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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Mar 6 Jan - 0:25
∞ - Qu’est ce qu’ils foutent ? - Ils essayent d’être heureux.
ft. Maël Asher Grey & Elzbieta Strauty ♡
Le temps commençait à se faire long. Ou du moins c’est l’impression que j’avais, étant donné que j’attendais impatiemment que mon cavalier vienne à moi. Je commençais à penser qu’on m’avait oublié et qu’on ne m’avait pas attribué de cavalier. Ou alors celui-ci avait eu un imprévu au dernier moment, et n’avait pas pu venir. Mon cerveau de scénariste me fit imaginer des tonnes de scénario pour donner des raisons à ma solitude pour cette dernière soirée de 2014. Mais alors que je n’y pensais plus, j’entendis une voix masculine me proposer une coupe. Ah enfin !! Je faillis sauter dans les bras de ce jeune homme, même sans savoir qui c’était. Mais lorsque je vis la silhouette de mon cavalier, je me retins. Je n’allais pas sauter dans les bras de mon beau Maël. Ça lui ferait trop plaisir. Et puis il ne le mérite pas. Pas après une si longue attente. Enfin… je regardais ma montre, et je vis alors que je n’avais attendu que dix petites minutes. Coupe acceptée alors. « Une seule coupe ne suffirait pas pour vous faire pardonner. » Je disais cela, mais il l’était déjà : pardonné. Je le regardais, à travers son masque. Je souris, et je vins lui déposer un léger baiser sur sa joue. « Pas du tout déçue non… » Je l’emmenais directement sur la piste pour danser un peu en sa compagnie. Tout en dansant, on se regardait tous les deux droit dans les yeux. Sans rien dire. On profitait tout simplement du moment. Mais lorsque la musique se stoppa, et que les lumières s’éteignirent, je savais tout de suite que la soirée allait tourner au drame. « Eh merde… » Ca va nous retomber dessus, nous les doyens, et PDC. Je regardais Maël, dans les yeux, tandis que la voix effrayante faisait son annonce. Je pouffais de rire. Ça ne me faisait pas peur. Il n’empêche que je me surpris à ne plus bouger. « Tu crois vraiment qu’ils peuvent avoir fait ça ? Genre détecter les mouvements pour que la bombe explose ? » C’est possible ça ? Pourquoi pas. Après tout, avec toutes ces nouvelles technologies…
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Mer 7 Jan - 14:28
Je me rendis compte que ma cavalière m’avait attendu un peu et qu’elle était loin d’être patiente. Cela me fit sourire. J’étais parfaitement heureux de passer une soirée avec ma Elzbieta favorite –oui je n’en connaissais qu’une, et alors ? – Je souris quand elle dit qu’une coupe ne lui suffirait pas pour me pardonner. « Mais tu ne sais pas ce que j’ai prévu d’autre très chère. » susurrais-je à son oreille tout en glissant ma main de libre dans son dos et en me rapprochant encore d’elle. Et avant qu’elle ait pu bouger, je m’éloignais un peu. Je faisais monter la tension entre nous. C’était ma petite vengeance pour ce qu’elle m’avait fait subir à la bibliothèque des Alphas lorsqu’on était sortis, l’autre soir. J’avais été contraint de sortir de la pièce pour éviter de faire quelque chose qui aurait choqué nos chers étudiants si intelligents. Elle posa ses lèvres sur ma joue et je me retrouvais à sourire comme un idiot. Je savais que cette soirée serait excellente, j’avais un bon pressentiment. Et Maëlle avait enfin réussie à me convaincre que je devais prendre des risques dans la vie. Certes, pour elle, cela s’était conclue par une rude chute puisqu’elle se retrouvait jeune maman et que son milliardaire de petit ami avait disparu des radars. Mais prendre des risques était la seule façon d’être heureux. Et puis Elz était adorable et je l’aimais beaucoup. Cupidon était passé dans mon cœur à priori. Mais je me connaissais trop bien. J’allais encore tenter de m’accrocher aux murs avant de sauter le pas. « Pas du tout déçue ? Tu m’en vois ravi alors. Cela aurait été un vrai coup dur pour mon petit cœur que tu sois triste de passer la soirée avec moi. » lui dis-je en souriant avant de la suivre sur la piste de danse. Nous ne parlions pas, étions simplement l’un face à l’autre, à profiter de l’instant présent. Comme nous avions eu de la chance de tomber l’un sur l’autre en tant que cavaliers. Je ne préférais pas imaginer une autre cavalière à sa place. Ce n’était pas possible de l’envisager pour moi. Cette soirée serait parfaite uniquement si Elz était ma cavalière. Je me souvins du petit bon que mon cœur avait fait quand j’avais découvert son nom dans mon enveloppe. Une voix plutôt effrayante retentie alors. Je m’arrêtais de danser. J’étais un peu surpris que le bal soit troublé. Nous étions dans le noir. Et avec les masques, ma vision nocturne était encore plus nulle qu’habituellement. Mais je sentais Elz juste en face de moi. Mon cœur battait vite. L’adrénaline suite à l’annonce. Mais ce n’était pas possible qu’il y ait une bombe. Elz avait d’ailleurs pouffé. Je décidais de calquer mon attitude sur la sienne et je me détendis. Mais je préférais rester immobile. « Je sais pas trop. J’y connais rien dans les nouvelles technologies. Mas ça parait un peu impossible si on reste dans le noir. Le seul truc que cette annonce va provoquer c’est un véritable mouvement de panique. Tu penses qu’il y a vraiment une bombe ? Ou c’est juste pour faire peur ? » Je n’étais pas vraiment tranquille. Je n’avais pas prévu de passer la soirée dans un bâtiment piégé par une bombe. Ma soirée parfaite risque de potentiellement virer au cauchemar… Et surtout, je m’inquiétais pour Elz. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose.
Ness Glaswell
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Mer 7 Jan - 18:00
Dire qu'Ellie est déçue de son bal relève de l'euphémisme. Elle ne s'attendait pas à l'événement du siècle mais de là à se retrouver seule au bar, parce que son cavalier doit régler ses affaires avec son ex petit ami, Ellie en a gros sur la patate. Le regard triste, la mine sombre, elle se mord la langue pour ne pas laisser ses larmes la submerger. Une petite expiration et Ellie reprend une contenance. Elle est habituée à ce genre d'exercices, avec tous les bals auxquels elle assiste. Qu'on soit triste ou énervée, l'important est de faire bonne figure. Un sourire et c'est reparti. La française ne reste pas longtemps seule puisque Edison la rejoint même pas quelques instants après. Malheureusement, elle n'est pas disposée à se faire traiter de la sorte, juste parce qu'ils ne sont plus amis par sa faute. « Arrête de me prendre pour une idiote s'il te plait Edison. Bref c'est pas grave » conclut-elle, mimant ces derniers mots par un geste de la main. Evidemment qu'elle n'est pas stupide et qu'elle a remarqué que son ancien ami l'a guidée dans leur danse pour se rapprocher de Nina. Certes il l'a invitée de son plein gré, mais dès qu'il a aperçu son ex petite amie, sa cavalière est tout à coup devenue inexistante. « Oui j'ai compris Edison, tu n'oublieras pas et tu n'oublieras jamais et notre situation est bloquée pour toujours ». Ellie n'est pas des plus agréables mais qu'importe. Depuis le début du bal, Edison ne cache pas son mécontentement et se montre des plus irritables, alors elle ne compte pas se lancer traiter de la sorte encore très longtemps. « D'accord » concède-t-elle. Va donc régler tes affaires Edison, va donc. Ellie lâche un léger soupir avant de finir sa coupe de champagne. Elle tourne le dos au jeune homme qui s'éloigne aussitôt, la laissant complètement pantoise devant le bar. Super la soirée, vraiment. Ellie se dit que ça ne peut pas être pire jusqu'au moment où la salle se retrouve brusquement dans le noir complet. Un frisson la saisit. Une voix résonne dans la salle et c'est la panique. Un bombe. Une bombe est placée dans la salle. Ellie vit un véritable cauchemar. Son cœur bat la chamade. Ellie est effrayée. Elle sent alors une présence à ses côtés et sans réfléchir, s'empare de la main de la personne proche d'elle. Son corps est figé. « Pardon. Je ne sais pas qui tu es mais s'il te plait, ne me lâche pas » implore-t-elle, dans un murmure. Elle devine que ce doit être un homme qui est à côté d'elle, vu la taille et l'aspect rugueux de cette main. Mais elle s'en fiche. Elle la serre fort cette main et ne compte pas la lâcher. « Je crois que je vais m'évanouir » avoue-t-elle. Des sueurs froides coulent le long de son dos. Elle se contracte tellement pour ne pas émettre le moindre mouvement qu'elle en vient à se sentir mal. Elle voudrait fermer les yeux et se réveiller dans son lit, dans son appartement, avec son meilleur ami. Elle aurait raconté à Maxim ce fameux cauchemar fait durant son sommeil. Et ils en auraient surement rigolé. Sauf que la Seven Society est bien réelle. Et cette bombe aussi. « Je savais que j'aurai du passer ma soirée à regarder des disneys plutôt que d'être comme une idiote à ce bal ». Ellie, lorsqu'elle a peur, elle se met à parler. Pour ne rien dire en général, mais ça l'a calme. Durant quelques instants.
Keith O. Phillips
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Mer 7 Jan - 20:08
❝Lubja x Jorden
♡ TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014
musique Rosenbach. Je connaissais fort bien ce nom, et il me plaisait. Il me faisait penser à Zadig, et cet homme je l’apprécie énormément. Malgré tout ce qui peut se dire sur lui à l’université. Il a beau être un connard avec certaines, avec moi il ne l’a pas du tout été. Il a su être là quand j’en avais besoin, et rester à mes côtés. J’aurais aimé le remercier, mais comment remercier un tel geste ? A part oralement, je ne vois pas du tout. Ayant un Rosenbach comme cavalier, je commençais positivement ma soirée. Je pensais que ce Jorden pouvait être aussi gentil que Zadig, même s’il faudra que je creuse bien profond pour rencontrer cette gentillesse. Quoiqu’ils puissent être très différents, étant donné qu’ils n’étaient que cousins. « Je vois… » Je ne continuais pas sur ce chemin, car le sujet de Zadig ne semblait pas forcément plaire à Jorden. Mais oui, quelle imbécile je fais. Ce n’est pas parce qu’ils sont cousins qu’ils sont forcés de s’entendre. J’oublie toujours qu’il peut y avoir des conflits familiaux. Il n’y en a pas dans ma famille, dans mes deux familles, de ce fait, j’oublie toujours que les relations familiales sont plus complexes que je ne peux le penser. Il m’assura alors qu’il était bien mon élève, depuis septembre même. Je fis une petite pause dans la conversation, pour réfléchir un peu. Mais décidément ça ne me disait rien. « Tu n’es pas en filière de mathématiques alors… parce que je connais tous les futurs mathématiciens… » Je devrais surement me taire pour ne pas énerver plus mon cavalier pour la soirée. Mais est-ce vraiment de ma faute si je ne me souviens pas de cet élève ? Comme il l’a si bien dit : il y a tellement d’élèves que c’est compliqué de les connaitre tous. Mais je vous assure que si j’avais vu un Rosenbach sur une liste, je l’aurais remarqué. Si la personne étudiait les mathématiques. Les autres élèves, je n’y fais pas trop attention. Les mathématiques ne sont pas leur plus grosse matière, alors je ne me focalise pas plus sur eux. On se dirigea enfin vers le bar, pour trinquer, avec de l’alcool. Eh oui, je suis une petite chanceuse. Mon cavalier a ramené de quoi s’amuser un peu durant cette soirée. Bien que j’imagine qu’il ne doit pas être le seul. Enfin bon, je ne préfère pas trop y penser. Ils sont jeunes, majeurs, vaccinés. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, du moment qu’ils s’amusent. Et peu importe les règles que m’a donné le Doyen. Je ne veux surtout pas passer pour la prof relou de service. Puis de toute façon, je ne suis pas là en tant que professeur ce soir. « C’est pour mieux vous surveiller. Tu vois par exemple ce... sirop… que tu viens de mettre dans la boisson, je vais en parler au doyen. » Lui dis-je avec un de mes plus grands sérieux. Mais je vis bien vite que Jorden n’y croyait pas un mot. Pourtant j’étais bonne là. J’ai été très sérieuse. Il ne doit pas être si bête que cela le Jorden. « C’est gentil. » Je ne voulais pas en dire plus, ayant peur que ça prête à de l’ambiguïté plus tard. Mon cavalier semblait très charmant sous son masque aussi, mais je ne devais pas oublier que le reste des jours, je suis une professeure et lui un élève. Alors qu’un silence s’imposa entre nous, les lumières de la salle s’éteignirent, ainsi que la musique. Pour laisser place à une voix, annonçant… une bombe. Sérieusement ? J’entendis déjà autour de moi des tonnes de paroles. Au moins cette annonce avait le don de faire encore plus parler les convives. « Ah ah très drôle. Y en a qui ont de l’humour. » Je n’y croyais pas une seule seconde. J’étais alors sur le point de poser mon verre sur le bar, quand Jorden m’interrompit.
❝ Ne t'inquiète pas pour moi mon amour, s'il y a bien une chose pour laquelle je suis doué, c'est survivre. ❞
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Mer 7 Jan - 21:22
Plus qu'un homme, il était l'image emblématique de celui qu'on aurait voulut être. Il y avait de la brillance dans son regard. Un miroitement d'intelligence au creux des pupilles. Il était l'édifiante sculpture de l'Homme. Celui avec un grand H. La représentation savamment modelée d'un au-delà. On ne pouvait vous décire avec fidélité Zadig Rosenbach. La courbe nonchalante de sa bouche quand elle tendait vers un sourire. L'inclinaison paresseuse de sa tête quand il vous écoutait parler. Le timbre grave d'une voix qui vibrait à travers vous. Sa démarche pressée tout en étant d'une aisance tranquille. On vous dirait qu'il était un requin des affaires. Il était bien plus que ça. Zadig était toute la complexité d'une entité qui ne laissait paraître qu'une vague caricature d'un Chuck Bass trop riche. Zadig était la froideur, la détermination, la sensibilité, l'exigence, l'insatisfaction, le brio, l'angoisse tout à la fois. Il était un gigantesque nuancier, fixé à l'intérieur de lui dont il ne laissait paraître qu'un noir métallique quand il disposait de milliers de couleur. Les langues se déliaient jalousement, sifflaient quelques mots fielleux à propos de cet homme-là. Mais personne ne savait qui était Zadig Rosenbach. Il représentait à lui-même une quête qui resterait éternellement infructueuse. Mais parfois, d'autres âmes venaient buter contre la sienne et le noir se muait en une timide nouvelle nuance. Si tant est que cette représentation imagée des méandres de Zadig eût été vraie, Reed avait réussi à le faire passer d'un impénétrable noir à un exubérant vermeille. Et ça l'avait effrayé, de découvrir sa propre diversité. Quelque chose d'intimement précieux qu'il enfouissait sans vouloir en connaître la valeur. Alors il avait revêtu le noir d'usage et s'était appliqué en la destruction de cette potentielle révélatrice de sa palette intérieure. Et ce nuancier intérieur était la seule chose qui pouvait relier ces deux âmes-là. Ces ouragans de sang et d'or qui ne se ressemblaient en aucun point. Leur seul similarité résidait dans cet incroyable nombre de couleurs qu'ils étaient aptes à exulter. On demande trop souvent comment choisit-on la personne dont on tombe amoureux. Ce choix inconscient, s'il était dicté par l'attrait d'une qualité, devenait aussi insipide que si on avait choisi une personne par beauté. Car à l'exact moment où on enlevait ladite qualité, on n'aimait alors plus la personne en face de soi. On se demandait alors que pouvait vouloir signifier d'aimer quelqu'un pour ce qu'il était. C'était ça. Ils s'aimaient pour ce gigantesque nuancier qui dormait au fond d'eux. Et quand bien même toutes les couleurs auraient été épuisées, ils auraient continué d'aimer la dernière, la toute dernière nuance revêtue par l'autre. Et bien sûr, la force de cet amour dormant, aucun des deux ne la reconnaissait, seule Reed avait fait, maladroitement, le choix d'admettre qu'existait réellement quelque chose. « Navré de te faire remarquer que les personnes les plus sensées sont également les plus insipides. » répondit-il, cynique. Et dans cette certaine mauvaise fois dûe à cet amour gardé jalousement au fond de lui, il y avait une certaine part de vérité. Quel homme sensé aurait ramené une fille aux urgences puis désiré cacher son élan de gentillesse pour continuer de se fondre en son déguisement de connard ? Aucun. Les hommes sensés auraient attendu au chevet de ladite fille en souriant béatement à son réveil. Et Dieu que l'image de cette scène était fade. Zadig et Reed, même si la providence venait à les obliger de se suivre dans les années qui suivraient, continueraient de se battre pour l'originalité et l'incongruité de leur histoire. Jamais, au grand jamais, ils ne tomberaient dans les imbéciles clichés romantiques. Ils s'y refusaient catégoriquement. « Pour une fois, je suis bien d'accord. Je n'aurais pas trouvé plus difficile que toi à émouvoir dans toute cette salle. Les autres midinettes se seraient mises à chialer à la première remarque. » il leva les yeux au ciel. « Que tu le crois ou non, c'était un compliment. » qu'il glissait tout en continuant sa minutieusement inspection de la foule. Il aimait les visages décomposés qu'il pouvait capter çà et là. Tout avait un autre goût quand on y mêlait un peu de sarcasme. « Dans un sens ou dans l'autre, retiens bien que la psychologie ne fonctionne pas sur moi, Chamberlain. Et pour ma part, je ne pense pas que le mensonge soit un si grand péché. Il y a des situations dans lesquelles ça s'impose. Et des fois ou c'est simplement plus amusant. » il marqua une légère pause se concentra sur le visage sceptique de Reed. « Tu devrais essayer, ça te ferait du bien. T'aurais peut-être moins l'air d'avoir un balais dans le cul, aussi. » il lui décocha un de ces sourires dont il avait le secret, qui signifiait tout son dédain pour l'espèce humaine à la fois. Il était encore une fois bon menteur, puisque Reed était une de ces filles pétillantes qui réussir à éblouir partout. « Si tu avais vu la tête que tu fais, tu aurais volontiers reconnu que le mensonge rend les choses bien plus amusantes. » il hocha la tête, fier de son excès de zèle apparent et de son charme arrogant dont il se paraît toujours. Il sentait souvent le picotement d'un regard virvoletant autour de lui, repassant contre les muscles saillant, le nez régulier, les yeux brillants et le sourire mauvais. Outre tout les défauts qu'on lui conférait, on ne pourrait jamais lui conférer la laideur. Il tenait ce charme-là de sa mère, Sophia. Une grande femme douce aux yeux rieurs qui secouait ses cheveux noirs en caressant ses épais dossiers de chimie. Et il tenait la stature et la mâchoire carrée de son père, Gaspard, l'homme d'affaire loué pour son génie et sa beauté complexe. « Oh pitié, je te l'ai déjà dit, arrête de me faire passer pour le grand méchant loup face à la pauvre Reed sans défense. » et là, ses derniers élans de génie de la semaine passée lui remontaient en travers de la gorge. Cacher sa compassion pour le corps immobile de cette fille qu'il avait dans la peau, couché sur le trottoir, c'était bien beau mais encore fallait-il assumer ses mensonges quand elle lui reprochait de ne pas l'avoir aidée et de se jouer de ses exploits. Pincement au coeur. elle lui ordonna fermement d'arrêter, il sourit à cet appel. Il continuait de lancer ses sarcasmes et il sentit quelque chose se briser chez son adversaire. Dans le regard de Reed, la détermination s'était laissée engloutir d'un voile bleu. Il crut y voir une certaine tristesse, mais quand il voyait Reed, il ne réussissait plus à connaître les sentiments humains. Elle lâcha alors tout un flot de mots sagement contenue jusque là. Il en reçut des éclaboussures. Zadig se sentit trempé de cette salve de phrases blessées, de cet armistice annoncé qu'il refusait de signer. A peine la voix de Reed s'éteignait-elle dans un soupir que les lumières s'éteignaient. La voix glaçante et bien connue depuis la rentrée retentit dans toute la salle. Instinctivement, dès que cette soudaine apparition sonore s'annonça, il attrapa d'une main ferme la taille de Reed. Il pencha lentement les lèvres jusqu'à son oreille. « Je sais que t'aimes faire la maligne, mais je t'interdis de bouger. Pour toi autant que pour moi. » dans le noir, il l'obligea à supprimer la distance mise entre eux, continua de la maintenir d'une étreinte forte, dans laquelle ne résidait pas la tendresse, mais bien l'inquiétude, l'appréhension de cette annonce assassine, hêlée pour toutes les oreilles. « Je n'autoriserai pas qu'il arrive quelque chose à ma cavalière. » murmura-t-il, presque pour lui même. Surtout quand il s'agissait de Reed Chamberlain. Cet élan de panique réveillait bien des choses qui, l'audace verbale aidant, sortaient en avertissements qu'elle seule pourrait entendre.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Ven 9 Jan - 14:50
“.What are we doing here? - Watching the world spin m a d l y on without us.”
« .J’esquive ce bal de paysans, j’ai autre chose de prévu. » avait-il annoncé avec nonchalance à Gaylord, encore dans ses préparatifs. La réalité voulait qu'il n'avait en fait rien d'autre de prévu. Oh bien sûr, il aurait très bien pu aller siroter quelques cocktails et fumer son poids en substances innommables dans le premier pub un peu branché qui se présenterait à lui. Mais Berkeley emprisonnerait ce soir en son sein tant de possibilités d'emmerder le monde qu'il aurait été blasphémer de ne pas s'y rendre. Et il ne voulait pas énerver plus le bon dieu, ou quelconque autre pseudo entité supérieur inexistante, qu'il ne le faisait déjà, n'est-ce pas. De fait, il se présenta à la grande surprise de tous et surtout celle de Gaylord, au bal de fin d'année. Dire que tu aurais pu passer les fêtes sous les tropiques entouré de cocotiers et prostituées, marmonna-t-il pour lui-même, constatant amèrement que Berkeley serait toujours Berkeley. Ridiculement passable, tant au niveau de la décoration, de l'organisation et boy, cette concentration de minettes émerveillées aurait raison de lui d'ici vingt minutes tout au plus. L'une des esclaves du comité étudiant, et donc de la soirée, lui demanda son invitation au premier pas esquissé dans la pièce. Une invitation ? Comme s'il en avait besoin. Probablement s'agissait-il de l'enveloppe soigneusement fermée cachée dans sa poche. Celle qu'il avait reçu quelques jours plus tard et renfermait le nom de sa cavalière attitrée de la soirée. Celle qu'il avait refusé obstinément d'ouvrir, ne se prêtant pas au jeu du hasard et moins encore pour une soirée. Certes, il aimait changer de partenaire chaque soir et s'ouvrir à beaucoup d'horizon. Mais jouer à un jeu où il pouvait se retrouver avec un boudin dans les bras ? Certainement pas. Pourtant il décida de l'ouvrir et de découvrir l'identité de sa cavalière qui, vu son arrivée tardive, devait probablement lui en vouloir sans le savoir d'être un goujat en retard. Le nom de Chiara Renaldi fit son apparition sur le papier Canson en lettres capitales et Jace… resta… indubitablement... con. Oh well, elle au moins savait d'entrée qu'il était un goujat, et pourrait ajouter son retard conséquent à la nombreuse liste des choses qui faisait de lui quelqu'un de parfaitement détestable. Funny, grogna-t-il, levant les yeux au ciel. Chiara Renaldi mettait un point d'honneur à l'ignorer royalement, et il la soupçonnait même de l'éviter carrément, et ce soir le hasard (ou bien le connard chargé des attributions) s'amusait à les réunir de nouveau, que ça plaise à mademoiselle ou non. Si Chiara l'évitait, cela n'empêchait pas Jace de l'avoir remarquée entre deux classes, et d'avoir maté son arrière-train (qu'elle a de superbe) divinement drapé dans une jupe hors de prix s'enfuir à toute hâte en le voyant. Ce soir la chance lui était donnée d'apprécier de nouveau les traits fins de son visage plutôt que la courbe gracieuse de son cul.Amazing, espérons qu'elle ait opté pour un décolleté plongeant . Après l'avoir repérée plus loin et attrapé une coupe de champagne (une seule puisque probablement en avait-elle déjà une dans ses mains, cette alcoolique refoulée. Si pas...oups) il s'avança dans sa direction. Yolo, très cher Jace. « .Chiara Renaldi, voilà ton invitation et donc, ton cavalier. » s'annonça-t-il de façon nonchalante tout en lui jetant son invitation dans les mains. Un peu plus et même lui aurait pu croire à l'indifférence qu'il se fatiguait déjà à jouer. Et malheur à lui s'il osait laisser son regard trop intéressé flirter avec ses courbes, puisqu'il se sentait déjà doucement tomber dans le piège de sa beauté en humant la fragrance assaillante de son parfum fruité. « .Je sais, le hasard a un sacré sens de l'humour. » ajouta-t-il dans un soupir las, réhaussé d'une pointe d'amusement. Bien sûr, il ne l'inviterait pas à danser. Pas parce qu'il n'en avait pas envie, plutôt au nom de son éternelle habitude d'éviter tout intermède long de plus de cinq minutes avec elle. Le genre qui lui donnerait envie de se lancer dans une discussion entre quatre yeux, voir à cœur ouvert. Coeur qu'il ne possédait pas. Pas pour s'embrouiller avec elle, du moins. « .Fais pas la gueule, allons, tu ne pensais quand même pas pouvoir m'éviter indéfiniment. » Si ? Ah, naïve. Même continent, pays, région, ville, université. Qu'elle l'ait évité aussi longtemps relevait déjà du miracle – et sa propension à ne pas lui courir après devait y avoir contribué à un moment donné. Et lorsqu'il s'apprêta enfin à poser son regard sur elle, et à se régaler du spectacle (peut-être lui aurait-il fait un compliment, dans sa grande mansuétude)… alerte à la bombe. Affolement du petit peuple, effroi, peine, disgrâce. Et un calme olympien, presque insolent pour Jace Plumridge. « .Une bombe pour marquer le passage à la nouvelle année, merveilleux. Très exotique. » On arrête pas le progrès à Berkeley. Des feux d'artifices auraient été largement suffisant pour marquer le coup, mais non, une bombe. Et le pire ? Tous le monde prenait grand soin de rester à sa place, à bouger à peine plus qu'un cil, ce qui le fit doucement rire. « .Ce n'est pas exactement la position dans laquelle je me verrais figé pour l'éternité. » Si tu vois ce que je veux dire. Il pensait de toute évidence à quelque chose de plus sportif, de plus intimiste et de beaucoup moins habillé. Son regard aguicheur ne laissa planer aucun doute sur la question. « .Du moins pas avec toi. » souligna-t-il, un sourire diabolique sur les lèvres. La catastrophe sans précédent qu'ils étaient en train de vivre, ou sur le point de vivre, ne lui enleva évidemment pas son aptitude à tout prendre à la légère. Mais à quoi s'attendre avec Jace. Ce mec, témoin d'un meurtre, réagissait à peine lorsque le drame se rappelait à lui sous forme de flash atroces. Alors une alerte à la bombe, et des menaces… Tout ce à quoi il pouvait penser lui était imposé par le parfum de Chiara et se résumait à un mot très oncret : sexe.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Ven 9 Jan - 16:48
♡ PROM' YEAR 2014
♡ Jesse & mysterious girl
- Alexandra Shepperd, accepterais-tu de devenir ma femme ?
Mon pouls s'accélère vivement et j'ai l'impression que ces secondes dans l'attente de ta réponse durent une éternité. Je reformule pour ne laisser aucune place au doute dans ton esprit et puis je vois apparaitre ce sourire discret mais néanmoins chargé d'émotions sur tes lèvres si désirables.
- Épouse-moi, parce que je ne désire rien de plus en ce monde que cette union. Dis moi oui "Ashron"..
- Oui ! me réponds-tu alors sans détour avec la voix visiblement remplie de tout l'enthousiasme du monde.
Ta main se referme avec plus de fermeté encore autour de la mienne comme pour m'assurer plus encore de tes paroles et de ta décision. Ma veste glisse de tes épaules et échoue sur le carrelage quand tu me sautes au cou tandis que tes bras s'enroulent autour de ma nuque et les miens autour de ta taille. Ces larmes qui coulent n'ont rien à envier aux miennes, tout aussi chargées de bonheur. Je suis comblé bébé. Ces petites coquines de larmes se font d'ailleurs un chemin entre nos lèvres qui se pressent bientôt l'une contre l'autre. Et ce baiser que tu m'offres n'a encore jamais connu d'égale me semble-t-il jusqu'alors. L'émotion me prends aux tripes, je suis plus fou de toi que jamais.
- Oui, oui oui oui oui oui, mille fois oui, mon amour, et ce sera oui chaque jour, jusqu'à la fin des temps, à la seule condition que tu sois absolument certain que ce soit vraiment ce que tu veux. Je ne me marierai pas deux fois Jesse, et.. depuis que j'ai huit ans je veux un gâteau vanille, fraise et mangue à mon mariage, donc..
Un doux sourire perce sur mes lèvres.
- Comment peux-tu oser suggérer que ce soit bien là ce que je désire ... ? Tu es la seule femme que j'ai jamais aimé. dis-je en te donnant une tape sur le nez en rapport avec ces absurdités de ta part qui me font toujours sourire. Tu l'auras ton gâteau chaton, tu l'auras.
Ton rire cristallin charge à lui seul mon regard de plus encore d'émotion. Je t'aime tellement que je suis proprement incapable de songer à une autre que toi. Tout est fade et désespérément banale en dehors de toi. Et les projets que je nourris pour nous deux, cette famille que je veux te donner n'ont pas à craindre d'être abandonnés. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. Rien n'est plus sincère que ce que j'éprouve pour toi. Rien n'a jamais été plus sincère que ça. Je ne veux pas d'une autre vie. C'est cette vie là. Celle où tu passeras chaque jour à mes côtés jusqu'à la fin.
Ces doux instants sont néanmoins bientôt bouleversés par quelque chose qui attire bientôt notre attention. On dirait que la seven society accompagne les pires comme les plus beaux moments entre nous deux. Nous nous trouvons là sur ce balcon et après ce qui s'est passé la dernière fois, la décision la plus sage est de fuir les lieux et d'avertir les autorités. Je ne prendrais pas de risque avec toi ici. Fuyant alors par l'escalier situé à l'autre bout du balcon, nous faisons en sorte de partir le plus loin. La police ne devrait pas tarder à intervenir. Nous, nous sommes bien loin.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Sam 10 Jan - 0:51
« T'as pris des cours avec Ronsard dernièrement ? » Demandais-je en fronçant les sourcils, légèrement moqueur. Ses mots ne me firent pas plus réagir, dans la mesure où je les partageais entièrement. Notre relation perdurait avec le temps, et avait récemment subi des remous qui auraient pu lui être fatale. Notre relation sentimentale était, quant à elle, terminée depuis nombreuses années. Il n'était plus question d'être ensemble, de faire des projets, de parler de sentiments. J'en avais pour June, sans conteste : de la tendresse, de l'affection, et même une certaine forme d'amour. Bien différente de celle que j'avais pu éprouver à son égard lorsque nous étions ensemble. « Je préfère ça. » Dis-je avec un sourire entendu, amusé par les mots de June. « Tu veux pas le dire encore une fois ? Mon égo apprécie sincèrement. » Mais June me connaissait trop pour savoir que je n'étais pas suffisamment artificiel, pas suffisamment superficiel pour adhérer à ce genre de phrases. J'étais beaucoup trop terre-à-terre, beaucoup trop ancré dans la réalité. « T'as bien raison. » Approuvais-je. Parfois, ça a du bon de se laisser porter par le courant. Parfois, le courant vous pousse dans des bras familiers et réconfortants. Parfois, le courant vous frappe de plein fouet et fait naître en vous une pointe de nostalgie. « Je suis en couple, je te signale. » Fis-je remarquer en reposant mon regard sur l'Epsilon. Oui, bon d'accord, je le concevais : mon comportement de ces derniers temps prêtaient à confusion. Ma fidélité n'avait pas été exemplaire, et June avait été la première à pouvoir en témoigner. Mon regard se perd à nouveau sur la foule, où j'essaye d'apercevoir des silhouettes familières. Alaina n'avait visiblement pas fait son entrée. Eileen non plus. Nael se dirigeait vers la sortie, seul. J'ai froncé les sourcils, surpris de voir que mon cousin faisait cavalier seul. Pas son genre. J'ai néanmoins rapidement détourné mon attention de ce qu'il se passait autour de nous, pour oser une référence à la nuit que nous avions passé ensemble. À cet instant précis, je sus que je jouais un jeu dangereux. Que tôt ou tard, si June et moi ne faisions pas plus attention, ça m'exploserait en plein visage. Mais le danger et l'interdit avaient toujours eu un goût délicat et savoureux. Un goût presque addictif. « A nous alors. » Acquiesçais-je en faisant tinter nos coupes. « J'en sais rien, à vrai dire. » Répondis-je en haussant les épaules, pas franchement convaincu. Je trouvais un peu simpliste et superficiel d'attendre le premier de l'an pour prendre de bonnes résolutions. Depuis quand quelques phrases balancées par dessus la jambe et oubliées aussitôt de lendemain pouvaient être de « bonnes » résolutions ? « Et toi ? » Demandais-je, curieux de voir quels objectifs l'Epsilon s'était fixée pour 2015. « Prête à faire... » un malheur au cours de l'année à venir, voulais-je dire. Mais j'avais été coupé dans mon élan par les grésillements des hauts-parleurs. Puis une voix claire mais qui m'était parfaitement inconnue jeta le trouble sur la salle. Et aussitôt, des réflexes que je pensais oubliés refirent surface. Coup d’œil à gauche, puis à droite, puis sur les alentours. Mes mains se sont déjà refermées sur les poignets de June, alors que je continuais mon inspection rapide. Pas de suspect. Personne ne bouge, tout le monde est figé, les visages sont craintifs. Je reporte mon attention sur June. « Quoi que je te dise de faire, t'as plutôt intérêt à m'écouter. » And I am not even kidding. « C'est impossible. » Je n'étais pas spécialisé dans les bombes, mais mon séjour en Irak m'avait appris certaines choses. Et le coup de la bombe qui se déclenche avec un détecteur de mouvements, c'était de l'inédit. Trop onéreux, trop instable aussi. « Leur truc par rapport aux mouvements, j'entends. Mais il n'est pas impossible qu'il ait quelque chose dans la salle. Ou quelqu'un. » Et c'était surtout cette deuxième hypothèse qui me taraudait. Mais j'avais décidé d'être honnête avec June. En espérant que ça la flippe pas davantage. « Il faudrait que tu recules lentement jusqu'au mur. Tu t'en sens capable ?» Demandais-je. La Seven Society voulait marquer le plus grand nombre. S'il y avait un véritable problème quelque part dans cette salle, c'était au centre. Pas sur les côtés. « T'en fais pas. Ça va aller. » Murmurais-je avec un pauvre sourire. J'en avais vu d'autres.
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou › date d'inscription : 19/06/2011 › nombre de messages : 20204 › avatar : Selena Gomez
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 Sam 10 Jan - 1:26
Ce bal s'annonce des plus intéressants et surtout des plus marrants. Maxim en guise de cavalier signifiait un moment des plus agréables et surtout sans prise de tête. Le jeune homme pouvait se targuer de bénéficier de la confiance sans borne et un peu trop aveugle de la doyenne alpha. Être le médecin de son fils était bien sur un gage de confiance énorme pour la jeune femme, qui ne jurerait que par Dieu et par la prunelle de ses yeux, Charlie. Il n'en avait pas fallu plus à la jeune femme pour voir en Maxim un jeune homme adorable et abordable, caché derrière une carapace bien dodue. Qu'importe, aujourd'hui ils ne sont pas là pour parler de Charlie, pas là pour parler des études ou d'autres choses de ce genre, ils sont là pour s'amuser, profiter de cette soirée, de cette nouvelle année qui se profile. Mais forcément, Meleya se laisse aller à la curiosité, et ne peut s'empêcher de demander à l'interne en médecine comment se passe son mariage avec Alexie, et surtout si celle-ci ne risque pas de mal le prendre de le voir avec Meleya. Sa réponse la surprends quelque peu mais qui est-elle pour juger? « Ah, elle doit être ravie d'avoir un mari qui n'est pas jaloux ! Tu n'imagines pas la scène que m'aurait fait Kenzo si ça avait été quelqu'un d'autre que toi mon cavalier ! » Heureusement qu'il connait Maxim, qu'il a déjà rencontré ce médecin si dévoué à sa cause et qu'il sait que jamais il n'aura à craindre quoi que ce soit entre eux. James aurait été son cavalier surprise pour la soirée, Meleya n'en doute pas un instant, Kenzo aurait pris un avion pour revenir illico presto à la soirée et pour péter la gueule à James, qui a fait souffrir plus d'une fois la doyenne alpha. Celle-ci plaint d'ailleurs la pauvre jeune femme qui se retrouve affublé du pauvre crétin de James comme cavalier. Et voilà que Maxim propose à Meleya une danse, voulant réaliser les traditions du bal jusqu'au bout. Pour celle qui a eu de nombreux cours de danse à son arrivée en Bulgarie, c'est le moment de les mettre à profit, à un autre moment que son mariage, et surtout, le moment de s'entrainer pour son mariage qui aura lieu dans moins d'une semaine maintenant. C'est qu'elle commence à stresser à l'arrivée de ce mariage, qui se veut tellement plus sérieux que son précédent mariage avec Gaulthier. Avec lui, ça avait été d'une simplicité sans nom parce que l'un comme l'autre savait que c'était une relation prévue d'avance, écrite dans l'histoire, toute tracée. Avec Kenzo, rien n'a été prévu, tout a été issu d'une belle et grosse surprise, une histoire faite sur mesure pour un couple atypique. Alors Meleya a peur que tout parte en live, que quelque chose vienne rompre cette relation idyllique et mette fin à ce mariage à peine entamé. Maxim commence à faire valser la jeune femme, lentement, au risque de la musique, ce qui laisse l'esprit de Meleya vagabonder, jusqu'à ce que Maxim vienne lui changer les idées. « Honnêtement? Les pires scénarios catastrophes. Je me suis imaginée avec quelqu'un qui m'en aurait fait voir de toutes les couleurs. Autant te dire que me retrouver avec toi est un cadeau du ciel, Dieu a entendu mes prières ! Et toi, tu t'attendaiss à quoi? A tomber sur Alexie et pouvoir profiter de la soirée avec ta petite femme? » que Meleya demande, rêvassant, en imaginant le petit couple. Meleya adore Alexie qu'elle a décidé il y a quelque temps de nommé bras droit de la confrérie. Alors voir Alexie et Maxim être ensemble, être mariés ne peut que faire plaisir à la jeune femme. Mais voilà, Maxim est inquiet et pose des questions à propos d'Ellie. Meleya avait bien entendu que quelque chose se passait entre eux, que quelque chose n'allait plus, mais elle n'avait pas voulu en savoir plus, afin de pas s'immiscer entre deux de ses meilleurs amis. « Oh tu sais je … » mais Meleya n'a guère le temps d'en dire plus, car la musique s'arrête d'un coup et une voix sourde se fait entendre. La Seven Society. Les voilà de retour, telle la team rocket. Bon dieu ils auraient du annuler le bal en fait. Ils n'ont pas voulu le faire, Meleya en tête de liste, et voilà qu'ils reviennent pour leur jouer un mauvais tour. Une bombe, ils vont tous mourir s'ils bougent. Ou même s'ils ne bougent pas. Mais jamais ils ne réaliseront leur menace, jamais ils ne tueront la moitié des étudiants d'une des plus grandes universités des Etats-Unis, voir du monde. « Maxim ne me lâche pas s'il te plait. Je n'ai pas envie de mourir, pas à quelques jours de mon mariage. Et je ne veux encore moins te voir mourir devant moi, on ne se lâche pas promis?? » Elle est effrayée, en proie à un stress ultime, faisant passer celui du mariage pour un jeu d'enfant. Que va-t-il advenir d'eux?
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Dire qu'Ellie est déçue de son bal relève de l'euphémisme. Elle ne s'attendait pas à l'événement du siècle mais de là à se retrouver seule au bar, parce que son cavalier doit régler ses affaires avec son ex petit ami, Ellie en a gros sur la patate. Le regard triste, la mine sombre, elle se mord la langue pour ne pas laisser ses larmes la submerger. Une petite expiration et Ellie reprend une contenance. Elle est habituée à ce genre d'exercices, avec tous les bals auxquels elle assiste. Qu'on soit triste ou énervée, l'important est de faire bonne figure. Un sourire et c'est reparti. La française ne reste pas longtemps seule puisque Edison la rejoint même pas quelques instants après. Malheureusement, elle n'est pas disposée à se faire traiter de la sorte, juste parce qu'ils ne sont plus amis par sa faute. « Arrête de me prendre pour une idiote s'il te plait Edison. Bref c'est pas grave » conclut-elle, mimant ces derniers mots par un geste de la main. Evidemment qu'elle n'est pas stupide et qu'elle a remarqué que son ancien ami l'a guidée dans leur danse pour se rapprocher de Nina. Certes il l'a invitée de son plein gré, mais dès qu'il a aperçu son ex petite amie, sa cavalière est tout à coup devenue inexistante. « Oui j'ai compris Edison, tu n'oublieras pas et tu n'oublieras jamais et notre situation est bloquée pour toujours ». Ellie n'est pas des plus agréables mais qu'importe. Depuis le début du bal, Edison ne cache pas son mécontentement et se montre des plus irritables, alors elle ne compte pas se lancer traiter de la sorte encore très longtemps. « D'accord » concède-t-elle. Va donc régler tes affaires Edison, va donc. Ellie lâche un léger soupir avant de finir sa coupe de champagne. Elle tourne le dos au jeune homme qui s'éloigne aussitôt, la laissant complètement pantoise devant le bar. Super la soirée, vraiment. Ellie se dit que ça ne peut pas être pire jusqu'au moment où la salle se retrouve brusquement dans le noir complet. Un frisson la saisit. Une voix résonne dans la salle et c'est la panique. Un bombe. Une bombe est placée dans la salle. Ellie vit un véritable cauchemar. Son cœur bat la chamade. Ellie est effrayée. Elle sent alors une présence à ses côtés et sans réfléchir, s'empare de la main de la personne proche d'elle. Son corps est figé. « Pardon. Je ne sais pas qui tu es mais s'il te plait, ne me lâche pas » implore-t-elle, dans un murmure. Elle devine que ce doit être un homme qui est à côté d'elle, vu la taille et l'aspect rugueux de cette main. Mais elle s'en fiche. Elle la serre fort cette main et ne compte pas la lâcher. « Je crois que je vais m'évanouir » avoue-t-elle. Des sueurs froides coulent le long de son dos. Elle se contracte tellement pour ne pas émettre le moindre mouvement qu'elle en vient à se sentir mal. Elle voudrait fermer les yeux et se réveiller dans son lit, dans son appartement, avec son meilleur ami. Elle aurait raconté à Maxim ce fameux cauchemar fait durant son sommeil. Et ils en auraient surement rigolé. Sauf que la Seven Society est bien réelle. Et cette bombe aussi. « Je savais que j'aurai du passer ma soirée à regarder des disneys plutôt que d'être comme une idiote à ce bal ». Ellie, lorsqu'elle a peur, elle se met à parler. Pour ne rien dire en général, mais ça l'a calme. Durant quelques instants. 
Ce bal s'annonce des plus intéressants et surtout des plus marrants. Maxim en guise de cavalier signifiait un moment des plus agréables et surtout sans prise de tête. Le jeune homme pouvait se targuer de bénéficier de la confiance sans borne et un peu trop aveugle de la doyenne alpha. Être le médecin de son fils était bien sur un gage de confiance énorme pour la jeune femme, qui ne jurerait que par Dieu et par la prunelle de ses yeux, Charlie. Il n'en avait pas fallu plus à la jeune femme pour voir en Maxim un jeune homme adorable et abordable, caché derrière une carapace bien dodue. Qu'importe, aujourd'hui ils ne sont pas là pour parler de Charlie, pas là pour parler des études ou d'autres choses de ce genre, ils sont là pour s'amuser, profiter de cette soirée, de cette nouvelle année qui se profile. Mais forcément, Meleya se laisse aller à la curiosité, et ne peut s'empêcher de demander à l'interne en médecine comment se passe son mariage avec Alexie, et surtout si celle-ci ne risque pas de mal le prendre de le voir avec Meleya. Sa réponse la surprends quelque peu mais qui est-elle pour juger? « Ah, elle doit être ravie d'avoir un mari qui n'est pas jaloux ! Tu n'imagines pas la scène que m'aurait fait Kenzo si ça avait été quelqu'un d'autre que toi mon cavalier ! » Heureusement qu'il connait Maxim, qu'il a déjà rencontré ce médecin si dévoué à sa cause et qu'il sait que jamais il n'aura à craindre quoi que ce soit entre eux. James aurait été son cavalier surprise pour la soirée, Meleya n'en doute pas un instant, Kenzo aurait pris un avion pour revenir illico presto à la soirée et pour péter la gueule à James, qui a fait souffrir plus d'une fois la doyenne alpha. Celle-ci plaint d'ailleurs la pauvre jeune femme qui se retrouve affublé du pauvre crétin de James comme cavalier. Et voilà que Maxim propose à Meleya une danse, voulant réaliser les traditions du bal jusqu'au bout. Pour celle qui a eu de nombreux cours de danse à son arrivée en Bulgarie, c'est le moment de les mettre à profit, à un autre moment que son mariage, et surtout, le moment de s'entrainer pour son mariage qui aura lieu dans moins d'une semaine maintenant. C'est qu'elle commence à stresser à l'arrivée de ce mariage, qui se veut tellement plus sérieux que son précédent mariage avec Gaulthier. Avec lui, ça avait été d'une simplicité sans nom parce que l'un comme l'autre savait que c'était une relation prévue d'avance, écrite dans l'histoire, toute tracée. Avec Kenzo, rien n'a été prévu, tout a été issu d'une belle et grosse surprise, une histoire faite sur mesure pour un couple atypique. Alors Meleya a peur que tout parte en live, que quelque chose vienne rompre cette relation idyllique et mette fin à ce mariage à peine entamé. Maxim commence à faire valser la jeune femme, lentement, au risque de la musique, ce qui laisse l'esprit de Meleya vagabonder, jusqu'à ce que Maxim vienne lui changer les idées. « Honnêtement? Les pires scénarios catastrophes. Je me suis imaginée avec quelqu'un qui m'en aurait fait voir de toutes les couleurs. Autant te dire que me retrouver avec toi est un cadeau du ciel, Dieu a entendu mes prières ! Et toi, tu t'attendaiss à quoi? A tomber sur Alexie et pouvoir profiter de la soirée avec ta petite femme? » que Meleya demande, rêvassant, en imaginant le petit couple. Meleya adore Alexie qu'elle a décidé il y a quelque temps de nommé bras droit de la confrérie. Alors voir Alexie et Maxim être ensemble, être mariés ne peut que faire plaisir à la jeune femme. Mais voilà, Maxim est inquiet et pose des questions à propos d'Ellie. Meleya avait bien entendu que quelque chose se passait entre eux, que quelque chose n'allait plus, mais elle n'avait pas voulu en savoir plus, afin de pas s'immiscer entre deux de ses meilleurs amis. « Oh tu sais je … » mais Meleya n'a guère le temps d'en dire plus, car la musique s'arrête d'un coup et une voix sourde se fait entendre. La Seven Society. Les voilà de retour, telle la team rocket. Bon dieu ils auraient du annuler le bal en fait. Ils n'ont pas voulu le faire, Meleya en tête de liste, et voilà qu'ils reviennent pour leur jouer un mauvais tour. Une bombe, ils vont tous mourir s'ils bougent. Ou même s'ils ne bougent pas. Mais jamais ils ne réaliseront leur menace, jamais ils ne tueront la moitié des étudiants d'une des plus grandes universités des Etats-Unis, voir du monde. « Maxim ne me lâche pas s'il te plait. Je n'ai pas envie de mourir, pas à quelques jours de mon mariage. Et je ne veux encore moins te voir mourir devant moi, on ne se lâche pas promis?? » Elle est effrayée, en proie à un stress ultime, faisant passer celui du mariage pour un jeu d'enfant. Que va-t-il advenir d'eux?