on fait ca en apesenteur ? | pv catahleen |

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on fait ca en apesenteur ? | pv catahleen | 9pntpc

« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Le shopping n’est pas vraiment la tasse de thé d’edward, et oui contrairement à ce que l’on pourrait croire en le voyant toujours très bien habillé il ne passe pas tous ses samedis après midi dans les boutiques à bavé sur les dernières collections sortie telle une fille lors des soldes. En réalité il voit cela plus comme un handicap, une chose à faire impérativement s’il veut pouvoir parfaire son statut et garder l’image d’un homme respectable qu’il se donne tant de mal à donné, il sait mieux que personne que tout passe par l’image que l’on donne de soit et que tout le monde se fait une idée de quelqu’un en se basant sur la première impression.
Bien qu’habituellement edward se rend au centre commercial pour façonner son image aujourd’hui si il y était c’était pour une tout autre raison, pour rendre service plus précisément. En effet alors que le jeune étudiant epsilon était assit sur un fauteuil très confortable un sac à la main et le portable dans l’autre à écrire l’heure et il se trouvait face à une cabine d’essayage et dit à voie haute « c’est bon t’es prête ? », à la suite de ces paroles une voie féminine émana de la cabine d’essayage lui disant de patienter un peu, en entendant cette réponse ed ne put s’empêche de laisser échapper un petit soupir d’ennui avant de reprendre son activité qui était de tapoter sur le clavier de son téléphone. Décidément le shopping n’était vraiment pas son activité favorite mais bon aujourd’hui il se sentait généreux et avait décidé d’accompagner une amie qui c’était retrouvé toute seule pour faire les boutiques. Cinq minutes plus tard nous pouvions voir une jeune femme sortir de la cabine vêtu d’un maillot de bain deux pièces et demanda à edward son avis ; « t’es pas mal, on peut y aller maintenant ? s’il te plait », le jeune étudiant ne pouvait pas vraiment cacher sa précipitation à vouloir quitter ce magasin, car bien que les vendeurs semblaient bien le connaître et que tous le traitaient de la meilleur façon qu’il soit il n’en restait pas moins qu’edward s’ennuyait. Il était ici pour rendre service mais plus tôt il partirait de cette endroit mieux ce sera. A l’heure actuelle il n’avait qu’une envie, manger une glace à la vanille. Alors que les deux jeunes gens se trouvaient dans l’allée principale du centre commercial la jeune femme lui dit qu’elle avait oublié un truc et qu’ils devaient se rejoindre en bas, ne protestant pas il s’exécuta et se dirigea vers l’ascenseur seul avec les sacs contenants les articles de la jeune femme dans une main.
Entrant dans l’ascenseur il appuya sur le bouton correspondant à son étage et se contenta de retourner à ses activités sur son portable dans une ambiance calme bercé par une musique d’ambiance plus soporifique qu’autre chose.

AUBREY : C'est quoi ces trucs immondes dans ta penderie ?! Il est temps que tu renouvelles ta garde robe.
CATAHLEEN : Je vois pas pourquoi …
AUBREY : Parce que tu ne portes que des vieux chiffons. File au centre commercial et fais des emplettes. C’est un ordre Cat’.

Notre alpha ramassa son sac à main et partie en claquant la porte de sa chambre. Dieu qu’il était parfois énervant d’avoir une jumelle ! Surtout lorsque cette dernière adorait tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la mode. Pour Catahleen, faire les magasins revenait à perdre un temps précieux qu’elle pourrait passer dans sa chambre à étudier. Trier des bouts de tissus suspendus sur des cintres et les palpant était presque un supplice. Oui, elle n’est pas constituée comme toute femme qui se respecte. Papoter fanfreluches et taille de soutien-gorge pendant des heures ne la passionnait pas plus. Néanmoins pour éviter de nouvelles remontrances de sa sœur, elle avait décidé -à contrecœur- d’aller faire un tour dans le centre commercial qui ne se trouvait pas très loin de l’université. Une heure, pas plus par contre. Sinon elle frôlerait la crise entourée d’hystériques qui se battaient pour un débardeur ou une jupe. Elle arriva au parking et se dirigea vers la voiture qu’elle partageait avec Aubrey : Une vieille coccinelle que leurs grands-parents leur avaient offert le jour de leur entrée à Berkeley. Autant avouer tout de suite que ce n’était pas un bolide, ni une voiture de luxe. Mais elle suffisait amplement. Maladroite comme était Catahleen, elle avait déjà réussi à emboutir le véhicule de César alors que son vieux taco peinait à dépasser les cent dix kilomètres par heure. Bref, elle chercha ses clés dans sa veste mais se rendit rapidement compte qu’elle ne les avait pas. Elle les avait oublié dans sa chambre, quelle cruche !
Serrant les poings de dépit, elle les fourra au fond de ses poches et avec une mine renfrognée, la jeune femme commença à marcher en direction du centre commercial. Elle n’appréciait pas énormément le contact. Par conséquent elle évitait les transports en commun. En arrivant à destination la brunette vit qu’il y avait foule. Soupirant, elle s’engagea dans la fosse aux lions. Enfin plutôt aux lionnes vu le nombre impressionnant de filles au mètre carré. Voilà un terrain de chasse parfait pour les hommes !
Finalement au lieu de passer une heure dans cet endroit de malheur, Catahleen dû se résigner à y passer beaucoup plus de temps. A chaque fois qu’elle entrait dans une boutique, une vendeuse se précipitait vers elle, un sourire Colgate sur les lèvres et lui présentait des tonnes d’articles. Cependant, elles renonçaient assez vite tout de même à la vue du regard peu enthousiasme de l’alpha. Après plus de trois heures de péripéties, Cat’ avait acheté deux jeans, un chemisier et quelques sous-vêtements. C’est avec tous ses sacs qu’elle se dirigea vers l’un des ascenseurs pour pouvoir regagner le hall et rentrer chez elle. Étant un brin claustrophobe, -oui elle n’a que des défauts cette fille- elle avait voulu prendre les escaliers au départ mais un écriteau « danger, en travaux » la dissuada de les prendre. Toutefois, elle espérait être seule dans l’ascenseur. Elle était déjà mal à l’aise dans un espace aussi restreint qu’elle détestait devoir le partager avec qui que ce soit. Elle attendait depuis un petit moment lorsque les portes daignèrent s’ouvrir devant elle. Un rapide coup d’œil lui apprit qu’un occupant était déjà présent … Oh c’est pas vrai : Edward L. Hildebrand ! Il ne manquait que lui pour couronner sa journée. Par négligence -ou pas surprise de le voir-, Catahleen laissa tomber l’un de ses paquets en entrant dans l’ascenseur. Évidemment, pas la peine de préciser lequel … Un bout de dentelle noire se fit alors voir. Elle venait d’étaler l’un de ses nouveaux boxers aux pieds du jeune Hildebrand là n’est-ce pas ? Confuse, la jeune femme se pencha pour ramasser précipitamment en espérant qu’il ne se soit aperçu de rien. Mouais … Ça c’était beaucoup moins certain. Après un rapide « désolée », Cat’ se redressa en serrant cette fois-ci de toutes ses forces ses achats. Les joues encore rosies par la honte, elle tendit la main pour appuyer sur la touche zéro. Bon maintenant il n’y avait plus qu’à attendre. Et croiser les doigts pour qu’une panne ne survienne pas. Coincer dans un ascenseur avec Edward … Le rêve pour certaines filles, un supplice pour Catahleen. Il était beau, il le savait et il en jouait. Comment une femme normalement constituée pouvait-elle résister ? C’était la grande question du jour. Néanmoins, Cat’ arrivait -avec beaucoup de mal c’est vrai- à rester distante, ferme et calme en sa présence. Ce qui semblait amuser grandement le jeune homme depuis leur première rencontre. Comme pour lui prouver qu’il lui faisait aucun effet particulier, elle se tourna légèrement vers lui et lui adressa un hochement de tête. « Bonjour Edward. » C’était clair, net et précis. Tout ce que notre alpha adorait.

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« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Un peu de tranquillité ne pouvait lui faire que du bien, en effet l’ambiance hystérique qui était omniprésente dans cet endroit avait le don de taper sur le système du jeune homme. Pas très friant de toute cette agitation qui l’entourait il détestait entendre à chacun de ses passages des filles glousser sur leurs derniers achats ou bien encore d’autre qui se battait pour avoir le tout dernier chemisier venant à peine de sortir à un prix exorbitant, non lui il n’aimait pas vraiment se battre pour avoir quelque chose et préférait plutôt l’avoir directement, la résistance c’était pas trop son truc c’est pourquoi la plupart du temps il utilisait ses atouts à bon escient pour pouvoir obtenir ce qu’il voulait, ce mode opératoire il l’appliquait dans n’importe quel domaine et pour n’importe quoi. Aussi bien pour obtenir une nuit avec une femme ou bien pour obtenir une bonne appréciation de ses profs ou alors dans le plus extrêmes des cas une nouvelle veste du styliste le plus en vogue du moment, rien ne lui résistait très résistait bien longtemps, quand il veut quelque chose il l’à.
Décidément il n’aimait pas particulièrement ce lieux et l’endroit qu’il préférait ici était très certainement l’ascenseur, surtout quand il était seul. C’était surement l’endroit on l’on pouvait espérer avoir le plus de calme possible, le plus « serein » si l’on peut vraiment dire ca, et le plus apaisent car oui la petite musique d’ambiance que l’on retrouvait dans les ascenseurs avait le don d’apaiser le jeune, bizarre vous dites ? Seule la sonnerie de son téléphone vint troubler le silence que lui offrait l’ascenseur, en voyant le nom de son amie s’afficher sur l’écran de son iphone il ne pu s’empêcher de la maudire l’espace de quelques secondes et c’est dans un élan de bonté qu’il daigna décrocher. N’écoutant son amie que d’une oreille baladeuse il était plus préoccupé par ce qu’il allait bien pouvoir faire des paquets qu’il devait porter alors qu’ils n’étaient même pas à lui, étant donnée que la jeune femme de l’autre côté du téléphone ne semblait pas prête d’arriver au magasin de glace vu qu’elle avait rencontré un « beau jeune homme » edward se retrouvait avec des paquets qui étaient plus la pour faire jolie qu’autre chose. Non mais il fallait bien avouer que ces sacs jaune donnaient une certaine classe au jeune epsilon, de plus ils s’accordaient parfaitement avec les couleurs des vêtements qui étaient également dans des tons clairs, finalement il aurait put tomber plus mal nan ? N’empêche qu’il serait apprécié que personne ne découvre le contenu de ces paquets autrement les gens pourraient se demander ce qu’il fait avec un maillot de bain deux pièces et autres accessoires de filles. Alors que l’ascenseur s’arrêtait à un étage edward était sur le point de raccrocher quand les deux portes s’ouvrirent pour laisse apparaître un visage qui ne lui était pas inconnu, c’est avec un petit sourire qu’il lâche quelques derniers mots avant de raccrocher, « prends ton temps surtout ».
Que le hasard faisait bien les choses n’est ce pas ? L’endroit qu’il préférait du centre commercial il tombait né à né avec catahleen, une jeune femme qui ne le laissait pas indifférent et il était sur que lui aussi ne la laissait pas si indifférente qu’elle ne le laissait paraître. Entre eux deux et ce depuis leurs premières rencontre c’est le jeu du chat et de la sourie, ed fait tout pour conquérir la belle qui elle le rembarre gentiment à chaque occasion qui se présente. Alors que la jeune femme pénétrait à l’intérieur de l’ascenseur le jeune hildebrand lui rangeait son téléphone dans sa poche priant pour qu’il ne sonne plus, se délectant déjà du petit moment qu’il allait pouvoir passer en la compagnie de la jeune femme, en effet chacune de leurs rencontre étaient au goût du jeune assez comique et intéressante, c’est pourquoi par avance il se réjouissait de ce moment. Il n’avait pas pour habitude qu’on lui refuse quelque chose et le fait que catahleen lui résiste l’amusait, pas vraiment un coureur de jupon il aimait néanmoins acquérir rapidement les choses et habituellement il obtenait très vite ce qu’il voulait, alors le fait d’être rembarrer par elle ne le blessait pas dans on ego ou autre chose concernant la fierté de l’homme, loin de la il voyait plus cela comme un jeu, finalement ca ne lui faisait pas de mal d’avoir de temps en temps à essuyer quelques échecs. Alors que la jeune femme était pratiquement entière dans l’ascenseur elle fit tomber un sac laissant s’échapper de son contenu un dessous en dentelle noir, l’air un peu étonner edward se contenta de rester simple spectateur de la situation admirant la scène avec amusement, il n’avait jamais vraiment imaginé la jeune alpha faire ce genre de course, elle qui reflétait une image d’elle-même si sérieuse et coincé, laissez moi vous dire qu’ed profitait pleinement de ce spectacle au combien amusant à son goût. Suite aux salutations de catahleen le jeune hildebrand s’empressa d’y répondre avec un sourire légèrement moqueur sur un ton plus qu’ironique ; « salut catahleen. alors on fait des emplettes ? et à ce que j’ai cru voir pas n’importe lesquelles. »

Finalement ce début d'après-midi n'avait pas été aussi éprouvant comme l'avait pensé Catahleen en arrivant au centre commercial. Et c'est assez contente d'elle même, qu'elle attendait à présent l'ascenseur pour pouvoir repartir vers sa confrérie tranquillement. Malgré son appréhension, elle regarda courageusement les portes de l'ascenseur s'ouvrir et s'apprêtait à y monter lorsqu'elle vit Edward. Oh non, se retrouver dans un espace clos et petit avec lui. Les trois quart de la population féminine de Berkeley envierait en cet instant sa position ... Tout sourire et papillonnant, elles s'avanceraient vers lui en battant des cils avec grâce. Cat', elle sentit la pression montait d'un cran supplémentaire. Et puis de toute manière, elle était bien incapable de battre des cils avec grâce ... Si elle essayait, à tous les coups il penserait qu'elle avait un poussière dans l'oeil rien de plus. Bon ça suffit, hors de question de faire la belle devant ce frimeur. Cela lui ferait bien trop plaisir. En l'ignorant avec application, l'étudiante en littérature entra dans cet endroit qui semblait vraiment minuscule avec le jeune homme à l'intérieur ... Et fit tomber son sac rempli de sous-vêtements. Foutue maladresse ! Elle se baissa rapidement pour tout ramasser pêle-mêle. Elle n'osait pas lever les yeux, imaginant parfaitement le sourire moqueur qui devait à présent s'afficher sur les lèvres de l'epsilon. Probablement le même sourire qu'il avait eu lorsqu'elle lui avait sauté dessus lors de leur première rencontre. D'ailleurs cette journée là, elle aurait mieux faire d'aller chercher de l'aide autre part. Maintenant, Edward croyait qu'elle avait tout orchestré pour le mettre dans son lit. Catahleen Hammersmith draguant l'un des garçons les plus populaires de l'université. Même pas en rêve. Ils n'étaient pas du même monde et n'avaient certainement aucun point commun. Alors pourquoi s'éterniser dans cette histoire aussi rocambolesque ? Pour le comique de la situation bien sûr ... Enfin c'est comme ça qu'elle le percevait. Car, Monsieur Hildebrand prenait un malin plaisir à la taquiner depuis toute cette histoire. Catahleen faisait tous les efforts qu'il fallait pour lui démontrer par a plus b qu'il était bien gentil mais pas à son goût. Menteuse ... Lui soufflait à chaque fois une petite voix dans son esprit. Peut-être ... Mais plutôt souffrir mille tortures que de lui avouer quoi que ce soit. Cela ferait trop plaisir à son ego de mâle surdimensionné. Pour rester maîtresse de la situation, la jeune femme le salua assez fraîchement. Comme elle le prédisait, il enchaîna immédiatement. Notamment pour lui rappeler la mésaventure dont il venait d'être le spectateur privilégié. À cause de sa remarque, elle piqua un fard. Maudit Hildebrand ! Elle tenta de rassembler ses esprits pour trouver une répartie de sorte à lui clouer le bec. « En effet j'ai fait quelques achats ... Comme toi apparemment. » Elle désigna d'un signe de la tête les sacs qu'il avait avec lui. « Si tu parles du bout de sous-vêtement que tu as entre aperçu ... Je n'ai aucune déclaration à faire concernant ce sujet. » Pathétique et pitoyable. Mais il l'avait prise de court. Qu'était-elle censée répondre ? Tu veux voir tout le reste pour me dire celui que tu préfères ? Elle se détourna de lui pour fixer les portes de l'ascenseur. Déjà elle ne voulait plus avoir à subir son regard perçant qui semblait la détailler de la tête aux pieds. Et puis il fallait qu'elle se calme. Elle sentait encore qu'une légère chaleur se dégageait de ses joues sûrement encore roses. Elle n'attendait qu'une seule et unique chose : Que ces portes s'ouvrent et qu'elle s'échappe le plus vite possible. Loin, très loin. Voilà une bonne résolution pour 2010 : Éviter autant qu'elle le pouvait Edward L. Hildebrand. Cependant le destin en décida autrement. Il y eu une secousse. Les lumières de l'ascenseur ainsi que la musique s'éteignirent. Puis plus rien. Enfin, la lumière revint mais l'ascenseur lui ne bougea pas. Paniquée, la jeune femme laissa tomber tous ses paquets. Ils pouvaient bien tous s'étaler par terre et Edward les regardait un à un si il le souhaitait. Elle s'en moquait royalement. Catahleen frappa de toutes ses forces contre les parois. « Au secours ! Venez nous aider ! » Notre alpha se retourna vers Edward pour le fusiller du regard. Un peu dans le genre, tout est de ta faute, je te déteste. Bien entendu, elle savait parfaitement bien qu'il n'y était pour rien. Il n'était qu'une victime comme elle. Toutefois on pouvait se demander pourquoi il n'était pas en train de cogner comme elle contre les portes pour faire le plus de bruit afin que quelqu'un les entende. Il voulait rester coincé ici pendant des heures ou quoi ? Rien qu'à cette pensée, toute couleur disparue du visage de Catahleen. Des heures ici ... Avec un quota d'oxygène qui était restreint. Elle s'adossa contre l'une des paroi et se laissa glisser jusqu'au sol. Il devait penser qu'elle était folle d'agir de la sorte mais elle se fichait pas mal de ses sentiments envers elle. Enfin peut-être pas vraiment ... Bref, Catahleen ramena ses genoux contre elle pour prendre le moins de place possible et en s'exhortant à garder la tête froide. Elle leva son visage anxieux vers le jeune homme. « Je suis claustrophobe Edward ... Et morte de peur à présent. » Voilà c'était dit. Elle venait de révéler sa phobie des endroits clos, sans fenêtre donnant sur la lumière du jour. Ce qui est en y réfléchissant un minimum complètement stupide. Il ne fallait pas s'attendre à un soupçon de compassion de la part du jeune Hildebrand. Tout ce qu'elle récolterait au mieux ce serait quelques sarcasmes. Tout en gardant la tête contre la paroi, elle ferma les yeux. S'imaginer ailleurs que dans ce lieu confiné était une bonne tactique pour ne pas devenir folle.

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« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Edward trouvait amusant de taquiner la jeune alpha, la trouvant peut être un peu trop coincé à son goût il avait dans l’idée de la décoincé un peu, à croire que sourire lui arracherait la bouche. En y pensant bien l’epsilon n’a jamais vraiment vu sourire la jeune femme, aurait elle perdu son sens de l’humour ou bien peut être n’en a-t-elle jamais eu ? Ed fut légèrement déçu quant à la réaction de la jeune femme suite à sa remarque, elle l’avait habitué à mieux, en même temps depuis qu’elle était rentré dans l’ascenseur elle ne semblait pas particulièrement à l’aise, était ce la présence du jeune homme qui lui faisait un tel effet ? Il en doutait car elle c’était toujours montré froide et ferme avec lui et même après les avances qu’il lui avait fait, on pourrait se demander pourquoi il s’acharne sur elle alors que bien d’autre possibilité s’offre à lui. C’est vrai qu’il pourrait voir ailleurs mais le fait qu’on lui résiste et qu’on lui refuse quelque chose l’intriguait plus qu’autre chose. Il déteste ne pas savoir ce que les gens pensent de lui et la dans cette situation c’est exactement ce qu’il se passe, elle se montre si distante alors que pourtant à leur première rencontre c’est elle qui s’était jeté sur lui, tout . Ça le rendait plus confus qu’il ne le laissait paraître, mais tôt ou tard elle allait bien craquer, il en était persuadé…Il ne préféra donc même pas répondre à la remarque de la jeune femme et sortit son téléphone pour examiner l’heure qu’il était, composant un numéro il porta ensuite l’objet au niveau de son oreille attendant la fin de la tonalité d’attente, au même moment ou l’interlocuteur derrière le téléphone semblait décrocher une secousse vint remuer le jeune homme qui fit tomber son téléphone par terre. Suite à cela l’ascenseur sembla se stopper étant donné qu’il ne descendait plus et les lumières s’éteignirent l’espace de quelques secondes pour ensuite se rallumer. La musique d’ambiance si apaisante s’était éteinte au plus grand regret du jeune étudiant. Bien que surpris par la situation il n’eut pas une réaction démesuré, au contraire il pensa tout de suite au film, en effet la situation actuel lui faisait penser à certaines scènes similaires que l’on pouvait retrouver dans quelques films, et nous savons tous comment ce termine ce genres de scènes la plupart du temps ^^.
Alors qu’il ramassait son téléphone il leva la tête quand il vit la jeune femme laisser ses sacs tomber et se précipiter à la porte en cognant et en criant à l’aide de toutes forces. Une réaction assez démesuré d’après Edward à l’entendre on aurait put croire qu’elle était entre de se faire agresser ou même pire, tué… Dans cette situation le jeune homme se demandait si il devait réagir avec amusement ou bien inquiétude, après tout on ne sait pas comment réagit une personne lorsqu’elle prise de panique, surtout une femme comme catahleen qui est constamment froide on ne peut pas vraiment cerner sa vraie nature, et c’est pourtant dans ces moments la quelle se révèle le plus. Cette dernière se retourna vers le jeune en lui lançant un regard menaçant, comme si elle avait concentré toute sa colère et son angoisse contre lui, voila quelque chose qui n’allait pas vraiment l’aider à être à l’aise, après tout elle ne pouvait pas être si dangereuse, hein ? Continuant de suivre la femme du regard elle se colla à une paroi tout en se laissant glisser contre cette dernière et se recroquevilla sur elle-même pour au final lui avouer qu’elle était claustrophobe. Nan sans rire, comment il aurez plus deviner , la situation est tellement pas évidente xD. Il est vrai que le jeune epsilon aurait put profiter de la situation pour enfoncer la femme un peu plus encore Dans un soupir il s’accroupissait à côté de la jeune femme pour ensuite prendre la parole d’un ton calme; « tu dois te calmer, de cette façon tu consomme encore plus d’oxygène que tu n’en a besoin. tu dois gérer ta monté d’angoisse ». Après avoir fait son petit discours il posa sa main sur le bras de la jeune femme et la pinça assez fortement pour qu’elle revienne à elle; « la douleur est un moyen de garder la tête sur les épaules ». Au moins l’un d’entre eux était calme.

Demander à Edward L. Hildebrand de jouer le rôle de son petit-ami. Une absurdité. Catahleen se retrouvant prise au piège avec deux autres garçons dans les couloirs de l'université avait vu en lui un sauveur. Elle aurait mieux fait de réfléchir un peu plus avant de se jeter sur lui. Cela lui aurait évité de devoir se justifier auprès de lui après ... Et d'être si mal à l'aise en sa présence. Elle ne cessait de repousser ses avances. Mais quelle femme était-elle pour faire une chose pareille ? Et lui à quoi pensait-il en certifiant que Catahleen était folle de lui ? Il ne savait rien de sa vie, de ses passions et de ses sentiments mais se permettait de la juger. Cette histoire était vraiment puérile. Ils auraient dû se montrer responsables et discuter de cet incident. Catahleen aurait pu ainsi lui expliquer qu'elle était venue vers lui à purement par hasard. Et Edward serait allé vers d'autres proies. Mais non. Rien ne s'était passé de cette manière. A chaque rencontre, des sous-entendues et des non dits se percevaient dans leurs discussions. Ce qui rendait notre Alpha nerveuse car il avait presque fini par la convaincre qu'elle s'était jetée intentionnellement sur lui. Pourtant tout le monde sait qu'il faudrait être sérieusement atteinte pour s'éprendre d'un garçon comme Edward. A part si bien sûr on avait envie de faire partie de sa collection. Ce qui n'est pas le cas de la jeune femme. Pendant qu'elle réfléchissait à tout ceci, une secousse se fit ressentir. On aurait presque pu assimiler ceci à un tremblement de terre mais à une échelle nettement inférieure. Cependant cela avait suffit pour que Cat' se sente désemparée. Une crise de panique monta en elle et elle cogna contre les portes en espérant se faire entendre. Evidemment, Edward lui maîtrisait à la perfection sa petite personne. C'est peut-être son comportement parfaitement neutre qui la calma un minimum. Il la prenait pour une hystérique maintenant c'était certain. C'est pourquoi, elle se laissa littéralement tomber contre le sol à la recherche d'oxygène. Dans sa tête c'est à peine si elle ne voyait pas l'avis de décès avec son nom et son prénom. Un pathétique avis dans lequel on ne mentionnait ni mari ni enfants. Pas même un animal de compagnie. Elle allait mourir seule. Pour ne plus penser à son sombre destin, elle ferma les yeux et respira profondément ...

La jeune femme ne bougeait plus. Les yeux fermés et les jambes repliés, Cat' s'efforçait tant bien que mal de ne pas céder à la panique. Elle perçue vaguement un bruit de mouvement et elle ouvrit les yeux. Edward s'approchait d'elle. Qu'est ce qu'il voulait ? La narguer en la regadant bien droit dans les yeux ? Lui offrir un semblant de pitié ? Très peu pour elle, merci. Notre alpha fronça doucement les sourcils tout en écoutant sa tirade. Ah, elle bousillait à elle toute seule l'oxygène de l'ascenseur ? Elle aimerait bien le voir lui à sa place si il souffrait de claustrophobie. Il serait nettement moins calme, c'était sûr et certain. Alors ses soit-disants bons conseils, il pouvait se les garder ! Catahleen allait lui faire une remarque bien sentie lorsqu'elle le vit approcher sa main de son bras ... Avant de la pincer avec force. Elle sentit aisèment la douleur malgré sa veste dont le tissu était normalement épais. Encore un mensonge des vendeuses pour lui faire acheter. Bref, l'étudiante repoussa sa main avec brusquerie et se frotta le bras avec vigueur. Elle asséna Edward d'un regard noir. « T'es malade, stupide ou bien les deux à la fois ? Tu ne te rends pas compte de ta force ma parole ! » Voilà en moins de dix secondes et grâce à l'Epsilon, Catahleen passait de la panique à la fureur. C'est ce que l'on appelle un ascenseur émotionnel ... Plutôt comique comme situation sachant qu'ils sont coincés en ce moment même dans l'un d'eux. Et temps normal, cela aurait peut-être pu amuser la jeune femme. Mais là ... C'était juste la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Elle était en colère contre lui et son assurance à toute épreuve. Et contre elle-même et sa défaillance devant lui ... Elle ancra son regard dans celui du jeune homme pour poursuivre sa tirade. En réalité c'était surtout pour déverser sa rage ... « Je te conseille de laisser tes mains le long de ton corps si toi de ton côté tu ne veux pas que ta tête tourne d'ici quelques minutes ! Tu me refais un coup pareil et tu auras le droit à une gifle magistrale Edward dont tu te souviendras encore dans quelques années. »En entendant ces mots sortirent de sa bouche, Catahleen fut effarée et horrifiée de ses propres paroles. Elle venait de le prendre comme souffre douleur alors qu'il n'y était strictement pour rien. Après tout ce n'est pas lui qui avait commandé cette panne. Elle, qui détestait la méchanceté, venait de l'utiliser pourtant ce qui le rendit morte de honte. Edward avait tenté de l'aider avec une manière assez originale certes, et il n'avait eu en retour qu'une agression de sa part. Elle arrêta de se frotter le bras et se mordit violemment la lèvre inférieure. « Je suis désolée ... Je ne voulais pas dire ça ... Je ne t'aurai jamais ... »Elle leva la main comme pour la poser sur la joue du jeune homme. Pour lui prouver que cette même main ne lui aurait jamais fait le moindre mal ... Mais c'était trop tard, ces mots horriblent étaient prononcés. Alors elle laissa retomber son bras. A présent, elle n'osait plus le regarder, certaine qu'il lui en voulait pour ses propos vraiment disproportionnés par rapport aux circonstances. Elle cafouillait et ses bribes de phrase ne voulaient pas dire grand chose. N'ayant jamais été très douée pour les relations humaines, Cat' ne savait pas si elle devait une nouvelle fois reprendre la parole ou pas. Finalement elle préféra se taire lui laissant le choix : Soit il gardait le silence, soit il reprenait la conversation pour lui faire tout un tas de reproches envers son comportement. Ce qui serait tout de même assez légitime, elle en avait bien conscience. Néanmoins, elle ne put s'empêcher d'ajouter :« Pardonne-moi Edward. »

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« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Bien qu’aux yeux du jeune homme la situation se prête plus au registre du comique pour la jeune femme c’est une tout autre histoire, il semblerait pour cette dernière que ça soit une catastrophe. Bon ok elle était claustrophobe mais ce n’était pas la première fois que le jeune epsilon se retrouve confronté à une claustrophobe et il n’avait jamais vu de telles réactions si démesurées, se retrouver enfermé avec ed’ était il si épouvantable, il avait bien conscience qu’elle ne le portait pas dans son cœurs mais en arrivé à de telles démonstrations d’affection, quand même pas. Face à la situation Edward faisait preuve d’un calme remarquable, au fil des années il avait apprit à maîtriser ses émotions pour ne laisser apparaître de lui que le meilleur et à présent adopter une telle attitude était devenu un réflexe, quelque qu’il faisait naturellement. Alors que la jeune alpha se laissait aller à ses folies l’Hildebrand lui réfléchissait à une solution pour calmer tout ça pour détendre un peu la jeune femme car moins elle serait agitée plus la situation sera supportable. Il avait bien en tête une idée pour qu’elle puisse se détendre mais même dans cet instant de folie elle refuserait et le but était de la calmer, non pas de l’énerver d’avantage. Edward avait déjà eut affaire à une amie claustrophobe, cette dernière avait suivi plusieurs séances de groupe pour que ce problème disparaisse et du peu qu’il avait retenu des histoires racontées par son amie c’était que la base de toutes ces réactions était la monté angoisse qui se faisait de façon subite, et pour pouvoir calmer cette angoisse il faut comprendre la cause du problème de la claustrophobie hors ici il n’avait pas vraiment l’occasion de la questionné sur sa vie personnel pour découvrir la cause de cette « maladie ». Catahleen semblait complètement à l’ouest, prisonnière dans son propre monde et cette position assez particulière ne confortait pas l’epsilon dans l’idée qu’il se faisait de l’état mentale actuelle de la femme. La douleur était un moyen radicale et efficace de revenir à la réalité, Edward en savait quelque chose vu qu’à chaque fois qu’il prenait le risque de rêvasser en cours les professeurs utilisaient des méthodes peu recommandables pour le faire revenir parmi eux, donc si ça marchait avec lui pourquoi cela ne fonctionnerait il pas avec la jeune femme.
Pinçant la Catahleen pour la faire revenir à la réalité il enleva ensuite sa main du bras de la jeune femme, bien que cette dernière possédait une veste recouvrant son bras il espérait avoir fait assez fort pour qu’elle ressente quelque chose. La solution pour laquelle avait opté Edward ne fonctionna qu’à moitié, en effet l’alpha était bel et bien revenu à la réalité mais l’angoisse avait à présent laissé place à la colère et le regard noir qu’elle asséna au jeune homme en était bien la preuve. À peine avait elle lancé ce regard que déjà il s’attendait à de long reproche interminable, après tout il était rôdé et avec elle il avait l’habitude, il fut néanmoins surpris par la violence des paroles de son interlocutrice, bien que pas particulièrement violente on pouvait ressentir une profonde colère mélangé à une certaine panique dans les paroles de Catahleen. Il avait l’habitude des reproches mais la, il avait rien fait d’extrêmement grave pour mériter un tel sermon. Certes la méthode employé par Edward était assez original et quoi que peu adapté à la situation il n’en resté pas moins que le tout partait d’un bon sentiment, enfin ça lui apprendra à vouloir aider les autres, ça lui servira de leçon. Le tout fut suivi par des menaces, toujours prononcé par la même personne, cette fois ci elle semblait avoir dépassé les bornes et elle-même s’en était rendu compte vu qu’elle s’excusa immédiatement pour ensuite garder le silence. Un blanc s’installa entre les deux jeunes gens, l’epsilon ne reprit pas la parole de suite et laissa une certaine réflexion, il hésitait encore à prendre de nouveau la parole. La jeune femme s’excusa de nouveau, alors Edward décida de reprendre la parole, affichant un petit sourire légèrement arrogant pour convaincre la jeune femme que ses paroles ne l’avaient pas touché il dit tout en se levant; « t’inquiète, ça fait longtemps que j’ai compris que la communication n’est pas vraiment ton fort. qui plus est, ce n’est pas avec ta force de mouche que tu risquerais de me faire beaucoup de mal, j’ai connu des fillettes plus coriaces que toi ». Des paroles assez agaçantes mais qui certainement remettrait d’aplomb la jeune femme, il n’en doutait pas un seul instant.

Il ne comprenait pas. Du tout. Il ne pourrait jamais la comprendre. Catahleen savait qu'Edward pensait qu'elle le haïssait de toutes ses forces sans réelles raisons. Cela se voyait dans sa manière de la dévisager, de lui adresser la parole avec un semblant de mépris dans le son de la voix. Mais il avait tout faux. C'était même assez ironique de penser à une telle éventualité. Si elle avait pu et surtout su trouver les mots, elle lui aurait déballé sa vie. Cependant elle avait déjà du mal à se confier à ses amis alors s'ouvrir à Edward L. Hildebrand ... Quelle ironie. Le fait est que le jeune homme qui se trouvait à quelques centimètres d'elle-même ressemblait -non pas physiquement mais psychologiquement parlant- à son premier amant : Zechariah. Il lui avait tout pris pour au final la briser. Notre alpha se souvenait à la perfection du jour de leur rupture. De ce sourire arrogant sur ses lèvres. Le même qu'Edward. Cette même facilité à vous détruire en quelques mots ...
Zechariah : « Bon, toi et moi c'était bien sympa mais on ne va pas passer le reste de notre vie ensemble non plus. »
Catahleen :« Tu avais dit que ... »
Zechariah : « Je sais ce que j'ai dit Cat' mais comment te dire ? Ce sont des promesses que font les hommes pour obtenir ce qu'ils veulent si tu vois où je veux en venir ... Tu es un brin naïve ma chérie. Mas ne t'inquiète, ça passe avec le temps. »
Il l'avait regardé avec un sourire sarcastique qui éclairait son visage. Ses yeux, eux étaient de marbre. De la glace. En moins de trente secondes, Catahleen avait assimilé que les hommes n'étaient que des salauds qui ne pensent qu'à coucher sans se soucier des sentiments de la fille avec laquelle ils jouent. Avant de la quitter définitivement, il lui avait serré le bras comme pour lui offrir une dernière étreinte. Étreinte à laquelle elle s'était soustraite en se dégageant avec virulence. Le problème dans tout ceci est que le jeune Epsilon venait de refaire ce geste. Okay, Zachariah lui avait serré le bras et Edward le lui avait pincé. Pour Catahleen, cela n'avait pas fait de différence. Elle avait de nouveau ressentie une profonde douleur sur cette partie de son corps et c'est pourquoi elle avait pratiquement insulté Edward. En lui faisant revivre ce moment, il ouvrait la blessure la plus profonde de Cat' dont elle n'avait jamais su cicatrisé. Sa colère était donc inévitable. Il n'avait aucun droit sur elle. Surtout pas celui de la toucher. Elle se refusait à tout contact avec les hommes. Et plus spécialement avec Edward. Parce qu'il était beau, parce qu'il avait un tableau de chasse plus long que son bras, parce qu'il était incapable de ressentir le moindre sentiment envers une personne, parce qu'elle avait peur de ne pas pouvoir lui résister si jamais il la poussait à bout, parce qu'elle ne souffrirait plus pour qui que ce soit, parce qu'elle n'accepterait plus jamais qu'un homme la prenne seulement pour un objet. Néanmoins Edward n'était pas Zechariah. Et ça, Catahleen l'avait oublié. Elle s'en était prise à lui pour se défouler. Pour évacuer toute la rancune qu'elle retenait en elle depuis des années. Dès qu'elle eut déversée sur lui un torrent de reproche, elle s'en voulue. Immédiatement. A part deux ou trois sous-entendus, il n'avait jamais eu le moindre geste équivoque envers elle. Alors quoi ? Pas de chance, il se trouvait là au mauvais endroit et au mauvais moment ? En gros oui. Pour tenter de ramener la paix entre eux, elle s'excusa sincèrement. Deux fois. Elle se doutait que ses plates excuses n'auraient pas d'impact sur le jeune homme. Après tout, elle l'avait on peut dire blesser dans sa fierté. Il l'avait aidé -bon certes ses talents de secouristes sont à revoir très sérieusement- mais au moins, il avait pris la peine de s'intéresser à elle et à son mal être. Si le passé de Catahleen n'existait pas, elle lui en aurait été très certainement reconnaissante.
Les paroles d'Edward l'atteignirent de plein fouet. Si il savait à quel point il était près de la vérité. Elle leva les yeux pour l'observer se remettre debout. Voilà, à présent il souhaitait mettre le plus de distance entre lui et elle. Comme la plupart des hommes qui n'arrivaient pas à cerner la jeune femme. Au début ils s'amusaient tout en essayant de découvrir ses secrets ... Et puis ils se lassaient. C'était aussi bien comme ça. Elle ne pouvait rien apporter de bon à ne serait-ce qu'une personne sur cette planète. Un sourire amer et désabusé s'afficha sur le visage de la jeune femme lorsqu'il entendit les paroles de Edward. « Tu as raison ... Sur toute la ligne. » En réalité, elle parlait seulement pour sa première phrase. Qu'il lui dise qu'elle n'avait pas plus de force qu'une mouche ... Ce n'était pas le premier à lui sortir ce genre d'âneries. Mais en tout cas, il avait parfaitement saisi qu'elle était bien incapable de communiquer normalement. Elle était différente. Et ça plaisait ... Ou pas. « Je sais ce que tu penses, je ne suis pas idiote. Pour toi je suis une pauvre hystérique, névrosée qui a franchement besoin de se faire soigner au plus vite. » Il y avait toutes les chances pour qu'il lui réponde positivement. Catahleen n'était pas certaine de vouloir entendre cette affirmation mais c'est elle qui s'était montrée curieuse donc il fallait à présent en assumer les conséquences. Et puis, mine de rien elle avait retrouvé son calme et à présent s'exprimait sans difficulté ni trace de colère dans la voix. Le pincement du jeune homme lui avait été un minimum bénéfique.

Invité

« Tu n'a peur de rien, tu n'as peur
de personne. Sauf de toi-même.
C'est la pire de toutes les peurs.»

Edward et l’amour, deux sujet moins incompatible que l’on pourrait le croire. En effet, bien que le jeune homme soit régulièrement en compagnie de filles différentes il ne peut prétendre avoir un jour connu l’amour et il espère ne jamais le connaître, pourquoi ? Question assez bête d’après l’epsilon mais qu’il peut comprendre car après tout pas tout le monde ne peut avoir le même point de vue sur ce sujet assez délicat. D’après le jeune Hildebrand l’amour est surfait et ne cause que de la souffrance, c’est vrai on tombe un jour amoureux et puis durant cette période on pense que c’est partit pour toute la vie et on ne voit plus que notre conjoint à nos côté pour le reste de notre vie, mais tôt ou tard ces deux personnes sont séparé et cela ne cause alors que souffrance. Soit l’un trompe l’autre, il se quitte ou bien encore la mort vient les séparer mais au final c’est toujours de la souffrance qui ressort de ce genre de relation, d’autant plus que l’amour rend fou et révèle la vrai personnalité des gens et c’est dans ces moments la que l’être humain est capable de tout et n’importe quoi. Alors oui ce sentiment que l’on appelle « amour » apporte un certains bonheur, mais tâchons de nous souvenir que ce n’est qu’éphémère et que tôt ou tard disparaît que ça soit par obligation ou par choix et la tristesse prend place, et ce sentiment lui peut durer éternellement. Alors oui Edward Hildebrand est naïf, certes mais il n’est pas stupide ou du moins pas assez pour se lancer dans ce genre de chose qui voué à l’échec et à la peine, personne ne pourra l’ébranler, tout de moins il se contente de ce raisonnement auquel il essaye de croire depuis des années. Sa réputation d’homme à femme ce n’est pas lui qui se l’est construite mais les autres, cependant il ne fait rien pour aller contre ces rumeurs, disons nous que c’est pour une bonne raison qu’il ne va pas à l’encontre de ces rumeurs, c’est un moyen de se protéger de relations trop sérieuse…
Les excuses n’avaient aucun effet sur le jeune homme, il était vain de s’excuser^pour quelque chose que l’on avait fait, autant l’assumer jusqu’au bout ou bien s’expliquer mais les excuses il en avait assez de les entendre, lui il voulait autre chose, cette attitude lui rappelant trop celle de sa sœur il préférait ignorer les excuses que l’on lui portait. Avec Heavynne c’était pareil, il demandait des explications et elle se contentait de tout remettre à plus tard toujours en s’excusant, alors les excuse il y en avait ras le bol. Toute façon peu importe les excuses il n’en avait que faire, rien ne pouvait l’ébranler et croire la petite crise de colère de la jeune femme avait bien put blesser l’epsilon c’était preuve qu’on le connaissait mal. La nous avions affaire à du grand Edward Hildebrand, dans toute sa splendeur, à jouer les mecs intouchables et à se cacher derrière son image qu’il façonne depuis tant d’années, tout ça allait lui retomber dessus un jour ou l’autre et ça il en était conscient, mais d’après lui le plus tard sera le mieux.

« je sais que j’ai raison. », une réponse inutile certes mais qui tout de même avait toujours ce léger ton d’arrogance, une attitude qu’il gardait en tout temps, même dans les plus tendu il ne pouvait se détacher de ce masque d’arrogance qu’il arborait à chaque instant, bien qu’il ne pouvait très certainement pas lire dans la tête de la jeune femme (ce qui reste à prouvez xD) il était néanmoins assez doué pour cerner les gens, les analyser afin de les comprendre pour mieux les approcher, en tant que futur homme politique il se devait de toujours tâter le terrain avant de se lancer, ce qu’il avait omis de faire avec Catahleen. En effet, cela était l’une des rares fois ou il s’était lancé dans une « relation » tête la première sans se soucié de la personnalité de cette dernière, certainement que leur première rencontre assez original était un des facteurs à prendre en compte dans son comportement mais il devait avouer qu’être pratiquement au naturel faisait du bien. Pratiquement bien entendu car il maintenait toujours son image d’homme parfait. « si tu l’es…idiote. Tu es idiote de pouvoir croire savoir ce qui est dans ma tête, je me fais ma propre idée des personnes que je côtoie et tu es loin de la vérité ». Cela était vrai, bien que beaucoup de personnes pouvaient penser qu’il choisissait ses amis en fonction de leurs cotes de popularité il n’en demeurait pas moins, Edward choisit ses propres amis et selon ses propres critères. « tu as besoin de soin ça c’est une évidence, mais au-delà de ça tu es quelqu’un qui je pense à du mal à s’ouvrir aux autres. Ou bien adopte tu cette attitude de femme réservé et renfermé qu’avec moi ? Ce qui voudrait dire que tu aurait plutôt peur de t’ouvrir à moi ». Prenant une petite pause il espérait avoir visé juste, habituellement son don d’analyse ne lui faisait pas défaut mais avec Catahleen les choses avaient tendances à ne jamais être comme d’habitude, « moi ça me dérange pas, je ne te cache pas que ce jeu du chat et de la souris m’amuse beaucoup. »

Hrp : dsl pour le temps de réponse mais je fais au mieux, j’essayerais d’être un peu plus rapide pour les prochaines réponses à venir ^^.

» On fait l'amour par désir. On le fait par vice. On le fait aussi par amour-propre !
» « Le sort fait les parents, le choix fait les amis ♣ PV Lila R. Lovering
» J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron]
» Il fait beau il fait chaud ...mangeons une glace tu veux bien? [Alice]
» Parce que quand on est accro, ça fait mal. Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. ❀ Keyllan & Vraona

on fait ca en apesenteur ? | pv catahleen |

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