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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Ven 5 Avr - 19:53
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Aleyca ✖ Je ne suis pas prêt comme tous ces pères, pour un accouchement. Après tout, jusque là, nous n’avons encore jamais été vraiment en couple. On sait tous les deux que je ne suis pas le père. Et pour couronner le tout, je ne l’ai pas soutenu durant ce dernier mois. Pour un temps. Pour le bien de notre relation future. Pas mon enfant, mais ça aurait pu. Etant donné le nombre de fois où nous avons couché ensembles. Juste pour le plaisir. Une amitié avec bénéfices. Et on l’assumait totalement. Jusqu’au moment où les sentiments avaient fait leur petite place dans notre relation. D’un côté, je me sentais prêt à avoir ce rôle de père, mais peut-être pas pour ce jour-là spécialement. L’accouchement. Ouh mon dieu. Je ne veux même pas y penser. « Je n’ai pas envie mon Aleyna. Et je ferais tout mon possible pour être le meilleur des copains… et papa. » Je faisais tout pour reconquérir la femme que j’aime. Je gagne son cœur, je gagne un enfant en même temps. Nous n’allons pas vite du tout. En même temps, je le sais depuis le début, pour cette grossesse. Cela n’a pas freiné mon amour. Je me dois d’être là pour eux. Depuis neuf mois, nous sommes à trois. Et en ce jour spécial, le trio allait enfin se concrétiser. Je regarde la jeune maman, et lui sers doucement la main, tout en la caressant. « Tu as tout pour être une maman superbe ! N’en doute jamais. » Je lui souris. Fier d’elle, de tout ce qu’elle avait pu faire, et changer dans ma vie. De son parcours. Pas du tout commun à tous ceux des filles de notre âge. On a été dans notre petit monde. Jusqu’à ne pas voir les choses arriver. On venait tout juste de me demander si je souhaitais rester pour l’accouchement. Quelle question ! Une question qui me semblait plutôt évidente, mais qui ne l’était pas forcément pour la Sigma. J’étais parti une fois. Suffisant. Je n’allais pas la quitter une nouvelle fois, pour l’un des moments les plus importants de sa vie. « A croire que c’est mon genre de me défiler au bon moment… » J’essaie tant bien que mal de faire de l’humour avec ce qui s’était passé dernièrement. « Mais non. Je ne pars pas, et je compte bien rester à tes côtés pour ce moment… si attendu. » Je ne saurais pas forcément quoi faire, dire durant l’acte en lui-même. Mais c’est ma présence en elle-même qui est la plus importante. Elle me demande alors de l’embrasser. A voir sa tête, cette demande ressemblait à une demande très … inhabituelle. Comme si elle avait honte de demander une telle chose. Ca ne va pas toi non ? Avec un grand sourire, je rapproche ma tête de la sienne, pour enfin déposer mes lèvres sur les siennes. Oh bon dieu, ce que ça m’avait manqué ça. Je l’embrasse. Un baiser remplit de tendresse, de désir. Rempli d’excuses, mais aussi de promesses. Et enfin avant que le personnel ne revienne, je lui murmure à l’oreille. « J’aurais du te faire l’amour juste avant… J’ai entendu dire que c’était bon de faire l’amour avant d’accoucher. » Juste après la fin de ma phrase, ils arrivèrent tous. Je la regarde avec un petit sourire, suite à ce que je venais de dire. Elle me sourit en retour. Ce que ça me fait du bien de la voir sourire. Ce qu’elle est jolie. Même avant d’accoucher.
Après lui avoir dit qu’elle pouvait faire de ma main ce qu’elle voulait, je pouvais enfin ressentir ce qu’elle ressentait. Du moins, j’en avais un petit aperçut. Je ne savais même pas qu’elle avait autant de force dans une main. C’est que le petit devait vraiment lui faire mal. Satané accouchement. Je ferme les yeux, patientant. Attendant que ça se termine. On n’entendait que le personnel médical. Aucun son ne sortait de la bouche d’Aleyna. Ce qui changeait de tout ce qu’on pouvait voir à la télé. Toutes ces femmes qui crient en poussant. Enfin j’entendis annoncer le sexe de l’enfant : une fille. Une nouvelle fille entrait dans ma vie. J’ouvre les yeux et voit déjà la petite sur Aleyna. Elle poussa son premier cri. Tout semblait donc normal. Pour le moment. On me demande par la suite si je souhaite couper le cordon. Je regarde Aleyna. Savoir si j’en avais son autorisation. Au vu de son regard, j’en déduis que c’est un oui. J’hoche la tête. On me donne un truc pour couper, et là je reste tétanisé. J’entends Al’ nommer sa petite, et moi je reste là, à ne rien faire. Ma main se met à trembler. Il faut vraiment que je coupe ce truc ? Et si je le fais mal ? Je ne veux pas faire un truc de travers. Mon regard se tourne vers le personnel qui me regardent tous, me faisant même signe que je pouvais. Que rien n’allait exploser. Bon, d’accord. Je coupe donc. Ca, c’est fait ! On laissa la maman quelques secondes de plus avec sa fille, avant de la perdre. Faire le poids, et tout ce qu’il faut. Seuls, de nouveau, je lui demande « Ca va ? » Je ne savais pas quoi demander. Avec cette simple phrase, elle saura par elle-même quoi me dire, ou non. Je m’assois, et lui reprend sa main dans la mienne. Tout en lui déposant un deuxième baiser sur ses lèvres.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Sam 6 Avr - 18:26
Aleyna &' Lucas.
Je ne savais pas comment allait être mon futur et c’est vrai que ça me faisais peur, mais j’essayais tout simplement de ne pas le montrer, et de paraître la plus confiante possible. Ce n’est pas une chose facile mais je vais y arriver, je le sais. Sans me jeter de fleurs, j’ai toujours réussie à avoir ce que je voulais…en quelques sortes, alors j’allais tout faire pour arriver à arriver à affronter mon avenir et surtout de rendre heureuse ma petite fille. J’avais beaucoup de chance à l’heure actuelle. C’est vrai que nous avions eu un différent avec Lucas, mais il se retrouvait en face de moi...prêt à affronter lui aussi l’accouchement, et je ne pouvais demander mieux. Je n’aurai jamais cru pouvoir quelqu’un avec moi lors de l’accouchement et il me faisait mentir une nouvelle fois. Avec lui tout est différent, tout prends un autre sens et étrangement je me sens apaisée lorsqu’il est à mes côtés. Est-ce bon ou mauvais signe ? J’hochais doucement la tête avant de reprendre doucement. « Je ne te demande pas d’être parfait et de ressembler à ce type d’homme, loin de là, juste…de faire attention, de rester toi-même c’est tout. » oui il m’avait touché en me disant qu’il serait un bon papa, et j’en avais même souris, d’ailleurs je ne savais jamais comment je devais réagir face à tout ça. « Je ne te demande pas non plus de prendre le rôle de père, tu sais…je suis consciente de tout ça. Je veux juste voir Lucas LaDouceur, uniquement lui…celui dont je suis tombée amoureuse. » Je ne voulais pas qu’il devienne un homme parmi tant d’autres, qu’il aille voir à gauche et à droite, je voulais qu’il reste lui-même et surtout qu’il arrive à garder ces valeurs, son respect et j’en passe. Je ne savais même pas si je pouvais être fière de moi, si je pouvais tout simplement avancer la tête haute...J’avais sans cesse besoin que l’on me donne des coups de pieds au train arrière, que l’on puisse enfin me tirer vers le haut. Je n’aime pas que l’on m’aide mais des fois ça ne fait pas de mal, pas vrai ?! « D’accord, je te fais, aveuglement, confiance. » je souriais légèrement avant de poser doucement ma main sur la sienne, une énième fois.
Je ne savais même pas si Keyon était fier de moi, de là haut, si il pouvait l’être et surtout j’étais émue de me dire que j’allais mettre au monde un enfant, mon enfant, et que ma vie allait prendre un tout autre chemin. Je ne pouvais être que contente de tout ça. Au fond je ne pouvais cesser de penser à lui mais aussi à Maëlysse, cette petite fille que j’avais vu grandir durant 1an et demi. Elle souhaitait avoir une famille, des frères-sœurs, et deux parents, je ne pensais pas pouvoir lui donner et elle est partit…mais aujourd’hui j’étais prête à l’être, et juste à y penser je ne pus m’empêcher de sourire toute seule, comme une gogole. Puis je regardais Lucas par la suite, avant de l’écouter et je grimaçais légèrement. C’est vrai que je lui avais pardonné d’être partit aussi rapidement ce soir là mais je n’avais pas oublié, et ça allait être long pour que ça soit le cas. « Tu reste uniquement pour tenir ta promesse, ou c’est différent ? » Un jour j’allais le fatiguer avec mes questions mais je suis et je resterai une femme rempli de questions, de doutes, et de besoin. Il n’allait pas passer à la trappe d’autant plus que je pouvais ressentir des sentiments plus forts envers lui. C’est tout. Je ne voulais plus le faire fuir mais je suis obligé d’être aussi franche avec lui et surtout aussi vraie et franche, c’est comme ça, je suis comme ça, c’est dans ma nature. A prendre ou à laisser. Je souriais en le voyant s’approcher de moi, et je prolongeais avec tendresse son baiser avant de mettre doucement ma main sur sa joue pour la caresser, et je le regardais dans les yeux avant qu’il ne recule, et je l’écoutais me parler, et je secouais la tête avant de laisser un léger rire sortir de ma bouche. « Mais pour ça il aurait fallut que tu sois resté à mes côtés…mais ce qui compte réellement est le présent et non le passé. » en faite j’essayais de me convaincre par moi-même quand je disais ceci, il fallait que je trace un trait sur mon passé, et que je ne vois que par mon présent et mon futur. Je n’avais donc plus peur de l’oublier petit à petit, pour enfin laisser place à un nouvel amour : Lucas.
Vint le moment que je redoutais depuis tellement longtemps, depuis 9 mois bien entendu, l’accouchement. Je ne savais pas à quoi m’attendre mais étrangement il se passa relativement bien, et je comprenais maintenant tout ce que j’avais pu lire. Quand on nous pose notre enfant sur notre buste, et que l’on l’entend pousser ces premiers cris, on oublie la douleur et tout ce que nous avons vécu avant. C’est comme une bouffée d’oxygène, comme si on vous prenait tout l’amour que vous avez en vous pour lui donner…comme une nouvelle vie, un nouveau départ. Je ne pus m’empêcher de pleurer en la sentant sur moi et de sourire lorsque je vis Lucas couper le cordon –certes avec difficulté-, mais ça m’avait touché de le voir le faire, et je ne pus m’empêcher d’embrasser doucement mon enfant avant de la voir partir et je vis Lucas, de plus en plus proche. Il prit ma main avant de m’embrasser tendrement, un baiser que je répondis sans même me faire prier. Je passais petit à petit au dessus de tout ça, et surtout je voulais en profiter avec lui maintenant. « Mieux. Beaucoup mieux maintenant que cette petite beauté est arrivée ici, et que j’ai pu la serrer dans mes bras, l’embrasser et voir que tout va bien. Je n’attends qu’une chose, que les infirmières reviennent pour me dire qu’elle est en bonne santé et que tout ira bien…mais ce n’est pas uniquement pour ça. » Je souriais avant de reprendre « c’est aussi grâce à toi si je vais bien, grâce à tes deux baisers, et aussi au faite que tu sois resté avec moi. » Puis je mis ma main sur sa joue avant de l’avancer vers moi et au creux de son oreille je lui dis doucement un simple « je t’aime » rempli de sincérité et de promesses. Je souriais tout en le regardant et je lui déposais un autre baiser avant de caresser sa joue.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Mer 10 Avr - 21:02
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Aleyca ✖ Ca parait si simple. De rester soi-même. Pourtant ça ne l’est pas. Quoiqu’on fasse, ou dise, on peut toujours se poser la question : « Est-ce que je fais bien ? Est-ce que ça me ressemble ? ». Spécialement lorsqu’on est amoureux, et qu’on veut faire plaisir à notre chérie. Elle souhaite que je sois moi-même et pas spécialement parfait. Mais, n’a-t-elle pas encore compris que mon moi veux l’être, pour elle. Il faut donc que je trouve un juste milieu. Mais, au fond, ce n’est pas le plus important. Le plus important : ne pas lui refaire du mal. J’hoche alors de la tête pour lui montrer que je comprends ce qu’elle veut, ce qu’elle attend de moi. On a tous des attentes. Mon attente de moi-même étant de bien l’accompagner dans ce rôle paternel. Peu importe qu’elle le veuille, qu’elle me le demande ou non, je le veux, pour moi, et pour moi. C’est la moindre des choses que je peux faire pour elle. Dans un tel moment. « Et à partir de maintenant, tu ne vas voir que lui. » tout en me le promettant à moi-même. Je l’avais assez fait souffrir comme ça. J’avais moi-même assez souffert. Lorsqu’elle m’annonce qu’elle me fait aveuglement confiance, j’en suis heureux, mais en même temps, cela m’effraie. Et si je ne suis pas à la hauteur de ses attentes ? Le fait qu’elle se repose comme ça sur mes épaules, c’est un grand rôle à prendre au sérieux. Encore plus sérieux que celui du père. Et plus j’y pense, plus je me dis que je ne serais pas le père, pour le début. Je serais juste la présence masculine dont un enfant a besoin.
Promesse ou envie ? Il n’y a même pas de questions à se poser. J’en ai envie. De rester, à ses côtés pour l’accouchement. La promesse vient bien loin après. Je n’ai pas besoin d’une promesse pour faire ce dont j’ai envie. Et puis, franchement, si je n’en avais pas envie, aux chiottes la promesse. Donc, non. Il n’y avait pas lieu à ce genre de questions. Totalement épris de la jolie brune, je ne peux pas rester à son accouchement juste pour une promesse, mais bien par envie. « Parce que j’en ai envie Aleyna. » Simple, court, mais direct. Elle, et ses questions. Oui, ça peut embêter de temps en temps, mais c’est ce qui fait sa personnalité. Toute cette curiosité, toutes ces questions qui trottinent dans sa tête. Petite, elle devait être très débrouillarde, demandant toujours « papa, maman, c’est quoi ça, et ci. » Et pour passer un petit peu à côté de toutes ces questions, je lui parlais de faire l’amour. Elle voulait que je sois moi-même, que je sois Lucas LaDouceur, et bien voilà. Je souhaite tout son bonheur, et cela passe par un bon accouchement. Pourquoi ne pas faire l’amour avec une femme devant accoucher bientôt. Mais c’était trop tard. Peut-être un autre jour ; lorsqu’elle sera de nouveau enceinte. Bien que je ne pense pas que cela arrive de si tôt. Même si la vie nous réserve bien des choses. « Ne t’en fais pas, que je compte bien te faire l’amour après, du coup » Et non, vous ne pouvez pas m’insulter d’obsédé ou de pervers. Je l’aime, et donc en contre partie, j’ai bien le droit de vouloir de telles choses avec elle. Elle m’avait manqué, beaucoup de choses chez elle m’avait manqué, et faire l’amour en faisait partie. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, durant cette absence, cette pause, je ne suis pas allé voir ailleurs. Une fois m’avait suffit. J’avais pigé le truc.
Quand je vois l’enfant dans les bras d’Aleyna, je ne peux pas ne pas être là pour les deux. Ne pas me comporter comme un père. Après tout, je suis celui qui a coupé le cordon. Ce qui n’est pas rien ! J’ose dire : qu’elles sont ma deuxième famille. Ma nouvelle famille. Il nous en avait fallu du temps pour la créer, pour nous retrouver tous les trois. Mais ça en valait le coup. Cette apothéose de bonheur remportait sur tout ce qui s’était passé entre nous. Cette soirée. Cette absence. Al’, avait dit, que seul le présent comptait, et non le passé. En espérant qu’elle le pense vraiment. J’espère au plus profond de mon cœur qu’on arrivera à aller de l’avant, et créer un futur pour nous deux… ou plutôt nous trois. Il ne fallait pas que j’oublie cette petite Hawen maintenant. De nouveaux seuls je lui avais demandé comment elle se sentait. Heureux de voir qu’elle se sentait bien, je ne pouvais que l’être aussi. Le bonheur se lisait sur son visage, dans son regard. Ses yeux criaient le bonheur. « Je t’aime aussi. » Ce qu’elle me dit me fait plaisir. Même si je ne savais plus trop quoi répondre par la suite. J’avais épuisé tout mon stock en arrivant dans cette chambre. Je lui avais déjà tout dit. Et merde, j’en avais oublié la caméra pour l’accouchement. Tant pis. J’allais filmer lorsqu’elle se retrouvera avec sa fille dans ses bras. Un silence s’imposa durant le moment d’attente. On se regarde, on ne dit rien, mais cela semble nous suffire. La présence de l’autre. Des fois le silence est plus pertinent que des paroles. Enfin, ils rentrèrent avec le bébé dans les bras d’une infirmière. Je me lève pour laisser l’infirmière poser le bébé dans les bras d’Aleyna. Le bébé : en très bonne santé. Tout était parfait.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Ven 12 Avr - 13:26
Aleyna &' Lucas.
Je ne mettais jamais vu enceinte à 20ans, et encore moins d'un inconnu. A l'annonce de ma grossesse je n'avais pas su comment faire, ni comment réagir et je me souviendrai toujours du jour où je l'avais annoncé au père. Au départ tout était beau et même si nous étions plus ensemble, je savais que je pouvais compter sur lui. Il m'en avait fait la promesse. Au départ je l'ai cru, j'ai toujours pensé qu'il allait m'accompagner, plusieurs fois il est venu aux rendez-vous mensuels mais très rapidement j'ai déchanté et du jour au lendemain : il est partit et je n'ai pas eu de nouvelle. J'ai donc décidé de garder le meilleur et d'avancer toute seule puisque : mieux vaut être seule que mal accompagnée non?! Je n'aurai jamais pu abandonner cet enfant, mon enfant, c'était et ça sera toujours non envisageable...c'est certainement du à mon éducation, qui sait. Je regardais Lucas avant d'hocher, à mon tour, la tête et dire doucement. « Je te fais confiance... plus qu'à n'importe qui d'autre. Et tu sais, que je ne donne pas ma confiance à n'importe qui..pas vrai ?! » c'était bien l'un des seuls hommes à avoir autant d'importance et de confiance vis-à-vis de moi. Kilian, oui... mon seul et unique meilleur ami, celui qui sera toujours là pour moi et je le sais, celui pour qui je pourrai faire tout et n'importe qui. Il savait ô combien il pouvait m'anéantir et c'est bien ce qui me faisais peur, il faut l'avouer.
Enfin, Lucas aussi a beaucoup d'informations sur moi pour savoir jouer avec ma propre personne. Je n'en doutais point. Il était là depuis quelques heures déjà et pourtant j'avais l'impression de lui avoir déjà tout pardonné et d'avoir réussi à passer à côté, mais ce n'est pas encore le cas puisque je n'oublie jamais lorsque l'on me fait du mal, néanmoins, je pardonne, et c'est déjà un grand pas pour moi et surtout pour lui. Tout le monde a le droit à une deuxième chance mais uniquement une deuxième, non je ne crois pas au troisième et quatrième chance. Je savais très bien que nous étions pas ensemble mais pour moi c'était pareil...non nous ne l'étions pas officiellement mais nous nous étions comportés comme tel et c'est à cause de ça que je l'avais mal prit et que j'avais eu mal, mal au point de remettre en question mes sentiments envers lui...mais tout s'était amplifié en peu de temps, en quelques semaines : les semaines de silence qu'il m'avait imposé. Il essayait de me rassurer, de me faire sourire et il y arrivait. Même après mon accouchement, ma fatigue et ces quelques points que l'on m'avait fait, je ne pus me retenir de lui sourire sincèrement en le regardant. « Vraiment ? Mais tu vas devoir attendre encore un peu pour pouvoir le faire...» je lui fis un clin d'oeil avant de dire doucement, tout en caressant sa main « non pas que je n'en ai pas envie...parce que, j'en ai très envie mais parce que nous sommes dans une chambre à l'hôpital.» C'est vrai qu'il m'avait manqué et bien plus que ça, mais je savais attendre et surtout je savais aussi que le retour à la maison allait être difficile, enfin 'maison' est un grand mot : j'étais toujours dans une chambre au campus pour le moment...il fallait que je trouve une solution mais pour le moment j'en avais pas encore, il me fallait un peu de temps et je croisais les doigts pour pouvoir y rester un peu, encore. Je plantais mes yeux dans les siens avant de dire doucement. « Je suis comblée... je, j'ai l'impression de toujours l'avoir eu en moi, de toujours l'avoir aimé...attendu. Mais, j'ai peur...je, j'ai essayé de ne pas y penser mais le retour après l'hôpital me fait peur. » dis-je le plus sincèrement, c'est vrai que ça n'allait pas être simple mais je pouvais être fière de moi mine de rien. Pourquoi douter alors que je n'ai pas de quoi douter ?! Je sais qu'il ne peut rien faire pour moi, je le sais, mais je voulais tout simplement lui dire ce que j'avais sur le coeur et qu'il comprenne que j'essayais de rattraper ce temps perdu et que je voulais retrouver notre relation au plus vite. Point.
Quelques minutes après on me rapporta mon enfant et on me le mit dans les bras, je souriais tout bêtement, comme un goss au jour de noël lorsque l'on découvre son cadeau tant souhaité. Oui c'est quasiment ça. J'avais Hawen dans mes bras et je ne savais pas comment réagir, ni ce que je pouvais faire et pourtant dès la première minute de sa vie, je ne pus m'empêcher de la la regarder avec amour et tendresse. J'allais tout faire pour qu'elle soit heureuse et qu'elle soit bien dans ce bas monde. « J'ai peur de lui faire mal... elle, elle est tellement petite. » je souriais avant de caresser son visage avant de mettre un de mes doigts sur sa main. « On dirait une poupée...» j'avais toujours aimé prendre soin de mes poupées étant petite et là tout prenait un sens, mais j'allais vite m'apercevoir que ce n'en était pas une...grâce à ses cris et ses pleurs. Puis une infirmière me regarda avant de sourire « Hawen pèse 3kilos 540 grammes pour 53 centimètre et elle se porte à merveille, vous n'avez pas à avoir peur. » Je souriais quand l'infirmière nous parla et j'hochais la tête avant de laisser couler une larme. J'avais peur qu'elle soit malade, bien qu'il n'y ait pas de maladie dans ma famille mais j'avais tellement vécu dans la maladie que j'en avais oublié les gènes. En quelques sortes. « Je reviendrai plus tard pour vous apprendre les premiers gestes en tant que père et mère. » Elle partit et je regardais Lucas en souriant. « Tout le monde pense que tu es le père...» puis je repris assez rapidement. « Mais cette idée ne me gène pas, et … ça me plairait presque. » dis-je plus doucement en le regardant. « Tu veux la prendre ? » Je regardais ma petite fille avant de sourire à Lucas.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Dim 14 Avr - 0:04
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Aleyca ✖ Ma sœur est au courant que la femme que j’aime est enceinte, et non de moi. Je n’avais pas su comment le dire à mes parents. En fait, je ne savais même pas ce qui les rendrait plus fous : le fait que j’ai mit une fille enceinte ou que je sois avec une femme enceinte d’un autre. Moi, ça m’importe totalement de savoir de qui elle est enceinte. L’amour nous fait faire certaines choses que l’on ne ferait jamais sans être amoureux. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. C’est bien cela non ? Tout comme : l’amour rend aveugle. Bien que je ne le sois pas, car je vois bien sa beauté. La magnificence de cette jeune fille. Je ne saurais vous dire, mais dès que mon regard croise le sien, elle m’envoute. Je me sens emporté dans un autre monde. Un monde où il n’y a que nous deux, et bientôt son enfant. C’est comme ça. Je me sens un amour puissant pour elle. Alors lorsque je l’entends dire ce qu’elle me dit, ça ne peut que me faire plaisir, et me mettre plus en confiance dans notre relation. Au fond, dans un couple, il y en a toujours un qui aime plus. Bien que dans notre couple, j’ai bien l’impression que notre amour est équivalent. Et ça me fait bien plaisir. Je lui souris donc, heureux de ce qu’elle me dit. Je n’aurais pas pu demander d’entendre autre chose, quelque chose de meilleur, car c’était parfait. Elle me fait confiance. Tant mieux, car moi. Et j’ai toujours pensé que dans une relation, la base pour que ça marche c’est la confiance. Même si je sais qu’il faudra tout de même que je la gagne vraiment, cette confiance. Après ce que je lui ai fait. Que je lui prouve que ce n’était qu’un égarement. Que plus jamais je ne referais un tel truc. Je dois faire mes preuves. « Je le sais. Et je suis bien heureux de t’entendre dire ça. » Confiance, et vérité. Concernant la vérité, nos sentiments. Je pense qu’on est sur le bon chemin, maintenant. Et enfin. Ce n’était pas trop tôt. On ne va pas dire qu’on ne s’est pas cherché. Il nous en a fallu du temps, mais on s’est enfin trouvé, et je ne compte pas la lâcher de si tôt. Ma princesse.
Le plus dur, le plus hard venait de passer. Aleyna pouvait enfin se reposer. Enfin. Se reposer est un grand mot. Comment pouvoir se reposer avec un enfant à sa charge ? Un bébé qui pleurera surement tous les soirs, toutes les nuits. Et ne parlons pas du moment où il fera ses dents. Oh ce que je peux en savoir des choses. Bien plus déjà que sur l’accouchement, et je compte bien mettre en œuvre mon savoir en aidant Al. Je compte bien l’épauler durant les nuits. Je ne serais pas ce type d’hommes qui laissent leurs femmes, à chaque fois se lever lorsque le bébé pleure. Je sais bien qu’elle ne me demande rien, mais écoutez-moi bien, ça me fait plaisir. Ca me fait plaisir d’aider mon amoureuse dans sa nouvelle vie : de maman. Et ce n’est pas parce qu’on devient parents tous les deux, en quelques sorte, qu’on va en finir avec notre vie d’étudiants et de jeunes. Je veux qu’elle ait une vie comme tous ses amis. Avec un bébé en plus, certes. Ce que je ne souhaite pas c’est qu’elle coupe toute sa vie de jeune fille à cause de cet enfant. Ce sera déjà assez compliqué comme ça. Il lui faudra des jours, des soirées pour décompresser. Et c’est là que j’interviendrais. Soit pour garder l’enfant, soit pour être celui qui la décompressera. En lui faisant l’amour par exemple. Qu’elle se sente toujours autant désirée. D’ailleurs, elle peut déjà se sentir ainsi, dans cet hôpital. Avec ce que je lui dis. « Et bien quoi ? Ca ne t’excite pas un peu de le faire ici ? Après tout, on l’a déjà fait dans un vestiaire, alors bon. » En souvenir de notre après-midi au zoo. Où elle avait tenté de me dire non. J’avais gagné. Mais ça, je l’avais su dès le début. Elle ne peut pas me résister. Tout comme je suis obligé de succomber à son charme. Une telle attirance ça ne se refoule pas. « Je suis là maintenant, mais je serais aussi là pour ton retour. Je t’aiderais du meilleur que je pourrais. » Et pour cela, il faudra que je sois très attentif car la connaissant, je sais qu’elle ne me demandera jamais de l’aide. Elle ne dit pas non pour, si je propose. Mais ce n’est pas du genre à demander. Elle est plus à dire oui, et accepter.
Nous nous retrouvions enfin à trois. Avec cette enfant qu’Al attendait maintenant depuis neuf mois. Hawen. Joli prénom au passage. Je ne sais pas d’où ça vient, mais ça doit bien venir de quelque part. Les prénoms viennent toujours de quelque part. Ils ne sont pas anodins. Elle me fait vraiment craquer en tenant sa fille dans ses bras. Elle fera une super maman. J’en suis certain. « Tu ne lui feras pas de mal. Tu as ça, tu sais cet instinct maternel, je le vois. » Cela fait peut-être cliché de le dire : l’instinct maternel, mais lorsque je la vois, je ne peux que dire ça. Tout le monde qui la verrait le dirait par ailleurs. L’infirmière sortit, tout en nous disant qu’elle reviendrait pour nous apprendre les gestes qu’il faut savoir en tant que père, et mère. Je souris, tout en me retournant vers Al. A ce qu’elle me dit, j’en souris encore plus. A force, tout l’hôpital pensera que je suis le papa de cette Hawen. Drôle. La jeune maman me propose alors de la prendre. Avec douceur, je prends l’enfant dans mes bras. En faisant bien attention à tenir la tête. Je me mets à lui parler. « Salut poussin. Tu as une maman merveilleuse qui va te gâter. Et moi je vais être le méchant papa. Mais sache qu’on t’aimera toujours. Même quand tu deviendras une ado et que tu voudras te rebeller. Tu seras toujours dans notre cœur. Petite Hawen. » Après ce petit instant, je rends l’enfant à sa mère. Et là je me souviens que j’ai un autre cadeau. Je m’avance vers mon sac, et en sors un petit vêtement pour bébé. « Regarde ce que j’ai pour la petite Hawen. Tu ne pense pas qu’elle sera choute là dedans ? » lui dis-je avec un grand sourire, fier de moi.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Dim 14 Avr - 20:10
Aleyna &' Lucas.
Je ne sais comment faire pour lui dire que je lui fais à nouveau confiance, que je peux croire en lui à nouveau mais que j’ai peur. Je ne veux pas le faire fuir, je ne veux pas qu’il l’interprète mal ou qu’il décide de ne plus me voir...une nouvelle fois. Je sais que ce lien que nous avons ensemble ne partira pas comme ça, je sais que nous aurons besoin de temps pour nous oublier si on devait le faire. Je sais ô combien ce n’est pas faisable tout ça, ô combien j’ai besoin de lui pour sourire et surtout pour affronter tout ce qui m’attends maintenant. Besoin de lui. C’est tout. « Avais-tu peur d’avoir perdu toute ma confiance envers toi ? » Après tout c’était peut être le cas, peut être qu’il avait toujours peur que je n’arrive pas à passer au dessus, je ne savais point. Une chose est sûr, je lui ai toujours fais confiance et j’ai compris que je ne pouvais pas lui en vouloir à vie pour ce qu’il avait fait car on n’était pas ensemble et il a le droit de s’amuser, non ?! Maintenant tout changeait étant donné que nous étions (presque) ensemble. Un seul faux pas et tout sera ruiné. Il le savait je ne lui avais jamais caché ceci, cependant j’avais une question pour lui. « Est-ce que tu me fais confiance quand je te dis que j’ai envie de repartir de zéro avec toi et qu’en te voyant, en t’embrassant…je ne pense qu’à toi et que je l’oublie petit à petit ? » c’est vrai que Keyon prends encore énormément de place dans ma vie et jamais je ne pourrai l’oublier réellement mais j’étais prête à être en couple, Lucas est le seul à me rendre heureuse et à me faire sentir ‘bien’, et c’est tout ce qui compte. Vous ne pensez pas ?! Je pense que cette nouvelle doit vraiment lui faire plaisir ou alors je ne le comprends plus et on a rien à faire ensemble, du coup.
Je regardais Lucas dans les yeux en souriant lorsqu’il me parlait. C’est vrai que nous avons toujours eu de l’attirance l’un envers l’autre et nous avions toujours eu des pulsions sexuelles mais il fallait aussi que j’arrive à me contenir et à ne pas le faire n’importe où. D’autant plus que le flux des infirmières ici était assez élevé, nous n’aurions à peine le temps de retirer un tee shirt que nous serions déjà surpris. Je souriais à cette pensée, et je caressais doucement sa main. Je me mis un peu mieux sur mon lit d’hôpital avant de reprendre doucement. « Je sais bien que l’on a déjà essayé dans une cabine pour se changer mais ici c’est risqué, tu ne crois pas ? Il y a des infirmières trop souvent et je pourrai avoir de la visite surprise, qui sait. » C’est vrai que personne n’était au courant mais je ne voulais pas passer pour une lapine devant les infirmières ni même que l’on me retrouve dans une position délicate, et dieu sait que c’est ce qu’il se passera. Je me mis à rire doucement à cette pensée avant de reprendre doucement. « Ou alors…peut être ce soir, si…le père de mon enfant arrive à dormir ici, à mes côtés. » Oui bon j’avais dit le père de mon enfant uniquement pour lui rappeler ce qu’il avait dit à toutes les infirmières et le corps médical tout simplement. Je ne savais pas si c’était faisable mais je savais que la nuit il y avait moins de flux donc peut être moins de risque d’être surpris bien que nous pourrions être arrêté par Hawen maintenant. Je souriais avant de le regarder dans les yeux. « Je ne peux pas te demander ça Lucas, je ne peux pas te demander d’être là pour moi et Hawen…je, tu as d’autres choses à faire et je n’ai pas le droit de te demander tout ça. » dis-je doucement, c’est vrai que j’allais avoir une vie beaucoup plus lourde et difficile à faire face, mais j’étais prête, prête à assumer. Entièrement, d’être une maman célibataire, en quelques sortes.
Certes nous allions peut être former un couple, être ensemble mais je ne pouvais pas lui demander de prendre autant de responsabilité en peu de temps, il fallait que j’arrive à faire face, et que je puisse affronter tout ceci sans lui, malgré le faite que je ne dirai pas non longtemps pour de l’aide. Mais je ne voulais pas qu’il croit que je voulais être avec lui uniquement pour ça. Oh que non. J’avais Hawen dans mes bras et je souriais bêtement avant de regarder Lucas et j’hochais doucement la tête. « Je ne sais pas… c’est encore trop frais pour te le dire, mais…j’en tremble. Heureusement que je suis allongée. » Je le regardais avant de sourire, c’est vrai que c’était trop d’émotions pour moi et je ne savais pas forcément le gérer, mais je pense que je m’y prends plutôt bien non ?! Je lui tends ma princesse avant de prendre mon portable pour immortaliser ce moment et je ne pus me retenir de sourire comme une enfant en l’entendant lui parler et je ne pus me laisser aller dans mes pensées. L’avenir je le voyais bien, parfait et beaucoup plus simple que je n’aurai pu l’imaginer quelques jours auparavant. Je souriais avant d’essuyer doucement ma larme qui coulait sur ma joue. J’aurai aimé que mes parents soient là aujourd’hui mais c’était trop demandé…apparemment, heureusement que Lucas m’avait surprise. Je ne savais pas comment j’aurai fais sans lui. Je l’aurai sûrement téléphoné et supplié de venir me rejoindre, qui sait. Je ne voyais plus ma petite vie sans lui que ça soit amicale ou autre forme de promesse, et de présence. Puis je repris Hawen avant de caresser sa joue et de voir Lucas m’apporter un petit quelque chose et je le regardais toute contente. « Elle sera parfaite…» dis-je en le regardant et puis je dis doucement. « embrasse-moi. » puis je pris sa main pour l’attirer vers moi et je nous pris en photo, tous les trois avant de dire en le regardant, et en regardant la photo. « La première…d’une longue lignée de photo et d’un avenir…à trois. » mon avenir je le voyais comme ça, sans forcément lui mettre la corde au cou car je n’allais rien lui demander, rien. Je voulais qu’il vive comme les adolescents de son âge et qu’il n’oublie pas qui il est. Au fond je n’avais que 20 ans et j’allais moi aussi profiter malgré le fait que je sois maman, je peux concilier les deux. J’en suis convaincue.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Dim 28 Avr - 20:26
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Aleyca ✖ J’avais joué au tout contre tout. J’avais décidé de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Pour l’avoir de nouveau, dans ma vie. Passé outre toute cette histoire. Soit ma déclaration marchait, soit non. Mais on dit bien : qui ne tente rien n’a rien. J’avais donc décidé de prendre le côté « je tente ». Au moins je ne pourrais pas m’en vouloir de n’avoir rien, si cela ne fonctionnait pas et que je devais tracer ma route sans elle. Sa question me dérouta. Oui. Au fond, j’avais plus perdu confiance en moi qu’autre chose. Bien sur que j’avais eu peur de perdre sa confiance. S’en était au point de m’être imaginé ma vie sans elle. Totalement différente de ce que je pourrais vivre avec elle, à mes côtés. En tant que ma petite amie. « Totalement. Et il y a eu des moments où j’ai eu peur de te perdre toi. » Et le fait qu’on puisse en parler, maintenant, comme ça, ça prouve bien qu’on tient l’un à l’autre. Et qu’on veut tout essayer pour que notre histoire marche. Mais pour cela, il faudrait qu’on se le dise une bonne fois pour toute, lorsqu’on sera vraiment ensembles. Pour qu’aucun de nous deux ne fassent de conneries de son côté. Et puis, j’ai cette envie de pouvoir prendre sa main en public et dire aux gens autour de nous qu’elle est ma copine. Montrer aux yeux du monde notre amour. Cet amour sans limites. Ce qu’elle me dit par la suite fut surement une des plus belles choses qu’elle pouvait m’avouer. J’avais compris. J’avais compris de qui elle parlait avec ce « il ». Bien que je ne lui demande pas de l’oublier. Je sais très bien, de toute façon, qu’il restera toujours dans une partie de son cœur. Mais je comprenais parfaitement bien ce qu’elle voulait me dire par là. « Tu me rends heureux Aleyna. Heureux et comblé. » Je la regarde, et l’embrasse.
Je ne pourrais jamais vous expliquer ce que je ressens lorsque mes lèvres touchent les siennes. Lorsque je me sens proche intimement d’elle. Non sexuellement parlant, mais sentimentalement. Je ressens tellement de choses que je ne pense pas pouvoir mettre des mots sur mes sentiments. Des sentiments trop forts, trop puissants. Des sentiments que seule Al’ réussit à me faire sentir. Et c’est l’une des raisons pour laquelle je l’aime. « Tu as raison. Et puis, nous devons nous comporter en adultes, maintenant. » Si je devais écouter mes pulsions sexuelles, on serait tout le temps en train de le faire. Sans exagérer. Elle m’attire tellement. Même avec ce gros ventre qu’elle avait. Ce ventre qui a porté Hawen durant neuf mois. Ce ventre, ce corps qui n’appartient qu’à moi. Moi, et moi seul. Possessif comme garçon ? Juste un petit peu. Je souris à la suite. Je devenais, petit à petit, le papa officiel de cette petite fille. Et ce n’était pas pour me déplaire. J’adorais même. J’aimais le fait de savoir que je pouvais être là pour elles deux. On pourrait me dire de faire gaffe, de ne pas me laisser trop guider par l’amour que je porte à Aleyna. Je répondrais alors qu’il n’y a pas de soucis à faire. Je sais ce que je fais. Je sais que ça risque d’être dur. Pour nous deux. Alors Aleyna seule, ça va l’être encore plus. Après ce qu’on a traversé, je pense pouvoir me dire que je dois être là pour ma chérie. Lui montrer ma présence, et qu’il ne s’agit pas seulement de paroles. Je veux l’aider, je le lui ai dit, et je le ferais. « Tu ne demandes rien. C’est moi qui m’impose. » Au moins ça s’est dit !
Comment vous dire ? Le moment était juste parfait. Cette image d’Aleyna avec son enfant ; très belle image. Alors lorsque je l’eu dans les bras je ne pus m’empêcher de lui parler. Comme si elle me comprenait. Bien que j’en sois sur qu’elle me comprenne. Ce n’est pas parce que les bébés ne parlent pas qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur dit. La petite Hawen avait comprit. Ainsi qu’Al. Après avoir papoté avec la jolie princesse, je la rendis à sa maman. Pour lui apporter un autre petit cadeau. Pas ma faute, mais une fois que je m’étais retrouvé dans le magasin je n’avais pas pu m’empêcher d’acheter pleins de trucs. Tout était trop trognon. Et j’avais eu envie de faire plaisir à la Sigma, ainsi qu’à moi en achetant tous ces petits trucs. Elle me demanda par la suite de venir l’embrasser, ce que je fis avec plaisir. Tiens. Un baiser pour une photo. Pas mal pas mal. Je la regarde et lui souris. Tout en déposant un baiser sur le front d’Hawen. Les deux petites femmes de ma nouvelle famille. Une famille à laquelle je tiens énormément. Une famille pour laquelle que je ferais beaucoup de choses. « On a une petite famille. Tu nous aurais imaginés comme ça lorsqu’on s’est rencontré pour la première fois ? » Moi pas.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Mar 30 Avr - 14:47
Aleyna &' Lucas.
Je n’aurai pas pensé que Lucas soit là le jour de mon accouchement, surtout depuis le jour où il était partit de la chambre d’hôtel car ma réflexion ne lui avait pas plu. Je détestais repenser à tout ceci mais je savais aussi que j’allais faire qu’y penser même si je l’avais pardonné à Lucas. Je soufflais doucement avant de le regarder et je souriais également. En faite, il avait ce don de m’apaiser et de pouvoir me calmer quand je commençais à avoir du stress en trop. Je ne suis pas forcément une fille qui angoisse rapidement mais il m’arrive de me poser un peu trop de questions, et il le voyait à chaque fois. Néanmoins je voulais profiter de tout ça maintenant, je voulais profiter de lui, uniquement de lui. Est-ce un tord ?! C’est vrai que j’avais eu peur de le perdre et surtout qu’il ne revienne pas vers moi…je ne savais même pas si j’aurai pu mettre ma fierté de côté pour aller lui parler à nouveau…surtout pas après ma conversation téléphonique avec lui. Plutôt chaotique, il faut le dire. « Et tu n’a rien fais pour me parler dans ce genre de moment…pourquoi ? » J’essayais de comprendre son comportement et surtout de ce qu’il avait eu en tête durant ces moments là. Pourquoi n’était-il pas revenu vers moi ? Je n’en savais rien et j’avais comme toujours, besoin de réponses à mes questions. A chaque fois que je le voyais j’avais des papillons dans le ventre et à chaque fois qu’il m’embrassait mon cœur s’emballait…comme toujours. N’est-ce pas l’amour ? ! L’amour…je n’aurai jamais pensé revivre tout ceci à l’âge actuel, je ne pensais pas que j’allais pouvoir ressentir à nouveau ces sentiments là. J’étais heureuse et au fond il le savait mais je n’étais pas toujours la première à dire ce que je ressens aux personnes intéressées…Pourtant je le devrais, mais j’ai tellement peur de perdre la personne que j’aime que je n’ose pas lui dire. Certainement un symptôme du à la perte de mon petit ami…à qui je lui avais dit un simple : je t’aime, avant qu’il ne ferme ces yeux à jamais. Je souriais légèrement en le regardant à nouveau et je prolongeais tout naturellement et tendrement son baiser. « J’espère que ça continuera dans ce sens là…parce que…» puis je baissais mon ton avant de dire très doucement. « je ne veux pas te perdre. » j’aurai pu le dire plus fort mais impossible pour moi de le faire, je ne voulais pas être faible ou autre devant les yeux des autres même si ce n’était pas réellement le cas face à Lucas.
En faite avec Lucas ce qui est bien c’est le faite que nous puissions parler de tout et de rien mais surtout de changer de sujet du tout au tout… Il nous arrive de parler d’un sujet sérieux et de passer à un sujet beaucoup moins. A mes yeux c’était une preuve que nous avions une bonne base à notre relation. Difficile de résumer ce que je peux ressentir pour elle, réellement. D’ailleurs le sujet de nos relations sexuelles on ne pouvait pas s’en cacher et nous en rigolions assez souvent… c’est quelque chose de fou, mais au fond ça me fait bien rire. Cela faisait maintenant quelques semaines que je n’avais pas eu de relations, car oui moi je n’étais pas allée voir ailleurs (a), c’est comme ça, et je n’en avais pas éprouvé l’envie non plus. « Je n’ai que 20 ans, je ne l’oublie pas...je vais devoir me comporter en adulte assez souvent alors j’aimerai que lorsque nous sommes ensemble, quand on peut, se comporter comme deux personnes de son âge. » c’est vrai que ce monde là allait me manquer, que j’allais regretter un peu ma vie d’adolescente, de pouvoir bouger mais au fond j’étais fière de celle que j’étais et je le savais. Néanmoins j’avais besoin de rester une jeune femme de 20ans et c’est ce que je voulais le plus avec Lucas. Non ce que je voulais de lui n’était pas qu’il m’aide à m’occuper de ma fille mais seulement à me faire revenir sur terre et surtout me rappeler mon âge. C’est tout. Je me mis doucement vers lui avant de regarder Hawen et je secouais la tête avant de remonter mon regard vers le sien. « Ce n’est pas ce que je veux Lucas, juste que tu sois mon petit ami…» je savais très bien que j’avais beau lui dire ce que je voulais, il serait toujours là pour moi et cela n’allait pas changer, de toute manière. Je le connais cet homme là.
J’étais assez gaga, et à peine était-il à mes côtés, que j’avais la petite dans mes bras, je voulu immortaliser le tout en l’embrassant tendrement et je lui caressais sa joue par la suite avant de rire. « Ton sourire colgate était parfait…sache le. » J’avais aimé son sourire, le sourire qui allait être gravé à jamais sur cette photo. Un sourire façon colgate. J’aime ! Je me mis assise assez rapidement avant de mettre ma petite dans son couffin puisqu’elle s’était endormie et je ne voulais pas la réveiller…Je souriais avant de la couvrir et je m’assis sur mon lit avant de l’attirer vers moi pour qu’il me rejoigne. Nous étions donc tous les deux sur le lit et je souriais en le regardant dans les yeux tout en l’écoutant. Aurais-je imaginé ceci en le rencontrant, non certainement pas. C’est donc pour ceci que je secouais la tête assez rapidement. « Non ! Jamais… quand on s’est rencontrés on est devenus des amis de soirées et on partageait seulement mon lit…de temps en temps. Jamais je n’aurai cru penser tomber amoureuse de toi et que ça soit réciproque. Et encore moins que j’allais tomber enceinte d’un autre homme. J’ai toujours pensé que j’aurai une famille ‘unie’ en quelque sorte. » Après tout le père biologique d’un enfant n’est pas forcément le meilleur des pères. Mais ne nous emballons pas trop nous ne sommes que deux adolescents découvrant des sentiments l’un envers l’autre...même si on ne fait que le dire à haute voix aujourd’hui. Ses sentiments sont ici depuis bien plus longtemps. On le sait, lui et moi.
Kevin F. Tatcher
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas] Ven 3 Mai - 23:36
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Aleyca ✖ Ses questions me faisaient penser. Je n’y avais pas réfléchi. Enfin, j’ai tout simplement suivit ma colère. Mes doutes. Ma tristesse. Oui, j’ai eu peur de la perdre, mais oui j’avais eu aussi ma petite fierté. Je n’avais pas eu envie de revenir vers elle, me montrer, disons, faible. Ce qui a été une idée très stupide. Pourquoi ça devait être moi qui aille vers elle ? Ah oui, surement parce que c’est moi qui suis partit, de l’hôtel. Enfin de compte, elle a bien fait de m’obliger à faire face à ma fierté, et à mes sentiments. J’ai pu ainsi voir en moi tout les sentiments. Tout que je pouvais ressentir pour elle. Et une fois que l’on se rend compte d’une telle chose, la fierté, on la met de côté. Et c’est bien ce que j’ai fait, en venant ici. Tout ce que j’ai pu lui dire avant même qu’elle puisse dire quelque chose. Il ne fallait surtout pas me stopper dans mon élan. « Fierté masculine, je suppose. » Au moins, je l’assumais. Et à cet instant précis, je ne peux qu’être heureux de ma décision. Voir que j’ai pris la bonne décision, une décision qui nous mènera surement à une très jolie histoire d’amour. Enfin prêt à être dans une relation, avec elle. Elle, et elle seule. « Et moi, parce que … » je plonge mon regard dans le sien, et rajoute lentement et avec amour « je t’aime. » Je ne souhaitais pas trop le dire, ou trop montrer mon affection. Elle pourrait faire une ‘overdose de love’. Comme toute autre chose, lorsqu’on en donne trop, on en fait une overdose. Ce qui n’est pas bon pour la personne.
Aleyna et moi nous n’avions pas une relation des plus normales. Bien que ce soit une des choses qui me plait dans cette relation. J’en connais des filles, et ma relation avec Aleyna est bien particulière. Notre couple, si l’on peut appeler ça comme ça, ne ressemble pas à tous ces autres couples. On se distingue des autres. Sur tous les plans possibles. Jeune couple, même pas en couple officiellement, et nous voilà avec déjà un enfant entre nous. Original non ? J’ai toujours pensé qu’il y avait une part de scénario de film dans notre histoire. Et plus le temps passe, plus j’ai l’impression qu’il s’agit vraiment de ça. D’un film. « Je serais là pour te faire rappeler ta jeunesse. Compte sur moi. » Je n’ai qu’un an de plus qu’elle, et je tiens tout de même à ma jeunesse aussi. Nous y tenons tous les deux. Et bien que les adultes pourraient penser qu’on ne peut concilier vie de famille et de jeunes adultes, je suis sur que nous deux, nous en sommes capables. Capables de s’occuper de ce petit bout de chou, mais aussi de nous amuser comme tous jeunes de notre âge. « Un petit ami ne sert pas qu’à dire je t’aime, prendre dans les bras, faire l’amour et tous ces machins choses. Un petit ami est là aussi pour aider sa bien-aimée. » Au moins c’est cash, et direct.
Tous les deux, toujours directs et francs avec l’autre. C’est bien ça qui nous a valu, d’ailleurs, cette fâcheuse dispute entre nous deux. Il faut savoir faire avec. Une fois la photo prise, Al’ voulut me taquiner un peu, en parlant d’un soit disant sourire Colgate. Ahah, très marrante, elle. Pas de ma faute si je préfère montrer mes dents sur les photos, au lieu de fermer la bouche et de faire un sourire canard. Enfin bref, je me comprends. « Content de voir que le dentifrice rend bien ce qu’ils montrent à la pub. » Je ne changerais jamais. Désolé les gens, j’aurais toujours ce fichu humour. Humour, pour ensuite laisser place à du sérieux. Je lui avais posé cette question, pour parler un peu. Savoir à mon tour ce qu’elle pensait, de tout ça. De notre relation. De ce qu’elle avait pu penser à notre première rencontre. C’est toujours cool de savoir ce genre de choses. Enfin, moi, j’aime bien. « Comme quoi, tout peut arriver. » Je la poussai un peu sur le lit pour pouvoir m’asseoir à ses côtés, et je lui demandai alors par la suite « Tu regrettes de pas avoir la vie que tu t’imaginais ? » Oh non, Lucas, stop. Tu vas la mettre mal à l’aise. « Enfin, tu n’es pas obligé de répondre. » Je la prends dans mes bras, pour lui déposer ensuite un baiser sur le front. Je suis amoureux.
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Sujet: Re: je suis tombé(e) sous le charme. [ft. Lucas]