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TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014

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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyDim 18 Jan - 2:09


    Leur petit jeu de séduction a toujours été ainsi, et qu'importe la relation qu'ils pourraient avoir avec d'autres personnes, il en sera ainsi ad vita eternam. Car Matthias et June, ce n'est pas qu'une histoire d'une fois, une relation parmi tant d'autres, c'est l'histoire de leur première fois, de leur premier amour, d'une relation qu'ils n'oublieront jamais et qui restera très certainement graver dans leur mémoire. « Les petites brunes au fort caractère qui sont franco-suèdoise sont ta plus grande tentation plutôt non? » qu'elle le taquine en le bousculant un peu. Son Matthias, elle l'aime plus que tout. D'un amour inconditionnel et surtout totalement platonique. Parce que même s'ils en arrivent encore à fricoter ensemble, il n'y a absolument plus aucun sentiment amoureux dans l'histoire, simplement un souvenir des sentiments passés et de ce qu'ils ont vécu, rien de plus. Mais tout ça prend fin au moment où la seven society fait une annonce retentissante, mettant tout le monde sur pause, bloquant ainsi la soirée à un état végétatif. La soirée qui s'annonçait pourtant si agréable et si sympathique aux yeux de tous, se retrouve être une soirée digne des films scénarios catastrophe. June s'attendrait presque à voir débarquer Carrie et tuer tout le monde. Le seul réconfort à trouver dans la situation est la proximité avec l'ancien militaire, capable de rassurer June qu'importe le problème. Seulement, même en la rassurant du mieux qu'il peut, la jeune femme ne peut s'empêcher de penser à sa fille, sa merveilleuse petite fille Savannah, qu'elle n'a jamais eu l'occasion de présenter à Matthias, lui qui a pourtant, tant entendu parler d'elle. Reverra-t-elle sa fille? Elle l'espère de tout cœur parce qu'elle veut la voir grandir, s'émerveiller du monde, la voir devenir une jeune fille à son premier bal de promo puis une jeune femme épousant l'homme qu'elle aimera pour le reste de sa vie. Non, June est prête à se battre, parce qu'elle a trop à perdre. Sa fille est sa vie. Alors Matthias lui demande de parler de sa fille, ce qui a le don de faire sourire la jeune femme. « Tu sais, Savannah est mon portrait tout craché. Une vraie râleuse. S'en est parfois agaçant. Quand je lui dis non, elle me regard avec de grands yeux agacés, retient sa respiration jusqu'à ce que je cède. Et quand je ne cède pas, elle s'amuse à me faire tourner en bourrique pour me punir. Mais quand elle cherche à se faire pardonner, elle va fouiller dans les placards qu'elle arrive à atteindre, et me rapport un muffin ou un cookie et vient se nicher dans mes bras. Elle seule est capable de me faire sourire comme si la tête pouvait s'écrouler et que je n'en aurai rien à faire… Quatre ans qu'elle est dans ma vie et je n'ai pas l'intention que ça s'arrête maintenant… » Les deux anciens amoureux se retrouvent collés au mur, l'un contre l'autre et tentent de se faire le plus discret possible mais June panique et prend peur. Sa peur de perdre sa fille est tellement forte qu'elle en oublie que sa propre vie est en danger, ou même celle de Matthias. « On se fera d'autres anecdotes ensemble d'accord? Certaines avec Savannah, elle arrivera à te faire fondre en un clin d'œil tu verras ! » C'est avec un sourire qu'elle dit ça. Discret certes, mais un sourire malgré tout. La peur est toujours là mais la sensation de sécurité aussi. Et nul doute qu'il doit en être de même pour Matthias. « Tu sais, à force de me répéter toutes ces choses, je vais finir par croire que c'est toi que tu essaies de rassurer. » qu'elle tente de rigoler, doucement, malgré la situation quelque peu compliqué qui se profile. Et finalement, tout semble se décanter lorsque la seven society parle à nouveau et annonce une explosion dans le pavillon hildebrand. Au même mois, une sacré détonation se fait ressentir, et projette tout le monde au sol. Matthias amortit la chute de la jeune femme en retenant sa nuque Telle un chevalier servant, il aide June à se relever et tente de l'amener vers la sortie. Ses mains s'écorchent au contact du verre mais c'est tellement insignifiant face à ce qu'ils viennent de vivre… La proposition de Matthias de s'évader de cette pièce est tellement inattendue, que la jeune femme attrape Matthias par le bras, et court presque vers l'extérieur avec lui, quitte à presque se tordre les chevilles et s'écorcher les pieds avec le verre étalé partout. Une fois à l'extérieur, June ne peut s'empêcher de s'enrouler dans les bras de Matthias, quitte à ce que ses bras lui fasse mal. Et finalement, le bon dieu débarque, arrive et June voit son meilleur ami à l'extérieur aux côtés d'Alaina. Et l'epsilon court aussi bien que ses talons lui permettent, et attrape son meilleur ami. Elle ne peut s'empêcher de le tenir fermement tout en gardant la main de Matthias dans la sienne. « Tu vas bien? Tu n'as rien?? Je ne t'ai pas vu dans la salle, je ne savais pas où tu étais ! » Dans la panique, elle a absolument oublié de voir où était Naël, s'il allait bien, si tout allait pour lui. .La seule chose à laquelle elle pensait été Savannah, et elle se sent presque coupable de n'avoir pensé à son meilleur ami dans toute cette situation. Mais maintenant qu'il est là, en vie, sain et sauf, dieu sait que June va se faire pardonner.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyDim 18 Jan - 2:40


« Je suis étudiant en économie… » lâcha-t-il un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. C’est qu’elle commençait légèrement à lui taper sur le système à ne pas le reconnaitre. Comme si ce n’était pas suffisant, il avait fallu qu’elle parle de Zadig, renvoyant encore plus l’idée que ce dernier était au dessus de Jorden. Du moins, c’était comme ça qu’il le prenait. Peut-être que c’était puéril, et peut-être qu’il n’aurait pas dû se vexer pour si peu, mais Jorden pouvait parfois se montrer impulsif, c’était plus fort que lui. Heureusement, il savait aussi retrouver son calme et son sang froid rapidement. Il lui avait suffit de prendre une ou deux inspirations profondes pour retrouver un semblant de tranquillité intérieure. Il n’allait pas finir l’année en s’énervant, surtout pas quand sa cavalière était aussi jolie. Il se retint de dire que lui, il était le futur roi du monde, parce que ça faisait un peu prétentieux, quand même, mais il eut un dégoût non caché pour la référence à ceux qui ne seraient jamais rien de plus que des «mathématiciens ». Triste vie. La sienne en tout cas ne manquait pas de piment, et d’ailleurs il avait apporté, ce soir, de quoi rendre la fête tout sauf triste. Il avait ainsi proposé un verre à Lubja qui avait accepté sans grande difficulté, surtout lorsqu’il avait mentionné sa flasque remplie d’autre chose que de punch sans alcool. Quand elle le menaça d’en parler au doyen, il ne flippa pas un seul instant. D’abord, parce qu’elle n’était pas une très bonne comédienne, sorry, et ensuite parce que même si elle en parlait au doyen, ce n’était pas ce vieux Fredericksen qui allait faire frémir de trouille un Rosenbach. « J’aimerais bien voir ça. » Qu’elle aille le balancer, après tout il était majeur et vacciné, il n’avait pas de comptes à rendre à qui que ce soit dans cette salle. Ni à personne tout court, d’ailleurs. Sauf peut-être à son père. Oui. À son père. Ce n’était certainement pas le moment de penser à ce dernier, Jorden complimenta donc Lubja sur sa tenue, après tout quoi de plus normal pour un cavalier envers sa cavalière? Même si elle était son professeur, elle restait une femme avant tout. Et une belle femme en plus! Visiblement sur la réserve, elle se contenta de le remercier. Ils n’eurent pas le temps de faire grand chose d’autre, ni d’ajouter un seul mot que les lumières de la salle s’éteignirent brusquement. La musique fut coupée net et le silence se mit à régner plus ou moins, hormis quelques chuchotements stupéfaits par-ci par-là. Le léger sourire que Jorden avait vissé sur son visage depuis quelques instants disparu aussi vite qu’il était arrivé. Qu’est-ce que c’était encore que cette histoire? Après les évènements à la rentrée, l’héritier Rosenbach n’avait pas été particulièrement soucieux de sa sécurité dans l’enceinte de l’université et encore moins vigilant quant à ses fréquentations, mais il était bien forcé d’admettre que ça ne sentait pas bon du tout cette petite mise en scène… Aussi, lorsqu’une voix s’éleva et qu’on ordonna à tout le monde de ne pas bouger d’un seul pouce à défaut de voir exploser une bombe à la face des étudiants, Jorden sembla beaucoup moins sceptique que Lubja. « Chuuuut. » Il attrapa son bras pour lui signifier de ne plus parler. Il valait mieux s’exécuter et en rire plus tard en mode « Ah ah! On y a bien cru à cette connerie! On s’est fait avoir, stupides que nous sommes! » plutôt que de jouer au héros et de se voir exploser en mile morceaux. De la purée de Rosenbach… Merci, mais non merci! Pendant quelques secondes qui semblèrent durer une éternité, les étudiants se turent et personne ne bougea… La suite arriva très vite. Jorden n’entendit même pas un seul bruit de mouvement, mais il comprit rapidement ce qui allait se passer. Sans réfléchir, il poussa Lubja au sol et tenta de faire obstacle avec son corps. Une explosion retentit, c’était un bruit comme il n’en avait encore jamais entendu. Son corps tout entier trembla mais il ne laissa pas la peur prendre le contrôle. Il resta sans bouger, servant de bouclier humain à sa prof de math, jusqu’à ce que la voix se fasse à nouveau entendre. Le Pavillon Hildebrand venait d’être réduit en morceaux. Il valait mieux que ce soit ça, plutôt qu’eux tous après tout. Doucement, très doucement, Jorden se releva. « Je suppose que ce n’était pas une blague… » réagissant seulement maintenant à la remarque de Lubja, il lui tendit la main pour l’aider à se relever à son tour. « Est-ce que ça va? » Elle avait l’air d’avoir conservé ses dix doigts, ses deux jambes et sa tête, à priori elle allait très bien! « Désolé si je t’ai poussé un peu fort, c’était un réflexe…  » Et puis bon, c’était ça ou elle risquait de s’en prendre plein la gueule, littéralement.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyLun 19 Jan - 16:41

Face à face curieux. La femme au ventre rond et à la crinière brune dressée contre l'homme aux larges épaules et aux prunelles dorées. Tout deux refusés aux épanchements, drapés de sérieux, armés de sarcasme. Il était caustique, ce grand homme-là. Riche, qui plus est. Indécemment riche, portant le noir de ses vestes avec un charme carnassier. Portrait emblématique d'une bourgeoisie insolente qui grandissait dans la chaleur et l'urgence d'une Amérique de gris et d'or. Fruit d'une éducation élitiste, dessiné pour être un pessimiste brillant, superbe d'un réalisme cynique, Zadig Rosenbach était trop connu pour ne pas être craint. Elevé au Dom Perignon, au homard Thermidor et à la voix grave d'un géniteur trop exigeant, bercé par des airs de classique sifflés d'un orchestre symphonique à leur hommage, troublé par l'absence des lèvres rouges d'une génitrice défaite par l'indécence du monde, cette figure de bronze avait grandie entourée de fabuleuses caricatures du monde doré. Côtoyant les rictus satisfaits et les billets verdoyants glissés entre les pages des contrats, le loup de Las Vegas avait connu toute la frénésie des gens trop riches. Il riait doucement face à la peur montante des petites gens, se jouait de toutes les arnaques, érigeait son majeur devant les lois obscurcissant les routes pavées d'argent qu'il empruntait. Mais ce visage impénétrable dont l'endurance cultivée dans ces milieux impitoyables avait été prouvée intouchable, était prêt à laisser son armure s'effriter pour cette femme au ventre rond. « Sans aucune hésitation, je te répond la passion. » réponse donnée avec une vitesse assurée. Sûr de ce qu'il avançait. Qui voulait du fade portrait d'un homme vaguement bienveillant, trop souvent désolé qui chouinait devant la difficulté ? Pas Reed. A l'inverse, elle pouvait tout autant revendiquer ne pas vouloir d'un connard, indécemment riche, à l'égoïsme grandissant, trop souvent imprévisible qui brisait les âmes aventureuses qui osaient le frôler. Choix herculéen entre les limbes mollassonnes d'un garçonnet mal affirmé et l'enfer brûlant d'un homme qu'on ne connaîtrait jamais entièrement. Mais malgré tout, il savait qu'elle faisait le bon choix. Celui de la passion. Des flammes. Si elle voulait vivre, Reed se brûlerait les ailes en affrontant l'inépuisable source d'emmerdes qu'il s'avérait être. Mieux valait mourir à trente ans en ayant connu l'amour dévastateur que vivoter une éternité au milieu d'une romance pâlichonne. Ça allait sans dire. « Tu as été une élève particulièrement attentive. » Pourquoi parler de son apprentissage au passé ? Pourquoi évoquer le jeu qu'ils jouaient encore maintenant comme s'il était bientôt fini ? Car ils savaient. Ils voyaient inconsciemment le cap irréversible qu'ils étaient en train de franchir. Indubitablement, irrémédiablement, ils voguaient vers un au-delà. Il y avait quelque chose d'autre à jouer que leur simple guerre. Reed et Zadig, tout ignorants qu'ils étaient, ne savaient pas encore qu'ils allaient se suivre toute leur vie. « A son avenir peut-être pas, mais à sa survie, au moins. » il hésita à ajouter un cruel ''j'ai l'impression de bien être le seul'', mais se retint. Zadig soupira ironiquement, faussement outré de la conduite irresponsable de Reed ses derniers temps – dont il était le principal responsable, en réalité. Il continua d'observer une foule en liesse, la communion bruyante de toutes ces joies s'ammalgammant en une grotesque ode à la gaieté. Il contempla ces couples sereins, main dans la main, amoureux jusqu'au fond des yeux. Ils dégoulinaient tous, poisseux d'un rouge rose, écoeurant, la matérialisation que seul lui voyait de l'amour. Dégoulinaient-ils aussi ? Non. Car s'ils avaient dégouliné, ç'auraient été du sang de l'autre, de trop s'être battu avec impuissance « Puisse-t-elle m'apporter une nouvelle victime. » serait-elle jalouse de l'entendre lui promettre de s'attaquer à quelqu'un d'autre ? Reed aurait-elle senti la colère, la rage, en sachant qu'il avait embrassé Mackenzie au milieu des toiles du musée de San Francisco ? Lui en voudrait-elle de s'en prendre à une alpha plutôt qu'à elle ? Ou serait-elle soulagée du poids qu'il lui enlèverait ? Aucune réponse à ses questions. « Qu'est-ce que tu préfèrerais dire ? Que tu es une adversaire à ma hauteur ou que le combat est injuste ? » lumières s'éteignant, voix dans les haut-parleurs, la peur qui montait, les gens qui n'osaient même pas tanguer sous la panique. Le rapprochement de deux corps, les chuchotements, les sanglots au creux des gorges, la foule qui répondit en un murmure angoissé à la menace des sept visages encapuchonnés, bourreaux masqués de leurs victimes. Dans son combat contre Reed, Zadig avait au moins la décence de le faire à visage découvert. Ils s'embrassèrent, au cœur même de la peur et du désespoir, illustrant d'un ultime contact l'achèvement de toute une guerre. Ce qui suivrait serait infiniment différent de ce qu'ils avaient connus. Cette bombe qui exploserait, ce serait l'armistice de leur guerre. Le début d'une autre, à la beauté toute autre. « J'exauçais simplement tes dernières volontés. » qu'il répondit, l'arrogance masquée du voile des ténèbres. Il aurait presque envie de prier. Ils mourront peut-être ce soir-là, il mourra peut-être en serrant le corps de Reed contre lui. Fantastique destin. Ils étaient faits. Faits pour quoi ? Pour cette guerre-là. Pour ce fantastique duo qui s'agitait, se battait, sous couvert d'une haine amoureuse. A la question de Reed, il s'apprêtait à répondre, la bouche entrouverte, prêt à avouer cette vérité qui lui barrait la gorge. L'explosion. La déflagration qui fit trembler les murs, plier une foule entière jusqu'au sol. Il protégea la maigre silhouette de Reed de son propre corps. S'opposa à toute attaque contre elle. Puissant tremblement, et quand il rentra de nouveau dans cette réalité chaotique, ils étaient tous à terre. Sourcils froncés, l'air profondément soucieux, il sentit la main de Reed contre sa joue, tourna son visage vers elle, vérifia d'un simple regard qu'elle allait bien. Il se releva, aida ce petit corps tremblant à se remettre debout. Il ne répondit pas à l'appel fébrile, se contenta d'essayer lui-même de se remettre du choc. Une minute, peut-être deux s'écoulèrent dans la chaleur affolée aux airs de soulagement. Il soupira. « Plus de peur que de mal. » la gorge serrée, l'air profondément sérieux, tourmenté. Ils restèrent face à face, lui la soutenant plus ou moins, tentant de se remettre des émotions, des palpitations de son cœur. Face à face au milieu de l'anarchie. « Je vais te reconduire jusqu'à la sortie. Tu vas rejoindre tes sœurs, vérifier qu'elles vont bien. » il n'essaya même pas de sourire, incapable. Il l'arrêta au milieu de la foule, hésitant, après quelques mètres parcourut. Les étudiants se pressaient autour d'eux pour sortir, ça grouillait, ça criait de partout. Zadig préparait silencieusement l'aveu, la réponse à l'énigme toute entière de cette relation qu'ils avaient là. « T'es arrivée à l'hôpital dans une Aston Martin grise. T'es restée inconsciente trois heures. » il hocha la tête, comme pour se convaincre de la vérité de ses propos, du bon choix qu'il faisait en les lui disant. Il respira, faussement détendu. « Je dois aller voir Eileen. » et il partit comme ça, disparut les mains dans les poches, le dos droit, avec l'air sérieux de cet homme qu'il avait toujours été. Se fit engloutir par la foule, la laissa derrière, exsangue et fatiguée.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyLun 19 Jan - 20:38

Zayn n’était qu’à quelques mètres d’eux et pourtant c’était comme s’il se trouvait à des kilomètres. Loin d’imaginer un jour que la situation puisse être telle qu’elle était représentée aujourd’hui, Ebony aurait voulu clamer haut et fort à quel point sa haine était irréversible mais heureusement pour la doyenne gamma, son sang continuait sa longue trajectoire au cœur de ses veines en un tourbillon régulier et lent et la chaleur de son corps ne se muait pas en un brasier dévastateur ce qui impliquait le fait que Pavel calmait chacune de ses ardeurs meurtrières et apaisait nombre des tourments qui l’auraient subjugué jusqu’à présent. Si la jeune femme n’était pas d’une humeur des plus sereines, c’est ce qu’elle semblait faire croire à qui l’observerait. Grimée dans son air le plus provocant, elle s’employait à tenailler l’esprit divergent de l’homme pour lequel elle avait éprouvé des sentiments, en abattant des cartes victorieuses aux quatre coins de la pièce, accompagnée dans son geste, par le fléau d’un Pavel ambitieux et exquis à lui en faire perdre la tête. Il accompagnait chacun de ses gestes avec finesse et voilait avec brio les bas instincts qu’ils se murmuraient à l’écart des oreilles attentives. Tout se développait à l’insu de tous, dans leurs esprits connectés et complètement ravagés de scrupules inidentifiables. La possessivité, l’un des plus beaux défauts que je t’accorderais. Qu’elle lui glisse, sourire aux lèvres. Ebony avait toujours été particulièrement encline à ce trait de caractère. Jayan en avait fait de nombreuses fois les frais et évidement, Zayn en connaissait chacune des nuances. La jeune femme affirmait que, si elle ouvrait ses portes à un quelconque individu, elle se voulait qu’il lui soit entièrement fidèle. Condamné à lui offrir la moindre de ses volontés, la jeune femme obligeait à ce qu’elle soit l’unique et seule à orner le cadre doré qui rythmait les contours sombres de la vie de ses partisans. Souvent, elle s’était mise dans des colères noires simplement par pure angoisse de n’être pas l’unique et seule. C’était ça la possessivité. Vouloir contrôler tout jusqu’à votre entourage et étant compliqué de se placer dans les rangs de la jeune femme, elle voyait cela comme un dû et non comme une folle extravagance de sa part. Pas d’égoïsme ou d’hypocrisie, juste une valeur assurée qu’on se devait de respecter. Evidement Pavel était identique à son train de vie et formulait avec plaisir l’idée que jamais il ne remplacerait Ebony et elle n’en ferait de même. C’était ainsi et Rayan et Zayn se devaient tous deux de respecter cette règle qu’ils prônaient depuis toujours. Mais avant même qu’elle ne puisse rétorquer encore une remarque acerbe, Pavel se faisait projeter au sol pendant que le regard noir d’Ebony se brisait contre la parure détestable d’un Zayn qui broyait l’air de ses éclats de rire. La rage s’emparait de la jeune femme, les pires menaces au bord des cils, elle brisait sa carapace, lui aboyait dessus avec une aisance infinie et se retournait vers son meilleur ami pour empoigner alors ses lèvres en une langoureuse envie de blesser le gamma profondément. Pavel répondait à son baiser avec la même avidité et, succombant sous cette étreinte fusionnelle, elle esquissait une myriade de mauvaises volontés contre sa bouche pendant que les prémisses d’un sourire se faisaient contagieuses entre eux. Et moi les hommes de caractère. Autant confirmer à Zayn qu’il était pathétique et d’un ennuie profond. Dos contre le jeune homme, elle pressait ses courbes délivrées à travers la transparence de sa robe, contre le torse fiévreux de son cavalier et continuait sa danse prénuptiale. Ou le mieux c’est de cette fois-ci l’envoyer aussi à ton blondinet… Qu’elle disait, presque maligne de passer sa langue sur ses dents en une grande envie carnassière de déployer ses mauvaises attentions au-delà de ce qu’il désirait. Un frisson l’a parcourait. A moins qu’il ne désire participer … Rayan, Pavel et Ebony transpirant dans le même lit. Il allait surement falloir refaire la décoration de la pièce mais l’idée était si malsaine qu’elle déployait des idées rocambolesques au cœur de son esprit. Mais Pavel avait d’autres chats à fouetter et il s’esquissait alors, loin de sa portée. (…) Son corps se faisait de nouveau happer par le visage de son meilleur ami. Elle haussait les sourcils et finissait par immiscer un sourire divin sur ses lèvres ourlées. Nombre de sarcasmes lui venaient en tête et pourtant, elle continuait à détailler avidement, le corps de Pavel, drapé dans un costume froissé, une allure dégageant le sexe à s’en pincer le nez, les cheveux en bataille faisant office de preuve finale pour attester de ses dernières activités. C’est ça d’être un précoce. Qu’elle lui rétorque bien que la fierté s’étendait dans son regard d’un vert sombre. C’était beau de voir que Pavel avait les mêmes idées qu’elle et que pour un peu, elle aurait suivi son exemple si sa situation ne se trouvait pas ébranler par une connasse perchée sur Louboutin. Mais c’est alors que la lumière s’éteignait et qu’ils se retrouvaient dans le noir le plus total. La jeune femme en aurait presque applaudit. Et ben, ils en ont mis du temps ! Qu’elle lance, misérable, au travers de la pénombre suffocante pour certains, divine pour elle. C’est dingue comme le noir galvanisait toujours ses plus mauvaises pensées. Pavel se rapprochait d’elle et elle passait ses bras le long de son corps, ses mains se guidant toutes seules le long de son dos pour entamer un sentier bien connu. Arrêtes, me dis pas ça, tu sais très bien que j’en meurs d’envie ! Les mots n’étaient peut-être pas astucieusement choisis mais elle s’imaginait déjà braver l’interdit pour hurler victoire devant un brasier qu’ils auraient encore déployé ensemble. Et qui te dit que je ne fais pas partie de ce complot ? Cela t’étonnerais tellement si je te disais que c’est moi qui ait posé cette bombe ? En pleine discussion, Pavel et Ebony ressemblait à deux fous prêts à faire tout exploser autour d’eux. Mais eux, ils vivaient pour ce genre de frisson et ces situations cocasses qui s’affalaient sur leur chemin pour leur apporter qu’un peu plus de goût. Mais c’est alors qu’une explosion se fit entendre. Première chose que Bony se disait c’était qu’elle aurait préféré ne pas mourir de suite. Mais au moins, la pute epsilon finirait par crever dans les flammes. Mais non, recroquevillée au cœur de l’étreinte de Pavel, Ebony redressait son regard et finissait par avancer vers la sortie, main dans celle de son compagnon pour observer ce qui venait d’exploser. Le pavillon Hildebrand. Les regards étaient interloqués, les cris fusaient mais Ebony et Pavel restaient stoïques face à cette explosion qui illuminait la nuit californienne. Je l’ai jamais vraiment aimé ce pavillon de toute manière. Voila voila. On va boire un verre pour fêter ça ?
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyMar 20 Jan - 22:18

Les bals, la cohue démentielle qui l'accompagnait, les désastres. Cet éternel recommencement et cycle improbable mais inéluctable. Esteban ne connaissait pas. Quand on lui disait "bal", il pensait aux contes que sa mère lui racontait, les histoires de princes et princesses qui finissent bien avec un baiser et un tour de piste. Il avait envie d'y croire encore, croire que la féerie des bals était bien présente, qu'elle les enveloppait dans un manteau de fourrure mêlant plaisir de la danse avec la compagnie joyeuse d'une partenaire agréable. Son air rêveur, son envie d'évasion, son besoin d'attention. Esteban avait les critères parfaits pour être le prince qui ferait danser sa princesse sur la piste de danse. Il espérait, oui il espérait, de pouvoir donner le premier pas à sa petite amie depuis peu, Ellie, princesse de Monaco. Il avait envie de la voir évoluer dans un milieu qu'elle connaissait car il était persuadé que malgré son handicap mineur, elle était une merveilleuse danseuse, éblouissante dans un halo de lumière. Le romantique en lui ne voyait que ça, une princesse. Mais le destin n'est pas aussi favorable qu'il voudrait le faire croire car ce n'est pas avec la fille dont il rêvait qu'il passerait la soirée mais avec sa meilleure amie. Un mal pour un bien car Mackenzie lui avait manqué de manière considérable et il savait que la flasque dans sa poche de veste, souvenir de son road trip avec Ebony, n'allait pas rester pleine encore très longtemps. D'ailleurs, il vit la gamma au loin, sublime dans sa robe épousant les formes de son corps, digne de la transparence qu'elle ne donnait pas sur sa vie. Car si la gamma était quasiment nue sur la piste, mais habillé comme il le fallait, son dos magistralement dévoilé dans un décolleté vertigineux, elle n'en était pas moins inaccessible et Esteban le savait. Il avait du faire preuve d'ingéniosité pour ne passer qu'une nuit avec elle. Quand à tout arrêter quand il s'était mis en couple avec Ellie, cela avait été un calvaire, c'est le cas de le dire. Voulant rejoindre sa meilleure amie au plus vite avec un plaisir non feint, il finit par la trouver, un peu essoufflée d'une précédente course à ne pas s'y m'éprendre. « Et oui Kenzie, je suis ton cavalier. Et on a intérêt à finir ça, au plus vite. » Il ne voulait plus être un prince charmant. Il voulait être celui qui permettrait à Kenzie de se défouler, de tout lâcher. Il savait qu'elle avait eut affaire à Zadig Rosenbach et toute la famille qui suivait. Alors, à la vue de la flasque métallique de la jeune femme, il n'hésita pas une seconde. « J'ai la mienne aussi de la part de la doyenne des gammas. Allons commencer tout ça. » Si il avait déjà fait un peu la leçon à Mack sur ses nouveaux amis, il ne pouvait pas non plus lui interdire de s'amuser, et parfois, un peu d'ivresse ne faisait pas de mal. Il en avait fait l'expérience, avec la pire des maîtresses. Son corps avait été mis à rude épreuve et son esprit était passé par des stades si différents que le mal de crâne du lendemain n'en était que plus justifié. La première flasque était forte, assez pour qu'ils ne ressentent pas la peur panique de leur compagnon suite au mot bombe qui résonna dans la salle de bal, à peine une heure après le début des festivités. Ils se mirent au sol, bien décidé à ne pas laisser l'occasion aux criminels de les voir et les mettre en première position dans leur plan incompréhensible. « On est pas dans Titanic, Mack. Mais ne t'inquiète pas, je suis là. Le navire ne va pas couler, on se tient à une planche pour ne pas sombrer. » Ils tiennent bon, toujours et encore. La flasque finit, ils passèrent à celle du mexicain. Esteban ne savait pas par quel miracle il était aussi calme, mais le liquide brûlant dans sa gorge y était sans doute pour quelque chose. (...) La crise était passée, et l'explosion s'était faite entendre. Regardant autours de lui, allongé sur un sol crasseux et plein de poussières, il voyait avec dépit ce qui restait du Pavillon. Prenant la main de Mackenzie, il la mena à un endroit plus sécurisé. Il avait surveillé Ellie durant tout le bal, voyant ses expressions et sa peur, mais ne pouvant pas quitter Mack, seule et alcoolisée. Lui même étant alcoolisé au delà de ce que l'on pourrait imaginer. « Kenzie, tu vas bien, tu n'as rien ? » Il avait eut si peur pour elle, si peur qu'elle ne soit blessé ou heurté par toute cette violence. Il la prit dans ses bras, une fois certain qu'elle n'avait rien et l'embrassa. Sur la bouche. SUR LA BOUCHE ? « Oh merde ! Oh merde oh merde oh merde !! » Panique totale.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyMar 20 Jan - 22:22

« T'es chié. » Grommelais-je, boudeuse, alors qu'Isay en rajoutait une couche. Mauvaise joueuse que j'étais, j'ai profité de notre proximité pour le pincer légèrement. « M'enfin, si j'avais été avec un crado, tu aurais sans doute hérité d'une alpha chiante comme six jours de pluie avec un appareil dentaire. » Ajoutais-je avec un petit sourire en coin, imaginant la réaction d'Isay si la soirée s'était déroulée comme nous nous amusions à l'imaginer. Finalement, il n'était plus le seul à pouffer de rire pour quelques hypothèses formulées à voix haute. « Une proie de plus à ton tableau de chasse. Et quelle proie ! » Susurrais-je d'une voix sensuelle, me foutant ouvertement de sa gueule. Isay et les filles: plus qu'un art, une véritable religion. « Il te voit encore comme le fils parfait ? » Demandais-je sur un ton moqueur et sarcastique. Isay, le fils parfait ? Lorsque j'avais entendu ça la première fois, lors d'un gala, je n'avais pu m'empêcher d'éclater de rire. Depuis quand le Delta était-il parfait ? Il était borné, un brin vulgaire, avec un culot immense. Un coureur de jupons comme on en faisait rarement, qui se fichait royalement des protocoles et des obligations que son nom lui imposait. Une tête brûlée difficilement contrôlable, qui ne respectait que certaines règles : les siennes. Ce que j'avais du mal à concevoir, puisque ça pouvait le mettre en péril. Comme avec cette maudite histoire de Seven Society. « Ça aurait été trop beau. » Dis-je avec un pauvre sourire, espérant que la simple volonté de les voir disparaître serait suffisante. « Qu'importe ; j'arrête d'en parler. Ce n'est pas ce soir qu'ils me gâcheront la soirée. » Décrétais-je, profitant du vent de paix et de sérénité qui soufflait sur ma relation avec le russo-suédois. « Ne t'emballes pas, il n'y a rien de clairement défini. Je pensais juste qu'on pourrait sortir avec les membres de la confrérie qui seraient partants. » Je n'avais mis personne au courant, mais une simple annonce dans notre pavillon suffirait à motiver les troupes. Et si personne n'était partant, tant pis : Isay l'était, lui. Et je n'avais pas besoin de plus. « Et moi donc. » Grommelais-je, de mauvaise humeur, et sur le point de taper du pied pour clairement manifester mon agacement. Mais les mots du Delta, empreint d'une vérité glaçante, me dissuadèrent. Taper du pied ? Mauvaise idée. Bouger d'un petit centimètre ? Proscrit. Génial, la soirée. « C'est pas grave. » Soufflais-je en regardant Isay qui, je le devinais en constatant son regard noir, devait se maudire mentalement de l'avoir oublié. « Tu ne pouvais pas savoir. » Et s'il avait soupçonné une quelconque action de cette ampleur de la part de la Seven Society, j'étais persuadée qu'il m'aurait convaincu de faire mes valises pour partir en vacances. Ou, si j'avais opposé une résistance un peu trop farouche, aurait été capable d'user de sa force pour me convaincre de rester à l'écart des festivités. Il l'avait lui-même reconnu ; ses méthodes laissaient parfois à désirer. « Ah ouais ? » Fis-je, un brin sarcastique, alors qu'il me disait qu'on allait sortir. « Faudra que tu m'expliques comment, si on n'a pas le droit de bouger. Parce qu'à moins que tu saches... » Je n'eus pas le temps d'aller plus loin, brusquement interrompue par les lèvres d'Isay, qui se posèrent avec empressement sur les miennes. Surprise pendant une seconde face à cette familiarité datant d'une autre époque, je ne tarde néanmoins pas à passer un bras possessif autour de son cou. Puisque de toute façon, l'épée de Damoclès qui trône au dessus de nos têtes s'apprête à tomber, autant vivre un dernier moment qui nous fait plaisir, voire même nous comble. « Juste au cas où ? » Répétais-je, encore trop hébétée par ce qu'il venait de se produire pour oser demander des explications. Mais le sens de cette petite phrase, lâchée au hasard, vint rapidement. Au cas où on y passe. Voilà ce qu'il voulait dire. Voilà ce qu'il avait en tête. Et ça n'était pas franchement réjouissant. « Au cas où on meurt, c'est ça hein ? Tu veux pas le dire pour ne pas me faire paniquer, mais je suis sure que c'était ce que tu avais en tête. Vas-y, tu peux le dire. Je peux l'encaisser. » Dis-je, déglutissant tout de même avant que la grande révélation ne se fasse. Un silence lourd de sens s'installa, et me laissa le temps de prendre conscience de ce qui nous arrivait. On était fait comme des rats. « Non en fait, ne le dis pas. » Finis-je par murmurer, alors que mes doigts se crispaient sur sa taille. « Ça rendrait les choses trop réelles, et j'ai envie d'y croire encore un peu. » Avouais-je précipitamment, dressant mentalement une liste de toutes les choses que je rêvais de faire, sans pour autant avoir eu l'occasion de les réaliser. Et le glas détonna brusquement. Je ne sus pas très bien ce qui me projeta au sol ; la violence de l'explosion, ou la vivacité de mon cavalier. Quoiqu'il en soit, j'étais désormais allongée à terre, à la fois abasourdie et groggy par le choc. J'étais toujours dans un état second lorsque j'ai accepté la main tendue d'Isay pour qu'il m'aide à me relever. Dans un état second lorsque ses doigts s'enroulèrent autour des miens, avant de m'entraîner vers la sortie. « Ralentis s'il te plaît. » Soufflais-je alors qu'il nous faisait rapidement déambuler dans les couloirs. « J'arrive pas à avancer. » Avouais-je, essayant de contrôler au maximum les tremblements et vagues de frissons qui m'envahissaient. Mettre un pied devant l'autre semblait être mission impossible. Trop choquée, sans doute. Mes doigts se détachèrent des siens, mais mon bras gauche s'enroula aussitôt autour de sa taille. « Je ne suis plus très sure d'avoir envie de sortir avec tout le monde. » Ajoutais-je alors que nous nous rapprochions de la sortie du bâtiment principal, faisant évidemment référence à ce que je lui avais proposé précédemment. Non, en réalité, je rêvais plutôt de me cacher sous mes draps jusqu'à ce que mort s'en suive.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyMer 21 Jan - 16:28

La soirée se déroulait à merveille, si ce n'était que la présence insupportable d'un certain Gamma et de sa manière d'agir en la compagnie de sa cavalière quasi-insupportable aux yeux du président des Bêta-Delta. Il essayait tant bien que mal d'ignorer cette présence dérangeante et de profiter ainsi d'une soirée qui n'avait rien eu d'agréable au départ. La présence de Tessa changeait la donne, aussi naïve pouvait-elle être, dans le fond, il la trouvait adorable. Sans doute parce qu'il avait l'impression de refaire face à un fantôme du passé. Son ancienne meilleure amie, tout aussi mignonne, timide, mais tellement admirable. Comment une telle princesse avait pu côtoyer un enfoiré tel que lui ? Parce qu'ils se complétaient. L'ange et le démon. À l'image qu'il reflétait ce soir en la compagnie de la cavalière qu'il avait actuellement à son bras. Malencontreusement, la jeune femme vint à toucher à une corde sensible qui fit froncer les sourcils de Rayan derrière son masque. « Ce n'était rien de plus que des conneries colportées par une bande d'abrutis qui n'ont rien d'autre à faire de leur temps libre. C'est clair ? », grogna-t-il en arborant un air plus que mauvais. Tessa devait comprendre qu'aborder pareil sujet n'était en rien la meilleure idée du siècle, sauf si elle avait des envies de suicide. Dans quel cas, l'étudiant en littérature serait tout à fait capable de l'achever sur place. Même si cette révélation lancée à la rush week n'est en rien une histoire inventée de toute pièce, Rayan n'est toujours pas prêt à en parler. Connu pour être un coureur de jupons, un homme à femmes, sa bisexualité a constamment été un secret, bien souvent lourd à porter. Après une absence soulignée dans le temps et une pitoyable excuse trouvée pour ne pas avoir à dévoiler la vraie raison de cet éloignement prolongé, il retrouve enfin sa cavalière, presque navré de l'avoir abandonné de la sorte... Mais cela en valait la peine, pensa-t-il. « Un tas de choses afin que tout le monde se voit être satisfait. » Ou pas. Cependant, son sourire charmeur et plus que convaincant devrait satisfaire la jeune femme pour l'heure. Qu'elle ne s'avise plus de poser la moindre question quant à ce qu'il faisait il y a encore quelques minutes. Les lumières éteintes, le Delta sent la jeune femme se rapprocher un peu plus de lui, si bien que la serrer contre lui n'est plus une option. Non pas que cela le dérange, en fin de compte, mais il aurait préféré que cela se fasse en de meilleures circonstances. « Aucune idée... Mais visiblement oui. » Même en Israël, pays perpétuellement en guerre, pays dans lequel il a vécu jusqu'à encore l'année passée, il n'avait jamais connu pareille situation dans les établissement scolaires qu'il avait fréquentait. « Ça va aller... » Ce n'était sans compter sur le bruit assourdissant d'une détonation qui accompagnait ainsi les trois mots lançait par l'étudiant. Accroupi au sol en un rien de temps, entraîné par Tessa, le Delta se tenait presque de protéger physiquement l'étudiante. Si cette explosion avait su secouer une grande partie de la salle, cela n'était en rien le cas du président de confrérie. Les explosions, les détonations, les bruits d'armes à feu, tant de vacarmes qu'il avait côtoyés pendant trois longues années lorsqu'il avait servi dans l'armée israélienne. Il n'en avait plus peur, et ce, depuis bien longtemps. « Nous faire peur, c'est tout ce qu'ils veulent, Tessa. » L'Alpha venait d'arracher son masque et les larmes glissant sur ses joues n'échappent en rien au Delta. Ainsi, il retire son masque à son tour, le laissant tomber au sol. Il glisse ses doigts sous le menton de la blondinette afin de relever son visage vers le sien. « Calme-toi, Tessa. C'est fini à présent, tu n'as plus rien à craindre. Je sais que ce qui vient de se passer n'est pas rien, mais nous sommes sains et saufs. Tu es saine et sauve. » Difficile de rassurer quelqu'un, les mots, s'ils ne sont pas cassants, ne sont en rien son fort. Sa main remonte jusqu'à la joue de la blondinette, séchant les gouttes d'eau salées sur ses joues de son pouce.  « Je devrais te raccompagner, peu importe où. Sache juste que je ne te laisserais pas seule, il en est hors de question. » La soirée était terminée, autant quitter ces lieux et filer loin d'ici. Il n'y avait après tout plus rien qu'ils ne pouvaient faire.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyJeu 22 Jan - 8:12

L’avantage d’être sortie en trombe du bal parce que son petit ami se laissait ouvertement aguicher par son ex, c’est qu’au moment où, une fois n’est pas coutume, la catastrophe frappa Berkeley en plein milieu des festivités, Alaina était dehors, et relativement à l’abri du danger. Le désavantage de ne pas se trouver avec tout le monde dans la salle, c’est qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qui pouvait bien se passer, et que tout ce qu’elle pouvait faire, c’était attendre alors que la voix menaçante grésillait de temps à autre dans les haut-parleurs, l’informant des intentions de son propriétaire à l’égard des étudiants de Berkeley. Rongée par la terreur, Alaina n’avait jamais trouvé le temps aussi long, et elle tremblait comme une feuille en espérant de toutes ses forces que Matthias était en sécurité, qu’il n’avait rien, qu’il ressortirait indemne de cette catastrophe. À ses côtés, Nael tentait de la rassurer, mais elle savait pertinemment qu’il était tout aussi terrifié qu’elle. À l’instant où la situation avait commencé à se détériorer et que l’inquiétante voix avait annoncé la présence d’une bombe dans la salle, Lanie s’était ruée sur son téléphone pour appeler les secours, les suppliant de venir au plus vite, balbutiant presque avec incohérence tant la peur menaçait de la submerger complètement. Puis avait commencé l’attente, insoutenable et horriblement douloureuse. Lanie savait que Matthias était un grand garçon – bon sang, il était militaire, il avait vécu l’Irak, il en avait vu d’autres ! Il devait savoir comment réagir face à la situation, faisait sans aucun doute preuve de bien plus de sang-froid qu’elle, qui était à l’abri, en ce moment même. Mais malgré cela, le souvenir à glacer le sang de ce cauchemar qu’elle avait fait six mois plus tôt s’insinuait sans relâche dans son esprit apeuré. Ce cauchemar au cours duquel les flammes s’étaient emparées de ce même pavillon, des flammes auxquelles elle avait pu s’arracher de justice, mais qui eurent raison de Matthias. Le souvenir de toute l’horreur qu’avait suscitée ce cauchemar l’estomaquait toujours autant, et elle était de plus en plus sur le point de céder totalement à la panique. Par pitié, que Matthias s’en sorte indemne... À l’idée que les derniers sentiments qu’elle ait pu avoir à son égard aient été le courroux et la déception, elle eut envie de fondre en larmes. Mais elle ne voulait pas être un poids pour Nael, pas plus qu’elle ne l’était déjà. Il devait déjà être en proie à la peur de perdre ses proches à lui, elle n’allait pas y rajouter sa peur à elle. Alors, elle attendait, serrant la main de son meilleur ami dans la sienne de toutes ses forces.

Lorsque la déflagration retentit, Lanie hurla avant d’avoir pu s’en empêcher. Elle hurla, hurla, alors que des larmes jaillissaient dans ses yeux écarquillés par la terreur, et tomba à genoux, incapable de supporter la peur un instant de plus. Et puis, elle constata que ce n’était pas le pavillon qui se situait devant eux qui était parti en fumée. Elle constata qu’apparemment, tout le monde était sorti indemne de ce cauchemar. Elle voyait déjà les premières silhouettes émerger, hagardes, du bâtiment. Le cœur battant à tout rompre, elle attendit, scrutant les alentours à la recherche d’une haute silhouette qui dépassait la foule d’une bonne tête. Et puis, elle l’aperçut, marchant dans leur direction aux côtés de June. June qui se rua vers Nael, mais Lanie ne s’en rendit même pas compte. Pour une fois, elle ne prêta pas ne fût-ce qu’une once d’attention à l’Epsilon, car son regard avait croisé celui de Matthias. Des larmes de soulagement jaillirent dans ses yeux, mais elle les essuya impatiemment, et se jeta dans les bras de son petit ami, qu’elle serra de toutes ses forces contre elle. « Matthias !!! Oh, Matthias, je… » Elle ne savait même pas quoi dire, tant son soulagement était grand. Elle recula et scruta son visage comme si c’était la première fois qu’elle le voyait. Posant une main sur la joue de son petit ami, elle murmura, légèrement inquiète, bien que toujours infiniment soulagée de voir qu’il n’avait pas explosé en mille morceaux : « Ça va, tu n’as rien ? » Du pouce, elle caressa la joue de Matthias, comme elle avait l’habitude de le faire. « J’ai eu tellement peur… » Elle se serra à nouveau contre lui, nichant son visage dans le creux du cou de Matthias, respirant son odeur familière et apaisante. Elle savait que c’était une remarque pour le moins inutile – Matthias devait avoir eu au moins aussi peur qu’elle, et il était évident qu’au cours des derniers moments, tout le monde avait été terrifié. Mais elle avait besoin de lui dire, besoin de lui signifier combien elle était heureuse de le revoir indemne. Peut-être fut-ce la raison pour laquelle elle murmura ensuite : « Je t’aime. » C’est à ce moment-là qu’elle réalisa que, aussi incroyable cela puisse paraître, elle n’avait encore jamais formulé ces paroles à l’égard de son petit ami. Bien sûr, il devait pertinemment savoir combien elle était folle de lui, et elle l’avait manifesté de mille façons différentes, par des mots ou des gestes qui traduisaient tout l’amour qu’elle ressentait à son égard. Mais cette phrase-là, plus explicite que le reste, jamais. Alors que maintenant, ces mots lui étaient venus tout naturellement, comme s’ils n’avaient fait qu’attendre d’être prononcés, sans même attendre de réciprocité, juste parce qu’elle avait besoin qu’il sache.
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Stana N. S. Dickens
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 15 EmptyJeu 22 Jan - 22:31

- Qu’est ce qu’ils foutent ?
- Ils essayent d’être heureux.
ft. Maël Asher Grey & Elzbieta Strauty ♡
musique En venant à cette soirée, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Mais une fois que je vis qui était mon cavalier, le devenir de ma soirée s’éclaircissait un peu plus. Enfin je savais que j’allais passer un bon moment. Je ne pouvais pas dire exactement comment allait se dérouler la soirée, et c’est à peine si je m’en fichais. La simple présence de Maël me suffisait. Il sait comment me faire rire, comment faire pour que je passe un bon moment. En plus, il semblait avoir prévu quelque petits trucs. Ah bon ? Et comment cela se fasse ? Il savait que j’étais sa cavalière ? Personne ne savait avec qui ils allaient finir. Alors soit il me charmait, soit il comptait faire ses petites choses avec n’importe quelle fille. Après tout, on ne change pas totalement un homme. Une fois qu’il a été coureur, il est difficile de le faire devenir sérieux avec les filles. Bien que j’espérais au plus profond de moi qu’il le devienne : sérieux. D’ailleurs, je le lui fis bien comprendre. « Et tu as prévu ça pour Elzbieta, ou pour ta cavalière, qui qu’elle soit ? » lui demandais-je avec grand sérieux. Est-ce que je voulais vraiment avoir une réponse ? Je n’en sais rien. Mais ce dont je suis sûr c’est que je ne veux pas être prise pour une conne. Pas maintenant que je commence vraiment à m’attacher à ce Maël. Nous étions entourés par tous les autres étudiants, mais j’avais l’impression que nous n’étions que tous les deux. Je ne voulais qu’être avec lui, passer le cap de la nouvelle année rien qu’avec lui. Peut-être l’année prochaine. Si seulement notre histoire mène vraiment quelque part, et qu’elle dure. Non, enfin de compte, j’étais très bien ici avec lui. On s’en fichait des autres. De toute façon, qui d’autres sauraient qui nous sommes derrières nos masques ? Qui plus est : personne ne fait vraiment attention à ses alentours. Nous semblons tous être très accaparés par nos cavaliers. Je posais ma main sur son torse, du côté de son cœur. Je me rapprochais de lui, pour lui dire. « Parce que tu as un cœur toi ? » Et c’est partie, le jeu a commencé entre nous. Bien que nous nous retrouvions tous les deux sur la piste de danse. A danser tous les deux. Tel un petit couple. Je me sentais proche de lui… ah oui je l’étais. Et je m’y sentais bien. Je ne voulais plus l’embêter. Je voulais simplement profiter de ce moment calme. Et j’avais bien fait, au vu de ce qui nous tombait dessus. Cette vilaine annonce, qui nous plongea tous dans la peur, et le noir. Au début, je ne voulus pas y croire. C’était du grand n’importe quoi. Comment pourraient-ils mettre en œuvre ce qu’ils disent ? C’est infaisable. Et avant même que je puisse répondre à Maël, j’entendis une explosion. Une explosion qui me fit me recroqueviller à terre. Instinct de survie surement. Je fermais les yeux, sans plus bouger. Jusqu’à ce que j’entende qu’il ne s’agissait que du pavillon. Ils ont donc quelque chose contre les confréries… et merde. Je suis présidente de la mienne. Et Maël est le bras droit de la sienne. Nous pouvons être dans leur mire ce soir. Je me relevais doucement. Je cherchais Maël des yeux, mais en fait il était juste face à moi. Je le pris dans mes bras, pour ensuite l’embrasser. Sait-on jamais s’il y a une autre bombe dans la salle. « Et moi qui croyais que j’étais la seule bombe ici… » Bon, un peu d’humour ça aide aussi non ? Je demandais alors à mon ami. « Tu penses qu’ils ont quelque chose contre les confréries ? Ou c’est juste par hasard qu’ils ont fait sauter le pavillon ? Parce que moi j’ai peur là… j’ai peur qu’ils s’en prennent aux trinités. » A l’annonce, je ne croyais à aucun mot qu’ils avaient dit. Mais maintenant je les croyais. Il me suffisait d’un malheur pour y croire, et malheureusement c’est arrivé. Mais qui peuvent-ils donc être ? Est-ce un hasard si le doyen nous avait convoqués pour qu’on remette en question ce bal ? Il semblait être au courant… Moi qui avait confiance en lui… je ne peux plus avoir confiance. Et si Maël… Non. Stop Elz. Ce sont juste des fous, des mecs qui se pensent malin, juste parce qu’ils sont cachés. Mais une fois qu’on saura qui ils sont, ils ne seront plus aussi fiers d’eux. En tout cas, ils avaient réussi leur coup. La soirée était gâchée… qui voudrait encore danser maintenant qu’une explosion a eu lieu si proche de nous ?




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