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| « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Jeu 11 Déc - 21:02 | |
| « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. »Mathis & Logan.
Aujourd’hui, ça faisait exactement une semaine et demie que Logan n’avait plus aucune nouvelle de Mathis. Pour tout dire, l’androgyne avait appelé son homme trois fois mais la seule chose qu’il obtint fut son répondeur. Accueil plutôt sympa. Quoi qu’il en soit, même si trois fois en plus de 8 jours, ce n’était rien du tout, Davies n’avait pas insisté plus longtemps. Pourquoi courir après quelque chose ou quelqu’un qui ne prend pas la peine de nous attendre ? Ca n’avait aucun sens. Du coup, cette dernière semaine fut très chargée pour le beau brun, qui n’avait pas trouvé de temps pour se détendre, se reposer et profiter de sa vie de garçon de dix-neuf ans. Ses vêtements, ses photographies, ses textes à rédiger. Entre tout cela, expliquez moi comment est ce que Logan aurait pût faire pour aller directement à la sortie des cours ? Puisque son homme n’allait pas vers lui, l’androgyne aurait été prêt à faire le chemin inverse soit : aller à sa* rencontre. « Non ! Tu vaux mieux Logan. Tu vas passer pour quoi après ? Un désespéré ? Hors de question ! » Ca, c’est ce qu’il se répétait sans cesse depuis plus d’une semaine, dans le but de rester fort et de passer à autre chose, même si le terme était un peu fort pour la situation. Cette semaine passa donc -comme dit précédemment- très rapidement aux yeux du cadet des Davies. Il avait travaillé comme un malade et son projet de photographie fut rendu dans les délais. Finalement, Logan avait opté pour la solitude. Ce thème le touchait de près en ce moment et il avait réussi à faire passer l’émotion voulue à la perfection. Son professeur était très satisfait du travail et l’avait même chargé de quelque chose de plus intéressant et de plus compliqué. Owh, vous voulez peut-être des nouvelles du jeune Gaël? Et bien le ZETA avait trouvé un organisme qui pouvait le prendre en charge aussi souvent que possible. Ca permettait alors au protecteur du bambin de se sentir un peu plus libre et un peu plus disponible. Travailler avec un enfant dans les bras, ce n'était réellement pas une tâche facile, d'autant plus que Gaël voulait toujours jouer et discuter. Une vraie pipelette celui-là.
Enfin...A présent, Logan se trouvait dans l’espace détente de l’université. Cet endroit était assez convoité par les jeunes étudiants, qui y passaient de nombreux instants pour se détendre. Il y avait un baby foot, une télévision, une radio, un canapé, et quelques jeux sans grande importance mais qui amusaient énormément les élèves. Il faut dire aussi que les études prenaient énormément de temps dans leur vie.
-Viens Logan, on s’fait un DVD, la salle est libre.
Ah oui ! Logan se trouvait avec son meilleur ami : Nathan. Ce dernier prenait beaucoup soin de l’androgyne, et il s’en occupait comme le ferait un grand frère. Après tout, il représentait un peu la même chose aux yeux de Davies. L’amitié était très forte entre eux, et heureusement que quelque chose de tel les unissait. Ca leur permettait de se comprendre, de s’entendre et de s’aider, comme l’avait fait Nathan -cette semaine- avec Logan. Evidemment, c’était à propos de Mathis. Le styliste était tellement sur qu’il était en train de le perdre, qu’il se faisait les pires films, sans pour autant agir. Forcément, que pouvait-il faire d’autre à part parler ?
-Quel film ? -Celui que tu veux… -Logan, arrête de penser à lui ! Il va t’appeler…
Logan leva les yeux au ciel avant de se diriger vers la petite armoire dans laquelle était rangés plusieurs films. Au hasard, les doigts du garçon resserrèrent un petit boitier avant qu’il ne puisse insérer le CD dans le lecteur.
-J’m’en fous c’est bon… J’ai compris qu’il pensait qu’à son appareil photo. J’l’ai appelé, il répond pas, j’ai bossé toute la semaine, j’ai dormi 2heures par nuit pour pouvoir le voir un peu et voilà le résultat. Qu’il continue et j’peux t’dire que là, mon manque de sexe, j’le comblerais avec une autre personne. Il est même pas au courant que j'vais sûrement m'faire opérer...
Sur ces derniers mots, Logan retourna s’assoir près de son meilleur ami et cala sa tête contre son épaule avant de remonter l’une de ses interminable jambe contre son frêle torse. Nathan passa son bras autour de sa taille et laissa entendre un léger rire. Evidemment, à entendre comme ça, ça ne pouvait que le faire sourire, mais au fond croyez moi : Il comprenait tout à fait ce que ressentait son ami et le soutenait comme il le pouvait.
-Il t’aime…T’inquiète pas, vous allez rattraper le temps perdu, et tu pourras t’envoyer en l’air autant de fois que tu l’voudras. Et pour ton intervention, met le au courant dès que possible. -Tu parles, on couche pas, on s’embrasse pas. Il s’touche c’est pas possible. Comment il fait pour tenir ? Enfin, c’mec j’le keef comme c’est pas permis mais tu vois, on dirait juste un pote quoi. J’dis pas que c’est d’sa faute, j’l’ai pas toujours aidé mais bon…Et pourquoi j'lui dirais? Faudrait déjà que j'le vois, c'est pas gagné.
Nathan haussa doucement les épaules avant de prendre la télécommande en main. Doucement, il mit le DVD en route et réfléchit à la manière dont il pourrait venir en aide à son meilleur ami. Lui-même avait eu une relation un peu compliquée, mais pas à ce point non plus. Après s’être brièvement humidifié les lèvres, le ZETA dégagea les longs cheveux noirs de Logan, qui le gênaient, afin de pouvoir parler sans problème.
-Dis lui…Dis lui que si c’est pour rester comme ça, ça te faisait plus de mal que de bien.
Ca serait comme parler à un sourd. Mathis trouverait toujours un argument pour ne pas avoir toute la responsabilité. Et d’un côté, il aurait raison puisque c’est Logan lui-même qui avait commencé à mettre des distances dans leur couple. Avant, les garçons étaient toujours collés l’un à l’autre, ils s’embrassaient sans cesse, se touchaient sans aucune gêne… Mais le père Davies n’était pas toujours d’accord, du moins, au début de la relation. Werly était le premier petit ami sérieux de sa progéniture alors forcément, il fallait un petit temps d’adaptation. A présent, tout allait parfaitement bien sauf que l’habitude de la distance avait été prise, acceptée et répétée. Quoi qu’il en soit, la discussion s’arrêta là. Logan se cala confortablement contre son meilleur ami sans prononcer un seul mot, et fixa l’écran, qui affichait déjà le début du film.
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Ven 12 Déc - 12:50 | |
| Han There You’ll Be, j’aime tell’ment cette chanson !
Une semaine et demi loin de l’homme qu’il aimait, une semaine et demi catastrophique pour le jeune Werly. Contrairement à Logan, lui avait eu le temps de voir la semaine passer. Certes, elle aurait pu passer très rapidement, car le travail était au rendez-vous, (si bien que le jeune homme ne dormait presque plus dans le but de s’adonner à ses études). Un dossier complet de photos à rendre, des compositions à faire en musique et j’en passe. Il y avait de quoi rendre le londonien fou. Et pour couronner le tout, son portable avait « rendu l’âme ». Du jour au lendemain, il refusa de s’allumer. Du coup, Mathis l’avait amené à réparer dans une boutique, en centre ville. Accompagné de Jeremy -le fameux ZETA avec qui il avait composé son premier morceau et avec qui le châtain passait la majeure partie de son temps-, c’était son ami qui avait laissé son numéro au vendeur dans le but d’être prévenu quand le téléphone du photographe serait en état de marche. Ce qui rendit cette semaine et demie insupportable pour le châtain était surtout du à cela. Sans portable, impossible de joindre son copain -car, maintenant que le portable existe, qui prend le temps d’apprendre les numéros de ses contacts par cœur ?- et impossible d’être appelé par la même occasion. Du coup, il avait évidemment tenté à plusieurs reprises de trouver Logan, traversant tous les couloirs durant les intercours. Il était même allé jusqu’à passer dans tous les hôtels à proximité de l’université dans le but de se renseigner, de savoir si Davies logeait dans tel ou tel bâtiment. Mais rien. Il ne parvint pas à le trouver, ce qui le poussa à se prendre monstrueusement la tête avec cela. Il était persuadé que Logan avait du essayé de l’appeler, tombant sur sa messagerie, et il sentait la peur lui ronger le ventre. Il avait peur, peur de le perdre à cause de tout ce qui leur arrivait. Du coup, Werly n’était pas d’humeur, s’énervait pour un rien et bossait sans donner de résultats très concluant. Son prof de photographie lui avait même demandé un entretien durant lequel il lui avait dit qu’il s’inquiétait pour lui et sa santé, car il voyait bien qu’il avait étrangement régressé en une semaine. Mathis lui avait, bien entendu, promis que ce n’était qu’un simple excès de fatigue, afin de ne pas l’avoir sur le dos. Le seul étant au courant de ce qui lui arrivait vraiment était Jeremy. Ce dernier avait tenu à aider son ami et avait tout fait pour remonter son moral. Et Mathis lui en était vraiment reconnaissant. Bref, aujourd’hui, une semaine et demi plus tard, Mathis terminait sa journée avec cours de sport (illogique, je sais, mais tant pis xD).Il arriva donc dans les vestiaires en compagnie de Jeremy, ils se changèrent et entrèrent dans la salle. Cette après-midi, c’était du basket-ball qui les attendait. Tant mieux. Mathis avait besoin de se défouler. Pour commencer la leçon, tous les élèves prirent un ballon et traversèrent la salle dans tous les sens en dribblant, histoire de se chauffer les muscles. Suivit ensuite un léger entraînement, puis le prof divisa les étudiants en quatre équipes, afin de commencer un mini-tournoi. Jeremy et Mathis se retrouvèrent dans la même équipe, et c’était à cette dernière de commencer. Tout en marchant afin de se placer, le jeune ZETA s’approcha de son ami et lui donna un léger coup de coude. -Mat’, fais-moi plaisir. Oublie-le juste un moment. Le temps du match.-J’vais essayer...Une voix démotivée. Mathis n’avait pas envie d’oublier Logan. Il n’y arrivait pas. Les équipes étaient prêtes, le match commença. Un premier panier pour l’équipe, puis un second, puis un pour l’équipe de Mathis, ... jusqu’à ce qu’un incident se produise. Voulant faire une passe à un de ses co-équipiers, le châtain envoya la balla de toutes ses forces en direction d’un jeune homme, mais la balle n’emprunta pas la trajectoire désirée et frappa violemment le dos d’un garçon de l’équipe adverse. Ce jeune homme, Mathis avait déjà eu quelques problèmes avec lui. Il s’appelait Dimitri Turner, un étudiant en première année faisant partie de la confrérie IOTA. Un grand sportif avec la tête grosse comme un melon. Et un peu « raciste » sur les bords dirons-nous. Ce charmant jeune homme s’était foutu de Mathis dés leur première rencontre, quant à son accent british. Le photographe n’avait bien entendu pas eu l’intention de se laisser faire, et à partir de ce jour là, la guerre était ouverte entre les deux étudiants. Quel bonheur de partager un cours de gym ensemble, n’est-ce pas ? Maintenant que vous avez cerné le personnage s’étant reçu la balle envoyée maladroitement et trop fortement par Werly, vous comprendrez pourquoi cet étudiant se retourne et fusilla Mathis du regard. -Bordel, r’garde un peu c’que tu fais Werly !-Désolé, pas fais exprès.-Oh les jeune là ! On arrête le papotage et on reprend !Heureusement que l’entraîneur avait interrompu ce début de conflit, car ça aurait été mal barré. Le jeu reprit donc, Dimitri prit possession de la balle. Mathis redoubla sa course afin de le dépasser, dans le but de se démarquer. Et comme par hasard, il sentit quelque chose l’intercepter dans son déplacement, au niveau de ses pieds. Il s’étala au sol et, en voyant le regard pleins de sous-entendu que lui envoya Dimitri, il comprit que ce dernier lui avait gentil fais un croche-patte. Eh hop, un troisième panier pour l’équipe adverse. Alors que Mathis se relevait, le jeune IOTA donna une tape amicale dans la main d’un de ses co-équipiers. Puis il s’approcha du photographe qui lui était en train de se replacer pour reprendre le jeu. Quand son ennemi se posa près de lui, le regard du châtain devint plus dur. Mais il préféra ne rien dire. Et ce fut Turner qui prit la parole en premier. -Ah tiens, j’ai pensé à toi l’autre jour.-C’est trop aimable de ta part Turner...-Attends, j’ai pas fini. J’ai croisé ton mec dans les couloirs. Il traînait avec Nathan et ils étaient assez proches si tu vois c’que j’veux dire.En entendant le simple mot « ton mec », Mathis du serrer ses poings pour ne pas exploser de rage. Il refusait qu’un quelconque mot se référant à Logan sorte de la bouche du jeune IOTA. Il souffla doucement, tentant de garder son calme au maximum. -Et alors ? J’peux pas l’en empêcher, il fait s’qu’il veut.-Ouais, mais la rumeur court comme quoi il serait hyper déprimé du fait que tu le laisses tomber pour tes études. Faut bien qu’il trouve quelqu’un d’autre pour se faire sauter. Une pétasse comme lui, ça demande que ça.-TA GUEULE !Là, Mathis n’était pas parvenu à supporter les dits de son ennemi. Il se redressa et le fusilla du regard, alors que toute la salle le regardait, alertée par le hurlement qu’il avait poussé. Dimitri, lui, avait un sourire sadique dessiné au coin des lèvres. Et bien entendu, il en profita pour en rajouter une couche. -Ah bah tu vois, tu t’en fous pas autant que ça. Mais vas pas penser que t’es le seul à te soulager sur lui, il est surement passé sous plusieurs personnes.Et Werly finit par se jeter sur lui. ___________________________________ Inutile de raconter toute la scène. Les deux ennemis s’étaient battu assez sauvagement, le prof était accouru et les avait séparé en leur ordonnant de filer en salle de perm’. Mais Jeremy était intervenu afin de supplier l’entraîneur de le laisser emmener Mathis à l’infirmerie. En effet, ce dernier avait reçu un joli coup en plein dans l’arcade, et cette dernière s’était ouverte pour se mettre à saigner. Turner avait donc fini par être renvoyé seul, et les deux ZETA filèrent se rhabiller pour ensuite filer dans la maison qui était réservée à leur confrérie, au lieu d’aller à l’infirmerie. Mathis avait sa main pressée sur son arcade en sang, grimaçant légèrement suite aux picotements qu’il ressentait. Jeremy l’emmena dans sa chambre et le pria de s’asseoir sur son lit. Il alla chercher de quoi soigner son ami et revint avec une trousse de secours. Et environ une heure plus tard, les deux ZETA se retrouvèrent assis par terre, en train d’avancer dans leur travail respectif. Alors qu’il tenait une poche de glace contre son arcade meurtrie « pour pas que t’aies l’œil comme une aubergine demain » comme l’avait précisé Jeremy, Mathis était en train de faire un plan, sur lequel il s’appuierait, pour son dossier de photographie. Mais le travail n’était pas vraiment au rendez-vous de son côté, car les deux amis parlaient en même de temps. De quoi, ou plutôt de qui ? De Logan bien entendu. -Mais allé, j’suis sure que tu t’fais des idées. Il t’aime, c’est évident. On peut pas oublier son mec en une semaine.-Pas en une semaine... en deux mois et demi. C’est comme si on s’était jamais retrouvé depuis son départ. J’comprends pas... tu nous as bien vu. Franchement, on a l’air d’un couple ? J’sais pas pourquoi tout est devenu comme ça si soudainement.-J’comprends c’que tu ressens. Mais te laisses pas abattre. J’te garanti que là, en c’moment même, il pense à toi. Ça s’trouve, il a essayé de t’appeler.-C’est c’qui m’fait peur justement. Si il m’a appelé, il s’ra tombé sur ma messagerie et il va finir par croire que j’le fuis, que je me donne plus pour mon travail que pour lui... ce qui est faux.-Je sais. Faut que tu le lui prouves justement. Tu s’rais prêt à quoi pour lui ?-À tout... il me demande de le suivre jusqu’à l’autre bout de la terre, je le suis. Il me demande de laisser tomber mes études pour lui, je laisse tout tomber. Il y a que lui qui compte.-Alors tu dois...Jeremy fut interrompu. La sonnerie de son portable l’empêcha de continuer sa phrase. Il s’excusa envers son ami et sortit son téléphone pour décrocher. La conversation qui suivit, Mathis ne l’écouta pas. Il était trop occupé à penser à son chéri. Et ce dernier, à quoi pensait-il ? Pensait-il à Mathis aussi ? Et avec qui était-il en ce moment même ? Comment se sentait-il ? Tant de questions sans réponses. Mat’ donnerait n’importe quoi pour se retrouver en face de lui en ce moment même. Et, soudainement, alors qu’il venait de raccrocher, Jeremy se leva et rangea toute ses affaires avant de faire de même avec celles du photographe. Ce dernier, interloqué, lui demanda ce qu’il y avait. Le jeune ZETA lui sourit malicieusement et répondit : -Tu t’lèves tout de suite, on va en ville. Ton portable est réparé. Tu viens d’me dire que tu s’rais prêt à laisser tomber tes études pour lui. Alors tu remballes tes affaires et tu viens !Werly se trouva tellement pris au dépourvu qu’il ne sut pas quoi répondre. Alors, sans rien dire, il attrapa son sac -dans lequel Jeremy avait rangé ses affaires-, passa la sangle sur son épaule , puis il suivit son ami pour sortir du bâtiment et se diriger vers les parkings. ___________________________________ Trois quart d’heure plus tard, et après avoir dépensé pour 50$ de frais de réparation, les deux jeunes ZETA se retrouvent à l’intérieur de la voiture de Jeremy. Ce dernier était en train de régler le chauffage, ayant simplement entrer la clé dans sa fente pour que le contact de la voiture soit en marche. Mathis, quant à lui, alluma son portable. Il constata avec peine que son chéri l’avait appelé trois fois, la dernière remontant à il y a plusieurs jours. Il n’y avait pas de temps à perdre, il DEVAIT le voir. Sinon, il risquait bien de perdre tout ce qui comptait pour lui. Alors, le jeune photographe chercha le contact surnommé « Mon ange » dans son répertoire, pressa la touche verte et porta le téléphone à son oreille, espérant que Logan allait répondre. J'me rattrape par rapport à mes post pitoyables là...
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Ven 12 Déc - 19:40 | |
| Les images défilaient, les sons et les mots s’enchainaient, les scènes se succédaient une à une et tout cela sans que Logan ne regarde précisément. Certes, ses yeux fixaient l’écran mais ne l’attirait pas une seule seconde. L’attention n’était pas du tout au rendez-vous. Ce n’était pas ce film qu’il voulait voir, ce n’était pas dans cette salle qu’il voulait être, mais dans les bras de l’homme qu’il aimait. Serait-ce encore possible ? Est-ce que leur Amour serait assez fort pour surmonter cette épreuve ? Un an s’était écoulé depuis leur premier baiser échangé, est ce que cela était une durée assez suffisante pour leur démontrer que leur couple était quelque chose de très solide et de profond ? Ce n’était pas sur… Après tout, même des gens mariés depuis plus de vingt, trente, ou cinquante ans peuvent se quitter et se livrer au service du divorce. Eux n’en sont pas là, mais évidemment, ça ne les empêche pas d’échapper à une éventuelle et douloureuse séparation. Dans la salle, tout était excessivement calme ; c’était presque à la limite du supportable. Nathan était certainement absorbé par le film mis en route depuis près de 20 minutes maintenant. Logan lui, ne cessait de penser à l’homme qu’il aimait… et à quelques périodes de leur vie.
Il y a plus d’un an. -Logan, tu pourrais venir prendre un verre avec moi ce soir ? -Le deuxième en une semaine Mat’, j’vais finir par croire que ça ressemble à un rencart.
Pour seule réponse, l’androgyne eut droit à un petit clin d’œil qu’il qualifierait de malicieux. Sans hésiter une seule seconde, le garçon s’était laissé convaincre et avait passé un coup de téléphone pour avertir ses parents qu’il ne rentrerait pas à l’heure habituelle. Le rendez-vous l’attirait énormément, d’autant plus qu’à l’époque, Mathis ne le laissait déjà pas indifférent. Une fois au bar tant convoité de Londres, les amis s’était installé à une table, avait discuté de chose et d’autre et juste avant de partir, le photographe s’était penché vers son futur ami pour l’embrasser avec une extrême passion.
-Tu m’attires…tellement.
Comment est ce que Logan aurait pût réagir face à cela ? Evidemment, il ressentait une sensation de pure bonheur mais également de surprise profonde et incontrôlée. Alors qu’il cherchait ses mots, il s’humidifia les lèvres.
-J’pensais que…Enfin, j’m’attendais pas vraiment à ce que tu ailles jusque là.
Et pourtant, le châtain ira encore plus loin…
Après 2 semaines de relation. Tout allait bien. Les deux amoureux ne s’étaient pas encore dit ouvertement qu’ils s’aimaient, mais ils se le montraient plus que n’importe qui. Sans cesse, Logan et Mathis s’échangeaient des baisers passionnés, se caressaient…(Sans faire l’amour puisque pour l’androgyne, c’était encore un peu tôt pour s’abandonner totalement à son chéri.) Malheureusement, tout ceci se passait à l’abri des regards, y comprit sous le regard de leur bande d’amis.
-On leur dit, maintenant ?, chuchota Logan.
Et c’est comme ça que tout débuta. Leur relation était maintenant connue, comprise et acceptée de tous. A Londres, la vie semblait tellement simple, tellement facile et surtout, elle était très agréable. Personne ne jugeait les autres, personne ne jouait à ce jeu débile qui consistait à lancer des rumeurs toutes plus improbables les unes que les autres. Ainsi, les tourtereaux pouvaient enfin vivre heureux…et comblés. Leur Amour voyait le jour et ils devaient bien avouer que c’était plus facile pour eux.
Après deux mois de relation.
Logan et Mathis étaient tranquillement allongés dans leur lit. Oui, le leur puisqu’à plusieurs reprises déjà, ils s’étaient partagés leur domicile, leurs affaires etc. En bref, chez Davies, c’était aussi chez Werly. L’ambiance était apaisante. Le romantisme dominait clairement le reste, permettant alors facilement aux deux garçons de s’offrir leurs plus belles caresses, leurs plus doux baisers et leurs mots les plus touchants.
-Je t’aime Logan…
Le premier « Je t’aime ». C’était tellement beau ; le cœur de Logan palpitait incroyablement fort. Mais ce n’était pas une mauvaise chose, au contraire, lui aussi était amoureux. Et plus qu’il ne l’avait encore jamais été.
-Je t’aime aussi Mathis.
Ces souvenirs étaient tellement beaux, tellement vrais. Logan n’avait jamais oublié ces éléments clés de leur relation, d’ailleurs, il n’avait jamais rien oublié. Son amour pour Mathis était un sujet sur lequel il ne fallait vraiment pas le chercher. Jamais il n’autoriserait quelqu’un à dire quoi que ce soit de négatif sur leur vie de couple, jamais il ne tolèrerait une seule remarque méprisante. D’ailleurs, n’était-ce pas pour cela qu’il refusait de s’afficher publiquement ? Peut-être. Ou peut-être pas. Au jour d’aujourd’hui, Logan ne savait plus vraiment ce qu’il voulait. Se montrer afin de profiter amplement de l’amour que lui offrirait Mathis ? Rester cacher et éviter les remarques de leurs éventuels ennemis ? En bref, est ce que le jeune Davies serait assez fort pour tout recommencer avec l’homme qu’il aimait ? Aurait-il le courage de lui parler de ses doutes ? Ou au contraire, se contenterait-il de cette situation désagréable et blessante ? Et puis, même si l’androgyne prenait une décision, est ce que son photographe l’accepterait et le suivrait dans ses choix ? Rien n’était moins sûr.
Inconsciemment, le jeune styliste soupira. Lentement mais sûrement, il était redescendu sur terre, laissant ses souvenirs, ses doutes ainsi que ses peines ancrées profondément dans son esprit. Ca ne servirait à rien qu’il continue de se faire du mal de cette façon puisque tant qu’il n’aurait pas revu son chéri, il ne pourrait pas avancer. Ils ne pourraient rien faire sans s’être parlés ne serait-ce qu’un court instant. Quoi que ce peu de temps ne leur serait pas accordé. Après tout, tous les deux passaient tellement de temps dans leurs études, dans leurs devoirs, et tellement peu dans leur relation que ça serait vraiment un miracle qu’ils réussissent à se prononcer un mot.
-C’est fou comme ce film à l’air de te passionner… Ca fait au moins 5 fois que j’t’appelle.
Logan esquissa un léger sourire avant de laisser entendre un rire nerveux se faufiler entre ses lèvres pulpeuses. Tout en humidifiant ces dernières, le garçon lança un petit regard désolé à son meilleur ami, qui ne put que lever les yeux au ciel, totalement désemparé. Il ne fallait pas en vouloir à l’androgyne… Jamais il ne s’était senti aussi mal alors forcément, son esprit divaguait dès qu’il en avait l’occasion. Il se mordit la lèvre inférieure puis se redressa tranquillement. A force d’être affalé de cette façon dans les bras de Nathan, il ressentait une brève douleur dans le bas du dos.
-S’cuse moi… -Allé, dis moi c’qui te travaille. -J’me disais juste que j’avais fais une énorme connerie en quittant Londres. Bon, c’est vrai, j’t’aurais pas connu mais mon copain me manque. Il est juste là, dans le même bâtiment que moi et pas moyen de s’voir. Ca m’rend dingue. C’est pire encore que s’il était resté chez lui, en Angleterre. -Il ne travaillait pas autant, avant ? -Il s’est toujours investi. Mais jamais on ne passait une journée loin de l’autre. Il bossait le soir, ou la journée mais dans ce cas là, il me disait de venir chez lui.
Nathan hocha la tête positivement puis se redressa également avant de se lever pour aller éteindre le DVD, qui fonctionnait pour rien finalement. Il enfonça ses mains dans ses poches de jean et fit mine de réfléchir. C’est vrai que ce n’était pas simple de réconforter un ami qui souffrait autant puisqu’effectivement, les mots ne seraient pas forcément les bienvenus, bien qu’utiles pour se sentir un peu plus comprit. Logan lui, aimerait revoir Mathis mais ça, son meilleur ami avait beau être extrêmement compréhensif, très gentil, il n’avait pas ce pouvoir là. Davies soupira donc profondément puis joua un moment avec une mèche de ses longs cheveux noirs, juste avant que son portable ne se mettre à vibrer dans sa veste blanche. Il glissa sa main dans la poche voulue puis en sortit son petit appareil.
-C’est Mat’.
Nathan esquissa un léger sourire. D’ailleurs, l’androgyne le connaissait trop pour ne pas reconnaitre ce* sourire. Celui qui voulait dire quelque chose comme : « Tu vois, j’te l’avais bien dit qu’il t’appellerait ! ». Mais malgré toute cette impatience concernant de vraies retrouvailles avec son chéri, Logan se montrait réticent quant au fait de décrocher le téléphone. Que voulait lui annoncer son homme ? Voulait-il le voir ou voulait-il uniquement le prévenir qu’ils ne pourraient pas se voir avant les vacances ? Oui, c’était seulement dans une semaine mais ils n’étaient plus à ça près de toute façon…
-Si tu décroches pas, j’te jure que j’t’étripe !
Après avoir rit nerveusement, Logan se décida. Doucement et avec appréhension, il décrocha.
-Mmh ?
Malheureusement, le cadet des Davies n’avait pas réussi à dire autre chose. Soit il aurait montré sa faiblesse rien qu’en prononçant un mot, soit il se serait montré trop agressif. Encore une fois, il ne fallait pas lui en voir. Durant ses périodes de doutes, Logan se montrait plutôt réticent et dans ces cas-là, il ne fallait mieux pas croiser son chemin ou le chercher. Mathis avait beau avoir prit la peine de l’appeler, ça n’aurait jamais empêché l’androgyne -s’il le souhaitait- de laisser son agressivité prendre le dessus. Des « Tiens, tu prends 2 minutes de ton temps pour m’appeler ? » ou des « T’es sur que tu as le temps pour moi là ? » auraient pût se faire entendre et là, ça n’aurait pas été une bonne chose pour le couple. Déjà que celui-ci battait de l’aile, il ne fallait pas en rajouter et risquer de tout perdre. Mathis était une personne très importante dans la vie de Logan, c’est d’ailleurs bien pour cela que ce dernier se contrôlait autant. S’il venait à le perdre un jour, il ne saurait pas réellement ce qu’il deviendrait. Sa vie ne pouvait pas se terminer sans sa présence, sans son amour. Elle ne DEVAIT pas. C’était impossible.
Je ne dirais rien quant à tes post. Celui là est très bien, evidemment, mais les autres l'étaient aussi! Et j'insiste! =)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Sam 13 Déc - 12:25 | |
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Les *bips* d’attente résonant dans l’oreille de Mathis étaient insupportables pour ce dernier. Plus ils se faisaient nombreux, plus son cœur accélérait ses battements suite au stress ressenti. Il était si nerveux que sa main allait inconsciemment frotter son front, passant par son arcade blessée et rougie par le sang. Son ami lui retira violemment la main, le faisant sursauter par la même occasion.
-Mat, ton arcade ! -Ah... désolé.
En guise de réponse, Werly eut le droit à un sourire de la part de Jeremy. Ce dernier comprenait très bien dans quel état il devait se trouver, ce pourquoi il hocha la tête négativement, l’air de dire « T’en fais pas, si j’dis ça c’est pour toi. Mais fais attention. » Le photographe réussit à lui renvoyer un léger sourire, puis il détourna sa tête pour regarder droit devant lui, au travers de la vitre embuée de la voiture. Toujours en état de stress, ses doigts allèrent tapoter nerveusement le levier de vitesse. Logan mettait du temps à réponse. Soit il ne trouvait pas son portable, soit il n’allait pas répondre, car il ne l’avait pas sur lui... soit il hésitait à décrocher. Toutes les solutions étaient envisageables. Mais le temps que le jeune Davies se décide à prendre l’appel en compte, Mathis eut le temps de faire un bond en arrière.
Flash Back Oui, car sans ça, mon post sera bien trop court –-‘ C’était il y a deux mois et demi. Plusieurs jours après avoir annoncé son départ pour la Californie, Logan avait passé près de deux jours à préparer ses bagages et le grand jour état finalement arrivé. Accompagné à la gare par ses parents et Mathis, le jeune androgyne se trouvait maintenant sur le quai, avec eux trois. Il venait de passer plusieurs minutes à dire au revoir à ses parents, leur promettant de les appeler régulièrement, etc, etc. Tout ce que l’on promet à nos géniteurs lorsqu’on les quitte pour une longue durée. Puis, le père Davies avait emmené sa femme un peu plus loin, expliquant à cette dernière que leur fils voudrait peut-être profiter de ses dernières minutes en compagnie de son copain. Les deux amoureux se retrouvèrent donc seuls. Mathis s’approcha de son brun, un léger sourire au coin des lèvres. Un sourire forcé, car en vérité, il était déchiré à l’idée de le laisser partir. Délicatement, il lui prit les mains et Logan les serra, comme si il s’accrochait à une bouée de sauvetage. Il baissa la tête, se mordant la lèvre discrètement. Le photographe lâche une de ses mains et la glissa dans son cou afin qu’il redresse la tête. Quand cela fut fait, il remarqua aisément que son chéri avait les larmes aux yeux. Rassurez-vous, c’était aussi le cas pour Mathis. Il n’était pas du genre à pleurer, mais là, il ne pouvait empêcher la formation de quelques larmes qui, cependant, restèrent incrustées dans ses yeux chocolat.
-Pleure pas mon ange... -Un ange ça pleure pas. -Justement.
Logan réussit à esquisser un léger sourire, puis il finit par lâcher la main de son homme pour venir se blottir contre son buste. Mathis ne se fit pas prier pour encercler son frêle corps de ses bras, le serrant contre lui comme s’il voulait l’empêcher de partir, de le quitter. L’androgyne nicha son visage dans le cou du photographe et l’y embrassa doucement avant d’humer son odeur. Un sourire s’étira sur les lèvres du châtain, puis il tourna la tête tout en la reculant légèrement, afin d’aller poser ses lèvres sur celles de Logan. Dés que ce simple contact fut créé, ce dernier encercla le cou de l’être aimé avec ses bras. S’ensuivit un baiser passionné, tendre et rempli d’amour. Mathis avait ensuite prononcé des mots d’une voix légèrement tremblante. L’heure du départ arrivait, il savait qu’il allait devoir le laisser partir.
-J’ai pas envie que tu partes Logan. -T’en fais pas, je redescends à Londres pour les vacances de Noël, je te l’ai promis. -Ça fait plus de deux mois loin de toi... -Je sais Mat’...
Le concerné était prêt à ajouter quelque chose, mais une voix résonna dans toute la gare afin de prévenir que le train allait partir, que les passagers devait embarquer. Le châtain se mordit donc la lèvre inférieure, sentant son cœur se serrer. Logan, lui, approcha une nouvelle fois son visage de celui de son chéri pour l’embrasser une ultime fois. Il resta ensuite collé à lui, son front contre le sien, et Mathis lui murmura le plus tendrement possible :
-Je t’aime Logan, je t’aime, je t’aime, je t’aime. -Moi aussi Mat’, je t’aime. Tu me promets de penser à moi ? -Chaque seconde, j’te l’jure.
Logan sourit à son ange et posa une toute dernière fois ses lèvres contre les siennes avant de se décoller lentement de son corps, à regret. Il s’empara ensuite de ses affaires et finit par monter dans le train. Mathis, lui, le regarda s’éloigner après avoir glissé ses mains dans les poches de son jean. Il resta immobile, fixant l’immense véhicule, les yeux larmoyants. Les parents Davies se rapprochèrent de lui, le père posa une main sur l’épaule de son « beau-fils ». Mat’ lui adressa un léger sourire et regarda le train qui était en train de prendre son départ. Et, alors qu’il s’éloignait du quai de plus en plus, une pensée le traversa.
*Quand est-ce que je te reverrai... ?*
Et cette question resta très, très longtemps gravée dans son esprit. Fin Flash Back
Mat’ eut juste le temps de soupirer longuement après avoir repenser à cette séparation si douloureuse qui, d’après lui, ne s’était jamais vraiment terminée. On finit par décrocher à l’autre bout du fil.
-Mmh ?
Le cœur de Mathis bondit brutalement dans sa poitrine. Le simple fait de l’entendre marmonner le rendit complètement fou. Décidément, Logan lui manquait beaucoup trop. Il fallait que tout s’arrange entre eux, cela ne pouvait se faire autrement. Mathis ne voyait plus que lui* dans sa vie, il ne pouvait pas avancer sans Logan, il n’en avait plus la force. Il lui appartenait, corps et âme, et jamais il ne parviendrait à se séparer de lui. Ce serait une épreuve bien trop difficile à surmonter. Cependant, malgré cette envie qu’il avait de tout réparer dans leur couple, le photographe se retrouva dépourvu de parole. Et maintenant ? Que pouvait-il dire à Logan ? « Je m’excuse. », « Tu me manques. », « Je sais ce que tu dois penser de moi. », ... Non. Rien de tout ça. Il fallait qu’ils s’expliquent l’un en face de l’autre, Mat’ devait demander ses excuses en le regardant dans les yeux, pas en parlant au travers d’un téléphone. Quelques secondes de silence s’étaient écoulées jusqu’à ce que le châtain se décide à parler. Une voix neutre, quelque peu attristée.
-C’est moi...
Ouiiii, bravo Mathis. Tu crois vraiment que Logan ne savait pas qu’il s’agissait de toi ? Se gifflant mentalement, le photographe se mordit la lèvre assez fortement. Et, inconsciemment, sa main retourna frotter son front, et son arcade par la même occasion. Jeremy le rappela à l’ordre en lui donnant un coup de coude sur le bras, ce qui fit sursauter Mathis. Il regarda son ami et ce dernier lui marmonna un « Vas-y ! » très prononcé. Le guitariste acquiesça et finit par enfin se décider à dire autre chose de plus censé.
-Je... j’sais bien que l’envie de me voir doit pas trop te traverser après ce qu’il s’est passé en plus d’une semaine. Mais, j’aimerais qu’on se voie. J’ai pas envie de m’expliquer au travers d’un téléphone...
Au moins, ça c’était dit. Restait à espérer que l’androgyne n’allait pas l’envoyer paitre et allait accepter de le voir, ne serait-ce que quelques minutes.
Je ne répondrai rien *siffle* xD
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Sam 13 Déc - 13:41 | |
| Maintenant qu’il avait son téléphone portable collé à son oreille, Logan attendait. Il attendait que l’homme de sa vie prononce quelque chose. Malheureusement, plus les secondes passaient, et plus l’androgyne laissait retomber -très lentement- sa main -contenant son mobile- le long de son corps. Décidemment, les deux amoureux ne réussiraient jamais à se parler convenablement.
-C’est moi...
Malgré la distance entre son oreille et son téléphone, le jeune Davies avait perçu ses brefs mots, qui étaient totalement inutiles, il fallait bien l’avouer. Tout en levant les yeux au ciel, Logan s’humidifia les lèvres. « Mathis » était le nom donné au contact enregistré dans sa carte SIM, alors forcément, il savait qu’il s’agissait de son photographe. Oui, l’ancien surnom -à savoir « Mon cœur » - avait été changé il y a peu de temps. Par fierté, par amertume, par rancœur, Logan ne savait plus réellement dans quel état il se trouvait au moment où il avait changé cela. Au fond, c’était peut-être parce qu’il s’était rendu compte que leur relation en elle-même avait évolué, et non dans le bon sens. Au lieu d’avancer, de s’aimer encore plus fort, les deux tourtereaux laissaient leur couple s’évanouir malgré un amour certainement toujours aussi fort qu’au premier jour. Certes, c’était assez contradictoire, mais c’était la stricte vérité. Et ne croyez-pas que l’androgyne n’en souffrait pas. C’est entièrement faux. Un long soupir d’agacement se fit entendre alors que Logan recollait son téléphone contre son oreille. Il attendait la suite, mais il n’était pas du genre patient…
-Je... j’sais bien que l’envie de me voir doit pas trop te traverser après ce qu’il s’est passé en plus d’une semaine. Mais, j’aimerais qu’on se voie. J’ai pas envie de m’expliquer au travers d’un téléphone...
Heureusement que Mathis s’était décidé à prononcer ses mots, car Logan était à deux doigts d’appuyer sur la petite touche rouge. Cette situation le faisait déjà assez souffrir pour qu’un blanc vienne en rajouter. Quoi qu’il en soit, juste après avoir entendu les paroles de l’homme qu’il aimait, l’androgyne dût se contenir un maximum pour ne pas exploser de rage et lui dire tout ce qu’il pensait. Ca serait d’une part, beaucoup trop blessant pour Mathis, et d’autre part, ça serait totalement inutile. La violence verbale ne réglerait jamais leur problème de couple. Logan laissa donc retomber sa tête en arrière, contre le canapé de la petite pièce -excessivement silencieuse- puis se mordit la lèvre inférieure. Son cœur battait incroyablement vite dans sa poitrine et son poing libre se serrait au point de s’en faire pâlir les phalanges. En voyant cette scène des plus inquiétantes, Nathan s’approcha de son meilleur ami, s’installa à ses côtés et posa sa main sur sa cuisse. Son but était évidemment de calmer Logan, qui commençait seulement souffler. Que dire maintenant ? Et quel ton employer surtout ? Le cadet des Davies s’humidifia une énième fois les lèvres et se tourna vers son ami, avant de répondre le plus calmement possible.
-Oui, c’est vrai que j’ai arrêté de te courir après… J’ai compris plein de trucs en une semaine, c’est déjà ça.
Malgré une voix calme, sereine et posée, Logan n’avait pu s’empêcher de balancer des sarcasmes. Malheureusement, il n’avait pas terminé de parler, et ça, même Nathan -qui le regardait avec des gros yeux- ne pourrait rien changer.
-Si tu m’appelles entre deux clichés, tu peux raccrocher tout de suite. Pis t’sais, te forces pas à m’voir, j’attendrais que tu es terminé tes études pour espérer te voir…Tu t’souviens de la promesse que tu m’as faite à la gare ? « Chaque seconde, j’te l’jure. » Tu as tenu ta promesse, j’en doute pas. Mais à Londres uniquement. Depuis que tu es ici, j’suis sûr que tu penses même pas à moi.
Le meilleur ami de l’androgyne lui donna un coup de coude dans ses côtes tatouées, ce qui fit sursauter ce dernier en plus de l’obliger à étouffer un gémissement. De douleur évidemment. Logan le regarda d’un air assassin avant de lui rendre son coup, dans l’épaule. Il est vrai que la seule intention du jeune ZETA était de tout faire pour que son ami soit heureux, mais il devait aussi apprendre que le londonien avait un caractère bien trempé. Ses idées, il était extrêmement difficile de les lui ôter de la tête. Difficile ? Non, en réalité, c’était impossible. Après ce léger accrochage, Logan reprit la parole. Empêchant alors l’homme qu’il aimait éperdument de parler à son tour.
-J’ai travaillé toutes les nuits pour essayer de te voir à un moment de la journée. J’ai même pas réussi alors tu sais quoi ? J’ai tellement bossé que là, j’ai du temps libre. Passe quand tu veux, j’te dis pas que j’attends…J'aurais trop peur que tu décommandes au dernier moment.
La voix de Davies était toujours très calme, très posée. Il aurait prononcé des mots d’amour, ça aurait collé à la perfection avec le ton employé mais malheureusement, sa souffrance était trop présente dans son être pour qu’il réussisse à adresser d’autres paroles à Mathis. Silencieusement, il soupira et glissa sa main libre dans ses longs cheveux noirs. Et après cela ? Est-ce que le jeune Werly voudrait encore voir son homme ? Ou bien voudrait-il raccrocher et ne plus entendre parler de lui ? Tellement de choses étaient possibles, et pourtant ; Logan espérait de tout cœur qu’ils pourraient se voir et s’expliquer convenablement. Jamais il ne pourrait vivre sans son chéri, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait tant de mal à contenir sa peine. « Ce mec est trop important pour moi »…A chacune de ses pensées, c’était ce qu’il se répétait. Logan était fou amoureux depuis plusieurs mois. Et ce n’était pas prêt de changer, surtout en sachant que tous les couples avaient des hauts et des bas. Les amoureux ne faisaient pas exception à la règle. Tout ce que l’androgyne espérait maintenant : C’était bien évidemment qu’ils s’en sortent, qu’ils s’aiment et qu’ils se le montrent comme au tout début. Quand tout allait bien.
J'ai raison, c'est normal ^^ Désolée pour ce post --' xD Oui oui je dis rien ^^
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Sam 13 Déc - 14:34 | |
| -Oui, c’est vrai que j’ai arrêté de te courir après… J’ai compris plein de trucs en une semaine, c’est déjà ça.« J’ai compris plein de trucs en une semaine ». Cette phrase inquiéta le londonien. Sa main se resserra d’ailleurs sur le levier de vitesse, ce que Jeremy ne manqua pas de remarquer. Il posa donc sa paume sur l’épaule de son ami, tentant de lui montrer qu’il le soutenait, même s’il ne savait pas ce que l’androgyne avait prononcé à l’autre bout du fil. Mathis ferma les yeux, soufflant doucement, et essaya de calmer ses nerfs qui commençaient à se tendre. La peur commençait à être accompagnée par une once d’énervement, ce qui n’était pas bon du tout. -Si tu m’appelles entre deux clichés, tu peux raccrocher tout de suite. Pis t’sais, te forces pas à m’voir, j’attendrais que tu es terminé tes études pour espérer te voir…Tu t’souviens de la promesse que tu m’as faite à la gare ? « Chaque seconde, j’te l’jure. » Tu as tenu ta promesse, j’en doute pas. Mais à Londres uniquement. Depuis que tu es ici, j’suis sûr que tu penses même pas à moi.La colère éclata comme un volcan en éruption. Mathis se mordit violemment la lèvre inférieure et retira rapidement sa main du levier de vitesse tout en se redressant. Son cœur battait la chamade contre sa cage thoracique, de douleur et d’agacement. En ce moment même, vous n’imaginez même pas l’effort que fit le jeune photographe pour ne pas s’emballer et répondre brutalement à son homme. Répondre quelque chose du type « Ouais t’as raison, y a plus que la photo dans ma vie vu que l’homme que j’aime m’a complètement laissé tomber. Et tu crois que j’ai pas tenu ma promesse une fois arrivé ici ? Mais oui, c’est pour ça que j’t’appelle. J’sais même pas pourquoi j’te parle si c’est pour que tu me répondes comme ça. » Oui, il ne faut pas tenter de contrarier Mathis. Il n’est pas du genre à rester limpide face à cela. Mais là, c’était différent. Il savait que la situation entre Logan et lui était déjà suffisamment envenimée et qu’il était inutile d’en rajouter une couche. Il posa donc son coude contre son genou et laissa son front reposer dans sa paume, expirant le plus lentement possible pour contenir sa colère. Jeremy, lui, passa sa main dans le dos de son ami, lui murmura de rester calme. -J’ai travaillé toutes les nuits pour essayer de te voir à un moment de la journée. J’ai même pas réussi alors tu sais quoi ? J’ai tellement bossé que là, j’ai du temps libre. Passe quand tu veux, j’te dis pas que j’attends…J'aurais trop peur que tu décommandes au dernier moment.La main que Mathis avait posée sur son front se resserra brutalement. Tellement violemment que ses ongles arrachèrent le début de cicatrice -autrement appelé croûte (j’aime pas c’mot ^^)-, ce qui entraîna un nouvel écoulement de sang. Le blessé ne s’en rendit pas de suite compte, contrairement à Jeremy qui lui saisit une nouvelle fois le poignet pour le tirer vivement. Et cette fois, sa voix ne se fit pas chuchotée. -Putin Mat’ ! Ton arcade ! Tu fais chier.Sympathique comme propos. Mais le jeune ZETA s’inquiétait juste pour son ami, car la plaie n’était pas des plus minuscules. Dimitri ne l’avait pas raté. Au moment où Jeremy l’avait engueulé, le jeune photographe avait, en effet, remarqué les traces de sang qui reposaient sur le bout de ses doigts. Il reporta ces derniers vers son arcade, les éloignant ensuite, et constata que le saignement n’était pas des plus minimes. Super. Mais tant pis, il se soignera rapidement avant d’aller trouver Logan. En attendant, Jeremy avait ouvert la boîte à gant pour en sortir un paquet de mouchoirs, afin d’en tendre un à son ami. Ce dernier s’en empara et le pressa contre son arcade en sang. -J’peux te retrouver où ? Dans une dizaine de minutes, j’s’rai dispo. Le temps de rentrer à l’uni et de...« Le temps de soigner mon arcade. », c’est ce qu’il avait voulu ajouter. Mais au dernier moment, il jugea ce détail totalement inutile. Qu’est-ce que Logan pouvait en avoir à foutre de toute manière ? C’est ce que Mat’ pensait sur le moment, tant il était convaincu que son chéri ne désirait pas vraiment le voir, d’après ses propos plutôt négatifs. Il se rattrapa donc au dernier moment et changea ses idées pour dire quelque chose de presque insensé. -... et je viens te voir.Quand Logan donna sa réponse, Mathis tourna son visage vers Jeremy. Sans lâcher sa pression de mouchoir contre son arcade, lui lui ordonna de démarrer la voiture et d’aller à l’université. D’une voix calme naturellement. Le jeune ZETA s’exécuta donc et mit en route le moteur avant d’essuyer la buée posée sur la vitre avant du véhicule. Puis il se mit à rouler correctement en direction de Berkeley. Pendant ce temps, Mathis avait raccrocher, après avoir dit à son homme qu’il arrivait. Rangeant son téléphone dans sa poche, il resta un instant impassible, yeux regardant droit devant lui. Mais il finit par éclater. Son poing droit alla s’écraser contre la vitre à ses côtés -sans pour autant la casser bien entendu xD-, le tout alors qu’un « Bordel » incontrôlé s’échappa d’entre ses lèvres. La conversation qu’il venait d’avoir lui faisait peur. Il était tétanisé... comment allait se dérouler les choses à présent ? _________________________________________ Plusieurs minutes après, les deux ZETA se retrouvèrent dans la maison assignée à leur confrérie. Jeremy s’était empressé d’aller rechercher la trousse de secours et s’était occupé vite fait de l’arcade du photographe. Il l’avait re-désinfectée et avait finit par y poser un pansement spécial, car l’écoulement ne cessait pas. Une fois le mini-bandage placé, Mathis remercia son ami et lui promis de venir le voir plus tard dans la journée, si il en avait le temps. Puis il s’éclipsa, marchant d’un pas vif jusqu’à la salle où se trouvait Logan. Des picotements lui tiraillaient l’arcade, mais il tenta de ne pas y penser. Il ne voulait pas se montrer faible en ce moment. Il finit par arriver devant la porte donnant sur l’espace détente. La main posée sur la poignée, Mathis resta quelques secondes ainsi, sans bouger, le temps de se calmer. De calmer les battements de son cœur trop rapides qui envoyaient des signaux de colère un peu partout. Puis, quand il se sentit prêt, il finit par abaisser la poignée et poussa la porte afin d’entrer dans la salle. Lalala, je n'entends rien du tout xD Et je ne dis rien quant à mon post :silent:
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Sam 13 Déc - 15:44 | |
| Logan avait conscience que ses mots pouvaient être durs à entendre, et durs à avaler, mais il n’y pouvait rien. Sa franchise était une qualité, mais également un défaut quand on pense aux conséquences futures. Evidemment, l’androgyne avait pensé à ces dernières, il avait tout envisagé mais pour le moment, le garçon était certain d’une chose : Malgré leur amour extrêmement fort, les choses allaient mal tourner si ça continue comme cela. Vivre une relation à distance n’aboutissait jamais à quelque chose de bon. Si nous repensons à la perspective d’avenir qu’avait Logan, comment ce dernier pourrait y parvenir sans son chéri à ses côtés ? Finalement, après avoir terminé de parler, ce fût au tour de Mathis de prendre la parole.
-J’peux te retrouver où ? Dans une dizaine de minutes, j’s’rai dispo. Le temps de rentrer à l’uni et de...
Logan connaissait son homme par cœur. Il avait largement perçu un léger énervement ainsi qu’une once de peur. Il pouvait avoir peur…L’androgyne n’était vraiment pas commode quand il souffrait ; il était prêt à faire les pires conneries mais une fois encore, ça n’aboutissait -en général- jamais à quelque chose de bon. Il soupira donc tranquillement et silencieusement, calmant ses nerfs trop agités par la même occasion-, puis réfléchit à l’endroit où il pourrait donner rendez-vous au jeune Werly. A peine eut-il le temps de se prononcer que le photographe ajouta, presque hésitant :
-... et je viens te voir.
Logan hocha la tête positivement, même si Mathis ne pouvait absolument pas le voir, puis se mordit la lèvre inférieure avant de fixer Nathan. Heureusement qu’il était là… Sans lui, l’androgyne aurait déjà pété un plomb. Quoi qu’il en soit, ce fut avec une voix calme, presque inaudible, que Logan répondit à son londonien.
-J’suis à l’uni. A l’espace détente.
Pourquoi est ce que Davies prendrait la peine de bouger ? Il n’était même pas sûr que ce rendez-vous allait avoir lieu. Sait-on jamais… Mathis avait peut-être oublié un devoir à faire en photographie, ou peut-être qu’il n’aurait simplement pas envie de se confronter avec son homme, au risque de se frotter à son caractère bien trempé. Logan ne savait pas. Avant, il aurait largement pût percevoir les faits et gestes du châtain mais aujourd’hui, leu relation avait bien trop changé pour qu’il puisse y parvenir. Cependant, il ne prit pas la peine d’y réfléchir plus longtemps. Il raccrocha et plaça son téléphone dans la poche de sa veste avant de se lever brusquement du canapé. Sa première intention était maintenant de tout raconter à son meilleur ami, ce qu’il fit sans plus attendre.
-Et t’énerves pas après lui, hein ?
Les yeux maquillés du garçon se levèrent presque inconsciemment jusqu’au plafond de la pièce. Evidemment, Logan avait tendance à toujours s’emballer pour pas grand-chose mais ce coup-ci, il promettait d’essayer de faire de son mieux, de retenir ses mots et de les sélectionner soigneusement.
-T’façon, il m’a rien dis au téléphone…Juste qu’il voulait me voir. Il va juste s’expliquer et voilà…après il recommencera. Je sais que j’ai pas fais beaucoup d’efforts le jour de nos retrouvailles, mais j’ai essayé de m’rattraper. -Il l’a remarqué, tu crois pas ? -Non. On s’est pas vu alors ça aurait été dur. Enfin…j’supporterais pas ça longtemps. Soit il va me quitter maintenant, soit j’en sais rien.
Nathan soupira profondément, presque amusé -bien qu’un peu d’agacement se faisait ressentir-, puis attrapa calmement son meilleur ami par les épaules. Il le secoua très lentement avant de le forcer à plonger son regard dans le sien. La souffrance, la douleur, l’énervement ; tous ces éléments faisaient vraiment dire n’importe quoi au cadet des Davies. Le jeune ZETA laissa entendre un léger rire avant de se prononcer.
-Même si vous ne faites vraiment pas penser à un couple…Il t’aime. Réfléchis à ça…et appelle moi ce soir.
L’androgyne n’eut d’autre choix que d’hocher la tête positivement. Bien sur, il tiendrait son meilleur ami au courant, et lui expliquerait tout dans les moindres détails. Sans plus attendre, tous les deux s’étreignirent longuement avant de se séparer. Nathan pressa ses lèvres sur la joue du londonien et lui ébouriffa les cheveux avant de se diriger vers la porte de la pièce. Le garçon n’avait plus aucune raison de rester ici. A présent, c’était au tour des deux amoureux de s’expliquer, et de passer du temps ensemble. Logan lui donna un léger coup de pied aux fesses tout en glissant ses doigts vernis dans sa tignasse lisse. Au moment-même où Nathan posa sa main sur la poignée, Mathis entra. Et instinctivement, le sourire du beau brun s’effaça. Les choses sérieuses allaient débuter dans moins de temps que cela en paraissait.
-Salut…
Et Nathan s’éclipsa sans attendre de réponse venant de la bouche de Mathis. De toute façon, ce dernier ne voulait certainement pas le voir lui précisément. Logan détourna un moment son regard avant de se reculer, et rejoindre le canapé où il était installé juste avant, avec son meilleur ami. Lourdement, il se laissa retomber dessus et continua de glisser ses doigts dans ses cheveux dans le but évident de les remettre à leur place. Son cœur battait excessivement vite, le faisant même souffrir, alors qu’une boule de stress se formait dans son ventre -au niveau de son estomac-. Qu’est ce que l’avenir leur réservait ? Allaient-ils passer le reste de leur vie ensemble, ou bien aujourd’hui était le terrible moment d’une séparation ferme et définitive ? Non, cette dernière solution était tout simplement impossible. Jamais Logan ne pourrait supporter cette décision. Il souffla doucement avant de relever son regard vers Mathis, qui avançait maintenant dans sa direction. Les mots ne sortaient même pas de sa bouche. Le pauvre ne savait absolument pas quoi dire. « Salut » ? « Ca va ? » ? Ridicule. Après s’être légèrement humidifié les lèvres, le londonien opta pour un simple :
-Assied toi…
Assez inutile, je vous l’accorde, mais au moins, Mathis savait qu’il pouvait prendre place sur le canapé sans aucune appréhension. Et puis, ce simple accueil faciliterait le début de conversation. Les amoureux n’avaient plus qu’à commencer et le reste viendrait tout seul.
J'dis rien non plus! Il est trèèès bien ton post (pour la énième fois xD mais j'le dirais jusqu'à tant que tu comprennes ^^)
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Sam 13 Déc - 16:25 | |
| À peine entré, Mathis tomba nez-à-nez avec Nathan. Il se montra assez rapide pour comprendre que ce dernier avait du être à côté de Logan quand ils avaient eu leur conversation téléphonique. C’était ainsi ma foie. Et Jeremy était bien aux côtés du photographe au même moment. Il n’y avait donc aucune raison d’en vouloir à qui que ce soit pour ce détail. Cependant, le châtain ne s’attendait pas à se retrouver directement en face du jeune homme. Ses yeux s’écarquillèrent donc légèrement, alors que Nathan le saluait brièvement. -Salut…-‘lut...Ça avait été marmonné si doucement que Nathan n’avait surement rien entendu. Mais qu’importe, il avait déjà passé la porte pour la refermer, laissant maintenant le couple seul. Le châtain posa son regard sur Logan, voyant bien que son visage était terne, sans un seul sourire. C’était pareil pour Mathis, il ne souriait pas, on pourrait le croire à un enterrement. Mais il fallait le comprendre. Son arcade le lançait terriblement et une boule de stress s’était formée dans son ventre, lui figeant les jambes pour l’empêcher de bouger. *Fais quelque chose putin... parle, je sais pas moi !*Mais c’était comme si sa peur avait le dessus sur sa raison. Pas un seul mot ne parvint à sortir d’entre ses lèvres. Cependant, il parvint tout de même à marcher en direction de Logan, alors que ce dernier s’était déjà assis sur le canapé de la pièce. Sa marche se faisait lente, indécise. Normal. Le pauvre sentait la peur le ronger. Qu’allait-il découler de cette entretien ? Allaient-ils se séparer ? Repartir sur de bonnes bases ? Comment allait se passer cette « rencontre » ? Engueulade ou pas ? Tant de questions sans réponses qui ne faisait que nourrir la boule formée dans le entre de Werly. -Assied toi… S’asseoir ? Était-ce une bonne idée ? Mat’ était tellement stressé qu’il préférerait rester debout dans le but de pouvoir se mouvoir au cas où il aurait à se calmer. Mais d’un autre côté, s’il ne s’asseyait pas, Logan le prendrait comme quelque chose de négatif. Mathis décida donc de lui « obéir », ne garantissant pas de pouvoir rester assis tout le long. Si les nerfs prenaient le dessus à un moment où à un autre, il se sentira obliger de se relever pour marcher un peu dans la pièce et se calmer. Il franchit donc les quelques pas qui le séparait du canapé, le tout en passant ses doigts sur le petit pansement de son arcade. Cette dernière le brûlait d’autant plus depuis qu’il était entré dans la salle, surement à cause du stress. Il fini enfin par se laisser mollement tomber sur le canapé. Puis il se redressa pour poser ses coudes sur ses genoux, passant ensuite ses mains sur son visage en soupirant, faisant attention à ne pas toucher son arcade meurtrie. Sa réflexion quant aux mots à employer se fit rapide, il ne devait pas rendre l’attente insoutenable. Il tourna ensuite la tête vers Logan, le regarda un instant et finit par parler. -Tout es de ma faute, je sais. Mais laisse-moi m’expliquer. Même si ça n’arrangera rien, j’veux juste que tu saches pourquoi je n’ai pas répondu à tes appels.Encore un soupir. Mais Mat’ ne s’interrompis pas plus longtemps. Il ne voulait pas que Logan parle tant que lui-même n’avait pas dit ce qu’il avait à dire. -Mon portable a rendu l’âme il y a un peu plus d’une semaine. J’l’ai amené à réparer en centre ville, on m’a dit que j’allais devoir attendre minimum une semaine pour que tout soit bon. Alors comme je pouvais pas t’appeler, j’ai essayé de te chercher. Pendant les intercours, je traversais tous les couloirs le plus rapidement possible afin de te trouver. Mais rien. J’suis même allé jusqu’à questionner tous les hôtels alentours pour savoir si tu logeais chez eux. Tout ça dés que j’avais un peu de temps libre, parce que j’ai été noyé sous le travail. Mais je t’ai pas trouvé... quand je t’ai appelé, je venais de récupérer mon portable. T’imagines même pas comment j’me suis senti quand j’ai vu que tu m’avais appelé trois fois...Et là, comme prévu, Mathis perdait le contrôle. Trop stressé, trop tétanisé par ce qui les attendait, il finit par se relever et marcha quelques pas tout en enfonçant ses mains dans ses poches. Il cligna fortement des yeux pour tenter d’apaiser la douleur qui lui transperçait l’arcade et reprit d’une voix moins assurée. -J’comprends très bien que tu m’en veuilles. Je... j’essaye de trouver la faille, j’essaye de comprendre pourquoi tout a changé depuis ton départ. Tout est ma faute, j’aurais jamais du te laisser partir seul.... enfin, je sais que mes excuses, ça te fais une belle jambe et... je comprendrai très bien que tu ne parviennes pas à tirer un trait sur cette semaine qui vient de passer...Et, au fur-et-à-mesure que le châtain parlait, des larmes de peur et de souffrance se formèrent dans ses yeux. Afin que vous compreniez la gravité de la situation, sachez que la seule et unique fois où Logan avait eu le malheur de voir le photographe pleurer, c’était quand ce dernier avait perdu sa sœur. En une année, ça avait été la seule fois où les larmes avaient descendu la pente des joues de Mathis.
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| Sujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » Sam 13 Déc - 17:05 | |
| Les yeux maquillés de Logan restèrent figés sur ses baskets blanches. Le fait que son homme hésite autant à s’assoir ne lui plaisait pas mais il n’ajouta rien. Après tout, Mathis était libre de faire ce qu’il voulait, et puis, si jamais il venait pour mettre un terme à leur relation il avait raison ; mieux valait qu’il ne prenne pas la peine de s’assoir. Logan soupira profondément, chassant ses idées noires de son esprit, puis lia ses mains manucurées entre ses frêles cuisses. Celles-ci étaient collées l’une à l’autre alors que l’une de ses longues jambes bougeait nerveusement. Ce genre de situation l’insupportait à un point que vous n’imaginez même pas. De plus, le stress s’immisçait dans toute sa souffrance, chose qui n’était vraiment pas indispensable.
-Tout est de ma faute, je sais. Mais laisse-moi m’expliquer. Même si ça n’arrangera rien, j’veux juste que tu saches pourquoi je n’ai pas répondu à tes appels.
Mathis ne disait pas entièrement la vérité. Certes, il avait sa part de responsabilité dans ce qu’il se passait dans leur couple, mais il n’était pas le seul fautif. Logan n’était pas non plus blanc comme neige là-dedans ; lui non plus ne semblait pas avoir jugé nécessaires de fournir des efforts. Malheureusement, plus le temps passait, et plus leur relation ne tenait plus qu’à un fil. « On récolte ce que l’on sème », c’était bien connu et maintenant, les amoureux en vivaient les conséquences, aussi désastreuses soient-elles. Mathis ne mit plus très longuement avant de poursuivre sur sa lancée.
-Mon portable a rendu l’âme il y a un peu plus d’une semaine. J’l’ai amené à réparer en centre ville, on m’a dit que j’allais devoir attendre minimum une semaine pour que tout soit bon. Alors comme je pouvais pas t’appeler, j’ai essayé de te chercher. Pendant les intercours, je traversais tous les couloirs le plus rapidement possible afin de te trouver. Mais rien. J’suis même allé jusqu’à questionner tous les hôtels alentours pour savoir si tu logeais chez eux. Tout ça dés que j’avais un peu de temps libre, parce que j’ai été noyé sous le travail. Mais je t’ai pas trouvé... quand je t’ai appelé, je venais de récupérer mon portable. T’imagines même pas comment j’me suis senti quand j’ai vu que tu m’avais appelé trois fois...
Ces explications semblaient tenir la route. Et puis, pourquoi est ce que le londonien prendraient la peine de mentir de toute façon ? Au point où ils en étaient, autant être francs l’un envers l’autre et ne plus rien se cacher. Logan n’était décidemment pas décidé à relever ses yeux. Silencieusement, il soupira et hocha la tête, montrant alors qu’il avait comprit et enregistré le message. Ainsi, son homme avait cherché à le contacter malgré son absence de téléphone ? Très bien, cependant, la chose la plus étrange restait le problème de l’hôtel… Comment est ce que Mathis avait pu passer à côté de celui où logeait Davies ? Quoi qu’il en soit, ce dernier décida de ne pas s’arrêter sur ce détail, aussi important soit-il. Au fond, ce n’était pas le problème. Restait maintenant à savoir comment les choses allaient évoluer ? Comment est ce que le couple allait remonter la pente, si jamais c’était encore possible. Remarquant aisément que son chéri se relevait, Logan redressa son visage, mais uniquement pour s’assurer qu’il n’avait pas rêvé. Juste ensuite, le garçon s’humidifia les lèvres et décida de ne plus quitter Mathis des yeux. Ca ne servait à rien de se montrer faible, puisqu’il ne l’était pas du tout.
-J’comprends très bien que tu m’en veuilles. Je... j’essaye de trouver la faille, j’essaye de comprendre pourquoi tout a changé depuis ton départ. Tout est ma faute, j’aurais jamais du te laisser partir seul.... enfin, je sais que mes excuses, ça te fais une belle jambe et... je comprendrai très bien que tu ne parviennes pas à tirer un trait sur cette semaine qui vient de passer...
Logan aussi tentait de trouver la faille, mais il n’y était jamais parvenu. Ce n’est qu’en entendant les paroles de l’homme qu’il aimait qu’il crut comprendre. Et si jamais le jeune Werly n’avait pas supporté son départ au point de lui en vouloir un peu, au fond de son cœur ? Et si jamais le châtain s’était renfermé dans son monde, à savoir ses clichés ? Ca expliquerait peut-être le fait qu’il ne parvienne pas à s’ouvrir un peu plus maintenant, même après avoir retrouvé Logan, non ? Ce dernier racla timidement sa gorge avant de jouer, machinalement, avec l’une de ses bagues.
-Ok pour ton portable. Enfin, ça n’empêche que tu aurais pu m’envoyer un mail…y’a toujours une solution. Tu dis que tu n’aurais jamais du me laisser partir seul ? J’suis capable de m’occuper de moi… mais c’est peut-être ça qui te dérange. J’suis parti. Tu m’en veux ? Tu aurais le droit tu sais… J’t’ai appelé tous les jours, on était encore plus proches en étant à distance, comparé à maintenant où on s’regarde même plus, on s’embrasse même plus… J’supporte pas cette situation.
Maintenant que le bel androgyne avait fait part de ses sentiments les plus profonds, bien qu’il ne soit resté que très bref, il pût facilement ressentir une sensation de soulagement. Cette boule de stress qui le faisait paniquer juste avant, s’évaporait gentiment à présent, permettant alors au jeune homme de souffler. Au fur et à mesure que la conversation avancerait, Logan pourrait en dire un peu plus, il pourrait se confier, partager ses peurs et ses doutes avec l’homme qu’il aimait.
-Quand on était juste amis, on était encore plus proches. J’ai l’impression qu’on est que des inconnus l’un pour l’autre. Faut faire quelque chose...ou ça n'ira pas.
Ce problème faisait souffrir les tourtereaux, qui ne tiendraient certainement plus longtemps dans ces circonstances. Si jamais ils ne parvenaient pas à tout résoudre, Logan préférerait sûrement rompre, malgré son amour indéniable pour le jeune photographe.
^^
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