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you're toxic (Zayn)

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MessageSujet: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptyDim 5 Avr - 23:39


don't you know that you're toxic



Ebony&Zayn ⊹ L’enfer s’abattait peu à peu sur son crâne lorsque le magma de papier immaculé venait à augmenter inexorablement sur le bois noir et rugueux qui officiait la pièce dans laquelle Ebony se lovait au creux d’un fauteuil de cuir, combiné contre l’oreille et regard perdu sur ses ongles manucurés à la perfection. Si la jeune femme semblait d’un professionnalisme hors pair et d’une perfection à toute épreuve, la perversité pouvait se lire dans la prunelle de son regard sombre et dans l’immensité de ses paroles hypnotiques et manipulatrices à souhait. Si Ebony avait du travailler un jour dans sa vie, c’était bien dans le domaine de la politique. Aucun scrupule, une pensée détruite par une société dépecée, la jeune femme avait quitté les bancs de l’école pour s’empêtrer rapidement dans le monde des dignes héritiers de cette anarchie mondaine pourrie jusqu’à la moelle. Sans demi-mesure ni rédemption Ebony avait œuvré rapidement pour se loger sur les premières marches du podium. Jayan n’avait eu qu’à passer quelques appels de plus pour qu’elle se retrouve dans les hautes sphères et qu’elle ne s’élève rapidement jusqu’à ce qu’elle atteigne enfin la maison blanche, sa destination finale,  elle en était persuadée. Non, les résultats n’apparaîtront que demain. Hors de question d’en savoir d’avantage et de communiquer là-dessus pour l’instant. Le plus important dorénavant c’est de gérer cette crise médiatique qui va s’abattre sur nous. Ce journaliste a des infos qui compromettraient mon candidat. Abstenez vous d’apparaître face aux écrans, je ferais le reste. La voila qui donnait des ordres comme elle avait toujours désiré le faire. Ebony contrôlait sa vie avec rigidité et détermination et il était hors de question que quelque chose vienne compromettre ces habitudes. Alors, empoignant avec rigueur son sac à main, elle raccrochait brusquement, enfilait sa veste de smoking et sortait de la pièce, ses courbes moulées dans une jupe crayon venant aviver le désir des autres membres du bureau parlementaire dans lequel elle travaillait en tant qu’attachée de presse depuis peu. En mission, elle arpentait déjà les dalles de béton façonnées avec soin face à l’immense immeuble de verre qu’elle venait de quitter pour entrer dans le véhicule noir qui venait de s’arrêter juste devant elle. Ebony avait la belle vie, des contacts et un don indéniable pour faire plier les gens à sa volonté afin d’obtenir ce qu’elle désirait le plus. Et l’ancienne doyenne gamma avait toujours désiré le pouvoir. Le pouvoir sur sa vie, sur les autres, sur son entourage, sur tous. Observant sa montre, elle sortait de sa poche son téléphone afin d’annuler les derniers rendez-vous de sa journée. Une urgence diplomatique pouvait compromettre tous ses plans. Plus son candidat gagnait du terrain au sénat et plus elle était garante de fiabilité, de résultat et de performance. Pour cela elle grimperait beaucoup plus vite les échelons étant déjà arrivé comme une comète dévastatrice au milieu de ce monde impitoyable où les mêmes têtes revenaient sans cesse et dont chaque nom était connu de tous. Ebony Asher-Grey n’était personne et elle s’était fait sa place à coup de grands sourires baignés de promesses profanatrices. Un requin dans une mer monstrueuse. Posant ses hauts talons dans l’atmosphère intimiste d’un des plus grands hôtels de luxe de New York, elle ornait les lieux d’un regard scrupuleusement minutieux afin de détailler l’ensemble de cette orchestration mobilière qui accueillerait un gala de charité qui n’était que l’exemple d’une mise en scène servant qu’à rallier encore de gros bonnets à la cause d’Ebony et son client. Mais ce soir, en plus de serrer des mains et vanter les bienfaits de placements en politique, la fraiche diplômée devait éviter un scandale. Pour cela, quand la soirée battait son plein, elle arpentait les rangées d’hommes brillants et de femmes puissantes, dans la plus somptueuse des robes rouges vives, soulignant son regard de braise assombri par du khol posé à outrance. Son regard continuait de chercher sa proie même quand les gens qu’elle connaissait venaient à la prendre à part pour embrasser ses joues, complimenter ses traits et signaler qu’il faudrait s’entre tenir par la suite. Ebony était passée maître dans l’art de la chasse. Ayant passée sa vie à déterrer les gros poissons pour les détruire ensuite, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. Voila pourquoi le député qui l’observait et pour qui elle travaillait, la laissait faire, en ne cessait d’apposer quelques regards sur elle en se demandant quand elle agirait et comment, elle s’y prendrait pour arrêter une procédure qui s’annonçait fastidieuse. Car le journaliste qu’elle recherchait avait pris des photos compromettantes et il était hors de question que dans la parution de demain en page 6 se trouve les déboires d’un futur sénateur. C’est pourquoi lorsqu’elle le trouvait enfin, Ebony s’attardait sur cette brève rencontre. S’il la connaissait, elle paraissait surprise et ne laissait rien paraître. Plus tard encore quand elle le faisait monter dans les étages, il restait dupe. Lorsqu’il s’endormit au moment même où l’action allait commencer, elle se redressait de sur son corps pour se retirer, encore en sous-vêtements. Si Ebony avait des méthodes peu catholiques, personne ne les connaissait et ne s’en préoccupait du moment que les résultats étaient présents. Ainsi, son passé de vendeuse de drogue ne s’effacerait jamais et elle usait de cette pratique pour parvenir à ses fins. Enlevant la cartouche de l’appareil photo de l’homme, elle l’écrasait à ses pieds puis venait à ouvrir son ordinateur portable. Quelques appels plus tard et elle se logeait à l’intérieur même du pc où jaillissais des documents qu’elle allait effacer et où elle allait condamner des mails envoyés compromettants encore heureusement, pas ouverts par la rédaction. Ainsi, Ebony finissait de tout remettre en place et finissait par sortir de la chambre, en ayant au préalable, recouvert son corps guindé de lingerie fine de son imperméable, laissant sa robe à l’homme pour le simple souvenir qu’il venait de se faire arnaquer et piéger par une personne sans limite. Mais alors qu’elle refermait la porte doucement derrière elle, la jeune femme détournait ses talons, ses minces jambes fuselées rayonnant sous le beige de son manteau Burberry et se prenait le torse d’un homme et son parfum suave en pleine figure. Ebony n’eut pas besoin de relever le regard vers l’inconnu qu’elle savait déjà qui il était. Cinq années ne s’oubliaient pas. Salut Zayn… Voila que, presque nue sous son manteau, elle dévoilait un sourire magnifique et si énigmatique qu’on aurait pu croire qu’elle n’était pas surprise. Mais au fond, Ebony brûlait d’une joie intense et fiévreuse.  



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MessageSujet: Re: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptyMar 7 Avr - 15:32


Zayn & Ebony
on ne peut être séparé

La nuit était tombée depuis plusieurs heures à présent mais la ville de New York était, elle, toujours autant éveillée. Zayn n'avait pas arrêté aujourd'hui, et pour cause. Il avait d'abord débuté le matin chez Burger King, job qu'il chérit de plus en plus -ironie quand tu nous tiens-, il y avait fait quelques heures, c'était un travail mi-temps, en fait, il avait un nombre d'heures à faire par semaine. Pour son après-midi, il était parti allé faire quelques courses pour la société qui l'engageait, ça payait plutôt bien, enfin tout dépendait de la rapidité à laquelle vous livriez les colis. Zayn se débrouillait plutôt bien, il roulait comme un fada sur son vélo dans les rues surpeuplées de New York. Se fichant bien d'un jour se prendre un capot ou autre, une fois qu'il est sur son vélo, le plus important pour lui est de livré le paquet le plus rapidement possible pour ainsi pouvoir faire le plus de courses dans le temps qu'il lui ait imparti. Cela faisait déjà plus d'un mois, en fait, il avait arrêté de compter, qu'il faisait cela. De plus, il accumulait le tout avec un autre taff, celui-ci lui plaisant plus. Il avait réussi à chopper une place de technicien dans la célèbre salle du Madison square garden mais les heures étaient moins nombreuses que pour les deux autres jobs, dommage. Malgré ses trois jobs, Zayn doit encore se serrer la ceinture s'il ne veut pas être dans le rouge total. Il habite dans un petit loft dans le Bronx, il s'y plait plutôt bien, et revit enfin de ne plus voir toutes ses têtes qui pouvaient l'insupporter à l'université. Là, il était dans le monde réel et ça lui faisait un bien fou.
Ce soir, on pouvait voir le jeune homme sur son vélo, slalomant entre les voitures, éclairé que par son simple phare. Il avait une course spéciale à livrer ce soir. Cela faisait quelques jours que son boss l'avait contacter en privé pour le mettre sur certaines livraisons nocturnes qui lui rapporteraient beaucoup plus. Il n'était pas né de la dernière pluie, il savait bien qu'il mettait les pieds dans quelque chose de pas net, mais si ça pouvait lui faciliter les fins de mois, il prenait volontiers. Et puis, il suffisait de ne jamais ouvrir le paquet et de ne pas se faire arrêter pour ne pas être dans la merde, non? Le jeune homme avait prit cent billets pour sa première livraison en début de semaine, donc ce soir il comptait bien se faire le même pactole, il avait déjà eu la moitié et le lendemain il aurait le reste une vérification que le paquet a bien été livré. Son boss lui avait donné l'adresse d'un grand hôtel de luxe qu'il connaissait bien sûr, ses parents l'ayant déjà amené lorsqu'il n'était qu'un enfant. Son boss lui avait aussi indiqué d'être discret et de passer 'bien dans le décor', il s'était donc fait assez chic, même si sur son vélo il n'avait pas été dés plus à l'aise. Une fois près du Carlyle, il avait garé son vélo sur le trottoir d'en face et avait marché d'un pas déterminé jusqu'à l'entrée. Le jeune homme avait revêtu un costume, gris foncé que son père lui avait acheté il y a quelques mois pour lui faire plaisir.. Tu parles, pour se faire plaisir. Bref, il n'était en rien à l'aise dans ce costard, mais c'était le taff et Zayn était concentré sur sa tâche. Une fois à la réception, et prenant un air assuré, il indiqua qu'il était attendu dans la chambre 309, et l'hôtesse appela pour vérifier. Une fois la vérification faite, le jeune homme put avancer jusqu'à l'ascenseur, il y avait du monde ce soir, du beau monde alors il se doutait qu'il devait s'y tenir une réception. Mais qu'importe il s'en fichait bien, et se fichait bien de la personne à qui il allait livrer ce petit paquet qui était glissé dans une sacoche classe. Une fois au bon étage, le jeune homme avança dans le couloir et fut rapidement rendu devant la porte qui l'intéressait, mais voila qu'il fut interrompu.. Ou plutôt son regard fut attiré par une jeune femme qui sortait discrètement de la chambre d'à côté.. Il aurait pu la reconnaitre parmi mille, même de dos, même dans le noir. Ebony venait de se retourner et de se cogner contre lui. On peut dire qu'il ne s'y était pas du tout attendu, même s'il pensait en général, tous les jours à elle, il avait un peu perdu espoir de la croiser ici, à New York. Salut.. Fit-il un peu prit de court alors que son regard n'arrivait à se détacher d'elle.. Qu'est-ce que tu fais là? Voila la seule question qu'il trouva à lui poser sur le coup, avant de relever son regard vers la chambre qu'elle venait de quitter. Enfin, je suis con, on est dans un hôtel! Déclara-t-il en serrant un peu la mâchoire, n'appréciant guère la croiser au moment où elle quitta la chambre de son amant, mais bon c'est bien connu, on ne choisit jamais notre moment. Il ne t'a pas satisfaite que tu pars aussi discrètement? Et voila qu'il se mettait à faire l'indiscret, ils ne s'étaient plus vus depuis un moment, et il ne pouvait s'empêcher de faire ses petites réflexions et de s’immiscer dans sa vie, c'était plus fort que lui. Il en oubliait presque le pourquoi il était venu ici en premier lieu..


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MessageSujet: Re: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptyDim 12 Avr - 23:35


don't you know that you're toxic



Ebony&Zayn ⊹ Dans la lumière tamisée du couloir, Ebony n’était pas d’humeur à regarder ce qu’il se passait autour d’elle. Tout ce que la jeune femme désirait, c’était retourner à ses préoccupations d’en bas et laisser faire la nuit afin de rendre un dernier hommage à celui qui détenait le scoop d’une vie et l’avait laissé s’envoler la seconde d’après. Pour cela, elle imaginait déjà se servir une grande rasade de champagne, s’octroyant le droit de trinquer avidement avec son client, le regard peu scrupuleux et déposerait avec affection, des oeillades sur le rédacteur en chef du magazine qui devait dès le lendemain, envoyer la news sur papier glacé. Dommage pour lui, il ne saurait jamais qu’il venait de louper l’annonce qui le ferait vendre bien plus qu’il ne l’avait fait dans toute sa carrière. Ebony était rapide, vive et ne regardait pas les conséquences de ses actes, les pots brisés sur son chemin, les carrières détruites derrière ses empreintes, dissimulées avec minutie. C’était pour cela qu’elle était rapidement passée de « la femme à piston » au « requin ». Si la jeune femme n’impressionnait pas de par son physique qui n’était pas muselée dans des couches de silicone, elle pouvait au moins dire que son ambition n’avait d’égale que celle des congénères qui convoitaient les sphères les plus hautes. Mais derrière ces envies et cette nouvelle vie débridée, Bony songeait souvent, verre de vin en main, loin de toute cette cohue dans son appartement new yorkais, que sa vie d’avant lui manquait. La rue, vivre au jour le jour, le frisson de la dernière valse, les manipulations qui jouaient avec les règles de la vie et de la mort… Ces sensations extrêmes, elle les ressentait mais d’une toute autre manière. Alors certaines fois, elle se postait sur son balcon, humait l’air polluée de la grosse pomme, finissait la fin de son joint et resserrait sur ses épaules, son bon vieux cuir noir qui avait toujours souligné la beauté de ses grands yeux diaboliques. Ebony était une conquérante le jour et un animal sauvage la nuit. Pourtant, elle ne laissait plus que rarement sortir cette part d’elle-même qui s’était repliée au creux de ses mauvaises intentions le jour où elle avait posé les pieds dans les bureaux du gouvernement américain. Elle tournoyait à présent dans une lutte effrénée pour le pouvoir, les batailles incessantes, les grands sourires faux et bien plus encore. Mais certaines fois ce qu’elle désirait le plus c’était oublier encore une fois, se prendre une grande cuite, briser ses rêves pour de la drogue à ne plus savoir quoi en faire et enfourcher la nuit telle l’écumante vérité qui était la sienne. Ebony était et resterait toujours une mauvaise fille. De celles qui sont dangereuses pour la santé et qui n’avaient de cesse de répéter qu’elles sauveraient leur peau avant celle de quiconque. Pour cela elle ne regardait pas où elle avançait. Car l’ancienne doyenne gamma se fichait éperdument de qui était sur sa route, elle savait dès lors qu’elle pouvait tous les écraser sans une once d’hésitation. Bony aurait dû revoir cette affirmation lorsqu’au plus profond de ses entrailles elle se noyait, suffocante, au travers des affres douloureuses d’un parfum entêtant. C’était celui de son ex mari, de celui d’un homme qu’il aurait fallu enfermer, rayer de la carte, faire empoisonner, asphyxier, tout hormis le laisser filer. Car il était le talon d’Achille de la jeune femme, sa plus grande malédiction, la vile faiblesse déguisée sous des traits avenants et enjôleurs et avant toute chose et toute malédiction, il avait son cœur en otage depuis trop d’années pour qu’elle n’ait encore l’espoir de le lui reprendre un jour. Oui tu es con. Je suis là pour le travail. Tu le saurais si tu avais pris des nouvelles. Si tout d’abord, la jeune femme n’avait su comment accueillir son arrivée et la surprise qu’il provoquait sur ses traits toujours impeccablement tenus, la chargée de relation publique reprenait son air malsain et perçait son ton de sarcasmes dédaigneux. Evidement, il était trop demandé à Zayn de l’accueillir convenablement. Des remarques de ce genre auraient dû être perçues de bien loin mais Ebony s’était perdue une seconde dans son regard de braise et il était hors de question maintenant qu’elle ne le laisse impunément se moquer de ses habitudes coriaces. Mais toi que fais tu ici ?! J’ai privatisé l’hôtel pour une réception et à en juger par ta tenue et ta coiffure toujours en place tu n’es pas passé par la fenêtre. Elle l’observait une seconde de plus sans s’inquiéter d’être presque nue sous son imperméable avant de reprendre sceptique. Et à en juger par ces mêmes éléments, tu ne fais pas non-plus partie de la liste des invités… Là un sourire s’immisçait contre ses lèvres. Ebony dans un moment d’oubli, se reprenait au jeu qui lui avait tellement manqué. Celui de feindre d’avoir du pouvoir avec lui, de gagner la partie, de distribuer les cartes pour en subtiliser sous le regard de Zayn. Elle perdait à chaque fois et pourtant elle fonçait dans la bataille toutes armes devants. C’était ça eux deux, une guerre qui explosait et ressurgissait lorsqu’on s’y attendait le moins. Soupirant, faisant mine de trouver la situation totalement normale, Bony contournait la silhouette de l’homme pour faire quelques pas sur la moquette onéreuse du couloir. Arrêtant sa démarche chaloupée portée par des talons vertigineux, son visage se tournait sur son épaule. Viens avec moi au lieu de me questionner sur ce que tu ne sais pas. Je t’offre à boire, on en a besoin… Une invitation qui promettait quelque chose d’autre ? Peut-être bien qu’Ebony admettait qu’elle avait besoin même dans ce nouveau monde qu’elle s’était promis depuis toujours, de lui, de sa présence, du reste de sa vie pour lui appartenir.



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MessageSujet: Re: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptySam 18 Avr - 15:49


Zayn & Ebony
on ne peut être séparé

Ce soir, Zayn n'avait qu'une seule chose en tête, il devait livrer ce paquet quoi qu'il arrive.. Et pourtant, la seule chose à laquelle il ne s'attendait pas, arriva.. En effet, il tomba nez à nez avec Ebony dans un des couloirs de cet hôtel de luxe. Même s'il savait qu'elle vivait dans cette ville depuis leur départ de l'université, il avait un peu perdu espoir de la croiser, le temps passé et encore jamais les petites fesses de 'bony étaient apparues devant lui. Le jeune homme s'était souvent dis qu'il pourrait lui envoyer un message pour qu'ils se voient mais il s'était à chaque fois retenu, préférant laisser le hasard agir, il voulait voir si c'était vraiment leur destin que de se revoir. La situation avait été des plus tendus entre eux durant leur dernière année d'université, donc aujourd'hui, prendre de la distance aussi naturellement, n'avait pu qu'être bénéfique pour eux. Ils ne savaient pas si ils se reverraient un jour mais c'est ce qui faisait le charme de la chose. Certes, il avait toujours cette fille en tête car elle n'était pas n'importe quelle fille, c'était celle qui était si spéciale à ses yeux, mais bon le jeune homme avait trouvé de multiples divertissements dans sa ville natale et sa vie à présent, sans prise de tête niveau sentimental, lui plaisait bien. Oui, je dis bien niveau sentimental, car après niveau tune ce n'est pas les prises de tête qui manquent. Bref, se retrouvait là face à elle l'avait fait bugué quelques secondes avant de réaliser vraiment que leurs routes se croisaient enfin, et c'est d'ailleurs bien le dernier endroit dans lequel il aurait imaginé la revoir. Car bon, Zayn dans ce genre de lieu, ça faisait assez tâche, à pars lorsqu'il était chic comme ce soir.. Ce qui n'arrive qu'une fois dans l'an, même si là je suis généreuse. Les premiers mots qu'il eut à son égard ne furent pas des plus réussis puisqu'il se traita lui-même d'idiot. C'était surement la surprise de la revoir non? On pouvait l'excuser? Il plissa alors légèrement ses yeux lorsqu'elle lui envoya à la figure qu'il aurait pu prendre des nouvelles. C'est vrai.. Mais vus qu'elle le connaissait par cœur, elle savait aussi que ce n'était pas du tout son genre et que très vite on le croyait mort ou quelque chose du genre. Il ne préféra ne rien répliquer car il pensait la situation claire entre eux sur le sujet. Et puis, elle, avait-elle donné signe de vie? Non, alors le sujet est clos. Peut-être aurait-il mieux fait de ne plus jamais se recroiser? Peut-être étaient-ils mieux l'un sans l'autre? En tout cas, une chose était sûr, les sarcasmes de 'bony n'avaient pas manqué à Zayn. Et c'est lorsqu'elle lui demanda ce qu'il faisait ici, qu'il se rappela d'un coup qu'il s'égarait et qu'il devait faire cette livraison au plus vite. Par réflexe, il déposa une main sur sa sacoche, esquissant un léger sourire lorsqu'elle lui fit la remarque sur sa tenue et sa coiffure, plutôt fier de lui pour le coup, car il avait réussi à rester impeccable même après un voyage en vélo. A croire que ta soirée n'est pas si privée que ça.. Lui fit-il alors qu'il s'était rapproché pour lui susurrer ses quelques mots à l'oreille, laissant ses doigts frôler sa nuque avant de se retirer avec ce sourire malsain qui lui allait si bien. Zayn suivit sa silhouette lorsqu'elle le contourna, et ne put que descendre son regard vers ses fesses lorsqu'elle fit quelques pas dans le couloir. Il n'y avait rien à dire, Ebony était toujours autant désirable et ce côté glamour lui donnait une petite touche en plus. Il remonta alors doucement son regard vers elle lorsqu'elle lui proposa un verre, il se fichait qu'elle l'ait remarqué relooker son cul, après tout, il l'avait fait tellement de fois ces dernières années. Minute papillon, j'ai quelque chose à faire, attends-moi. Voila qu'il lui donnait presque un ordre mais son assurance faisait que cela passait comme crème dans sa bouche. Il se reposta alors devant la chambre d'hôtel voisine à celle qu'Ebony venait de quitter et tapa trois coups contre la porte assez distinctif, comme s'il s'agissait d'un code. Il n'attendit même pas une réponse, et pénétra dans la chambre pour refermer la porte derrière lui. Il s'agissait là des instructions qu'il fallait suivre à la lettre. Une fois dans la chambre, le jeune homme tomba sur un couple, une fille plutôt jeune en sous-vêtement et un vieux, gros porc qui lui indiqua où déposer le paquet. Cette vision lui donnait clairement la gerbe, il aurait bien voulu dire tout haut ce qu'il pensait tout bas mais il ne pouvait clairement pas. Il déposa le paquet sur la table basse et s'en alla. Une fois la porte refermée derrière lui, son expression avait changé, il semblait beaucoup plus nonchalant qu'il y a une minute. Il ne se ferait jamais à ce milieu, et savoir que 'bony y avait mis les deux pieds, le rebutait quelque peu. Il espérait juste qu'elle ne sortait pas de la chambre d'un vieux porc comme il venait de voir, cette pensée lui faisait serrer la mâchoire. On peut y aller. Lui déclara-t-il tout en passant à côté d'elle pour alors se poster devant l'ascenseur et appuyer sur le bouton. Il semblait plus froid avec elle mais cette idée le débecter..


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MessageSujet: Re: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptyMer 22 Avr - 18:08


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Ebony&Zayn ⊹ Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis qu’Ebony et Zayn avaient été diplômés et que les bancs de l’école étaient devenus qu’un vague souvenir d’une jeunesse à briser des vies sur leur passage néfaste. La jeune femme avait tourné le dos à des années d’aventure et de cabrioles pour se jeter dans le grande bain, le vaste monde qui avait déjà subit beaucoup à ses côtés dans les rues sombres et cloitrées des villes qui l’avaient accueilli mais aujourd’hui elle se disait que ce serait à la lumière du jour qu’elle laisserait son charme opérée et sa magie funeste s’abattre comme l’or sur le métal massif. Mais, après avoir obtenu entre ses mains le fameux papier qui lui donnait l’accès à ce vaste avenir, elle avait regardé Zayn et il avait répondu avec le même silence pesant qui faisait pressentir l’immense fin d’une histoire condamnée d’avance et qui pourtant, avait continué durant de longues années. Alors elle avait attendu que l’un et l’autre en vienne à cesser ces jérémiades incessantes, ces paroles méprisantes et trop politiquement correctes pour se lancer dans un abandon intense afin de ne pas laisser partir la personne qui avait toujours été présente. Car même après les derniers mois douloureux que Bony avait pu vivre, elle n’imaginait pas son future sans lui quand elle avait toujours fièrement affichée son indépendance et ses rêves pour seule vocation qu’elle infligeait à ses pas. Sa route tracée, elle y avait pourtant placé un bémol aux traits tendres et sensuels de l’homme qui l’avait suivi dans ses plus grandes manipulations et dangereuses idées. Et aujourd’hui, alors qu’ils quittaient l’établissement qui les avait réunis, pas un seul n’avait eu le cran de se parler et d’afficher au grand jour l’horreur qu’ils vivraient loin l’un de l’autre. Alors ils s’étaient dit au revoir. Comme deux étrangers, comme deux veilles connaissances qui se séparaient sans regret, en gardant au cœur de beaux souvenirs qui les feraient avancer, chacun de leur côté. Ils avaient tourné les talons. Pas d’étreinte, seuls de brefs sourires, des conseils sur l’avenir, des paroles détestables à l’oreille, qui faisaient grincer son cœur de métal, pièce rouillée au possible qui ne brillerait plus de sitôt en son absence. Ebony était montée dans sa voiture et avait observé la silhouette du motard qui s’échappait à grand coup de moteur sur la chaussée puis elle avait démarré, saisit par l’idée que plus jamais, ils ne se reverraient et qu’ils avaient été plus stupides encore qu’à n’importe quel moment que leur épopée ensemble. Ils s’étaient laissés partir car ces derniers mois, ils s’étaient brisés, ne s’étaient pas donnés le temps de se reconstruire et n’avaient jamais voulu encaisser. Aujourd’hui Ebony tenait son destin d’une main de maître pour le faire chanter sous une brise enchanteresque mais jamais, elle n’arriverait à se faire à ce vide qui terrassait ses nuits et le reste de son existence. Pourtant, il était là devant elle et encore une fois, rien ne se disait. Les mots étaient vains. Car au simple moment où elle reposait son regard sur lui, quelques mois plus tard, Ebony songeait avec persistance que s’ils étaient enfin réunis c’est que tout se reconstruisait comme si de rien n’était. Plus besoin de minauderies ni de paroles pour avouer qu’il lui avait manqué. Tout était dit en ce simple instant où son corps s’était retrouvé brutalement au contact du sien comme une insistante empoigne pour qu’ils se retrouvent physiquement quand leur mental était lamentablement absent. Les accès sont sensés être interdits. La sécurité est partout. Je ne sais pas comment tu as fait pour monter jusqu’ici. Il est précisé que les coursiers ne sont admis qu’à la coursive à l’extérieur de l’hôtel. Je ne veux même pas savoir comment tu as fait pour arriver ici. Qu’elle crachait entre ses lèvres. Si la sécurité laissait passer tous les coursiers lors d’un évènement aussi important comprenant les grandes têtes de la ville aux milles lumières alors il était temps d’en parler rapidement à qui de droit. Mais pour l’heure, elle observait son regard scandaleux se poser sur ses longues jambes nues et admirer avec envie tenace la cambrure de son dos. Un sourire se dessinait sur les lèvres de la jeune femme pendant qu’elle le laissait entrer puis ressentir d’une des chambres comme si de rien n’était. Tu me diras le nom de ton employeur que je lui apprennes les bonnes manières. Parce que visiblement cela semblait logique d’entrer chez les gens ainsi sans aucune prédisposition. Tant pis, c’était Zayn, elle le laissait faire avec plaisir en se disant qu’ils avaient du temps à rattraper. S’il n’était pas autorisé à se trouver dans ces lieux et qu’elle était sensée travailler, l’ancienne gamma s’en fichait éperdument. S’il était présent là, face à elle, c’état pour une raison et beaucoup moins obscure que celle qu’elle avait tenté de rechercher lorsqu’elle avait admis être tombée amoureuse de lui. Les portes de l’ascenseur se refermaient sur eux et Bony finissait alors par tourner son regard vers lui, le corps droit, les mains coincées dans les poches de son duffle coat. Tournant et retournant la bague à son doigt le long de ses phalanges, elle l’observait longuement. Tu es mon stagiaire. Tu te mêles à la foule, tu n’es pas coursier. Je pourrais avoir des problèmes. C’est tout ? Tout ce qu’elle pouvait dire après tant de temps où elle avait tenté de l’imaginer le retrouver ? Pauvreté sentimentale et humaine. Dépourvue de la moindre sensibilité, Ebony n’arrivait tout simplement pas à correctement assimiler leur situation. Les portes se rouvraient sous l’influence des convives et, passant devant lui, elle avançait prudemment, ne laissant presque pas de marge entre lui et elle. Deux coupes de champagnes récupérées un peu plus loin, elle levait la coupe de cristal vers son patron avec un sourire entendu pour lui assurer que le travail était fait pour reporter ensuite son regard vers Zayn. Que fais tu ici Zayn ? Tu es donc coursier à New York et tu ne me l’as pas dit ? Peut-être que tu as une nouvelle copine très jalouse qui t’aurais obligé à ne pas retrouver ton ex femme débridée jusqu’à la moelle… Si l’ironie se lisait sur son visage sulfureux, Ebony sentait tout de même la taquinerie mauvaise l’envahir. Si elle gardait en travers de la gorge le fait qu’il l’avait déjà délaissé pour une femme, elle espérait que ce ne soit plus le cas aujourd’hui. D’un égoïsme foudroyant, Ebony espérait au fond d’elle qu’il avait fait exprès de s’être retrouvé dans cet hôtel en même temps qu’elle. Dans une heure on monte. J’ai une chambre à mon nom, ça te va ? Ce n’était pas une proposition indécente. Elle semblait même logique dans la bouche d’Ebony et pourtant, Zayn pouvait se méprendre quand jusqu’alors, il connaissait par cœur la moindre signification des mots qui sortaient de sa bouche pulpeuse.



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MessageSujet: Re: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptyMar 28 Avr - 15:56


Zayn & Ebony
on ne peut être séparé

Zayn avait du mal à réaliser qu'il se trouvait en face d'Ebony. C'est vrai, il ne l'avait plus vus depuis la fin de l'université, c'est-à-dire des semaines auparavant et à vrai dire il n'avait jamais donné de nouvelles et n'avait jamais essayé d'en avoir. Peut-être avait-il essayé de se convaincre de quelque chose en réagissant de la sorte. Il s'était plongé tête baissée dans sa nouvelle vie, comme si il voulait doucement oublier son ancienne. Est-ce que l'oublier était le meilleur choix pour lui? Mais avait-il pu au moins le faire? Non clairement pas, il avait toujours cette fille dans la tête malgré toutes les choses qu'il pouvait faire, c'est comme si il lui manquait constamment quelque chose, et ce quelque chose est le piment et la passion que 'bony a toujours apporté dans sa vie, même si c'est vrai que pour le piment il n'en a pas vraiment besoin, c'est surtout pour la passion qui les envahit à chaque fois qu'ils sont au contact de l'autre. Le jeune homme s'était rapproché d'elle pour alors lui susurrer quelques mots qu'il était sûr allé de suite la faire réagir, pour le contredire immédiatement. Ebony était clairement différente, de part déjà sa façon de s'habiller, même s'il ne voyait que son manteau, il la trouvait déjà terriblement chic et sexy, mais ensuite, de part son discours, il avait compris qu'elle était montée très vite ici à New York. Il comprenait rapidement qu'ils ne faisaient plus partis du même monde. Est-ce que cela le freiner? Peut-être un peu car il se disait qu'à présent tout était différent et qu'au final, ils ne retrouveraient peut-être pas cette fièvre qui les consumait tous les deux. Un petit sourire s'étira sur ses lèvres à ses prochaines paroles. Elle n'arrivait pas à comprendre comment un coursier avait pu rentrer si facilement.. Par la porte d'entrée, c'est ça le mieux. Lui fit-il en la défiant ouvertement, l'air plutôt fier et sûr de lui. Cela l'amusait de voir que son patron avait été plus fort que la sécurité d'Ebony. Bref, trêve de plaisanterie, c'est après avoir mater outrageusement la belle brune qu'il allait déposer sa course dans une chambre pour en ressortir peu de temps après, l'air un peu moins rieur qu'avant. Mon employeur ne fait pas non plus dans les bonnes manières. Lui rétorqua-t-il ne préférant pas plus s'attarder sur le sujet, après tout qu'elle se mêle de son petit cul. Une fois dans l'ascenseur, aucun ne parlait, l'ambiance était assez étrange pour tout dire, Zayn n'arrivait à se dire ce que lui faisait ses retrouvailles. Ses mains dans les poches de son costard, il regardait les numéros défilés jusqu'à esquisser un petit rire lorsque bony vint lui donner sa nouvelle identité. Depuis quand ça te dérange d'avoir des problèmes? Lui déclara-t-il alors qu'il avait tourné sa tête vers elle, se fichant clairement d'elle et de son changement de statut dans la société. Il avait du mal à la prendre au sérieux.. La porte s'ouvrit alors sur la réception, Zayn allait se tenir sage, après tout il ne voulait pas foutre le bordel dans la vie de bony, il n'en avait aucun droit. Il la suivit dans cette foule, remarquant cette aisance qu'elle avait à être entouré de tout ce 'beau' monde. Est-ce que cela lui plaisait? Pas vraiment.. Que dis-je.. Pas du tout. Mais bon, apparemment il fallait qu'il fasse avec. Prenant la coupe de champagne qu'elle lui avait récupéré, il suivi son regard d'un mauvais œil lorsqu'il se posa sur un homme plus vieux qu'eux. Ils se connaissaient, travaillaient-ils ensemble? Est-ce que cela avait un rapport avec sa sortie de la chambre? Il n'en savait rien et franchement pour l'instant, il ne préférait pas se poser trop de questions, déjà qu'il avait la tête pleine de se trouver ici, entouré que de bobos. Il porta sa coupe à ses lèvres pour en boire presque tout le contenu, avant de reporter son regard sur la jeune femme qui venait de l'interpeler. Il venait de se faire cramer, c'était sûr qu'elle allait comprendre qu'il ne l'avait pas contacté alors que lui savait qu'ils étaient tous deux dans la même ville.. Il préféra finir sa coupe sur ses paroles avant d'hausser des épaules. Je ne me contente plus d'une seule copine.. En effet, vus comment ça lui était revenu la dernière fois, il préférait retourner à la base. Et non, je ne te l'ai pas dis. Lui dit-il franchement ne la quittant pas du regard, comme s'il était dans une sorte de confrontation avec elle. Il avait été franc mais ne lui avait pas dis le pourquoi du comment, il s'était juste contenté du minimum syndical. Il fut alors surpris par sa prochaine proposition et cela put se remarquer dans son regard et par l'expression de son visage. Le jeune homme se rapprocha alors de nouveau de la piquante brune, déposant une main dans le creux de ses reins, l'autre s'amusant avec une mèche de ses cheveux. Non. Aurais-tu oublié que je n'aime pas qu'on me dicte mes agissements? Et puis, je te savais plus audacieuse.. Lui fit-il alors que son visage n'était qu'à quelques centimètres du sien. Se rapprochement ne pourrait pas passer inaperçu aux yeux de certains, mais Zayn s'en fichait bien, il se fichait de tout ça, de cette réception et des airs que Ebony pouvait se donner à présent, il la connaissait..


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MessageSujet: Re: you're toxic (Zayn) you're toxic (Zayn) EmptySam 2 Mai - 14:45


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Ebony&Zayn ⊹ Ebony effleurait avec perspicacité les affres d’un désir enfoui depuis bien longtemps. Trop de temps pour qu’elle se rende compte depuis combien de temps elle n’avait pas ressenti cette folle sensation qui donnait envie de tout lâcher et étreindre avec avidité ce qui faisait naître avec férocité cette excitation grandissante. Le spectre de son passé avait surgi de nulle part pour cracher son addiction et elle retombait accro en une seconde, un souffle, un effleurement de peau non conditionné. Alors elle se surprenait à imaginer ce que pouvait être les prochaines heures quand Bony était connue pour ne jamais réfléchir à ce genre de choses. Ne jamais penser au future, aux instants qui suivraient les prochains, à ne pas penser à la vie en général qui s’étalait devant elle. La jeune femme avait toujours joué ses cartes retournées sans savoir une seule seconde ce qu’elles lui accorderaenit comme salut. C’était partir en se tirant une balle dans le pied, parier sur le hasard et bluffer le plus possible pour s’en sortir à moitié indemne. C’était toujours ainsi qu’elle avait vécu et ce qui avait toujours accordé un crédit intense à sa folie irrémédiable. Mais aujourd’hui, elle vivait dans un monde qui lui accordait que trop peu ce genre de rédemption salvatrice qui l’aidait à se tenir en vie. Car si pour les uns c’était le sang palpitant qui continuait à irriguer leur vie, pour elle, c’était l’excitation des sens, le décuplement de la ferveur, la fièvre olfactive à son apogée qui faisait avancer ses pas. Si elle avait ensuite quitté l’époque où tout son être semblait bien plus conquis aux côtés d’une seule personne, elle tentait vainement de retrouver les instants où chaque corps lui procurait le même plaisir intime. Mais rien n’était plus pareil. Ebony avait été submergée par un amour naissant qui lui avait broyé les entrailles plus d’une fois pour en finir lessivée la seconde d’après et pourtant, aujourd’hui quand elle était de nouveau indépendante et qu’elle ne se sentait plus liée à personne, sa vie compatissait à sa place quand elle ne ressentait plus rien d’autre qu’un affreux goût de cendre lorsque sa bouche étreignait d’autres lèvres pleine d’envies vulgaires et indolentes. La jeune femme se laissait aller, prendre, jeter, répudier. Compatissante avec ses membres, Ebony passait d’une main à une autre en espérant que le doux plaisir de maltraiter physiquement et mentalement viendrait à tarir le vide qui l’empoignait chaque nuit. Malheureuse d’un siècle d’amour, l’ancienne doyenne s’invectivait de laisser Zayn jouer à ses côtés sans lui ôter les mots de la bouche. Elle aurait dû se jeter sur lui et ne pas le laisser parler. Mais il avait fauté aux dernières nouvelles et pour cela, Ebony ne pouvait plus lui montrer qu’il tenait sa partenaire comme il tenait les ficelles de la danse qu’ils avaient entamée quatre années auparavant. Peut-être pour ça qu’il t’a engagé. Qu’elle disait sarcastique pendant qu’elle faisait fî de ces mauvaise manières dans un espace réservé à une clientèle embrigadée dans un monde marginalisée. Depuis que je suis à ça d’atteindre la maison blanche. Qu’elle lui répondait en montrant un interstice infime entre son pouce et son index aux ongles parfaitement manucurées. Alors elle tournait les talons et l’attirait dans l’habitacle de l’ascenseur pour enfin se loger au creux de la foule épaisse et bien habillée qui souriait faussement, exposait ses plus belles parures avec convenance et qui riait jamais plus haut que le débit sonore autorisé. Dans ce monde là, Bony avait l’impression d’être un lion qui pouvait tous les manger avec sa manière de vivre et les bonnes veilles habitudes de se sentir toujours au-dessus des règles. Reportant son attention sur l’homme qu’elle avait un jour aimé puis quitté pour mieux le détester, elle le laissait se rapprocher de sa silhouette pour venir lentement mais sûrement, remettre en doute sa position dans cette soirée et la placer dans une situation gênante où elle aurait presque pu se sentir mal à l’aise. Mais Ebony avait toujours joué avec le feu, entre plusieurs mondes, avec des personnes d’horizon différents et si elle manquait cruellement de pratique depuis quelques mois, ce n’était pas Zayn qui allait lui faire perdre ses moyens même dans une position des plus délicates. Je retrouve le bon vieux Zayn alors. Il m’avait presque manqué. Encore une pique montrant qu’elle le préférait aller voir ailleurs toutes les nuits plutôt que s’enamourer d’une epsilon qui ne lui arrivait pas à la cheville et avec qui il s’ennuierait rapidement. Car la jeune femme n’arriverait jamais à le comprendre parfaitement et à le satisfaire dans tous les domaines. C’était ainsi, Zayn avait besoin d’une Ebony et pas d’une femme qui ne l’égalait que dans trop peu de domaine. Tu as bien fait. J’avais d’autres chats à fouetter, pas besoin d’un supplémentaire. Qu’elle répondait rapidement avec le froid le plus glaciale au creux de sa gorge quand il lui disait clairement qu’il ne l’avait pas prévenu de son arrivée à New York. Qu’importe, la jeune femme avait l’habitude que  ces deux là ne se comprennent pas. Il se rapprochait enfin d’elle et déposait une main sur le creux de sa taille pendant qu’il venait attraper quelques mèches de ses cheveux, égarés dans le creux de son cou. Pendant une seconde, la jeune femme n’entendait plus ce qu’il se passait autour d’eux, bien trop concentrée sur l’idée qu’elle allait lui sauter dessus là, maintenant, empoigner ses lèvres, se montrer hors contrôle, complètement inappropriée. Mais elle se trouvait au centre des hommes politiques les plus influents de l’état et si elle se grillait face à eux, c’était toute sa carrière qui s’échappait en fumée. Des choix devaient être faits. Si Zayn restait et se montrait aussi volontairement provocant c’était pour la tester. Très bien. Alors elle passait sa main sur sa joue, caressait sa barbe de trois jours et accueillait ses prochaines paroles d’un sourire. Dommage. Je ne porte rien en dessous. S’il voulait jouer à ce qu’elle dépasse les limites alors elle allait faire de même comme au bon vieux temps. Comme lorsqu’il n’y avait qu’eux deux et leurs parties à deux balles qui brisaient des vies sur leur sillage. Mais ce qu’Ebony se rendait compte c’était que tout était revenu comme avant. Avant les sentiments, avant les je t’aime. Avant les cœurs brisés. Ils étaient redevenus comme Ebony et Zayn les amis, les amants, les joueurs. Rien de plus. Peut-être que c’était ce qu’il fallait. Tenter de retrouver juste ça, de l’apprivoiser, de le confectionner, de l’attiser pour se sentir une nouvelle fois entier sans la peur que quelque chose nouveau vienne gâcher cette relation… Tic tac tic tac, décide toi Zayn, le temps passe et je suis à deux doigts de sortir changer la vie de quelqu’un d’autre. Le mieux serait un toit et une piscine pour te décider définitivement mais je n’ai pas ça en stock. Ebony venait d’enchaîner les métaphores les unes après les autres. Non, en réalité si Zayn décidait de s’en aller en la laissant là seule alors elle ne sortirait pas, ne bouleverserait pas les karmas. Mais elle espérait qu’il décide de lui faire revivre les souvenirs d’antan, l’excitation de la première époque. Quand un anneau ornait encore son doigt.



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