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CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight

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MessageSujet: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyDim 6 Déc - 0:00


    En ce moment, il devait pleuvoir sur Vénus : cependant, la pluie n’avait jamais le temps d’atteindre le sol, s’évaporant bien avant, étant donné son sol de plus de 400 degrés Celsius. De plus, alors que Nelligan regardait la Lune, il fallait se dire que celle-ci était en fait noire comme du charbon. Heureusement qu’elle absorbait les 6% de la lumière solaire qu’elle recevait, sinon, on ne pourrait jamais la discerner dans la nuit. Ensuite, dans environ cinq milliards d’années, les scientifiques prédisaient que le Soleil allait devenir un si gros qu’il allait avaler du même coup les planètes Mercure, Vénus, Terre et Mars. De quoi vous donner des frissons dans le dos. De quoi vous faire prier pour que la réincarnation n’existe pas. Nelligan était un passionné de l’astronomie. Tous ces faits divers, ces calculs savants, ces prédictions, illuminaient son âme. Il aurait passé sa vie à lire et observer cet infini dans lequel les humains ne sont que de minuscules particules. Peu de gens partageaient cette passion, puisque son programme ne comportait que quelques petites centaines d’universitaires. Pourtant, Nelligan ne se serait pas vu ailleurs sans être un tant soit peu malheureux de son choix. Il savait que c’était la même chose que la jeune femme qui se tenait juste à côté de lui, allongée sur le toit glacé de l’université. Chuck Flint. Elle représentait probablement tout ce que l’australien recherchait chez une femme. La beauté, une beauté rare et infatigable. L’intelligence, plus que toutes les autres qu’il connaissait. La gentillesse, comme une délicate fleur. Tout chez elle inspirait la confiance. Elle était douce et pure. Nelligan lui vouait une fascination incomparable à tout autre sentiment qu’il aurait pu ressentir en compagnie du sexe opposé. Il n’était pas amoureux, et c’est justement ce qu’il ne comprenait point. Parce qu’elle était tout ce qu’il désirait. Ce soir, encore une nuit, ils se retrouvèrent à leur lieu de rendez-vous habituel. Le toit de l’université de Californie. Où ils pouvaient observer en paix l’étendue de la toile noire parsemée de brillance. Les étoiles. Ils regardaient l’éternité, l’infini, l’incalculable. Dieu que c’était beau. Le jeune homme effleurait la main de son amie, posée juste à côté de la sienne. Son corps entier était crispé par la proximité, mais son esprit compensait en étant complètement ailleurs et relaxé.
    Nell ▬ « Chuck ? »
    Il ne tourna pas la tête vers elle. Il attendit seulement une réponse, ne bougea pas d’un millimètre. Lorsqu’elle répondit, il continua.
    Nell ▬ « Tu crois que j’aurai un jour la chance de voir une aurore boréale ? »
    Demandait-il tout simplement, mais surtout innocemment.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyDim 6 Déc - 22:39


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    Chaque jour elle l'observait, en silence. À présent, elle connaissait son emploi du temps, ses habitudes presque par cœur. Elle avait parfois l'impression de faire quelque chose de mal en l'espionnant ainsi, sans jamais oser se manifester. Et pourtant, elle ne pouvait s'en empêcher. Et à chaque fois qu'elle le voyait, elle mourrait d'envie de le serrer dans ses bras. Quelle torture d'avoir un frère et de ne pouvoir lui parler, ni le toucher. Et pourtant, comment lui dire qui elle était vraiment pour lui. Il ne devait absolument pas se douter de son existence, elle, cette étudiante nouvelle venue à Berkeley. Elle était distraite. Beaucoup trop. Elle était supposer réviser un examen, et pourtant, elle en était absolument incapable. Elle n'écoutait pas les bruits qui agitaient les autres étudiants, comme la dernière chronique de Watch Out, ou encore le bal qui aurait bientôt lieu et l'élection de la reine. Elle se sentait loin de tout ça, loin de cette vie étudiante dont elle s'était pourtant jurée de profiter. C'était pour cela qu'elle était d'ailleurs entrée dans une confrérie. Elle voulait s'amuser. Vivre les expériences qui marquent une vie, du moins, tant qu'il en était encore temps pour elle. Chuck ne passait pas son temps à penser à sa maladie depuis qu'elle était en rémission. Elle s'en préoccupait même le moins possible, uniquement une fois par mois lorsqu'elle retournait chez l'oncologue pour des examens. Elle serait devenue folle si elle avait laissé la peur la gagner.

    Elle avait besoin de se retrouver. Et rien ne l'y aidait davantage que le toit de l'université, la nuit. Elle aimait s'y allongée, elle aimait le silence lorsqu'il ne s'y déroulait pas une soirée étudiante quelconque. Et elle aimait encore davantage lorsqu'elle se trouvait allongée aux côtés de Nelligan. Elle avait rarement rencontré au cours de sa vie quelqu'un qui la fascinait temps, et avec qui elle se sentait en sécurité. Elle s'en voulait parfois de ne pas tout lui dire sur elle, et craignait le jour où il lui poserait une question à laquelle elle serait obligée de mentir.
    L'hiver était arrivé. Mais Chuck regrettait que la température reste relativement élevée en Californie. C'était une chose à laquelle elle n'avait jamais pu s'habituer, elle qui aimait tant la neige. Et pourtant, le sol glacé la faisait frissonner, mais elle ne se serait relevée pour rien au monde. Elle gardait les yeux fixée sur l'immensité du ciel, les étoiles, ces constellations qu'elle aimait et étudiait. Elle se sentait si petite, si insignifiante à côté. C'était ce spectacle qui la rassurait. Elle n'était pas immortelle. Mais sa disparition, même dans le cas où elle serait prématurée, ne changerait rien à ce spectacle. Et sentir la présence de Nelligan à ses côtés ne faisait que renforcer ce sentiment.

    Elle n'avait jamais réellement réfléchi à ce que pouvait être la nature de leur relation. Peut-être était-elle tout simplement indéfinissable. Elle se demandait ce qu'elle aurait éprouvé pour lui s'il elle l'avait rencontré quelques années auparavant, avant que la machine infernale ne décide de s'enclencher, que son organisme ne flanche devant la maladie. Elle l'ignorait à vrai dire. Tout était devenu bien plus compliqué depuis, du moins dans ses relations humaines.
    Elle tressaillit légèrement en sentant la main du jeune homme contre la sienne. Ce bref contact, cette chaleur contrastait soudainement avec la fraicheur de l'atmosphère. Elle attendit quelques instant avant de répondre, comme si elle cherchait ses mots.

    « Tu as toute la vie devant toi. Tu pourras faire tout ce dont tu a envie. »

    C'était ce genre de conversation qui la rendaient triste, parfois. Lorsqu'elle se disait, que tant qu'elle ne serait pas guérie, il resterait une chance qu'elle ne puisse jamais voir ce qui semblait si beau en ce monde. Mais elle ne laissa pas paraître son trouble, grâce aux astres qu'elle fixait et qui l'aidaient à espérer.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyJeu 10 Déc - 0:14

    On aurait pu le croire lunatique, rêveur, inattentif, lorsque son regard se perdait dans ses cheveux au vent, dans ses mouvements précis et gracieux, dans ses yeux singuliers. C’était probablement le seul moment où il ne l’était pas, justement. Parce que lorsqu’il se plongeait dans son univers à elle, son esprit ne vagabondait pas ailleurs. Il ne se concentrait uniquement que sur elle, réfléchissant à ce qu’elle pouvait bien penser, ce qu’elle pouvait bien voir de sa position à elle. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais remarqué quoi que ce soit. Disons que Nelligan avait toujours été doué pour être invisible, probablement était-ce son cas à elle aussi. Lui, de son côté, s’était rendu compte de beaucoup de faits à propos de Chuck. Premièrement, elle était tout à fait comme lui. Mordue de l’astronomie, qui s’abandonne souvent la tête dans les nuages et dans le vide. Ensuite, il aurait pu nommer la plupart des manies, des tics et des habitudes qu’elle avait. Puis, observation assez étrange, la jeune femme semblait souvent scruter quelqu’un du regard, à son tour. Nelligan n’avait jamais été en mesure de remettre les pièces du casse-tête ensemble, et ne comprenait donc pas de qui il s’agissait, mais peu à peu, ses idées se mettraient en place. Il savait qu’à force de regarder, il trouverait quelque chose. Évidemment, il ne pouvait être confondu à un voyeur ni à un détective. Il n’était pas aussi obsessif sur ce genre de détails. Il ne la suivait pas partout où elle se rendait. Toutefois, lorsqu’il en avait la chance, il en apprenait un peu plus sur elle, indirectement. C’est pourquoi, lorsque les deux universitaires se rencontraient sur le toit, la nuit, Nelligan avait l’impression de bien la connaître, comme s’ils s’étaient toujours côtoyés. Il ignorait si c’était réciproque, probablement pas. Quel humain normalement constitué pouvait bien s’intéresser à une vie aussi ordinaire que celle de l’australien ? Aucun, bien sûr. Pour le moment, tous les deux étaient silencieux, mais connectaient grâce aux étoiles. Il n’y avait que quelques nuages dispersés dans le ciel, ce qui ajoutait un relief au ciel, lui donnant une certaine beauté accessoire. Après que son corps se soit mis en panique suite à leur contact physique des mains, le jeune homme revint sur terre, et réalisa comme à chaque soir, après des dizaines de minutes, qu’il était allongé à côté d’une femme incroyable. Une femme conçue pour lui. Ou du moins, c’était ce qu’il se plaisait à croire. Innocemment, Nelligan lui demanda donc si elle croyait qu’il aurait un jour la chance de voir des aurores boréales. Sa réponse le fit sourire, et son regard se perdit à nouveau dans le ciel étoilé. Il inspira profondément, et rejeta l’air dans l’atmosphère.
    Nell ▬ « Tu viendras avec moi ? »
    Le jeune homme tourna la tête vers Chuck.
    Nell ▬ « J’te dis pas que ce sera bientôt, mais le Grand Nord est l’endroit rêvé pour contempler l’éternité qui s’offre à nous … »
    Et il désirait y aller avec quelqu’un de significatif pour lui.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyVen 11 Déc - 23:37

    Qu'il était étrange ce lien qui les unissait. Indéfinissable. Et qu'elle aimait se trouver à ses côtés, lui qui ne ressemblait à personne. En cet instant, elle était heureuse, et n'aurait souhaité être nulle part ailleurs. Elle aimait à le regarder, à l'observer. Elle aimait lui parler, même lorsqu'il s'agissait de choses incroyablement futiles et inutiles. De rêves improbables. Un lien hors du temps et de l'espace. Comme une bulle, un univers qui n'appartenait qu'à eux. Souvent, elle aimait à l'observer, à son insu. Elle regardait attentivement ses gestes, l'expression de son visage lorsqu'il parlait, ou même lorsqu'il ne disait rien. Elle aimait cette contemplation et ne s'en lassait pas. Elle ignorait encore s'il l'avait remarqué. Elle ne cherchait pas à se cacher, et pourtant ne souhaitait pas qu'il la trouve trop étrange. Et pourtant, elle ne craignait pas de lui montrer ses mauvais côtés. Tous deux partageaient quelque chose qu'elle n'avait jamais connu avec personne, sans pour autant qu'elle ne parvienne à définir de quoi il s'agissait. C'était eux, allongés l'un à côtés de l'autre, les yeux plongés dans ces étoiles pour lesquels ils vouaient une passion commune. Elle aurait souhaité tout connaître de lui, absolument tout. Car elle avait parfois eu le temps d'observer dans ses yeux cette brume de tristesse qu'il semblait si bien dissimuler, et que nul autre ne paraissait remarquer. Non, il n'était pas comme les autres, et c'était ce que Chuck aimait chez lui. Qu'il ne ressemble à personne. Qu'il soit unique. Il était comme une énigme, un puzzle qu'elle aimait à reconstituer. Avec qui elle n'aurait pas refusé de passer tout son temps si elle l'avait pu.
    Le Grand Nord, comme il l'appelait si bien. Combien en rêvaient? C'était également son cas, elle qui désirait tant voyager. Découvrir la beauté du monde. Et l'aurore boréale se plaçait en première position. Et le fait qu'il lui demande de l'accompagner fit naitre chez elle un incroyable sourire, comme si jamais il n'aurait pu lui faire un plus beau cadeau. Elle ferma en même temps les yeux, comme pour se figurer ce que serait ce voyage, avec lui, conservant ce sourire rêveur sur les lèvres. Instinctivement, elle lui prit la main, comme une enfant. Et par se bref contact, elle se sentit en sécurité, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Cette même sensation qui l'avait habitée lorsqu'elle était petite et prenait la main de quelqu'un en qui elle avait un confiance absolue.
    Mais elle réalisa soudain qu'elle ignorait si elle pourrait jamais effectuer un tel voyage. Or, dans l'esprit de Chuck, une promesse n'était pas simplement des paroles prononcées, mais un véritable engagement, presque un serment. Elle serra la main du jeune homme.

    « Si je suis encore là, je te promets de venir avec toi. »

    Puis, elle ouvrit ses yeux verts et les détourna du ciel afin de regarder Nelligan. Elle conservait son sourire, ce sourire si spécial qui semblait toujours contagieux. Elle semblait ne pas vouloir lui lâcher la main, comme si quelque part, elle avait peur qu'il ne s'en aille quelque part où elle ne pourrait pas le suivre. Égoïstement, elle voulait le garder près d'elle, quoiqu'il advienne, sans pourtant se décider à lui avouer une vérité qui aurait peut-être tout changé entre eux.
    Elle ne cessait de le fixer, de le détailler, ne s'apercevant pas qu'il était possible que cela l'embarrasse. Elle ne pouvait s'en empêcher. Elle avait toujours aimé regarder les autres, et pour cela, il figurait en tête de sa liste. Les multiples facettes de sa personnalité, ce qu'il disait, ce qu'il taisait, tout cela l'intriguait. Il s'agissait pour elle d'un mystère qu'elle rêvait un jour de percer.
    Enfin, elle tourna la tête pour regarder de nouveau les constellations. Puis, au bout de quelques instants de silence, elle reprit la parole, son sourire semblant s'être effacé.

    « Nell, je peux te poser une question? »


    Habituellement, elle ne prenait jamais la peine de demander cela. Elle posait simplement sa question, et attendait une réaction de sa part quelle qu'elle soit. Le simple fait qu'elle prenne une telle précaution signifiait dans son langage que la question était sérieuse, et importante pour elle.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptySam 19 Déc - 4:42

    Alors que lui se sentait comme l’être le plus banal du monde, elle le voyait comme un être à part, unique en son genre. C’était la profonde beauté de leur relation. Que tous deux se trouvent, chacun de leur côté, dépourvus de tout sens, de tout intérêt, mais qu’ils perçoivent l’autre comme un individu spécial et extraordinaire. Sans même jamais se l’avouer l’un à l’autre. Il n’osait imaginer ce qu’ils deviendraient, s’il en venait à lui exprimer tout ce qu’il voyait et ressentait, quand il la regardait. De toute façon, il n’aurait jamais pu le faire. Ces sentiments, sentiments qu’il ne comprenait d’ailleurs pas lui-même, resteraient à jamais embarrés dans son cœur. Parce que Nelligan n’avait jamais été capable de bien se comprendre, ni de comprendre le monde autour de lui. Évidemment, il comprenait comme il s’était fait, il comprenait ce qu’il y avait tout autour et même à des années lumières d’eux. Il comprenait parfaitement tout ce qui était matériel, scientifique. Mais tout le reste, ce qu’on ne peut enseigner, était un grand mystère irrésolvable à ses yeux. Y compris les sentiments. La sensation d’avoir des papillons dans son estomac en regardant dans les yeux d’une femme. Le malaise que l’on ressent en effleurant doucement les doigts d’une autre personne. Le bonheur que l’on trouve à la simple vue de quelqu’un d’autre. Tout cela était inexplicable. D’autant plus lorsqu’on ne pouvait même pas s’avouer l’amour qu’on portait pour cet individu. C’était le cas pour Chuck. Il ne pouvait dire qu’il en était amoureux, car franchement, il n’était même pas certain que ce soit le cas. Il était d’ailleurs persuadé que non. Pourtant, quelque chose de si puissant le rattachait à elle, comme un fil imaginaire qu’on ne pourrait jamais briser, même en le piétinant éternellement. Qu’est-ce que cela signifiait, il n’en avait aucune idée. Peut-être était-ce mieux ainsi. De vivre dans l’ignorance et le déni. Alors, comme pour éviter d’enfin trouver réponse à ses questions, il prit la parole, enlevant toute pensée de son esprit. Il voulut faire le vide, et pour ce faire, il devait parler, de n’importe quoi. C’est pourquoi il étala ses rêves dans la tête de Chuck. Et il l’invita à prendre part à son rêve. Parce qu’il voulait le vivre avec elle. Il voulait tout vivre avec elle, au fond de lui-même. Instinctivement, ils se prirent la main au même moment, et Nelligan glissa ses doigts dans le vide créé par les siens, prêt à recevoir ceux de Nell. Elle serra sa main avant de répondre. À ce moment-là, l’australien tourna de nouveau la tête vers la brunette. Il posa ses yeux dans l’océan que formaient ceux de Chuk. Oh, comme il voulait s’y noyer. Il fronça les sourcils.
    Nell ▬ « Il n’y a aucune raison pour que tu ne sois plus là … »
    Je veux que tu restes éternellement avec moi, sa cœur lui avait-il ordonné de dire. Mais la raison, sa raison, était plus forte que le cœur. Il se sentait trop bien, en ce moment, pour laisser son cœur engourdi parler. Il se laissait rattraper par les événements. Il se sentait seul, triste, nostalgique, et la présence de son amie si proche de lui lui brouillait l’esprit. Ils se fixèrent un moment. Un long moment. Étrangement, ce ne fut pas inconfortable pour Nelligan, bien qu’il ait toujours détesté se faire observer de la sorte. Ce fut elle qui détourna le regard la première. Après ce signal, il fit de même, replongeant corps et âme dans l’infinité intimidante du monde. Après un moment, Chuck lui demanda si elle pouvait lui poser une question. Il sourit. Tous les deux, ensemble, ils n’allaient jamais droit au but. Les questions directes ne se posaient jamais. Ils y allaient toujours doucement, calmement, comme une douce mélodie de piano. Mais cette fois, c’était encore plus précotieux, et il comprit que quelque chose de plus sérieux s’approchait de leur paix.
    Nell ▬ « Tout ce que tu veux. »
    Répondit-il, tout simplement. Avec elle, Nelligan ne pesait plus ses mots. Il disait tout ce qu’il voulait, sans avoir peur de quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptySam 19 Déc - 11:13

    Elle avait peur. Le sentait-il? Il lisait si bien en elle. Cette peur qu'elle parvenait la plupart du temps à taire, mais qui ressortait en sa présence. Parce qu'elle non plus ne voulait pas le quitter. Jamais. Ce lien qui les unissait, ce lien qu'elle ressentait sans cesse, elle ne voulait plus qu'il se brise. Elle se rendait compte qu'elle en avait besoin. Mais en avait-elle seulement le droit? Celui de lui faire ça? À lui, pour qui elle éprouvait tant de choses, des choses qu'elle-même refusait sans doute de voir, par crainte peut-être de ne plus pouvoir s'en défaire. Elle n'avait pas le droit d'inspirer de sentiments trop forts. Et s'il se retrouvait seul, un jour? Elle ne pourrait se le pardonner, elle le savait. Elle aurait dû s'éloigner de lui, sentant le danger. Elle en était incapable. C'était trop tard. D'une manière ou d'une autre, le lien qui les unissait, quel qu'il soit, était devenu bien trop fort pour qu'elle n'ait la force de le délier. Elle aurait aimé lui dire la vérité. Mais ça non plus, elle ne le pouvait pas. Elle ne voulait pas le faire souffrir, ou qu'il se comporte autrement avec elle. En particulier lui, plus que tout autre. Instinctivement, elle serra sa main plus fort. Au point de lui faire mal, sans doute. Elle ne s'en rendait pas compte. Elle ne savait que très mal dissimuler ce qu'elle ressentait vraiment. Elle n'était ni une menteuse, ni une dissimulatrice. Et pourtant, elle ne parvenait à avouer la vérité à celui qui était si proche d'elle, à tel point qu'elle ne pouvait s'empêcher de se demander quelle était la nature de ses sentiments envers lui tant ceux-ci lui paraissaient forts parfois. Elle aurait aimé parfois, lui demander ce qu'il pensait réellement d'elle, ce qu'il ressentait pour elle. Mais une telle chose était inconcevable. Jamais elle ne pourrait, elle le savait. Elle était loin d'être timide pourtant, mais quelque chose l'en empêchait. La crainte de la réponse, peut-être. Mais quelle réponse désirait-elle au fond? Elle-même n'en avait pas la plus petite idée. Elle sourit finalement, le plus sincère sourire qu'elle pu faire, gardant ses yeux rivés sur les astres afin qu'il ne remarque pas le trouble qui se reflétait dans le vert de ses yeux.

    « Tu as raison, c'est sans doute idiot. »

    A cet instant précis, elle se détesta. Elle détesta la simple idée de ne pas lui dire la vérité. Elle se sentait lâche. Presque méprisable. Elle avait toujours détesté les secrets, qui avaient longtemps envahi sa famille et causé sa déchirure. Il était si parfait à ses yeux, si différent des autres. Elle aurait dû pouvoir tout lui dire. Elle se promit de le faire, un jour. Lorsqu'elle en aurait le courage. Il était trop tôt sans doute. Elle voulait profiter de cet instant, et songer qu'ils avaient toute la vie devant eux afin de réaliser leurs rêves et leurs projets, aussi improbables et fous fussent-ils. Elle voulait croire que les années pourraient s'écouler sans rien changer à leur relation, ou du moins sans les éloigner. Il partageait quelque chose d'aussi spécial que fort, elle le sentait. Elle aurait aimé se rapprocher davantage de lui, mais n'osait pas. C'était étrange, si elle pouvait lui parler de ce qui lui traversait l'esprit, il y avait certaines choses qu'elle n'osait pas toujours, elle qui était pourtant si tactile. Peut-être par peur de rompre quelque chose, ou de le faire fuir, ce qui était ce qu'elle redoutait plus que tout. Mais, une fois qu'il lui eut donné son autorisation, elle tourna la tête vers lui, l'air grave cette fois-ci, ainsi que le reste de son corps, se trouvant alors entièrement allongée sur le côté.

    « Pourquoi tu es triste parfois? »

    Elle l'avait extrêmement bien observé, et cette question en était la confirmation. Il ne devait pas se sentir obligé de lui parler. S'il ne le voulait pas, il le lui dirait. Elle comprendrait que certaines choses sont parfois trop présentes et douloureuses pour être dites. Et pourtant, elle ne cessait de le regarder, les traits de son visage, ses expressions, qu'elle connaissait à présent si bien. Et bien qu'elle en ait quelque peu desserré la pression, elle se refusait de lâcher sa main, cette main qui était comme une bouée de secours pour elle, qui la rassurait.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyDim 20 Déc - 5:48

    Il avait peur aussi, et celle-ci était si grandissante qu’elle devait faire une certaine ombre sur celle de Chuck, faisant en sorte qu’il ne se rendait pas compte de l’ampleur de celle-ci. Évidemment, il savait qu’elle n’était pas comme les autres, il avait vu dans son regard cette étincelle de mélancolie, de tristesse et d’effroi. Il ne pouvait le décrire mieux qu’avec ces mots, mais c’était assez pour comprendre qu’elle n’allait pas aussi bien qu’elle pouvait souvent le laisser paraître aux yeux des autres. Mais ça, il n’y avait que Nelligan pour le remarquer, car ce n’était que dans le reflet des étoiles qu’on pouvait voir tout le chagrin qui émanait d’elle. Aussi idiot puisse-t-il être, Nelligan trouvait que cette peine dans son visage lui donnait une certaine beauté envoûtante. Toutefois, la question ici était : pourquoi Nell’ avait-il peur, lui, alors que tout semblait rentrer dans l’ordre dans sa vie ? Alors que Chuck avait la meilleure raison du monde pour sombrer dans cette eau glacée, lui semblait avoir la plupart des facteurs nécessaires au bonheur. Il n’arrivait quand même pas à s’en satisfaire. À vrai dire, il n’en avait pas vraiment une idée précise. Évidemment, l’élément déclencheur à sa peur de l’avenir avait été la mort de son seul et unique amour. Il avait provoqué en lui une appréhension du futur. Il avait creusé un gouffre béant dans sa poitrine. Il lui avait enlevé toute confiance, si petite avait-elle été dès le début. Nelligan ne voulait plus souffrir de la sorte. Alors peut-être était-il préférable qu’il ignore le lourd secret de Chuck, même si c’était injuste qu’elle ait à le garder emprisonné dans son frêle corps fragile. De plus, même s’il ne l’aurait pas désiré, l’australien aurait changé de comportement envers elle, s’il avait su ses conditions. Parce qu’il s’en serait trop voulu de ne pas lui avoir fait attention. À ses yeux, elle serait devenue comme une poupée de porcelaine, qui aurait pu lui éclater entre les mains à n’importe quel moment. C’était une réaction normale chez l’individu, bien que souvent indésirable. Finalement, Chuck lui donna raison quant à son commentaire sur le fait qu’elle ne serait peut-être plus là pour vivre cette aventure avec lui. Nelligan n’aimait pas ce genre de commentaire, il n’aimait pas qu’on se réfère à la mort, car celle-ci était trop déchirante pour lui. Il hocha donc silencieusement la tête, comme pour appuyer une seconde fois que oui, il avait raison, et que c’était idiot de se dire que la mort pouvait nous prendre à n’importe quel moment. Évidemment, s’il avait su les vraies raisons qui avaient poussé Chuck à affirmer cela, sa réponse aurait été de loin différente. Mais il était plongé dans l’ignorance totale, l’obscurité totale. Puis, pour rompre le silence moyennement confortable qui s’était installé entre eux deux, la jeune femme lui demanda si elle pouvait lui poser une question. Lorsqu’elle obtint son autorisation, elle se tourna sur le côté, pour mieux écouter sa réponse. Elle posa alors sa question, question qui n’aurait pu déstabiliser plus Nelligan. Il se tourna alors lui aussi sur le côté, pour se donner un moment de répit peut-être, mais aussi, inconsciemment, pour se rapprocher de Chuck. Il leva tout de même les yeux vers le ciel, tout en restant penché vers elle.
    Nell ▬ « Je ne sais pas … j’ai … toujours été comme ça … n’as-tu jamais ressenti l’impression d’être vide de l’intérieur ? De marcher sur place, un bandeau sur les yeux ? J’ai l’impression que mon existence ne sert à rien … je n’amène rien à personne, sinon du tord … la seule chose que j’ai poussé quelqu’un à faire, c’est de se tuer … »
    Son regard se reposa sur Chuck. Il était conscient que sa révélation avait de quoi vous donner froid dans le dos, mais c’était la vérité. Ou du moins, c’était ce qu’il pensait. À part à cause de lui, il ne voyait pas pourquoi Soledad se serait enlevée la vie. Nelligan demeura silencieux. Il ne savait plus quoi ajouter. Il n’y avait tout simplement rien à ajouter.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyDim 20 Déc - 12:16

    Elle était loin d'imaginer une telle chose. Les paroles qu'il prononça étaient bien lourdes de sens, en particulier pour elle qui avait connu une telle chose. Elle connaissait cette culpabilité, cette impuissance que l'entourage ressentait. Elle avait vu les souffrances et les dommages qu'elle avait pu causer. Qu'en aurait-il été si elle avait été au bout de son geste? Si sa mère n'était pas entrée à temps dans la salle de bain? La peine qu'ils avaient ressenti aurait sans doute été bien incomparable à celle qu'ils auraient éprouvé si elle avait disparu à jamais. Elle l'avait vu si souvent dans leurs yeux depuis qu'elle était malade, cette terreur à l'idée de perdre leurs fille. Elle mourrait peut-être, avant eux. Et cela ils ne pouvaient le supporter. On ne met pas un enfant au monde pour l'enterrer, n'est-ce pas? Cette douleur si cruelle, Chuck n'en avait jamais été que la spectatrice, et pourtant, elle l'avait si bien perçue qu'il lui semblait l'avoir éprouvée déjà. Et elle n'eut pas le moindre mal à la reconnaître dans les yeux de Nelligan. Que dire? Que faire? Ne pas le lâcher, surtout, ne pas le lâcher. La pression de sa main se fit plus forte à nouveau, et instinctivement, elle se rapprocha légèrement de lui. Elle avait su, dès les mots qu'il avait prononcé, qu'elle ne pourrait lui dévoiler son secret. Elle ne pourrait lui dire qu'il y avait de fortes probabilités qu'elle ne disparaisse bien avant lui, qui aurait sans doute une vie longue et mouvementée. Pourtant, elle aurait tant aimé lui dire de ne pas avoir peur de ce qu'il pouvait ressentir. De profiter de chaque instant. De souffrir, puis de se relever. De se rendre compte à quel point l'existence humaine était ténue, fragile. Et pourtant, elle enviait son insouciance qu'elle avait longtemps eut. Son autre main entoura celle de Nelligan. Elle semblait bouleversée, sentiment que reflétait ses yeux. Je suis là, je ne te lâcherai pas, semblaient-ils lui dire. Il n'était pas seul. Elle ne voulait plus qu'il soit seul, avec ses peines et ses peurs. Elle voulait être là, servir à quelque chose au moins. Faire quelque chose de bien. Elle était à présent beaucoup plus proche de lui. Elle n'était pas uniquement pleine de compassion pour lui. Elle ne voulait pas être là pour se donner bonne conscience, ou jouer les anges gardiens. Non, rien de tout cela. Mais parce qu'elle se sentait réellement concernée. Parce que naissait en elle comme une sorte d'empathie à son égard. Parce qu'un lien spécial les unissait, et que, sans qu'elle ne sache réellement pourquoi, lorsqu'il avait mal, elle avait mal aussi. Et parce que ce qu'il venait d'évoquer lui rappelait cruellement sa propre histoire. C'était dans des moments comme celui-là qu'elle réalisait à quel point elle tenait à lui. Peut-être bien plus qu'elle ne l'avait imaginé. Elle aurait pu en être terrifiée si elle avait pris le temps de s'y attarder. Mais elle ne le prit pas. Rien d'autre que lui ne comptait à présent, et elle ne désirait rien si ce n'est soulager sa peine, ne serait-ce qu'un peu.

    « Raconte-moi... »


    Ce n'était ni un ordre, ni un conseil. À peine un murmure, un souffle, une invitation à se décharger de ce qui lui pesait, à s'en décharger sur elle qui était là, prête à accueillir la plus terrible révélation qu'il pourrait lui faire. Et elle le soulagerait, du mieux qu'elle le pourrait. Le serrer dans ses bras, ou bien lui parler. Lui raconter sa propre histoire, peut-être. Elle n'hésiterait pas à le faire, ne serait-ce que pour lui, pour le soulager un peu, lui dire qu'il n'était pas seul. Et peu importe si cela faisait remonter à la surface des blessures depuis longtemps tombées dans l'oubli. Beaucoup d'autres auraient pu craindre ce qu'il allait raconter. Quelle terrible vérité se cachait derrière ses yeux. Mais elle n'avait jamais réellement agi comme les autres. Elle se sentait capable de supporter tout ce qu'il pourrait lui dire, et de rester là, à le soutenir.
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MessageSujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight EmptyDim 20 Déc - 23:50

    Personne, tout simplement personne, ne pouvait s’imaginer que derrière ce regard empli d’innocence, Nelligan cachait une histoire des plus émouvantes. Évidemment, à Berkeley, il était bien connu que chaque étudiant avait un passé assez troublant, parsemé de suicides, de morts, de meurtres, de maladies. La génération des vices, l’appelait-on. Toutefois, l’australien était la dernière personne qu’on imaginait mêlée à ces péripéties dignes d’une série américaine qui se veut attirer les fanatiques de drame. Rien en lui ne laissait croire en un passé mystérieux, rien ne laissait croire qu’il puisse avoir affronté une telle épreuve. Aussi difficile le suicide est-il à surmonter, il s’en était assez bien sorti pour ne pas laisser paraître sa douleur, son trou béant dans la poitrine. Évidemment, c’était sans cesse un combat dans sa tête pour ne pas couler dans l’océan froid dans lequel il baignait depuis le décès de la femme de sa vie. Parfois, il se fatiguait, mais il arrivait toujours à rester à la surface. De nouveau, Chuck serra plus fortement sa main, et ce simple geste eu le don de mettre les larmes aux yeux du jeune homme. Il ne pleurait que très rarement, il ne pleurait que très rarement point. Il était de ces gens qui souffrent de l’intérieur, sans cesse, mais qui ne le laissent jamais paraître. Qui arrivent à se convaincre, par une sorte de double-pensée digne de George Orwell, qu’ils sont heureux, au bout du compte. À force de se forcer à y croire, il le devenait vraiment. Voilà comment son esprit fonctionnait. Cependant, derrière la couche d’hallucination, ses vrais sentiments de mélancolie reposaient encore. L’autre main de la belle brunette vint entourer son corps masculin, et il leva enfin ses yeux brillants de chagrin vers les siens, qui luisaient de bonté. Elle serait là, coûte que coûte, n’importe quand, pour lui. Il l’avait compris en un simple éclair dans ses iris. Heureusement. Parce qu’à partir de maintenant, il aurait besoin de Chuck pour continuer à se convaincre qu’il devait continuer de croire en l’amour. Il aurait besoin d’elle pour garder la tête haute en souriant. Il n’était pas un être malheureux. Il était un être tourmenté. Ses yeux se baissèrent vers le cou de son amie lorsqu’elle lui murmura de raconter l’histoire. Ce n’était pas un ordre. Pas un conseil. Pas un devoir. Mais il avait envie de le faire, alors il se laissa aller.
    Nell ▬ « Soledad, qu’elle s’appelait … nous étions ensemble depuis cinq mois quand … je ne comprend pas … quand je suis parti le matin, je savais que quelque chose clochait … elle se rabaissait, elle se disait indigne de moi … évidemment, je ne lui ai jamais fait entendre raison, et avant de partir pour l’école, je lui ai promis une soirée qui lui remonterait le moral … alors je suis parti le cœur en paix, à planifier dans ma tête le souper aux chandelles que je lui ferais en rentrant … jamais je n’aurais pensé que … si j’avais su … j’serais pas allé … j’voulais pas la laisser … »
    Il semblait tellement confus. Il s’en voulait, il essayait de comprendre, on voyait la lutte qui se produisait en ce moment en son intérieur. Puis il reprit son calme et leva les yeux vers Chuck, enfin.
    Nell ▬ « Le soir, en rentrant chez elle avec les sacs d’épicerie, je l’ai trouvée sur le sol … elle avait … il y avait plein de … c’était … horrible. »
    Une flaque de sang rouge foncé, presque séché au sol, Soledad baignant dedans, la tête éclatée, un fusil à la main. C’était horrible. Un cauchemar qu’il ne cessait de vivre et revivre depuis. Les larmes coulèrent sur les joues de Nelligan. Il venait d’éclater. Il avait besoin qu'elle lui change les idées, qu'elle lui raconte n'importe quoi, pourvu qu'il oublie, pour une nuit.
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