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« Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. »

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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyDim 14 Déc - 18:11

    -J’pensais tenir le coup... et je voulais pas que tu laisses passer ta chance pour réaliser tes rêves. Je voulais que tu te freines pour moi. J’avais juste envie que tu sois heureux, que tu vives la vie que tu souhaitais, pas que tu te forces à rester pour moi.

    Mathis n’aurait, certes, jamais la capacité d’apporter un métier stable à Logan, il ne pourrait jamais lui permettre de gagner sa vie mais au fond, est ce que cette dernière méritait d’être vécue sans la personne que l’on aime à ses côtés ? L’androgyne savait pertinemment que si une rupture avait eu lieu ici-même -dans cette salle de permanence-, il aurait tout plaqué pour retourner à Londres et pour rejoindre sa famille. Tous les deux pensaient être assez forts pour faire leurs études loin l’un de l’autre mais en réalité, c’était tout l’inverse. Qu’est ce que Logan sans Mathis ? Absolument rien.
    Quoi qu’il en soit, le garçon se contenta d’hocher la tête positivement, sans vraiment trouver quelque chose à ajouter, il avait de toute façon, déjà tout dit. Son chéri savait le principal : Le brun était prêt à tout, c’était l’unique élément à retenir.
    Finalement, Mathis était maintenant retourné face à Logan, qui pût facilement voir que son arcade semblait le faire souffrir. Malgré tout, ce dernier ne posa aucune question ; celle-ci pourrait être déplacée et surtout, ce n’était pas le bon moment. Qu’est ce qu’un « Qu’est ce qu’il s’est passé ? » ou « Qu’est c’que tu as fais ? » viendrait faire dans la conversation actuelle ? Ca n’avait aucun sens. Les tourtereaux auraient le temps d’en discuter un peu plus tard, rien ne pressait dans la mesure où le sang de Mathis ne s’écoulait pas à une vitesse inquiétante.
    Au moment même où le photographe fit un pas vers son homme, ce dernier sentit son cœur bondir dans sa poitrine à une vitesse fulgurante. Sans vraiment savoir comment réagir, le garçon laissa sa main -qui était dans ses longs cheveux- retomber le long de son corps jusqu’à ce qu’elle puisse cogner contre sa maigre cuisse.

    -Je f’rai tous les efforts possible, j’te l’jure. J’ai pas envie que ça continue comme ça, j’ai envie de me surpasser pour toi, pour te prouver que je tiens à toi et que je t’aime de tout mon cœur. J’ai envie de te rendre heureux... alors je t’accorderai tout le temps que tu voudras. J’te l’promets.

    Logan baissa timidement ses yeux maquillés et remarqua que la main de son chéri s’était avancée vers la sienne. Inconsciemment, il serra ses dents et ferma les yeux. C’est fou ce que ce simple geste pouvait le faire appréhender, ce n’était pourtant qu’une infime chose comparée à tout ce qu’ils avaient pu faire, tous les deux. Quoi qu’il en soit, les mots de Mathis firent tellement de bien à l’androgyne que celui-ci se décida à ouvrir les yeux, et à se montrer fort… Comme il l’avait toujours fait d’ailleurs. Alors, d’un geste décidé, le garçon essuya ses larmes et redressa son visage halé, yeux ouverts afin de plonger son regard dans celui de l’homme qu’il aimait éperdument.

    -D’accord…J’te fais confiance Mathis…

    Tranquillement, Logan sortit son autre main de sa poche et s’en servit -en même temps que sa deuxième-, pour aller saisir celle de son Werly. Il la caressa avec amour tout en évinçant le dernier mètre, qui séparait leur deux corps, afin de se mettre tout contre lui. La chaleur émanant de ces derniers le fit frémir mais dieu que c’était bon. Logan souffla silencieusement puis passa ses bras autour du cou de son amoureux tout en calant sa tête contre la sienne, du côté de son arcade intacte. Ce simple contact fit bondir son cœur dans sa poitrine, le rendant plus heureux que jamais. Pourquoi est ce que leurs retrouvailles ne s’étaient pas passées de cette façon ? Et maintenant que les explications avaient vu le jour, est ce que tout ceci allait durer ? Evidemment, l’androgyne espérait que oui, mais pour cela, il fallait que les amoureux fassent de leur mieux et fournissent un maximum d’efforts.
    Tout en déposant un baiser près de l’oreille de Mathis, le beau brun chuchota :

    -Je t’aime. Je t'aime tellement...

    Maintenant que Logan n’avait plus rien à dire sur ce sujet des plus touchants -"Advienne que pourra"-, il repensait à la façon dont l’arcade de son photographe était amochée. Il grimaça faiblement puis recula son visage de manière à ce qu’il puisse facilement plonger son regard sombre dans celui, largement plus clair, du londonien. Là, le cadet des Davies posa ses mains fraiches sur les joues de Mathis et leva ses yeux vers son sourcil quelque peu rougeâtre.

    -Qu’est c’que t’as fais ?

    Le pauvre était loin de se douter que l’homme de sa vie s’était battu à cause de lui. Comme quoi, le garçon causait énormément d’ennuis, même en étant absent.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyDim 14 Déc - 18:52

    -D’accord…J’te fais confiance Mathis…

    Cela pourrait représenter n’importe quoi de banal. Faire confiance à quelqu’un. Mais quand c’est la personne que l’on aime éperdument qui nous le dit, cela prend une toute autre signification. La confiance est la base du bon fonctionnement d’une relation, surtout quand il s’agit d’une relation amoureuse. Alors je vous laisse imaginer à quel point cela fit du bien à Mathis d’entendre cela de la part de son brun, après tout ce qu’il s’était passé entre eux en deux mois de séparation et deux semaines de calvaire ici même, en Californie.
    Mais ce qui suivit rendit le châtain encore plus heureux, encore plus touché.
    Quand il sentit que la main manucurée de son brun s’était doucement saisie de la sienne, le cœur de Mathis avait recommencé à sauter brutalement avant de se cogner rapidement contre sa barrière de chair. Un simple contact me direz-vous. Mais quand l’on sait comment ce sont passé ces derniers jours entre nos deux tourtereaux, le tout après avoir été séparés durant deux longs mois, cela ne devient-il pas largement compréhensible ? Que vous le compreniez ou non, la simple sensation de sa* main dans la sienne redonna du courage au photographe, lui redonna tout ce qui lui avait manqué durant tout ce temps. Il se sentit revivre par le simple biais de sa paume contre la sienne. Une renaissance.
    Le corps de Logan ne tarda pas à s’avancer en direction de celui de Mathis, jusqu’à ce que tous deux se retrouve collé l’un contre l’autre, pour le plus grand bonheur du jeune anglais. Ainsi posé contre lui, l’androgyne devait nettement sentir les battements rapides de l’organe vital de son amoureux. Du moins, ce dernier sentait ceux du cœur de son brun.
    Ses pleurs s’atténuèrent. Ses yeux restèrent larmoyants sans pour autant laisser ces gouttes d’eau tomber. En quelques minutes, il avait suffisamment pleuré pour le restant de ses jours. N’est-ce pas une preuve d’amour touchante ? Logan avait bien du s’en rendre compte, car il savait que son homme ne pleurait jamais. Dans tous les cas, maintenant que le styliste était collé à lui, Mathis n’hésita pas une seconde pour encercler son corps de ses bras, afin de le serrer contre son corps, doucement mais comme s’il ne voulait plus jamais le laisser s’en aller. Le baiser que posa Logan près de son oreille fit frémir le châtain, en plus de faire bondir son cœur une fois encore.

    -Je t’aime. Je t'aime tellement...

    « Je t’aime. » Cela faisait combien de temps qu’ils ne se l’étaient pas dit ? Trop longtemps au goût du photographe. Ce pourquoi ces mots le touchèrent en plein cœur, le faisant même très légèrement sourire. Une de ses mains se mit à caresser le dos de l’androgyne alors que ses bras resserraient un peu l’étreinte qu’ils avaient autours du corps fluet de Logan. Il leva ensuite les yeux au ciel, se mordant la lèvre inférieure comme pour remercier une force divine. Il souffla doucement puis tourna la tête afin de poser ses lèvres, légèrement gercées par le froid, sur la tempe de l’homme qu’il aimait éperdument. Tout ça avant de lui répondre dans un murmure des plus tendres.

    -Moi aussi je t’aime. Tu peux pas imaginer à quel point.

    Et cela fit autant de bien à Mathis de dire cela que de l’entendre de la part de son homme.
    Bien que Logan se recule afin de plonger son regard sombre dans celui chocolat du photographe, ce dernier ne desserra qu’un minimum l’étreinte qu’il avait autours de sa taille. Il voulait le sentir contre lui encore, il ne voulait pas le laisser partir, pas pour le moment. Ça lui avait trop manqué de ne pas se sentir contre lui de la sorte.
    Une série de frissons parcoururent son échine lorsque les mains froides de l’androgyne entrèrent en contact avec ses joues plutôt réchauffées par ses larmes récemment tombées. Sans lâcher ses yeux du regard, un picotement le parcourut au niveau de tout son front au moment même où Logan lui posa sa question. Mathis avait carrément fait abstraction de la légère douleur qu’il ressentait, mais maintenant qu’elle était le centre de la conversation, il la ressentit faire surface.

    -Qu’est c’que t’as fais ?

    Une question que Mathis aurait aimé ne pas entendre. Mais après tout, il s’y était attendu. Qui ne se demande pas cela quand il voit une personne avec une partie du corps visiblement amochée ? Personne.
    Directement après avoir entendu ces quelques mots, le jeune anglais leva ses yeux, comme pour voir son arcade, le temps d’une seconde à peine. Les souvenirs récents de son altercation avec le jeune Turner redéfilèrent devant ses yeux comme s’il revivait la scène. Il entendait clairement la voix de son ennemi résonner dans sa tête, bien qu’il ne soit pas là en ce moment même.

    -(...) J’ai croisé ton mec dans les couloirs. Il traînait avec Nathan et ils étaient assez proches si tu vois c’que j’veux dire. (...) la rumeur court comme quoi il serait hyper déprimé du fait que tu le laisses tomber pour tes études. Faut bien qu’il trouve quelqu’un d’autre pour se faire sauter. Une pétasse comme lui, ça demande que ça. (...)Mais vas pas penser que t’es le seul à te soulager sur lui, il est surement passé sous plusieurs personnes.

    Mathis se mordit légèrement la lèvre, sentant son ventre se crisper rien qu’en repensant à ses termes horribles qu’avait employé Dimitri dans le but de chercher Mathis. Le résultat avait été concluant. Regardez l’état de l’arcade du châtain ? Le jeune IOTA devait être fier de lui. Légèrement honteux, Mathis baissa quelque peu la tête avant de répondre doucement.

    -J’me suis battu c’matin...

    Inutile de mentir, cela ne servirait à rien. Et pourquoi le faire de toute manière ? La confiance, une fois encore, devait être omniprésente dans leur couple, ce n’était pas le moment de marcher à contre sens de cette évidence. Le châtain poursuivit donc sur sa lancée, racontant le plus précisément possible ce qu’il s’était passé dans le gymnase le matin même. Il termina son récit en énonçant le pourquoi cette bagarre avait éclaté.

    -Il a dit des trucs ignobles sur toi. J’ai fais la sourde oreille au départ... mais j’ai pas résisté longtemps. Je supporte pas qu’on dise du mal de toi, surtout si c’est cet enfoiré qui parle. J’ai pas tenu longtemps avant de lui sauter dessus. Mais il a eu l’avantage et... quand le prof est intervenu pour nous séparer, mon arcade avait déjà reçu un joli coup.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyDim 14 Déc - 19:29

    En sentant les bras musclés de son homme se resserrer autour de son maigre corps, Logan ne pût que frissonner, accentuant alors les battements de son organe vital. Cette simple sensation faisait de lui le garçon certainement le plus heureux de la terre entière. Depuis combien de temps ne s’était-il pas senti aussi aimé ? Aussi protégé ? Aussi rassuré ? L’androgyne aimait tellement être contre Mathis. Pouvoir avoir l’impression de n’être qu’une petite chose fragile, avoir l’impression d’appartenir à quelqu’un. Parce que oui, Davies appartenait corps et âme au jeune Werly. Ce dernier faisait absolument tout ce qu’il désirait avec son chéri : Il pouvait l’aimer, comme il pouvait lui faire du mal, ça ne changerait réellement rien à ce que Logan ressentait. L’Amour serait toujours le plus fort ; la preuve. Tous les deux venaient de surmonter une épreuve que de nombreuses personnes n’auraient peut-être pas réussi à passer. Quelle était l’étape suivante maintenant ? Du bonheur ? Du malheur ? De toute façon, tout pouvait se présenter face aux jeunes amoureux, ils vaincraient toujours. Ensemble à la vie à la mort…

    -Moi aussi je t’aime. Tu peux pas imaginer à quel point.

    Si Mathis aimait Logan aussi fort que Logan aimait Mathis…Alors oui, il imaginait à quel point son amour pouvait être intense. L’androgyne donnerait sa vie pour son chéri, il donnerait tout ce qu’il avait de plus cher pour qu’il soit heureux. De toute façon, dans leur précédente discussion, le garçon s’était juré de faire tout ce qu’il avait en son pouvoir pour qu’aucune séparation ne leur effleure l’esprit, à nouveau, et il le fera. Pour commencer, Logan pourrait se renseigner afin de rejoindre le campus des ZETA ; seulement si son homme le désire évidemment, puis il pourrait éventuellement mettre un frein à tous ses devoirs afin de passer le plus de temps possible avec lui.
    Le baiser de Mathis sur sa tempe le faisait encore frémir, lui rappelant à quel point ça lui avait manqué de ne pas se sentir aussi proche de l’homme de ses rêves…Comment avait-il pût s’en passer aussi longtemps sans rien dire ? Pourquoi avaient-ils laissé autant de temps s’écouler avant d’en parler ? Qui sait, peut-être que si Logan -ou Mathis- s’était réveillé avant, une telle scène n’aurait pas eu lieu d’être. Mais peu importe maintenant. Tous les deux s’étaient réconciliés et allaient sans doute repartir sur de bonnes bases.

    Finalement, le sujet de l’arcade reprit facilement le dessus. Logan s’inquiétait réellement et ça le démangeait vraiment de tout savoir sur ce qui s’était passé. Sans se décoller de son chéri, il fit glisser ses mains fraiches et manucurées dans son cou et recula uniquement le haut de son buste frêle. Sans ça, il n’aurait pas autant de faculté à le regarder dans les yeux.
    Leur cœur ne communiquaient plus avec autant d’aisance mais ça ne les empêchaient jamais de se crier à quel point ils avaient besoin l’un de l’autre…Logan le ressentait étrangement. Et puis, à partir du bas de leur ventre, les deux amoureux étaient étroitement liés, comme s’ils refusaient de se séparer : Ce qui était le cas de toute façon. Trop de temps étaient passé sans qu’ils puissent se serrer dans leurs bras, sans qu’ils puissent ressentir la chaleur respective de l’autre et sans qu’ils parviennent à humer l’odeur de leur âme sœur.

    -J’me suis battu c’matin...

    En effet, inutile de mentir, d’autant plus que Logan ne supportait pas le mensonge. Après ce qu’il venait de se passer, Mathis aurait vraiment mal fait de raconter quelque chose qui n’était pas la vérité, et il le savait de toute évidence.
    Quoi qu’il en soit, l’androgyne soupira silencieusement. Ce dernier se reconnaissait dans les paroles du londonien puisque lui aussi avait souvent annoncé à ses amis qu’il s’était battu pour défendre sa cause ou pour se protéger tout simplement. Qu’y avait-il de plus normal à vouloir montrer que l’on ne se laissait pas marcher sur les pieds ?

    -Il a dit des trucs ignobles sur toi. J’ai fais la sourde oreille au départ... mais j’ai pas résisté longtemps. Je supporte pas qu’on dise du mal de toi, surtout si c’est cet enfoiré qui parle. J’ai pas tenu longtemps avant de lui sauter dessus. Mais il a eu l’avantage et... quand le prof est intervenu pour nous séparer, mon arcade avait déjà reçu un joli coup.

    Ca par contre, ça plaisait déjà moins à Logan, qui ne pût que froncer légèrement les sourcils. Que son homme se défende, d’accord, mais qu’il aille jusqu’à se faire massacrer pour faire taire les gens à son propre sujet, c’était tout autre chose. L’androgyne refusait catégoriquement que Mathis prenne des risques pour que les rumeurs cessent. De plus, les étudiants ici étaient bien trop peu mâtures pour arrêter de parler inutilement… Depuis son arrivée ici, Davies subissait les pires choses, il entendait des remarques horribles à son sujet mais cela ne l’empêchait pas d’avancer, se disant et se répétant à longueur de temps qu’un jour, tout ceci ne serait que de mauvais souvenirs.

    -Laisse moi deviner… J’suis une sal*pe, j’couche avec mon prof ou j’le suce pour avoir des bonnes notes ? Ou j’me tape un peu tout le monde, c’est ça ? S’il te plait Mathis, ne t’arrête pas là-dessus…c’est faux déjà, et ils attendent que ça que tu répondes. Ca les amuse… Laisse faire…Tu sais, j’subis ça tous les jours et j’reste fort alors fais comme moi…

    Si jamais Mathis venait une seule fois dans le cours de créations de vêtements, il serait surprit. Un étudiant en particulier était vraiment immonde avec l’androgyne mais étrangement, ce dernier réussissait toujours à faire tomber la balance de son côté.
    Avec douceur, Logan esquissa un léger sourire puis pressa ses lèvres sur le front de l’homme qu’il aimait plus que tout.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyDim 14 Déc - 21:36

    À première vue, l’orage semblait définitivement éteint dans le couple Davies-Werly. Mais ne parlons pas trop vite, un retournement de situation peut arriver bien plus vite que l’on puisse le penser. Cependant, il ne faut pas regarder le côté négatif des choses. Pour le moment, la dispute s’emblait évincée. Du moins, en les regardant ainsi, l’un contre l’autre, c’est la première pensée qui puisse nous effleurer l’esprit. Seules les quelques traces encore mouillées qu’on laissées leurs larmes pourraient indiquer le fait qu’une dispute ou quelque chose d’autre relevant de la même négativité aie pu se dérouler juste avant. Mais si l’on omet de préciser ce petit détail, nos deux tourtereaux font enfin penser à un vrai couple amoureux. Enfin. Et rien qu’à cette pensée, Mathis se sentit comme le plus heureux des hommes. Il se sentait enfin comme avant avec Logan, comme quand ils étaient à Londres et que seul leur amour comptait.

    Mais voilà que le sujet quant à la bagarre à laquelle avait participé Mathis prenait de l’ampleur. Après avoir tout raconté à son homme, le jeune blessé se rendit bel et bien compte qu’il avait froncé les sourcils. Réaction normal. À qui est-ce que cela plairait de savoir que son homme s’est battu, de plus pour défendre notre cause ? Je vous le dis, la réaction de Logan était totalement logique. Ce pourquoi le photographe ne tenterait pas de se justifier. Il avait eu tort en se lançant ainsi sur Dimitri. Mais d’un côté, cela avait prouvé à ce dernier qu’il fallait mieux ne pas insulter l’androgyne quand il était dans les parages, car il pouvait se montrer très violent s’il le souhaitait.

    -Laisse moi deviner… J’suis une sal*pe, j’couche avec mon prof ou j’le suce pour avoir des bonnes notes ? Ou j’me tape un peu tout le monde, c’est ça ? S’il te plait Mathis, ne t’arrête pas là-dessus…c’est faux déjà, et ils attendent que ça que tu répondes. Ca les amuse… Laisse faire…Tu sais, j’subis ça tous les jours et j’reste fort alors fais comme moi…

    L’androgyne avait raison. Mathis le savait bien. Mais sur le moment, tout était moins simple. Il avait été prit au dépourvu et de plus, entre le jeune IOTA et lui, c’était un lien plutôt électrique qui les reliait. Dés le premier jour, ça n’avait pas collé et le photographe avait su que jamais il ne s’entendrait avec ce sportif trop arrogant et trop fier. Cet affrontement le confirmait bien. Et si vous voulez mon avis, ce ne sera surement pas la dernière fois que Mat’ risque d’en venir aux mains avec ce jeune étudiant. Il ne fallait pas chercher à comprendre, le châtain devenait rapidement violent avec les gens qu’il détestait.
    Cela dit, il acquiesça les paroles de son homme d’un signe de tête. Il avait en effet remarqué que les étudiants d’ici faisaient preuve d’un manque de maturité assez flagrant en rapport aux universitaires anglais. Toujours à critiquer les gens, à radoter, à raconter n’importe quoi aux sujets de n’importe qui. Bref, une vie d’étude qui ne plaisait guère au châtain. Ma foi, il devrait bien faire abstraction de ce détail. Heureusement qu’il avait fait la connaissance de quelque étudiants différent de ceux là, qui sortaient du lot en quelque sorte.
    Mathis attendit que son chéri aie reculé son visage -après l’avoir embrassé sur le front- pour lui sourire légèrement et acquiescer verbalement ses paroles.

    -Je sais que j’aurais pas du réagir comme ça. Mais ce mec et moi ça colle vraiment pas. J’peux pas l’encadrer et ça a l’air réciproque. P’is bon, ça fait quelques jours que j’passe mes nuits à bosser, la fatigue a prit le dessus et j’ai pas réfléchi. J’dois faire abstraction, j’sais bien. Mais bon, au moins il aura comprit qu’il faut pas me pousser à bout.

    C’était, certes, un argument débile. Mais Mathis le pensait vraiment. Avant cette matinée, les deux ennemis s’étaient simplement montré leur haine en s’insultant, en s’envoyant bouler dés qu’ils s’approchaient. Là, au moins, le jeune IOTA savait que le châtain pouvait en venir aux mains si on le cherchait un peu trop.

    Tiens en parlant de fatigue... Le jeune Werly commençait à avoir mal aux jambes. Chochotte ? Pas vraiment non. Mais le fait d’avoir bossé plusieurs nuits de suite, ne s’accordant pas ou quelques petites minutes de sommeil, faisait que ses muscles saturaient très rapidement. Et là, ses jambes en faisaient les frais. Désireux de se poser afin de ne pas sentir ses membres trembler, Mat’ finit donc par lancer un léger sourire à son homme avant de le resserrer gentiment contre lui, se mettant ensuite à se déplacer lentement en direction du canapé. Lors du déplacement, ses lèvres allèrent trouver le contact de la peau du coup de Logan (redondance de « de-du » –-‘), se mettant donc à l’y embrasser tendrement alors que son souffle le caressait délicatement.
    Arrivé vers le meuble tant convoité par le jeune londonien, Mathis fit en sorte de se retrouver assis dessus, Logan sur ses genoux. Directement, il sentit que les muscles de ses jambes le remerciaient de ne pas trop les solliciter en ce moment même. Le repos est de vigueur, on le sait tous. Mais vu la masse de travail qu’il reste encore à accomplir pour le guitariste, ce n’est pas demain la veille qu’il pourra profiter d’une nuit complète de sommeil. Et pourtant, Dieu sait combien il en aurait besoin. À première vue, c’était ce à quoi ressemblait la vie d’un étudiant de Berkeley ; savoir enchaîner plusieurs nuits blanches de travail sans flancher, dans le simple but de travailler comme les professeurs le demandaient.
    Maintenant assis, le jeune Werly laissa un soupir de soulagement s’échapper d’entre ses lèvres. Mais il ne s’avoua pas vaincu par la fatigue maintenant. Ses problèmes de couple venaient juste d’être réglés, ce n’était donc pas le moment de laisser passer l’opportunité de rattraper une partie du temps perdu durant ces deux mois et quelque.
    Dos appuyé contre le dossier du canapé, Mathis posa une de ses mains sur une des cuisses de son amoureux et remonta l’autre le long de sa colonne, jusqu’à arriver dans sa nuque, Là, il s’en empara délicatement pour commencer à le caresser, sous forme de massages améliorés (oO... xD). Un léger sourire était incrusté sur ses lèvres, tant il était heureux d’avoir enfin retrouvé l’homme de sa vie, alors que ses yeux s’étaient à nouveau plongés dans le regard si sombre, si intense du jeune Davies.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyDim 14 Déc - 22:27

    Logan repensait à toutes ces fois où il aurait aimé être défendu par son cher et tendre, le nombre de fois où il aurait rêvé avoir un corps un peu plus musclé afin de pouvoir se défendre sans en faire les frais. Mais malheureusement, malgré sa persévérance et ses nerfs un peu trop habités, le garçon ne parvenait jamais -ou très rarement- à mettre KO l’un de ses agresseurs. Il fallait toujours que ces derniers ait raison de lui, allant parfois jusqu’à le blesser fortement. C’est facile de s’en prendre à plus faible que soi, n’est ce pas ? Mais tout ceux qui nuisent à Logan auraient tort de ne pas se méfier… Le jeune Davies ne se laissera jamais abattre, et il ne manquerait jamais de ressources pour arriver à ses fins.
    Si ses souvenirs étaient bons, la dernière fois qu’il s’était battu, c’était il y a environ deux semaines. Le jeune brun se rendait en boite de nuit quand deux hommes se sont approchés de lui pour commencer à le titiller…Logan s’était très vite emporté -chose qui n’étonnerait absolument pas ceux qui le connaissaient-, enchainant alors avec une bagarre des plus violentes. Pour preuve : Sa lèvre avait été ouverte assez profondément, son t-shirt avait fini en lambeaux et son pantalon foncé était devenu étrangement clair à cause de la poussière du sol. Ne croyez pas que les agresseurs s’en étaient tirés indemne. L’un d’eux aura sûrement beaucoup de mal à se servir de ses parties intimes -et extrêmement sensible- dans les jours à venir…
    Bref, ne nous attardons pas là-dessus. Mathis se mit à sourire faiblement, avant de reprendre la parole.

    -Je sais que j’aurais pas du réagir comme ça. Mais ce mec et moi ça colle vraiment pas. J’peux pas l’encadrer et ça a l’air réciproque. P’is bon, ça fait quelques jours que j’passe mes nuits à bosser, la fatigue a prit le dessus et j’ai pas réfléchi. J’dois faire abstraction, j’sais bien. Mais bon, au moins il aura comprit qu’il faut pas me pousser à bout.

    D’un côté, Logan comprenait entièrement son homme. Lui-même passait énormément de temps à travailler, ce qui le fatiguait incroyablement vite. Et tout comme bon nombre de personnes le savent : Le fait de bosser sans prendre le temps de se reposer -ou même dormir- entrainait une réaction humaine assez générale ; la colère montait très rapidement et les poings partaient sans grande difficulté et sans besoin de réfléchir. L’androgyne était conscient que ce phénomène était plutôt incontrôlable puisque lui-même réagissait de cette façon.
    Quoi qu’il en soit, le garçon n’eut pas vraiment le temps d’ajouter quoi que ce soit puisque le jeune Werly était déjà en train de bouger, tout lui en offrant une pluie de baisers tous plus tendres les uns que les autres. Ca faisait tellement longtemps que Logan n’avait plus ressenti le bienfait de ce geste. Cette sensation de plaisir et de bien-être qui lui réchauffait le cœur ainsi que le corps. C’est fou comme ça pouvait lui rappeler de bons souvenirs : Leurs journées qu’ils passaient au lit, s’embrassant aussi souvent que possible…Mais aussi les petits instants de tendresse qu’ils s’offraient pendant que leurs amis jouaient au basket, ou bien pendant qu’ils se faisaient une partie de baby foot… L’androgyne esquissa un léger sourire tout en se laissant entrainer jusqu’au canapé, puis se laissa tomber délicatement sur les genoux de Mathis. Qui semblait d’ailleurs vraiment exténué. L’université allait finir par les achever si ça continuait ainsi. Logan refusait que son ange s’habitude à ce train de vie mais malheureusement, étant majeur et responsable, il faisait ce qu’il voulait.

    -Dis…

    Logan plongea son regard dans celui de son chéri puis marqua une pause. Ce qu’il voulait dire n’était peut-être pas une excellente idée mais il fallait qu’il en parle maintenant. Cependant, avant toute chose, Logan se laissa tomber à côté de la cuisse gauche de son petit-ami -pour éviter de lui faire mal- et cala son buste contre ses* côtes. Sa tête se reposa juste ensuite contre son pectoraux superbement dessiné, du côté de son cœur.

    -Ma mère m’a appelé y’a deux jours et elle voulait que j’te demande c’que tu fais à Noël…

    Sujet délicat puisque cette fête de famille se ferait -cette année- sans la petite Joyce. Mathis et ses parents n’auraient certainement pas la tête à faire la fête mais les Davies n’en demandaient pas autant, loin de là.
    Sans plus attendre, Logan poursuivit sur sa lancée, sans se priver de glisser sa main fraiche sous le tee-shirt de son londonien. Avec amour et tendresse, ses doigts vernis galopèrent sur ses abdominaux, montrant son extrême appréhension.

    -Ma mère propose juste qu’on se réunisse...Juste pour vous montrer qu’on est là. T’en fais pas, j’fais que transmettre le message, et mes parents comprendraient que vous préféreriez être seuls. Enfin, en famille.

    A vrai dire, quand la maman de Logan avait appelé pour lui proposer ce petit dîner de « famille » le jour de Noël, le brun s’était tout de suite demandé s’il allait vraiment en parler à Mathis. La peur de se faire rembarrer en plus de celle de se faire crier dessus lui tiraillait le ventre mais finalement, peut-être que les Werly se sentiraient mieux s’ils n’étaient pas « seuls ». Qui ne tente rien, n’a rien, pas vrai ?
    Malgré tout, le jeune brun avait quand même supplié à sa mère de bien réfléchir…et celle-ci n’avait trouvé aucune autre réponse mis à part : « Mathis fait presque parti de la famille, nos familles s’entendent bien alors avec ton père, on veut vraiment faire ça pour eux. ». Très touchant, c’est vrai. D’ailleurs, Logan n’avait pas réussit à refuser. Mais n’était ce pas un peu trop osé ? Tendrement, le ZETA approcha son visage de celui de l’homme de sa vie et pressa ses lèvres contre le coin des siennes. Maintenant que tous les deux s’étaient offerts un nouveaux départ, le brun ne voulait plus perdre une seule seconde. Chacune d’elles étaient bonnes à prendre pour montrer à la personne qu’on aime qu’elle est importante à nos yeux.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyLun 15 Déc - 19:33

    Les voilà maintenant assis... pour le plus grand plaisir de Mathis. Ce dernier n’en pouvait plus. Son prof de photographie avait littéralement pété les plombs. Enfin, manière de parler. Il avait simplement noyé ses étudiants sous une masse de travail hallucinante, à un tel point que tous, sans exception, avaient enchaîné minimum deux, voire trois nuits blanches. C’est ce qui était arrivé au jeune Werly. Trois nuits de suite, il n’avait pas fermé l’œil -ou si ça avait été le cas, cela s’était montré incontrôlé et de très courte durée-, bossant comme un malade pour avancer au maximum son dossier à rendre juste avant les vacances. Un dossier de photographie, tout le monde dirait que cela relève de la facilité, qu’il suffit juste de saisir son appareil photo et de prendre des clichés rentrant dans le thème demandé. Mais ce n’était pas ce qui était demandé par le prof. « Pourquoi l’être humain a associé chaque couleur à un objet particulier ? ; expliquer, comprendre et le démontrer. » Voilà le sujet central que Mathis avait reçu -car oui, chaque élève avait reçu un thème différent, afin d’éviter le plagiat entre étudiants-. Étrange non ? En gros, le londonien devait expliquer pourquoi, par exemple, tout le monde pense au ciel ou à l’eau lorsque l’on énonce la couleur bleu. Il devait rédiger un texte complet, tiré de documents fiables, afin d’expliquer ce phénomène, et ensuite, il avait comme but de prendre des clichés prouvant que les couleurs étaient souvent associées aux mêmes objets chez tout le monde. Et ça, c’était surement le plus compliqué. Voilà en quoi consistaient les nuits de Mathis depuis quelques jours ; rédiger son dossier et réfléchir aux photos qu’il pourrait prendre afin de démontrer tout cela. Ce n’est rien de simple, avouons-le.
    Bref, nous, nous égarons. Un paragraphe entier pour juste expliquer la fatigue de notre cher Werly. Mais le pauvre pourra rattraper son sommeil perdu durant les vacances. Croyez-moi, les grasses matinées seront au rendez-vous durant ces environ deux semaines en Angleterre. Et il n’y aura pas que ça. Le photographe profitera largement des moments qu’il passera avec sa famille et ses amis... et surtout avec Logan. Nos deux amoureux avaient deux mois de séparation a rayer, à rattraper. Et il faut dire qu’à Berkeley, avec tout le travail qu’ils avaient, cela se montrait très difficile. La preuve, ils avaient bien faillit se séparer aujourd’hui même. Mais ne parlons pas de malheur. Ces deux semaines de vacances seront aussi là pour leur permettre de rattraper le temps perdu. Ils pourront revivre la vie qu’ils menaient avant, à se voir tous les jours sans exception, à dormir l’un chez l’autre et réciproquement, à partager des moments tendres. Bref, ils auront de quoi mener la vie qu’ils aimaient, celle qui leur avait manquée durant tout ce temps. Rien qu’en pensant à tout cela, Mathis sentait que la hâte prenait place en lui. Il rêvait vraiment de ces proches vacances.

    -Dis…

    La voix de l’androgyne sortit directement Werly de ses pensées divagantes quant aux deux semaines qui les attendaient. Il cligna rapidement des yeux, histoire de refaire surface, et planta ses yeux chocolatés dans ceux, bien plus sombres, de l’homme de sa vie. Il lui sourit tendrement et le laissa s’installer comme bon lui semblait.

    -Mmh ?

    Dans le simple but de l’encourager à continuer.
    Maintenant que Logan semblait correctement posé, le châtain passa son bras autours de ses épaules, le resserrant gentiment contre lui. Son autre main n’avait pas quitté sa cuisse et s’était mise à la caresser délicatement, du bout des doigts.

    -Ma mère m’a appelé y’a deux jours et elle voulait que j’te demande c’que tu fais à Noël…

    Jusque là, rien de très alarmant. Mathis ne fit même pas attention au fait que ce Noël allait être différent des autres pour sa famille. Première période de fêtes hivernales sans la cadette des Werly. En effet, ça allait vraiment causer quelques problèmes dans la famille. Les sourires risquaient d’être moins au rendez-vous cette année là. Mais comme dit ci-dessus, le châtain n’avait même pas encore remarqué cet aspect là. Il était encore sur son nuage quant à ses vraies retrouvailles avec Logan pour avoir l’esprit tourné vers le négatif. Son ventre se contracta légèrement au contact de la fraîcheur provenant de la main du styliste, mais il se relaxa bien vite, laissant un sourire prendre forme sur le visage légèrement pâle du londonien.

    -Ma mère propose juste qu’on se réunisse...Juste pour vous montrer qu’on est là. T’en fais pas, j’fais que transmettre le message, et mes parents comprendraient que vous préféreriez être seuls. Enfin, en famille.

    Là, par contre, la dure vérité frappa violemment Mathis. Son sourire disparu directement. Oui, il avait compris de quoi parlait Logan. « Juste pour vous montrer qu’on est là. », qu’ils sont là pour eux, pour les soutenir dans cette épreuve. Le jeune Werly réfléchit à la vas-vite quant aux paroles de son homme. Pour lui, il n’y avait aucun problème. Il voulait se changer les idées quant à la mort de sa sœur et souhaitait passer le maximum de temps avec son ange. Le problème était surtout ses parents. Est-ce qu’ils auraient l’envie de fêter Noël cette année ? De toute manière, comme chaque mois de décembre, la cérémonie familiale des Werly aurait lieu le midi du 25, cela ne changera pas. Et cette fête familiale risquait d’être un peu pénible et morose. Mais le 24, rien. Mathis se sentait d’attaque pour motiver ses parents afin qu’ils acceptent la gentille proposition de la mère Davies. Eux aussi devaient se changer les idées. Et se retrouver avec la famille du copain de leur progéniture ne pouvait que leurs être bénéfique.
    Après avoir donc mûrement et rapidement réfléchit à la proposition de Logan, Mathis se racla légèrement la gorge avant de resserrer un peu son étreinte autours de ses* épaules. Il tourna un peu son visage de sorte à pouvoir poser son regard sur son ange et lui sourire.

    -Moi, ce s’ra avec grand plaisir. Et mes parents... ça leur ferait du bien de se changer un peu les idées par rapport à ça. J’vais tout faire pour qu’ils acceptent. J’suis censé appeler ma mère ce soir... j’lui en parlerai et je te redis dés que j’ai une réponse claire. Mais je vois pas pourquoi ils refuseraient.

    Un sourire un peu plus franc. Décidément, le jeune Mathis avait le moral bien plus haut qu’il y a plusieurs longues minutes. Tant mieux me direz-vous, et j’acquiesce. Mais ce sourire, Logan n’eu peut-être pas le temps de le remarquer, car il avait déjà embrassé son chéri au coin des lèvres. L’expression sur le visage de Mathis ne changea pas pour un sous, bien qu’il tourna doucement la tête jusqu’à ce que ses lèvres effleurent celles de l’androgyne. Là, leurs souffles se retrouvèrent, se mêlant l’un à l’autre avec une harmonie des plus complètes. Puis le châtain finit par presser ses lèvres contre celles de l’amour de sa vie, avec tendresse.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyLun 15 Déc - 21:40

    Les doigts de Logan tripotèrent nerveusement les abdominaux de Mathis, craignant fortement une mauvaise réaction de sa part. Après tout, il aurait de quoi s’emporter. La mort de sa petite sœur ne remontait qu’à il y a seulement quelques mois, et même si les parents semblaient avoir fait leur deuil, c’était une toute autre histoire pour le photographe. Effectivement, ce dernier avait été jusqu’à mettre son couple en péril à cause de son échappatoire, qui avait prit une trop grande place dans sa vie.
    Mais peu importe, rien ne sert d’écrire des lignes inutiles alors que l’androgyne n’avait encore aucune réponse à sa proposition. Pourquoi commençait-il déjà à penser au pire alors que l’homme de sa vie n’avait encore prononcé aucun mot ? Qui sait, après tout peut-être que celui-ci serait d’accord, de même que ses parents. Il n’y avait plus qu’à attendre sagement. Durant cette attendre, le jeune Logan fixer la bosse que formait sa petite main manucurée sous le t-shirt de son chéri. Celle-ci allait et venait au même rythme que ses caresses, soit, très lentement et délicatement. Ses longues jambes, elles, étaient passées par-dessus les cuisses de Mathis, laissant ses pieds pendre dans le vide. Cette position était plutôt confortable à son goût, ce qui l’apaisait tellement rapidement qu’il s’endormirait s’il le pouvait. Malheureusement, ce n’était pas le cas. De plus, le simple fait de sentir le bout des doigts de son londonien effleurer sa cuisse n’arrangeait en rien son état d’apaisement, le plus complet. Comme quoi, il ne fallait pas grand-chose pour se sentir bien, à l’aise et serein. Un peu d’amour, de tendresse suffisait amplement.

    -Moi, ce s’ra avec grand plaisir. Et mes parents... ça leur ferait du bien de se changer un peu les idées par rapport à ça. J’vais tout faire pour qu’ils acceptent. J’suis censé appeler ma mère ce soir... j’lui en parlerai et je te redis dés que j’ai une réponse claire. Mais je vois pas pourquoi ils refuseraient.

    Les premiers mots de Mathis firent légèrement sursauter l’androgyne, qui plaqua instinctivement et inconsciemment sa main contre le bas du ventre de l’homme de ses rêves. Ce bref moment fut d’une discrétion tellement évidente que certainement qu’aucun des deux amoureux ne l’avait perçu. Bref.
    Les paroles du jeune Werly étaient tout sauf négatives puisque le garçon s’engageait à ce que sa famille accepte ce petit dîner. Après tout, c’était uniquement dans le but de leur faire passer une agréable soirée, sans pour autant faire la fête. De toute façon, les Davies ne fêtaient Noël dans l’unique de se retrouver tous ensemble ; sachant pertinemment que cette année, Logan désirait revoir son grand frère avec impatience. Et puis, ne serait-ce pas un excellent moyen pour rapprocher encore un peu plus les familles du couple ? Les papas discutaient toujours ensemble, se racontant des vieilles histoires de jeunesse, les mamans elles, étaient un peu plus sérieuses puisqu’elles remettaient sans cesse leurs maris à leur place, sans omettre de s’amuser également… Quand Logan voyait de telles scènes, il ne pouvait s’empêcher de se sentir le garçon le plus heureux de tous. Les gens qu’ils appréciaient et aimaient le plus au monde s’entendaient à la perfection, et tant mieux : Il s’agit tout de même de sa « belle-famille ». Rien qu’à cette pensée, son cœur laissait entendre des battements beaucoup plus rapides et réguliers.

    -D’accord…J’attendrais que tu me redises alors.

    Inutile d'en dire plus.
    De toute façon, rien que de voir le visage de son homme s’approcher ainsi du sien le fit frémir. Logan fixait ses* lèvres avec intensité, se mordant inconsciemment la sienne, puis releva difficilement son regard vers celui de Mathis. Tout en le regardant dans les yeux, Davies pût largement et facilement sentir le souffle chaud de son chéri, qui se mêlait au sien. Cette sensation lui avait été arraché durant plus de deux mois, si bien qu’à présent, Logan rêvait d’en profiter un maximum. Qui sait… Peut-être que les tourtereaux n’allaient pas réussir à avoir un moment à eux avant plusieurs heures après, malheureusement. Quoi que cela serait dommage, suite à la discussion des plus désastreuses qui venait d’avoir lieu.
    Au moment même où les lèvres du londonien entrèrent en contact avec celles du styliste, ce dernier ferma brusquement les yeux et laissa entendre un faible gémissement. De plaisir et de bien-être, bien évidemment, quoi d’autre ? Et, sans attendre plus longtemps, le garçon se laissa aller en arrière - épaules contre le bras musclé de Mathis-, afin de prolonger le baiser. Voulant le rendre alors plus sensuel et plus poussé, Logan entrouvrit ses lèvres fines et pulpeuses dans le but de glisser le bout de sa langue percée entre. Pourquoi se retenir alors que les amoureux n’attendaient que cela ? Très vite, un baiser langoureux remplaça le bisou timide. En même temps, la main de Davies remonta sensuellement jusqu’à l’un de ses* pectoraux -sous son t-shirt- alors que l’autre, qui était libre, se faufila dans le bas de son dos. Leurs muscles humides se tournaient autour, se cherchaient, se perdaient. Ils jouaient ensemble, tout comme leur « propriétaires ». Qui a dit que ces instants de plaisir devaient se dérouler dans une ambiance des plus sérieuses ? Logan, lui, avait le sourire aux lèvres depuis le début, tant il était heureux. Et tant il aimait taquiner l’homme de sa vie. Le frustrer durant leurs embrassades était un jeu qu’il affectionnait tout particulièrement, bien que celui lui retombe souvent dessus. Il ne faut pas leur en vouloir. L’amour donne des ailes… Du moment qu’ils sont heureux et amoureux, on ne peut pas les réprimander, n’est-ce pas ?
    Donnant fin à ce somptueux baiser, Logan recula son visage. Mais juste après s’être humidifié les lèvres d’un furtif coup de langue, il pressa de nouveau sa bouche contre celle -devenue humide- de Mathis. Une fois qu’il y avait goûté, il ne pouvait plus s’en passer. La preuve.


Désolée pour ce post, j'ai l'impression que mes phrases veulent rien dire. J'ai eu une journée de merde alors ça se reflète certainement ici =S... Je t'aime!
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyMar 16 Déc - 18:15

    -D’accord…J’attendrais que tu me redises alors.

    Il ne restait plus qu’à attendre en effet. Le soir même, dés qu’il trouvera cinq minutes, Mathis passera son coup de téléphone à ses parents, première pour leurs donner des nouvelles de sa petite vie d’américain, et deuxièmement pour leurs faire part de l’invitation touchante des Davies. Le londonien partait avec une bonne impression. Il avait, en général, toujours trouvé les mots qu’il fallait pour convaincre ses parents à aller dans le même sens que lui. Et dans ce cas là, il n’y avait pas de quoi refuser l’invitation. Passer une soirée entre Davies-Werly, cela ne pouvait que faire du bien à tout le monde. Et les amoureux se verront certainement très heureux de voir, une fois encore, à quel point leurs deux familles s’entendaient à merveille.

    Mais ne pensons plus Noël. Les lèvres de nos deux tourtereaux étaient maintenant scellées, profitant de se retrouver. Les paupières de Mathis se baissèrent automatiquement, dans le but de s’imprégner encore plus de la sensation ressentie lors d’un tel contact. Puis, le muscle humide de Logan vint titiller sa lèvre inférieure. Souriant légèrement, le photographe se fit un plaisir d’entrouvrir sa bouche à son tour, afin de laisser leur lange se rejoindre. Dés qu’un contact se créa entre leurs deux muscles, le cœur du londonien bondit violemment dans sa cage thoracique. Deux mois. Cela faisait plus de deux mois que les deux amoureux n’avaient pas échangé un baiser digne de ce nom. Alors je vous laisse imaginer à quel point Mathis se sentit revivre au simple moment où sa langue effleura celle de l’androgyne.
    S’ensuivit ensuite une dans endiablée, bien que tendre en même temps, entre les deux muscles. Se retrouvant, se caressant, ils redécouvraient tous deux la sensation de sentir leur homologue de cette manière. Le cœur de Mathis, lui, ne s’arrêta pas dans sa cavale. Ses battements ne ralentirent pas, comme pour montrer au monde entier le bonheur qui le submergeait. Tout en prolongeant ce tendre baiser, le châtain resserra légèrement son étreinte avec Logan, dans le but de se sentir encore plus proche de lui, puis il laissa sa main se balader le long de sa* cuisse, se dirigeant progressivement vers sa hanche. Une fois arrivée à cet endroit, elle se glissa à moitié sous le tee-shirt du styliste, entrant en contact avec sa peau. Est-ce utile de vous préciser qu’à cet instant précis, Mathis se sentait comme le plus heureux des hommes sur terre ?
    Puis vint le moment où Davies se recula. Le photographe le laissa complètement faire, gardant son sourire incrusté sur son visage alors que son bras reposait toujours derrière les épaules de l’androgyne et que sa main continuait ses petits mouvements doux et irrégulier sur la peau de son bas-ventre, près de sa hanche. C’est avec plaisir qu’il laissa également Logan se rapprocher de lui une nouvelle fois pour qu’il puisse prendre possession de ses lèvres. Un tout petit gémissement de bien-être émana de la bouche de Mathis, signe qu’il se sentait au mieux dans cette position, tout contre l’’homme qu’il aimait, à l’embrasser tendrement. Laissant son sourire dominer son visage, Werly pressa un peu plus ses lèvres contre celles de son brun, yeux fermés, avant d’entrouvrir à son tours sa bouche afin d’aller titiller la lèvre inférieure de Logan avec le bout de sa langue.

    Seulement voilà, un nouveau contacte entre leurs deux muscles buccaux venait de se créer quand la porte de la salle s’ouvrit brutalement, rebondissant contre le mur, afin de laisser entre une bande de jeunes garçons, tous de la confrérie IOTA. Ces derniers faisaient un boucan d’enfer, rigolant, parlant sans se gêner et sans se demander si quelqu’un était présent dans la salle. À regret et presque par réflexe, Mathis stoppa le baiser qu’il échangeait avec l’homme de sa vie et recula son visage avant de rouvrir ses yeux et de tourner la tête en direction des étudiants bruyants. Qu’elle ne fut pas sa surprise quand il reconnut un visage en particulier. Et à première vue, le jeune homme doté de ce fameux visage avait du, lui aussi, remarqué le châtain, car le silence s’imposa soudainement dans la salle.
    Ne souhaitant pas que tout parte en catastrophe et craignant de ne pas pouvoir se contrôler une fois encore, Mathis regarda Logan afin de lui murmurer un « C’est lui » à peine audible. Oui, c’est lui. Dimitri Turner, accompagné de ses trois fidèles acolytes. Le photographe savait pertinemment à quoi s’en tenir avec lui, étant donné les événements de la matinée, il préféra alors faire comprendre à l’androgyne qu’il valait mieux ne pas rester dans les parages. Il attendit donc que son brun se soit relevé pour se redresser à son tour et s’apprêter à sortir, attrapant la main de son chéri.
    Mais le jeune IOTA ne semblait pas l’entendre de cette oreille, car par un simple signe de tête, il demanda à ses amis de bloquer la sortir. Les trois gaillards s’interposèrent donc entre le couple et la porte, laissant ensuite Dimitri s’approcher de Mathis. Ce dernier serra le poing de sa main libre si fort que ses phalanges en devinrent blanches. Regardant droit devant lui, il tenta de ne faire abstraction de son ennemi qui lui tournait autours tout en les observant, lui et Logan. Puis le jeune sportif rompit le silence en rigolant, avant de commencer à chercher Werly.

    -Eh beh, je t’ai pas raté ce matin dis voir. J’sens qu’un beau cocard décorera ta sale face demain.
    -Heureux que ça te fasse plaisir.
    -Oh ! Tu m’parles sur un aut’ ton !

    Malheureusement, Mathis n’avait pas réussi à tenir longtemps. Il lâcha la main de Logan et attrapa son ennemi par le col de son tee-shirt avant de le faire reculer pour que son dos bute contre un des murs. Il fronça ensuite les sourcils et le regarda dans les yeux, l’air menaçant. Alors comme ça, son ennemi se croyait invincible juste parce qu’il avait eu le dessus ce matin au gymnase ? Le châtain n’avait pas l’intention de se faire violent, il voulait juste se faire entendre. Alors, le fixant dans le blanc des yeux, il lui marmonna d’une voix ferme :

    -T’as p’têtre eu le dessus ce matin, mais crois-moi, c’est pas ça qui m’empêchera de recommencer.
    -Arrête, j’ai peur.
    -Tu f’rais bien ouais. Parce que le jour où j’te choppe sans tes p’tits amis baraqués là, j’te jure que tu pourras plus te regarder dans une glace tellement tu s’ras défiguré.

    Aucune réponse de la part de Dimitri, sauf un regard méprisant. Mathis le relâcha donc, le poussant en arrière au passage. Puis il retourna vers Logan d’un pas décidé afin de reprendre sa main dans la sienne et de l'inciter à marcher en direction de la porte. Mais les trois mecs taillés comme des armoires n’avaient pas bougé d’un centimètre. Mathis tourna sa tête vers Turner et lui siffla :

    -Tu s’rais gentil de demander à tes gentils petits copains de nous laisser passer.
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MessageSujet: Re: « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » « Quand l’Amour ne tient qu’à un fil. » - Page 3 EmptyMar 16 Déc - 21:03

    Durant ce baiser, Logan ne pût que fermer les yeux et se laisser totalement aller. Que pouvait-il faire d’autre de toute façon ? Hormis le fait d’offrir un baiser digne de ce nom à Mathis, bien évidemment. La question ne se posait même pas. L’androgyne soupira de plaisir et de bien-être, alors que ses lèvres pulpeuses étaient collées à celles de l’homme de sa vie. Qu’importe si ça brisait ce moment de silence, où seul le bruit de légère succion se faisait entendre. La langue percée de Logan caressait celle du londonien avec intensité et plaisir, s’enroulant autour de son muscle humide -comme s’il voulait lui faire comprendre qu’ils s’appartenaient-. Ce qui était le cas de toute façon, non ? Puis il cambra sensuellement son buste, cherchant surtout à plaquer son torse contre les côtes de son homme. Le moindre contact physique était bon à prendre ; l’absence de l’autre et la distance avaient tout de même failli les nuire jusqu’à ce qu’une séparation ai lieu. Heureusement, leur couple semblait être assez solide pour qu’il dure encore très longtemps… Quelques longs mois, de longues années. Bref, nous leur souhaitons de s’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare, n’est ce pas ? La main de Logan remontait progressivement jusqu’à l’un des pectoraux parfaitement dessiné du jeune Werly, le lui caressant, lui effleurant, lui touchant du bout des doigts. Depuis combien de temps n’avait-il pas pu voir son corps, en profiter gentiment ? Trop longtemps effectivement et même si les deux amoureux ne passaient pas tout leur temps libre à s’abandonner aux joies et au plaisir que procurait le sexe ; ils restaient des garçons. Et des garçons normalement constitués éprouvaient toujours - à un moment ou à un autre-, le besoin de se satisfaire, et de satisfaire celui qui faisait battre leur cœur. Davies n’avait pas forcément envie de faire l’amour, en cet instant. A vrai dire, il avait surtout besoin de sentir que Mathis était là, tout contre lui, et que l’amour régnait et dominait tout le reste. Le reste du monde ne l’importait pas du tout. Les cours, ses devoirs, tout lui était passé au dessus de la tête.
    Finalement, Mathis recula son visage brusquement en entendant la poignée de sa porte s’enclencher. Et mince ! Evidemment, il fallait toujours que quelque chose se mette en travers de leur chemin. Pourquoi n’y avait-il pas un seul moment où les amoureux pouvaient profiter l’un de l’autre ? S’embrasser sans aucune gêne ? C’était vraiment injuste. Surtout en sachant que les personnes qui venaient d’entrer dans la petite pièce étaient les IOTA que détestaient Mathis. Logan soupira profondément en entendant le « C’est lui » de son homme et se leva quand celui-ci lui fit comprendre qu’il voulait s’en aller. Mais pourquoi se soumettre autant à quatre imbéciles ? Le brun ne tenait réellement pas à partir d’ici mais puisque le châtain insistait, il ne voulait absolument pas le contredire et risquer qu’un nouveau conflit éclate.
    Une fois debout, les deux amoureux filèrent en direction de la sortie mais malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu… Et une dispute éclata entre Mathis et Dimitri. Logan écouta brièvement la conversation, attrapant brusquement le pantalon de son chéri -en passant le bout de ses doigts entre sa peau et le pan du jean- quand celui-ci sauta sur le jeune IOTA. Ca ne servait à rien de s’énerver maintenant… autant partir puisque c’était la première intention du londonien. L’un des garçons très baraqués fixait l’androgyne avait un air mauvais, serrant ses poings en même temps, alors qu’il n’avait aucune raison apparente d’agir de cette façon. Logan était prêt à lui demander quel était son problème mais la main de Mathis se glissa dans la sienne avant qu’il ai eut le temps de dire quoi que ce soit.

    -Tu s’rais gentil de demander à tes gentils petits copains de nous laisser passer.

    Logan hocha la tête positivement, acquiesçant les dires de son homme, puis détourna son regard vers Dimitri. Malheureusement, ce dernier ne prononça aucun mot, se contentant de lancer un bref regard en direction de ses acolytes. Ces derniers laissèrent apparaitre un sourire mauvais au coin de leurs lèvres avant de regarder les amoureux. Qu’allaient-ils répondre encore ? A croire que ce genre de garçon était irrécupérable. Pourquoi ne passait-il pas leur chemin afin d’éviter une dispute inutile ? Décidemment, l’androgyne ne comprendrait jamais ces gens.

    -Alors Mathis ? Ta sal*pe s’est fait sauter ? J’ai des informations croustillantes si tu veux.

    Logan sentit son cœur bondir dans sa poitrine -et ce n’était pas un effet positif- en entendant les dires de ce sportif. Comment pouvait-il dire quelque chose d’aussi horrible ? Le brun serra les dents et caressa la main de son homme à l’aide de son pouce pour lui faire comprendre que ce n’était rien. Après tout, il avait l’habitude d’entendre parler de lui aussi méchamment. Et il avait presque oublié à quel point les étudiants étaient immatures. Croire que Logan couchait à droite à gauche, y comprit avec les professeurs… Pathétique.
    Afin d’empêcher son chéri de prendre la parole, Davies répondit, aussi rapidement et brutalement que possible.

    -Si tu tiens tant que ça à dire à tout le monde que j’me fais sauter, laisse-nous. On s’envoie en l’air et tu pourras dire à toute l’université que tu nous as entendu. Sinon, si tu crois sérieusement que Mathis va croire que j’le trompe, tu fais fausse route. J’pense qu’avant que vous arriviez, il a comprit à quel point je l’aime.

    L’un des acolytes se mit à rire avant de rétorquer, aussi brutalement et fièrement.

    -Il a comprit comment ? Tu l’as s*cé ?

    Logan lui lança un regard méprisant avant de se pencher vers son chéri, pour l’embrasser amoureusement sur sa joue. Puis, il dévia tranquillement vers les lèvres tout en entremêlant ses doigts aux siens.

    -J’aurais pu…Mais j’ai fais beaucoup mieux.

    Beaucoup mieux oui. Les nombreuses larmes que tous les deux avaient versé démontraient entièrement qu’entre eux, c’était de l’amour avec un grand A. De l’amour que l’on ne pouvait pas briser avec de simples rumeurs. Un amour tellement fort que Davies et Werly pouvaient dire « Je ne suis rien sans lui. » ou « Mon cœur bat pour lui. » puisque ces phrases avaient réellement un sens pour eux. Ces mots n’étaient pas des paroles en l’air, loin de là. Logan n’était vraiment rien sans l’homme de sa vie…
    Suite à cela, et parce que les IOTA n’avaient plus rien à redire, l’androgyne s’approcha à nouveau de la porte et les dégagea -en leur attrapant l’épaule un à un-. Maintenant que la voie était libre, les tourtereaux purent sortir.
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