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TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptySam 10 Jan - 6:42

Tandis que nous dansons sous le regard des mécréants, je m'amuse des réactions. Interloquées, envieuses, dédaigneuses... Tant qu'on ne laisse personne indifférent, tout est bon à prendre. Nos pas se coordonnent sans mal, comme deux diables dont la danse serait réglée comme du papier à musique. Me suis-je déjà mieux entendu avec quelqu'un d'autre qu'Ebony ? Non. Ma confiance en elle est complètement aveugle, elle sait à quel point je suis instable, dangereux et incontrôlable... ça l'amuse. Au moins autant que lorsque je la vois fomenter intérieurement mille et un tourments pour son entourage. Elle est malsaine, et c'est ce qui la rend aussi attachante, même désirable. Inaccessible pour quiconque ne saurait l'approcher. À mesure que nous dansons, je sens que j'ai touché le point sensible. Ma main à couper que son amant éconduit est dans le secteur. Excellent. Cependant, mon sourire mutin se fige quand elle parle de Rayan. Immédiatement, mon regard sombre se pose sur lui qui danse avec cette blonde... De loin, on ne peut rien deviner de mes pensées. Mais Ebony n'aura aucun mal à distinguer mon envie de meurtre. "Faut croire... Mais tu sais que j'aime serrer la vis avec mes petits jouets. J'aime pas qu'on me pique mes affaires." Je la regarde à nouveau, diabolique et malfaisant au possible. Qui d'autre pourrait mieux rentrer dans ce jeu sans en être vexée ? Personne. Je fais tourner la doyenne des Gamma, non sans laisser mes mains devenir plus suggestives encore, jusqu'à ce que je me fasse bousculer dans le dos. Je tombe sur le sol dans un grognement à la fois surpris et agacé. Derrière moi, j'entends des ricanements faciles à identifier. Zayn. Toi, mon pote, je vais t'arracher la peau et la pendre au-dessus de la scène, pour l'exemple. Je me relève, le poing serré prêt à lui dégommer les dents, mais Ebony choisit une forme de vengeance on ne peut plus agréable. Il faut peu de temps pour que je réponde au baiser ardent qu'elle entame, baladant même ma main sur sa cuisse tout en lorgnant son ex compagnon avec un soupçon d'insolence. "J'ai toujours aimé les filles dangereuses." Je m'arrange pour être dans le champ de vision du Delta que je souhaite rendre ivre de jalousie, puis je fais tourner la doyenne des Gammas. Son dos contre mon torse, nous ondulons dans une danse lascive et scandaleuse, bien assez pour que le contact fugace de mes lèvres dans son cou ne fasse que paraître chaste en fonction du reste. "Tu crois que Zayn arrive à se convaincre que sa morue est mieux que toi ? Ou faut-il qu'on lui envoie une deuxième vidéo pour le faire réfléchir ?" Je m'amuse en faisant allusion à l'enregistrement de nos ébats que j'ai eu la bonne idée d'envoyer au Gamma. Si coucher avec Ebony n'avait été qu'une nuit de folie sans aucune conséquence pour nous deux, faire s'imaginer l'inverse à son ex avait été la cerise sur le gâteau. "Tu permets, je m'éclipse deux minutes et je reviens..." Je l'embrasse dans le cou, provocateur au possible, puis je vais en direction des toilettes.
Étonnamment, je ne refais surface qu'une bonne demi-heure plus tard. Malgré mes efforts, lorsque je reparais devant Ebony, difficile de masquer ce que je viens de faire. Il manque un bouton arraché à ma chemise, mes boucles saint encore plus désordonnées que d'ordinaire, une trace rouge se dessine sur ma gorge et tout mon costume est froissé. Parlons aussi de l'air à la fois satisfait et encore un peu "planant" qui s'affiche sur mon visage. "La vis de mon joujou a été resserrée. Presque deux fois en si peu de temps." soufflai-je à ma meilleure amie, en glissant un regard vers Rayan. Elle comprendra, d'autant plus que je ne suis pas très pudique. Soudain, les lumières s'éteignent et une voix s'élève. Aucun mouvement sinon une bombe va exploser. "Merde, je serai resté aux toilettes si j'avais su. Dans le noir, c'est encore plus drôle." Pavel au bord de la mort, Pavel qui s'en fout magistralement. Quand je vous dit que je ne suis pas tout seul dans ma tête... Je pose mes mains autour des hanches de Bony, histoire de bien lui faire comprendre que je suis là, et je pose mon menton sur son épaule, un peu comme un gosse ennuyé. "Sinon, on se met à courir assez rapidement pour s'enfuir et faire péter tout le bâtiment, non ?" Bonjour, je suis un enfoiré, même à deux doigts d'y rester. "N'empêche que si tu ne bouges pas un peu ta cellulite, tu vas te faire détrôner en tant que meurtrière de l'année, trésor." soufflai-je avec un amusement insolent à la doyenne de confrérie.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyDim 11 Jan - 0:42


    June le regarde avec un air à la fois aguicheur et doux, parce qu'elle a toujours été ainsi à son contact, et qu'elle ne changera très certainement pas. C'est sa façon d'allier le regard à la parole, de montrer qu'elle ne rigole qu'à moitié quand elle aborde tous ces sujets. Il le sait de toute façon Matthias, il connait la jeune femme comme sa poche, pour avoir grandi avec la jeune femme depuis son adolescence, tout ça grâce à Naël. Alors si quelque chose dans le comportement de June trahit sa pensée, Matthias saura le reconnaître immédiatement, et au fond, l'epsilon compte bien là-dessus. Les non-dits ont parfois plus d'impacts que les mots, plus de puissance, et la jeune femme espère bien se faire entendre de la sorte. « Oui mais ça m'embêterait de voir tes chevilles gonfler alors je vais me compter de te regarder en battant des cils, histoire de faire passer le message sans que tes chevilles ne l'entendent. » qu'elle déclare en rigolant, tout en battant des cils éhontément, exagérant, juste pour en faire des tonnes pour allier le geste à la parole. Ces deux là n'ont pas besoin de parler en long en large et en travers, d'avoir des dialogues dignes de grands monologues, parce qu'ils se comprennent avec peu, avec quelques phrases symboliques, parfois claires, parfois pleines de sous entendus. Qu'importe la façon de dire les choses, ils parviendront toujours à se comprendre, merci à la dizaine d'années de connaissances. La jeune femme n'hésite pas d'ailleurs à faire à demi-mot une proposition indécente à l'ancien iota, ce à quoi ce dernier répond être en couple. « Ca ne t'a pas arrêté il y a quelques jours si je me souviens bien. » qu'elle rétorque un sourire aux lèvres en se remémorant leur nuit passée, imbibée de vodka certes, mais pas moins désirée et volontaire. Qu'importe, ils portent leur coupe de champagne à leur lèvre, portant un toast à eux, à l'année à venir, à cette année qui, June l'espère, sera bien meilleure que la précédente et qui lui apportera un peu plus de bonheur, un peu plus de joie qu'elle n'en a eu depuis ces six derniers mois. Et forcément, June demande à Matthias quelles sont ses résolutions pour l'année à venir. Parce que c'est intéressant d'écouter ce que les gens souhaitent pour la prochaine année, parce que ça peut donner des idées pour ce que l'on pourrait souhaiter à son tour, et surtout parce que cela nous aide à cerner la personne en face de nous. Mais Matthias n'a guère le temps d'aborder le sujet, de répondre à sa question parce que les lumières se coupent, la musique s'éteint et une voix sourde se fait entendre, raisonne dans la salle de bal, faisant trembler les murs et les corps de chacun. La seven society est de nouveau présente, est à nouveau la menace, l'épée de Damoclès au dessus de leur tête. Heureusement qu'au même instant, June était physiquement proche de Matthias, suffisamment proche de lui pour pouvoir être retenue. Mais ce qui la rassure d'autant plus, c'est de savoir que Matthias connait les situations de cirse. Avoir fait la guerre, ça forge le caractère, ça forge l'esprit et ça aiguise les sens. Et elle sait qu'il ne laissera rien lui arriver, qu'il la protégera coûte que coûte. Et c'est ce qu'il s'évertue à faire en donnant plusieurs ordres à June, le plus important étant de l'écouter. La jeune femme acquiesce très légèrement, n'osant guère bouger plus après avoir entendu l'ordre de la Seven society de ne pas bouger. Matthias déblatère un tas de choses, étudiant la situation, les menaces de la 7S, et observant la salle avec attention. Elle ne comprends rien à ce qu'il lui dit, bien trop en proie à la panique, pensant à sa petite fille restée chez elle, avec la nounou. Elle ne veut pas que le dernier bisow qu'elle ait déposé sur la joue de sa fille ce soir, soit le dernier qu'elle lui fasse. Elle refuse que le dernier je t'aime maman que sa fille lui ait dit ce soir, soit le dernier qu'elle entende de sa vie. June ne l'accepte pas et est prête à se battre, à faire n'importe quoi pour qu'une telle situation ne se réalise pas. Lorsque Matthias lui demande doucement de reculer vers le mur, la jeune femme acquiesce légèrement et avance à petit pas vers le mur, tellement légèrement et faiblement que personne autour ne s'en aperçoit. En atteignant le mur, elle frôle une table et fait tomber une coupe de champagne par terre, le bruit de cristal résonant atrocement dans ce silence de plomb. Mais personne ne se retourne vers elle pour la dévisager et pour la fusiller du regard. Peut-être que certains le font dans leur tête, mais aucun ne prendra le risque de le prendre. Collée à son ancien petit ami, June ne pense plus un seul instant à ses pensées malsaines, à toutes les choses qu'elle aimerait faire avec lui. « Matthias, j'ai peur … » Ses bras encerclent les siens et ne les lâchent plus, ne voulant pas le quitter, pas perdre ce sentiment de sécurité qu'il lui offre. « Tu ne me lâches pas hein? Quoi qu'il arrive, ne me lâche pas… je veux pouvoir sortir d'ici et serrer ma fille dans mes bras… Je veux te la présenter, que tu comprennes pourquoi je l'aime tant … » Dieu qu'elle se sent mal à ce moment précis, dieu qu'elle ne fait plus la fière.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyDim 11 Jan - 1:28

Le son du mot terminé résonne dans ses oreilles à mesure qu'il court rejoindre Ellie pour atténuer les choses entre elle et lui. Nina a réussi, Nina l'a fait, l'a dit. Pour elle c'est terminé, c'est fini, over, finito. Et elle le dit. Elle ose le dire, ose l'affronter avec ces mots blessants, ces mots qui l'achèvent à petit feu, à mesure qu'ils s'imprègnent de son être. Ca le brûle de l'intérieur, ça le consume et il ne sait pas s'il arrivera à s'en relever, s'il parviendra à affronter Nina à nouveau pour comprendre. Ca le met presque à genou mais il se veut fier. Son père lui a appris à toujours garder la tête haute, à rester fier qu'importe la situation, qu'importe ce qu'il peut se passer. L'espace de quelques secondes, le jeune homme fait barrage à ce sentiment d'autodestruction qui s'empare de lui, et se concentre sur Ellie pour essayer de la rallier à lui, de lui faire comprendre que tout est compliqué en cette soirée. Surtout, il lui promet une conversation bien plus claire et calme, une explication qu'ils se doivent à l'un et l'autre, une explication pour mettre à plat leur passé, et peut-être avancé. « J'ai pas dit ça Ellie, j'ai pas dit que j'allais rester cantonner à notre histoire. On en reparlera mais… je suis prêt à avancer. » Il l'embrasse sur le front et court vers Nina, tombe face à ce baiser impromptu, ce baiser que Nina semble prendre un malin plaisir à éclater au visage d'Edison alors que non, elle n'a pas le droit. Jamais il ne lui aurait fait l'affront d'embrasser une autre devant elle, même s'il avait succombé aux charmes d'une autre femme, même s'il avait réussi à retomber amoureux, jamais il n'aurait agit de la sorte, par respect pour elle, pour leur histoire, pour leur sentiment. Il faut croire que la descendante Disney ne pense pas ou plus ainsi et a décidé de prendre son envol. Il s'offusque de ce baiser et le fait comprendre à la jeune femme, sans se préoccuper un seul instant des regards qui pourraient se tourner vers eux, qui pourraient s'intéresser à cette histoire qui d'aspect a l'air si rocambolesque. « Non t'as pas le droit Nina, t'aurais détesté que je te fasse un coup pareil ! Et arrête, tout le monde le connait ton James, tout le monde sait que c'est un coureur de jupon qui n'attends qu'une chose, te foutre dans son lit ! Enfoiré de te dire la vérité? Si ça te fait plaisir, ouais je suis un enfoiré ! » qu'il lui répond en colère, la fumée qui sortirait presque de ses oreilles. Et pourtant, malgré la colère, il lâche les trois mots fatals, les trois mots que bien des femmes rêvent d'entendre. Le je t'aime qu'il n'a pas prononcé depuis des mois, le je t'aime qu'il n'a pas réussi à offrir à quelqu'un d'autre, pas même à sa meilleure amie Reed qu'il aime pourtant énormément. Mais depuis leur rupture, ces mots ont été incapables de sortir de sa bouche. Jusqu'à ce soir. Et la réaction de Nina est à la hauteur de l'évènement. « Je t'aime toujours, ne t'en déplaise. » qu'il répète à sa demande, bien que la mâchoire n'en manque de tombée à la jeune femme. Sauf qu'elle prends peur et reculerait presque de quelques pas en entendant à nouveau ces mots fatidiques. Peur de quoi? Ce n'est pas compliqué à comprendre. Peur de souffrir, peur d'y croire, peur de le perdre à nouveau et perdre de se perdre à la fois. Des peurs qui sont entièrement partagés par le jeune homme qui ose pourtant se mettre à nu, quitte à y laisser quelques plumes. C'est fou ce que ces deux là ont peur de dire leur sentiment, de dire ce qu'ils ressentent alors qu'ils pensent la même chose, qu'ils sont sur la même longueur d'onde, mais bien trop stupide pour parvenir à le réaliser et surtout à le révéler. Finalement, il omet cette peur, quitte à y perdre beaucoup, il la met de côté et avance vers Nina, d'un pas franc et embrasse la jeune femme en posant une main sur sa joue et une autre derrière sa nuque, un baiser digne des plus grands, pour rattraper tous ceux qu'ils n'ont pas eu par le passé. Il aimerait que ce baiser dure une éternité mais avec Nina, il préfère se retirer, et la laisser respirer, la laisser réfléchir un instant. Elle risque de paniquer, il le sait et c'est pourquoi il plonge son regard dans le sien en entrelaçant ses doigts aux siens. « Moi aussi je peux t'offrir un vrai baiser. » qu'il la taquine. «T'as vraiment cru que je pouvais t'oublier et ne plus t'aimer Nina? Seul un fou en serait capable.» Voilà un peu plus de sérieux pour le jeune homme qui se met à nu, purement et simplement pour faire comprendre à Nina que non, il ne l'a jamais oublié et ne pourra jamais l'oublier. Seulement la situation se dégrade et un frisson lui parcourt l'échine. Il se rapproche immédiatement de Nina, ignorant l'ordre de ne pas bouger et prends Nina par la taille, refusant de la lâcher. Encore la Seven Society. N'en ont-ils pas fini avec leur connerie ceux là ? « T'inquiètes pas Nina, ça va bien aller, je ne laisserai rien t'arriver ! » Il ose un mensonge lui qui ne ment jamais, cherchant à rassurer Nina, en déclarant que tout se passera bien. Bien sur que c'est un mensonge, bien sur que rien n'ira bien. Mais il ne va pas prendre le risque de lui dire que tout va déconner. Mais une chose est certaine, Nina peut compter sur lui parce que jamais, ô grand jamais, il ne laisserait quelqu'un toucher à un cheveu de sa dulcinée. Quitte à risquer sa propre vie, quitte à menacer son existence, jamais il ne mettra celle de Nina en danger. Parce qu'une existence sans Nina, c'est une vie qui n'a plus d'intérêt à être vécue.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyDim 11 Jan - 13:29

Tessa était loin d'avoir tort, d'où la raison du nouveau sourire qu'arbora le président des Bêta et Delta, mais il n'était certainement pas le seul à être dans ce cas. Cependant, il n'avait pas de quoi se plaindre. L'Alpha était loin d'être désagréable à regarder et elle était encore moins insupportable. Il aurait après tout pu tomber sur une Gamma complètement défoncée qui se serait frotté à sa jambe comme une chienne en chaleur ou pire, sur une étudiante moche comme un pou qui l'aurait asphyxié avec sa mauvaise haleine de chacal. « Tu as raison, mais contrairement à la plupart des cafards présents dans cette salle, je ne suis finalement pas déçu de la cavalière que le destin a poussé dans mes bras. Et tâche de me croire pour de bon, j'aime bien explorer de nouveaux horizons. » Si Rayan est le roi du baratin lorsqu'il s'agit de mettre une quelconque demoiselle dans son lit, il n'en reste pas moins un homme honnête et franc, quitte à blesser son entourage par son franc-parler. Autant dire qu'il n'y a pas une once de mensonge dans les propos qu'il tient à l'encontre de la jeune femme qui l'accompagne ce soir. « Merci... Mais c'est inné, chez moi, d'être aussi élégant. » Fidèle à lui-même, comme à son habitude, l'on ne débarrassera pas de si tôt le Delta de son égo aussi énorme que ne l'est l'univers tout entier. Les premiers pas de danse ne se font donc pas attendre entre les deux jeunes gens et certaines scènes alentours n'échappent pas à l'œil vautour du président de confrérie, si bien qu'il repère en un rien de temps l'objet qu'il convoite tant. Pavel. En la compagnie d'Ebony, de quoi faire sortir Rayan de ses gongs, lequel se contente de reporter son attention sur Tessa, comme si de rien n'était. « Ce regard pétillant qui t'anime, cette manière de rougir tout à fait attendrissante... Tu n'as rien à envier à qui que se soit dans cette salle. » Adorable, remarquable... Il y avait tant de mots qui pourraient qualifier la blondinette, mais le Delta ne savait trouver les termes adéquats pour caractériser sa cavalière. Hypnotisante d'une certaine manière, d'une beauté qui ne devrait être dissimulée derrière un masque... Il ne la connaissait pas, mais peu importait. Un rire si fin s'échappa d'entre les lèvres de l'Israélien en écoutant l'Alpha dont il ne lâchait en rien le regard tout en continuant de la faire danser avec sensualité. « En partie seulement. Mais en tant que président de confrérie, il y a certaines obligations aux côtés desquelles il ne faudrait pas passer. Comme participer à des soirées dans ce genre. » Aussi idiotes sont-elles, aussi agaçantes peuvent-elles être. « Au fond, tu vas rendre cette soirée plus agréable que ce que je n'aurais espéré. » Il le fallait, parce que l'étudiant ne pouvait se permettre de perdre la tête en sachant que son bureau se trouvait à quelques pas à peine de lui, serrant contre lui sa doyenne de confrérie d'une manière qui énervait cruellement le Delta. Ainsi donc, il redressa le regard sur Pavel au moment où Tessa tournait le dos à ce dernier, mais quelle erreur vint-il à commettre alors qu'il surprit ce baiser échangé entre lui et Ebony. Il en avait assez, c'était trop pour Rayan qui ne pouvait supporter une seconde de plus ce spectacle qui se déroulait depuis plusieurs minutes sous ses yeux. Entraînant donc Tessa au bord de la piste, il se devait de prendre l'air pendant un court instant. « Tu m'excuseras, je n'en ai pas pour longtemps. » Il déposa un baiser au coin des lèvres de la jeune femme avant de s'éclipser jusqu'aux toilettes.
Les termes je n'en ai pas pour longtemps prirent une toute autre signification lorsque Rayan retourna dans la salle de bal au bout d'une bonne demi-heure, réajustant brièvement le nœud de sa cravate avant de mettre un peu d'ordre dans sa chevelure de porc-épic quelque peu ébouriffé. Son costume se retrouvait légèrement froissé et son regard, aussi bien que son esprit, divaguait ailleurs. Inutile de préciser ce qui s'était passé après que Pavel ait à son tour poussé la porte des toilettes, deux minutes après lui. Rayan retrouva Tessa, enfin, se dit-il et déposa délicatement sa main sur son épaule. « Désolé de t'avoir fait attendre, mais les devoirs d'un héros, tu sais... ce n'est pas toujours évident. » Il fuyait très clairement le regard de la belle Alpha et l'attira à nouveau dans ses bras. Autant continuer à provoquer Pavel en continuant à flirter avec Tessa, cela lui assurera un second round avec le Gamma au cours de cette soirée. Mais subitement, les lumières vinrent à s'éteindre et la musique se coupa. Encore une blague de mauvais goût évidemment. L'annonce macabre remua intérieurement le président de confrérie, qui toutefois, ne laissa rien entrevoir. « Quand je parlais d'une soirée agréable, je ne parlais pas forcément de finir dans le noir et d'être menacé par ces sept blaireaux. Encore, une soirée dans le noir, pourquoi pas, mais c'est pas ce que j'avais à l'esprit. » Une chance qu'il ne se trouvait pas encore dans les toilettes en compagnie de Pavel, imaginez ces deux fauves qui se doivent de rester immobiles... Impossible. « Tout ira bien, d'accord ? Rien de tout cela ne doit être vrai... » Il n'en était pas si sûr, en y réfléchissant bien, alors il se contenta d'attirer sa cavalière contre son torse, posant son menton sur le sommet de sa tête. Une manière à lui de lui prouver qu'il ne l'abandonnerait pas.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyDim 11 Jan - 22:53

Elle leva les yeux au ciel, agacée par cette manie qu'il avait de toujours trouver une réponse à lui renvoyer. N'y avait-il donc pas une phrase, une seule, capable de le faire taire, de le laisser pantois, sans savoir quoi répondre ? « Insipides ? Non, ce sont simplement des gens décents, Zadig. Evidemment, on ne peut pas en dire autant de toi » nota-t-elle avec dédain. Mais il marquait un point, cependant. Et le reconnaître, même si ce n'était qu'à elle et à elle seule, la rendait amère : parmi tous les potentiels cavaliers qui se trouvaient dans cette seule, elle n'aurait voulu aucune autre compagnie que la sienne. Habituée à la violence et l'intensité de leurs échanges, le reste lui semblait en effet bien insipide, comparé à ce qu'il pouvait lui offrir. Et autant qu'elle le détestait pour ça, elle ne pouvait nier qu'elle s'y raccrochait, presque désespérément. Un tel flot d'émotions la rendait chaque jour plus vivante, lui mettait la tête sous l'eau, prête à la noyer, avant de l'en faire sortir tout aussi brusquement. Encore, et encore, et encore. Ce qu'elle aurait bien sûr nié jusqu'à la mort, pour s'épargner de le voir à nouveau fanfaronner, bien trop heureux de réussir à dévaster la vie d'une personne de plus. D'une femme de plus. Zadig était un ouragan de passage dans les vies des gens. Il débarquait, un jour, s'emparait de ce qu'il voulait, et disparaissait, semant le chaos et s'en réjouissant. La seule faille de ce plan génial ? Il était tombé sur un autre ouragan, différent, mais tout aussi brutal, violent. Un ouragan qui parvenait à semer le chaos dans sa vie à lui. Et il aurait beau le réfuter, tous deux savaient que c'était vrai. Elle ne lui avait demandé aucune permission, encore moins l'autorisation. Elle aussi, elle avait débarqué un beau jour pour foutre un joyeux bordel dans sa vie, autant qu'elle en mettait dans la sienne. Et elle adorait cette sensation, cette perte de contrôle total, tout comme elle la détestait. Heureuse des failles qu'elle perçait dans l'armure de glace, désespérée à l'idée de le voir faire de même dans la sienne. A la différence qu'elle ne portait pas la moindre armure, s'était offerte à lui dans tout ce qu'elle était, dans tout ce qu'elle avait à lui donner. Elle avait joué, s'était déguisée, si souvent, pour ne pas perdre la face, mais elle n'avait pas été capable de faire comme lui, de se cacher derrière une attitude, un comportement. « Ravie de le savoir » répondit-elle froidement. « Célébrons donc mon imperméabilité à tes méthodes, dans ce cas. » Ses lèvres se fendirent d'un rictus railleur et elle regretta à nouveau d'avoir décidé d'être sage et de faire attention. Une coupe de champagne aurait été particulièrement appréciée, histoire de laisser l'alcool apaiser ses tourments en l'enivrant. L'alcool, son plus fidèle allié depuis bien des années, savait panser ses plaies lorsque personne d'autre ne le pouvait. Et ces derniers mois, c'était des litres, qu'elle aurait voulu boire, tant les plaies avaient été nombreuses, et profondes. Elle laissa à Zadig le luxe de se montrer sarcastique, de glisser une insulte irrévérencieuse dont il avait le secret, se contenta de l'ignorer en fixant un point au-dessus de son épaule. Consciente de la proximité physique entre eux, elle aurait voulu l'augmenter si elle n'avait pas été aussi lasse de savoir ce qui se passerait, lorsqu'elle le ferait : Zadig reprendrait, encore une fois, l'avantage sur elle, et utiliserait ce geste contre elle. Une valse épuisante, dont elle ne suivait plus la cadence. Elle finit par lui adresser un sourire creux et faux, rempli de mépris. Si lui maîtrisait le sarcasme, elle maîtrisait les sourires du genre. « Tu en sais certainement un rayon sur le mensonge, en effet » commenta-t-elle. Elle tentait, vainement, de prendre du recul, de jouer l'indifférence. Elle savait, pourtant, que celle-ci ne fonctionnait plus, plus avec lui du moins. Il l'avait vue trop souvent faire, et elle craignait parfois qu'il ne la connaisse trop. Trop intimement, trop profondément. Il n'y avait que peu de part d'ombres qu'elle ne lui ait encore dévoilées, volontairement ou non. « J'ai rien d'un agneau, tu le sais aussi bien que moi. » Elle aussi savait faire mal, elle aussi savait atteindre. Quel agneau aurait pu atteindre, même un peu, Zadig Rosenbach, si elle n'avait été elle aussi à moitié loup ? La douceur s'effaçait au profit de la cruauté, entre eux deux. Il était bien le seul avec lequel la couverture de la victime sans défense ne fonctionnait pas. Elle aurait voulu qu'il réponde quelque chose à l'aveu qu'elle avait tu bien trop longtemps et, si elle voulait être parfaitement honnête, elle aurait voulu qu'il cède enfin, lui aussi, mais tous les deux semblaient vouer à rejouer l'éternelle scène, en boucle. L'irruption soudaine de la Seven Society, malheureusement prévisible, mit un terme brutal à leur échange. Son sang se glaça, et elle posa instinctivement une main sur son ventre. Reed n'avait rien d'une mère, pas plus qu'une mère en devenir, mais elle s'habituait à cette présence en elle, qui créait parfois le besoin de la protéger, coûte que coûte. Une bombe, allons bon. Après le déballage de leurs secrets, il ne manquait plus qu'une bombe pour venir parfaire leurs délires psychopathes. Zadig la serra contre elle et, pour une fois, il ne lui vint même pas à l'esprit de s'écarter, ou de le repousser. « Je savais que venir à ce bal était une connerie » murmura-t-elle, tandis que tout le monde, dans la salle, restait immobile. Bien sûr, elle sentait le vent de panique qui avait saisi les étudiants, tout comme elle entendait les murmures s'élever. Tous semblaient croire que le fait de parler à voix haute risquerait de déclencher l'explosion. Elle jeta un regard inquiet à Zadig, lui aussi immobile, plus sérieux qu'elle ne l'avait jamais vu. La mâchoire contractée, le regard froid mais déterminé, il continuait de l'enserrer contre lui et Reed se laissait faire. « Zadig » l'appela-t-elle, chuchotant toujours. Il reposa son regard sur elle et sans lui laisser le temps de s'y opposer, elle posa ses lèvres contre les siennes. C'était à peine un baiser, rien d'intense, rien de passionné. Elle n'y mettait aucune violence, ne cherchait pas à prouver quelque chose, ou à le faire réagir. C'était une caresse, douce, tendre, de quelques secondes à peine, dans laquelle elle mettait toute la sincérité qu'elle ne pouvait plus mettre dans ses mots. « S'il nous arrive quelque chose ce soir, je veux pas partir sans un baiser d'au revoir » se justifia-t-elle alors. La panique avait au moins le mérite de créer une trêve entre eux.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyLun 12 Jan - 20:48

Davis regardait la montre accrochée à son poignet d’un air désinvolte. Soufflant comme s’il avait toute la peine du monde déposée sur ses épaules, il inspirait et expirait en se promettant que la soirée serait inondée de bien plus de douceurs une fois qu’il serait partit faire le grand saut, dans une nuit plongée au cœur de ses délits mineurs - ou majeurs pour certains -. Fort est de constater qu’il n’avait pas de masque, il avait payé l’une de ceux proposés par le comité d’organisation, qui n’avaient pas la plus belle des découpes ni la plus grande des extravagances mais qui lui siérait parfaitement pour quelques heures. Balançant un billet en attrapant le dit objet, il avait dérivé à travers la foule pour retenir enfin l’attention de sa cavalière. La retenir, lui courir après. C’était ce qu’il faisait depuis toujours apparemment. Pas un moment ils n’avaient été sur la même longueur d’onde. Les évènements avaient réussi à le détourner de ses sentiments, de son amitié, de ce qu’il avait ressenti pour Helsye. Si aujourd’hui il devait la retrouver alors soit mais il semblerait plus gauche que jamais, à se dandiner d’un pied sur l’autre sans savoir comment danser et tournoyer sur lui-même. S’offrant le grand plongeon en direct live, il apparaissait devant la jeune femme qu’il aurait pu reconnaître parmi toutes de par son grand regard océan qui ne l’avait jamais laissé indifférent. Les souvenirs remontaient, sa perte, ce terrible accident où il s’était vu arraché à ses lèvres par une bande d’hommes qui avaient décidé de lui faire sa fête. Il l’avait entrainé dans les pires déboires et elle était restée, pendant des années. Comment lui jeter la pierre si aujourd’hui, après l’avoir retrouvé, elle n’était plus prête à assumer quoi que ce soit même ce qui semblait le plus probable entre eux, une amitié inébranlable, inimitable, inqualifiable. Mais au lieu de ça, Davis ne se complaisait pas de sa présence, ne la taquinait pas, ne jouait pas non-plus avec sa manière nonchalante d’aborder le comique de la situation. Il était las, terriblement perdu, ébranlé par quelques découvertes et la résurrection du visage de son amie qui avait pris forme devant lui au détour d’une avenue. Pour tout ce qu’il ressentait à présent, le jeune homme aurait été prêt à donner sa vie dans le combat périlleux d’une course où les pneus crisseraient sur le bitume, arrachant à sa poitrine une cavalcade imprévue et irrégulière. Voulant atteindre la vitesse d’échappement sans pour autant la laisser se défier à son regard, il observait décontenancé ce duo imprévu qui sévissait au cœur d’un ras de marée humain où ils semblaient tous deux, loin d’être à leur place. Ce sentiment de malaise en sa compagnie restait le plus troublant. Qu’elle lui hurle dessus, qu’il la déteste, qu’ils se reprochent tous les deux du monde. Mais le silence restait la torture la plus impitoyable. Se dandiner sur soit, ne pas savoir quel mot placé avant l’autre, Davis comprenait que quelque chose s’était brisé, avait totalement changé mais évidement, sa plus grande des peurs étaient qu’elle est décidée, même après avoir mis les choses à plat, qu’il était tant d’avancer et sans lui, comme elle l’avait fait ces deux dernières années. Alors le jeune homme lui offrait l’échappatoire qui lui servirait à tout moment. Il suffisait qu’elle pousse la sonnette d’alarme, le prévienne qu’il allait trop loin, lui hurle qu’elle ne pouvait pas en faire plus et il comprendrait. Mais au lieu de ça, tout se passait bien différemment. Ne me retiens pas Davis. Mais je pars de Berkeley. Tout ça c’est au-dessus de mes forces, je t’appellerais mais cette soirée est sans doute une très mauvaise idée. Le jeune oméga écarquillait de grands yeux ronds pendant que son air dubitatif s’étalait sur son visage hagard. Elle partait ? Etait-ce une blague ? Au moment même où il l’avait retrouvé, Helsye lui faisait comprendre que sa vie s’éloignait une nouvelle fois de la sienne et de son propre consentement. J’attendrais que tu m’appelles dans ce cas. Voila, Davis était dépité, penaud et pourtant, au fond de lui, comprenait sa décision. La jeune femme avait raison, rien ne servait de s’infliger ce genre de soirées quand ils avaient tant à se dire à côté. Alors il se rapprochait d’elle, déposait un léger baiser sur ses lèvres et avant même qu’ils ne s’attardent à cette effusion qui promettait la reconstitution d’une amitié décapitée, la jeune femme lui souriait et s’échappait au travers des danseurs pendant que Davis restait fixé sur sa silhouette qui disparaissait telle la fumée au bout d’une cigarette trop vite consumée. Le désastre. Son regard ne quittait pas le sillon qu’elle avait laissé derrière elle. Davis était incapable de la rattraper alors au lieu de ça, il restait comme un pantin de bois au centre d’une foule éparse qui de temps en temps, semblait se moquer de son supplice publique. Son regard tressaillait au moment même où une annonce se frayait un chemin vers son ouïe presque totalement amorphe depuis que son chemin venait de quitter celui d’Helsye. Vu l’état dans lequel il se trouvait, il ne faisait même pas attention à ce que signifiait tout ce ramdam apocalyptique. Jusqu’à ce qu’une main vienne se placer au creux de la sienne. Détournant son visage, il apercevait alors une jeune femme brune, qu’il ne connaissait pas du tout et à vrai dire, Davis fronçait les sourcils en jetant quelques coups d’œil autour d’eux. Seule ? Elle ? Cela l’étonnait grandement et pourtant, il ne lâchait pas sa prise et se rapprochait de l’étonnante jeune femme qui cherchait un réconfort quelconque. Elle avait de la chance, Davis était souvent rassurant et protecteur. Mais peut-être que ce soir beaucoup moins vu les idées moroses qui brûlaient ses pensées et toute forme de conscience bienvenue. Non, je n’ai pas l’intention de te lâcher. Qu’il lui dit tout bonnement comme si n’importe quel homme se devait une telle remarque vis-à-vis d’une jeune femme qu’il ne connaissait absolument pas. Lui et son côté gentleman exemplaire… Et moi j’aurais sûrement dû finir cette vieille bouteille de whisky chez moi plutôt que d’assister à ce massacre… Qu’il dit, la tête retournée et complètement vidée. Un massacre mentale, physique, tout. Une attaque de la 7S qui suivait le départ imprévu d’Helsye. Accrochant alors bien plus son attention sur la jeune femme, il se rapprochait d’elle et passait un bras le long de sa taille. Dis moi si je risque de me faire tabasser par ton cavalier… Loin de lui le fait que cela pourrait le gêner, à ce moment précis, Davis avait l’envie de taper dans quelque chose. Mais à défaut de pouvoir bouger, il essayait malgré sa crainte qui s’étalait sur son visage maintenant qu’il n’apercevait plus Dany, de rassurer Ellie en lui faisant un brin de discussion. Très bien Davis, continue ton cours de gestion de crise ! Avant de mourir, je m’appelle Davis. Et dis moi… Ca arrive souvent ce genre de divertissement ici ? Qu’il dit, la voix qui se voulait railleuse et pourtant, le cœur au bord des lèvres en essayant de voir si Dany se trouvait toujours en compagnie de son cavalier.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyLun 12 Jan - 22:22

« T'es... » Commençais-je, les sourcils froncés suite à l'hypothèse émise par le Delta. Un Iota qui aurait oublié de passer par la case douche ? Écœurant. À la réflexion, j'aurais encore préféré avoir Pavel pour cavalier, je crois bien. « Dégoûtant. » Fis-je en faisant une grimace, alors qu'Isay trouvait visiblement l'hypothèse hilarante. « Parce que ça te ferait rire en plus ? » Demandais-je, faussement offusquée. Bien sur que ça le fait rire. Nous avions beau être tacitement réconciliés, il restait Isay. « Sale traître. » Maugréais-je en lui donnant une petite tape derrière la tête, en guise de vengeance. Mais mes mots dépassent ma pensée, et mon comportement me trahit. Ainsi, l'instant d'après, je suis encerclée par l'étreinte délicate du Delta. Sa traîtrise est oubliée, les méfaits du passé aussi. Combien de fois nous étions-nous déchirés ? Combien de fois nous étions-nous blessés ? Combien de fois avions-nous maudit l'autre ? Trop pour pouvoir compter. Mais une petite voix en moi me dit que ces temps sont loin, que nous avons eu le temps de changer, et qu'accorder à nouveau ma confiance à Isay n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça. « Je t'imagine bien. Quelque part entre la rébellion et le malade imaginaire. Et tes parents n'ont rien dit ? » Demandais-je, légèrement surprise. Non pas que les Lindgren soient des dictateurs en puissance, mais ils avaient des valeurs et aimaient que celles-ci soient respectées. « Le revers de la médaille. » Acquiesçais-je en haussant les épaules. Ma fonction de doyenne avait des côtés positifs, je n'allais pas le nier ; mais elle s'accompagnait aussi d'aspects négatifs, et souvent prenants. Qu'importe ; j'assumais. Naturellement, la question de la présence d'Isay se posa. Que faisait-il là, lui qui abhorrait ce genre de festivités ?  Le reste de sa réponse me déstabilisa, mais j'essayais de ne rien laisser paraître. « Dis pas ça, tu vas nous porter la poisse. » Fis-je remarquer. « Je pensais qu'on les trouverait. Qu'ils auraient fait un faux pas. » Mais ça n'avait pas été le cas. Pas l'ombre d'une preuve, ni même l'ombre d'un soupçon planant sur telle ou telle tête. Les sept couraient encore, et pouvaient agir en toute impunité. « Ça tombe bien. » Soufflais-je en baissant pendant une seconde le regard. Parce que moi, je crevais juste d'envie qu'il ne me laisse pas seule. Ici ou ailleurs. Point final. « En tout cas, crois-moi, je ne compte pas m'éterniser. Dès que l'occasion se présente, je dégage. » Et je vais fêter la nouvelle année comme il se doit, avec ceux qui le veulent, dans un bar branché de San Francisco. Je repasserais juste par la confrérie pour mettre une robe plus ample, faire une retouche maquillage, et je serais repartie pour le reste de la nuit. « Tu viendras avec moi ? » Demandais-je, espérant de tout cœur qu'il répondrait par la positive. Malheureusement pour moi, sa réponse n'eut jamais le temps de franchir ses lèvres. Entre temps, une annonce inquiétante venait d'être faite et diffusée dans les hauts parleurs de la salle. Partagée entre l'inquiétude et l'angoisse de voir les membres de la Seven Society débarquer, il me fallut quelques secondes pour réagir. Et contre toute attente, l'énervement qui prit le dessus sur le reste. « C'est une blague. » Dis-je en soupirant fortement. La situation n'avait jamais été aussi périlleuse, aussi dangereuse, mais ce n'était pourtant pas cela qui me venait à l'esprit. « Alors quoi ? On va devoir rester tous là sans bouger, à se regarder dans le blanc des yeux jusqu'à ce que mort s'en suive ? » Grommelais-je en roulant des yeux. « T'as ton portable ? » Demandais-je à Isay, bien décidée à alerter quiconque serait capable de nous aider. Hors de question de laisser ma carcasse ici ; j'avais mieux à faire. Une carrière qui m'attendait. Un père qui me chérissait. Et si j'en croyais les yeux expressifs du Delta qui me faisait face, un homme qui me couvait du regard. Oui, décidément, j'avais trop à perdre pour oser bouger, et prendre le risque de tout faire péter. « Je veux sortir d'ici Isay. » Soufflais-je en serrant avec force la veste de son costard.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyMar 13 Jan - 21:19

Coeurs tendres, les yeux doux et la soumise timidité en bandoulière, voilà le portrait angélique de la femme dont on tombe amoureux. La jeune fille un brin soumise au rire discret qu'elle masque d'une main lisse et blanche. La jolie, délicate fleur qui surplombe la marée bruyante de son adorable moue pensive. Zadig avait aimé des femmes, mais jamais le relief de la princesse sucrée n'avait su capter son regard. Pas de ces femmes effacées qui tentaient de féeriques apparitions à l'exact moment où l'on aurait voulut qu'elles apparaissent. Pas de ce type guimauve dans l'horizon de ses destructrices amours. Dans le ciel orageux de sa vie amoureuse n'avaient existé que des femmes tempêtes. La première de toute, la figure maternelle en personne. Les traits anguleux, la maigreur musclée, le facièce infiniment particulier mais d'une beauté toute faite de charme. Aucune douceur dans les lèvres rouges de Sophia, joliesse érudite qui se permettait de couper la parole à qui bon lui semblait, le dos calé contre le dossier de sa chaise en lappant distraitement une coupe de champagne. Sophia intervenait avec force et aplomb, marchait pieds nus dans les soirées mondaines parce que ses talons lui faisaient mal au pied. Ses femmes à lui, étaient des présences bruyantes, indomptables. Pas même du modèle en dessous, les polies éloquentes, sans réserve mais pas audacieuses pour autant. Non, non, les siennes étaient des vraies. Des emmerdeuses pures et simples. « Est-ce la peine que je te fasse remarquer une nouvelle fois que la décence n'a, décidément, rien de passionnant ? » et puis il y avait Reed. La femme insoumise qui déboule dans votre vie en vous disant merde, à grands coups de coude. Celle qui gueule, celle qui pleure, qui a les mains gercées de toute la froideur de cette « putain de vie », comme elle avait dit. Une fille qui rit fort, qui s'invite sans s'inquiéter de si sa présence vous plaît, ou non. Une fantastique je-m'en-foutiste. Je-m'en-foutiste de vous, de votre petit cœur. Et même dans ces moments ou elle avait avoué que ça comptait, elle l'avait fait avec la terrible force d'une lionne. Elle était une insolente tornade de couleurs, de mots (et de maux, en l'occurrence) qui réunissait à elle seule toutes les armes pour faire de la vie une longue et tumultueuse cascade. « Parfait, trinquons... Ah non, j'oubliais que madame allait devoir tenir neuf mois sans avaler une seule goutte d'alcool. Ni fumer une clope. C'est con, toi qui aimais tant ça, la débauche. » il lui sourit, de ces grands sourires qui lui fendait la face de long en large pour se féliciter de cette extravagant sarcasme qu'il avait, avec ses talents d'éternels menteurs cyniques, réussit à sortir du ton le plus naturel possible. « Mais tu sais quoi ? Je vais faire ma BA de l'année et ne pas boire non plus. Je ne voudrais pas te tenter et être responsable de la malformation de ton futur gosse. » il leva les yeux au ciel, comme si lui même s'excédait de céder à un tel geste. Il faisait encore une fois face à l'image brune de l'ouragan auquel il était enchaîné. Il ne savait pas si c'était leur premère rencontre qui l'avait fait aimer Reed. Non – et puis de toute façon, il n'aimait pas Reed, cela allait sans dire. Au début, elle n'avait été qu'un visage dans la foule, la gamine aux grands yeux qui les mettait au défi, James et lui. Leur jolie acolyte, comme le trio ultime d'un téléfilm. Il y avait eu la soirée d'été. La lumière qui mourrait et eux qui se retrouvaient. L'alcool qui avaient tout brûlé, les barrières, les résistances, toute cette caillasse qui leur barrait le cœur et la gorge. Elle avait plaqué ses lèvres contre les siennes, il avait sourit et tout était parti très vite. Comme quand on déroule le début d'une bobine et que tout bient avec. Il s'était repris, plusieurs fois, à replaquer ses lèvres contres les siennes, et puis ça avait été chaque soir le rendez-vous des amants aveugles. Il y avait eu le bébé. Il avait dit non. Elle avait pleuré. Sur le seuil de cette grande porte noire. Le seuil de leur équilibre. Ils l'avaient fleuri avec tant de passion que quand il avait décidé de mettre fin à la floraison quotidienne de consolations, avait débuté la bataille des petites gens blessées. Il y avait eu la réunion de rentrée, la déclaration arrachée, les tourments, l'hôpital. Le billet glissé à l'infirmière. La haine. Et ils étaient là. Toujours. Pour une de ces mystérieuses raisons qui faisait tourner la Terre, battre leur cœur à tous et fait fleurir chaque été les arbres de San Francisco. « Et je m'en félicite, si tu savais ce que ma vie peut être hilarante dès qu'on y ajoute un peu de mensonge. » Zadig continuait de s'étendre sur ses vastes connaissances en la matière. Ces mots soigneusement préparés, ces longues satyres de la société qu'il réhaussait de son éternel amour pour le mensonge, la débauche et l'égoïsme pur. Ça débectait tout le monde, lui il riait de sa petite vie d'amoureux du mauvais penchant. « En revanche, on peut me connaître quelque chose d'un loup. Alors tu serais quoi, toi ? Une autre louve ? » qu'il lui demanda avec les yeux qui se plissaient légèrement, le sérieux air de l'homme qui aborde des rivages inédits. Il lui posait là une question qui était la pierre angulaire de leur relation : était-ce un combat équitable ? Qu'étaient-ils, l'un face à l'autre ? A peine avaient-ils abordés les contrées mystérieuses des méandres du lien qui les liait que les lumières s'éteignaient et qu'ils plongeaient dans un inconfortable noir opaque. Et l'instinct menait la main de Zadig, les menait tout les deux à se serrer comme les deux bateaux à la dérive qu'ils avaient toujours été. La chaleur humaine était alors le seul réconfort dans ce théâtre immobile. Il l'entendit jurer juste à côté de lui, il faillit la plus-soyer mais continua d'attendre en silence le moindre signe. Et puis il y eut l'appel infiniment doux de son prénom, les deux syllabes lâchées dans ce semi-silence tâché de chuchotements. Personne ne pouvait les voir, ils n'étaient que deux silhouettes perdues au milieu d'un océan de noirceur. Tout pouvait se passer ici et maintenant. Alors elle tendit ses lèvres et les déposa contre les siennes. Une minuscule poignée de seconde, l'indescriptible délice d'une trève au milieu de la violence. Et dans le cœur même de la guerre autour d'eux, ils faisaient la paix. En surface. Elle se justifia, l'assurance bien placée. Il sourit dans le noir. Un de ces sourires en coin amusés. Il passa une main derrière la nuque de Reed, pose sa bouche sur la sienne à son tour. Plus brutal, plus passionné, il essaya de faire passer dans ce baiser toute l'intensité de ce qu'il pouvait ressentir. Quand leurs lèvres se séparèrent, il tenta du mieux qu'il pouvait de recouvrir le masque d'acier dont il s'était toujours vêtu face à elle. « Si tu veux faire les choses, fait-les bien. » se justifia-t-il à son tour. Zadig prit une grande goulée d'air frais, tentait de faire taire la panique qui reprenait doucement son corps après cet infime instant de douceur. Il avait peur. « En parlant du mensonge... » il marqua une pause, pas pour le suspens, mais parce que les mots le fuyaient désespérément. Il avait commencé sa phrase sur un ton presque amusé, comme prêt à sortir une de ces tirades sur ses vices qu'il adulait. Mais il changea brutalement de ton. « Reed, si on crève ici... » il s'humecta les lèvres. « Je suis maître dans l'art du mensonge. » il essaya de capter une expression sur son visage happé par l'obscurité. « Et tu sais, les billets se glissent. Tout le monde s'achète. On peut disparaître d'une scène d'un simple chèque. » il soupira « Oublie ça. Les gens mentent, point à la ligne. » l'aveu désespéré du péché qui lui donnait le plus de remords.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 13 EmptyMer 14 Jan - 11:15

A la question qu'est-ce que Chiara Renaldi pouvait bien venir faire à un bal de promo grotesque, la réponse était pour le moins évidente : gratifier les autres étudiants de sa céleste, mais rare, présence. Sublime dans une robe Dolce et Gabbana, petite merveille offerte par son père comme cadeau d'au revoir, les occasions de la porter se faisaient bien plus rares qu'en Italie, où elle devait se prêter régulièrement au jeu des soirées de charité organisées par sa mère. Ici, difficile de trouver un seul endroit où porter une robe valant à elle seule le PIB de la Somalie. Les Américains ne faisaient pas beaucoup d'efforts pour bien s'habiller, se contentaient généralement de pauvres jeans et tee-shirts. Surtout ici, à San Francisco. Peut-être aurait-elle du choisir New York et son sens du style, plutôt qu'une ville héritée des hippies. Chiara avait choisi de se montrer aussi rarement que possible. C'était un principe plutôt simple, voyez-vous, la loi de l'offre et de la demande, moins on la voyait, plus ses apparitions marquaient. Elle avait abandonné livres et ordinateur pour le bal, auquel elle ne resterait évidemment qu'un bref moment. Point trop n'en fallait et, très franchement, la perspective de passer des heures entourés d'hystériques alcoolisés ne l'emballait pas particulièrement. Le fait que son propre cavalier ne soit pas de son ressort l'emballait encore moins. Qui savait ce que le hasard lui apporterait ? Peut-être un beauf fraîchement sorti de sa campagne, endetté sur des dizaines d'années pour un prêt étudiant, et auquel Chiara apparaîtrait comme une vision divine et, naturellement, parfaitement inaccessible. Elle lui offrirait un moment de grâce, avant de rompre la magie d'un de ces regards glacés dont elle avait le secret. Altière, elle fendit la foule, la marée humaine, même, pour rejoindre un pauvre bar sur lequel s'alignaient cocktails douteux, punchs, jus de fruits et, miraculeusement, champagne. Probablement pas de la meilleure qualité mais il fallait se contenter de ce que l'on trouvait, ici. Sans attendre, elle se saisit d'une coupe et revint à son point de départ. Beaucoup auraient trouvé l'idée de venir seule et d'attendre, toujours seule, un rien déprimante. Mais pas Chiara. La solitude était un choix qu'elle avait imposé aux gens. Elle préférait être seule que mal accompagnée, plus encore par toutes ces pestes hystériques qui semblaient fleurir aux quatre coins de l'université. Sa position lui permettait d'observer la foule d'un regard condescendant, caché derrière un masque finement travaillé, noir aux ornements d'ors. Une observation redoutable et qui ne laissait aucune place à la tolérance. Moche. Gros. Moche et gros. Seigneur, aurait-elle trouvé sa robe dans une friperie pour pauvres ? Implacable, Chiara l'était et s'en délectait. Son jugement céleste se vit interrompre par l'arrivée nonchalante d'un Jace Plumridge qu'elle ne connaissait que trop bien. Il lui balança prestement le carton marqué de son nom et elle haussa un sourcil. Si son cœur avait fait une embardée durant les quelques secondes où son regard s'était posé sur lui, elle avait appris depuis bien longtemps à feindre l'indifférence totale. « Je vois... » répondit-elle de sa voix délicieusement rauque. Elle aurait bien sûr pu le soupçonner d'avoir truqué les invitations pour se retrouver avec elle, mais Jace n'aurait jamais eu l'idée de le faire. Probablement pas l'envie non plus. Il était convenu d'une sorte d'accord tacite qui avait pris sa source lors de son départ précipité d'Italie. Un accord qu'il ne connaissait pas, mais qu'il n'avait eu d'autre choix que d'adopter : l'ignorance. Chaque fois qu'elle le croisait, elle changeait de chemin, ou détournait le regard. Fuir Jace Plumridge était devenu son sport olympique et si abruti il pouvait être parfois, il n'avait rien d'un idiot, et devait s'en douter. « Oh, je suis devenue plutôt douée en la matière, l'espoir était permis. » Elle posa un regard presque amusé sur lui avant de recouvrer l'indifférence dont elle gratifiait tout le monde. Jace était l'une des rares faiblesses qu'on connaissait encore à Chiara – pour quiconque la connaissait, c'est-à-dire personne ici. L'écorchure au palais qui cicatrisait à peine, et dont la vision réveillait en elle bien des choses, peut-être même des sentiments soigneusement enfouis. Mais il n'était pas question de retrouvailles, ici, et sitôt la soirée terminée, elle retournerait à sa façon de procéder, se remettrait à le fuir scrupuleusement. Une vague de panique s'empara des étudiants lorsque des voix annoncèrent une bombe placée dans la pièce. Dans un premier temps, Chiara afficha un rictus moqueur. Allons, une bombe ? N'avaient-ils pas trouvé mieux, comme rite de passage à la nouvelle année ? Où se trouvait-elle, au juste, dans un cirque ou dans l'une des meilleures universités du monde ? « Je suppose que tout ceci est une blague ? De très mauvais goût, indubitablement. » Elle ne s'adressait pas spécialement à Jace, mais le sentit se raidir. Aurait-elle manqué quelque chose ? Y avait-il des informations qu'elle aurait du avoir ? Car ici, tout le monde semblait étrangement inquiet par une annonce qui, à ses yeux, n'était rien d'autre qu'une blague au goût plus que douteux. Personne ne bougea plus, ce qui conféra une atmosphère des plus étranges à la salle, figée comme dans ce jeu pour enfants, un, deux, trois, soleil. La voix de Jace se fit entendre, inévitablement moqueuse, et elle le fixa froidement. « Je crains pour toi que ce soit la seule position que tu puisses obtenir de moi, à présent. » Chiara savait très bien où il voulait en venir, mais son corps était un privilège qu'il avait perdu le jour où il avait pris la fuite d'Italie et l'avait laissée entièrement seule pour affronter les conséquences du drame survenu lors de la dernière soirée passée ensemble. « Mais il y a pire, comme mort. Tu pourrais, je ne sais pas, avoir un laideron pour cavalière. Réjouis-toi, Jace, si tu dois mourir, ce sera en ma compagnie. Mieux que ce que beaucoup pourront avoir... » fit-elle en embrassant la salle d'un regard moqueur. Ses lèvres se fendirent d'un sourire faux. « Il semble que les moments des adieux soit arrivé, amore. Si tu as quelque chose à dire, c'est maintenant. »
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