arranger son cas. Et insister sur le fait qu’il soit déjà payé ? Depuis quand Aaron était-il devenu proches de ses sous ? Plus le temps passait, moins j’avais envie de lui donner du crédit, moins j’avais envie de rester à écouter ce qu’il pouvait bien avoir à dire. S’il pensait qu’il pouvait se faire pardonner ce coup-ci avec deux-trois pirouettes, c’est qu’il me connaissait vraiment mal. Je n’étais pas quelqu’un de spécialement susceptible, cependant, j’étais énormément rancunière et je ne pardonnai que rarement aux personnes qui me décevaient. Au moins, de cette manière, j’étais certaine de ne pas me faire avoir deux fois de suite. Fool me once shame on you, fool me twice shame one me. « T’es resté bloqué plusieurs années en arrière je pense. Le jour où je serai heureuse de te voir il est passé depuis bien longtemps et il n’est pas prêt d’arriver de nouveau. » Je décidais finalement de m’assoir à sa table. « Mais j’accepte ton offre, l’idée du punching ball m’a séduite. Mais garde ton café, je n’en bois plus. » C’était complètement faux, seulement je ne voulais rien accepter qui venait de lui, ce serait faire un pas vers le pardon et il était hors de question que cela se produise. Je me retournais donc vers la serveuse et commandait une limonade. Elle avait l’air gênée de me voir en compagnie d’Aaron. Le regardant de nouveau, j’arquais un sourcil. « C’est une blague ? Tu me demandes de m’assoir pour admirer ta technique de drague sur cette fille c’est ça ? Connard. » Mais je n’allais pas partir. Non, finalement, rester et lui demander des comptes, quoiqu’il arrive, c’était ça être forte, c’était lui montrer que j’étais très bien sans lui, qu’il me laissait complètement indifférente, que je n’avais pas besoin de le fuir, qu’il n’était désormais plus qu’un fantôme du passé. « Je suis ici pour affaire comme tu t’en doutes. Mais j’ai décidé de m’installer à nouveau, la Nouvelle-Orléans me manquait. Et arrête un peu de jouer les victimes, je ne me suis jamais foutu de ta gueule et tu le sais très bien, tout ce qu’on a vécu tous les deux c’était du réel, même si c’est dur pour toi de l’admettre tu m’as aimé. » En parlant de se foutre de ma gueule, il le faisait de nouveau, et de fort belle manière. Au fond, je ne sais même pas pourquoi cela me surprenait. Ce n’était qu’un fils à papa pourri gâté qui pensait que tout lui était dû, que tout lui était permis, qu’il pouvait tourmenter les gens sans que personne ne lui demande de compte, que les pots cassés qu’il laissait derrière lui n’avait d’importance. C’était ce qu’il était. Un p’tit con arrogant qui ne se souciait guère des conséquences de ses actes, qui s’en foutait complètement de m’avoir fait atrocement souffrir. « Je suis pas sûr que t’aies manqué à la Nouvelle-Orléans cependant. » répondais-je sèchement. Je ne prenais pas de gants avec lui, il ne méritait pas de traitement de faveur après ce qu’il m’avait fait subir. « Tu ne t’es pas foutu de ma gueule ? Tu ne t’es pas foutu de ma gueule quand tu es parti du jour au lendemain sans donner de raison ? Tu oses dire que ce qu’on avait était réel ? Si ça l’était vraiment, tu ne serais pas parti comme ça, tu m’aurais au moins donné une explication. Est-ce que tu l’as fait ? Est-ce que tu t’es souciée de mon sort, des dégâts que tu faisais derrière toi ? Non. Mais je suppose que c’est un hobby de riche ça, manipuler les gens, jouer avec les gens du peuple et s’en séparer d’un revers de main quand on commence à éprouver de la lassitude. » Tout était sorti d’un coup, naturellement. Car ces phrases là, je les avais tellement ressassé dans ma tête, j’avais tellement tenté de chercher des réponses à cette histoire, de trouver des raisons. Et celle là, c’était la seule explication rationnelle que j’avais trouvé, la seule qui tenait vraiment debout. Il n’en avait jamais rien eu à foutre de moi, je n’avais été là que pour le distraire l’espace de quelques mois, le temps qu'il boucle une affaire loin de sa ville natale, où il avait d’ailleurs probablement une fiancée qui l’attendait. Je n’en pouvais plus. Je n’en pouvais plus de ces petits jeux, je n'en pouvais plus de tous ces mensonges, de tous ces faux-semblants… Je me relevais donc de ma chaise, pour partir, mais il m’attrapa par le bras avant que je n'ai eu le temps de faire deux pas. « Je suis désolé. Voilà c’est dit. Je suis désolé d’être parti comme un voleur, désolé de t’avoir brisé le cœur, désolé d’être le connard que tu aurais aimé jamais revoir. Maintenant qu’on en a terminé avec les banalités, tu veux bien t’asseoir avec moi qu’on puisse discuter ? » Il ne comprendrait donc jamais comment cela ça marche. Il pensait vraiment que cela allait suffire pour que je lui pardonne ce qu'il avait fait ? « T’es désolé ? Ah bah ça change tout, forcément… » Je marquais une petite pause, lui offrant un grand sourire, avant de rapidement reprendre. « Mais tu crois vraiment que je vais gobé tes excuses en carton ? Tu le dis toi-même, c'est des banalités ! Tu n’y crois même pas, dis-moi comment moi, je suis censée y croire ? Tu penses vraiment que c'est comme ça que marche les choses dans la vie ? Qu'on balance trois mots et que tout est effacé ? T’es vraiment pas croyable. » Il le faisait exprès, ce n’était pas possible autrement. Ce n’était pas possible d’être un tel connard sans le vouloir délibérément. « En fait, t’es venu là juste pour me narguer en draguant sous mes yeux une autre fille c'est ça ? Et bien écoute, fais-le, pour ce que j’en ai à foutre… Maintenant, si tu n'as pas d'excuses plus sincères à prononcer, je ne vois aucune raison de m'éterniser ici. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyMar 14 Avr - 18:35

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Tumblr_m4osqafzJ01qcipa3o3_r1_250 « T’es resté bloqué plusieurs années en arrière je pense. Le jour où je serai heureuse de te voir il est passé depuis bien longtemps et il n’est pas prêt d’arriver de nouveau. Mais garde ton café, je n’en bois plus. » Son jugement était sans appel, je n’avais vraiment plus la côte avec elle, et pour retrouver un minimum de civilité de sa part, j’allais devoir ramer et même pire que ça. C’était dingue qu’elle prenne les choses autant à cœur, moi qui l’avais connu avec une personnalité toute autre à mon égard, j’étais déconcerté par ce que je voyais. Quoi que je dise ou quoi que je fasse, je tendais le bâton pour me faire battre. Le petit intermède avec la serveuse qui m’apporte son numéro sur un plateau ne vint pas arranger les choses, bien au contraire. Et elle n’y allait pas de main morte dans son langage non plus d’ailleurs, elle jurait à tout va comme si nous étions devant un jeu vidéo. « C’est une blague ? Tu me demandes de m’asseoir pour admirer ta technique de drague sur cette fille c’est ça ? Connard. » Je pris un temps avant de lui répondre. Il fallait la jouer diplomate mais en même temps je n’avais qu’une envie, c’était de m’énerver contre elle. Les gens alentours commençaient à tourner leurs regards vers nous comme si nous étions des bêtes curieuses et je détestais ça. Je n’ai rien fais du tout, c’est elle qui est venue me donner son numéro, de toute façon je ne suis pas ici pour draguer, je suis ici pour profiter du soleil et apparemment du jolie son de ta voix.Dis-je d’un ton railleur tout en me repositionnant plus confortablement sur ma chaise. Il fallait que j’arrête d’être sur la défensive et que je me mette à l’assaut moi aussi. « Tu ne t’es pas foutu de ma gueule ? Tu ne t’es pas foutu de ma gueule quand tu es parti du jour au lendemain sans donner de raison ? Tu oses dire que ce qu’on avait était réel ? Si ça l’était vraiment, tu ne serais pas parti comme ça, tu m’aurais au moins donné une explication. Est-ce que tu l’as fait ? Est-ce que tu t’es souciée de mon sort, des dégâts que tu faisais derrière toi ? Non. Mais je suppose que c’est un hobby de riche ça, manipuler les gens, jouer avec les gens du peuple et s’en séparer d’un revers de main quand on commence à éprouver de la lassitude. » Je levais un sourcil en l’air. Comme si le fait d’être riche était une excuse à tout ce que je faisais… j’aurais bien aimé. Au moins je n’aurais pas eu à me remettre en question, ma personnalité n’y est pour rien, c’est mon compte en banque ! Elle ne me connaissait sans doute pas aussi bien que je le pensais à l’époque. Elle était blessée par mon geste, oui je pouvais le comprendre, mais de là à me faire passer pour le pire des connards sans connaître toutes les données, il fallait qu’elle se calme immédiatement. Si je ne t’ai pas donné de raison quand je suis parti, c’est que je n’en avais pas vraiment. A vrai dire je suis parti pour toi, pas à cause de toi. Si nous avions continué tous les deux, tu ne serais sans doute pas la personne que tu es aujourd’hui. Je t’ai changé, je ne sais même pas si t’en rendais compte à l’époque et même si j’aimais ce que je voyais, même si j’aimais te voir tomber du mauvais côté, je ne voulais pas avoir cette influence sur toi. Je t’ai manipulé oui comme tu dis, sans même le réaliser. Mais tu ne peux pas m’accuser de m’être lassé de toi, si je suis revenu à la Nouvelle-Orléans ce n’est pas un hasard. Enfin je m’avouais à moi-même une des raisons majeures de ma décision d’ouvrir des bureaux dans cette ville qui somme toute n’avait rien de particulier en dehors d’un cadre idéal. C’était autant une décision stratégique qu’une décision du cœur, mais ça, c’était bien trop personnel pour que j’ose le dire tout haut. A demi-mot je lui avais indiqué pourtant ce qui tourmentait mon esprit. Avec un peu de chance elle ne verrait pas le sous-entendu et je m’en sortirais avec brio. « Mais tu crois vraiment que je vais gober tes excuses en carton ? Tu le dis toi-même, c'est des banalités ! Tu n’y crois même pas, dis-moi comment moi, je suis censée y croire ? Tu penses vraiment que c'est comme ça que marche les choses dans la vie ? Qu'on balance trois mots et que tout est effacé ? T’es vraiment pas croyable. […] Maintenant, si tu n'as pas d'excuses plus sincères à prononcer, je ne vois aucune raison de m'éterniser ici.  » Je roulais des yeux, exaspéré par ses airs de drama queen. Elle faisait vraiment exprès de ne rien comprendre. Une fille intelligente… tu parles. Maintenant non seulement elle avait pourri ma journée mais en plus elle allait continuer de me détester comme si je n’avais rien justifié. Plus têtue tu meurs. Et pourtant, plus elle m’engueulait, plus j’avais envie de lui sauter dessus, de l’embrasser, de la toucher à nouveau. Je ne pipais mot devant la hargne qu’elle mettait à me descendre en flèche, je restais toujours très posé et très calme comparé à elle. Ce qui d’ailleurs l’énervait davantage à mon plus grand bonheur. Je crois en chaque mot que j’ai prononcé, tu crois que c’est facile pour moi ? Facile d’admettre que j’ai été lâche, que j’aurais pu rester et décider de changer. Mais voilà le truc. Je ne peux pas changer, personne ne peut me changer. J’étais un vrai poison pour toi, je t’ai rendu service en partant, crois-moi. Voilà à quel point je t’aime…ais. Je finissais ma phrase dans un souffle ayant fait un lapsus un peu trop révélateur à mon goût.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyJeu 16 Avr - 10:08




    « Je n’ai rien fais du tout, c’est elle qui est venue me donner son numéro, de toute façon je ne suis pas ici pour draguer, je suis ici pour profiter du soleil et apparemment du jolie son de ta voix. »
    Il ne comprenait décidément pas que les circonstances n’étaient pas réunies pour faire de l’humour. Non, je n’avais certainement pas envie de rire, du moins, pas avec lui. Je lui lançais un autre regard noir, trouvant inutile de m’abaisser à répondre à ce genre de provocations. Le son de ma voix serait bien moins jolie quand je commencerai sérieusement à lui crier dessus. Et vu son comportement, ça n’allait probablement pas tarder. Cette attitude, cette volonté de toujours vouloir faire de l’ironie, même dans les moments les plus inappropriés, il l’avait toujours eu, ce n’était pas quelque chose qui avait changé. A l’époque, c’était d’ailleurs un de ses traits de caractère qui m’avait séduite, qui faisait son charme. Néanmoins, aujourd’hui, cela me donnait seulement envie de lui donner une paire de claques. Il m’exaspérait un peu plus à chacune de ses prises paroles, entre humour mal placé et fausses excuses, il faisait fort. « Si je ne t’ai pas donné de raison quand je suis parti, c’est que je n’en avais pas vraiment. A vrai dire je suis parti pour toi, pas à cause de toi. Si nous avions continué tous les deux, tu ne serais sans doute pas la personne que tu es aujourd’hui. Je t’ai changé, je ne sais même pas si t’en rendais compte à l’époque et même si j’aimais ce que je voyais, même si j’aimais te voir tomber du mauvais côté, je ne voulais pas avoir cette influence sur toi. Je t’ai manipulé oui comme tu dis, sans même le réaliser. Mais tu ne peux pas m’accuser de m’être lassé de toi, si je suis revenu à la Nouvelle-Orléans ce n’est pas un hasard. » Bah voyons, bien sûr. Il continuait son cirque avec le fameux, « c’est pour ton bien », comme si je n’étais pas assez grande pour savoir quelles décisions prendre, comme si j’avais besoin de quelqu’un pour les prendre à ma place, comme si je n’étais pas me capable de me gérer seule. Et encore une fois, tout ce qu’il avait fait n’était pas de sa faute, il était un saint si on en croyait ses paroles, un saint qui n’avait jamais voulu que faire le bien. Et bien si c’est le cas, permets-moi de te dire que tu t’es planté sur toute la ligne mon vieux… Je respirais un grand coup et prenait la parole, cette fois, calmement. « Bah voyons, pas de raison, comme c’est pratique… Donc t’es parti sans raison, c’est ce que t’es en train de me dire ? Après m’avoir dit que notre histoire n’était pas du vent, que c’était réel, tu m’annonces que tu es parti sans avoir de raison. Mais Aaron, comment veux-tu que je crois un discours si décousu ? Et ensuite, tu me rajoutes que c’était pour mon bien ? La plus vieille excuse de rupture de tous les temps… Je voudrais bien te croire, mais tu ne me donnes aucune raison de le faire… » Et pourtant, dieu sait que j’aurai envie de le croire. De croire que tout ce qui s’est passé est réparable, que tout pourrait redevenir comme avant, que l’on pourrait de nouveau être ce couple heureux. Malheureusement, je ne pense pas que ce soit possible, trop de choses se sont passées, trop de mensonges, trop de non-dits… J’enchainais alors, rebondissement sur ce qu’il venait tout juste de dire. « Je croyais que tu étais à la Nouvelle-Orléans pour des affaires ? Là encore tu changes d’avis trente secondes plus tard ? » C’était en tout cas l’effet qu’il me faisait. Celui de quelqu’un qui se perdait dans ses mensonges, qui changeait de discours toutes les deux minutes, qui n’avait aucune cohérence dans ses paroles. Je n’avais pas envie de réfléchir à une explication pour son comportement, je n’avais plus envie. Plus envie de me prendre la tête, plus envie de souffrir, plus envie d’être laissée de côté. Je m’étais soucié de lui pendant bien trop longtemps, même après qu’il m’ait quitté, je l’aurais suivi jusqu’au bout du monde s’il me l’avait demandé. Je l’avais aimé de tout mon coeur, de tout mon être, mais ça de toute évidence, cela n’avait pas été suffisant pour le faire rester. « Je crois en chaque mot que j’ai prononcé, tu crois que c’est facile pour moi ? Facile d’admettre que j’ai été lâche, que j’aurais pu rester et décider de changer. Mais voilà le truc. Je ne peux pas changer, personne ne peut me changer. J’étais un vrai poison pour toi, je t’ai rendu service en partant, crois-moi. Voilà à quel point je t’aime…ais. » A l‘énonciation de ces derniers mots, mon coeur ne fît qu’un tour dans ma poitrine. Alors certes, ils étaient conjugués au passé, il m’avait, autrefois, déjà dit qu’il m’aimait, mais ces mots ravivaient tellement de souvenirs, me remémoraient tellement de bons moments passés en sa compagnie… Même après tout ce temps, j’avais apparemment toujours un faible pour lui. J’avais peut-être tourné la page oui, mais en définitive, je n’arrivais décidément pas à fermer le livre, gardant inconsciemment l’espoir d’écrire un nouveau chapitre. J’avalais difficilement ma salive avant de lui répondre, de plus en plus calme. « Ce n’est pas à toi de prendre les décisions à ma place, de décider de ce qui est bien ou non pour moi, tu n’as pas le droit de prendre ces responsabilités-là… Tu m’as rendu service en partant ? Comment peux-tu en être sûr ? Moi, tout ce que je vois, c’est qu’avec toi, j’ai passé trois des plus beaux mois de ma vie. Et que ton départ, de cette manière là, m’a fait atrocement souffrir. Il m’a rappelé l’époque où j’ai perdu ma mère, lorsque j’ai dû faire son deuil. Alors, dis-moi, est-ce que t’es certain que c’était la meilleure chose pour moi ? Tu m’aimais ? Dans ce cas, pourquoi ne m’as-tu pas laisser le libre-arbitre ? Pourquoi tu m’as pas donné la moindre nouvelle depuis ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyDim 19 Avr - 16:05

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Tumblr_m4osqafzJ01qcipa3o3_r1_250 « Bah voyons, pas de raison, comme c’est pratique… Donc t’es parti sans raison, c’est ce que t’es en train de me dire ? Après m’avoir dit que notre histoire n’était pas du vent, que c’était réel, tu m’annonces que tu es parti sans avoir de raison. Mais Aaron, comment veux-tu que je crois un discours si décousu ? Et ensuite, tu me rajoutes que c’était pour mon bien ? La plus vieille excuse de rupture de tous les temps… Je voudrais bien te croire, mais tu ne me donnes aucune raison de le faire… » Comment lui expliquer de manière claire et précise les raisons qui m’avaient poussé à la quitter si brutalement. Je ne pouvais trouver les mots sans qu’elle sorte de ses gonds alors à quoi bon essayer. Tout ce que je voulais c’était lui dire ce que j’avais à lui dire, lui dire que ce n’était pas de sa faute mais de la mienne. C’est vrai que ce laïus était bien souvent la phrase classique que chaque personne en phase de rupture va ressortir. Non c’est pas ta faute c’est la mienne… alors qu’en fait on cherche seulement à se débarrasser de la personne sans qu’elle nous fasse une crise de nerf. Ici c’était complètement différent, aucune parole je pourrais justifier mon geste à ses yeux alors j’avais simplement décidé d’être honnête avec elle, moi non plus je n’avais pas vraiment d’explication à mon acte de lâcheté, non je ne savais pas pourquoi j’étais comme ça, pourquoi j’avais si peur de l’engagement et pourquoi j’avais cette influence néfaste sur les gens qui devenaient proches de moi. J’aimerais bien pouvoir t’expliquer en détail le pourquoi du comment de ce qui m’est passé par la tête ce jour-là, mais je pense que même moi je n’ai pas encore compris. Ce dont je suis certains c’est que je ne suis pas parti parce que je ne t’aimais plus ou que tu m’avais déçu. J’ai réalisé que même si nous étions heureux ensemble, ça ne pourrait pas durer, un jour tu te rendrais compte que nous deux c’était voué à l’échec et j’ai préféré couper court voila tout. Je sais que je ne peux pas prédire l’avenir, mais à la vue de mes anciennes relations, je sais comment ça allait finir. Pessimiste et cynique hors pair, je n’avais plus aucun espoir en l’amour. A vrai dire lorsque j’avais enfin atteint un semblant de bonheur je n’avais pas hésité à le jeter aux ordures sans même me demander si c’était la bonne décision à prendre, car à la minute où je l’avais prise, je n’étais plus revenu en arrière. Tout cela me paraissait d’une logique implacable. Teddy était devenu une fille sans aucunes limites, elle aurait fait n’importe quoi pour moi. Je le savais, et j’en profitais. Nous étions devenus les Bonnie and Clyde de NOLA en très peu de temps. Amoureux fous mais aussi un danger. Pas pour les autres non, mais pour nous-même. Elle me poussait par sa présence à être toujours plus inventif dans mes plans farfelus, et moi je la poussais à aller toujours plus loin dans le vice. En dehors de cela, nous avions une relation des plus fusionnelles, je ne comptais plus les fois, où je m’étais dit, alors que nous posions nos têtes essoufflées sur l’oreiller, que je venais de vivre un moment que je ne revivrais sans doute jamais tant c’était intense et bon. « Ce n’est pas à toi de prendre les décisions à ma place, de décider de ce qui est bien ou non pour moi, tu n’as pas le droit de prendre ces responsabilités-là… Tu m’as rendu service en partant ? Comment peux-tu en être sûr ? Moi, tout ce que je vois, c’est qu’avec toi, j’ai passé trois des plus beaux mois de ma vie. Et que ton départ, de cette manière là, m’a fait atrocement souffrir. Il m’a rappelé l’époque où j’ai perdu ma mère, lorsque j’ai dû faire son deuil. Alors, dis-moi, est-ce que t’es certain que c’était la meilleure chose pour moi ? Tu m’aimais ? Dans ce cas, pourquoi ne m’as-tu pas laisser le libre-arbitre ? Pourquoi tu m’as pas donné la moindre nouvelle depuis ? » Ouf, elle n’a pas relevé le fait que ma langue avait fourché sur la conjugaison du verbe aimer. Oui forcément, j’avais encore des sentiments pour elle, mais ça elle n’avait pas besoin de le savoir. Je préférais encore qu’elle pense que je suis un connard fini, et qu’elle ne veuille plus rien avoir à faire avec moi, plutôt qu’elle retombe dans mes filets et que tout recommence à nouveau. Je ne pourrais pas supporter de la voir se perdre à cause de moi, une fois de plus, une fois de trop. Si je t’en avais parlé, je sais que tu aurais réussi à me convaincre du contraire. Que nous étions bons l’un pour l’autre et que nous étions même faits l’un pour l’autre, mais… ça n’aurait rien changé. J’aurais toujours été moi, et toi tu n’aurais plus été toi. Ce qu’il faut que tu comprennes c’est que le choix n’appartenait qu’à moi parce que nous n’aurions jamais été capable de le faire ensemble. Je me connais, Teddy, je n’aurais pas pu te rendre heureuse… Et savoir que notre bonheur avait une date limite me tuait à petit feu. Je me suis dit que si je sortais de ta vie définitivement, tu pourrais enfin redevenir la fille que j’ai connue au tout début de notre relation. Que tu trouverais un type digne de toi. Le seul souci c’est que je n’ai jamais passé une journée depuis sans penser à toi et à me mordre les doigts d’avoir pris cette décision. Enfin ça c’est du pur égoïsme parce que je savais qu’un autre que moi aurait le loisir de te regarder, te toucher… ma main avait pris la direction de la sienne qui était posée sur la table, sans même que je ne m’en rende compte. Alors qu’elle effleurait délicatement ses doigts pour venir se poser dessus, je fus comme électrisé par les souvenirs que cela fit remonter. J’avalais difficilement ma salive, ramenant ma main près de mon torse et terminant mon café d’une traite pour garder une certaine contenance. Je n’étais plus du tout serein.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyMar 21 Avr - 10:08



    « J’aimerais bien pouvoir t’expliquer en détail le pourquoi du comment de ce qui m’est passé par la tête ce jour-là, mais je pense que même moi je n’ai pas encore compris. Ce dont je suis certains c’est que je ne suis pas parti parce que je ne t’aimais plus ou que tu m’avais déçu. J’ai réalisé que même si nous étions heureux ensemble, ça ne pourrait pas durer, un jour tu te rendrais compte que nous deux c’était voué à l’échec et j’ai préféré couper court voila tout. Je sais que je ne peux pas prédire l’avenir, mais à la vue de mes anciennes relations, je sais comment ça allait finir. »
    Moi aussi j’aimerais bien qu’il puisse m’expliquer le pourquoi du comment. J’aimerais qu’il me dise quelles sont ses excuses. J’aimerais qu’il me dise tout ça pour que je sois capable de lui pardonner, pour que je sois capable de faire table rase du passé, pour que nous soyons tous les deux capables de repartir sur des bases scènes. Mais non, à la place notre relation garde un goût amer, entachée par sa lâcheté et son incapacité à assumer ses actes. Je l’ai aimé, vraiment aimé. J’étais folle de lui et aujourd’hui malgré ce que je veux montrer, j’ai toujours quelque chose pour lui. Un mélange d’amour et de haine, un mélange de compassion et de dégoût, une hésitation entre le prendre dans mes bras ou le repousser, entre l’embrasser ou le gifler. Mais je ne peux pas, je suis incapable de passer l’éponge sur ses actes. J’ai besoin d’explications et il semble incapables de m’en fournir, quel gâchis. « Donc tu as préféré nous comparer avec tes anciennes relations plutôt que nous laisser une chance ? C’est ça ton avenir ? C’est comme ça que tu vois ta vie ? Avoir des relations de quelques mois et tout plaquer quand tout va bien, parce que quelques unes de tes relations ont mal tourné ? Combien de temps tu penses pouvoir tenir comme ça ? T’as peur du bonheur c’est ça ? Dès que les choses vont bien tu dois tout foutre en l’air ? Tu vaux bien mieux que ça Aaron… On valait bien mieux que ça. » Et on vaut toujours bien mieux que ça. Je ne comprenais pas ce genre de personnes, celles qui fuyaient lorsque tout allait bien, par peur du futur. Toujours penser au futur. Pourquoi Aaron ne pouvait-il pas juste savourer l’instant présent plutôt que de se soucier de son avenir. Oui, la vie est faite de hauts et de bas, oui notre couple n’aurait peut-être pas duré éternellement si Aaron nous avait laissé une chance. Mais personne ne pouvait en être sûr, personne ne pouvait dire de quoi demain serait fait. Tout ce dont nous avions besoin, c’était d’une chance, une seule et unique petite chance. Mais Aaron avait fait un trait dessus lorsqu’il nous avait quitté, moi et la Nouvelle Orléans. « Si je t’en avais parlé, je sais que tu aurais réussi à me convaincre du contraire. Que nous étions bons l’un pour l’autre et que nous étions même faits l’un pour l’autre, mais… ça n’aurait rien changé. J’aurais toujours été moi, et toi tu n’aurais plus été toi. Ce qu’il faut que tu comprennes c’est que le choix n’appartenait qu’à moi parce que nous n’aurions jamais été capable de le faire ensemble. Je me connais, Teddy, je n’aurais pas pu te rendre heureuse… Et savoir que notre bonheur avait une date limite me tuait à petit feu. Je me suis dit que si je sortais de ta vie définitivement, tu pourrais enfin redevenir la fille que j’ai connue au tout début de notre relation. Que tu trouverais un type digne de toi. Le seul souci c’est que je n’ai jamais passé une journée depuis sans penser à toi et à me mordre les doigts d’avoir pris cette décision. Enfin ça c’est du pur égoïsme parce que je savais qu’un autre que moi aurait le loisir de te regarder, te toucher… » Le début de son monologue m’énervait, comme à peu près toutes les paroles qu’il avait prononcé depuis le début. Il tournait en rond, se cherchait des excuses qui à mes yeux ne tenaient pas debout, n’avaient aucun sens… Mais ces dernières paroles me coupaient le souffle. J’ignorais complètement tout ce qu’il venait de me dire. J’avais toujours pensé qu’il m’avait complètement oublié après son départ, que je n’avais été qu’un divertissement quelconque à ses yeux, qu’il n’avait jamais regretté sa décision, qu’il n’avait plus jamais pensé à moi étant donné qu’il ne m’avait pas donné la moindre nouvelle. Mais je m’étais apparemment complètement trompé. Mais connard plutôt que de souffrir en silence, tu ne pouvais pas essayer de faire marche arrière, essayer de réparer les pots cassés ? Pensais-je, en silence, toujours interloquée par les mots qui étaient sortis de la bouche d’Aaron. « Tu as raison. Oui, je t’aurai convaincu, je me serai battue pour nous, car moi, je croyais en nous, j’étais la seule apparemment. Arrête de ne dire que je n’étais pas moi. Être moi c’est quoi ? C’est être une fille bien rangée à la vie morose ? Une fille qui n’a pas le droit d’avoir la moindre chose excitante dans sa vie ? C’est ça selon toi être Teddy Harrison ? Non merci, je ne veux pas de cette vie. Tout bonheur a une date limite, qu’il soit de notre vivant ou à la fin de nos jours, ce n’est pas pourtant qu’il faut l’envoyer valser dès qu’il frappe à ta porte. Mais le bonheur ça se vit, ça se vit à fond, sans se poser de questions, ça ne se fuit pas. Et le type digne de moi, comme tu le dis si bien, je l’avais trouvé, mais il s’est barré sans dire un mot. Je suppose que j’ai eu ce que je méritais, moi, la fille trop banale pour avoir le droit à une vie un peu plus excitante. Et bien tu pouvais être égoïste. Arrêter de penser à ce qui serait bien pour moi et commencer à penser à toi, à ce que tu veux, sans te soucier du reste. Si ton coeur te guidait à un endroit, c’est lui qu’il fallait écouter, pas ton cerveau, l’amour n’a rien de rationnel. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] EmptyMar 28 Avr - 22:25

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Tumblr_m4osqafzJ01qcipa3o3_r1_250 « Donc tu as préféré nous comparer avec tes anciennes relations plutôt que nous laisser une chance ? C’est ça ton avenir ? C’est comme ça que tu vois ta vie ? Avoir des relations de quelques mois et tout plaquer quand tout va bien, parce que quelques-unes de tes relations ont mal tourné ? Combien de temps tu penses pouvoir tenir comme ça ? T’as peur du bonheur c’est ça ? Dès que les choses vont bien tu dois tout foutre en l’air ? Tu vaux bien mieux que ça Aaron… On valait bien mieux que ça. » Elle avait raison, nous valions bien mieux que ça. Elle commençait enfin à me comprendre, à comprendre pourquoi je refusais d’être heureux. Je me basais tellement sur des a priori venus tout droit de mes relations précédentes que je ne pouvais simplement imaginer qu’un jour ce soit différent, même avec Teddy. Et pourtant qu’est-ce que j’avais pu l’aimer cette fille… elle m’avait rendu fou à la minute où mon regard avait croisé le sien. Je partais un peu défaitiste d’ailleurs en la draguant, je m’étais dit que jamais ce genre de fille ne s’intéresserait à un petit con égoïste et imbu de sa personne comme moi, et pourtant… Ecoute, je ne sais pas comment je vois mon avenir, mais je pourrais te retourner le compliment, est ce que tu nous voyais vraiment, nous deux, sur le long terme ? Soyons sérieux un moment… toi tu as la tête sur les épaules, moi j’ai plus l’habitude d’agir sur un coup de tête, j’aurais pu partir du jour au lendemain en voyage d’affaire et décider de déménager pour de bons, je suis comme ça, je suis un électron libre. Je ne voudrais pas que tu ais à supporter cette épée de Damoclès, j’ai bien trop d’estime pour toi. J’essayais de respirer tout en lui parlant, mais c’était difficile de concilier les deux. J’avais presque la bouche trop sèche pour pouvoir continuer mon discours, elle me rendait tellement nerveux que c’était presque surhumain. Elle avait toujours eu une espèce de pouvoir sur moi de toute façon. J’avais beau dire que j’étais pour beaucoup dans son changement de personnalité, elle aussi avait réussi à me changer, déjà pour m’avoir fait me mettre en couple, elle pouvait se vanter d’être une belle exception. En tant que futur héritier d’un empire, j’avais toujours appris à me la jouer perso, je ne pensais qu’à moi et à mon avenir, personne ne pouvait s’incruster dans ma petite bulle. Pourtant elle avait réussi, oui elle avait réussi à me faire sortir de ma coquille et à m’ouvrir au monde, moi qui ne connaissais que les palaces et les restaurants gastronomiques. Elle m’avait un peu ramené sur terre pour me faire goûter aux petits plaisirs qu’elle offrait et qui étaient aussi bon parfois même meilleurs que ceux que seuls une poignée de quelques privilégiés pouvaient goûter. « Tu as raison. Oui, je t’aurai convaincu, je me serai battue pour nous, car moi, je croyais en nous, j’étais la seule apparemment. Arrête de ne dire que je n’étais pas moi. Être moi c’est quoi ? C’est être une fille bien rangée à la vie morose ? Une fille qui n’a pas le droit d’avoir la moindre chose excitante dans sa vie ? C’est ça selon toi être Teddy Harrison ? Non merci, je ne veux pas de cette vie. Tout bonheur a une date limite, qu’il soit de notre vivant ou à la fin de nos jours, ce n’est pas pourtant qu’il faut l’envoyer valser dès qu’il frappe à ta porte. Mais le bonheur ça se vit, ça se vit à fond, sans se poser de questions, ça ne se fuit pas. Et le type digne de moi, comme tu le dis si bien, je l’avais trouvé, mais il s’est barré sans dire un mot. Je suppose que j’ai eu ce que je méritais, moi, la fille trop banale pour avoir le droit à une vie un peu plus excitante. Et bien tu pouvais être égoïste. Arrêter de penser à ce qui serait bien pour moi et commencer à penser à toi, à ce que tu veux, sans te soucier du reste. Si ton coeur te guidait à un endroit, c’est lui qu’il fallait écouter, pas ton cerveau, l’amour n’a rien de rationnel. » Elle me faisait de la peine, tout ce vague à l’âme concernant notre relation commençait à me mettre mal à l’aise. J’avais de plus en plus de mal à me convaincre que partir était la meilleure décision, son plaidoyer était des plus sensés et j’étais presque impuissant face à son verbiage. Je n’osais pas croiser son regard, elle avait déjà du le comprendre puisque sa voix se faisait tout à coup plus normale et plus douce. Elle ne me criait plus dessus, elle ne me faisait plus de reproche. On pouvait sentir la reddition dans le ton qu’elle employait, il s’agissait simplement de regrets, regrets que j’avais moi aussi au fond. Tu es loin d’être une fille banale Teddy Harrison… je crois que j’ai jamais été aussi heureux que quand j’étais ici avec toi. Je sais que j’ai eu tort maintenant de partir comme ça sur un coup de tête, je pensais que tu aurais refait ta vie, que tu serais heureuse sans moi, plus heureuse. Au final je vois que toi et moi on a les mêmes regrets… Je suis tellement contradictoire parfois. J’ai laissé mon cœur me dicter ma conduite pendant ces quelques mois à la Nouvelle-Orléans, mais quand mon père m’a rappelé à l’ordre, je n’ai pas hésité un instant avant de retourner à mon ancienne vie, j’ai tellement eu l’habitude de jouer les robots que j’ai perdu en route le plus important. Ce qui est bon pour moi à vrai dire, c’est toi. Enfin… je dis ça comme s’il y avait un moyen de réparer le mal que je t’ai fait alors qu’il n’en est rien. Je la regardais enfin dans les yeux, tout en me préparant à essuyer le plus beau des refus, il s’était passé tellement de choses depuis, si ça se trouve elle avait trouvé un copain, une vie, dont je ne faisais malheureusement plus parti. Je ne pouvais pas lui demander de tout plaquer pour partir avec moi main dans la main. Je laissais négligemment ma main glisser vers la sienne, la prenant plus fièrement dans la mienne. Qu’est-ce que ça m’avait manqué, c’était comme une vraie bouffée d’air frais.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty
MessageSujet: Re: Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Ghosts of the past are far from friendly [PV Teddy]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» The past is in the past
» (past is never dead, it's not even past) + jamie
» fucking past - pv
» undisclosed desire. (teddy & alexis)
» (TEDDY & ELVY) + let me know who you are

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-