on fait ca en apesenteur ? | pv catahleen |

Les excuses. C'était ce que Catahleen savait faire le mieux. Surtout en ce moment. Si elle ne lui avait pas demandé pardon, Edward l'aurait prise pour une femme fière et prétentieuse, incapable de reconnaître ses tords. Assumer ces actes jusqu'au bout est une belle chose mais un brin surréaliste avouons-le. Si tout le monde assumait toujours tout, le regret et les remords n'existeraient pas. Or notre vie est plus ou moins ponctuée par ces deux sentiments. Maintenant, notre Alpha passait très certainement pour une femme faible et lunatique mais elle n'en avait rien à faire. Après tout si elle se sentait mieux grâce à ses excuses c'était le principal non ? Que son interlocuteur s'en moque ... Eh bien grand bien lui fasse. De toute manière la communication entre ces deux-là était déjà rompue. A croire que Edward L. Hildebrand et Catahleen Hammersmith ne pourraient jamais se comporter autrement qu'en chien et chat. Trop de différences les séparaient pour qu'ils se comprennent réellement. Cat' n'arrivait pas à percer le mystère du jeune homme et il faut dire qu'il faisait tout pour la décourager. Cependant avec cinq frères, la jeune femme pensait être rôdée aux hommes et à leur caractère changeant. Mais Edward avait le don de la destabiliser, ce qu'elle détestait bien évidemment. Qui aime se sentir fragile face à l'autre ? Personne. Pourtant Catahleen se trouvait réellement en position de faiblesse face à lui. Ne lui arrivait-il donc jamais de perdre son flegme ? Cette attitude hautaine le poursuivait donc toujours ? Elle aurait aimé lui poser toutes ces questions mais sentait bien qu'elles resteraient sans réponses satisfaisantes. Sachant par avance que toute bataille était perdue face à lui, la jeune femme resta silencieuse un long moment préférant méditer à son aise.

« Je sais que j'ai raison. » Réponse banale mais tellement arrogante qu'elle allait à la perfection avec le personnage de Edward. C'est la raison pour laquelle, la jeune femme ne fit aucun commentaire, se contentant d'arquer un sourcil ironiquement devant tant de prétention. Toujours assise, elle réfléchissait à un moyen pour sortir au plus vite de cet endroit de malheur. Elle avait reprit ses esprits même si elle sentait encore la brûlure sur son bras où avait eu lieu le pincement. Mais l'affaire était à présent clause, pas la peine de revenir dessus. Désabusée, elle reprit la parole et la réaction du jeune homme la laissa par la suite pratiquement sans voix. Oui, effectivement, il la prenait pour une idiote ! Catahleen se leva. Tout d'abord pour lui montrer qu'elle n'appréciait guère qu'il lui dise ouvertement qu'il la trouvait stupide. Et ensuite pour se donner une contenance. Être obligée de lever la tête pour lui parler lui donnait l'impression d'être une petite fille qui se fait réprimander. Elle chercha durant quelques secondes un moyen pour qu'il se dévoile à elle. « Loin de la vérité ? Eh bien dans ce cas, explique-moi ce qui se trouve dans ta tête. Je suis curieuse de savoir comment tu raisonnes. » Etait-ce un défi lancé par Catahleen Hammersmith ? Cela y ressemblait en tout cas. A savoir maintenant si Edward allait se laisser prendre ou bien si sa façade glaciale ne se laisserait pas démonter ...

Pendant que la jeune femme tentait de la jaugeait, il poursuivit son analyse critique à son encontre. Le fait qu'il la prenne pour une folle ayant un réel besoin de se faire soigner la fit tiquer. Mais bien trop fière pour le lui montrer, Cat' essaya de cacher sa déception en gardant un visage impassible. Le reste de son jugement se tenait et on pouvait se demander comment Edward parvenait aussi bien à saisir le fond de ses pensées. Aurait-il des talents cachés ? (a) Cat' se mordit la lèvre inférieure. Elle ne souhaitait pas répondre à son interrogation. Parce que la réponse serait affirmative. Parce que Edward serait bien trop heureux d'avoir visé dans le mille. Parce qu'elle en avait marre qu'il se donne autant d'importance. Alors elle contre attaqua à son tour. Tout en se rapprochant de lui, elle ancra son regard dans le sien. Ses yeux bleus clairs devaient paraître tourmentés à cause de cette confrontation mais Catahleen continuait à lui faire face. Elle s'arrêta à quelques centimètres du jeune homme. « Et toi, pourquoi être aussi abrupte et mesquin ? Qu'est-ce-qu'il te plaît le plus ? Voir mon visage se décomposer devant le tien ? Voir la souffrance que tes paroles me procurent dans mes yeux ? Qui es-tu Edward ? Homme sans pitié et tyranique ou bien homme ayant une carapace qui préfère se montrer terrible de peur que l'on te découvre sous ta vraie facette ? » A son tour, elle se tut, le temps de reprendre sa respiration. C'était bien la première fois qu'elle se montrait aussi directe envers lui. Elle avait peur qu'il lui rit au nez, qu'il lui dise une nouvelle fois qu'elle n'était qu'une pauvre idiote incapable du moindre jugement correct. « Pour jouer il faut être deux. Je n'ai jamais dit que je voulais entrer dans un jeu quelconque avec toi ... »

HS : Je m'excuse aussi. :p

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« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Dans la vie tout n’est que rapport de force, tout se résume au dominant et au dominé, c’est un peu l’histoire de la vie d’Edward Hildebrand, une vie ou il doit constamment s’affirmer, se montrer au dessus du lot et s’imposer aux autres. La relation entre Catahleen et Edward était une sorte de reflet du quotidien de l’epsilon, à force de trop vouloir s’affirmer il en oubliait les sentiments des autres, devenant égoïste et imbu de sa propre personne il voulait avant tout prouver qu’il était le meilleur, constamment au top sa mère lui avait toujours dit qu’aucun faux pas n’était tolérer et que publiquement il devait être irréprochable, il était-ce qu’il est grâce à sa mère, oui grâce à elle et non pas à cause. Chaque jour il la remerciait d’avoir fait de lui ce qu’il était en ce jour ci, sans elle il aurait été sujet à toutes ces émotions qui rend la plupart des gens sensibles et vulnérable, l’amour, la colère, l’amitié, c’est à cause de cela que les gens commettent des erreurs irréparables. N’allons pas croire qu’Edward était un monstre d’insensibilité, bien au contraire il était comme tout le monde submergé d’émotions mais lui à la différence des autres il savait les contenir, il avait un total contrôle de lui-même. Alors oui la jeune femme en face de lui pouvait bien penser ce qu’elle voulait de l’étudiant il ne laisserait rien transparaître, elle pouvait dire ce qu’elle voulait rien ne pourrait l’ébranler, aucun mot ne le toucherait, son erreur ? A force de constamment jouer un rôle il s’était lui-même enfermé dans cette carapace qu’il s’est construit au fil du temps, mais à se croire trop invulnérable on finit par devenir encore plus hors de portée des autres. Aujourd’hui serait très certainement une journée riche en enseignement pour le jeune homme…Finalement avec Catahleen il ne se comportait pas plus différemment qu’il ne le faisait avec tous les autres, toujours à la rejeté, à jouer avec elle, tout faire pour se rapprocher d’elle pour au final s’éloigner encore plus, l’attachement lui ferait il donc si peur ? Et puis pourquoi avec elle ? Pourquoi avait il peur d’autant s’attacher à une fille qui fait tout son possible pour le repousser, quelle ironie du sort, la seul femme qu’il voulait était également la seule qui s’obstinait à le repousser. Un comportement qui au fil du temps devenait de plus en plus absurde aux yeux de l’homme, après tout ça n’avait aucun sens alors pourquoi s’obstiner…

A la réaction de la jeune femme l’epsilon ne put s’empêcher d’avoir un léger pouffement de rire, son arrogance en avait agacer plus d’un, d’autre trouvait ça sexy, pour la femme il aurait plus parier sur la première solution mais le fait qu’elle ne réponde pas n’était peut être pas plus mal, l’arrogance un véritable cercle vicieux pour Edward. Une fois lancé il était difficile de l’arrêter, l’arrogance étant certainement son plus gros défaut. A la suite de la remarque de l’epsilon un long blanc s’installa entre les deux jeunes étudiants, un blanc qui aurait put mettre mal à l’aise n’importe qui, mais pas Edward qui lui divaguait dans son esprit, pensant à autre chose il faisait en sorte d’éviter tout mal à l’aise. Finalement elle décidait de se lever, geste brusque qui fit sortir l’homme de ses pensées, à priori elle n’avait pas tellement aimé la réponse d’Edward, quoi de plus normal mais d’un certains point de vu il n’avait fait que confirmer les dires de son interlocutrice, alors pourquoi se montrer aussi outrer par de simples paroles. L’étudiant était fasciné de voir à quel point quelques mots pouvaient tant faire de mal, pouvaient avoir tant de répercutions, non pas qu’il aimait faire du mal aux autres mais il admirait la puissance et l’ampleur que pouvait avoir de simples paroles.
Curieuse ? Oui elle l’était mais après tout qui ne l’était pas, même Edward était animé par la curiosité mais il devait avouer qu’il aimait beaucoup la tournure que prenait la situation, tout commençait à s’agiter, à devenir plus intéressant. Enfin la jeune femme semblait prendre un peu plus d’assurance et au lieu de le repousser elle allait dans le sens inverse, jusqu’à même le défier. Savoir comment il raisonne ? Voila qui était intéressant, la question qui demeurait était de savoir si l’epsilon allait rentrer dans le jeu de son interlocutrice ou bien tout simplement rester à l’écart. Il était connu pour être un joueur et ce n’était pas l’envie de jouer qui lui manquait mais à quel risque ? Cela valait il vraiment le coup, est-ce que ça valait le coup de laisser tomber pour la première fois le masque et de se dévoiler, ça il en était moins sur. « et bien à l’heure actuelle je raisonne comme quelqu’un de calme ce qui dans ton cas semble impossible…pour le moment. », le jeune homme regarda alors la femme se rapprocher de lui, la laissant faire il écoutait attentivement ce que son interlocutrice avait à dire. Apparemment il avait visé juste, le fait qu’elle reporte son intention sur celle de l’homme signifiait qu’il avait certainement touché un point sensible mais pour le moment il allait laisser couler. « je ne suis que franc et direct, ou est le mal. ». Il est vrai qu’il n’y avait rien de mal à être direct, à quoi bon tourner autour du pot, on lui reprochait d’être franc alors qu’habituellement on reprochait aux autres d’être trop hypocrite, dans la vie il fallait savoir ce que l’on voulait. « hum tu crois que j’aime faire du mal ? J’avoue être fasciné par l’impact que peut avoir de simple mots mais je n’aime pas faire du mal et ne crois pas que te faire souffrir m’amuse. », suite à ses paroles il se mit en mouvement tout en rapprochant son visage de celui de la jeune femme, « j’ai bien peur d’être un homme sans pitié et tyrannique. ». Suite aux paroles de la jeune femme il ne put s’empêcher de sourire pour ensuite rapprocher ses lèvres de l’oreille de son interlocutrice, « ho mais c’est toi qui a commencé, des le premier jour de notre rencontre tu as commencé à jouer. ».

Hop : tu n‘as pas à t‘excuser Razz

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La vie n'est pas blanche ou noire. Elle est grise. Tout n'est que demie mesure et pourtant Catahleen et Edward en étaient aux extrêmités. La jeune femme voyait tout en noir, faisant une montagne d'un rien tandis que l'Epsilon laissait couler. Rien ne l'atteignait, à croire qu'il était vide. Il avait bel et bien une enveloppe corporelle mais on pouvait se demandait ce qu'elle renfermait. Aimant les énigmes, Catahleen aurait pu vouloir à tout prix creuser, découvrir la vérité mais au final serait-elle satisfaite ou déçue ? Il était un peu comme un cadeau surprise que l'on reçoit le jour de noël. L'emballage est magnifique mais il y a une chance sur deux pour que l'objet qui se trouve à l'intérieur déplaise fortement. L'Alpha en était arrivée à la même conclusion avec ce cher Hildebrand. Plusieurs interrogations demeuraient cependant en suspens. Tout d'abord : Pourquoi prendre la peine de se casser la tête pour une personne tel que lui ? Pour le moment Catahleen était incapable de trouver la moindre réponse censée à cette question. Il paraît que les causes perdues ont un quelque chose d'irresistible ... Toute relation quelconque entre eux semblait être une cause perdue, peut-être est-ce cela qui la perturbait à ce point ? Elle ne supportait pas l'échec alors en essayant de comprendre Edward, sa psychologie et son sale caractère elle parviendrait à se dire qu'il n'est rien d'autre qu'un homme de plus terre ? Le plus amusant dans tout ceci est le fait que même si il lui mettait des bâtons dans les roues, la jeune femme persistait. Têtue ? A cent pour cent. Contrairement à lui, les sentiments de Catahleen ressentait étaient parfaitement lisibles sur son visage. Ce qui constitue à la fois une force et une faiblesse. N'est-ce pas grâce à nos émotions et à nos sentiments que nous vivons chaque jour ? A vouloir se refermer sur soi, on finit par ressembler à des robots. Edward finirait ainsi si jamais il ne faisait pas d'effort pour s'ouvrir aux autres, Catahleen en était certaine. Mais ce n'était pas la peine de lui exposer sa théorie, elle se ferait rembarrer sèchement, elle le savait aussi. Ce qui nous amène à notre seconde question : Pourquoi vouloir à tout prix que Edward fasse craquer sa carapace devant elle ? Cele n'avait pas de sens. Ils n'étaient pas amis. On va dire de vagues connaissances et encore. Il s'était trouvé au bon endroit, au bon moment et Catahleen lui avait sauté dessus par pur hasard sans arrière pensée. Encore une fois, elle n'avait pas de réponse. A part peut-être le fait de vouloir se faire apprécier de lui ... Tout en le rejettant dès qu'il s'approchait trop près. La mentalité féminine est vraiment tordue parfois. Nan en fait c'est juste Catahleen qui est tordue.

En se levant, Catahleen montra par la même occasion de ses paroles l'avaient touché d'une manière ou d'une autre. Elle s'en voulut immédiatement. N'est-on pas censé jouer l'indifférence pour mieux tirer les ficelles ? En tout cas c'est ainsi que semblait raisonner Edward et cela fonctionnait plutôt bien pour lui d'ailleurs. A la vue de tous, il était Monsieur Parfait. Jamais un mot plus haut de l'autre, savait-il seulement s'énerver ? Catahleen peinait à le croire. Comparée à elle qui était montée dans les aigüs il y a quelques minutes, Edward était l'exemple à suivre. Ce qui n'était pas pour amadouer la jeune femme. Elle était la plus vieille des deux, c'est donc elle qui aurait dû se montrer plus responsable, plus mature. Or c'est tout l'inverse qui s'était produit. De plus, il fallait bien avouer que d'être enfermée dans cet espace confiné avec lui avait eu un impact sur le comportement de Catahleen. Et pas des moindres. Cet emportement ... Ce n'était pas dans sa personnalité. Cet homme la mettait dans tous ses états et par forcément dans le bon sens. C'est pourquoi, elle essaya à son tour de le défier. Edward ne reculerait pas, il n'avait jamais failli alors il ne commencerait probablement pas aujourd'hui devant elle. Malheureusement pour elle, il s'en sortit avec brio. Apparemment les pièges artificiels, il connaissait. Mais Catahleen n'avait pas dit son dernier mot. Elle lui offrit un sourire narquois. « Détrompe-toi. Je suis à présent parfaitement calme. Je dois cette transformation de tigresse en bisounours à tes talents de soigneur il me semble. » Soigneur ... Tout est relatif. Enfin si il avait espéré la moucher avec ce type de phrase, il allait être servi. Peu à peu elle reprenait du poil de la bête et était à présent à jeter cartes sur table avec lui. En se rapprochant de lui, Catahleen sentait que son les battements de son coeur s'accéléraient considérablement. Plus les centimètres entre eux diminuaient et plus une petite voix dans sa tête lui signifiait clairement qu'elle se jetait dans la gueule du loup. Mais pour une fois dans sa vie, elle laissa de côté son bon sens et laissa ses sentiments et ses émotions la guider. Au risque de paraître risible devant Edward. « Franc et direct ... » Répéta-t-elle comme pour elle-même. Comme pour assimiler ces deux notions. Catahleen fronça doucement ses sourcils. « J'aimerais te croire sincère mais ... Pourquoi ais-je l'impression que tu n'es pas comme tu te décris ? » Ses questions n'étaient pas que de la curiosité pure. A son plus grand étonnemment, elle s'interessait vraiment à ce jeune homme. Peut-être par espoir de trouver quelqu'un de bien après avoir gratté la surface ? « Je sais pas si tu aimes faire mal ... Mais c'est ce que tu fais. Tu m'en as fais ... Tu as si glacial, si détaché par ce qui t'entoure. Y-a-t-il un coeur qui bat dans ta poitrine Edward ? Je vais te croire quand tu me dis que tu ne t'amuses pas à me faire souffrir ... » Le doute semblait habiter Catahleen. Mais elle avait besoin de le croire. Parce qu'elle ne voulait pas penser qu'il la détestait au point de s'amuser à ses dépends. Elle le vit alors s'approcher à son tour et elle resta stoïque, incapable de reculer. Pas maintenant. Un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres. « J'aurais préféré que tu choisisses la deuxième option ... » Elle sentit alors son souffle chaud qui chatouillait son oreille. Il la provoquait. Elle devait rester maîtresse de ses émotions, ne pas oublier que dans son jeu à lui c'est elle qui était la souris. Et lui le félin. Elle se demandait comment cette rencontre allait se terminer. Quoi qu'il en soit, cet après-midi serait un tournant dans leur relation. « Je t'ai déjà dit que c'était dû au hasard ... Mais si cela te plaît de croire que j'ai lancé ce jeu, alors soit. Dans ce cas je crois avoir gagné la première manche en te sautant dessus. Un à zéro en ma faveur. » Elle jouait avec le feu, n'allait-elle pas se brûler rapidement les ailes ?

HS : Bon là je mexcuse parce que j'ai pas eu le temps de me relire mais je voulais poster ce soir. (a)

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« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Il y avait beaucoup d’adjectif pour décrire Edward L. Hildebrand, mais sensible n’en faisait certainement pas partit. Un être sans aucune peur, sans aucune émotion et incapable de tomber amoureux, c’était ceux à quoi il ressemblait à travers les yeux de pratiquement chaque étudiant présent à Berkeley, une image d’homme personne que chaque étudiants enviaient et que chaque étudiantes désiraient et pourtant il en avait marre, c’était fatiguant de toujours jouer un rôle. A force de jouer il en oubliait pratiquement sa propre personnalité, même en privé il avait tendance à rester aussi glaciale, avec sa mère qui elle semblait très fier de ce qu’elle avait fait de son fils mais pourtant il ne fallait pas oublier une chose…Edward est avant tout un étudiant comme les autres. Quelques choses que beaucoup de monde avaient tendance à oublier, même lui avait la fâcheuse manie de se sentir légèrement supérieur aux autres, avec le temps certaines habitudes s’installaient et on savait tous que les mauvaises habitudes avaient la vie dure. Est-ce que Edward avait déjà songé à tomber les masques ? Ho ça oui on peut vous l’assurer mais à chaque fois qu’il y pensait il chassait immédiatement cette idée de sa tête, il ne voulait imaginer la peine que cela causerait à sa mère de voir son fils modèle partir en vrille et se laisser aller à des « émotions ». Cette état d’esprit qu’il avait adopté, ça n’était pas apparu par le saint esprit, sa mère lui avait ses propres valeurs et son divorce avait fait d’elle une femme plus forte extérieurement mais plus fragile intérieurement, c’est pourquoi elle avait voulu faire de son fils quelqu’un de fort, quelqu’un de plus différent que son père, un homme fort qui ne se laisserait pas aller à ses émotions et saurait garder un total contrôle de soi même. L’être humain et plus particulièrement les hommes étaient esclaves de leur pulsion et c’était à cause de ces pulsions que la famille Hildebrand fut détruite, en Edward Mme Hildebrand voyait déjà un futur tout tracé, le même chemin que son père et elle voulait éviter cela, partant certainement d’une bonne intention il lui fit sa propre éducation et à priori au vu du résultat de ces derniers jours elle avait réussi à faire de l’epsilon le fils qu’elle espérait tant, un fils parfait à ses yeux. Mais voila, il en avait assez d’être parfait, mais pour sa famille il devait continué, c’était son propre combat, un combat qui pouvait bien paraître très ridicule aux yeux de tout les autres, mais après tout chacun à son propre combat à mener, tôt ou tard il faudra faire face à l’adversité…
La plus grande faiblesse de catahleen ? Sa sensibilité, son impulsivité, sa spontanéité…Cette femme est très certainement l’exemple même de ce que Edward cherche à fuir depuis toujours, constamment à réagir selon ses émotions, elle venait de lui faire une démonstration d’à quel point ces émotions étaient une faiblesse, voila quelque chose qui ne l’encourageait pas à faire tomber un quelconque masque. Elle représentait tout ce qu’il cherchait à éviter et pourtant il était irrévocablement attiré vers elle, la célèbre phrase « les opposés s’attirent » serait donc vrai ? Un sentiment bien étrange, une situation à laquelle il n’avait pas l’habitude de se retrouver, une femme des plus bizarres, un tout qui était au total opposé du jeune espilon et qui pourtant ne faisait que l’attirer.

A la réponse de la jeune femme Edward ne put s’empêcher de laisser s’échapper un léger pouffement et ne préféra pas répondre à l’affirmation de son interlocutrice, de part ses émotions elle était faible et lui il était sur qu’en l’espace de quelques paroles il aurait put la refaire sombrer dans sa phobie, on n’élimine pas une peur comme ça d’une seconde à l’autre, d’autant plus que le jeune homme doutait fortement de ses talents de soigneur, si un jour il avait été doué dans ça il se serait dirigé vers la médecine et non pas vers la politique. Les deux jeunes gens se rapprochaient, diminuant l’espace qu’il y avait entre eux deux et le jeune homme lui sentait qu’il gagnait petit à petit du terrain trouvant ce jeu de plus en plus intéressant. La question mit légèrement mal à l’aise le jeune homme, « ce n’est qu’une impression, je suis comme ça que ça plaise ou non. », il avait été légèrement déstabilisé par la question, personne ne lui avait jamais réellement posé la question et par conséquent il n’avait jamais eut l’occasion de réfléchir à une quelconque réponse. « comment vivrais je si je n’avais pas de cœur. », à présent il avait intérieurement reprit son calme et cette pointe d’ironie était de retour, il ne pouvait plus se permettre d’être de nouveau aussi chamboulé par l’intermédiaire d’une simple question, c’est différent quand les rôles sont inversés et qu’il se retrouve déstabilisé; « tu n’as pas d’autre choix que de me croire. ». Alors qu’il s’approchait de nouveau d’elle il ne fut pas très surpris par la réponse de la jeune femme quoique légèrement révélatrice, d’un certains côté elle devait apprécier le jeune homme pour espérer qu’il ne soit pas ce qu’il montre réellement, «il faudra t’y faire, je suis comme ça.é, ces mots raisonnaient faux dans sa tête et pourtant il les prononçait tout de même, d’une manière mécanique, comme un réflexe pour se protéger. Le Edward habituel était de retour, s’approchant encore un peu plus il leva sa main droite au niveau du visage de la femme et laissa glisser le bout de ses doigts sur le visage de cette dernière pour ajouter d’une voie douce et à la fois arrogante, « sache que je n’ai pas pour habitude de perdre. », à la suite de ces paroles il posa délicatement ses lèvres sur celles de la jeune femme pour l’embrasser de façon fougueuse et, attentionné…Ils étaient à présent à égalité…

L'éducation. On a beau dire ce que l'on veut, les parents nous inculquent des valeurs que nous reproduisons tout au long de notre vie. Les preuves matérielles se trouvaient dans cet ascenseur. Catahleen ne savait pas réellement comment avait été éduqué Edward car elle n'avait entendu de rumeurs à ce propos. Ou bien, elle n'y avait pas prêté attention. Ce qui était également possible dans son cas. Mais si on la prenait pour exemple, on s'apercevait bien vite qu'avoir été entourée par une famille aimante, des parents attentifs et affectueux l'avait rendu douce et généreuse. Bien entendu, elle avait tout un tas de défauts, il ne faut pas se leurrer, n'allez pas croire qu'elle était la femme parfaite mais les caprices d'enfant gâtée ou les envies de luxe ne faisait pas parties de son quoditien. Ce qui faisait d'elle une personne relativement facile à vivre. Quant à Edward ... Son opposé. Le type même que l'on veut fuir comme la peste mais qui pourtant attire irresistiblement. A croire que l'arrogance et la froideur aggissaient comme des aimants sur les autres êtres humains. Au lieu de vouloir à tout prix se faire une opinion sur lui -positive de préférence- elle aurait dû se concentrer pour appeler les secours afin de sortir de cet endroit. A la place elle l'interrogeait pour comprendre comment il fonctionnait. Après un gros moment d'égarement, sa nature rationnelle et raisonnable avait refait surface. Ce qui restait à déterminer était le pourquoi et aussi le : allait-il lui répondre sincèrement ou bien Catahleen se prendrait-elle de vastes remarques désagréables en plein visage ? Pas découragée par les maigres réponses du jeune homme, elle reprit de plus belle, voulant le pousser toujours un peu plus dans ses retranchements. Elle finirait par la payer, c'était certain mais pour le moment elle avait l'avantage et elle voulait en profiter un maximum. Pendant une fraction, elle crut l'avait destabilisé mais il reprit vite une contenance parfaite. « Même si mon impression était bonne, tu ne me l'aurais jamais dit. Tu n'es pas du genre à accorder ta confiance tu vas me dire. » Sa remarque ne se voulait pas méchante. En réalité, son ton était même plutôt neutre. Elle constatait seulement et faisait quelques déductions avec les bribes de réponses que lui fournissait son interlocuteur. Catahleen décida que pour le moment, elle allait laisser cela de côté. Elle aurait sûrement le temps de méditer plus tard sur la conversation qu'elle tenait avec lui. « A toi de me le dire. Vivre sans se soucier des autres, aussi ... Egoïstement ?! Je ne vois pas comment on peut y parvenir. » Sans souffrir soi-même aurait-elle voulu ajouter. Néanmoins, elle garda la fin de sa phrase pour elle même. N'allons pas envenimer la situation qui était déjà bien assez complexe et tendue entre eux. A demi mots, elle lui révéla qu'elle espérait compter un minimum pour lui. Du moins assez pour qu'il ne la fasse pas souffrir gratuitement et inutilement. Il se rapprochait toujours et Catahleen tiqua sur une phrase. « Faudra m'y faire ? Sinon quoi ? » Après tout, elle n'était obligée de rien. Elle pouvait très bien lui dire adieu et dans ce cas, pas besoin de se faire au caractère taciturne du jeune homme. Le problème est qu'elle se sentait à présent bien incapable de le rayer définitivement et de faire comme si ne s'était passé entre eux. Sa dernière parole concernant leur jeu le prouva nettement à Edward d'ailleurs ...

Dès la fin de sa phrase, Catahleen su qu'elle allait d'une manière ou d'une autre regretter ses paroles. Edward n'était pas un homme que l'on pouvait provoquer sans attendre une réponse virulente. Elle vit que l'une de ses mains se rapprochait de sa joue et elle serra les dents tandis qu'un muscle de sa joue se contractait. A tous les coups, elle était perdue. Sans qu'il n'est rien fait, elle se trouvait sous son emprise. Elle savait pertinnement qu'il allait l'embrasser, qu'elle ne ferait aucun geste pour l'arrêter. Au contraire, elle avait même hâte de pouvoir goûter à nouveau à ses lèvres. Envie terriblement stupide lorsqu'on y réfléchit deux secondes. Il faisait ça pour être à son niveau au sujet de ce stupide jeu entre eux, parce qu'il n'aimait pas perdre alors que pour elle c'était tout le contraire. En redécouvrant la sensation d'embrasser et d'être embrassée par Edward, la jeune femme oublia ce pari et passa ses bras autour de son cou pour se rapprocher encore un peu plus de lui. Elle aurait presque pu s'abandonner totalement si une lantenne rouge ne s'était pas allumée au fond de sa tête. Edward L. Hildebrand = Don Juan = Briseur de coeur = Danger. Tout l'inverse de Catahleen. Elle posa sa main gauche sur la joue du jeune homme avant de se détacher de lui doucement. « Arrête je t'en prie ... » dit-elle tristement. Félicitations Catahleen, tu viens de tout gâcher. Elle n'osait pas le regarder en face mais elle laissa sa main sur sa joue comme pour garder le contact avec lui. Finalement elle leva les yeux vers Edward, un regard plein de détresse et d'interrogation. « Pourquoi tu ... » Elle laissa sa phrase en suspens. Elle ne voulait pas l'entendre dire qu'il venait juste de s'amuser et de jouer. Elle était habituée à être blessée avec lui mais cette fois-ci, elle ne voulait rien entendre de tel. Après avoir pris une respiration profonde, elle reprit la parole. « Je sais que pour toi, un baiser de plus ou de moins ne signifie rien mais je ne raisonne pas de la même façon. » Ne voulant pas s'enfermer une minute de plus dans le cercle vicieux qu'ils avaient construit depuis quelques temps déjà, Catahleen finit par abdiquer. Elle lui offrit un pauvre sourire. « Je crois que ce jeu se termine ici et maintenant. J'arrête. Bravo Edward tu as gagné. »

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« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Intéressant, intriguant, surprenant…c’était les premiers mots qui venaient à l’esprit du jeune homme pour décrire la tournure que prenait la situation et également pour décrire la femme qui se trouvait en face de lui. Certainement n’aurait elle jamais pensé qu’Edward puisse la définir ainsi, ce qui serait compréhensible, en effet avant même sa toute première rencontre avec elle on lui avait déjà parlé d’elle comme étant une cause perdue, comme quoi il n’arriverait jamais à la faire céder, après tout elle était la chef des alphas et tout le monde avait déjà une idée préconçue de cette confrérie, inutile de vous dire l’idée que la plupart des gens s’étaient faite sur la présidente, mais finalement tout ce qu’il avait entendu dire, tout les ragots qu’on lui avait dit s’avéraient faux, bien au contraire elle était très certainement l’une des jeunes femmes les plus intéressantes de Berkeley et sa vie si monotone. Oui oui monotone, il n’y a pas d’erreurs, on parle bien de Berkeley et l’opinion qu’à le jeune epsilon de cette université est des plus, originales…La ou est organisé régulièrement des fêtes il n’y voyait qu’une routine banal, à être déjà au sommet il n’y avait plus aucun plaisir à conquérir et ces fêtes à répétition se ressemblaient toutes au final, à Edward il lui fallait quelque chose de nouveau, d’innovant dans sa vie et catahleen était cette petite touche en plus qui pimentait son quotidien, étrange n’est-ce pas ? Une fille qualifié d’ennuyante et renfermé s’avérait être ce qui fallait pour retourner la vie d’un des types les plus populaires du bahut, bien évidemment cela il ne l’avouerait jamais et toutes ces pensées allaient rester bien enfouit dans sa tête, mais tout ceci était des plus amusants et jouissifs pour le plus jeune des Hildebrand.
Il semblerait que le fait que la jeune femme reportait son attention sur Edward lui faisait pratiquement oublié sa phobie ce qui n’était pas pour plaire à l’étudiant, à choisir entre toutes ces questions et les crises de folies le choix n’était pas si facile, le fait qu’on s’intéressa autant à lui, qu’un débit si haut de parole lui soit adresser le perturbait, l’agaçait même, pourquoi cherchait elle tant de réponse, ne pouvait elle pas simplement s’en tenir à leur simple petit jeu qui au final était à la base très amusant. Il voulait juste un peu de piment dans sa vie, rien de plus, jamais il n’a demandé à ce que l’on s’intéresse à lui mais pourtant elle s’obstinait malgré le fait que le jeune homme la repoussai à chacune de ses tentatives, elle était obstiné, une qualité que n’appréciait guère Edward chez les autres. Il faisait néanmoins tout son possible pour garder son calme, on lui avait rarement accordé autant d’attention, enfin si de l’attention il en avait tout le temps, mais jamais on avait cherché à savoir qui il était vraiment, peut être que c’est agacement se transformait petit à petit en peur, la peur de faire tomber le masque de se révéler aux yeux de quelqu’un, il devait tout de même avoué qu’elle était doué dans l’art d’être agaçant (ce qui pourrait vu comme un bon point du point de vue d’Edward). Voila qu’à présent il tirait des conclusions sur la personnalité du jeune homme, il était vrai que sa confiance il ne l’accordait pratiquement pas et bien qu’elle avait vu juste il ne pouvait se permettre de laisser son interlocutrice aller plus loin dans son analyse, c’est pourquoi il répondit d’un ton légèrement plus sec que le précédent, « il est vrai que je n’accorde pas ma confiance facilement mais je n’en demeure pas moins quelqu’un d’honnête. Si ton impression avait était bonne…je te l’aurais dis… », la fin de sa phrase elle s’était terminé sur un ton plus don, semblable à celui qu’il utilisait précédemment. Il s’égarait, il devait vite retourner sur le droit chemin et regagner son calme, nous dirons que cela n’avait été qu’un petit écart qui ne se reproduirait plus. « pourquoi devrais me soucier des autres alors que les autres ne le font pas pour moi. », pourquoi venait il de sortir une telle phrase, Edward voyait en cela un début de faiblesse, n’aurait il pas pu simplement l’envoyer balader comme d’habitude au lieu de lui fournir une explication à son comportement, le fait qu’il commençait à se justifier ne présageait rien de bon…pour lui. « si tu veux je t’apprendrais à agir comme tel, ça ne te ferais pas de mal. », essayant de se rattraper comme il pouvait il essayait de réparer les pots casser de la meilleur façon qu’il soit sans que cela ne soit trop visible, en espérant qu’elle ne remarque rien, mais il ne se faisait pas d’illusion. « sinon rien, je n’ai mentionné aucune sanction si tu n’arrivais pas à t’y faire. Si tu n’arrive plus à me supporter tu me raye de ta vie, c’est aussi simple que ça », il venait de répondre d’une façon totalement détaché, comme si elle ne représentait rien et c’est en se rendant compte à cet instant précis de son comportement qu’il constata que ça devenait de pire en pire, venant même à se faire peur à lui-même…

Au moment de leur baisé Edward sentit la jeune femme lui répondre allant même jusqu’à mettre ses mains derrière le coup de celui-ci. Ce dernier dans un élan de passion posa ses mains sur les hanches de la jeune femme la rapprochant un peu plus encore de lui. Il devait bien avouer qu’il aimer le contact de ses lèvres avec celle de la jeune femme, lui procurant une sensation incomparable à celle qu’il ressentait avec les autres femmes il aurait voulu continuer encore quelques instants mais il savait qu’il ne pouvait se permettre de montrer trop d’attachement et heureusement pour lui ce fut la femme qui trouva la force de se détacher de lui en premier. Retirant ses mains des hanches de Catahleen il ne put qu’écouter la jeune femme lui demandant d’arrêter, ce dernier ne préférait pas répondre et se contenta simplement de regarder la jeune femme, essayant de captiver le regard fuyant de cette dernière. A la suite des paroles de l’Alpha il eut un petit sourire et saisissait ensuite la main de la jeune femme posé sur la joué de l’epsilon, « tes sentiments te perdront. ». A la suite de ses paroles il retira la main de ka femme de sa joue pour s’avancer vers la porte des boutons tout en lui ajoutant en même temps qu’il passait à ses côté, « je gagne toujours… ». Une fois au niveau de la sortie il appuyait plusieurs fois sur le bouton pour le faire descendre mais rien n’y faisait, l’ascenseur ne bougeait toujours pas, un geste désespéré, c’était évident, mais pourquoi une telle réaction, il ne paniquait pas à cause d’être enfermé et pourtant en lui il bouillonnait bouillonnent de détresse. Il ferma légèrement son point et contracta sa mâchoire un petit instant avant de se retourner vers la jeune femme pour reprendre la parole, « maintenant que nous avons fini de jouer, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses. », certainement que cette phrase n’allait pas avoir le même sens pour les deux jeunes gens et pourtant du côté d’Edward il s’apprêtait à faire quelque chose, de nouveau chez lui. Progressant vers la jeune femme il posa sa main sur son épaule pour la faire se tourner se retrouvant face à face. Tout en avançant pour faire reculer son interlocutrice il prit la parole « il semblerait que te fréquenter ne me soit pas très bénéfique et pourtant…pourtant je continue de vouloir être…avec toi. ». Alors que sa phrase prenait fin la jeune femme se retrouvait collé au mur,, Edward passa alors sa main dans les cheveux de Catahleen pour de nouveau poser ses lèvres sur les siennes, il en voulait encore, à chaque fin de baisé il en redemandait encore plus, tel une addiction, un sentiment horriblement déplaisant et pourtant addictif. Finira-t-il par regretter ce geste ou bien était synonyme d’un pas vers l’avant ?

Angoissant, déroutant mais passionnant. Voici les trois mots qui venaient à l'esprit de Catahleen si jamais on lui demandait ses impressions sur cette étrange rencontre dans l'ascenseur. En à peine une minute, son après-midi avait chaviré et avait pris un tournant qu'elle n'aurait jamais imaginé. Comment un étudiant comme Edward pouvait-il perdre son temps avec une fille de son acabit ? C'est exactement ce genre de question que les étudiants de Berkeley se poseraient si jamais ils avaient vent de leur échange. Catahleen n'était pas de celles dont on parle dans les couloirs ou au restaurant universitaire. Elle était bien trop transparente pour cela. De plus sa confrérie avait tendance à en rebuter plus d'un. A croire que les Alphas avaient une tare. Vouloir travailler pour s'assurer un avenir était-il donc à ce point répréhensible ? Apparemment oui. Toutefois en ce moment, la jeune femme ne raisonnait pas comme une Alpha pure et dure. Elle ne travaillait pas. Tout du moins pas ses cours. Elle travaillait à connaître de fond en comble Edward. Jeune homme qui la perturbait de plus en plus. Et elle voulait plus que tout comprendre pourquoi. D'accord, il est beau. Mais d'habitude la jeune femme ne s'attardait pas vraiment à ce critère. Elle préférait s'intéresser à la psychologie de son interlocuteur qui l'aidait à déterminer si elle pourrait avoir une relation avec lui ou pas. Or dans le cas d'Edward, il ne fallait pas être un génie pour s'apercevoir que les interrogatoires n'étaient pas du tout sa tasse de thé. Il semblait détester parler de lui et Catahleen avec ses questions ne lui facilitait pas la tâche, il faut bien l'avouer. C'est sûrement pour cette raison qu'elle s'acharnait autant. La plupart de ses confrères Alphas étaient des personnes simples, sans difficulté particulière à communiquer et sans histoire. Dans le cas de Edward, elle percevait une onde de mystère ce qui éveiller sa curiosité. N'allez pas tout de suite à des conclusions banales : Elle ne le considérait pas comme une phénomène de foire à étudier sous tous les angles. C'était même l'inverse. Elle avançait avec prudence de peur de subir à son tour les foudres du jeune Hildebrand. Malgré sa claustrophobie, Catahleen ne pouvait faire taire sa véritable nature : Ce garçon et ses états d'âmes l'intéressaient. Pas la peine de se leurrer. Néanmoins, elle ne lui avouerait pas. Il n'avait pas besoin de savoir les pensées de la jeune femme, il extrapolait déjà bien assez comme ça avec ses théories. Lorsqu'elle parla de confiance, Catahleen comprit qu'elle avait touché un point sensible car la réponse sèche d'Edward le lui avait implicitement confirmé. Ravie de ne pas s'être trompée et déçue qu'il ne s'ouvre pas plus à elle, elle ne put s'empêcher de répondre. « Je n'ai jamais dit que tu n'étais pas honnête ... A travers ma phrase je voulais juste te faire comprendre que j'aurais aimé avoir ta confiance mais ... Laisse. C'est une idée stupide. » Et ridicule. Affreusement ridicule. Elle aurait mieux fait de se taire. Elle était en plein égarement. Edward allait l'envoyer sur les roses et pour une fois, on peut dire qu'il aurait raison. La réponse du jeune homme lui fit froncer les sourcils. Venait-il de faire preuve de sensibilité ? « Pourquoi ? Tu crois franchement que si je ne me souciais pas de toi je prendrais le temps de te connaître ? Tu comptes forcément Edward, tu ne t'en rends pas compte c'est tout. » Mais qu'est ce qu'elle venait de dire encore ? Sa phrase pouvait porter à double sens et elle avait l'impression qu'elle s'enfonçait de minute en minute dans des explications plus ou moins foireuses. Décidément cette conversation devenait de plus en plus étrange pour les deux étudiants. « Non merci. Devenir une pâle copie de ta personne ne m'intéresse pas. » Devenir une copie était hors de question mais par contre cela ne la dérangeait pas de le côtoyer ? Catahleen se contredisait et le jeune homme s'en rendrait forcément compte à un moment ou à un autre. Le rayer de sa vie ... Un pli amer se forma sur ses lèvres. Vu le ton détaché sur lequel il prenait ce détail, elle se dit que pour lui rien ne serait plus aisé. Quant à elle ... « Te rayer de ma vie ... Plus facile à dire qu'à faire. » Marmonna la jeune femme d'une voix basse. Elle aurait souhaité qu'il n'entende pas cette phrase, mais avec Edward il ne fallait pas s'attendre à un miracle ...

Catahleen savait qu'elle n'aurait jamais dû embrasser une nouvelle fois Edward. Elle n'en retirerait rien de bénéfique. Juste quelques souvenirs au mieux et une quelconque douleur au pire. Pourtant cela ne l'avait pas empêchée de foncer tête baisée dans cet élan de passion. Elle y avait mis un terme lorsqu'elle avait enfin comprit que le jeune homme et elle n'étaient probablement pas sur la même longueur d'onde. Stopper avant de sombrer définitivement dans les délices que les lèvres d'Edward lui procuraient. Voilà qui semblait être un excellent compromis. En le repoussant, elle ne s'attendait pas par contre à être aussi ... Frustrée. En effet, elle s'était rendue compte qu'elle aurait aimé poursuivre ce moment. Vivre encore quelques secondes d'une intimité partagée avec lui. A présent ce n'était même plus la peine d'y songer. En le repoussant et en abdiquant, elle venait par la même occasion de signer la fin de leur pseudo relation positive/complexe/négative. Pour se consoler, elle se disait qu'ils avaient agi sous le coup d'une pulsion due à leur proximité et à l'espace restreint qu'offraient l'ascenseur. Se mentir pour mieux supporter la situation. Voilà son raisonnement. Quand il lui prit la main pour la retirer de sa joue, elle aurait voulu le regarder, lui dire qu'elle ne voulait pas qu'il l'enlève ... Mais elle n'en fit rien. Les paroles du jeune homme venaient de l'atteindre en plein coeur. Il lui lâcha ensuite la main et Catahleen plia pour par la suite replier ses doigts. Elle sentait comme une brûlure à l'endroit où ses doigts avaient touché la joue du jeune homme. Elle l'entendit appuyer fortement sur les touches de l'ascenseur afin que ce dernier démarre au plus vite. Game Over Catahleen. Il ne voulait plus être avec elle maintenant que le jeu était terminé et qu'il avait gagné. Effondrée à l'idée d'avoir été ridiculisée, la jeune femme ferma les yeux et croisa les bras sur sa poitrine comme pour se protéger. Elle sentait que les larmes lui montaient aux yeux alors elle serra plus fortement les paupières pour qu'aucune d'entre elles ne s'échappe. Elle n'avait pas besoin de cette nouvelle circonstance pour que Edward se moque encore une fois d'elle et ses émotions qui la rendaient soi-disant faible. Ses efforts furent vains car une larme perla au coin de ses paupières. Elle roula lentement sur la joue de l'Alpha avant de venir lamentablement s'échouer sur le sol de l'ascenseur. Par bonheur, elle tournait encore le dos au jeune homme. Il n'avait pas donc pu voir la scène ce qui la réjouissait intérieurement. Seulement, il reprit la parole. Ne souhaitant plus l'entendre, Catahleen essaya de faire abstraction, de ne pas l'écouter, de faire comme si il n'avait rien dit ... Mais elle sentit sa main sur son épaule. Elle se raidit en ouvrant automatiquement les yeux. Elle sentit qu'il faisait légèrement pression sur elle pour qu'elle se retourne. Elle battit des paupières avec vigueur en espérant que toute trace de larme aurait disparu en moins de cinq secondes. Autant espérer qu'il ne remarque rien et qu'il ne la regarde pas dans les yeux aussi tant qu'on y est. Elle lui offrit un visage assez déconfit mais tentant tout de même de faire bonne figure. Il n'eut pas à insister pour qu'elle se recule. Éviter d'être proche de lui semblait être sa nouvelle tactique. Pas de chance, Edward semblait penser le contraire vu qu'il se rapprocher de plus en plus. Un simple « Edward ... » s'échappa des lèvres de la jeune femme sur un ton suppliant. La vraie question aurait dû être : Qu'est ce que tu veux de moi ? Mais elle n'avait pas réussi à la formuler. Elle n'eut pas le temps de reformuler sa phrase qu'il reprenait la parole. Ses dires mirent un peu de baume au coeur de Catahleen. Ainsi il souhaitait être avec elle même si ce jeu était terminé ? Mais elle, que voulait-elle réellement ? La question resta en suspens dans sa tête car il reprit ses lèvres et elle fut comme électrisée. A croire qu'elle ne pouvait plus se passer de ces moments avec lui. Elle s'accrocha à ses épaules comme à une bouée de sauvetage. De peur qu'il s'éloigne encore, qu'elle soit meurtrit de nouveau. Elle répondait à son baiser avec une ardeur qui la surprenait elle-même. Une nouvelle Catahleen naissait : Plus femme, plus passionnée et plus avenante. Elle se détacha finalement de lui, l'apnée c'est bien mignon mais si elle ne reprend pas son souffle, elle va tomber dans les pommes. (a) Son regard bleu accrocha celui du jeune homme et c'est d'un geste presque timide qu'elle posa l'une de ses mains sur la poitrine de Edward. « Qu'est-ce que ça signifit ? Tu me parles d'aberration dès que je prononce le mot émotion, pourtant ... Viendrais-tu d'en découvrir le sens ? » Il n'y avait aucune trace d'ironie ou de moquerie dans sa voix. Juste une question pour s'éclairer. Elle venait de découvrir un autre Edward, qui devenait plus humain, plus plaisant et plus naturel. Mais en posant en telle interrogation ne venait-elle pas de commettre une faute irréparable ? N'allait-il pas reprendre son masque froid ? C'était un risque à courir et Catahleen en avait conscience ...

HS : Arrête de dire n'importe quoi, il est super ton post. :mimi:

En tout cas il m'a inspiré. (a)

Invité

« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Sa confiance il ne la jamais donné et ne la donnera jamais, une fois il fit l’erreur de se laisser aller et ça lui fut fatal, au final il n’en ressortit plus que déçu de l’espèce humaine ainsi que blessé et ce risque il n ‘était plus prêt à le reprendre, aventurier et joueur il l’est, mais pas sado car selon lui toute relation de confiance est voué à l’échec et n’aboutit qu’à un seul et même sentiment, la déception…En parlant d’erreur il pense bien évidemment en premier à son père, une personne en qui il avait totalement confiance et qui finalement tourna le dos à sa propre famille pour se diriger vers une autre, une trahison, voila donc l’origine du masque d’Edward, si il s’est construit cette carapace c’est pour évité d’être blessé de nouveau, ce caractère il se l’ai forgé au cours du temps, allant de déception en déception il a jugeait qu’il valait mieux être insensible à ce qui nous entoure qu’être constamment mis à l’épreuve. La trahison, il n’avait pas fait l’expérience de ce sentiment qu’avec son père mais également avec sa sœur, elle à qui il osait tout lui confier sans aucune gêne finit à son tour par lui tourner le dos en partant je ne sais ou en Europe sa semble être dans les gênes la trahison, il avait dut par lui-même découvrir la vérité et voile que maintenant on lui refusait même une quelconque explication, après tout ceci pourquoi vouloir s’obstiner à croire en d’autres personnes alors que l’on sait pertinemment ou tout ceci nous mènera, il ne fait que mettre toutes les personnes dans le même panier, une conclusion logique suite aux évènement qu’il avait traversé lors de sa vie.
Ce qui le troublait le plus avec Catahleen était le sentiment de doute qu’elle faisait naître en lui, à trop chercher elle se rapprochait petit à petit du réel Edward et ce dernier commençait à espérer de nouveau en quelqu’un, méritait elle sa confiance ? Allait elle en être digne ? Edward serait il encore capable de se confier à quelqu’un ? Tellement de question sans réponse et pourtant toutes ridicules comparé à la véritable question, Edward avait il vraiment envi de refaire confiance à quelqu’un ? Une réponse que lui seul détenait et qui pourtant était si difficile à trouver, à l’heure actuel il était bien incapable d’y répondre, adopter une attitude froide et égoïste était en quelque sorte sa manière de fuir cette question, de fuir la réalité en se cachant derrière un masque de logique. Car oui à présent i ne raisonnait que de façon logique hors les sentiments comme l’amour sont totalement illogique, ils nous font faire des choses totalement ridicules, en raisonnant il n’avait aucune chance de sombrer dans la folie.

La réponse de la jeune femme laissa perplexe l’étudiant, elle voulait sa confiance, qu’avait elle fait pour la mériter ? Absolument rien, alors pourquoi devrait il le la lui accorder, ceci était un raisonnement des plus logiques aux yeux d’Edward et pourtant au fond de lui, enfoui au plus prochain de son être il y avait une part de lui qui désirait la lui donner, ressentir une nouvelle fois que l’on pouvait réellement compter sur quelqu’un, une envie des plus folles et insensées qui pourtant avec la présence de l’alpha prenait tout son sens…A la fin de sa la phrase de son interlocutrice il se contenta d’acquiescer, tout simplement… « en effet, une idée stupide.. », comme un automatisme il avait répondu cela alors qu’en réalité il ne savait plus du tout ce qu’il voulait, jamais il n’avait été autant bouleversé dans sa tête et si il n’exerçait pas ce jeu d’acteur depuis des années qui sait combien de temps aurait il put garder son sang froid dans cette situation. Par la suite le jeune Hildebrand ne put s’empêcher de lâcher un léger soupire en entendant les paroles de Catahleen, il avait déjà sa propre idée du pourquoi de l’intérêt qu’elle portait en ce moment précis au jeune homme, inutile d’être Einstein pour s’en rendre compte, même un aveugle l’aurait remarqué. Elle était claustrophobe et tout deux se retrouvait dans un espace restreint, donc pour se détourner de sa peur elle devait se focaliser sur autre chose, détourner son attention sur quelque chose qui lui ferait oublié sa peur, et qu’avait elle de mieux à faire à l’heure actuelle que de parler, aucun secours n’allaient arriver grâce à ses cris. Un raisonnement qui au final s’avérait être des plus censés. Il se contenta alors de répondre d’un ton des plus détaché « tu n’as que ça à faire. ». Selon Edward il était inutile de s’attarder d’avantage sur ce sujet qui se rapprochait bien trop de lui et de sa personne, il valait mieux sa focaliser sur autre chose, détourner l’attention peut être. Cette femme franchement, elle était assez irrationnel, constamment à se contre dire elle avait le don de faire tourner en bourrique le jeune homme, un coup elle dit quelque chose pour deux secondes plus tard dire tout le contraire, un truc à perdre la tête. A la réponse de Catahleen le jeune homme ne put cacher un petit sourire, une réponse pas si surprenante que ça étant donné la jeune femme qui ne cesse de se contredire, c’est d’un léger ton amusé cette fois ci qu’il reprit la parole, « si tu veux je pourrais t’aider, je sais me faire détester.[/i] ».

Il ne comprenait vraiment pas ce qui lui arrivait, elle venait de lui avouer avoir perdre le jeu et pourtant il s’obstinait, de cette simple phrase il aurait put tout stopper, il avait l’habitude de gagner et chacune de ses victoires signifiaient constamment l’arrêt soudain d’une relation et le début d’un nouveau jeu, avec une nouvelle partenaire, alors pourquoi autant s’acharner ? La femme semblait désemparer, la fois ou elle prononça son prénom d’un ton presque suppliant ne l’atteignait même pas, il continuait dans son élan, avoir des sentiments ou plutôt les exposer faisaient de lui quelqu’un d’égoïste, plus encore qu’il ne l’était habituellement. La main dans les cheveux de la jeune femme il ne pouvait décoller ses lèvres de celles de son interlocutrice, en apnée il aurait put rester encore longtemps avec tous les baisers échangé qu’il avait à son palmarès ont pouvait dire qu’il avait de l’expérience au niveau de la gestion de son souffle, ce qui n’était pas forcément le cas de tout le monde. La femme se retira en première avant d’emprisonner le regard de l’homme de ses magnifiques yeux bleus, il put remarquer qu’ils étaient légèrement humide, le visage impassible et continuant de la fixer il laissa glisser sa main sur le visage de catahleen pour ensuite lui sécher l’œil avant d’ajouter d’un ton assez neutre, « tu as envie de pleurer ? », quitte à ne plus parler de lui-même autant s’intéresser à la jeune femme, ses états d’âmes semblaient intéresser l’homme qui ne pouvait expliquer ce soudain intérêt qu’il éprouvait pour la femme. Quand il sentit la main de la jeune femme se poser sur sa poitrine il ne sut quoi répondre à la phrase de la femme, déboussoler il avait du mal à cacher sa confusion, pour la première fois il séchait, il ne savait quoi répondre. Contrarié de se sentiment de faiblesse qu’il n’avait pratiquement jamais ressentit il saisissait la main de la jeune femme tout en la laissant contre sa poitrine, il avait envi de la lui retirer mais pourtant il n’y arrivait pas, alors qu’il avait reprit un visage ferme comme le rock et les muscles légèrement contracté il ne savait quoi faire de cette main, comme il ne savait quoi répondre. « je n’en sais rien. ». Suite à cette réponse il ne pouvait que se haïr lui-même, comment avait il put être si pitoyable sur ce coup ci, lui qui habituellement ne perdait jamais la face semblait à court de réplique, « j’ai toujours su ce que signifiait avoir des sentiments, je n’ai simplement jamais su comment les exprimer.

Qui n'a jamais subi de déception ou bien de trahison dans sa vie ? Personne. Si la vie est faite d'épreuves c'est justement pour en sortir plus fort et pour se construire. Catahleen tentait de raisonner ainsi même si il faut bien l'avouer, cette vision des choses est un peu utopiste sur les bords. Elle-même n'approchait pas les hommes de peur de subir un nouveau échec. C'est bien beau de faire la moral mais si on n'arrive pas à appliquer ses propres méthodes sur soi-même, c'est qu'il y a forcément un défaut quelque part. Partant de ce principe, la jeune femme aurait pu vouloir s'enfermer dans son monde et ne pas se laisser aller face à qui que ce soit. Par pure angoisse que l'on découvre que toutes ses belles idées et conceptions n'étaient en réalité que de la fumée. Néanmoins, avec Edward, cela ne se passait pas vraiment comme Catahleen aurait pu l'imaginer. Ce qui était au début une simple conversation pour le moins banale, se déclina au fil du temps en une étude de l'un comme de l'autre. Ce qui gêna considérablement notre Alpha. Elle détestait passer au crible. Elle ne voulait pas que l'on trouve ses failles, elle ne voulait pas en parler. Surtout pas à Edward. Manque de confiance ? Non ce n'est pas réellement ce terme qu'il faut employer. Mais la peur. Toujours et encore ce même sentiment. Peur qu'il ne comprenne pas où elle voulait en venir, peur qu'il se moque ouvertement d'elle - ce qu'il faisait plus ou moins au travers de remarques sarcastiques - ... Mais elle aurait voulu lui faire confiance. Parce qu'il avait en lui ce petit truc de fragile, qui faisait de lui un homme dont on a envie de se rapprocher malgré le fait qu'il fasse tout pour vous repousser. Mais lui parler de confiance à lui ... C'était d'un ridicule consommé. La réponse du jeune homme confirma ses pensées. On ne peut pas dire que Catahleen lui en voulait. Ils n'étaient pas proches. Comment faire confiance à une personne qui ne vous a témoigné aucun signe de reconnaissance non plus ... Décidément les envies de la jeune femme étaient irréalistes. Elle n'arrêtait pas de mettre toutes ces nouvelles sensations sur le compte de l'enfermement mais il faudrait bien un jour ou l'autre qu'elle ouvre les yeux. Le confinement n'était peut-être pas la réponse à tout. Seulement, le problème majeur était le fait que Catahleen ne souhaitait pas se perdre dans un tourment d'émotions et de sentiments qu'elle ne saurait plus par la suite contrôler. Pour Edward, tout semblait se résumer à un jeu mais elle savait qu'elle prenait les choses bien plus à coeur. C'est ça d'être sentimentale. On croit en la bonté de l'être humain et un rien peut devenir un tout. Il fallait donc garder son sang froid et ne pas se leurrer. Mais avant, elle lui révéla d'une manière peu commune qu'elle s'interessait tout de même à lui. Les paroles d'Edward lui firent pousser un profond soupir et pour un peu, elle aurait levé les yeux de dépit devant une telle mauvaise foi. « Décidément tu n'es pas doué pour ressentir les choses. Je ne parle pas juste histoire de faire passer le temps plus vite. Si tu n'étais pas un minimum cultivé et interessant je préférerais me morfondre dans un coin plutôt que te de faire la conversation. » Voilà qui était précis. Peut-être pas très judicieux néanmoins. Il fallait à présent s'attendre à une parole du jeune homme qui révélait qu'il se fichait pas mal qu'elle puisse le trouver interessant ou pas. Catahleen savait très bien qu'elle n'aurait certainement pas de merci ou de moi aussi je te trouve interessante en retour. Les compliments se faisaient un peu en sens unique entre eux. Mais cela ne la dérangeait pas vraiment. Et même si cela l'avait dérangé, il aurait fallu qu'elle s'en accommode. Il n'aimait déjà pas parler de lui avec tenter de parler des autres ... Une nouvelle fois, Catahleen se sentit agacé d'une telle réponse. Il ne semblait ne rien prendre au sérieux. « Arrête de vouloir que je te déteste à tout bout de champ ... Tu m'énerves. » Elle ne put s'empêcher de sourire. Cette situation devenait cocasse et elle avait l'impression qu'ils étaient deux gosses voulant avoir raison et ne voulant pas céder ...

Cette étrange attraction que semblait avoir Edward sur Catahleen la laissait cependant pantoise. Elle n'arrivait plus à raisonner convenablement. Ses pensées se mélangeaient et ses idées n'étaient plus aussi claires ni nettes qu'il y a ne serait-ce que quelques heures encores. Cette homme avait une très mauvaise influence sur elle et pourtant elle en redemandait encore et toujours. Un brin masochiste cette Catahleen Hammersmith. Totalement dérangée oui. Si elle avait eu une once de volonté, elle aurait repoussé Edward. Elle ne l'aurait jamais embrassé une nouvelle fois. Elle l'aurait fui comme la peste. Et pourtant, elle se trouvait collée sur le mur, le jeune homme tout proche d'elle. De quoi faire tourner la tête à n'importe qui. Les yeux humides, elle le regardait sans oser prononcer le moindre mot. Ce fut lui qui rompit le silence avec une question à laquelle elle ne sut pas quoi répondre. Le plus pratique serait de lui mentir dans les grandes largeurs. Le fait qu'il approche sa main pour sécher la larme qui menaçait de couler le long de sa joue bouleversa Catahleen. Pourquoi agissait-il de cette manière ? Il ne se rendait même pas compte à quel point il paraissait touchant à cet instant. Il ne voulait pas qu'on le prenne pour un gentil garçon ... Dans ce cas autant qu'il arrête de lui poser toutes ces interrogations qui faisait de lui un être à l'écoute en bonne et du forme. De plus sa question était un brin naïve ... Edward ne comprenait certainement pas que ces gestes et ses paroles pouvaient chambouler. Une sorte d'ignorance qu'il cultivait apparemment. Bref. Tout ceci ne disait pas à Catahleen quoi lui répondre. Lui déclarer qu'elle avait une poussière ou un cil dans l'oeil qui lui produisait une allergie quelconque ? Ce serait vraiment très gros à lui faire avaler. Il n'était pas stupide, jamais il ne croirait un mensonge aussi énorme. Lui révéler le vérité serait par contre une véritable erreur à première vue. Précédemment, il lui avait bien signifié qu'il ne lui accordait pas réellement sa confiance. Catahleen devait donc en faire de même. Rester dans le vague et ne pas lui tout ce qu'elle voulait. C'était bien là la base de leur relation non ? Des sous-entendus, des non dits, des mots qui blessent, qui vous donnent espoir ... Pour au final vous laissez dans le flou le plus total. « Non je ne veux pas ... Peut-être que ... Je suis perdue. » Perdue. C'était bel et bien le mot qui définissait le plus notre Alpha à ce moment précis. Elle nageait en pleine confusion ne sachant plus à quoi se rattacher. « Je ne sais plus comment réagir. Ni quoi penser. » Elle ne savait pas si Edward pourrait l'aider ou bien l'éclairer. Après tout, c'est lui qui changeait d'avis sans cesse aussi. Soufflant le chaud et le froid. Catahleen avait comme l'impression de n'être qu'un jouet entre ses mains. En posant l'une des siennes sur la poitrine de l'Epsilon et en le regardant droit dans les yeux, elle comprit qu'il était tout autant dans l'inconnu qu'elle. Eh bien, ça promettait pour la suite. Quand il prit sa main, la jeune femme crut qu'il allait une fois de plus la repousser et elle se crispa imperceptiblement. Elle s'attendait au pire mais ce fut une toute autre réponse qu'elle reçut. Un simple « Oh ... » s'échappa d'entre ses lèvres. Les paroles d'Edward était des plus surprenantes pour elle. Il venait de lui faire un aveu qu'il devait estimer être honteux pour lui. Catahleen, elle était plutôt ravie de voir enfin cet homme sans son éternel masque. « Arrête de penser. Laisse ton cerveau de côté, juste une fois. Et parle. Dis ce que tu as envie de dire ou non pas ce que les autres veulent entendre. » Son conseil pouvait aussi très bien s'appliquer à elle-même. Mais pour l'heure, elle ne se souciait pas de sa petite personne ni des conséquences que cet après-midi pourraient avoir sur elle plus tard.

Nul, nul, nul ... Pardon. -_-"

» On fait l'amour par désir. On le fait par vice. On le fait aussi par amour-propre !
» J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron]
» Il fait beau il fait chaud ...mangeons une glace tu veux bien? [Alice]
» « Le sort fait les parents, le choix fait les amis ♣ PV Lila R. Lovering
» Parce que quand on est accro, ça fait mal. Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. ❀ Keyllan & Vraona

on fait ca en apesenteur ? | pv catahleen |

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