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| CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Jeu 24 Déc - 1:44 | |
| Être amoureux avait toujours été un sentiment difficile à décrire pour Nelligan. Il ne l’avait goûté qu’une seule fois, et encore là, comment pouvait-il savoir s’il avait aimé Soledad plus que quiconque ne pouvait aimer quelqu’un ? Il n’avait personne à qui la comparer. Il n’avait aucune idée d’à quel point il l’avait aimé, en fait, il ne savait même pas si l’amour se calculait. Si l’amour se comparait. Parce que l’amour était quelque chose d’abstrait, quelque chose dont on ignorait parfois l’existence à l’intérieur de nous-mêmes, puisqu’on ne pouvait réellement concevoir ce que c’était réellement que d’aimer quelqu’un. Était-il possible de trop aimer ? À partir de quel moment est-ce que notre affection pour quelqu’un virait à l’obsession ? Et comment quelqu’un pouvait-il dire qu’on ne l’aimait pas assez ? Y avait-il réellement un minimum et un maximum à respecter, en amour ? Toutes ces questions, Nelligan se les posait assez fréquemment. Pas ALPHA pour rien, il avait quand même quelques habitudes de poète incompris, qui réfléchit sans cesse à des sujets philosophiques tels la mort et l’amour. Bref, tout cela pour finalement dire que le jeune homme avait l’impression de flotter sur un nuage en ce moment. Il se sentait léger comme une plume, son cœur lui faisait du bien pour la première fois depuis longtemps. Pourtant, il n’arrivait pas à s’avouer que la seule raison à ce bonheur était Chuck. Parce qu’il avait déjà eu des sentiments envers des femmes, après la mort de Soledad. Ça n’avait jamais été réciproque, mais son cœur avait quand même battu pour elles. Cependant, le sentiment de bien-être n’avait jamais été aussi présent que cette nuit. Alors il avait peine à croire que ce n’était dû qu’à elle. À ses yeux, elle n’était encore qu’une amie, une amie vraiment importante certes. Non, peut-être pas. Qu’était Chuck, pour lui ? Il ne pouvait même pas décrire leur relation. Oui, c’était une amie. Mais on ne regardait pas une simple amie de la façon qu’il la regardait en ce moment. Ses yeux pétillaient. Et on ne se sentait pas aussi mélangé intérieurement en présence d’une amie. Et on n’avait pas à ce point envie d’embrasser une amie. Nelligan en conclut donc que Chuck n’était pas qu’une amie. Une question de réglée, même si elle n’était répondue qu’à moitié. C’est à ce moment qu’ils parlèrent des doutes que Nelligan ne possédait même pas, au final. Nell ▬ « Je ne sais pas, Chuck … je ne pourrais te le dire, je ne le sais pas moi-même … c’est juste que … j’ai l’impression que je ne saurais pas comment faire … c’est difficile à exprimer. J’ai l’habitude d’être seul, rejeté, comprends-tu ? Alors que tu … enfin tu vois ce que je veux dire … c’est tout nouveau pour moi, c’est gros … j’sais même pas si j’arriverai à le réaliser vraiment un jour … » Mais comme il disait n’importe quoi. Il n’était même pas capable de dire que Chuck était intéressé par lui, il ne voulait rien supposer, mais en même temps ses sous-entendus voulaient tout dire. Ça lui faisait tellement étrange, d’être en train de parler d’une éventuelle relation avec une femme, avec cette même femme. Comme si l’ordre n’était pas du tout le bon. Pour changer un peu de sujet, et surtout pour envoyer l’attention sur elle plutôt que lui, Nell lui demanda pourquoi elle pensait qu’elle le ferait souffrir un jour ou l’autre. On ne planifiait pas cela à l’avance, selon lui. Nell ▬ « Pas assez bien pour moi ? Tu rigoles là, Chuck ? Ne me dis pas ça, pas à moi. » C’était la chose que Soledad lui avait dite, le matin de son suicide. Qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Qu’elle ne le méritait pas. Et pouf, elle avait disparue. Alors Nelligan n’acceptait tout simplement pas que la brunette le lui dise de nouveau. Il remarqua bien qu’elle n’osait même pas le regarder dans les yeux. Alors il prit son menton entre sa main et la força à tourner la tête vers lui. Nell ▬ « Hé, regarde-moi. Chuck. Tout le monde est à la hauteur de tout le monde. Personne ne mérite quelqu’un de mieux qu’un autre. Alors tu es aussi bien pour moi, que moi je le suis pour toi. Et n’essaie pas de me contredire là-dessus. » Dit-il sur un ton qui ne laissait aucune place à l’argumentation.
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| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Jeu 24 Déc - 12:27 | |
| Ce qu'elle faisait? Elle n'en avait plus la moindre idée. Comme si toute raison l'avait quittée. Pour la première fois depuis longtemps, sa tête semblait avoir laissé la place à son cœur, qui tambourinait dans sa poitrine, d'une force telle qu'il lui semblait qu'il allait tout bonnement exploser. Il continuait de cogner, cogner sans cesse. Elle n'aurait pas du, et pourtant, se sentait si bien avec lui, qu'elle aurait donné n'importe quoi pour que cela continue. Après tant de temps sans avoir connu l'amour, il lui semblait qu'elle découvrait de nouveau ces sensations. Tout lui semblait plus fort, plus grisant. Sans doute dû au fait de savoir que son temps était peut-être compter. Ou bien était-ce Nelligan qui provoquait cela? Elle songea que c'était fort probable. Avait-elle toujours éprouvé cela, sans le savoir? Elle l'ignorait. Elle n'aurait même pas su dire ce qu'elle éprouvait réellement, à présent qu'ils étaient l'un en face de l'autre, prêts à exprimer tous deux les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Mais éprouvait-il réellement la même chose pour elle? Ou était-il simplement malheureux à l'idée d'avoir évoqué son amour perdu? Elle devait bien avouer qu'elle craignait cela aussi. Qu'il vienne le lendemain s'excuser pour s'être comporter avec elle de cette manière, pour s'être laissé emporter alors qu'en réalité il n'éprouvait rien d'autre pour elle que de l'amitié. Une amitié très forte, certes, mais qui ne dépasserait jamais ce stade. Et pourtant, pour ce soir, elle avait envie d'oublier ses peurs, même si cela n'était sans doute pas raisonnable, loin de là. Elle ne voulait pas souffrir, mais le perdre n'aurait-il pas été bien pire? Elle se sentait à l'envers. Et pourtant, il lui semblait ne jamais avoir été mieux de toute sa vie. Elle aimait qu'il lui parle. Elle aimait que l'étrangeté de la situation ne viennent pas se mettre entre eux et modifier leur relation qui lui était si chère. Elle l'écouta, une fois de plus, touchée par sa confession. Elle comprenait que cela puisse lui faire peur. Des craintes similaires l'habitaient. Mais elle savait à quel point le temps était une chose fragile et ténue. Elle savait qu'il lui serait difficile d'attendre d'être persuadée d'être prête. Et puis, comment le savoir sans essayer? Et pourtant, elle avait du mal à se résoudre à faire le premier pas. Elle le regarda, restant un instant silencieuse avant de prendre de nouveau la parole.
« Pour ce que ça vaut, c'est nouveau pour moi aussi. »
Non, il n'était pas seul. Ils étaient deux, dans le même cas, à ne pas savoir comment s'y prendre. Et elle n'était sans doute pas à sa hauteur. Il n'avait même pas toutes les données en main. Pourquoi était-elle incapable de lui dire la vérité? Ou de le repousser afin de lui épargner de trop grandes souffrances. C'était d'un égoïsme sans nom. Et pourtant, elle avait beau tenter de se raisonner, elle était incapable de faire quoi que ce soit allant dans ce sens. Elle voulait être avec lui et c'était tout. Elle voulait qu'il la traite et la regarde comme quelqu'un de normal, et non une personne malade. Elle se sentait totalement idiote. Elle avait du mal à s'arrêter de pleurer. Si elle avait su que ces paroles étaient également les dernières prononcées par son ancien amour, elle se serait évidemment abstenue. Mais elle ne pouvait le deviner, et ces mots exprimaient ce qu'elle ressentait vraiment en cet instant. Puis, sans prévenir, il lui souleva le menton, l'obligeant à le regarder. Et elle eut profondément envie de croire ce qu'il lui dit. Qu'elle était suffisamment bien pour lui. Alors, instinctivement, sans réfléchir, elle se redressa et déposa un baiser sur ses lèvres, doux, qui ne dura pas plus de quelques secondes, quelques secondes durant lesquels elle eut une sensation de bien-être et de douleur à la fois, venue se loger dans le creux de son estomac. Puis elle se recula soudainement et réalisa la portée de son geste. Il n'était pas prêt à cela, il lui lui avait dit, alors que faisait-elle? Elle baissa les yeux et plaqua sa main sur sa bouche.
« Excuse-moi... »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Ven 25 Déc - 0:00 | |
| Était-il simplement malheureux à l'idée d'avoir évoqué son amour perdu ? C’était un état d’âme que Nelligan n’avait pas encore envisagé, et auquel il ne songerait probablement pas d’ici la fin de la nuit. C’était vrai que ça tombait sous le sens. Après avoir parlé de la mort de sa petite amie, de la solitude qu’il éprouvait depuis, il n’aurait pas été surprenant de constater que le jeune homme ait décidé de s’accrocher à la première personne qui s’était présentée à lui. Chuck avait été la bouée de sauvetage, en quelque sorte. Cependant, ce n’était pas du tout cela, et on pouvait le comprendre en regardant l’éclat dans ses yeux. Si la brunette n’avait été qu’un sentiment de remplacement dans son cœur, il n’aurait pas eu ces étoiles dans les yeux, et son cœur ne lui aurait pas fait aussi de bien et de mal à la fois. Alors c’était une option à écarter de la liste, à moins que vraiment, cet état d’âme soit bien malin et qu’il ait réussi à se dissimuler très bien dans le véritable sentiment d’aimer. Ce qui était très peu probablement, car disons que tout ce qui pouvait sortir de Nelligan, que ce soit conscient ou inconscient, était loin d’être discret. Malgré tout, le jeune homme semblait incapable de franchir l’étape, de faire les premiers pas. Au moins, Chuck arriva à le rassurant en lui avouant que c’était tout nouveau pour elle aussi. Il avait déjà légèrement moins de pression, mais tout de même. On dit toujours que c’est au garçon d’emboîter le pas dans une relation, alors la leur ne démarrerait pas si rapidement, connaissant l’australien. Toutefois, cette soudaine confiance se dissipa aussi vite qu’elle était arrivée lorsque Chuck lui dit soudainement qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Évidemment, la jeune femme ne pouvait aucunement savoir que ces paroles avaient pris trop de place et d’importance dans sa vie antérieure. Malgré tout, Nelligan considérait qu’il avait de bonnes raisons pour être un tantinet chambardé. Par contre, il ne le laissa point paraître, car ce n’était pas son genre de mettre la faute sur quelqu’un alors que ce dernier n’y était pour rien du tout. Il se contenta donc lui lever le menton, de la forcer à le regarder, et il démentit en quelques phrases la simple remarque qu’elle venait de faire. Puis, contre toute attente, Chuck se redressa vivement et vint déposer un baiser, doux, court, sur ses lèvres. Comme un papillon qui serait venu déposer ses petites pattes sur la bouche de Nell, pour en repartir aussitôt. Le jeune homme ferma les yeux, un moment, resta bouche-bé par la suite. Il regarda la demoiselle dans les yeux, encore ébahi, la bouche entrouverte. Nell ▬ « Ne … ne t’excuse pas … » Il prit le mince visage de Chuck entre ses mains et approcha son visage de nouveau. Nelligan posa ses lèvres sur celles de la brunette, puis prolongea le baiser, cette fois. La durée lui donna un peu plus le temps de clarifier ses idées. D’apprécier. De comprendre. De ressentir. Après tout, elle n’était que la deuxième femme qu’il embrassait depuis sa naissance, ce qui était, à vingt-trois ans, un chiffre plutôt bas comparativement à la moyenne normale. Alors il ne laissa aucune seconde filer de son esprit. Il flottait sur un nuage duquel il ne voulut jamais descendre. Il descendit une de ses mains le long du bras dénudé de Chuck, et vint terminer sa course folle sur la hanche de l’étudiante. Il rompit leur baiser. Il reprit une certaine distance, bien que celle-ci fût encore très mince. Nell ▬ « Et moi … devrais-je m’excuser ? » Demanda-t-il avec un mince sourire aux lèvres. Il l’avait fait, ça y était. L’époque de l’existence banale de Nelligan Broinowski était révolue, mes amis !
[hj ; JOYEUX NOËL CHUCK ! :) Tu vois, j'ai posté à minuit pile le jour de Noël, rien que pour toi ! (aa) Si c'est pas la classe ! (aa)]
Dernière édition par Nelligan Broinowski le Lun 28 Déc - 0:04, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Sam 26 Déc - 0:00 | |
| Ce baiser avait été un geste impulsif, totalement irréfléchi. Pour la première fois, elle avait simplement suivi une impulsion, brève et puissante, sans se demander si cela était bien ou mal. La seule chose qu'elle savait, c'était qu'en cet instant, elle en avait eu incroyablement envie. Elle n'avait jamais eu peur de rien, et pourtant cette fois ci c'était comme si l'enjeu était devenu bien plus important. Comme si d'un geste elle pouvait perdre beaucoup. Et elle avait craint d'être allée trop vite, trop tôt. Mais elle en avait eu besoin. Et cette sensation, qu'elle venait d'éprouver la confortait dans ses certitudes. Ce qu'elle éprouvait n'avait rien à voir avec ce qu'elle aurait pu ressentir pour un ami. Tous ses papillons qui volaient dans son ventre et dont elle ne pouvait plus se passer. C'était donc ça, alors. Le type de relation qu'elle voulait vraiment. Le fait qu'il lui dise qu'elle était bel et bien à sa hauteur, qu'elle le méritait. Elle avait alors compris à quel point cela la réconfortait. Elle avait compris qu'elle voulait sauter le pas, qu'elle voulait que leur relation avance. Elle voulait être avec lui, profiter de ce qui pouvait leur être offert. C'était fou sans doute. Complètement fou. Mais ce qu'elle ressentait, quoi que ce fut exactement, ne laissait sans aucun doute pas la moindre place à la raison. On aurait pu croire qu'elle cherchait uniquement à le réconforter. Il venait après tout de lui confier son secret le plus sombre, et il disait ne pas être celui qui était aimé en retour. Elle aurait pu vouloir lui prouver le contraire. Et pourtant, tel était bien loin d'être le cas. Ce qu'elle ressentait, elle ne l'avait plus éprouver depuis bien longtemps, il ne s'agissait d'ailleurs peut-être pas du même type de sensation. Ce qu'elle savait, c'était que ce qu'elle ressentait à cet instant précis était fort, irrationnel, irréfléchi. Au point qu'elle s'était sentie embarrassée de l'avoir exprimé de cette façon. Et elle avait eu peur qu'il ne l'a repousse. C'était un geste sans doute idiot, mais qu'elle ne parvenait pourtant pas à regretter. Et ce qu'elle avait éprouvé, elle voulait le ressentir de nouveau. Puis, il sut en un geste lui ôter tous ses doutes, l'attirant contre lui en un second baiser dont il fut cette fois à l'initiative. Il le prolongea, laissant le temps à Chuck de se laisser envahir toute entière par les sensations qu'elle éprouvait. Entourant, le cou du jeune homme de ses bras, l'une de ses mains vint se perdre sur sa joue. Elle n'avait besoin que de cela. Des étreintes, des baisers. Lui, juste lui. Qui aurait pu croire qu'elle, qui se refusait depuis longtemps à toute forme de relation de ce type, réussissait à présent et sans grande peine à s'ouvrir? Elle en était elle-même surprise, et pourtant, ne regrettait pas un seul instant ce qui venait de se produire. Lorsqu'il mit fin à leur second baiser, elle s'écarta un peu, les joues rougies comme à chaque fois qu'elle éprouvait une forte émotion. Sa question la fit sourire, et elle secoua la tête négativement. Il semblait vouloir lui faire réaliser qu'elle n'avait pas eu à s'excuser de l'avoir embrassé la première.
« Non, bien sûr que non. »
Puis, de nouveau prise d'une impulsion soudaine, elle se serra contre lui, l'entourant de ses bras, comme une enfant venant trouver un refuge. C'était ce qu'étaient devenus ses bras, son refuge. Elle s'y sentait mieux que n'importe où. Elle se fichait bien qu'il ne soit pas l'étudiant le plus en vue du campus, ou qu'il ne soit pas courtisé par toutes les filles qui passaient. À ses yeux, il n'y avait pas mieux que Nelligan. Parce qu'elle avait le sentiment de réellement le connaître. Que dans ses bras, elle oubliait tout, la maladie, la peur, et tout le reste. Ce qu'il venait de se passer entre eux, elle ignorait ce que cela signifiait exactement pour lui, et pour le moment, n'avait pas envie d'y penser. Elle voulait juste en profiter. Elle sentit un léger vent frais le long de son échine.
« Tu as froid? »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Lun 28 Déc - 0:04 | |
| La vie de Nelligan était déjà toute écrite, par lui-même. Dans sa tête, tout était planifié, calculé, réfléchi. Il ne s’était jamais laissé une marge d’erreur, car la réussite était réellement importante pour lui. Il désirait avoir une carrière irréprochable en astronomie, gagner des prix de recherche peut-être, faire avancer l’histoire scientifique de l’univers. Le jeune homme voulait se concentrer là-dessus pour le moment. Pourtant, dans la vie, surtout à son âge, quelque chose est constamment dans votre tête et dans votre cœur, prêt à vous déconnecter de vos ambitions : l’amour. Nelligan n’avait jamais laissé ce sentiment se glisser entre ses études et lui, et il avait continué à entretenir une relation intime avec ses livres bien que la présence d’une femme lui manqua énormément dans sa vie de jeune adulte. Alors pour tout vous dire, c’était aussi une grande première pour l’australien que de se laisser aller ainsi, sous une impulsion. Cependant, bien que ce fût assez difficile à s’avouer, il avait l’impression que Chuck n’était qu’une étape qu’il avait simplement oublié de mentionner dans son plan de match. Comme si elle en avait toujours fait partie, sans toutefois donner signe de vie. Il était persuadé que cette opportunité ne s’était pas présentée à lui pour rien. Ils étaient prédestinés. Bon, le mot était assez mal choisi puisque Nelligan ne croyait aucunement en ces histoires de destin, de karma et de fortune. Par contre, il était persuadé que Chuck ne serait pas un bâton dans les roues qui le mèneraient tout en haut. Il ne pensait même pas une seule seconde à l’éventualité que la jeune femme aurait eu envie de l’embrasser seulement pour lui redonner confiance en lui. Après tout, il venait quand même de pleurer dans ses bras et d’avouer toutes ses faiblesses ; elle aurait pu avoir pitié de ce pauvre petit intello – sans les lunettes – et alors aurait voulu lui montrer qu’il n’était pas si seul au monde. Même si au fond, il l’était. Cependant, comme dit, Nelligan n’avait même pas pensé à cela, car il avait pleinement confiance en Chuck. Peut-être était-ce un sentiment stupide et aveugle, mais il avait envie de croire en elle. Il le ferait, jusqu’au bout. Bref, après ce deuxième baiser des plus passionnées qu’ils avaient tous les deux un jour vécu, ils s’écartèrent tranquillement, découvrant leurs joues empourprées. Des amoureux habitués les trouveraient probablement très débutants, ou alors très mignons. Parce qu’ils étaient vraiment novices dans le domaine et c’en était gênant. Nell ▬ « C’est bien ce que je pensais … » Il lui fit un clin d’œil, signe d’une confiance assez extrême. Nelligan n’était pas un homme à clin d’œil, habituellement. Parce que les hommes à clins d’œil, ils étaient quelque chose. Grands, forts, confiants, charmeurs. M’enfin, vous voyez de quoi je parle. Tout le contraire de l’australien. Chuck se blottit finalement dans ses bras, les deux ayant un sourire scotché aux lèvres. Avoir une copine était quelque chose dont il avait oublié les bienfaits. Cinq ans. Cinq ans sans avoir une femme à serrer dans ses bras et savoir qu’elle vous aime en retour. C’est long, cinq ans. Le jeune homme déposa son menton sur la tête de la brunette, sans toutefois mettre trop de pression. Il sentait l’odeur de ses cheveux, son shampooing fruité. Une femme, ça sent toujours bon. Celle qui vous appartient encore plus. Un courant d’air frais vint lui enlever la senteur pendant quelques secondes, l’emportant des mètres plus loin. Les deux eurent un frisson le long de leur échine. Nell ▬ « Oui, il est tard, la température baisse … » En Californie, il faisait très chaud durant la journée, mais les nuits pouvaient s’avérer plutôt froides. Enfin, le froid est quelque chose de très relatif, disons que ce n’était rien comparativement aux hivers du nord de l’Amérique. Bref. Nell ▬ « On devrait rentrer … » Qu’est-ce qui se passerait par la suite ? Ils allaient retourner dans leur maison de confrérie, qui était la même, d’accord. Mais est-ce que Nell allait la reconduire à sa chambre, lui souhaiter une bonne nuit, puis retourner à la sienne ? Il était quand même trop tôt pour partager le même lit, selon lui, même s’ils restaient tous les deux droits comme des piquets jusqu’au lendemain. Le jeune homme n’avait aucune idée des attentes de Chuck. En fait, il ignorait totalement ce que cette nuit voulait dire pour elle. Alors comme pour retarder ce moment le plus possible, il se releva mais posa une question qui pourrait entraîner une assez longue discussion. Ou pas du tout, s’il se plantait. Nell ▬ « Dis, quelque chose me trotte dans la tête depuis un moment … Flint … t’as de la parenté ici ? » Dit-il, en pensant évidemment à son ami d’enfance David. Il ne se mêlait pas de ces histoires habituellement, mais là, c'était une urgence.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Ven 1 Jan - 22:00 | |
| Les choses lui avaient semblé bien arrêtées dans sa tête. Trop bien peut-être. Elle ne pourrait plus se permettre de tomber amoureuse. Du moins, pas tant qu'elle serait à peu près sûre que la maladie avait moins de chance de revenir. D'abord parce qu'elle considérait ne pas avoir le droit d'imposer une chose si atroce à quelqu'un. Et puis, qui aurait pu aimer une fille qui risquait de mourir si rapidement? C'était bien simple, quelqu'un qu'elle n'avait pas mis au courant de la chose. À présent, voilà plus d'un an qu'elle se trouvait en période de rémission. Peut-être après tout était-il temps pour elle de commencer à vivre sa vie, peu à peu, sans rien brusquer. Et, parmi ces miliers de choses qu'elle rêvait de pouvoir faire, tomber amoureuse lui avait sembler sans aucun doute la plus risquer. Jamais elle n'avait voulu faire souffrir qui que ce fut. Et puis, elle avait trop peu d'expérience en la matière pour savoir exactement comment agir et réagir devant quelque chose de si important, qui lui semblait si risqué. Et pourtant, il avait fallu qu'elle le rencontre, qu'elle apprenne à le connaître pour que toutes ses belles certitudes s'envolent. Et pourtant, elle ne parvenait à le regretter. Elle voulait être avec lui, et éprouver ce type de sentiments lui semblait naturel du moment qu'il les éprouvaient aussi. Comme s'ils avaient toujours été enfouis en elle, attendant la première occasion pour sortir et s'exprimer. C'était drôle, la manière dont tout lui paraissait nouveau et pourtant comme allant de soi avec lui. Tous deux étaient novices en la matière, ce qui aurait pu être visible pour n'importe quelle autre personne se trouvant là. Mais peu à peu, ils apprendraient, ensemble. La seule chose dont elle était persuadée était que dans ses bras ou sous ses baisers, elle était bien. Mieux qu'elle ne l'avait plus été depuis longtemps. Il y avait entre eux ce mélange de sentiments mêlés à leur gêne, sensation qu'elle adorait. Elle se sentait exister, enfin, ce qui ne lui était plus arrivé depuis si longtemps. Que tout cela lui avait manqué, terriblement manqué. Avoir des bras au creux desquels se réfugier. Avoir la sensation de ne plus être seule. Un jour, c'est vrai, il apprendrait la vérité, et à ce sujet elle ne pouvait prévoir la réaction qu'il aurait. La seule chose qu'elle pouvait faire, c'était profiter de l'instant présent, sans réellement se soucier de tout cela. Elle aurait le temps d'y songer après.
Se trouver là, dans ses bras, lui procurait un intense sentiment de sécurité et de bien-être. C'était comme un refuge pour elle, et qui n'appartenait qu'à elle seule et à nulle autre. Elle respirait son odeur, sentait son menton posé sur sa tête. Malheureusement, il fallut qu'un vent trop frais se lève, leur faisant ressentir la faible température. Il lui proposa de rentrer. Elle ne se sentait pas tout à fait prête à rompre cette étreinte.
« Encore une petite minute. Juste une minute. »
Cet instant leur appartenait, un instant qu'elle ne désirait pas encore voir se terminer, de peur peut-être qu'il soit unique en son genre. Après tout, elle ne pouvait prévoir l'avenir, ni les réelles intentions de Nelligan, même si elle le connaissait très bien. Là, elle était juste bien, et voulait en profiter encore un peu. Jusqu'à ce qu'il l'interroge sur son nom de famille. Elle s'écarta, et le regarda. Était-il possible qu'il connaisse David? Jusqu'ici, elle ne s'était encore jamais posé cette simple question. Elle rompit son étreinte et s'écarta.
« J'aurais dû t'en parler depuis longtemps. C'est une longue histoire, il vaut mieux que j'attende qu'on soit à l'intérieur pour tout te raconter. »
Elle lui prit la main, et sans même lui demander son avis, l'entraina à l'intérieur, vers le bâtiment des Alphas. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu ne pas lui en parler, presque passer à côté de cet important chapitre de sa vie au cours de leurs nombreuses discutions. Elle réalisa que l'occasion ne s'était en fait jamais vraiment présentée. Avec lui, elle avait parfois trop tendance à oublier le reste du monde. Mais elle voulait partager tout ça avec lui à présent. Qu'il l'aide, lui donne son avis.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Sam 9 Jan - 2:58 | |
| Si Chuck ne pouvait plus se permettre de tomber amoureuse, elle était bien mal partie pour suivre ses promesses. Ces dernières avaient beau avoir été prononcées pour elle-même, et donc l’impact de les rompre serait minime sur son entourage, Nelligan considérait qu’une promesse était une promesse. Même si celle-ci était un pacte avec notre propre personne. Il jugeait que s’il ne pouvait même pas être fidèle à lui-même, il ne serait jamais capable de l’être avec les autres. La brunette avait à se faire une idée assez rapidement, de faire un choix, car le jeune homme lui, n’attendrait pas après elle pour tomber dans ses filets. D’ailleurs, plus elle lui démontrait de l’intérêt, plus Nelligan se sentait tomber à ses pieds. Il serait bientôt dépendant au parfum de Chuck, à son sourire, à ses lèvres, à ses mains. Voilà le problème de Nelli, en amour. Il ne tombait certes pas amoureux très rapidement, mais lorsqu’il le faisait, une passion démesurée l’animait. Celle-ci était des plus néfastes pour lui, comme on l’avait remarqué avec Soledad. Lorsque cette dernière s’était suicidée, tout son monde s’était écroulé. Puisqu’il bâtissait son existence autour ses amours : faute si grave, mais une mauvaise habitude tellement difficile de s’en défaire. C’est pourquoi Chuck devait faire le point très rapidement avec elle-même avant qu’il ne soit trop tard. Si le jeune homme en venait à réaliser qu’il l’aimait, de tout son cœur et de sentiments enflammés, alors ce serait un point de non-retour. Il souffrirait si jamais elle en venait à décider qu’elle ne voulait pas avoir de relation alors qu’elle était malade. Il en souffrirait, même si Chuck le ferait pour qu’il ne souffre pas. Sachant cela, la bonne décision n’était pas difficile à prendre. Malheureusement, à cause du manque de communication entre les deux Alphas, il y aurait probablement de la souffrance, à un moment ou un autre de cette fréquentation. Bref, à ce moment précis, aucun des deux tourtereaux ne pensait à toutes ces éventualités, puisqu’ils étaient blottis l’un contre l’autre, en un silence réconfortant et harmonieux. Jusqu’à ce que le vent se lève et que Nelligan proposa qu’ils rentrent, de peur qu’ils ne tombent malades. Chuck réclama une dernière minute qu’il fut incapable de lui refuser. Puis, une lumière qui ne s’était jamais allumée auparavant dans sa tête s’alluma finalement. Flint. Il la questionna sur sa famille. La brunette s’écarta, visiblement surprise et déstabilisée par la question si soudaine et imprévue. Il n’aurait pas pensé qu’elle aurait pu en être tant déconcertée. Chuck se détacha complètement de son étreinte, ce qui fit froncer les sourcils à Nelligan. Que pouvait-il y avoir de si dramatique à cette question ? David était-il un sujet si tabou ? Il écouta donc attentivement la réponse de Chuck, puisque celle-ci venait de piquer sa curiosité avec tout ce mystère. Sa réponse laissa planer ce secret. Lui en parler depuis longtemps ? Mon Dieu, était-elle sa femme ? Ce fut la première chose qui vint en tête au jeune homme. Quelles autres explications pour ce comportement assez étrange venant de l’étudiante ? Elle lui prit finalement la main et le tira vers la porte, puisqu’elle voulait en parler à l’intérieur. Ils marchèrent un moment, silencieux. Un silence loin d’être rassurant, cette fois. Nelligan commençait à avoir chaud, son cœur battait à tout rompre, il n’arrivait plus à arrêter ses neurones de travailler. Ils arrivèrent enfin devant la maison de confrérie des Alpha, après quelques minutes de marche sur les trottoirs du campus. Nelligan ouvrit la porte, laissa entrer Chuck, puis la referma derrière eux. Il se tourna vers son amie alors qu’il enlevait ses souliers. Nell ▬ « Devrais-je m’asseoir avant d’entendre ça ? Ça m’a tout l’air d'être dramatique … » Avoua-t-il avec un petit rire, justement pour dédramatiser la situation.
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| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Jeu 14 Jan - 16:46 | |
| Elle ne voulait plus avoir peur. Elle désirait simplement se sentir normale. Elle ne voulait plus sentir dans les regards de ceux qui l'entouraient la crainte de la perdre, ni les voir la traité comme une chose fragile. Elle voulait ne plus penser au lendemain, ne plus penser qu'il y aurait peut-être un terme. Elle voulait espérer que cette rémission serait la dernière, et qu'elle n'aurait plus à replonger dans ce cycle infernal qui la forcerait à subir des traitements qui la mettraient dans un état épouvantable. Elle ne voulait pas faire de la peine à ceux qu'elle aimait. Et par dessus tout, elle ne voulait pas faire souffrir Nelligan. Il avait fallu qu'il entre dans sa vie. Et, peu à peu, sans même s'en apercevoir, elle s'y était attachée bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Il était possible qu'il soit déjà trop tard, que déjà, elle ne puisse plus se passer de lui. Ou peut-être était-ce simplement l'ivresse de cette soirée qui se faisait sentir. Tout était si simple pourtant, du moins en théorie. Lui dire la vérité, ou bien simplement mettre ses sentiments de côté et tenter de le repousser de manière à ce qu'il ne soit pas blessé. Elle en était incapable, et ne le voulait pas. Oui, c'était égoiste, oui c'était totalement irrationnel. Mais à cet instant précis, elle n'avait pas la moindre envie d'y penser. La seule chose qu'elle désirait, c'était rester blottie dans ses bras, aussi longtemps qu'elle le pourrait. Elle aimait cette sensation, ce sentiment d'être protégée, loin de tout, comme si rien ne pouvait lui arriver. Sentir sa présence, sa chaleur, son odeur dont déjà elle se sentait imprégnée. Elle savait qu'elle était en terrain glissant. Et pourtant, elle n'avait pas la moindre envie d'être raisonnable. Elle savait que bientôt, il serait trop tard, elle ne pourrait plus reculer. Bientôt il lui deviendrait indispensable, faisant d'elle presque une droguée, recherchant inlassablement sa compagnie, un contact, même bref, son regard. Et ce soir, elle n'avait qu'une envie, agir comme si tout cela était vrai, comme si cela signifiait quelque chose. Car à vrai dire, elle ignorait ce qu'il ressentait en cet instant, et évitait même d'y songer de peur de ne cesser de se poser des questions, et d'être par la suite blessée. Elle préférait faire semblant, juste pour ce soir. Ensuite, elle aviserait. Elle aurait sans doute aimé lui dire que cela comptait réellement à ses yeux, peut-être plus qu'elle ne l'imaginait. Mais c'était sans doute trop tôt, trop rapide, et elle savait que ce soir elle ne l'oserait pas. Elle préférait conserver ce sourire béat sur ses lèvres, les couleurs sur ses joues et rester perchée sur son petit nuage. Le fait qu'il parle soudainement de David l'avait ramenée sur terre. Elle comptait lui en parler, d'abord car il s'agissait de quelque chose qu'elle ne voulait pas lui cacher, mais aussi parce qu'elle sentait qu'elle piétinait, et qu'elle avait réellement besoin d'aide. Nell pourrait sans doute l'épauler, la conseiller, et voilà pourquoi elle avait pris le parti de le ramener dans le pavillon des Alphas. Elle réalisa à sa remarque qu'elle s'était effectivement montrée peut-être un peu dramatique et laissa échapper un très léger rire. Il était vrai que la situation était bouleversante pour elle, mais il était inutile pour autant d'inquiéter le jeune homme.
« Excuse-moi, ce n'est pas si grave ne t'inquiète pas. Des histoires de famille. »
Elle avait baissé la voix. Elle ne portait pas de montre mais était prête à parier qu'il était réellement tard. La confrérie entière semblait plongée dans le silence. Elle savait que Cathaleen devait déjà dormir à poings fermés dans leurs chambre.
« Il faut que j'aille chercher quelque chose dans ma chambre, va dans la tienne, j'arrive dans deux minutes. »
Elle lâcha la main de l'étudiant, non sans regret et se rendit le plus silencieusement possible jusqu'à la porte de sa chambre, qu'elle ouvrit avec la plus grande précaution. La pièce était plongée dans le noir, comme elle s'en doutait, mais elle n'eut aucun mal à trouver ce qu'elle cherchait. Les lettres de la mère de David à son père, ou plutôt, les photocopies qu'elle avait effectué de certaines d'entre elles, contenues dans une pochette en carton. Elle avait décidé chez son père de ne pas reproduire celles qui confiaient des éléments trop personnels sur l'existence de son petit frère, notamment la manière dont son père le traitait, consciente des répercussions que cela aurait pu avoir. Elle préférait que cela reste entre eux, même s'il ignorait qu'elle était au courant. Puis elle sortit de la chambre, et toujours aussi silencieuse qu'un petit chat, se rendit devant celle de Nelligan. Elle y frappa trois très légers coups afin de s'annoncer avant de passer la tête à travers l'ouverture en souriant.
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| Sujet: Re: CHUCK&NELLIGAN; take a journey to the bright midnight Dim 17 Jan - 2:48 | |
| En même temps, Chuck ne pourrait continuer indéfiniment à nier l’existence de sa maladie. Tôt ou tard, tous ses mensonges la rattraperaient, en même temps que la mort peut-être. Elle ne se sentait peut-être pas capable pour le moment de sentir que Nelligan la surprotégeait ou avait peur de la perdre. Il était compréhensible que la demoiselle veuille allonger ce rêve qu’ils vivaient, le plus possible. Toutefois, si Nell tombait de son petit nuage en apprenant qu’après des semaines voire des mois de fréquentation avec Chuck, cette dernière était malade, gravement malade, il ne le lui pardonnait pas. Si elle ne le lui disait pas ce soir, il acceptait. Si elle ne le lui disait pas au moment où il lui avouerait ses sentiments pour elle, il n’accepterait pas. Parce que lorsqu’on offre son cœur et sa vie à quelqu’un, la vérité doit naître au grand jour. Là-dessus, il avait confiance en Chuck. Qu’elle ne le déçoive pas. Ils restèrent donc blottis l’un contre l’autre, puisque ce soir n’était pas dédié aux larmes mais bien à leur bonheur à eux deux. Pour tout de même en apprendre un peu plus sur la femme qu’il venait d’embrasser, Nelligan lui demanda ce qu’il en était de son nom de famille et de sa parenté, puisque son ami d’enfance portait le même nom et habitait justement en Californie. Le lien s’était fait lentement dans sa tête, mais ce soir, il avait enfin compris. Le fait qu’elle veuille l’emmener jusque dans la confrérie des Alpha avant de parler raidit légèrement les muscles du jeune homme, qui ne comprit pas vraiment ce qui pouvait être aussi grave et sérieux dans cette révélation. Après un silence inconfortable jusqu’à la confrérie, Nelli essaya de calmer l’atmosphère avec une sorte de blague glissée nerveusement alors qu’ils entraient dans leur maison. Chuck s’empressa de s’excuser et de le rassurer : ce n’était que des histoires de famille. Famille. Nelligan hocha nerveusement la tête, cherchant à mettre ses idées en place. Mari ? Frère ? Cousin ? Il n’en avait aucune idée. Mais aucun des deux ne serait vraiment bon pour lui. David était comme un frère pour lui, alors aucune des trois options ne fonctionnait avec le fait que Nelligan venait d’embrasser Chuck. Nell ▬ « Oh, d’accord … d’accord … » Murmura-t-il d’un ton distrait. Il avait aussi baissé la voix car Chuck lui avait rappelé qu’ils n’étaient pas seuls dans l’établissement, et qu’il était certainement passé minuit. Le jeune homme n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait bien être. Ils étaient restés longtemps sur le toit. Cherchant un cadran, en vain, il se tourna finalement vers la brunette qui lui dit qu’elle allait à sa chambre, chercher quelque chose, et lui donna rendez-vous dans la chambre de Nelligan dans quelques minutes. Il n’avait toujours pas de colocataire masculin, puisque les Alpha étaient assez pauvres de ce côté. Ils auraient donc la paix. Nell ▬ « Ok, je t’attends en haut. » Savait-elle seulement que sa chambre se trouvait au deuxième étage ? Ils ne connaissaient pas grand-chose l’un de l’autre. Mais bon, il connaissait l’emplacement de la chambre de Chuck, il en déduit donc qu’elle devait savoir où se trouvait la sienne aussi. Ils se séparèrent donc, allant à leur dortoir respectif. Nelligan ouvrit seulement sa lampe de chevet, ses yeux étant trop habitués à la pénombre. Il s’assit sur son lit, tout tendu. Après tout, dans une minute, Chuck le rejoindrait ici et s’assoirait juste à côté. Sur son lit. Et ils venaient de s’embrasser. De quoi rendre nerveux un puceau. La respiration presque coupée, il leva la tête vers sa porte blanche lorsque trois coups se firent entendre de l’autre côté. La tête de la jeune femme passa à travers l’ouverture. Nelligan sourit, d’un sourire incertain. Nell ▬ « C’est quoi cette boîte ? » Tout pour ne pas penser à la situation dans laquelle il se trouvait. Il se concentra donc sur Flint. Les deux Flint, et l’histoire qui s’en découlerait.
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