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| O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney | |
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Dim 18 Mar - 21:10 | |
| "Il y a des femmes qui se targuent de mener les hommes par le bout du nez... moi, j'en mène un par un bout situé un peu plus bas." lança Sydney avec fierté et taquinerie en mettant un petit coup de bassin contre l'entrejambe de Logan avant de filer comme une fleur, un sourire accroché à ses lèvres. Cela l'amusait d'autant plus de voir Logan partir à la chasse à la "femelle esseulée" et potentiellement victime des charmes de Salaun, puisque celui-ci se trouve comme n'importe quel mâle en rut : vulnérable. Elle aurait pu lui demander n'importe quoi tant qu'il aurait été débarrassé d'elle pour tenter le coup avec cette instit', il aurait accepté sans condition. Jalouse ? Sûrement pas, le sexe n'était vraiment qu'un détail très minime dans l'esprit de la blondinette concernant le Breton... chose dont il pouvait aisément se vanter, elle qui entretenait souvent des rapports avec les hommes soit pour le physique soit pour l'argent. Au contraire, comme elle connaissait Logan, elle voyait cette institutrice comme une des proies du fauve Salaun qui s'apprête à se faire gober toute crue si elle ne faisait pas un tant soit peu attention. Elle avait observé Edward partir non sans lui adresser une nouvelle pique en pleine figure, ce à quoi la blondinette répondit par un plissement de ses paupières caractérisant sans mal le mépris qu'elle pouvait avoir à son égard. "Tu as raison, files te reposer, Papy, tu en auras besoin..." murmura-t-elle entre ses dents alors que O'Malley était déjà bien loin. L'Egyptienne ne comptait pas lui laisser la moindre chance, cette guerre serait sans merci. Un peu comme la période des soldes : aucun achat n'est garanti tant que l'adversaire de shopping n'est pas à terre, mourant ou saignant. Cette vente de chocolats, Sydney la voyait d'ores et déjà comme une trèèèès longue période de soldes au cours de laquelle Edward n'était pas à l'abri des pires coups bas dont la blondinette pouvait être capable.
La fashionista secoua la tête puis fronça un peu les sourcils en voyant Logan serrer Max tellement fort contre lui que cela rendait la tête du petit garçon aussi rouge qu'une tomate par le manque d'oxygène. En un regard en biais brièvement lancé par le père Salaun, elle comprit qu'il se servait ni plus ni moins de son neveu comme une arme de séduction. Mais quelle honte... alors un homme célibataire avec un enfant, c'est adorable, mais une femme, ça fait flipper ?! D'aucun vous dirons que le féminisme a vécu... pas tant que ça, quand on y réfléchit. Cependant, Sydney connaissait bien assez les ambitieux projets matrimoniaux que Max nourrissait à l'égard de Logan et elle pour savoir qu'il n'allait certainement pas se laisser manipuler aussi facilement dans le but de séduire une autre femme que sa tante. D'ailleurs, cet air assassin affiché par Salaun confirma les soupçons de la blondinette qui déposa une main sur sa hanche avec un sourire satisfait. Lorsque l'enfant quitta l'estrade pour rejoindre Sydney au plus vite, cette dernière lui adressa un regard plus qu'éloquent : il l'avait cherché. Alors qu'il s'en allait, Max se retourna même une dernière fois en haussant les sourcils, d'un air "Ce coup-ci, je t'ai eu !" typique des enfants de son âge.
Le lendemain, dans la villa.
"Syd', ils sont où les jus de fr... Qu'est-ce que c'est que ça, encore ?!" lança Max avec un air aussi surpris que sceptique. En effet, alors qu'il se tenait devant le gigantesque frigidaire récemment rempli par son oncle Dominic - Dieu merci, il y avait un gros mangeur dans cette maison - l'enfant posa son regard sur le fauteuil roulant, les béquilles et le stock de bandages que Sydney faisait rouler jusque dans la buanderie, à l'abri des regards. "Ca, mon chéri, c'est l'une de nos armes de vente ! Tu t'assois là-dedans, tu fais mine d'être un handicapé depuis ta naissance et on fera gober à tous les idiots qu'on récolte des fonds pour une association caritative qui fait avancer la recherche." Futé, non ? Moralement très suspect, c'est vrai, mais tout le monde sait que ce n'est pas le genre de chose qui a pour habitude d'embarrasser la fashionista. "Mais enfin, c'est pas juste et pas très cool pour ceux qui ramassent VRAIMENT de l'argent pour les enfants handicapés !! - Oh, chéri... la prochaine fois qu'on te fait une leçon sur la morale, tu me feras le plaisir de boucher tes oreilles. Penses en termes de rendement, d'argument commercial : c'est comme un mini téléthon avec un joli petit bout de chou pour attendrir tous les pigeons qui vont tomber dans le panneau..." ajouta-t-elle en tenant son menton enfermé dans sa main avec un air rassurant et gentil. "Puis de toutes manières, ce n'est qu'une étape. On passera aussi devant la clinique spécialisée dans la lutte contre l'obésité et la maison du diabète : à la sortie de leurs réunions, ils craqueront tous en sentant le chocolat à plein nez." Ajoutez insensible et machiavélique, puis vous aurez le tableau à peu près complet de Sydney Satis Khelos. A la guerre comme à la guerre. Et encore, elle n'avait même pas parlé de ses multiples arguments physiques qui allaient mettre à genoux la population masculine de San Francisco.
En entendant le bruit de la sonnette d'entrée de la villa, Max bondit de sa chaise et oublia les remontrances ainsi que l'ennui particulier qu'il pouvait éprouver à l'égard des projets de sa tante. "Je vais ouvrir !" Sydney eut le temps de bien refermer la buanderie pour s'assurer que rien ne serait visible puis elle s'arrêta devant la glace pour remettre ses cheveux, sa robe et le reste en place. Réflexe. Logan - chiot de son état, précisons-le - se précipita à son tour dehors et renifla allègrement Ambre tout en remuant la queue, la langue pendue et l'air joyeux. Max passa sa main sur lui au passage pour le caresser et lorsque le petit bouvier bernois se retrouva face au grand Edward O'Malley, il marqua un arrêt et se mit à grogner, plus par précaution que réelle méchanceté. "Logan, tu arrêtes !" ordonna Sydney en voyant l'animal rabattre ses oreilles. Ne le répétez pas, mais depuis que ce chien avait été adopté par Max à New York et baptisé ainsi, Sydney était convaincue qu'il entretenait une sorte de lien cosmique avec le Logan Salaun originel. Il n'y a pas à dire, la blondeur vous donne une imagination débordante. Du tac au tac, le chiot s'arrêta et revint vers les enfants avec toujours autant d'entrain. Max avait déjà pris la main d'Ambre après avoir tout de même salué son père, puis l'avait entraînée à l'intérieur de la maison. Sydney avança vers le paternel Irlandais puis arqua un sourcil avec un sourire en coin. "Navrée pour le chien... il fait la même chose quand il voit des nains de jardin chez les voisins." Ca, c'est un bonjour façon Khelos. L'agressivité qu'elle ressentait venant d'Edward était facilement perceptible et alors qu'elle se trouvait sur son territoire, la féline blondinette n'allait sûrement pas s'aplatir. "Au cas où ça t'inquiètes, j'ai acheté quelques préservatifs pour les enfants..." Elle marqua une pause avant de se pencher un peu plus avec un air mutin sur le visage. "... s'ils veulent faire des bombes à eau. Bon, tu restes planté là où tu retournes ruminer tes pitoyables plans de conquête avant de venir chercher ta fille en fin d'après-midi, O'Malley ?" |
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Dim 25 Mar - 10:10 | |
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A peine arrivé à la porte avec ma fille et après avoir frappé à cette dernière, ce fut Max qui ouvrit. Là, mes yeux perçants et bleus azurs se posèrent sur un petit bouvier bernois qui ne devait avoir que quelques mois à peine. Je fus d’ailleurs surpris. Je n’imaginais pas Sydney avec un animal de la race canine. Pour tout avouer, je l’aurais davantage vue avec des chats siamois ayant le même caractère que ceux que l’on peut trouver dans le dessin animé de Walter Elias Disney, à savoir La Belle & Le Clochard. Fourbes, manipulateurs, détestables. Oui, ça la caractérisait assez bien en fait, pour ne pas dire totalement. Mais revenons à nos moutons – sans mauvais jeu de mots irlandais… L’animal se montra affectueux envers Ambre et un tantinet agressif face à moi, comme si je représentais une menace. C’était un peu le cas en somme. Mais uniquement sur la vente de chocolats. Et juste après que Sydney ordonne à la boule de poils d’arrêter sa tentative d’intimidation, j’arquais un sourcil en toisant le chiot. « J’ai deux chiens à la maison qui ne feraient qu’une seule bouchée de toi. Alors arrête de t’exciter. » Ma voix traduisait une certaine exaspération. Mais, comme je suis un grand adorateur des chiens, j’approchais une main vers l’animal, doucement et il comprit assez vite que dans le fond, je n’étais pas méchant. Ainsi, il se laissa caresser le sommet du crâne en remuant la queue. J’eus même le droit à quelques léchouilles dans le creux de ma main. « Bon chien. » Il semblait flatté, puis tourna la tête vers Sydney, visiblement heureux avant d’aller retrouver les enfants.
J’observais Max prendre ma fille par la main pour l’emmener à l’étage. Je plissais les yeux. Disons qu’ils n’avaient que cinq et six ans. Ce fut la seule raison pour laquelle je me forçais à me taire. Mais quand elle sera plus grande, jamais elle n’ira dans la chambre d’un garçon, ou bien un garçon viendra dans la sienne. Hors de questions. Ce fut la voix de Sydney qui me força à sortir de mes pensées. « Navrée pour le chien... il fait la même chose quand il voit des nains de jardin chez les voisins. » Je levais les yeux au plafond. C’était bien trop facile de comparer un irlandais à un nain roux ou bien à un leprechauns. Bien trop simple ! C’était comme si je passais mon temps à lui faire des blagues sur les blondes. « Je suis surpris, j’étais persuadé qu’il aurait déjà fuit. Ça doit être flippant d’être un chien et de se retrouver dans la même maison que Cruella… » Une façon, pour moi aussi, de la saluer. Oui, nous faisions cela à notre manière.
« Au cas où ça t'inquiètes, j'ai acheté quelques préservatifs pour les enfants… » Je fronçais les sourcils. « ... s'ils veulent faire des bombes à eau. Bon, tu restes planté là où tu retournes ruminer tes pitoyables plans de conquête avant de venir chercher ta fille en fin d'après-midi, O'Malley ? » Je pris une mine outrée. « Mes plans de conquête ? Tu crois vraiment que j’ai besoin de plans de conquête pour te battre à cette vente de chocolats ? » Je pris un air supérieur en plissant les yeux. Oui, il fallait que je l’intimide en lui montrant que tout était déjà sous contrôle. Et sans rien lui demander, dans une arrogance telle, j’entrais à l’intérieur de chez elle et me dirigeais vers la cuisine. Oui, on est malpoli ou on ne l’est pas. D’habitude, je le suis, mais quand il s’agit de faire chier mon monde, disons que j’ai reçu un don à la naissance. Comme chez James, j’ouvrais le frigo, dans l’espoir d’y trouver une bière. Un sourire se dessina sur mes lèvres quand j’en trouvais une. Je ne lui demandais pas. « Je t’offre une bière, Cléopâtre ? », lui demandais-je avec un sourire amusé.
En revenant vers elle, je vis le jeune chien gratter à une porte, montrant ainsi qu’il voulait entrer dans la pièce. Sans aucune autorisation – encore –, je lui ouvrais. Et là, un fauteuil roulant de petite taille entra dans mon champ de vision, accompagné de béquilles et de bandages. Je fronçais les sourcils et tournais la tête vers Sydney. En vue de l’expression sur son visage, je compris ce que tout ceci voulait dire. Elle allait utiliser Max pour vendre davantage de boites de chocolats, tout en le faisant passer pour un handicapé. C’était une idée aussi irrespectueuse que de génie. « Tu es une honte à toi toute seule Khelos… », lui lançais avant de murmurer : « Pourquoi je n’y ai pas pensé avant… ». Je croisais les bras, l’air pensif. Il fallait que je trouve un moyen encore meilleur pour qu’on achète les boites de chocolats à Ambre plutôt qu’à Max. Mais ce qui est sûr, c’est que la victoire allait se jouer seulement entre Sydney et moi. Les autres parents n’auront qu’à l’accepter.
Je pris une longue gorgée de bière avant de rebrousser chemin et me planter face à Sydney quand une idée de génie me traversa l’esprit. Je n’aurai qu’à dire à Ambre de vendre les chocolats aux gens en leur balançant que les frais serviront à me financer une greffe cardiaque. Il faut voir les bons côtés de la maladie dont j’étais victime. D’un côté, je me disais que ça serait de l’abus, et peut-être même traumatisant pour la fillette. Puis je haussais les épaules. De toute façon, je suis déjà greffé. Je lui expliquerais que c’est uniquement pour de faux, elle comprendra. J’esquissais un sourire. « Ton plan sera pitoyable face à ma fille qui vendra les chocolats pour financer une greffe cardiaque à son père sur le point de mourir. » Je la toisais. « La différence, c’est que nous, on ne mentira qu’à moitié contrairement à toi. » Je lui tendais une bière que je venais de décapsuler dans la cuisine, quelques minutes auparavant. « Tiens. »
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Dim 25 Mar - 14:17 | |
| "Max m'a fait promettre de ne pas toucher à son chien... en revanche, je n'en dirai pas autant de tout autre animal qui se glisserait dans cette propriété." rétorqua Sydney en lorgnant Edward de bas en haut comme s'il était l'une des proies qui pourraient servir à ses fourrures. Oui, elle avait deux ou trois fourrures dans son gigantesque dressing et elle l'assumait pleinement, malgré ce qu'avait déjà pu lui dire Logan pour ne citer que lui. En revanche, inutile de dire qu'on ne verra jamais le moindre vêtement synthétique industriel franchir les murs de la villa... comme quoi, on fait difficilement des paradoxes aussi choquants aux yeux des défenseurs des animaux. La blondinette releva le menton et soutint son regard sans sourciller une seule seconde. Il était loin le temps où elle pouvait être intimidée par n'importe qui. Depuis son arrivée à San Francisco, sa répartie et son assurance avaient été plus exacerbées que jamais. Seuls quelques situations bien particulières pouvaient la faire flancher... mais un Edward O'Malley, aussi impressionnant soit-il, ne faisait pas partie de cette catégorie. "Tu ferais pourtant bien d'en avoir... amateur." Un sourire arrogant et machiavélique se dessina sur ses lèvres. Au final, leurs enfants respectifs voulaient-ils vraiment devoir se battre à couteaux tirés pour remporter cette victoire ? En ce qui concernait Max, il avait envie de vendre beaucoup de chocolats mais si la victoire devait revenir à quelqu'un d'autre, il n'en serait pas forcément malheureux pour autant. Dans tous les cas de figure, chaque enfant sera invité à la fête, seul le lieu restait à décider. Voilà pourquoi on pouvait aisément se dire que cette bataille relevait plutôt de la compétition entre parents plutôt qu'entre les camarades de primaire.
La fashionista tourna la tête lorsque l'Irlandais rentra à l'intérieur, faisant comme chez lui. Mais quel sans-gêne ! Néanmoins, pouvait-elle lui en vouloir...? A sa place, elle en aurait fait autant. Elle se serait même installée dans SON salon, sur SON canapé pour regarder SA télé et descendre SES boissons sans la moindre impunité. Bouche bée, elle le suivit en roulant des yeux et referma la porte derrière elle. "Volontiers, esclave." Un nouvel air supérieur en réponse à sa façon de l'appeler Cléopâtre se forma sur les traits fins de son visage. Cependant, quelque chose lui fit perdre ses grands airs de diva : Logan allait tout faire capoter. "Non, ne lui ouvres p..." Trop tard. La porte de la remise grande ouverte laissait entrevoir le matériel médical que la jeune femme s'était procurée sans grande difficulté. Compter un interne en médecine dans la longue liste de ses fréquentations avait du bon. Elle soupira puis déposa ses mains sur ses hanches dans un air profondément agacé... mais pas gêné une seule seconde. S'il attendait d'elle qu'elle culpabilise par rapport à cette conduite moralement irrespectueuse mais remarquablement rentable, il pouvait toujours courir. "Tu dis ça uniquement parce que ta cervelle de moineau n'y a pas songé." dit-elle sans entendre ce qu'il avait murmuré juste après. Sans en attendre davantage, elle rentra dans la remise et fit sortir le chiot le plus rapidement possible. Pourquoi voulait-il absolument rentrer ? Parce que c'est ici que ses croquettes étaient cachées : pas fou, le petit bouvier bernois s'était empressé de foncer à la réserve en remuant la queue. Il ne fallait plus s'étonner qu'il s'appelle Logan, il était un morfale tout comme l'original.
Une fois la porte refermée, elle attrapa la bière que lui tendit Edward sans le remercier pour autant. Après tout, elle était chez elle... et on ne remercie pas le petit peuple. Assise sur le plan de travail, elle croisa ses jambes fuselées et but une gorgée en arquant un sourcil. "Si seulement... tu ne nous ferais pas une petite attaque cardiaque, dans les jours à venir ? Histoire de rendre ça plus vrai et nous donner un peu d'avance ?" ironisa-t-elle sur un humour noir plus que douteux. "J'espère que tu ne dis pas ça pour me faire culpabiliser, car je ne suis pas tellement ce genre de personne. Quand j'entends les malades parler, ça me rappelle à quel point je ne me soucie guère des miséreux." lâcha-t-elle avec une simplicité déconcertante et presque cruelle sans s'en apercevoir. Pourtant, Edward venait de lui avouer qu'il avait déjà été greffé du coeur, une opération plus que délicate... Sydney nota ceci dans un coin de sa tête mais elle ne préféra pas trop s'y attarder. Les grands drames médicaux, elle en avait eu pour son compte. Pas elle-même, Dieu merci, mais chez certains membres de sa famille adoptive et très récemment la perte du bébé de Cheyenne et Logan. Ce n'était décidément pas un sujet sur lequel elle était à l'aise, raison pour laquelle elle se montrait encore plus incisive que d'ordinaire. L'Égyptienne déposa son bras sur le comptoir du plan de travail et pencha la tête sur le côté avec un petit sourire. "En tout cas, tu devrais te méfier de ce que tu dis. Plus tu me parles de tes idées et mieux je saurais les contrer. Ce fauteuil pour handicapé, ce n'est qu'à peine 5% de tous les plans tordus que j'ai en tête." Au moins, Edward était prévenu. Sydney avait encore un nombre incroyable d'astuces de vente, à croire qu'elle aurait pu faire une carrière de commerciale. Au pire, si jamais O'Malley prenait trop d'avance, elle gaverait son cher Salaun avec davantage de chocolats pour égaliser...
Elle descendit du plan de travail puis l'emmena dehors. "Viens on va sur la terrasse." Ils traversèrent l'un des salons pour se retrouver face à une vue imprenable sur l'océan, une vue qui tenait énormément à coeur à Sydney quand on connaît son goût pour la mer en général. Face à cette immensité aquatique et les pieds nus dans le sable, elle y était plus heureuse encore que dans n'importe quel magasin, c'est dire. "Attention, ça glisse." Sur cet avertissement juste au bord de la piscine à débordement résonna un peu tard, volontairement. Avec un savant coup de bassin léger, elle bouscula Edward en avant pour ensuite se reculer très vite afin de le regarder tomber à l'eau. Un PLOUF magistral accompagna le tout, de quoi tirer un fou rire à la jeune femme. Celle-ci attrapa une bouée en forme de canard et la lança à portée de l'Irlandais. "Tiens, c'est pour les zones où tu n'as pas pied, petit." Garce ? Garce ET gamine, plutôt. En même temps, il avait voulu rentrer dans la villa... il en payait le prix. |
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Dim 1 Avr - 14:55 | |
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« Si seulement... tu ne nous ferais pas une petite attaque cardiaque, dans les jours à venir ? Histoire de rendre ça plus vrai et nous donner un peu d'avance ? » Je levais les yeux au plafond, d’un air désespéré. Sydney restait une jeune femme irrécupérable, quoi qu’elle puisse en dire. Je la soupçonnais même d’être consciente de sa connerie. Dans le fond, elle est très intelligente, il suffit de l’observer un instant pour le comprendre. Mais elle semblait se plaire dans cette image de blonde écervelée qu’elle se donnait. Au final, c’est ce qui faisait d’elle une adversaire redoutable. Si j’étais resté campé sur l’idée qu’elle avait un Q.I. semblable à celui d’un oiseau, j’aurai déjà perdu la compétition. Sydney est intelligente, et elle semble avoir de nombreux plans d’action dans cette caboche blonde qui lui sert de tête. D’ailleurs, elle me confirma ma pensée par ses paroles. Un de mes sourcils s’arqua. « Je suis sûr que tu ne sais même pas calculer un pourcentage avec des nombres, donc laisse moi douter de ton calcul pour une stratégie. » Petit sourire en coin dévoilant une certaine moquerie. « Enfin bon, quitte à trouver une bonne démarche marketing, je suis sûr que James pourra t’aider contre une petite gâterie. » Mes sourcils se froncèrent légèrement de dégoût. Dans le fond, c’était peut-être déjà fait. Beurk !
Quand je la vis porter la petite bouteille de bière à ses lèvres, je croisais son regard. Le mien traduisait une grande espièglerie, si bien qu’elle pouvait en venir à se demander si je ne lui avais pas fait un coup foireux comme cracher dans la boisson. Elle ne le sera d’ailleurs jamais. Quoi qu’il en soit, mon sourire ne cessait de grandir, tant je restais fier de ma personne. Puis elle descendit du plan de travail pour m’inviter à la suivre sur la terrasse. Quand nous nous retrouvâmes dehors, je fus surpris par la vue qu’offrait la villa. J’en venais même à me demander comment des étudiants pouvaient se payer un tel logement et être en même temps élèves dans une des premières universités mondiales. C’est dans ces moments précis que je prends davantage conscience qu’il existe une énorme différence entre les gosses qui possèdent des parents riches, comme Sydney visiblement, et des enfants de familles modestes voir défavorisées, comme moi, qui devait enchaîner les travails pour pouvoir suivre les cours au Trinity College à Dublin. J’avais uniquement besoin d’y être logé et nourri et déjà, les dépenses s’accumulaient. Je sais que si j’avais vécu à San Francisco, je n’aurai jamais pu me permettre de me payer des études à l’université de Berkeley, à moins de faire tout mon possible pour décrocher une bourse. Intellectuellement j’aurai pu. Mais le poil que je possédais dans la main m’aurait très certainement fait défaut.
« Attention, ça glisse. » Je n’avais même pas fait attention à la piscine qui se trouvait non loin de moi. Instinctivement, j’avais tout de même pris la peine de rester un minimum éloigné dans la mesure où je ne sais pas nager, traduction d’une phobie des grands bassins d’eau. Mais visiblement, Sydney n’en avait pas conscience puisque je sentis un léger coup de sa part, ce qui me surprit et me fit tomber à l’eau. Je n’eus pas le temps de réagir et de me rattraper. C’est ainsi que j’atterrissais dans un endroit où je n’avais pas pieds, après avoir rencontré violemment l’eau si bien que je pris un petit moment à remonter à la surface. La panique se lisait sur mon visage, et dans mes gestes. Je ne faisais même pas attention à Khelos qui devait se moquer ouvertement de moi. La seule chose qui m’intéressait présentement, c’était de sortir le plus rapidement possible de cette piscine et être sur la terre ferme. Mon cœur battait la chamade, alors que je me remémorais cet épisode tragique de mon enfance, ce qui avait été à l’origine de ma phobie. Une des plages d’Irlande. Des falaises, des rochers, des galets. Des mômes de huit ans en train de jouer au bord. Des plongeons d’une certaine hauteur. Des vagues violentes s’écrasant contre les rochers. La mort de mon ami. Un traumatisme crânien pour ma part.
Quand Sydney me lança une bouée en forme de canard, j’eus le réflexe de m’y accrocher. Et, avec des battements de pieds maladroits, je me redirigeais vers le bord de la piscine. J’y posais mes mains à plat pour m’y hisser. Je tâchais de contrôler mon rythme cardiaque alors que je passais ma main dans mes cheveux trempés. Etrangement pâle, je restais un instant à genoux. J’aime les blagues stupides, mais pas de ce genre. Certes, savoir nager fait parti des choses que la grande majorité des gens savent faire. Mais ce n’était pas mon cas. Et lorsque je me relevais, je tâtais mes poches. Heureusement que j’avais laissé mon portefeuille à l’intérieur de ma voiture, car Khelos n’avait pas non plus pensé au fait que tous mes papiers auraient pu être inutilisables, comme mon permis de conduire, celui de séjour, mon argent, et j’en passe. Néanmoins, mon téléphone portable n’avait pas eu cette chance car il se trouvait dans l’une des poches de mon pantalon. Je le sortais. Bien évidemment, prendre l’eau l’avait complètement flingué. Mes sourcils se froncèrent. Très intelligent Sydney. Je récupérais uniquement la carte SIM, en espérant qu’elle pourrait fonctionner à nouveau, et jetais le cellulaire aux pieds de la jeune femme. Il rencontra le sol avec violence. De toute façon, il ne marchait déjà plus avec l’eau. Une façon pour moi de lui dire bravo en silence. Et sans un mot de plus, toujours aussi pâle et le cœur battant, je retraversais la villa pour rejoindre ma voiture devant. Il fallait que je sèche un minimum avant de repartir, pour éviter de noyer le véhicule. J’y prenais mon paquet de cigarettes et m’en allumais une en m’installant en plein soleil.
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Jeu 5 Avr - 17:57 | |
| Sydney avait légèrement levé les yeux au ciel lorsque la question des pourcentages fut lancée au beau milieu de la conversation. Qu'il se détrompe, la jeune femme était très bonne en pourcentage. Ca et les opérations de base… autrement, elle reconnaissait volontiers être une quiche de compétition en mathématiques. Cependant, elle avait vite compris l'intérêt des pourcentages, additions, soustractions et multiplications pour un seul domaine : le shopping, bien évidemment. Pour toutes les réductions en magasin, elle était devenue une pro du calcul mental juste pour dénicher les bonnes affaires dans la mesure où, malgré l'apparence luxueuse de cette villa, ses ressources stagnaient dans la moyenne. Par ailleurs, du temps où elle n'était que réceptionniste à Berkeley, son budget était encore plus limité… du moins, lorsqu'elle n'avait pas la carte providentielle de son cher James. Cependant, sortie du shopping et de la mode, la miss Khelos n'avait plus une seule connaissance valable… le mathématicien de la famille, c'était Max. D'ailleurs, c'était le mathématicien, le littéraire, le scientifique, le pro en logique… bref, tout ce que n'était pas sa tante de 16 ans son aînée. Pour tout dire, c'était même lui qui remplissait les déclarations d'impôt de Sydney et Dominic qui repassait derrière au cas où. Je sais, ça fait flipper. En revanche, ce qui l'avait amusée, c'est qu'Edward aille s'imaginer qu'elle se serve de ses charmes physiques sur James pour lui faire acheter du chocolat… ce serait fait sous peu. Sachant que le milliardaire était un gourmand féru de chocolat - surtout pour en avoir dégusté sur son corps - il ne résisterait pas bien longtemps à la tentation. Quant à Dominic, il était contraint d'office à faire l'appoint avec ses ressources financières illimitées au cas où O'Malley chercherait à faire de l'ombre à l'équipe Khelos. Quoique dans l'équipe, c'était plutôt Sydney qui s'apprêtait à partir en campagne. C'est allongée dans une chaise longue à siroter sa bière qu'elle pensait à cela, totalement inconsciente du fait qu'Edward était presque en train de se noyer à seulement quelques mètres d'elle. Ce n'est qu'en le voyant patauger autant que possible que la blondinette fronça un peu les sourcils et commença à percuter. En gros, si elle ne lui avait pas envoyé cette bouée juste pour se moquer de lui à sa manière, il aurait pu se noyer et elle aurait dû plonger à l'eau pour le récupérer. Elle n'avait absolument pas songé à cela sans doute suite à la facilité qu'ont les gens de se dire que n'importe quel adulte sait nager. La jeune femme avait été élevée en Australie et très tôt, elle était toujours fourrée à la plage. La nage, le surf, la plongée… s'il y avait bien un domaine sportif qui ne lui faisait pas peur - avec le sport de chambre, évidemment - c'était l'ensemble des sports aquatiques, ou la plupart. Puis une fois qu'un homme a vu Sydney Satis Khelos en maillot de bain, il comprend très vite pourquoi elle se sent aussi à l'aise dans l'eau ou sur une plage… L'Egyptienne se leva de son transat et regarda Edward avec inquiétude, se trouvant tout de suite bien plus stupide que la portée de sa blague. Elle regarda le téléphone tomber à ses pieds, trempé et maintenant cassé. Ok, là, elle avait fait fort mais bon, c'était surtout l'état de santé d'Edward qui l'inquiétait un peu. Il y a une marge entre se moquer de quelqu'un et jouer bêtement avec sa vie ou ses peurs comme elle venait de le faire. Sydney aurait été foncièrement méchante, elle n'aurait pas eu le moindre remord… mais elle n'était pas méchante. Juste inconsciente. Elle soupira puis rentra à son tour dans la villa pour se diriger vers la salle de bains afin d'y prendre une grande serviette et des vêtements propres dans la chambre de Dominic. Les deux hommes faisaient à peu près la même corpulence. Une chemise et un pantalon feraient l'affaire au moins le temps qu'il rentre chez lui. Avec tout ça sous le bras, la blondinette sortit de la villa puis rejoignit Edward qui était en train de fumer et sécher au soleil. Elle déposa la serviette, la chemise et le pantalon sur le capot de sa voiture avant de se planter devant l'Irlandais, une main sur la hanche comme à son habitude. "Tiens, ça devrait être un peu plus confortable que tes vêtements mouillés." C'était sa façon à elle de s'excuser sans trop en avoir l'air, consciente que ce coup-ci, faire une blague idiote qui aurait pu faire très peur à Edward n'était pas convenable. Un peu comme une fillette qui n'oserait pas avouer qu'elle a fait une bêtise mais qui essaie de se racheter trèèèès discrètement. "Si ça peut te flatter, j'ai fais seulement ça pour voir si tous les O'Malley à moitié nus ou totalement étaient aussi mignons…" ironisa-t-elle en tenant la chemise du bout de son index avec un air coquin sur le visage. Il faut dire ce qui est, Edward était un bel homme… mais un homme habillé ne fait pas tout. Heureusement, autrement Logan Salaun n'aurait pas grand-chose pour lui, puisqu'il se contentait souvent d'un vieux tee-shirt et d'un jean qui ne paie pas de mine malgré toutes les réprimandes que Sydney lui faisait quotidiennement sur son look de paysan breton arriéré. "Allez, enlèves tout ça, je vais nettoyer et sécher tes vêtements. Tu fais déjà pitié tout sec, mais mouillé, c'est pire, chéri." Comme quoi, elle pouvait être gentille au moins… deux minutes et quarante-sept secondes. |
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Dim 8 Avr - 16:58 | |
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J’ai pourtant appris à nager lorsque j’étais petit. Mon père m’avait appris à l’âge de cinq ans, notamment les étés où les températures se trouvaient être assez clémentes pour ne pas être frigorifié sur les plages irlandaises, qui se situaient à quelques minutes seulement de la maison de mes parents. Nous allions aussi à la piscine en ville. Mais clairement, je n’ai jamais été très fort pour la natation. De base, je montrais une peur bleue face au grand bassin. Quand le maître nageur nous faisait cours et qu’il me disait d’aller à l’endroit où je n’avais pas pieds, je trouvais toutes les excuses possibles et inimaginables pour faire reculer l’échéance, comme : « Je vais faire pipi avant ! ». C’est ainsi que je filais en courant, pas plus haut que trois pommes, et m’enfermais dans les toilettes un long moment jusqu’à ce qu’on vienne me chercher de force et qu’on me jette dans le grand bassin. Endroit où, bien évidemment, je paniquais et me débattais. Finalement, j’ai passé tout de même un an ou deux à savoir nager correctement, juste assez pour ne pas me noyer. Puis était venue cette tragédie qui m’avait fait perdre tous mes moyens. Encore aujourd’hui, je gardais une cicatrice visible en forme de trait horizontal sur ma tempe, continuant jusqu’au dessus de mon œil gauche. Avec le temps, la marque se trouvait être moins rouge, mais elle restait là, comme de nombreuses autres cicatrices que mon visage arborait. Des accidents divers dévoilant un côté casse-cou assez impressionnante. Au total, je possédais six cicatrices uniquement sur le visage. La seconde se trouvait sur mon autre tempe, la droite. La troisième au-dessus de l’arête de mon nez. Voici les trois qui se voyaient le plus. Mais celle que je possédais sur la tempe gauche n’était autre que la violente collision de mon crâne contre un rocher, quand j’avais été entraîné dessus par une vague. Choc qui m’avait valu un traumatisme crânien et une perte de connaissance qui, si un homme n’était pas venu à mon secours, m’aurait fait perdre la vie.
Je fumais ma cigarette, en pleine soleil, dans l’espoir de sécher assez rapidement pour faire la route du retour jusqu’à chez moi. Mais ce fut sans compter sur Sydney qui revint vers moi au bout de quelques minutes seulement, déposant au passage une serviette ainsi que des vêtements sur le capot de mon véhicule. Oui, des vêtements qui semblaient appartenir à son frère dans la mesure où je distinguais un pantalon accompagné d’une chemise. « Si ça peut te flatter, j'ai fais seulement ça pour voir si tous les O'Malley à moitié nus ou totalement étaient aussi mignons… » Je posais mon regard sur la jeune femme en affichant un regard exaspéré. Pourtant, je ne cherchais pas à répondre. Le fait que je sois moins agressif dans mes gestes prouvait que je faisais un grand travail sur moi-même pour récupérer mon sang-froid et me calmer. Je n’avais pas spécialement envie qu’elle compare mon corps à celui de James. Le fait est que nous étions pareils. James était peut-être un peu plus élancé que moi. Il avait la possibilité de perdre du poids à outrance, jusqu’à finir en véritable sac d’os. Pour ma part, j’avais un poids tout à fait convenable, et finement musclé. Beaucoup moins que des étudiants sportifs, je devais l’avouer. Mais mes abdominaux restaient légèrement dessinés, bien moins que mes pectoraux et mes bras cependant.
J’attrapais la chemise qu’elle me tendait, sans pour autant la remercier. Un simple regard suffit à faire cela. Je m’approchais de ma voiture. Il faisait assez bon pour que je me change ici, et je ne doutais pas une seule seconde que je sois le premier homme en boxer qu’elle verrait. « Allez, enlèves tout ça, je vais nettoyer et sécher tes vêtements. Tu fais déjà pitié tout sec, mais mouillé, c'est pire, chéri. » L’unique réponse de ma part ? Un doigt d’honneur bien mérité. Et c’est sans quitter ma cigarette que je retirais ma chemise pour me retrouver torse-nu. J’attrapais la serviette afin de m’essuyer. Comme James, je ne faisais pas preuve d’un grand bronzage. Origine nordique oblige. En temps normal, je me serais retourné, de façon à cacher la longue cicatrice verticale le long de mon sternum, signe typique d’une greffe cardiaque. Je l’acceptais de plus en plus et pour tout avouer, elle se trouvait être un peu moins visible en vue des poils dorés de mon torse qui s’évertuaient à la recouvrir. Cependant elle restait imposante puisqu’elle commençait juste à la base de mon torse pour finir sa course à hauteur de mon estomac.
Et alors que je me changeais, je tournais la tête vers Sydney qui n’avait pas bougé d’un millimètre alors que je lui avais lancé ma chemise trempée ainsi que mon jeans. Mais non, elle était resté planté là, mes vêtements dans les mains alors que j’enfilais le pantalon. « Essuie toi le menton, tu baves… » Je refermais le bouton et remontais la fermeture éclair avant de passer la chemise propre sur mon dos, que je boutonnais. Les vêtements étaient parfaitement à ma taille, si bien que je devinais que le frère de Sydney et moi avions la même corpulence. En plus de cela, nous avions un style vestimentaire en commun. Mes yeux se reposèrent sur l’égyptienne. « Tu comptes buger encore longtemps ou pas ? »
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Dim 8 Avr - 21:43 | |
| Curieuse de l'anatomie masculine ? Oh que oui. Sydney était une prédatrice dans l'âme, rares étaient les fois où lorsqu'elle posait ses yeux sur un mâle qui l'attirait, celui-ci faisait preuve de résistance... disons qu'en termes de négociation avec la gent masculine, la belle avait toujours avancé certains arguments venant à bout des plus récalcitrants. Aucune morale, aucune limite hormis celle de l'amour-propre. Rien qu'un appétit éternellement insatisfait dont elle profitait très largement pour satisfaire ses moindres désirs. Libertine et volage, la belle assumait parfaitement son comportement et c'est pour cette raison qu'elle avait très clairement envie de voir Edward dans son plus simple appareil ou presque. Un peu comme une petite fille capricieuse, elle était prête à coller au train de l'Irlandais pendant des heures ou des jours durant juste pour arriver à ses fins. Pourquoi cette envie subite ? Parce que dans son esprit retors et quelque peu vicieux, elle en venait à se demander si elle avait tiré le bon numéro avec le richissime cousin O'Malley, châtelain et businessman de son état. L'habit ne fait pas le moine et bien qu'elle ait eu l'occasion à maintes reprises d'admirer les formes félines et puissantes de James, elle se demandait si son attirance pouvait s'exercer vers ce grand brun aux yeux bleu. Elle leva tout simplement les yeux au ciel en voyant ce doigt d'honneur qu'il lui adressa. Comme c'est mignon. Dans un sens, ces deux-là se ressemblaient bien plus qu'ils ne voudraient le reconnaitre. Un goût prononcé pour se comporter comme des enfants, une fierté exacerbée dans certaines situations, une ténacité hors normes et une manie de laisser tomber les mots pour s'exprimer lorsque les gestes traduisent davantage le fond de leurs pensées. Cependant, la belle ne l'admettrait certainement pas. Qu'on ne s'y trompe pas : c'est Edward O'Malley qui lui ressemble et qui prend exemple sur elle car c'est un homme fade sans un modèle haut en couleurs comme elle, pas l'inverse. Et pour ce qui est de la prétention, on verra plus tard.
Mine de rien, il consentit tout de même à se sécher et se changer, chose qui lui fit plaisir car elle prenait ça comme un remerciement silencieux. Une part de sa culpabilité commença d'ailleurs à s'évanouir... pour un peu, on aurait presque pu oublier qu'il y a à peine quelques minutes, elle avait été susceptible d'appeler la police et les pompiers car un professeur de son université se serait noyé dans sa piscine à cause d'une blague idiote. On aurait seulement retenu qu'elle l'avait poussé dans la piscine, qu'il n'aurait pas pu rejoindre le bord dans l'éventualité où elle n'aurait pas pu le secourir elle-même et elle aurait fini le restant de ses jours en prison. C'est quand même assez surprenant de constater que Sydney s'inquiétait désormais facilement du respect des lois depuis qu'elle avait abattu secrètement son demi-frère. Son regard émeraude se posa donc sans la moindre gêne ou une quelconque forme de retenue sur le corps musclé de l'Irlandais. Un peu plus poilu que James qui, a contrario, était presque totalement imberbe. En même temps, elle se voyait mal placée pour le critiquer à ce niveau-là vu la pilosité de certains de ses amants. Son bronzage laissait à désirer mais ça, on mettra ça sur le compte de ses origines irlandaises. James brûlait au soleil... un peu comme les vampires, d'ailleurs. Une image d'un grand O'Malley aux crocs acérées buvant le sang d'un cadavre de blonde sur talons aiguilles frappa brutalement son esprit fantaisiste, elle en frissonna puis se reprit en voyant un certain nombre de cicatrices sur le corps du père de famille. Dont une témoignant de sa greffe de coeur. Enfin, son examen se termina sur l'entrejambe d'Edward. Eh oui, il était peut-être en boxer mais rappelons que l'eau fait coller les vêtements au corps... lui offrant ainsi une vision assez nette de ce qu'elle aurait peut-être remarqué avec moins de précision s'il n'avait pas piqué une tête dans sa piscine. Sa remarque lui fit hausser un sourcil sans pour autant qu'elle quitte cette zone du regard, un petit sourire mesquin aux lèvres. "Je bave parce que je me dis que j'ai jeté mon dévolu sur le seul O'Malley qui, anatomiquement parlant, en vaut vraiment la peine." Elle releva enfin les yeux vers lui et accorda à son interlocuteur son plus charmant sourire avant de se recevoir ses vêtements trempés sur les bras. Bien qu'elle n'ait pas vu la virilité d'Edward à son apogée et qu'à l'inverse, elle n'ait pratiquement jamais vue celle de James au repos, elle jugeait que son examen plaçait nettement le professeur de commerce en tête face à son cousin. C'est stupide, comme comparaison ? Oui, c'est vrai. Mais c'est tellement drôle...
Elle prit tout de même soin d'écarter un peu les vêtements d'Edward de sa robe haute couture comme s'ils pouvaient contaminer le tissu de sa propre tenue. Un air profondément blasé se dessina sur ses traits fins alors qu'elle déposait sa main libre sur sa hanche avec une arrogance peu commune. "Non, je m'en vais. Tu devrais en faire autant, d'ailleurs. Il me semble que tu as quelques basses actions commerciales à préparer... loser." ajouta-t-elle avec un petit clin d'oeil avant de s'en aller de sa démarche naturellement chaloupée et excentrique. L'Égyptienne se retourna une dernière fois puis sourit de loin à Edward. "Tu peux repasser prendre ta fille à l'heure qui te conviendra... ramènes un test de grossesse, on ne sait jamais." Et une petite dernière pour la route. C'est ce qu'on appelle la mesquinerie féminine par excellence. Sur ces bonnes paroles, elle se retourna puis rentra à l'intérieur de la villa en claquant la porte derrière elle d'un coup de pied. Ce que Sydney n'avait pas remarqué, c'est la petite tête blonde qui se tenait à la fenêtre du premier étage, dans une discrétion religieuse. Max. Il avait absolument tout vu. Monsieur O'Malley qui fait un doigt d'honneur à sa tante - geste insultant qui signifiait, d'après l'encyclopédie Salaun, qu'il était amoureux - puis l'Irlandais qui se déshabille devant elle, Sydney qui le regarde sans se priver puis qui repart avec ses vêtements après lui avoir offert ceux de tonton Dom'. Il fixa l'Irlandais sur le départ avec un air mauvais... lui qui pensait la hache de guerre enterrée, l'enfant n'allait pas tarder à la ressortir. S'il s'approchait à nouveau de sa tante, la guerre serait sans merci. Il quitta la fenêtre pour rejoindre Ambre, tâchant d'oublier sa colère s'il voulait continuer à pouvoir fréquenter sa belle amoureuse.
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Sam 14 Avr - 11:26 | |
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« Je bave parce que je me dis que j'ai jeté mon dévolu sur le seul O'Malley qui, anatomiquement parlant, en vaut vraiment la peine. » Mon réflexe fut de baisser mes yeux sur mon entre-jambes, remarquant que l’eau avait tendance à coller le boxer contre ma peau, alors que Sydney était en train de sous-entendre que la taille de mon pénis n’était pas assez satisfaisante. Un de mes sourcils s’arqua, accompagné d’un sourire amusé. Je n’ai jamais fait parti de ces types qui, adolescents, se sentaient obligés de la mesurer dans le but de la comparer avec celles de ses amis. Contrairement à ce que pouvait avouer Khelos, je savais que mon appareil génital était satisfaisant. Après, effectivement, je ne pouvais pas juger de la différence avec celle de James, car je ne l’avais jamais vu à poil, et je n’en avais clairement pas envie. Mon sourire traduisait clairement que ses paroles – qu’elles soient vraies ou non – ne me vexaient absolument pas. Certes, je n’avais pas non plus un anaconda dans le pantalon, mais je savais l’utiliser, tout comme les mensurations étaient plus que respectables. Je satisfaisais parfaitement ma femme, et j’étais même considéré comme un très bon coup par mes anciennes conquêtes. De quoi flatter l’égo masculin. « Je suis content pour toi. De toute façon, ce n’est pas comme si tu avais pu jeter ton dévolu sur les deux. Je n’aime pas les blondes qui ont ingurgité des kilomètres de queues, si tu vois ce que je veux dire. » Je lui adressais un sourire moqueur alors que je terminais de m’habiller avec les vêtements de son frère.
« Non, je m'en vais. Tu devrais en faire autant, d'ailleurs. Il me semble que tu as quelques basses actions commerciales à préparer... loser. Tu peux repasser prendre ta fille à l'heure qui te conviendra... ramènes un test de grossesse, on ne sait jamais. » Je ne pus retenir un rire, amusé par sa réflexion. « A tout à l’heure Barbie. » Je montais à l’intérieur de mon véhicule pour le démarrer et quitter les lieux. Je reviendrais chercher Ambre dans quelques heures. De retour à la maison, je retrouvai Maria qui s’étonna de me voir avec d’autres vêtements que les miens. Je lui expliquais donc ce qu’il s’était passé. Puis nous nous accordâmes un moment intime, le temps qu’Aaron, qui venait de prendre sa première année, fasse l’une de ses nombreuses siestes. Une heure plus tard, je devais aller chercher Seth et Jade, mes jumeaux, chez leur mère. Et encore une fois de retour à la maison, j’eus une illumination.
Trente minutes plus tard, je sillonnais les rues du quartier, main dans la main avec Jade, des boîtes de chocolats dans l’autre. Jusqu’à preuve du contraire, ma fille de neuf ans se trouvait dans la même école primaire qu’Ambre, donc la triche n’était qu’à moitié réelle. Le principal ? Sydney ne pourra jamais avoir une preuve contre moi. Une fillette de l’école vendait des boîtes de chocolats. Laquelle ? Le mystère pouvait rester entier. Cela me permettait d’ailleurs d’avoir une avance. Le fait que je connaisse mes voisins de quartier marcha beaucoup. En effet, je m’entendais très bien avec la grande majorité, à défaut de ne pas connaître encore tout le monde. Un esprit assez Desperate Housewives pour tout avouer. Il m’arrivait de donner des coups de main lorsqu’il fallait faire un travail manuel, nous nous faisions de grands barbecues entre nous avec un bon apéritif les soirs d’été. Ici, Maria, les enfants et moi avions beaucoup d’amis. Des gens agréables qui nous permettaient de nous échapper de l’univers du travail. Ils n’hésitèrent d’ailleurs pas une seconde pour acheter des boîtes à Jade qui, l’esprit rusé, était particulièrement d’accord pour tricher en ma compagnie afin de gagner ce jeu stupide. Mh… si mon épouse était au courant, sans nul doute elle m’égorgerait pour donner un aussi mauvais exemple aux enfants.
Quand il fut l’heure d’aller rechercher Ambre, Maria décida de sortir voir Cheyenne. Résultat ? Je devais embarquer dans la voiture Seth, Jade et Aaron dans le siège auto. La route fut laborieuse entre les jumeaux qui se chamaillaient, et le petit dernier qui hurlait à la mort parce que son grand-frère et sa grande-sœur lui faisaient clairement peur à parler aussi fort. Je menaçais les jumeaux de les abandonner sur le bord de la route. Ça les calma… trois minutes. J’utilisais donc la manière forte. « Si j’entends encore le son de votre voix pendant le trajet, je vous sépare tous les deux. Chambre séparée, classe séparée, et interdiction de vous parler. » Les jumeaux se regardèrent et eurent exactement la même réaction. Ils se tinrent droit, les lèvres plissés. « Par contre, quand on sera arrivé, vous pourrez tout ravager. » Les deux diablotins esquissèrent un large sourire. Ça allait être parfait.
Je leur donnais pour consigne de trouver la chaise roulante dans la buanderie, et d’en faire ce qu’ils souhaitaient. La faire tomber à l’eau, la voler, la casser, n’importe quoi, tant qu’elle ne pouvait plus s’en servir. Ils semblaient enchantés par cette idée. J’arrivais devant chez Sydney dix minutes plus tard. Seth et Jade détachèrent leur ceinture afin de sortir vivement du véhicule. Je suis hyperactif. Mon fils de neuf ans tient de moi, autant que sur le plan physique. Ma fille, elle, restait également une pile électrique. En somme, ça ne disait rien qui vaille à Khelos. Je prenais Aaron dans mes bras et me dirigeais vers la porte d’entrée. Ses grands yeux bleus observaient l’endroit avant de s’arrêter vers Sydney. Le petit esquissa un large sourire avant de tendre la main vers elle. « Petit traître va… », murmurais-je avec amusement alors qu’il continuait de fixer l’égyptienne. Pendant ce temps là, Seth et Jade étaient déjà en train de courir dans la maison. Et c’était certainement la première fois qu’elle voyait mes trois autres enfants. « T’as séché mes fringues ? », lui demandais-je avec un air hautain, uniquement pour la provoquer ?
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| Sujet: Re: O'Malley, t'es qu'un rat ! •• Edward & Sydney Sam 21 Avr - 14:02 | |
| Une fois la porte refermée sur les sarcasmes d'Edward, Sydney s'y adossa et poussa un soupir, les yeux fermés. Elle avait eu de la chance… elle aurait pu être obligée d'appeler le service d'entretien de la piscine à cause d'un cadavre qui aurait rendu la baignade plus compliquée. Elle rouvrit ensuite les yeux et les déposa sur les fringues mouillées de l'Irlandais : dans un geste aussi naturel que déconcertant, elle les lança comme un basketteur dans le porte-parapluies et se rendit à la cuisine pour aller s'y prendre une grande part de gâteau à la crème au beurre saupoudrée de cacao. Etonnant de la part d'une femme qui surveille son régime d'une façon plus assidue que le ferait un gardien de prison avec ses détenus… mais pourtant, depuis déjà une semaine ou deux, il lui arrivait de plus en plus souvent d'être saisie par de brusques envies gourmandes. La dernière fois que cela l'avait prise, c'était hier soir : elle avait contraint son cher Dominic d'aller lui chercher des fraises à une heure tout simplement indécente. Si seulement la belle était un peu plus futée, elle comprendrait qu'elle commençait tout doucement à ne plus manger que pour elle seule.
Lorsqu'elle se retrouva seule et qu'elle vérifia par précaution qu'Ambre et Max ne jouaient pas à touche-pipi ou au docteur de façon un peu trop entreprenante pour préserver la chaste petite fille O'Malley, Sydney s'installa dans le divan du salon avec son téléphone et un immense carton rempli de lettres en tous genres. L'Egyptienne s'improviserait-elle factrice ? Pas exactement. Dès le passage matinal du facteur, elle avait fait le tour du quartier pour aller voler toutes les lettres des voisins… et vu la taille du quartier, elle avait dû faire un effort titanesque pour se lever à l'aube et faire le plein sans que personne ne puisse la remarquer. La raison de ce vol qu'elle ferait passer pour une faute d'étourderie de la part du facteur était d'un machiavélisme et d'une simplicité incroyables : retenir le courrier en otage pour contraindre les voisins à acheter du chocolat en échange. Et grâce à la technologie, elle n'aurait même pas besoin d'aller plus loin que le perron ou la cuisine : une lettre à la main, le téléphone dans l'autre, Sydney commença à appeler ses voisins les uns après les autres pour les inviter à passer récupérer leur précieux courrier chez elle… et à chaque voisin qui passait, une boîte de chocolats repartait. De la triche ? Si on reste très strict, ce n'est pas tellement une fraude : Max se trouvait dans la même maison qu'elle, elle vendait donc les chocolats en sa présence… même un peu éloignée. En outre, elle se doutait bien qu'Edward n'occuperait pas son temps à regarder la télé comme tout futur quarantenaire le devrait. Non, elle était parfois limitée mais pas à ce point. Résultat des courses : en moins d'une heure, Sydney avait écoulé tout le stock qu'elle avait escompté plus quelques boites "bonus" pour les voisines les plus esseulées du quartier. Véritable calculatrice en puissance quand elle le voulait, la blondinette avait réussi à les baratiner sur l'absence répétitive de leurs maris, de l'éventuelle présence d'une maîtresse dans ce ménage… Elles s'étaient jetées sur le chocolat comme la misère sur le monde, seul antidépresseur efficace qu'elles aient tout de suite à portée de main. Oui, c'est moche, mais c'est le business. C'est dans cet esprit qu'elle avait vu évoluer James pendant cette année et à force de côtoyer un requin, on finit par en devenir un. Le tout s'était fait dans une discrétion exemplaire, de sorte que ni Ambre ni Max ne pourrait le savoir. Surtout Ambre, dans l'optique où elle aurait pu aller le raconter à son père qui se serait ensuite empressé d'aller la dénoncer aux "autorités" scolaires. Un partout, la balle au centre.
Une fois l'argent soigneusement rangé et hors de portée de qui que ce soit, Sydney retourna avec un air de conquérante satisfaite dans le vestibule et… et elle se souvint à ce moment que les vêtements du prof' d'histoire égouttaient lentement dans le porte-parapluie. La fashionista s'empressa de les sortir le plus vite possible pour les coller dans le sèche-linge. A peine dix minutes plus tard, la sonnette retentit. Et voilà, le gnome est de retour. Puisqu'elle se trouvait dans la buanderie, elle posa ses yeux sur le fauteuil roulant et le reste du matériel posé sur le siège… des cris d'enfants retentissaient à l'extérieur. Il avait amené du renfort. Lâche. Toutefois, la jeune femme ne comptait pas se faire avoir deux fois d'affilée : Edward avait vu l'emplacement de l'une de ses armes commerciales, il allait certainement vouloir la saboter, chose qu'elle ne pouvait pas se permettre puisqu'elle allait devoir rendre ce fauteuil plus tard lorsqu'il aurait eu toute son utilité. Sydney ouvrit la porte de la buanderie et s'empressa d'aller cacher le fauteuil avec le matériel dans un endroit où ces petits monstres et leur gourou paternel ne pourraient pas trouver de sitôt. Une fois son affaire terminée, la blondinette s'accouda au comptoir de la cuisine après avoir refermé la porte de la buanderie puis soupira en plaquant une main sur son front. Une grosse fatigue commença à l'envahir, chose de plus en plus récurrente ces derniers temps. N'écoutant que son courage, la styliste ouvrit la porte d'entrée qui fut prise très vite d'assaut par deux enfants qui se faufilèrent à l'intérieur après avoir à peine marmonné un bref "bonjour", Edward restant sur le perron avec une petite larve toute mignonne dans les bras. Et en plus, il s'est reproduit en plusieurs exemplaires, l'Irlandais… Seigneur, gardez-en au moins un pour faire progresser la science. "Coucou toi… t'es adorable, tu le sais…?" lança Sydney en prenant très délicatement la petite main du fils d'Edward, un grand sourire sur les lèvres. Elle braqua son regard émeraude sur le géniteur de toute cette marmaille et le gratifia d'une énième pique au lieu de lui répondre directement. "T'es sûr qu'il est de toi, ce bébé ? Il est tellement craquant…" Sans plus attendre, la Bêta se rendit vers la buanderie d'un pas un peu moins assuré qu'au début de l'après-midi, signe évident d'une fatigue qu'elle faisait pourtant tout pour cacher. Soudain, en ouvrant la porte, elle tomba sur Jade et Seth qui fouillaient la pièce de fond en combles à n'en pas douter vu leur détermination. Sydney toussota pour les surprendre puis posa ses mains sur ses hanches. "Vous cherchez quelque chose, peut-être ?" Le regard de Seth, très suspicieux, se posa sur elle… ce à quoi la fashionista répondit par l'un de ses plus beaux sourires sarcastiques et adorables. T'as du génie, petit, mais ne te mesures pas à une championne toutes catégories confondues. Elle s'écarta pour laisser les jumeaux sortir d'une pièce où ils n'avaient pas le droit de se retrouver puis prépara les affaires prêtes d'Edward.
Au même moment, Max descendait les escaliers avec Ambre, fronçant un peu les sourcils en voyant tout ce monde d'un coup dans sa maison. Un, deux, trois, quatre… cinq O'Malley en tout ? Là, ils sont en supériorité numérique. Et malheureusement pour lui, l'Australien n'avait ni son oncle Dom' ni son Salaun sous la main pour rivaliser. Pendant un bref instant, l'enfant eu l'impression de se retrouver démuni de ses meilleurs atouts face au père d'Ambre qu'il suspectait toujours de vouloir ravir le cœur de sa tante, surtout après l'avoir surpris discrètement à demi-nu dans le jardin plus tôt dans l'après-midi. En voyant sa tante sortir de la buanderie avec les affaires de l'archéologue soigneusement pliées, un léger soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres, idem lorsqu'il vit son chiot Logan pointer le bout de sa truffe, apparemment ravi qu'il y ait autant d'animation dans la maison. "Voilà, propre, sec et plié. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai des choses à faire donc je te prierai de bien vouloir partir avec ton équipe de déménageurs fouineurs…" acheva-t-elle dans un murmure qui laissait clairement comprendre qu'elle avait saisi son manège. En revanche, elle ne mentait pas sur son besoin de tranquillité, la fatigue la gagnait de plus en plus. Et tout le monde sait à quel point Sydney peut se montrer très pénible lorsqu'elle est épuisée. Pire que quand elle est en pleine forme.
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