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| O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Jeu 26 Avr - 18:45 | |
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« Coucou toi… t'es adorable, tu le sais… ? » Alors là, c’était la meilleure. Aaron, mon fils, était en train de créer un lien avec ma plus grande rivale du moment. Ses grands yeux bleus ne cessaient de fixer Sydney comme si elle fut une des choses les plus magnifiques qui lui eut été donné de voir. D’ailleurs, de son côté, l’égyptienne semblait également sous le charme puisqu’elle approcha sa main de la sienne. Celle, minuscule, d’Aaron se referma autour de l’index de la jeune femme. Il serra doucement, comme pour la retenir. Et moi ? J’étais spectateur de ce triste spectacle. Du moins jusqu’à ce que la blonde ne repose son attention sur moi. « T'es sûr qu'il est de toi, ce bébé ? Il est tellement craquant… » Comme si Aaron avait entendu, il esquissa un grand sourire en s’agitant doucement dans mes bras. Oui, il est de moi, sans aucun doute. Il avait mon sourire, mes yeux azurs, le même regard éveillé. Il tenait néanmoins beaucoup de sa mère aussi, récupérant les traits de son visage. Mais sans aucun doute, il était mon fils. C’est d’ailleurs ce qui paraissait toujours flagrant avec mes enfants. Les garçons, notamment, me ressemblaient beaucoup. Surtout Seth en fait, qui est clairement mon portrait craché, comme je suis celui de mon père. « Je me demande s’il est vraiment de moi. La preuve, il a l’air de bien t’aimer… », murmurais-je alors qu’Aaron restait totalement intéressé par Sydney. Il ne la quittait pas une seule seconde de ses yeux perçants.
Je fus étonné, en voyant Sydney repartir, de constater qu’elle semblait épuisée. Moi qui pensais qu’elle ne s’arrêtait jamais, qu’il n’existait pas de bouton ‘‘OFF’’ pour sa personne… Je haussais les épaules. Après tout, ce n’est pas mon problème. Ce que je veux, c’est récupérer ma fille, mes affaires et partir. Certes, si les jumeaux pouvaient réduire à néant le fauteuil roulant, ça serait un bonus. Mes yeux se posèrent sur mon fils qui gazouillait en se blottissant davantage dans mes bras. Au même moment, Seth et Jade revenaient, un peu bredouilles. Je compris qu’ils venaient de se faire prendre la main dans le sac. Mon fils releva la tête vers moi, apparemment agacé de ne pas avoir pu faire davantage parler de lui. « On a rien trouvé dans la buanderie… » Et merde ! Elle a senti le coup venir. Elle est définitivement plus rusée que ce qu’elle aime laisser paraître. Un de ses plans pour que l’on pense ne pas avoir une adversaire talentueuse en face de nous. Parfait pour faire un effet de surprise. Futée l’égyptienne. Soudain je fronçais les sourcils en m’approchant des jumeaux, notamment de Jade. Je passais mon pouce au coin de ses lèvres où se trouvait du chocolat. « Qu’est-ce… ? » La fillette esquissa un large sourire. « On a trouvé quelques boites. Donc on a décidé de manger un peu de chocolats dans chacune d’elles. Le reste des chocolats, on les a planqués au fond d’une armoire. Comme ça, toutes les boites sont vides. » Mh… bonne idée. Mon sourire me revint, du moins jusqu’à ce que Seth fasse une légère grimace. « J’ai mal au ventre… » Mais il venait de se ressaisir au moment où il entendit du bruit.
Ambre venait d’apparaître avec Max. Elle ne prit pas beaucoup de temps avant de me faire un gros bisou sur la joue et de saluer son petit frère. Quant à Seth, il fit un pas en avant en toisant le prétendant de sa petite sœur, dans un geste protecteur du style ‘‘Tu la fais pleurer, je te dégomme.’’. Jade, elle, était trop occupée à caresser le chiot qui venait d’apparaître. Là, Sydney refit son apparition avec mes affaires. « Voilà, propre, sec et plié. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai des choses à faire donc je te prierai de bien vouloir partir avec ton équipe de déménageurs fouineurs… » Je les attrapais. « Merci ! », dis-je sur un ton plus qu’arrogant. Je me retournais alors que les enfants commençaient à me suivre. Cependant, je me stoppais un instant et pu de nouveau être spectateur de la fatigue soudaine de Sydney. Elle ne semblait pas dans son assiette et mes sourcils se froncèrent. « Vous allez m’attendre dans la voiture les enfants ? » Ils acceptèrent sans broncher. Au contraire. Un simple « Au revoir m’dame ! », et les voilà qui partaient en courant. Seule Ambre accorda à Max un baiser sur la joue avant de filer à son tour rejoindre son demi-frère et sa demi-sœur. Je me retrouvais donc face à Sydney, gardant Aaron dans mes bras. « Tout va bien ? », lui demandais-je avec une mine légèrement inquiète. Je ne sais pas vraiment pourquoi je cherchais à savoir ce qui n’allait pas chez elle. De base, je ne l’apprécie pas. Dans le fond, peut-être m’a-t-elle aidé à m’amuser alors que je suis l’un des premiers grands traumatisés de cette fusillade à l’université de Berkeley ? Oui, elle avait réussi à me changer les idées, même si elle ne l’avait certainement pas fait dans ce but là. Je la soupçonnais même, à travers notre petit défi, de chercher à penser à autre chose plutôt qu’à toute cette horreur, tout ce sang et j’en passe. J’aurais tout donné pour effacer toutes ces images de ma tête et la jeune égyptienne semblait avoir besoin de la même chose. Je ne pouvais donc que bien la comprendre.
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Ven 27 Avr - 9:17 | |
| En voyant le grand frère d'Ambre se placer devant lui avec un regard de colosse avec le poing sensible si jamais on fait du mal à sa soeur, Max leva la tête et le regarda sans sourciller une seule fois. Il avait déjà manigancé une fois pour faire face au père qui avait lui aussi voulu se montrer imposant... ce n'est pas le frère qui allait l'impressionner. Par ailleurs, il s'était trouvé une affinité particulière avec la fille O'Malley qui méritait qu'il brave quelques dangers éventuels. Ok, ce garçon avait facilement 4 ans de plus que lui, mais il ne lâcherait pas l'affaire. Sydney jeta un petit coup d'oeil à cette scène qui la fit légèrement sourire en coin, avant que tout le monde ne prenne la sortie lorsque Edward reprit ses affaires en main comme si c'était une femme de ménage qui les lui avaient remises. Ses mains sur les hanches, elle soupira en levant les yeux au plafond puis fit un petit coucou au jeune Aaron qui la regardait toujours avec un sourire immense dans les bras de son paternel. "Au revoir, les enfants !" Lorsque Max reçut un baiser de son amoureuse, il sentit ses joues s'empourprer à une vitesse vertigineuse tant et si bien qu'il n'eut même pas le temps de le lui rendre... En fait, la seule chose qu'il fut capable de faire, c'était d'afficher un sourire niais et rêveur au possible, de quoi tirer un soupir de consternation à sa tante. Pauvre gosse, elle allait vraiment devoir le prendre entre quatre yeux pour lui expliquer le genre d'attitude à ne pas avoir s'il voulait rester crédible avec les filles. Les mains dans les poches et clairement posé sur son petit nuage, l'Australien traversa la pièce pour aller dehors avec le chiot. "Au revoir, m'sieur O'Malley." Oui, quand même, un minimum de politesse s'il voulait espérer revoir Ambre sans que cela pose de problème à sa famille.
La fashionista s'apprêta à repartir dans le salon lorsque l'arrêt et la question d'Edward la stoppèrent en plein élan. La surprise se lut sur son visage, elle recula la tête et arqua un sourcil. Depuis quand ce cousin O'Malley s'inquiétait de sa santé ? Encore, avec James, elle était habituée... lui qui était prêt à se montrer chiant au possible, surprotecteur et capable de remuer ciel et terre en cas de problème. Au fond, Sydney ne connaissait pas tellement le professeur d'histoire mais elle était presque certaine que les deux cousins partageaient ce trait de caractère. Edward ne serait pas père d'une famille aussi nombreuse - et heureux de l'être - s'il n'avait pas un instinct protecteur envers autrui très développé. Au départ silencieuse, la jeune femme croisa les bras sur sa poitrine et plissa légèrement les yeux. Elle soupçonnait tout de même une tactique pour savoir s'il pourrait prendre de l'avance sur la vente de chocolats en profitant de ses accès de fatigue quotidiens. Tous deux avaient enduré le calvaire de la fusillade et même s'ils devaient bien le cacher, ils en étaient sortis on ne peut plus traumatisés. Traumatisée et coupable pour Sydney, malgré ce que ses proches s'évertuaient à lui répéter. Finalement, cette perspective l'amena à faire preuve d'une subtile forme de conciliation, elle baissa sa garde l'espace d'un bref instant. "Oui, ça va. J'ai juste de grosses fatigues parce que je ne dors pas bien la nuit... mais je récupère la journée. Et des nausées qui m'épuisent aussi." Des symptômes qui, pour un père de famille marié, ne devaient pas être inconnus... pourtant, Sydney n'avait pas une seule fois fait le rapprochement avec une grossesse qui commençait néanmoins à se développer. Et d'ici peu, elle en aurait la preuve formelle sous les yeux. Quant aux cauchemars en pagaille, ils ne l'aidaient en rien à trouver un sommeil qui se faisait désirer trop souvent. Soudain, l'Égyptienne releva la tête et reprit une attitude assurée en déposant une main sur sa hanche. "Mais ne t'en fais pas, ça ne m'empêchera pas d'assurer la fête qui aura bientôt lieu chez moi avec tous les gosses." Petit sourire provocateur au coin de la bouche, elle fit un pas en avant puis déposa une main sur le bras de l'Irlandais. "Je pense que si tu rentrais chez toi, les nausées finiraient par s'atténuer. Tu nous mets tous les deux en retard pour coller la honte aux parents d'élèves." Sydney ne remercierait jamais Edward à haute voix, ce n'était pas son genre. Cependant, elle jugeait qu'il serait bien assez futé pour comprendre par lui-même qu'elle lui était reconnaissante pour ce léger trait de sympathie envers elle malgré la haine qui les animaient l'un l'autre. Par ailleurs, cette simple réplique soulignait qu'elle avait tout autant besoin que lui de se changer les idées et de ne surtout pas parler de ses soucis. Sydney voulait gagner pour Max... mais elle voulait surtout s'investir à fond pour elle-même. Se jeter tête baissée dans un projet n'ayant rien à voir avec Berkeley lui permettrait de garder la tête hors de l'eau et elle aurait mis sa main à couper qu'il en était de même pour le père O'Malley. Au fond, se provoquer et se chercher l'un l'autre dans cette bagarre scolaire, c'était un moyen qu'ils avaient trouvé pour se soutenir mutuellement sans avoir l'air de se montrer altruiste pour autant.
Elle marcha jusqu'à la porte puis la tint ouverte avec un autre sourire toujours plus railleur que possible. "Allez, files. Autrement, ton petit bébé va vraiment tomber amoureux de moi et tu serais capable de m'accuser de détournement de mineur." En effet, pas à un seul instant le regard de l'enfant ne s'était détourné de Sydney qu'il contemplait toujours avec cet immense sourire à tomber. Pas de doute, si Edward voulait attirer le plus de clients possibles pour cette vente de chocolats, il disposait d'une arme de séduction massive que Sydney ne pourrait pas obtenir... à moins d'en voler un à la maternité. A méditer. Dès le lendemain, la guerre allait commencer entre eux pour épuiser ces stocks et la fashionista ne savait pas encore qu'elle allait devoir passer sa soirée à chercher les chocolats avec Max dans toute la villa.
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Lun 30 Avr - 23:15 | |
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Sydney et moi avions une personnalité assez différente. Cela n’échappait à personne. Le trait de son caractère, qu’elle fait davantage ressortir, n’est autre que sa superficialité. Khelos fait partie de ces personnes qui croient dur comme fer que l’avenir appartient aux gens ayant un physique agréable, et que la meilleure façon de réussir reste la popularité. En soit, dans un monde comme la Californie, il y a une part de vrai. Dans le fond, elle ne faisait qu’accepter cette évidence alors que pour ma part, je préférais la combattre pour faire changer les points de vue. En plus de cela, comme les deux adjectifs vont souvent de paire, Sydney est narcissique. Elle ne s’intéresse qu’à ce qui la concerne de près comme de loin. Mais il faut qu’elle soit le centre de l’attention. Elle s’aime, sans aucun doute. Pourtant, nous avions autant de différences que de similitudes, et c’est peut-être la raison pour laquelle nous aimons bien passer du temps ensemble – sans pour autant l’avouer – même si cela est par le biais de nombreuses moqueries et coups foireux. Comme moi, Khelos a gardé une âme d’enfant. Nous avons beau être responsables et sérieux quand il le faut, nous ne pouvons clairement pas nous empêcher de nous laisser, la plupart du temps, envahir par notre puérilité. A côté de cela, nous sommes tous les deux de grandes gueules. Lorsque nous jugeons que quelque chose doit être dit, nous le faisons, et n’hésitons pas une seule seconde à augmenter le ton. Dans le fond, peut-être nous ressemblons-nous davantage ? Apparemment oui. Quand je lui demandais si tout allait bien, elle afficha une mine aussi surprise que la mienne. Oui, je venais de prendre de ses nouvelles, sans trop savoir pourquoi. Mon inconscient qui me pousse à être sympathique avec elle car dans le fond, je l’apprécie ? Probablement. Les quelques mots que j’avais prononcé s’étaient échappés de mes lèvres sans crier gare, et sans que je puisse les retenir. Etrange. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ma question était sincère. Aucune arrière-pensée n’avait lieu dans mon esprit. Je m’inquiétais, tout simplement. Mais la surprise ne s’arrêta pas là. En effet, la jeune égyptienne baissa sa garde l’espace de quelques instants, afin de répondre à ma question. Peut-être avait-elle décelé ma sincérité ? Ou bien avait-elle seulement besoin d’une personne pour l’écouter ? Je ne connaissais pas assez Sydney pour expliquer la raison de son aveu. Une chose était sûre cependant : j’ai toujours eu le don pour me faire une bonne première impression en rencontrant les gens et en apprenant un peu à les connaître. C’est ainsi que je savais Sydney bien plus qu’une simple blonde superficielle et séduisante. Mais ça, elle pouvait me payer très cher pour que je le lui avoue. L’égyptienne m’expliqua donc les raisons de sa fatigue. A partir de là, mon cerveau émit comme une sorte d’alarme. Et c’est comme si le mot ‘‘GROSSESSE’’ était inscrit devant moi, en lettres rouges écarlates et clignotantes. Pour avoir partagé ma vie avec deux femmes enceintes, je me plaisais à croire que je restais un grand expert dans ce domaine. Pourtant, je ne pouvais être sûr de mon diagnostic. Bien des troubles peuvent avoir des insomnies et des nausées pour symptômes. Par exemple, je suis, pour ma part, un grand insomniaque. A côté de cela, je suis le premier à avoir des nausées à cause de mon état de santé. Sydney pouvait tout aussi bien être victime d’un stress intense, tout comme d’un réel traumatisme suite à la fusillade. Pourtant, allez savoir pourquoi, ce fut la possibilité d’une grossesse qui retint mon attention. Peut-être parce que je voyais Khelos comme libertine. Je vins même jusqu’à me demander si James pouvait être le géniteur. Je savais qu’ils avaient déjà été ensemble – ou seulement ‘‘plan cul’’, que sais-je ? Peut-être ne le sont-ils plu ? Quoi qu’il en soit, j’imaginais déjà une longue liste de pères potentiels. « Je pense que si tu rentrais chez toi, les nausées finiraient par s'atténuer. Tu nous mets tous les deux en retard pour coller la honte aux parents d'élèves. » Un sourire vint fendre mon visage, si bien que deux fossettes vinrent se creuser sur mes joues finement barbues. C’était sa façon de me remercier, je le savais et l’attention m’allait droit au cœur. Je pus même entendre Aaron se mettre à rire doucement, comme s’il avait compris la moquerie de l’égyptienne. Il gigotait dans mes bras, un énorme sourire sur les lèvres. « Allez, files. Autrement, ton petit bébé va vraiment tomber amoureux de moi et tu serais capable de m'accuser de détournement de mineur. » Je rentrais dans son jeu et plissais mes yeux bleus tout en la fixant. « Ouais, d’ailleurs fais gaffe, je t’ai à l’œil. C’est facile d’attirer les plus jeunes. » Puis mes bras enroulèrent davantage mon fils, comme si je souhaitais le protéger de Sydney. D’ailleurs, je venais murmurer à son oreille, mais de façon assez forte, afin que la jeune femme puisse aussi entendre. « Laissez tomber mon cœur, il ne faut pas tomber amoureux des femmes comme elle. Elles vont finir par te briser le cœur parce qu’elles aiment bien aller voir ailleurs. » Je relevais la tête et croisais le regard de Sydney. J’affichais une expression amusée avant de faire volte-face pour me diriger vers la porte. « Ah, au fait… » Je me retournais une dernière fois avant de la toiser. « J’ai peut-être la réponse pour ta fatigue. J’ai l’impression que tes fesses sont plus grosses, je me trompe ? » Voilà ma façon de lui faire partager l’hypothèse de la grossesse. Enfin je sortais de la maison pour rentrer chez moi. « Allez, ciao ! »FIN DU TOPIC
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| | | Zachariah La Tour Dubois there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn) › avatar : joseph morgan
| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Mar 1 Mai - 9:39 | |
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