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je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas]

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MessageSujet: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyDim 24 Mar - 17:25

Aleyna &' Lucas. :plop:
9 mois, cela faisait maintenant 9 mois que j’étais tombée enceinte, 9 mois que je portais la vie en moi, 9 mois de collaboration avec mes hormones, 9 mois de pure bonheur mais aussi 9 mois de pure galère. Oui être une future mère célibataire n’aidait pas réellement. J’allais me retrouver un peu seule face à cet enfant, j’allais devoir arriver à lui donner une bonne éducation et surtout faire face à des nuits blanches, à des heures de fatigues… et tout ça seule. Oui j’avais peur, oui j’appréhendais énormément. J’avais eu des cours pré-accouchement pour apprendre tout ceci, et apprendre à gérer ses angoisses et pourtant j’avais tout autant peur encore et toujours. J’étais arrivée à terme. J’allais devoir accoucher…seule. Je ne voulais pas trop penser à tout ça, je ne voulais pas penser à l’accouchement encore et pourtant j’étais belle et bien dans un camion de pompier entrain d’essayer d’apaiser mes contractions qui me faisaient de plus en plus de mal. Je voulais qu’il sorte maintenant, je voulais enfin le voir et ne plus avoir autant mal. Je ne pensais pas que l’on pouvait ressentir cette douleur, on ne nous avait pas réellement préparées à tout ça. Allongée sur ce lit, je respirais assez rapidement…et essayais de mettre les conseils de cette femme en pratique. Je fermais doucement les yeux avant de penser à autre chose, à essayer. Première pensée, Lucas. J’avalais avec difficulté ma salive avant de sentir des larmes arriver. Je n’avais pas le droit de faiblir maintenant, il fallait que je reste forte, que je garde assez d’énergie pour pouvoir sortir cet enfant de moi. Chose que je ne souhaitais pas : une césarienne. Merci mais non merci. Quelques longues minutes plus tard je fus arrivée à l’hôpital mais surtout j’étais dans une chambre où les infirmières me posèrent des milliers de questions. Allais-je accoucher seule ? Allais-je être une mère célibataire ? Connaissais-je le père ? Voulais-je la péridurale ? Voulais-je accoucher sous X ? Voulais-je faire une césarienne ? Et si on me laissait parler un peu pour que je puisse donner mon point de vue, que l’on m’écoute pour une fois. « J’aimerai beaucoup la péridurale s’il vous plait..» J’aimerai pouvoir hurler, crier…et montrer enfin que j’étais là mais aucun son ne sortit de ma bouche, je ne ressentais que la douleur, une douleur de plus en plus dur à gérer. L’accouchement allait bientôt se faire et à peine une contraction finie je ne pus m’empêcher de répondre à toutes leurs questions. J’allais assumer être une mère célibataire et surtout j’allais apprécier la future péridurale tout en accouchant naturellement. Point.

Cela faisait maintenant plus de 2heures que j’étais sur ce lit dans cette salle d’accouchement, et on venait tout simplement de me faire ma péridurale et quelques minutes après je fus assez soulagée, et je pus tout simplement récupérer un peu étant donné que je ne sentais presque plus mes contractions. D’ailleurs j’étais tellement bien que je fermais doucement les yeux avant de sombrer dans mes pensées. Je mettais promise de ne plus penser à tout ça, d’essayer de tirer un trait sur cet homme, sur celui dont j’étais tombée amoureuse en peu de temps. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ses yeux, à son odeur mais aussi à sa présence…à ses gestes, à ses mots et à tout ce qu’il m’avait donné en quelques mois. Il était tout simplement celui que j’aurai aimé avoir à mes côtés, mais la vie en a décidé autrement. Je l’avais blessé autant que me le lui avait fait, et bien que je lui en veuille, j’aurai tout fait pour qu’il soit là. Aurais-je dû lui écrire un message ? Lui passer un coup de fil ? Non, je ne voulais pas, je ne voulais pas lui mettre le couteau sous la gorge et encore moi me montrer à nouveau : faible. On devait tourner la page l’un et l’autre. On se devait d’avancer sans souffrir encore et toujours. Il méritait largement mieux, et j’en avais pris conscience quelques semaines auparavant, lors de notre soirée à l’hôtel. Il était tout ce qu’une fille pouvait rêver. Tout simplement. Je soufflais doucement laissant une larme couler sur ma joue, une énième fois et je me laissais sombrer dans mon sommeil. Je pouvais dormir un peu, tout ça, grâce à ma péridurale, je mettais endormie avec une main sur mon ventre que je caressais très légèrement. Des infirmières étaient revenues dans la chambre pour prendre de mes nouvelles mais une des dernières visites me laissais sur le cul (si je puis dire), et je vis tout simplement Lucas, enfin je pensais avoir vu Lucas. Je fronçais légèrement les sourcils avant de tourner la tête légèrement vers lui, toujours un peu fatiguée. « Lucas…» dis-je très faiblement avant de fermer les yeux et de me pincer très légèrement pour voir si je ne rêvais pas. Comment savait-il que j’étais là ? Pourquoi était-il venu ? Tant de questions qui n’avaient pas de réponses. Je ne savais pas comment faire. Il m’avait manqué, sa présence physiquement aussi mais ça je ne lui dit pas…enfin pas pour le moment. Je laissais toujours mes yeux fermés avant de les ré-ouvrir une nouvelle fois complètement perdue face à tout ça. « Que fais tu ici ? » question idiote oui, mais je ne voulais pas lui dire qu’il m’avait manqué, non merci, je lui avais déjà dis que j’étais tombée amoureuse de lui, je ne voulais pas m’afficher encore plus. (a)
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyDim 24 Mar - 19:45

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Aleyca ✖ Bon sang qui peut bien m’appeler à cette heure-ci ? Il doit être sept heures du matin. Je regarde l’heure : onze heure quinze. Quoi ? Je sursaute dans mon lit et regarde la fenêtre. Très beau temps. Pour un début de printemps. La tête dans le cul, je réponds au téléphone. Un ami. Mes yeux s’écarquillent. Je le remercie et tout de suite après avoir raccroché, j’enfile un caleçon pour aller dans la douche ; me laver. On est un dimanche matin, et j’ai plutôt l’habitude de ne rien faire. Mais là, il s’agit d’une urgence. Aleyna venait d’arriver à l’hôpital. Prête à accoucher à n’importe quel moment. Malgré le fait qu’on ne s’est plus vu depuis l’incident de l’hôtel, j’ai gardé un œil sur elle. Et sa grossesse. Je lui avais promis d’être là pour elle, et l’enfant. Je garde mes promesses. Quelle idée d’avoir regardé ce foutu documentaire sur les macaques hier soir ? Maintenant je suis crevé, comme pas possible. C’est bien pour commencer ça. Je me dois de faire vite. Extrêmement vite. Je ne veux pas arriver juste après. Je le regretterais trop. Et je remercie énormément mon ami qui m’a proposé. Et oui, j’ai un ami qui travaille dans cet hôpital et qui m’a promis de me prévenir. Ainsi je peux faire une surprise à Aleyna. Bien que j’appréhende plutôt pas mal sa réaction lorsqu’elle me verra arriver. On ne s’est plus revu, et les nouvelles ne tombaient pas vraiment entre nous. De ma faute. Je suis celui qui a mit comme cette barrière entre nous. Besoin de temps, et d’espace. Mais ce jour met fin à tout ça. J’ai eu assez de temps pour réfléchir et remettre tout au clair dans ma tête. Je l’aime, et je ferais beaucoup pour elle. Et cet enfant qui veut naitre en ce dimanche. Et j’allais bien le lui montrer. Que ce soit par la parole, les gestes ou quelques cadeaux. Une fois ma douche terminée, je m’habille. Un teeshirt au pif, plus un sweatshirt parce qu’il ne faisait pas encore très chaud. Et un jean. Je me regarde dans le miroir, et suis plutôt fier. Je suis tout beau. Tout beau pour accompagner Aleyna dans ce moment. Et tout ça en dix minutes. Plutôt fier de moi. Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai quelques petites choses à prendre. Je prends un sac, et enfouis une caméra, quelques cadeaux (pour la maman et l’enfant), et d’autres trucs qui ne serviront surement à rien. Mais nous sommes à l’abri de rien. Enfin prêt à sortir, je ne trouvais pas mes chaussures. Certes, j’ai plusieurs paires, mais comme toujours, on ne trouve jamais celle qu’on veut. Après dix minutes de recherche, je les trouve enfin. Ce n’est pas trop tôt. Ca fait maintenant plus de vingt minutes qu’on m’a appelé. Je peux être à l’hôpital vers midi, enfin je pense. Le sac en main, je sors de la chambre. Personne sur le campus. Ce qui est plutôt normal pour un dimanche matin. Je pensais pouvoir être là aux coups de midi, mais non. Je ne suis qu’arrivé à treize heures. Putain de bouchon. Un dimanche matin quoi !

A l’accueil je demande où se trouve la chambre de mademoiselle Forzwood. L’infirmière à l’accueil me regarde. Pour enfin me demander qui je suis. « Un ami… » Oh ce que je n’aime pas ce regard qu’elle me jette. Et là elle me dit que je ne peux pas rentrer. What the fuck ? Soit disant qu’ils n’acceptent que la famille. Bon je m’excuse de ce que je vais faire. Mais c’est pour Aleyna. « Très bien, je suis le père ok ! Elle ne sait pas que je viens, et je ne voulais pas vous dire qui j’étais, sinon vous lui aurez dit et la surprise aurait été gâché ! » Lui dis-je en simulant une petite colère. Mon regard dans le sien je lui demande, d’un ton sec. « La chambre ? » Et elle me répond. Je la remercie. Totalement fier de mon jeu. J’arrive près de la chambre, et la regarde. Même dans ce moment-là, elle est très jolie. Elle semble apaisée. Pas du tout comme si elle allait accoucher. Une fois que les infirmières sortent de la chambre, j’entre à mon tour. Et là surprise. « J’ai ma petite amie qui va accoucher aujourd’hui. » Je ne sais pas comment elle va réagir face à ça. Face à ce mot « petite amie ». C’est ma façon de lui dire que je suis prêt à officialiser tout ça. Bien que je doute que ça soit aussi facile de revenir vers elle. Après ce que je lui ai fait. Je ferme la porte, pose mon sac à terre, et avant qu’elle dise quoique ce soit, je continue. « Ne dis rien. Je veux parler avant. Je veux m’excuser de tout ce qui a pu se passer : ce que je t’ai dit, de t’avoir planté à notre rendez-vous, de t’avoir agressé au téléphone, de ne pas avoir donné beaucoup de nouvelles. Mes excuses sont vraiment sincères. » Au fur et à mesure que je parle, je me rapproche d’elle. Jusqu’à être juste à ses côtés. Je m’assois, et prends sa main. « Je te veux. Comme copine. Je le sais, et je suis prêt. Ce qui s’est passé à renforcer mes sentiments. Etre resté loin de toi m’a fait voir à quel point je peux t’aimer. A quel point j’ai pu être con. Et je ferais beaucoup pour regagner ta confiance. » Je lui souris. Je me lève, et va vers le sac. J’en sors ma caméra, et l’allume. « Comment va la miss Forzwood aujourd’hui ? Prête ? » Je trouve que la caméra est une bonne idée. Un bon souvenir.
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyDim 24 Mar - 20:32

Aleyna &' Lucas. :plop:
Être allongée sur ce lit, ne plus savoir où je suis réellement et surtout être partagée entre la douleur, l’apaisement et la surprise. Je ne savais pas tellement par quoi j’allais passer et j’en avais fortement peur. Je voulais que tout ça s’arrête, et que je puisse enfin serrer mon enfant dans mes bras. Je ne savais même pas si c’était une fille ou un garçon, je n’avais pas voulu savoir…c’est donc pour ça que j’avais choisis deux prénoms, un pour un garçon et un autre pour une fille. Je voulais la surprise. Et je l’aurais. J’avais hâte de pouvoir enfin l’entendre pleurer, crier...l’entendre vivre tout simplement. J’avais mal mais je prenais sur moi, personne n’est mort d’un accouchement, enfin pas face à la douleur plus exactement. J’étais à moitié dans le coaltar quand j’entendis cette voix très familière, cette voix qui m’avait tant procurer de bonheur. Cette voix que je voulais entendre depuis belle lurette. Je regardais vers la porte avant de sourire légèrement en le voyant. Devais-je être contente de le voir ou devais-je lui faire la misère ? Je ne savais pas, j’étais une nouvelle fois : partagée. Cependant je sentis une forte émotion m’envahir quand j’entendis le mot : petite amie. C’est comme ça qu’il me voyait ? Était-ce vrai ou était-ce tout simplement une phrase pour m’amadouer ? Je ne savais rien mais je n’étais pas en grande forme pour réfléchir. Je pouvais à tout moment avoir une contraction et contracter mon visage. Je caressais doucement mon ventre comme pour pratiquer quelques caresses à mon enfant…de le rassurer, de faire en sorte qu’il ne me fasse pas autant souffrir que tout ça. Je vais de prendre doucement la parole mais il me demanda de me taire, chose que je fis sans ronchonner. Je me devais de l’écouter, je le regardais s’avancer sans perdre un seul mot. Je ne pus que me sentir rassurée, me sentir nettement mieux et je laissais couler une larme au coin de mon œil. Je l’essuyais assez rapidement et je fermais doucement les yeux avant qu’il ne vienne vers moi pour s’asseoir et prendre ma main. Tout ce qu’il me disait était beau, très beau et je me devais de lui répondre, mais j’étais chamboulée. Mes sentiments en étaient tout retournés et je ne savais pas comment je devais faire, comment réagir alors je regardais nos deux mains mais à peine voulais-je ouvrir la bouche qu’il se leva pour aller vers son sac. Une caméra. Il en avait d’autres des blagues dans ce genre ? Je souriais très faiblement face à cette dernière avant de répondre doucement. « Comme une femme qui va accoucher de son premier enfant..apeurée, triste mais heureuse..je veux enfin mettre fin à cette douleur…» cette dernière partie de phrase n’était pas réellement pour la grossesse mais plus pour mon petit cœur, et pour qu’il comprenne je mis ma main sur ma poitrine du côté du cœur. Allait-il comprendre ? Je ne savais pas. « Prête ? Je ne sais pas…je ne sais pas si je suis prête à donner la vie mais je veux le serrer dans mes bras. » Oui j’avais peur de donner la vie, peur de mal faire, de foirer et de ne pas pouvoir être à la hauteur. Cela devait être la peur de toutes les mamans je pense, quelles aient 20ans comme 36ans. Le faite qu’il soit là me réconfortait au plus haut point malgré le fait que je ne savais même pas si il allait m’accompagner durant tout l’accouchement mais je ne voulais même pas prendre le risque de lui demander. Je mis ma main sur sa caméra avant de la prendre pour filmer doucement mon ventre… et doucement mais surement je pris sa main pour la mettre sur ma main, je voulais garder cette image à jamais. Je voulais que tout ceci soit ancré. Je souriais en voyant sa main sur mon ventre et je coupais la caméra.

Je tournais légèrement mon visage vers le sien avant de poser la caméra. « Je serai plus à l’aise pour parler…sans cette caméra, juste toi et moi. » c’était le cas étant donné que les infirmières étaient parties, et ça me faisait du bien. « Alors comme ça je suis…ta petite amie ? » je le regardais dans les yeux sans laisser d’émotions prendre le dessus, je voulais juste voir ses réactions et surtout le retrouver petit à petit, et puis il fallait que je trouve le moyen de lui dire ce que j’avais sur le cœur, que j’arrive à être aussi honnête que lui. « Je te remercie de ce que tu m’as dit et tes excuses sont...entendus, certaines sont acceptés, d’autres…c’est un peu plus difficile pour le moment. » j’avais doucement et avec difficulté ma salive. Je me mordais doucement les lèvres. « Je te pardonne de m’avoir mal parlé au téléphone, de ne pas m’avoir donné de nouvelles…mais j’ai encore du mal à accepté le fait que tu m’ai laissé seule ce soir là, que tu ai préféré partir et me laisser en plan, mais je comprends aussi que je t’ai blessé alors je voulais m’excuser pour ce que j’ai pu dire aussi. » je me devais d’être sincère et surtout de lui dire tout ce que j’avais ressentis ce soir là, je voulais aussi qu’il remarque que je n’étais pas une sans cœur, et que j’avais bien compris tout ça, que j’avais vu ce malaise entre nous. Un malaise que je voulais voir disparaitre maintenant et à jamais. J’avais toujours sa main sur mon ventre et je serrai plus fortement sa main au vu de la contraction que j’étais entrain de subir. Il pouvait aussi la sentir, mon futur enfant bougeait et je soufflais doucement tout en fermant les yeux et en agrippant encore sa main, une grimace se forma sur mon visage. « AH ! J’en peu pluuuusssss ! » Oui j’avais eu la péridurale mais plus les minutes avançaient et plus j’étais proche de l’accouchement et à un moment j’allais les ressentir. Etait-ce bientôt le dénouement ? Peut être. Quelques minutes après je repris doucement ma respiration et je le regardais avant de respirer assez profondément, oui la contraction était passée. « Je te veux aussi comme petit ami Lucas, tu sais ce que je ressens pour toi mais, j’aurai pensé que tu m’aurai attendu...que tu ne serai pas allé voir ailleurs. C’est ce qui m’a le plus blessé. Je t’ai attendu, je voulais être sur de mes sentiments pour pouvoir espérer avoir un futur entre toi et moi..et peut être que j’ai trop attendu…mais je ne peux pas t’en vouloir éternellement puisque tu m’a avoué tout ça. » mais oui j’avais peur, peur qu’il soit encore allé voir ailleurs, et au fond ça me rongeais au plus profond de moi. Je soufflais doucement avant de caresser sa main sur bout des doigts, sans plus rien dire.
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyJeu 28 Mar - 15:19

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Aleyca ✖ Je venais d’improviser. Pendant tout ce temps, j’avais imaginé des tonnes de déclarations que je pouvais lui faire. Il y avait tellement de manières différentes pour le faire que je ne savais pas laquelle choisir. J’avais donc opté pour l’improvisation. Laisser mon cœur parler. Généralement je n’aime pas spécialement prendre des risques, mais là avec Aleyna, il n’y a que ça de vrai. Laisser ma fierté d’homme de côté et m’ouvrir totalement à elle. J’avais décidé de ne plus être comme je l’avais toujours été avec elle. Eviter les gentillesses. Pas comme cette dernière fois où je l’avais envoyé boulet lorsqu’elle avait complimenté mes yeux. Ces yeux qui trahissaient mon amour. A partir d’aujourd’hui, de ce moment même où je me tiens devant elle, je ne compte plus cacher mes sentiments pour elle. Je l’aime, et je l’assume. Mais surtout, je suis prêt. Prêt à vivre quelque chose avec elle. Et je pense plutôt bien le lui montrer en étant là, en ce jour spécial. Sans même qu’elle ne m’ait prévenu. Je ne sais pas si elle le voit ainsi, mais c’est aussi une manière de lui montrer que même si je ne suis pas là physiquement, avec elle, je le suis tout de même. Je veille toujours sur elle. Tout comme elle, est toujours là avec moi. Et ce cadeau qu’elle m’avait offert pour Noel. Il n’y a pas eu une seule journée où je n’ai pas pensé à elle. J’étais en colère, triste, nostalgique et maintenant je suis revenu en force. Prêt à me battre pour cette relation, à laquelle on tient tous les deux. Après ma petite introduction, j’avais sortit la caméra. Je voulais garder ce moment en souvenir. Même si elle ne semblait pas totalement l’apprécier. Pour le moment. Mais plus tard, je sais qu’elle aimera. Elle répondit aux questions. Dans quelques années, elle sourira en voyant ces images. Dans quelques temps, elle allait surement passer les pires minutes de sa vie : l’accouchement. Mais juste après, seront les minutes les plus sacrées. Lorsqu’elle prendra son enfant dans les bras. Lorsqu’elle verra que tout ceci n’était que pour la venue d’un bonheur dans sa vie. Ce moment m’émouvait. Et j’aimais être là pour elle. Quand elle posa ma main sur sa main, sur son ventre. Je repensais alors à notre journée au zoo. La première fois où j’avais mis ma main sur son ventre, après avoir décliné l’offre. Cette journée si merveilleuse à nos yeux. Il nous en restait des photos. Des photos que je compte bien montrer à son enfant plus tard. Lorsqu’il aura grandit. C’est dans un futur loin, mais je compte bien être encore dans la vie d’Aleyna. Enfin, elle coupa la caméra. Son choix.

Elle m’expliqua sa raison, et je comprenais. Au fond, je savais bien qu’elle voudrait répondre quelque chose. A ce que j’avais dis plus tôt. Bien que ça ne m’aurait pas gêné si elle ne souhaitait rien répliquer. Mais je nous connaissais trop. On avait toujours ce truc entre nous, à toujours vouloir dire des choses. A se dire la vérité. Et à dire ce qu’on ressent. Bien que j’aie plus été celui qui restait à l’écart à ce niveau là. J’ai changé. Pour Aleyna. Pour le bien de notre relation. Car même si elle me dit qu’elle ne peut pas encore me pardonner, et se mettre en couple, je sais qu’on le sera après. Plus tard. J’ai pris des risques, et maintenant je les assume. « On ne peut pas dire que tu es très grande… » Non, non. J’arrête. J’avais dit que je serais franc, et que j’assumais mes sentiments ainsi que mes paroles. Mais au fond, elle aime aussi ce fond chez moi : cette pointe d’humour. « Tu es bien plus que ma petite amie Aleyna… Pour venir ici, j’ai du dire que j’étais le père de ton enfant… Et j’ai aimé dire ça. » Je me mordis la lèvre. De peur. Peur de sa réaction lorsqu’elle entendra ça. Je sais bien que je ne suis pas le père biologique, et alors. J’aime Aleyna. Et tout ce qui l’entoure, ou ce qui est en elle. En outre, je ne peux qu’aimer cet enfant. Je me levais, et sortit une peluche. « Tiens. » En voyant la tête de la jeune maman, je souris, mais rajoutais « Tu as l’air d’aimer, mais ce n’est pas pour toi. C’est pour l’enfant. Tu crois qu’il, ou elle, va aimer ? » Mais bon, si elle aime vraiment la peluche, je pourrais lui en acheter une aussi. Ca pourrait être mignon que la maman et l’enfant aient la même peluche. Ca me faisait plaisir de la voir sourire. On passait alors aux explications. Ces explications que je n’avais pas eues envie d’en parler au téléphone. Elle me pardonnait pour certaines choses. D’autres, un peu moins. Compréhensible. Je ne pouvais pas l’en blâmer. J’avais pris la décision de partir, en sachant qu’elle n’allait pas le prendre bien. « C’est oublié. » Du moins, pardonné mais on ne peut jamais totalement oublier. J’ai pourtant envie d’aller de l’avant et d’oublier cet incident. Cet obstacle qu’on a rencontré durant notre relation. Amicale. Ambiguë. Peut importe comment vous la voyez. Je la sentis serrer ma main. Je ne savais pas qu’elle avait autant de force. « Tu veux que j’appelle une infirmière ? » Je n’ai jamais compris tous ces trucs d’accouchement. Pourquoi faire attendre ? Tout ça me dépasse. Vraiment. Tout ce que je souhaite, c’est ne pas la voir souffrir. On en revint enfin à la vraie cause de notre dispute. Ce que j’ai pu faire. Je détournais le regard. Je ne savais pas quoi dire. M’excuser peut-être ? Etant donné que je ne l’avais pas fait. « Excuse-moi. » Tellement de choses que je pourrais lui dire, mais j’avais peur de mal m’y prendre, et de la blesser, encore. Une nouvelle fois. « J’étais perturbé par… notre relation, ou notre non relation. Je ne savais pas ce que je devais faire, ou non. Maintenant qu’on en parle, je comprends ton point de vue, la raison de pourquoi je t’ai blessé, et j’en suis vraiment désolé. Mais tu sais très bien que je ne ferais rien de tel lorsqu’on aura vraiment officialisé la chose. »
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyVen 29 Mar - 13:07

Aleyna &' Lucas. :plop:
Le jour J était arrivé, j'allais accoucher. Oui cela me faisait peur, oui j'avais peur de ne pas y arriver, peur de devoir le faire seule et surtout j'avais peur de voir ma vie se changer à jamais. Je savais que ça allait être le cas, et je mettais préparée, j'avais essayé en tout les cas. 20 ans et me voilà presque mère. Je n'aurai jamais pensé à ceci avant de tomber enceinte. Inutile de préciser que je n'avais jamais regretté d'avoir pris la décision de ne pas avoir avorté. J'étais comme ça, c'était dans ma nature, et surtout dans mes valeurs que m'avait inculqué ma famille. Ma famille qui avait tout simplement fermé les portes à la suite de l'annonce de cette grossesse non désirée. J'avais toujours pensé que j'avais une famille solide et complice mais c'était faux. Un seul faux pas et je les ai vu disparaître, et je ne savais même pas si c'était à jamais. J'allais le savoir durant les prochains mois de toute manière. J'avais du appeler les pompiers pour me rendre à l'hôpital et je pensais être seule pour affronter cette étape mais la réalité est bien différente, des fois. La preuve.

2heures après être arrivée à l'hôpital, alors que je mettais presque assoupie après avoir eu ma dose de ma péridural, je ne pus m'empêcher de sourire lorsque je vis arriver Lucas. Comment cela se faisait il qu'il était ici ? Je ne l'avais pas prévenu, je n'avais parlé de lui à personne et encore moins aux infirmières. Pour moi, je me devais de l'oublier. Sans réussite, je l'avoue. Il s'était approché de moi et même si je lui en voulais encore...je ne pouvais être qu'heureuse de le voir ici, j'allais pouvoir me reposer un peu sur ces épaules. Essayer de me décontracter alors que ça n'allait pas être simple à faire. N'oublions pas que les contractions sont assez régulières et douloureuses. Il avait essayé de me filmer pour garder (certainement) des souvenirs plus tard mais je ne mettais pas prêté au jeu aussi facilement que ça. Je voulais lui parler, seulement entre lui et moi et surtout sans cette fichue caméra qui ne me rendais guère très heureuse au final. J'avais besoin de lui dire ce que j'avais sur le coeur sans pour autant qu'il en ai une preuve orale, en quelques sorte. Je le regardais par la suite avant de secouer doucement la tête. Oui j'aime son humour mais j'aime d'autant plus quand on assume ce que l'on fait et là je ne suis pas très ouverte à son humour. Étrangement. Petite amie, oui ça m'avait tout de même surprise même si au final j'adorai ce terme mais je fus assez sous le choc de ce qu'il venait de me dire. « le père de mon enfant ? » j'avais bien souligné le faite que je n'avais pas le père avec moi, et qu'il ne viendrais pas. « Tu as aimé dire que tu étais le père de mon enfant ? »je me mis à sourire légèrement, pour moi c'était comme : impossible. « Tu m'a limite fuis pendant quelques semaines et tu reviens en disant que tu es le père de mon enfant... c'est : étrange, tu ne trouve pas?! » en faite, c'était comme une preuve de son amour envers moi et j'en étais bien consciente mais j'avais besoin de le tester, de savoir tout ce qu'il avait sur le coeur et les tripes. Oui j'avais été déçu, oui j'étais encore en colère... et il me fallait encore un peu de temps. Ou peut être pas. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Bref, je suis perdue. Cependant je savais pertinemment que mon enfant un jour, sera adopté par l'homme que j'épouserais...si ce dernier acceptait, tout naturellement. Pour le moment ce n'était donc pas d'actualité. Je n'envisageais pas le mariage, loin de là même.

Je fronçais doucement les sourcils en le voyant m'offrir un nounours et je me mis à sourire avant de le prendre et en l'entendant je me mis à rire doucement. « J'ai toujours gardé une âme d'enfant. » Durant plus d'un an et demi j'avais eu à ma charge une petite fille de 8ans et j'avais toujours du être comme une amie, comme une mère et aussi comme une soeur. Oui, j'ai toujours ce petit symptôme de Peter Pan, si vous voulez. Je l'admet et je ne m'en cache pas. « Je suis certain qu'il va l'aimer...et qu'il en fera son doudou. » je souriais et j'étais plutôt fière de moi sur ce coup. Je venais de une, de lui dire que j'acceptais qu'il offre ce nounours à mon futur mini-moi mais qu'il allait le prendre comme doudou. Si ce n'est pas donner de l'importance alors je ne comprends plus rien. Je ne voulais pas être trop cucu trop rapidement, donc de simple petites paroles de temps en temps et ça suffirait. A prendre ou à laisser pour monsieur. « Je ne sais même pas si c'est une fille ou un garçon, je n'ai jamais eu le courage de le savoir. » j'avais donc en moi 2 prénoms différents, et j'allais donc savoir comment allait s'appeler mon enfant, lors de la naissance. Je n'avais pas été assez forte pour demander, de peur de me rattacher à mon ex défunt petit ami ou à ma princesse, Maëlysse. Mais les contractions se firent ressentir en un claquement de doigt, et j'avais serré de toute mes forces la main de Lucas, et j'aurai pu me replier sur moi même si j'avais pu me mettre assise, mais impossible puisque j'avais un monitoring sur le ventre pour les battements du coeur de mon enfant. Oui on ne sait jamais...si il s'engage mal, si son coeur ralentit pour X raisons. Je regardais Lucas entre deux contractions. « Non... ça va, le bébé n'est pas encore assez engagé. Enfin il y a 1heure c'est ce que l'on m'a dit mais...son coeur, est-ce qu'il bat toujours correctement ? » il suffisait juste qu'il regarde les statistiques, et qu'il me rassure...je n'avais pas la force de me tourner pour regarder l'écran, je le regardais lui et c'était suffisant pour être rassurée ou non.

Je ne le lâchais pas des yeux et je me mis à sourire très légèrement et en coin quand je l'entendis s'excuser auprès de moi-même. Excuses acceptées ou non ? Oui mais seulement pour quelques actions pas pour toutes. Je suis compliquée et j'assume. Je voulais savoir si il était réellement sincère ou si il ne faisait pas ça dans un simple but. J'étais perdue et il avait le don de me perturber cet homme. Et pas toujours dans le même sens. Je l'écoutais, cependant, très attentivement. « J'ai eu mal Lucas, je me suis sentie comme trahie. J'ai voulu prendre mon temps pour être sur et pouvoir m'engager avec toi sans avoir à penser à Keyon, et être sur que tu sera celui que tu remplacera, et non celui qui me projettera l'image de mon ex petit ami. Je voulais prendre mon temps pour pouvoir être sur de tout ça...et j'ai peur. J'ai peur que tout ça ne m'aie affaiblit. Je sais que toi et moi c'est presque comme une évidence, à l'heure actuelle, mais comprends moi... je me suis sentie abandonnée ce soir là face à mes sentiments, j'étais à deux doigts de te dire ces 3 mots qui veulent tant dire pour moi. Prête à officialiser notre relation mais...je ne suis plus sûr de rien. » Je me devais d'être honnête et c'est ce que je venais de faire, à quelques détails près. Je voulais voir sa réaction, je voulais savoir ce qu'il en pensait réellement, je voulais voir si il m'aimait autant qu'il le disait....non bien évidemment, j'étais toujours prête à être avec lui et être sienne. Tout simplement. Mais ça, je l'avais un peu déformé pour voir un peu ses failles et ses réactions. Affaire à suivre.
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyLun 1 Avr - 1:16

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Aleyca ✖ Je n’avais pas perdu mon temps en restant éloigné d’Aleyna. J’avais lu beaucoup de trucs sur le fait d’être papa. Je me souvenais du mois où la jeune femme était censée accoucher. Ca m’était resté d’une quelconque conversation qu’on avait pu avoir ensembles. Je me sentais donc en position d’en savoir un peu plus. Non pas que je ne veuille m’imposer dans ce rôle. Mais je lui avais tout de même fait une promesse. Etre là pour elle, et ce bébé. Les emmener faire des sorties, tout comme par exemple revenir voir les dauphins. Mais avant cela, il faut tout de même que je sois un bon père. Pour qu’elle puisse vouloir continuer à m’avoir dans ce rôle. J’étais allé à la bibliothèque pour prendre des bouquins. Je trainais sur le net, sur des forums. Sur des chats pour parler avec de jeunes papas. Aleyna de son côté, avait du aller à des séances avec d’autres futures mamans. Je n’avais pas la chance de pouvoir faire ça. Je devais donc faire avec les moyens du bord. Mais en ce jour, je me sens prêt, à lui montrer tout ce que j’ai pu apprendre sur les nourrissons. On laisse un peu de temps avec tout ce qu’il faut savoir sur les adolescents. De toute façon, j’en sais beaucoup. Aleyna et moi, nous sortons un peu de ce stade. Prêt à faire face à cet enfant. Ainsi qu’à la situation que nous avons traversée. Cette dispute. Si nous pouvons ainsi appeler ça. Car au fond, il n’y a pas eu de réel conflit, de face à face. J’avais fui. Et j’assume, maintenant. Prêt à entendre tout ce qu’elle avait besoin de dire. Prêt à mettre de côté ma fiereté masculine. Et pour faire un tel truc, pour un homme, il faut réellement aimer la personne. Et oui, j’aime miss Forzwood.

Je tente le tout pour le tout. Je peux très bien lui faire plaisir, tout comme la faire courir loin de moi (bien que ce soit compliqué dans cette situation là) en lui disant que j’aimais me sentir comme le père du futur enfant. Oui. Nous ne sommes pas ensembles, pas encore malheureusement, alors oui ça peut effrayer la future maman. Je le conçois totalement. Et je suis tout autant effrayé d’ailleurs. Avec impatience j’attends sa réaction. Me mordant la lèvre je la regarde. Va-t-elle me dire de sortir de sa chambre ? « Je tiens mes promesses. Je t’ai promis d’être là pour toi, de t’accompagner durant toute cette grossesse, ça inclut l’accouchement. Et puis… si je t’aime, je ne me vois pas ne pas aimer la petite crevette qui va sortir de toi. » Elle a raison de me tester. Je peux ainsi faire mes preuves, et lui prouver tout l’amour que je ressens pour elle. Je pourrais tout aussi bien lui montrer tous les textes que j’ai écris durant l’absence d’Aleyca. Un surnom totalement idiot que j’avais inventé. Comme tous ces surnoms que l’on donne aux couples de célébrités, ou dans les séries. Tous ces couples que les fans idolâtrent. Car moi, je nous aime. Je suis un fan. Je sais qu’un futur nous attend, tous les deux. Cela fait un peu prétentieux ? Surement. Je n’y peux rien, si je crois en nous. Si je n’y crois pas, on n’arrivera jamais à rien. Je me dois d’y croire fort.

La caméra n’avait pas fait long feu. Mais elle aimait déjà plus la peluche. Et lorsqu’elle m’annonce que l’enfant en fera son doudou, je me sens touché. D’un grand sentiment. De joie. Toute émoustillé, je la regarde, tout en lui caressant la main. Je sais ô combien c’est précieux le doudou d’un enfant. Et qu’elle décide d’en faire le doudou de l’enfant, cela signifie beaucoup. Pour elle, tout comme moi. Il ne suffit qu’à voir s’il l’aimera vraiment. Au pire, la maman se fera un plaisir de le prendre. « Waouuu… Tu me … Ca me touche que tu dises ça. Le doudou c’est genre… sacré. Alors que tu décides de ça… ouah. » Plus aucun mot ne peut sortir de ma gorge. Rien. Le néant. Et je me sens comme un con. Pour la deuxième fois. La première fois étant quand je l’ai laissé seule, à l’hôtel. Mais là, il s’agit plutôt d’un sentiment positif. « C’est pour cette raison que j’ai pris une peluche qui peut aller pour les deux. » Je me souviens de ce qu’elle m’avait dit. Qu’elle avait préféré ne pas savoir. Son choix. Et je le comprenais. La surprise jusqu’au bout. Peut-être que ça l’aidera durant l’accouchement. Vous savez à pousser pour faire sortir ce nouveau né. Et là, au secours, elle me demande si le cœur de l’enfant bat toujours. Euh. J’avais pensé à me renseigner sur l’enfant, mais rien niveau accouchement. Quel idiot je fais. D’une toute petite voix, je réponds « Euh… Je… euh… Je vais appeler quelqu’un. » Suivit d’une grimace. Bon, ok, là elle peut m’en vouloir. Pas de ma faute. Je ne suis pas censé savoir sur tout ça non plus. Je sors donc de la chambre pour chercher quelqu’un, et reviens tout de suite après, pour ne pas la laisser trop longtemps toute seule. « On va venir vérifier ça. Je m’excuse de ne pas être à la hauteur… » J’aurais tant aimé être comme un vrai père, et savoir tous ces trucs. Si seulement. J’ai l’impression que c’est tout aussi compliqué que la relation qu’on a. Que tout ce qu’on a traversé. Je l’écoute attentivement. Je me dois de faire ça. Pour elle, et le bien de notre relation. Ce n’est que là que je me rends vraiment compte de ce que j’ai pu lui faire. Tout ce qu’elle a du ressentir par ma faute. Tous ces doutes. Et oui, je ressens une once de dégout envers moi-même. Comment ai-je pu faire ça à la femme que j’aime ? Tout simplement en ne pensant qu’à ma tête. Imbécile. Je la regarde et lui réponds d’une voix délicate, posée, et sûre d’elle. « Je te laisserais tout le temps qu’il te faudra pour avoir de nouveau confiance en moi. Et je te jure que je ne compte plus t’abandonner une nouvelle fois. Je serais toujours là, à tes côtés. Paroles d’honneur. » Je ne peux l’obliger à quelque chose. Encore moins à m’aimer, à me pardonner tout aussi facilement.
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyLun 1 Avr - 17:36

Aleyna &' Lucas. :plop:
Allongée sur ce lit, je ne sais plus ce que je dois faire, ce que je suis censée faire...je suis comme perdue. Heureusement que Lucas est arrivé, heureusement qu’il est venu me voir…par je ne sais quel miracle il se retrouvait à mes côtés. J’avais essayé de ne plus trop penser à lui mais c’était foutu, j’étais amoureuse de lui. Réellement. Je le regardais qui me parlait et je ne pouvais que boire ces belles paroles. Je n’aurai pas du rester aussi faible face à lui mais je ne pouvais pas lui en vouloir encore et toujours. Je ne voulais qu’une chose, que l’on puisse enfin se parler…se prendre dans les bras, et essayer de passer à autre chose. A deux. Simplement à deux. C’était mon seul but. C’est vrai que Lucas ne me rendais pas la tache facile, je ne savais pas pourquoi il était là, pourquoi il avait dit être le père de mon enfant. Tant de questions, trop de questions…je ne savais plus où donner de la tête. Je caressais doucement mon ventre avant d’hocher doucement la tête par la suite. « Oui tu m’a promis tout ça, mais tu m’a aussi promis de ne pas me faire de mal Lucas…» je le regardais dans les yeux. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, loin de là mais je voulais qu’il comprenne que je n’avais pas joué avec mes hormones et que toute cette histoire m’avait remué et marqué mais... « je suis prête à passer à autre chose, avec toi, uniquement avec ton aide et ta présence. » Ce n’était pas comme si il m’avait trompé, comme si il avait joué avec moi. Loin de là mais, j’avais tout de même prit ça comme de la trahison. Je l’aime et je ne peux pas faire les choses à moitié. C’est comme ça. « Cette petite crevette qui pour le moment me fait horriblement mal…et je ne sais toujours pas si c’est une fille ou un garçon...je, je n’ai jamais eu le courage de demander. » je la regardais avant de baisser doucement la tête, oui j’avais des craintes, des peurs de petite enfant mais aussi des peurs dû à mon passé. Oui j’avais horriblement peur de trop m’attacher et de le voir partir lui aussi…Je ne voulais pas, je voulais serrer dans mes bras mon futur enfant, me dire qu’il était en bonne santé et qu’il allait rester à mes côtés...à jamais. « Je, j’ai eu peur de demander le sexe de mon enfant… ce n’est pas digne d’une mère. » dis-je doucement avant de le regarder une nouvelle fois et je me tue par la suite. Oui j’avais peur que cet enfant me rappelle trop Keyon ou Maëlysse. C’est comme ça. Mais je n’arrivais pas à lui dire, c’était trop et je ne pouvais pas lui dire de toute façon, je suis trop stupide sur ce coup là. Ma fois.

Je regardais mon ami…un homme pas comme les autres, celui dont j’étais tombée amoureuse, et celui que j’allais bientôt pouvoir compter sur lui dans ma vie de mère, d’adulte. J’allais bientôt pouvoir être heureuse, oui ce n’était plus qu’une question d’heure. Je le savais. D’ailleurs je me mis à sourire en le voyant réagir face au mot : doudou. C’est vrai que j’allais donner de l’importance à ce nounours, mais je l’avais voulu, je voulais que Lucas aussi se sente un peu à sa place. Je souriais avant de prendre sa main. « Tu as dis que tu étais le père de cet enfant…faute de l’être biologiquement, je veux que tu trouve ta place à mes côtés… » Oui bon je l’assume je venais de lui faire comprendre que je voulais bien repartir de zéro avec lui, de le laisser entrer dans ma vie et surtout dans ce nouveau chapitre. Si cela ne tenait qu’à moi je lui aurai demandé de m’embrasser mais je ne pus le faire puisque nous parlions de tout et de rien. Je ne voulais pas que tout sois aussi facile, je voulais qu’il me prouve que je pouvais à nouveau lui faire confiance, comme j’avais fais auparavant. J’aurai aimé qu’il me prenne la main, qu’il m’embrasse le front, qu’il me rassure…j’aurai aimé lui dire de faire tout ça mais…Aaaaaaaaah bordel une nouvelle contraction, et celle là croyez moi...sur l’échelle de Richter...bref, je me tais. Je commence à délirer à cause de la péridurale et de cette douleur que j’ai en bas du ventre. Je veux enfin être mère, je veux arrêter de souffrir et enfin pouvoir le prendre dans mes bras. Respirer dans le bonheur, tout simplement. Je commençais à paniquer de plus en plus, je ne savais même pas si mon bébé allait bien…si quelque chose n’allait pas pour le mieux il fallait me faire accoucher, et le voir partir me fait paniquer. Je tourne la tête pour essayer de voir quelque chose, je mets ma main sur mon ventre pour essayer de ressentir quelque chose…mais je n’arrive à rien. Le stress, le stress…toujours la même sensation depuis ce matin. Quelques instants après Lucas réapparait enfin dans la chambre et j’hoche la tête avant de laisser couler une larme le long de ma joue et dire doucement. « Tu es à la hauteur…tu es là. » puis je mis ma main sur mes yeux pour essuyer cette fichue larme. Je panique pour un rien, et j’ai peur de perdre cette crevette (comme le dit Lucas) qui a commencé à vivre en moi. Je suis née pour donner la vie, vous ne pensez pas ?! J’arrête de penser à des choses aussi négatives, je me dois de garder la face, de toujours sourire.

Pas toujours facile. Lucas me connait et il m’a déjà vu dans toutes les situations, aussi heureuses que malheureuse. On peut donc dire qu’il est aussi fidèle que ce que je ne recherche. Bref. Je l’écoute à nouveau avant de prendre doucement sa main et de la caresser tendrement. « Je n’ai pas besoin de temps Lucas, je te connais et…j’ai toujours eu confiance en toi, et aujourd’hui plus que jamais. Tu es là alors que…tu aurai pu ne pas venir. Je te fais confiance et, j’ai besoin de toi...dans ma vie. » Dis-je très faiblement. Je souriais légèrement avant de reprendre doucement. « J’aimerai une chose…j’aimerai que…» tu m’embrasse, mais je n’ai pas eu le temps de le dire qu’une infirmière entra dans la chambre. Je la regardais avant d’essayer de me mettre un minimum assise sur ce lit. « Vous avez encore des contractions ? » « Oui, de plus en plus proche…et le bébé, comment il va ? » elle regarda assez rapidement l’écran. « il va toujours bien, ne vous inquiétez pas. Je vais vous examiner. » je la laissais faire avant de serrer doucement la main de Lucas, ce genre d’examen n’étais pas très agréable et je préférais le regarder et essayer de ne pas penser à cet examen, néanmoins je fronçais les sourcils car ce n’était pas agréable ce genre de sensation. « On va pouvoir passer aux choses sérieuse Aleyna-Kaitlyn. Le bébé arrive ! » Je la regardais avant de regarder Lucas assez paniquée. Je ne savais pas ce que je devais faire, ou dire. « Vous êtes le père du bébé, vous voulez rester pour l’accouchement ?! » Le père du bébé, quel beau mensonge Lucas..bravo. (a)


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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyLun 1 Avr - 22:57

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Aleyca ✖ Tout s’était écroulé autour de moi, et par ma faute. J’essaie maintenant de tout reconstruire. De reconstruire, un minimum, ces piliers que j’ai brisés dans notre relation. Que ce soit dans la relation amoureuse ou amicale. Car je veux avoir sa confiance dans toutes les situations possibles. Je l’aime, mais cela n’empêche pas qu’avant tout je souhaite l’avoir dans ma vie comme une amie. Et on risque gros en se laissant aller à nos sentiments. On risque de mettre fin à tout ceci, et ne plus jamais revoir cette fabuleuse amitié. Est-ce que cela en vaut vraiment la chandelle ? J’aime penser que oui. J’aime penser qu’il existe réellement un futur pour nous deux. Et qu’on puisse devenir ces couples de petits vieux qui font rire la planète. Ces couples de vieux que tous les petits veulent avoir comme grands parents, car bien sur on sera les meilleurs. On ne sera pas comme tous ces vieux croutons, qui ne font que dire « ah la jeunesse d’aujourd’hui ». Oulah, je m’emporte un peu non ? On ne fait qu’entrer dans la vingtaine, et je pense déjà à notre centenaire. Si ce n’est pas Aleyna que je fais flipper, c’est moi-même, avec mes vieilles pensées à la con. La belle me sortir de mes pensées en me faisant part d’une promesse que j’avais faite. Oh c’est bon, on fait tous des erreurs. Et c’est ce qui nous fait grandir. Je ne sais pas quoi dire. Je l’aime, mais il y a un moment où les excuses sont de trop. Où elles ne servent pas à grand choses. « Je ne te décevrais plus… et je te promets que si je te blesse à nouveau tu ne me verras plus dans ta vie. » Rien qu’à cette idée, et ces paroles, je me promettais à moi-même de ne pas faire de faux pas. Vivre sans elle, ce n’est plus une vie. Et cette fois-ci je ne sais pas si je serais capable de reconstruire ma vie. C’est surement toute cette situation d’accouchement qui me fait penser ainsi. Toute cette émotion. Ou tout simplement l’amour. Une vraie guimauve le Lucas. Ce que je peux être pathétique à être si cucul. Je l’entends alors me faire part de cette peur, si on peut nommer ça comme ça. « Ne dis pas ça Aleyna… Tu veux juste avoir la surprise. Tu ne veux pas te faire des films en sachant le sexe de ton enfant. Tu sais, lui inventer une vie, tenté de t’imaginer comment il sera adolescent. Tu as déjà énormément à penser. Mais je suis là. Et bientôt tu sauras, et tu aimeras cet enfant. Tu seras digne d’être sa maman. Tu t’en rendras compte lorsque tu l’auras dans tes bras. » Je ne sais pas si c’est ce qu’elle souhaitait entendre, ou même s’il s’agit de la raison de pourquoi elle ne veut pas savoir le sexe de sa progéniture. Je fais de mon possible. Et comme d’habitude, dans notre relation, si on veut parler à l’autre, on le fait ; mais on ne s’oblige surtout pas.

Je n’avais pas été à la hauteur à notre dernière soirée. Je souhaite donc l’être en cette journée si spéciale. Aleyna s’en souviendra encore plus que cette fameuse soirée. Du moins je l’espère. Que cette journée prenne le dessus sur la dernière en date. Non pas que je dise qu’elle devrait l’oublier, mais tout simplement ne plus lui donner autant d’importance. Et ne pas laisser ce souvenir prendre le dessus sur les autres souvenirs. Mes doigts se mettent à lui caresser la joue. On est dans ce genre de moment plutôt intime. Pas sexuellement parlant, mais sentimentalement. Discutant du rôle que je tiendrais dans sa vie. A part être son amoureux. Par rapport à la petite. Ce rôle que j’avais moi-même endossé en arrivant à l’hôpital. Le rôle paternel. Elle me rassure alors sur le fait que je sois à la hauteur. En faisant acte de présence. Mais le plus gros n’est pas encore arrivé. Et je ne sais pas du tout comment je vais me sentir. Je l’ai vu à la télé : qu’il arrive que ce soit les hommes qui sont le plus touchés lors des accouchements. Mais moi non, je serais fort. Je dois l’être pour Aleyna. La conversation défilait, et je voyais tout autant la situation se modifier pour ma jolie. Je ne m’y connaissais en rien, mais je sentais comme si le moment fatidique allait arriver. Heureusement que j’étais allé chercher quelqu’un. Ne pas tout faire dans l’urgence. C’est le pire. Ce qu’elle me dit alors me fit le plus grand plaisir. Je pense qu’on s’est retrouvé et qu’on a reconstruit ce petit truc entre nous. C’est au moment où elle souhaite me demander quelque chose qu’une infirmière se décide à arriver. Je garde sa main dans la mienne, tout en lui souriant. Je regarde l’infirmière faire. Enfin, je ne regardais pas tout. Y a ces trucs qu’on ne préfère pas vraiment regarder. Jusqu’à ce que je l’entende dire que le bébé arrive. Mes yeux s’ouvrent gros comme des orbites. Oh mon dieu. Oh mon dieu. Il me fallut une bonne minute pour comprendre que l’infirmière me parlait. Moi. Le père. Je la regarde, et réponds tout de suite « Oui, oui bien sur. » L’infirmière alla chercher du renfort. Bah oui quoi. Vous n’avez jamais remarqué qu’il y a toujours au moins cinq personnes autour de la maman accouchant ? J’en profite pour lui demander « Tu voulais me demander quoi ? » Qu’une petite minute, et les voilà tous dans la chambre. Tout allait trop vite pour moi. Avant même que je ne comprenne quoique ce soit, je me retrouvais derrière tous, et je les entendais dire à Aleyna de pousser. Reprenant mes esprits, je me fais un chemin entre eux et viens prendre la main de ma chérie. Je pose ma tête à côté de la sienne, et je commence alors à lui dire quelque petits trucs. Pour ne pas trop qu’elle pense à la douleur. Oh mon dieu, mais comment les femmes peuvent sortir un gosse de là ? Je ne veux même pas y penser. « Je t’aime Aleyna. Tu peux le faire, c’est bientôt fini. » Ce que je suis nul. Je la sens me serrer la main, mais je sens aussi qu’elle se retient un peu. « N’ai pas peur à me faire mal à la main. Si t’as besoin de la serrer, vas-y. » Au pire, même si elle me fait un peu mal, on mettra ça sur le compte de mon départ à l’hôtel. Je le mérite.
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MessageSujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] EmptyMar 2 Avr - 21:28

Aleyna &' Lucas. :plop:
J’aurai du être contente de l’entendre me faire cette promesse, celle de ne plus me faire du mal. Oui j’aurai du être contente mais je savais aussi qu’il serait parfaitement tenir celle de quitter ma vie si il devait fauter, et ça c’était hors de questions. Je ne le souhaitais pas. J’hochais doucement la tête avant de reprendre par la suite. « Si un jour tu me fais du mal… je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que tu fasses ta vie sans moi à tes côtés…s’il te plait. » dis-je en le regardant dans les yeux. Je voulais qu’il me promette qu’il rester à mes côtés, et je voulais aussi qu’il me fasse comprendre qu’il allait tout faire pour me garder à ces côtés, oui je le souhaitais. Je crois que j’idéalise un peu trop Lucas en ce moment même, mais bon…c’est comme ça, l’amour rends aveugle non ?! Enfin peut être que c’était le début d’un petit quelque chose, actuellement. Bref, je n’étais pas dans une bonne situation pour réfléchir à tout ça pour le moment. Il avait prit ma main pour la caresser tendrement et je le regardais dans les yeux pour essayer de l’écouter sans trop penser à autre chose. Puis je me mis à sourire par la suite avant de laisser ma tête sur le coussin, sans rien dire pour le moment. J’avais besoin d’un peu de temps pour moi, pour reprendre mes esprits. Après tout, le sexe de l’enfant n’était pas réellement le plus important, puisqu’à mes yeux c’était seulement sa santé. J’espérais juste que sa santé soit parfaite, je voulais enfin pouvoir respirer un peu et arrêter de penser à tout ceci…pour le moment. « Je l’aime déjà mon bébé… ça fait 9 mois que je le porte en moi et…tout va prendre un sens aujourd’hui et c’est assez étrange mais, je me sens prête. » Je m’arrêtais avant de reprendre doucement. « Tu pense réellement que je serai à la hauteur ? » Non je ne peux pas douter maintenant ! Je n’ai pas le droit, je me dois de garder la face et surtout je me dois de ne pas douter de moi maintenant. Je vais être mère et je vais pouvoir le prendre dans mes bras et tout simplement me sentir : utile. Une chose dont je doutais depuis le jour où j’avais du laisser partir Maëlysse pour qu’elle retrouve sa famille biologique. Oui, c’est ça.

Tout s’accéléra actuellement. Je commençais à avoir de plus en plus de contractions, et à en croire l’infirmière j’étais sur le point d’accoucher. La maintenant ! Le stress monta assez rapidement en moi alors que j’avais toujours la main de Lucas dans la mienne. J’allais pouvoir la laisser là et surtout j’allais pouvoir compter sur lui…enfin pour le moment. Je n’avais pas fait attention à ce que me disait l’infirmière, la seule chose dont j’avais pu comprendre était le faite qu’elle soit partit chercher du renfort et surtout qu’elle avait demandé à Lucas si il voulait rester, je fus surprise de sa réponse. Il allait rester ? Vraiment ?! et on ne me demande pas à moi ?! Ma fois, c’est comme ça. Une fois l’infirmière partie je le regardais à nouveau. « Tu reste ? Tu reste durant l’accouchement ? Tu veux toujours rester…. ? Je pensais que tu partirai…» non pas que je le souhaitais, loin de là même. J’étais même soulagée qu’il soit là pour moi, même si il allait me voir dans une drôle et étrange et intime situation. Il m’avait déjà vu dans différentes situations mais celle là…on allait s’en souvenir durant longtemps surtout que ça s’agissait d’un accouchement et que normalement on le vit avec le père du bébé, c’est tout. Bref, pas le temps de penser plus qu’il me pose une nouvelle fois une question. J’haussais les épaules avant de reprendre. « Oh…rien, t’en fais pas. » Oui j’avais en tête de lui demander de m’embrasser mais j’avais peur de sa réaction, tant pis il avait fait l’effort de venir ici et mettre sa fierté de côté, il fallait bien que je lui ouvre mon cœur aussi, non ? « Je voulais que tu m’embrasse…» je souriais très légèrement avant de le regarder tendrement. Je ne souhaitais qu’une chose…parmi tant d’autres, qu’il dépose enfin ses lèvres sur les miennes et qu’il m’embrasse comme il avait l’habitude de faire. En faite, je vais l’avouer ces baisers me manquais horriblement. Je voulais le sentir contre moi…sentir son odeur et bref, je m’égare.

Puis quelques instants après alors que tout le corps médical était là, je n’eus le temps de me rendre compte de ce qu’il se passait. J’avais mal, j’avais des contractions et j’avais envie de pleurer…mais j’avais la main de Lucas que je pouvais enfin broyer petit à petit…suite à cette douleur que je ressentais. Ce n’est pas possible qu’un enfant fasse aussi mal ! Non ce n’est pas possible. Je le regardais assez furtivement avant de me concentrer afin de pouvoir accoucher dans les meilleures conditions. Je me devais de suivre toutes leurs instructions mais j’avais mal…mais étrangement je fis tout ceci dans un silence de plomb. Oui je ne fais pas partit de ce genre de femmes qui sont obligé de crier durant l’accouchement, merci mais non merci, j’ai encore besoin de ma dignité. Ein. De longues minutes après le début de l’accouchement, me voilà enfin prête à reprendre petit à petit ma respiration. J’avais eu du mal à faire naître mon petit…c’était souvent le cas lors du premier accouchement. Enfin n’entrons pas dans les détails. « C’est une fille. Félicitation à vous deux. Votre fille est resplendissante. » Je me mis à sourire de plus belle avant de verser une larme… « Merci…merci beaucoup. » Une fille…On me mit doucement ma petite sur mon buste et je ne pus me retenir de pleurer, tellement j’étais heureuse de pouvoir enfin la sentir contre moi. Je laissais des dizaines de larmes couler le long de mes joues avant de caresser ma petite fille, et de lui déposer des baisers. Le bonheur, l’excitation…tout ça m’avait donné des tremblements et je regardais Lucas avant de fondre en larme...une nouvelle fois. « Vous voulez couper le cordon, Lucas ? » Je le regardais avant de revenir sur mon enfant, je ne voulais plus le quitter des yeux, il était magnifique et j’étais plus qu’heureuse à ce moment là. Je ne voulais qu’une chose : que le temps s’arrête. « Bienvenue Hawen » dis-je doucement, avant de lui déposer des baisers sur son front.


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