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J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron]

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MessageSujet: J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] EmptyMer 2 Juil - 12:59

    La piscine, sûrement le troisième ou le quatrième lieu de prédilection de la jeune Dos Santos. En premier la salle de musique, parce que la musique était sa passion tout simplement, en deuxième le River Court ou bien le terrain de basket car c'était son sport favori, en troisième la salle de bains parce que la plupart du temps lorsque l'on sort de cet endroit on est fraîche, et aussi parce que c'est une fille donc c'est naturel d'aimer cette pièce. Donc oui la piscine était en quatrième position, Dakota adorait la sensation de l'eau sur sa peau, elle aimait sentir son corps devenir plus puissant et plus rapide lorsqu'elle nageait sous l'eau. Pour elle, l'eau était son paradis. D'ailleurs la demoiselle prenait des cours de natation, non pas des cours pour apprendre à nager, c'est gentil ça elle savait très bien le faire. Des cours pour perfectionner son crawl ou même le papillon qu'elle pratiquait rarement mais tout de même. C'était un homme assez âgé qui était son professeur, légèrement métissé il avait une barbe et des cheveux d'une blancheur presque aveuglante. Jamais il ne mettait un pied dans la piscine et il était toujours vêtu soit d'un short avec un tee-shirt, soit d'un jean avec un débardeur, mais jamais Daki ne l'avait aperçu en maillot de bain, enfin la jeune fille ne lui en avait pas fait la remarque car il n'acceptait pas qu'on discute avec lui. Quand il disait quelque chose, il fallait lui obéir sous peine d'être mise à l'épreuve, sévère on pouvait dire ça comme ça, et autoritaire aussi. Mais bon c'était un bon professeur, c'était cela qui comptait au fond.

    Pourquoi je vous parle de lui, car pendant quelques minutes il va avoir de l'importance. Aujourd'hui, un samedi après-midi vers quinze heures quinze, ce professeur attendait son élève les bras croisés, les yeux posés sur la pendule accrochée au mur. Dakota avait quinze minutes de retard, et encore elle n'était pas arrivée. Bon d'accord, elle n'arriva que cinq minutes plus tard, tranquillement en plus ce qui eut pour effet d'énerver encore plus son professeur qui la fixait d'un air légèrement ahuri alors qu'elle ne l'avait pas encore aperçu pour le moment. En même temps elle était prise au téléphone, et lorsque ses yeux se posèrent sur le vieil homme son regard fut traverser par un éclat de gêne. Elle raccrocha immédiatement et elle vint se poster face à l'homme. Elle le salua d'un simple et petit bonjour auquel il ne répondit même pas. Il enchaîna directement d'une voix tranquille presque inquiétante, car c'est somme ça qu'il fonctionnait. Jamais il ne criait ni ne s'énervait, il parlait d'une voix posée et quand on était en tord eh bien cela nous faisait légèrement flipper, mais bon.


    « Laissez-moi vous dire jeune fille que vous êtes plutôt en retard sur l'horaire que nous avions fixé hier au téléphone qui, je m'aperçois, n'est toujours pas éteint. J'espère que vous avez une bonne raison pour ce retard qui va sûrement mettre en péril le cours que je donne après. Attendez, je rêve. Retirez-moi ce tee-shirt. - Dakota s'exécuta - Où est votre maillot de compétition ?! »
    - Euh, eh bien écoutez, un professeur a voulu me voir après le déjeuner, et ça c'est légèrement éternisé. Je ne voulais pas coupé court à la discussion sinon je risquais une colle ou quelque chose de ce genre. Ensuite, j'allais éteindre mon cellulaire au moment où mon père a appelé, j'ai donc répondu. Et c'est ça mon maillot de compétition. Pourquoi, ça ne va pas ?!
    « Vous vous moquez de moi, j'appelle ça un bikini moi, on ne fait pas de la natation dans un maillot deux pièces, pas avec moi en tout cas. Et ne me donnez pas une excuse telle que : je l'ai perdu, ou bien il est au sale. Cela ne fonctionne pas avec moi, vous le savez très bien. Maintenant, je vais prendre une mesure qui vous paraîtra sûrement draconienne, aujourd'hui pas de cours. Vous ne prenez pas cela au sérieux, eh bien moi non plus. Appelez-moi quand cela aura changé. Sur ce au revoir. »


    Eh voilà que Dakota se retrouvait seule sur le bord de la piscine. En plus, à cause d'un simple maillot de bains, son après-midi avait été réduite à néant. En quoi cela l'aurait tué de donner un cours avec une fille en bikini ?! D'accord, il avait raison sur le fait que ses excuses ne fonctionneraient pas, mais elle aurait souhaité les essayer. Car en fait, elle n'avait simplement pas eu envie de porter son maillot une pièce noir sans aucune recherche à part deux ou trois étoiles blanches. Bon ce n'est pas grave, elle le rappellerait ce soir pour fixer un nouveau rendez-vous. Maintenant il ne lui restait plus qu'à perfectionner toute seule chacune des nages qu'elle connaissait. La demoiselle se dirigea donc vers le plongeoir, et, après quelques secondes d'attente, elle plongea dans l'eau parfaitement sans qu'aucune goutte ou presque ne jaillisse. En apnée, elle fit une longueur entière après son plongeon et quand elle toucha l'autre bout de la piscine, elle fit sortir simplement son visage pour respirer l'air pur. Ses cheveux noirs lui collaient au visage, et avec sa main elle déplaça les mèches mouillées qui se trouvaient devant ses yeux. Son regard balaya le tour du bassin pour observer les personnes qui se trouvaient là, et il se stoppa sur un jeune homme qui la fixait, un sourire méprisant et narquois aux lèvres. Argh Aaron était là, et il n'avait pas dû louper une miette de la "confrontation" entre son professeur et elle. La demoiselle, en s'appuyant sur le rebord de la piscine, jaillit de l'eau et se dirigea vers l'endroit où se trouvait Mister Sullivan. Lorsqu'elle fut à côté de lui, elle lui dit d'une voix froide presque glaciale :

    - Qu'est-ce que tu fais là ?! Tu prends un malin plaisir à m'espionner et écrire sur un bout de papier tous les moments compromettants de ma vie que tu vois, c'est ça ?! Argh tu m'exaspères déjà, c'est horrible !

    Eh voilà que déjà elle s'en allait, lentement certes mais tout de même. Dakota était bizarre comme fille. Impulsive, elle réagissait au quart de tour comme maintenant, elle avait eu besoin d'aller "s'énerver" sur quelqu'un et Aaron était la personne appropriée, mais voilà qu'après deux secondes de paroles elle partait. Vraiment étrange. Avant de retourner dans l'eau, elle se retourna vers le jeune homme et lui dit :

    - Et au fait, tu sais quand on va à la piscine, c'est pour se baigner. Or à ce que je vois ce n'est pas ton cas. Tu as peur de te noyer c'est ça ? Ou peut-être que tu ne sais pas nager, et qu'il te faut un professeur pour t'apprendre. Tu sais j'peux demander au mien bien que je doute qu'il réussisse à t'apprendre quoi que ce soit. Réfléchis-y, et après tu viens m'en parler !

    Et hop, elle était retournée dans l'eau dans un nouveau plongeon.
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MessageSujet: Re: J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] EmptyMer 9 Juil - 14:29


    " Une légère envie de violence lorsqu'elle relace ses bas ... "
    " Car je suis fou de toi Houna, quand tu n'm'appartiens pas. "
    Ca, c'était une des chansons favorites du beau Aaron, et il se la repassait sans cesse, l'écoutait en boucle pour une simple et bonne raison. Elle exprimait parfaitement ce qu'il ressentait ces derniers temps. Il faut dire qu'il avait été surpris en l'entendant la première fois, il n'avait pas compris tout de suite comment intérpréter les paroles, mais à force de l'entendre, il s'était rendu compte de deux choses; premièrement, BB Brune était un groupe excellent, deuxièmement, il était fou amoureux de cette garce prétentieuse qu'il se disait détester. Parce que très franchement, oui, maintenant qu'il y pensait, il ne supportait pas d'la voir embrasser un autre, l'un de ses amis s'était vanté d'avoir passé une nuit avec elle, et il s'était pris un bon coup dans le ventre, l'émo avait mis ça sur le compte de la colère, en disant qu'il ne voulait pas que ses potes traînent avec cette fille. Mais en fait nan, ça n'avait rien à voir ... C'était de la pure jalousie, sauf que ça, avant qu'il l'avoue, elle pouvait se noyer dans sa satanée piscine. C'est samedi après-midi, il est 14:35, Jayke et Aaron fument tranquillement allongé dans le parc et écoutent de la musique. Sauf que le premier doit partir, il a rendez-vous avec l'une de ses petites amies. L'une de ? Ouais, il doit en avoir quatre ou cinq. Boh, il ne le jugerait jamais là-dessus, même s'il est gentleman, il aime s'amuser avec les filles, alors que son pote s'en tape cinq à la fois ... Bref, il le laisse donc seul, et même s'il apprécie le silence et le calme, là, ça ne lui plaît pas, il veut s'éclater, et pour ça, il a une petite idée ..
    La piscine. Ah, c'est son lieu de prédilection. Il adore nager, il n'en fait pas en club parce qu'il considère ça comme une distraction, un loisir. Et puis franchement, par un temps pareil, les demoiselles ont forcément sorti les bikinis, ça c'est un argument irréfutable et très convaincant. Alors il se lève, et se dirige d'un pas décidé vers sa chambre afin d'y préparer ses affaires. Un short de bain blanc à fleur hawaïenne, une serviette, des lunettes de soleil et un peu de crème solaire, au cas où une sublime naïade en soit à court. Lui il s'en fout, il a beau avoir la peau claire, il ne prend jamais de coups de soleil ni ne bronze. Voilà, son sac est prêt, il se rend donc à la piscine universitaire, évidemment bondée de monde. Il déteste ça, il préfère quand elle est vide, il se sent à l'abris des regards indiscrets. Il s'allonge donc sur un transat et s'apprête à s'endormir, bercé par le bruit de l'eau et des rires enfantins -oui oui, il aime les enfants- mais bientôt, il reconnaît une voix qui le fait sortir de sa léthargie.

    Elle ?! Mais qu'est ce qu'elle fout ici celle-là ?! Il poussa un long soupir, se disant qu'elle n'était visiblement pas prête à le laisser tranquille. Bien sûr, il suivit sa petite altercation avec son professeur, et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres, tandis qu'elle s'approchait de lui. Avec l'intention de se défouler sur lui, comme d'habitude quand il était dans les parages. Il n'y faisait même plus attention à force, et puis au fond ... Il adorait qu'elle le haïsse de cette manière, surtout pour une histoire aussi stupide d'instrument de musique. Mais elle avait du caractère, c'est ce qui lui plaisait le plus en elle. Venait ensuite son sourire, bien qu'il ne lui avait jamais été adressé, puis son visage si malicieux et enfin, son corps. Il restait un homme qui sait se satisfaire d'une jolie femme, et elle était simplement magnifique, ce qu'il n'avouerait pas même sous les pires tortures car c'était bien trop amusant de la détester. Alors elle se planta devant lui et l'engueula pour une raison que lui même ne comprit pas, ce pourquoi il échappa un petit rire, qui cette fois était sincère. Elle était tellement drôle quand elle s'énervait comme ça, sans la moindre raison valable. Parce qu'elle trouvait toujours de quoi l'accuser.

    " Eh ben ... Tu as une imagination débordante hein. En attendant, si tu sais que j't'espionne, pourquoi tu te mets en bikini ? C'est que ça doit pas te déplaire tant que ça ... Et si j'écrivais sur un papier tous les moments embarassants de ta vie, je crois qu'j'aurais pas fini ... Détrompes toi chérie, t'es pas le centre du monde ; ) "

    La taquiner de cette façon était devenu l'un de ses passe-temps favoris, et la draguer était encore plus fun, vu qu'elle sortait de ses gonds en moins de deux. C'est clair qu'elle réagissait au quart de tour, et ça ne la rendait que plus craquante ... Bien trop craquante. Trop pour qu'il ne tombe pas sous son charme en tout cas. Il pensait à elle jour et nuit, il ne mangeait pas tant qu'il ne l'avait pas vue entrer dans le réfectoire, il ne dormait pas, elle était devenue ... Peut-être pas sa raison de vivre, car il n'était pas comme ça, mais ouais, il était accro de cette fille. Et dire qu'elle pensait qu'il ne la supportait pas .. Faut dire que Aaron était un excellent comédien, en plus de ça, c'était facile de le lui faire croire quand elle le cherchait et le provoquait comme ça. Mais bon sang là, en maillot de bain devant lui, il crevait d'envie d'la prendre dans ses bras et de l'embrasser. Pourtant, il la laissa partir, encore une fois. Mais avant, elle se retourna une dernière fois.

    " Oh ... Me dis pas qu'tu sais pas pourquoi j'me baigne pas. Disons que les transats, c'est la meilleure place pour mater les jolies filles qui se mettent en bikini dans l'espoir que j'les espionne ... "

    Là, il se leva et la suivit dans le bassin en y plongeant avec élégance et grâce. Et lorsqu'il revint à la surface, il la chercha du regard quelques instants avant de la trouver. Elle était dans le coin, sans doute en train de reprendre son souffle. Alors il s'approcha d'elle, la fixant de son regard intense et noir, jusqu'à ce qu'elle soit coincée entre lui et le rebord.

    " Tu sais ... Même si ce bikini te boudine un peu, ça m'excite quand tu joues ta rebelle comme avec ton prof .. "

    Et il se recula avant de se prendre une baffe magistrale, ce dont elle serait capable. Il n'était évidemment pas sérieux, c'était clair qu'elle était véritablement sexy comme ça, mais la vanner était pour lui une obligation s'il ne voulait pas craquer complètement et faire une connerie qui lui vaudrait d'être castré par cette jolie demoiselle. De toutes façons, des remarques de ce genre, elle devait avoir l'habitude à force. Et bon, heureusement qu'il portait un short et non un boxer, sinon elle aurait vite compris qu'il était franc lorsqu'il lui disait qu'elle l'excitait. Avant d'être un romantique, il restait un mec, et ça .. Il n'y pouvait rien, sinon croyez moi, il se ferait un plaisir de la frapper jusqu'à ce que mort s'en suive, malheureusement lever la main sur une femme lui était déjà venu à l'esprit certes mais jamais il n'en avait eu le courage. Ou la lâcheté plutôt. Et pourtant avec elle, Dieu sait qu'il aurait eu toutes les raisons de le faire.

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MessageSujet: Re: J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] EmptyJeu 10 Juil - 10:36

    Aaron, une vraie source de malheur depuis leur altercation dans la salle de musique. Jamais elle n'avait trouvé plus embêtant que lui. Il faisait des remarques sur tout, prenait un malin plaisir à l'exaspérer en lui donnant son avis ou en faisant mine de la draguer. Horrible. Tout simplement. Même pire. En plus, ils auraient très bien pu s'entendre à merveille, mais l'attitude hautaine mélangée à celle d'un homme des cavernes de ce jeune homme l'avait tout de suite repoussée. Attendez, Aaron avait quand même piétiné sur l'espace vital de Dakota sans y prêter aucune attention. Encore s'il s'était excusé en mimant la culpabilité et en se confondant de mille pardons, elle aurait accepté, mais non il en avait été autrement. Il avait voulu jouer le malin avec elle, et à cause de cela, leur relation était électrique disons. Pour elle, il n'y avait que de la haine et du mépris, pour lui une pointe d'amour, et si elle apprenait les sentiments qu'il avait à son égard c'en était fini pour lui. Tout d'abord, elle n'y croirait pas, et ensuite elle jouerait avec cela, malgré que sa conscience la poussera sûrement au contraire. Heureusement qu'elle n'était au courant de rien, sinon le jeune garçon s'en mordrait les doigts. Bref vous l'avez compris, la petite Daki ne pouvait ni l'encadrer, ni le voir en peinture, en sculpture, en photo ou en tout autre chose, ce qui était étonnant vu son caractère et sa quasi manie à laisser des deuxièmes chances à tout le monde. Mais apparemment pas à lui puisqu'elle n'a jamais fait un seul effort pour sa personne et cela n'était pas prêt de changer !

    Ils se détestaient, enfin en tout ça elle oui, et en plus de ça elle devait le supporter là où elle croyait pouvoir se ressourcer en paix. Nan mais sérieusement, Dakota croyait vraiment que les miracles existaient et que les vœux se réalisaient ou quoi ?! En même temps jamais elle ne se serait doutée que le jeune homme aime la piscine, enfin elle aurait pu le deviner car elle savait pertinemment que la seule raison pour qu'un vienne ici c'est pour reluquer les filles. Maintenant elle regrettait vraiment de ne pas avoir cherché plus son maillot de compétition. Mais passons. Elle était allée l'engueuler simplement pour se défouler, après tout son après-midi venait d'être gâchée et elle avait un peu les nerfs à fleur de peau. Aaron riait, pourquoi se moquait-il cette fois ?! La jeune femme croisa ses bras sous sa poitrine et l'observa quelques secondes. Ce rire était si moqueur, en fait jamais elle n'entendrait un vrai rire joyeux et enfantin sortir de ses lèvres et qui lui serait destiné. Jamais il n'avait été question d'une quelconque amitié entre eux, le mépris simplement. Ils se foutaient de la gueule de l'autre à chaque truc qu'il faisait comme des gamins. Enfin, la jeune Dakota ne s'en plaignait pas, le garçon était un ennemi particulièrement particulier. Oui ça ne veut strictement rien dire je sais, mais je trouve pas d'autres mots. Tout d'abord son style était particulier, pas moche mais unique disons plutôt, ensuite sa répartie était parfaite. S'ils avaient été amis, leur relation ne serait sûrement pas vraiment différente, sauf peut-être le fait qu'ils s'aimeraient bien alors que là ce n'était pas du tout le cas.

    « Ouais on me l'a toujours dit. D'ailleurs c'est grâce à cette imagination et cette créativité que je fais des choses superbes dans le domaine musical, contrairement à d'autres qui n'ont pas une inspiration plus grande que ça. - met son pouce et son index l'un au dessus de l'autre pour mimer la petitesse - Enfin bon je suppose qu'ils ont d'autres points forts... Pas me déplaire ?! Tu rigoles là, bien sûr que si ça me dérange. Désolée mais je ne suis pas comme toutes ces filles, tes amies je suppose, qui s'exhibent continuellement... Donc, au lieu d'écrire, tu me suis et tu mémorises tout dans ta petite tête, et ça t'évites de gâcher du papier si j'ai bien compris. Tout aussi pathétique.. Et ne m'appelles pas "chérie" ! »

    Impulsive et imprévisible, deux mots qui cernaient parfaitement le caractère de la jeune fille. Surtout le impulsive, elle réagissait au quart de tour sans même réfléchir aux conséquences comme aujourd'hui. Regardez, si elle n'était pas allée le voir pour l'engueuler, eh bien ils ne se seraient sans doute pas adresser la parole de la journée. Bon il va falloir qu'elle se reprenne et la prochaine qu'elle ne fasse pas attention à lui. Bonjour la mission ><. Enfin bref, tout de suite maintenant elle devait assumer les conséquences de ses actes. Et pour cela elle préférait fuir bien qu'il fallait qu'elle ajoute son grain de sel avant de partir sinon c'est pas marrant. Après tout qu'y a-t-il de mieux que de s'embrouiller avec quelqu'un ? Surtout avec lui, d'ailleurs. Mais passons, la voilà au bord du bassin à discuter avec le jeune Aaron. Discuter... Le mot ne correspond pas vraiment mais ce n'est pas bien grave, en tout cas ils se parlent c'est déjà ça de gagner. Avec le sourcil droit haussé, elle lui répondit :

    « Ne me comptes pas dans le lot, gamin. Enfin moi à ta place, j'irais me baigner parce qu'un short comme celui-là vaut mieux le cacher, il en va de la santé publique. »

    Ensuite la jeune fille fila à l'anglaise préférant éviter tout risque de se voir frapper par une main assez grande pour couvrir toute sa joue. Non en fait, elle n'avait aucunement peur qu'Aaron la frappe, elle ne le croyait pas capable d'une telle violence envers une fille, mais en fait elle avait froid. En même temps, elle était mouillée par le petit bain qu'elle venait de prendre avant d'aller agresser le jeune homme, et la petite brise légère n'arrangeait pas les choses. Bref tout ça pour dire qu'elle avait plongé dans l'eau pour nager ensuite en apnée jusqu'à un coin vide de la piscine. Juste au moment où elle remontait e se frottait les yeux, elle aperçut Aaron plonger dans l'eau. Oh il avait suivi son conseil x]. Ne vous inquiétez pas, elle avait aussi remarqué que son plongeon était superbe, vous êtes contents, c'est bon ? Et arrêtez de croire qu'elle l'admire, ou même qu'elle l'observe ! Il était simplement dans son champ de vision ! Et pendant qu'elle reprenait son souffle peu à peu, elle le regarda du coin de l'œil venir vers elle. D'ailleurs il s'approchait un peu trop à son goût. Au point qu'elle fut destinée à l'écouter parler car aucune échappatoire ne lui était donnée. Ses yeux marrons s'agrandirent petit à petit lorsqu'elle entendit les paroles du jeune homme. Heureusement qu'il avait eu la bonne idée de se reculer, sinon c'en était fini de lui ! La gifle monumentale qu'il aurait prit, il ne l'aurait sans doute jamais oublié ! La voix glaciale qui l'avait quittée tout à l'heure lorsqu'elle avait entamé la "discussion" avec lui, revint immédiatement.

    « Je ne veux aucunement t'exciter mon cher, alors contrôle tes ardeurs tu s'ras mignon. Et si tu n'y arrives pas, on est à la piscine je suis sûre qu'une de ces filles sera ravie de t'offrir son corps et d'assouvir tes désirs. Mais cette fille ne sera pas moi. »

    Ensuite les actions s'enchainèrent. Tout d'abord, la jeune fille lui envoya une vague d'eau pleine de chlore à la figure, ensuite elle posa une main sur le front du jeune homme et le poussa de toute ses forces de façon à ce qu'il tombe entièrement dans l'eau. Enfin elle fila en nageant sous l'eau, bien que son bikini rouge ne la laisse pas passer inaperçue. A une vitesse folle et toujours sous l'eau, Dakota se dirigea vers l'échelle. Arrivée là-bas, elle sortit sa tête de l'eau avant de monter les marches pour rejoindre son transat où l'attendait son sac "Hello Kitty". La demoiselle avait remarqué dans l'eau qu'elle avait oublié de retirer le médaillon offert par sa mère un an après sa mort. Ne voulant pas l'abimer, elle le retira de son cou, le sécha rapidement grâce à sa serviette puis le posa sur ses affaires. La jeune fille regarda sur l'écran de son portable si elle n'avait eu aucun appel ou texto pour inventer une excuse afin de quitter Aaron. Mais non, apparemment tout espoir de quitter rapidement la piscine venait de s'envoler. Sans faire attention, elle posa son portable à côté de son médaillon bien en vue sur la chaise longue. Enfin elle se retourna pour chercher des yeux son ennemi juré dans le bassin. D'ailleurs après quelques secondes, elle ne le trouva pas. Dakota haussa les épaules avant de farfouiller dans son sac afin de trouver un élastique pour attacher ses cheveux. Quand cela fut fait, elle se retourna une nouvelle fois et vit tout de suite Aaron, toujours dans l'eau, accoudé sur le bord du bassin, face à elle à la regarder. Surprise, elle étouffa un léger sursaut, avant de reculer d'un petit pas pour se prendre le bout du transat dans son tendon d'Achille et de tomber à la renverse sur la chaise. La douleur fut rapide à arriver dans sa cheville. Alors qu'elle s'était assise correctement sur la chaise et qu'elle se tenait le pied, de multiples insultes sortirent de sa bouche si innocente. Celles qui revenaient le plus souvent étaient :

    « Mais quelle conne, et quel con lui-aussi. J'le déteste, j'le déteste.. Quelle conne ><... »
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MessageSujet: Re: J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] EmptyJeu 10 Juil - 17:56


    S'il était une source de malheur pour Dakota, qu'en était-il d'elle alors ?! Elle ne s'en rendait pas compte, et il priait pour qu'elle ne le remarque jamais, mais il souffrait de son amour qui ne serait de toutes évidences jamais réciproque. Peut-être qu'il deviendrait dingue à force de jouer un double jeu de cette façon. Lui faire croire qu'il la détestait était éprouvant pour lui, il avait de plus en plus de mal à garder la face mais s'y résignait, se disant qu'au moins, s'il continuait à être si envahissant, elle pensait à lui, bien que ce ne fut pas comme il l'aurait souhaité. Au fond, même s'il n'en laissait rien transparaître, voir qu'il la répugnait à ce point lui faisait mal, très mal. Cela dit, il adorait être le centre de son attention lorsqu'ils étaient tous deux dans un même endroit. Entre eux, c'était vraiment spécial. Lui l'aimait plus que tout, elle le haïssait et ne manquait pas de le lui faire savoir. Changerait-elle de comportement si elle comprenait comme il était difficile pour Aaron de dissimuler ses sentiments pour elle et combien cela lui coûtait ? Sûrement que non, pourtant elle était une fille gentille et tolérente. Seul lui avait droit au privilège d'une toute autre facette de sa personnalité. Ca pouvait être flatteur dans un sens remarquez. Bon et puis là, quand elle s'énervait contre lui de cette façon, il n'avait qu'une envie, la faire taire en posant ses lèvres sur les siennes. Qui sait comment elle réagirait. Parfois il se demandait s'il se prendrait une gifle ou si elle le laisserait faire ... Faut pas rêver non plus mais après tout, il pouvait bien espérer nan ? Peut-être même qu'elle se calmerait, qu'il l'emmènerait sur son cheval blanc et qu'ils vivraient heureux après avoir eu beaucoup d'enfants ? Sérieusement, les fins d'ce genre, c'était que dans les lives, parce que vous avez d'ja vu quelqu'un se balader à cheval dans San Fransisco ? --'

    Bien sûr qu'Aaron riait. Il riait de bon coeur même, et contrairement à ce qu'elle pouvait penser, il ne se moquait aucunement d'elle. Il était juste .. Amusé par sa situation fort peu confortable. Après tout, son ennemi juré la voyait se faire ridiculiser par son prof' de natation, et ensuite elle décidait de se défouler sur lui ... De quoi bien commencer la journée. Pour lui en tout cas, parce qu'il trouvait ça plutôt drôle la façon dont elle l'accusait de tous ses maux, bien qu'il ne soit en rien fautif. Sa seule erreur fut bien de tomber amoureux d'elle, et ça, quand il s'en était rendu compte, croyez moi, il s'était insulté lui même de tous les noms. Faut quand même être bien sado-masochiste pour tenir à ce point à quelqu'un qui ne peut pas nous voir en peinture ...

    " Je suppose que j'devrais me sentir visé ? Dommage, c'est pas le cas. Mais ça m'empêche pas d'avoir de nombreux autres talents tu sais. Si seulement tu prenais la peine de les découvrir ... Et saches que j'n'aime pas les filles faciles, celles qui comme tu dis, s'exhibent continuellement. Je préfère celles qui ont du caractère, qui me résistent ... Un peu comme toi tu vois ? Mais en moins chiante quand même, et en plus jolie. Tu devrais songer à aller chez le coiffeur tu sais, cette coupe ne te va pas du tout. Tu as touuut compris. Je suis pour le respect de l'environnement, je ne gâche pas de papier inutilement. Surtout pour y raconter ta vie morose et triste, qui ne s'égaie un peu que lorsque tu as la chance de me croiser. "

    L'étudiant lui adressa un sourire ironique, avant qu'elle ne s'en retourne nager, non sans lui lancer une nouvelle pique d'une voix froide et qui pourtant avait toujours fait tourner la tête de l'émo. Alors comme ça son short était horrible ? Ah, peut-être mais c'est pas le maillot qui compte, c'est ce qu'il y a en-dessous ..

    " Ah Dakota, je sais qu'tu préfèrerais me voir sans, mais comprends moi aussi, il y a trop de monde ici. Plus tard, peut-être. "

    Lança-t-il dans l'unique but de l'énerver un peu plus. Elle rejoignit le bassin d'un plongeon parfaitement parfait, et il la suivit sans mot dire, jusqu'à l'obliger à se coller contre le rebord de la piscine. Ca, c'était de la torture mentale, autant que physique d'ailleurs, parce qu'être aussi proche d'elle ne l'aidait en rien à se calmer. Et dire qu'il aurait pu, s'il l'avait voulu, déposer un baiser sur ses lèvres, juste un. D'accord, il l'aurait sûrement amèrement regretté après mais qui se soucie de l'avenir ? Carpe Diem hein ? Seulement, s'il se laissait aller avec elle, il risquait de se faire castrer à tout moment, ce qu'il préférait éviter. Parce que s'il n'oserait pas la frapper, il n'en serait sans doute pas de même pour elle. Et oui, bien sûr qu'elle lui faisait peur. Cette sadique était capable de le noyer, il en était persuadé. Cela dit, son côté méchante et hargneuse ne la rendait que plus sexy. Et son putain de bikini rouge aussi >< Quelle idée de porter ce genre de fringues aussi ?! Il le lui aurait bien volontiers arraché, le problème, c'est qu'il serait assassiné sauvagement dès qu'il la toucherait et de toutes façons, ils étaient dans une piscine bondée de monde alors ... Seul avec elle, il ne l'avait encore jamais été, sauf dans cette fameuse salle de musique. Ils étaient toujours entourés, par leurs amis respectifs ou par de parfaits inconnus, mais il n'avait alors pas l'occasion de parler sérieusement avec elle, puisqu'il doutait qu'elle accepte un rendez-vous en tête à tête, il se résignait à ne rien dire. Ce qui était de plus en plus douloureux. Là, elle l'envoya balader assez violemment, puisqu'une vague de chlore l'obligea à fermer les yeux et à reculer, alors qu'elle le poussait en arrière. Il reprit contenance au bout de quelques instants et s'éloigna en jurant contre elle. Et alors qu'il restait, songeur, au milieu de la piscine de peur des représailles, elle l'ignora royalement et retourna près des transats, où, en le regardant, elle trébucha et visiblement, se blessa au pied. Inquiet, parce que lui savait montrer de l'affection envers une personne, il sortit également et s'approcha d'elle, bien qu'elle aurait sûrement souhaité voir quelqu'un d'autre lui venir en aide. Seulement les maîtres nageurs avaient l'air de s'en taper complètement, de même que les autres personnes qui nageaient tranquillement. Il prit délicatement sa cheville dans ses mains après s'être assis lui aussi sur le transat et lui dit d'une voix ferme :

    " Bouges pas, ou j'te jure que j'te le casse et j'en suis très capable. "

    Le jeune homme savait un minimum s'y prendre, pour cause, sa tante étant une kinée renommée à New York, il avait pris quelques cours avec elle. Ce pourquoi c'est d'une main douce mais assurée qu'il la massa afin d'apaiser sa douleur, sans écouter ses protestations. De toutes façons, elle finirait bien par s'arrêter quand elle comprendrait qu'il ne lui voulait que du bien, si elle s'en rendait compte un jour. Elle risquait fort de trouver ça étrange, après s'être vannés ainsi, il essayait de l'aider. Si seulement elle savait ... C'est à cet instant qu'un maître nageur posa les yeux sur eux et s'enquit de l'état de la jeune femme.

    " C'est rien de grave, répondit-il quand on le lui demanda, j'ai juste besoin de glace et surtout, qu'elle se tienne tranquille. "

    Alors, l'homme adressa un regard sévère à Dakota, afin qu'elle s'éxécute. Et il rapporta rapidement un sac de glaçons, qu'Aaron attrapa et déposa sur le pied de celle qu'il devait détester et qu'il aimait pourtant comme un dingue.

    " Ca va aller ? Ou tu veux peut-être que j't'aide à marcher vu que t'es pas capable d'y arriver seule. Quoique nan. Demandes à quelqu'un d'autre, j'voudrais surtout pas te faire honte, après tout, t'es trop bien pour avoir besoin d'l'aide d'un abruti dans mon genre nan ? "

    A ces mots, il retourna s'allonger sur son transat'. Bien sûr qu'il en avait marre de jouer, mais qu'y pouvait-il ? Changer d'attitude à ce stade relèverait du suicide, et il n'y tenait pas.

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J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] Empty
MessageSujet: Re: J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] EmptyVen 11 Juil - 20:15

    Enfin s'il l'aimait au point de souffrir parce qu'elle le haïssait, il valait mieux pour lui qu'elle l'apprenne et vite, sinon il allait péter bien rapidement un plomb. Car quand Dakota détestait quelqu'un, elle ne jouait aucunement la comédie et prenait son rôle d'ennemi grandement au sérieux. En même temps elle avait un caractère bien trempé cette jeune fille alors quand on la mettait en colère, on en pâtissait énormément. Et lui il avait eu l'audace de faire le malin avec elle, et aujourd'hui il le regrettait amèrement. Bon d'accord, Daki pourrait essayer de faire un effort avec lui, être plus gentille, plus compréhensive peut-être aussi. Enfin en même temps elle n'était au courant de rien d'en ce que ressentait Aaron. Pour elle, il la détestait au moins autant qu'elle avec lui donc essayez de la comprendre aussi ! Mais passons. Quand ils étaient dans le même lieu, le jeune homme était obligatoirement son centre d'attention même s'ils ne s'adressaient pas la parole. C'est bizarre, c'est comme si elle le surveillait tous ses faits et gestes. Nombreuses fois où les amies de la jeune fille lui avaient demandé si elle les écoutait, ou même parfois si elle était attiré par le jeune garçon car elle le fixait intensément. Ces jours-là, les filles se voyaient recevoir la mine abasourdie et choquée de notre petite Dakota. Bon bien sûr, elle ne pouvait pas dire qu'il était repoussant, bien au contraire, il était mignon dans son genre, mais détestable dans son caractère de cochon. Et c'est cette dernière partie de la phrase qui explique leur relation plus qu'inamicale. Et ce n'est pas simplement le fait qu'il n'y jamais de cheval blanc à San Fransisco, mais aussi que la jeune Dos Santos ne comptait pas avoir beaucoup d'enfants, deux suffiront amplement. Non ne vous inquiétez pas, tout comme Aaron, elle aime les enfants, mais surtout quand ce ne sont pas les siens, enfin elle n'en sait rien encore, mais quatre c'est gentil, mais non merci. Ça braille, ça mange et ça dort tout le temps ><, en fait Daki aimerait accoucher et que ses gosses aient directement un ou deux ans. Enfin bon c'est parce qu'elle est jeune qu'elle pense ça, ça changera sûrement.

    Eh bien au goût de Dakota, il riait un peu trop. Apparemment il était fier d'avoir assisté à une scène des plus déplorables pour la demoiselle. Vraiment ce mec était détestable. Pourquoi prenait-il toujours un malin plaisir à profiter des choses gênantes qui constituaient la vie de Daki ? Elle se le demandait vraiment. Bon à partir de maintenant elle faisait le serment de toujours vérifier qu'il ne soit pas dans les parages avant de s'afficher. Enfin la jeune fille faisait ça mais elle ne se doutait aucunement qu'elle bien sûr se foutre la honte quelques minutes après, dommage, encore une fois il fallait réfléchir avant de parler. Sauf que ça ce n'est pas dans l'habitude de la miss. Mais dites-moi comment pouvait-elle deviner que mister Sullivan était tombé sous son charme s'il lui faisait des réflexions de ce genre ?! "Tu devrais songer à aller chez le coiffeur", il rigolait là. Apparemment non, malheureusement pour lui, surtout que sa coiffure lui plaisait et qu'elle n'allait sûrement pas changer pour lui. Et puis en plus, ses cheveux étaient mouillés alors forcément ce n'était pas vraiment joli. Attendez pourquoi se justifier ?! C'est Aaron, on est censé s'en ficher royalement de ses conseils, non ?

    « Je n'ai pas cité ton prénom à ce que je sache, alors ne te sens pas visé, sauf si bien sûr c'est le cas. D'autres talents ? Style savoir taper sur une batterie, oh mon Dieu promets-moi de m'apprendre à faire ça ! Non plus sérieusement, si je désirais vraiment les connaître tu crois pas que j'aurais essayé de m'intéresser à ta vie.. Or à ce que je saches, ce n'est pas le cas. Tu n'aimes pas ça, mais je doute que tu les refoules lorsqu'elles te proposent leurs "services". Ne t'inquiètes pas, je vois, et je pense que tu trouveras facilement moins chiante que moi, je ne me fais pas de soucis à ce sujet. Ecoute, j'm'en fiche que cette coiffure ne te plaise pas, après tout je ne vais pas chez le coiffeur en me demandant si ma coupe va te plaire ou pas, vraiment désolée. Non arrêtes, tu t'fais du mal tu crois vraiment que je suis heureuse de te voir, je crois que tu inverses les rôles là. Et pour l'environnement, respect vraiment, tu devrais penser à intégrer la WWF. »

    La jeune fille répondit au sourire de son interlocuteur par un regard des plus noirs, puis elle se retourna vers le bassin pour plonger, mais elle eut tout juste le temps d'entendre la réponse très pertinente d'Aaron avant que l'eau ne la submerge totalement. L'eau lui faisait vraiment un bien fou, ça lui faisait oublier tout ses soucis pendant quelques secondes. En fait jusqu'à ce qu'elle remonte à la surface où tout ses tracas l'agressaient de nouveau. Et Sullivan faisait bien sûr parti de ses problèmes, il y prenait d'ailleurs une grande place. Enfin bon il n'était pas un problème en lui-même, c'était simplement ses remarques qui n'avaient pas l'air d'atteindre la demoiselle alors qu'au fond si. Les sarcasmes et piques qu'ils se lançaient étaient de plus en plus meurtrières et de plus en plus vexantes. Oubliait-il qu'il s'adressait à une fille, et une fille se remet toujours en question par rapport à son physique. Evidemment Aaron ne l'aidait aucunement. En fait en surface, la demoiselle montrait que son physique ne prenait pas une grande place dans sa vie, c'était vrai bien sûr, mais pas aussi peu qu'elle le laissait paraître, et pour son plus grand malheur, son meilleur ennemi la "rabaissait" sans cesse là-dessus. Bien sûr que s'il osait la toucher, il risquait de perdre plus que sa dignité, bien qu'il en perdrait une grande partie aussi, vu que se faire castrer par une fille de dix-neuf ans aussi jeune, c'est pas vraiment le rêve de tout homme. Pour le bikini rouge, elle n'était pas vraiment fautive puisqu'elle n'avait que celui-là sans compter son maillot de compétition horriblement laid. Ah si il y en avait un autre, mais elle le réservait aux sorties spéciales bronzage, or aujourd'hui ce n'était pas le cas, loin de là.

    Quelques minutes plus tard, Dakota avait rembarré son jeune "ami" et avait filé jusqu'à son transat' qu'elle s'était forcément pris dans la cheville. Ne vous l'avais-je pas dit qu'elle s'humilierait une fois de plus devant l'étudiant ? Eh ben si je vous avais prévenu, et d'ailleurs maintenant elle regrettait d'avoir juré. En attendant que la douleur s'estompe, elle jura de nombreuses fois, puis elle vit qu'Aaron se dirigeait vers elle. Que voulait-il encore ? L'écraser encore plus, qu'il ne se gêne pas au point où elle en était ><. Mais non, l'étudiante se trompait sur toute la ligne puisqu'il saisit sa cheville après s'être assis à côté d'elle et lui fit une menace qu'elle n'écouta même pas. Au moment où la peau du jeune homme avait touché la sienne, elle s'était empressée de lui dire :

    « Ne me touches pas. J'ai dit de virer tes sales pattes de là ! C'est rien, okay ?! »

    Et la demoiselle continua à protester ainsi de nombreuses secondes ne voulant pas avouer que le massage qu'il lui faisait lui procurait le plus grand bien. C'était d'ailleurs plutôt louche qu'il sache faire cela, il allait falloir qu'elle creuse la question. Ensuite un maître-nageur fit mine de s'occuper de son cas, elle faillit l'envoyer balader mais Aaron la prit de cours en prenant la parole. Lorsqu'il dit la phrase "et surtout qu'elle se tienne tranquille", Dakota lui lança un regard noir digne de la famille Dos Santos qui s'ensuivit par un regard sévère du maître-nageur. Elle arrêta de gesticuler, et lorsqu'il alla chercher la poche de glace, la miss lui tira la langue. Oui une vraie gamine, mais que voulez-vous personne n'avait réussi à la changer jusqu'ici alors bon... Poche de glace rapportée, puis posée sur la cheville de la jeune femme, l'homme s'en alla, les laissant seuls. Eh voilà que son ennemi lui faisait une genre de mini-morale digne de celle de son père. Vraiment déroutant, ce n'était pas une morale du style : "Tu vois tu n'aurais pas dû... blablabla.", mais différente, déroutante. Bon elle devait peut-être le remercier après tout il l'avait aidée alors qu'elle ne lui avait rien demandé. Elle soupira discrètement avant de répondre.

    « Ouais, ça va. J'te remercie. Enfin c'est bon j'ai plus b'soin d'aide, je suis très capable de marcher toute seule. Je ne suis pas abîmée à ce point non plus. Trop bien pour... - blanc - mmh sûrement.. »

    Et le voilà reparti. Bon d'accord ce n'était pas un remerciement au sens proprement dit, mais un remerciement à sa façon, elle ne pouvait s'empêcher de faire des remarques sarcastiques surtout à lui, après ils ne s'aimaient pas, se détestaient même. Elle n'allait pas changer d'attitude en moins de deux juste parce qu'il l'avait aidée. Sa conscience lui disait que si, mais Dakota ne l'écoutait jamais, dommage. La demoiselle essaya de se lever pour voir si elle pouvait retourner nager, après tout ce n'était rien de grave comme l'avait dit mister Sullivan ! Mais lorsqu'elle s'appuya sur son pied blessé, une grimace de douleur saisit son visage si expressif. Bordel, dans quel pétrin venait-elle de se fourrer, son prof' de natation allait lui en vouloir toute sa vie. D'ailleurs comme elle n'avait plus rien à faire, et que Aaron la snobait maintenant, Dakota n'avait plus qu'à l'appeler et mettre tout au clair. La demoiselle saisit son portable posé juste derrière elle, alors qu'elle composait le numéro, elle remarqua que son médaillon avait disparu. Non, ce n'était pas le jour pour perdre ça mais apparemment le destin en avait décidé autrement. Bon il avait sûrement dû tomber lorsqu'elle avait trébuché sur le transat', il devait donc être par terre. La jeune fille se mit debout, levant son pied endolori, et commença à sautiller pour regarder autour de la chaise longue. En même temps son prof' avait répondu à son appel. Ils commencèrent donc à discuter tranquillement comme si ce qu'il s'était passé un peu plus tôt ne comptait pas. Mais la question qui tue fusa de la part de l'homme. Quand était le prochain rendez-vous qu'ils se fixaient. La jeune fille toussota, visiblement mal à l'aise, puis elle s'assit lourdement sur sa chaise, elle n'avait pas retrouvé son médaillon et voilà qu'elle allait recevoir la colère de son professeur en pleine figure. La petite Dakota prit quelques secondes avant de lui dire qu'elle ne pourrait pas nager avant quelques temps, la réponse ne se fit pas attendre, déjà il lui demandait de répéter ce qu'elle venait de dire. Elle lui raconta qu'elle avait trébuché et s'était blessée à la cheville, mais en vain, la croire elle était bien trop dur vu ce qu'elle avait fait quelques minutes plus tôt. D'une voix ferme, presque aussi glaciale que celle qu'elle prenait quand elle parlait à Aaron, il lui dit cela :

    « Bon écoutez Mademoiselle Dos Santos, votre mauvaise foi me fatigue. Non taisez-vous, les cours c'est fini pour vous, en tout cas avec moi. Je ne veux en aucun cas perdre mon temps avec une gamine pas fichu de ramener son maillot et qui fait semblant de se blesser qui plus est juste pour éviter de se perfectionner. J'espère que vous trouverez un professeur plus compréhensif bien tôt, au revoir. »

    Dakota se retrouvait désormais seule avec le Bip régulier qui traversait son téléphone pour lui signaler que la conversation venait d'être coupée. La jeune fille finit par s'avachir, son front retrouva les paumes de ses mains, elle soupira longuement. Plus de professeur à cause d'une simple blessure superficielle qu'elle n'avait même pas feint malgré ce que pouvait croire l'homme. Et le pire dans tout cela, c'est qu'elle n'avait plus de médaillon, et elle tenait plus à cet objet qu'à tout autre chose. C'était la seule qu'il lui restait de sa mère, la seule chose qui pouvait lui rappeler qu'elle était toujours près d'elle, et si elle l'avait perdu, c'était simplement la fin du monde. Tout d'abord, elle ne s'en remettrait pas, et ensuite elle s'en voudrait toute sa vie, et son père aussi sûrement. Déjà les larmes lui montaient aux yeux, elle était tellement perdue. Alors qu'elle releva sa tête, son regard noisette se posa sur le jeune Aaron qui se prélassait tranquillement sur sa chaise longue. Bon il ne lui restait plus qu'à mettre sa rancune et son égo de côté pour aller lui adresser la parole. Elle se releva donc, faisant encore une grimace de douleur lorsque son pied toucha le sol. Et c'est en sautillant qu'elle se retrouva face au jeune homme, sa dignité venait de prendre encore un bon coup mais bon c'était pour la bonne cause. Les larmes aux yeux, elle lui demanda d'une voix remplie de sanglots et de tristesse qui n'était pas du tout feinte, en le fixant dans les yeux :

    « Est-ce que tu penses qu'un abruti dans ton genre pourrait aider une jeune fille qui vient de perdre la seule chose qui la raccroche à sa mère ? »
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MessageSujet: Re: J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] J'ai fait vibrer ma luette, ça a fait trembler ta fenêtre, et tu m'as dit : J'suis pas un bouffon ! [Aaron] EmptyLun 18 Aoû - 0:50

    Il avait pété un plomb à cause d'elle ! Ce double jeu devenait terriblement pénible, et douloureux. Devant elle, le garçon a l'assurance inébranlable, chiant et cruel. Dans sa chambre, le pauvre amoureux transi, qui fondait en larmes en repensant à toutes les atrocités qu'il avait lancées à sa bien aimée. Comment voulez-vous qu'il ne souffre pas de dédoublement de personnalité à force ? Et puis, depuis qu'il la fréquentait, il avait énormément changé. Par exemple, il était désormais rare qu'il ramène une fille à chacune de ses virées nocturnes. Parce qu'il ne voulait qu'elle. Bien sûr, il n'était pas devenu un saint pour autant, et lorsque vraiment il en avait besoin, alors il faisait en sorte que la jeune demoiselle qui lui servait de "substitut" trouve la soirée parfaite et inoubliable. Il l'emmenait dîner dans un des restaurants les plus chics de la ville, la conduisait à son appartement où ils faisaient tendrement l'amour, lui étant totalement ailleurs évidemment, et au matin, lorsqu'il se réveillait aux côtés de sa conquête, il lui préparait un délicieux petit déjeuner qu'il lui apportait au lit, sur un plateau orné d'une magnifique rose rouge ou blanche, selon ses humeurs. Et quand elle se décidait à partir, il lui attrapait la main et lui inscrivait son numéro, ainsi libre à elle de le rappeler ou non. Eh ouais, c'était un grand romantique, et ça lui portait préjudice dans la mesure où il rêvait sans cesse que cette fille, qui quitterait, un sourire comblé aux lèvres, son appartement, c'était Dakota. Malheureusement elle le haïssait, sans qu'il comprenne vraiment pourquoi d'ailleurs. Etait-ce uniquement à cause de cette ridicule histoire de piano ? Ah enfin, y avait prescription quand même ! De toutes façons, il ne voyait pas d'autres raisons à cela. A moins qu'il admette qu'il était vraiment invivable avec elle, et qu'il serait intelligent de se calmer. Sauf que ça, ça reviendrait à perdre l'esprit une bonne fois pour toute. Alors il décidait de conserver son attitude hautaine et méprisante, quitte à mourir de chagrin face à toutes ces piques qu'ils se lançaient jour après jour. Quelle autre option se présentaient à lui ? Ah c'est vrai. Tout avouer à la demoiselle. Mais ça, c'était inacceptable. Imaginez un peu sa réaction ! Elle croirait qu'il se foutait d'elle et très honnêtement, ça lui briserait le coeur.

    Là, ils se chamaillaient encore pour un rien, et même s'il affichait un sourire enjoué, oui, il souffrait. Il ne doutait pas que si elle comprenait ce qu'il ressentait pour elle, elle s'efforcerait d'être plus aimable, mais qui prendra en pitié Aaron Sullivan ? Nan, il avait bien trop de fierté pour accepter cela. Ca serait bien sûr plus intelligent, qui plus est cela lui permettrait de sauver sa santé mentale déjà bien amôchée, mais ça, elle ne s'en doutait même pas. Elle vivait sa vie, tranquillement, sans savoir qu'à chaque instant, elle troublait ses pensées. Ouais, elle était tout bonnement devenue le centre de son univers. Et même s'il ne le montrait pas, il lui vouait un immense respect. Je veux bien admettre que ses insultes incessantes ne le prouvaient pas tellement et qu'elle ne risquait pas de s'en rendre compte par elle même. D'ailleurs, n'était-ce pas le but ? La meilleure façon qu'on a de cacher ses sentiments est bien de faire croire à d'autres, totalement opposés non ?

    En revanche il n'eût bientôt d'autre choix que de mettre ses craintes de côté puisqu'elle se blessa à la cheville. De toutes évidences, les maîtres nageurs étaient bien trop occupés à reluquer un groupe de jeunes blondes dans un coin pour s'occuper d'elle, alors Aaron s'y colla, à contre coeur. Il fut difficile pour lui de ne pas montrer son inquiétude, mais ses traits redevinrent parfaitement serein lorsqu'il fut près d'elle, à la masser délicatement, ignorant ses plaintes et ses menaces. C'était compréhensible en même temps. Quoi de plus humiliant que d'être soignée par son pire ennemi ? Il se faisait une joie de la voir se ridiculiser devant lui. En plus de cela, elle s'énervait la p'tite ! Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres avant qu'il lui dise, d'une voix ferme et sans équivoque :

    " Ecoute Dakota, tu préfèrerais peut-être te faire soigner par ces maîtres nageurs incroyablement musclés et mignons mais à mon avis, s'ils te touchent, ils te cassent la ch'ville alors laisses toi faire s'il te plaît. Ca m'fait pas plus plaisir qu'à toi, mais faut bien que quelqu'un l'fasse nan ? Arrêtes de bouger ! "

    Et elle finit par s'éxécuter. On apporta au jeune homme de la glace, qu'il appuya doucement contre le pied de l'étudiante, puis la mit en garde. Elle devait faire attention à ce qu'elle faisait, sous peine de se blesser une nouvelle fois. Et il n'allait pas s'amuser à la masser toute la journée, il avait autre chose à faire. De plus, pouvoir effleurer sa peau si douce et chaude à la fois était la torture suprême à laquelle il pouvait être exposé. Elle n'imaginait sans doute pas que celui qui avait le plus mal des deux, c'était lui. Il s'en retournait donc à sa place après avoir soulagé la demoiselle de ses maux, alors qu'il venait de raviver les siens. Il ferma douloureusement les yeux, en espérant réussir à ravaler ses larmes, qu'il ne laisserait jamais couler devant elle. Sa tête posée contre le transat, il songeait sincèrement à se tirer d'ici, comme elle le souhaitait. Cela serait plus simple pour tout le monde. Elle n'aurait plus à supporter sa présence et il n'aurait plus à faire semblant de la détester .. Ce qui était terriblement difficile pour un homme, je tiens à le signaler. Bah oui .. Il pouvait dire qu'il était totalement indifférent au charme de Dakota, seulement certaines choses ne trompent pas .. Il tenta donc de se calmer un tant soit peu, alors qu'il entendait la jeune fille se relever. Erreur, elle n'aurait pas dû. Apparemment, la conversation avec son prof' de natation était assez envenimée, et cela amusait l'émo qui prenait un malin plaisir à se moquer d'elle. Faut dire qu'elle avait décidément pas d'bol aujourd'hui. Et elle confirma ceci en revenant auprès d'Aaron, ravalant sa fierté afin de lui demander un service. Ahah mais elle se prenait pour qui celle-là ?! Elle qui ne se gêne pas pour le rabaisser dès qu'elle en a l'occasion voudrait qu'il lui accorde une faveur ? Faut pas croire. C'est pas parce qu'il était fou d'elle { "attention, je parle de la vraie foudelité hein" #SBAF# } qu'il allait se plier en quatre pour répondre au moindre de ses caprices. Seulement voilà, les larmes qui perlaient au coin de ses yeux le poussèrent à céder. Il se maudissait d'être aussi faible face à elle mais peu importait, la voir pleurer lui était inadmissible.

    " J'suppose que j'peux faire ça ouais. C'est ton médaillon qu't'as perdu pas vrai ? Enfin tu .. Tu l'avais t'aleur alors .. "

    C'est qu'il faisait attention à chaque détail le beau jeune homme. Avant tout, il n'allait pas la laisser se bousiller la cheville. Le plus beau des colliers ne valait pas de se priver de natation pendant des années à cause d'une blessure mal soignée. Il se leva donc, passa l'un de ses bras sous les genoux de la jeune Dos Santos et l'autre dans son dos, pour la porter jusqu'à son transat'. D'un sourire malicieux, qui semblait plus que sincère, il lui lança :

    " Et tu s'ras priée de n'pas bouger. Pour une fois dans ta vie, fais c'qu'on te dit. "

    Là, il se mit en chasse du fameux bijou. Même s'il ne savait pas vraiment à quoi il ressemblait, il ne devait pas y en avoir trente-six mille ici. D'abord il fit le tour du bassin, rien. Ensuite il songea au plongeon de la demoiselle. Peut-être avait-il glissé de son cou à ce moment là. A son tour, il pénétra dans l'eau et refit à peu près le même trajet qu'elle, à la différence qu'il gardait la tête sous l'eau. Il avait emprunté des lunettes de piscine à une jeune fille, qui les lui prêta bien volontiers en précisant qu'il devrait lui rendre en passant à son vestiaire, dont elle lui donna le numéro. Faut croire qu'il lui avait tapé dans l'oeil .. Bref. Alors qu'il allait remonter pour reprendre sa respiration, un objet brillant attira son regard. Bingo. Il le prit entre ses doigts, pour finalement retourner à la surface et retirer ces satanées lunettes. Il sortit rapidement de l'eau et alla s'asseoir à côté de Dakota, pour lui rattacher son médaillon.

    " C'est pas la peine d'me remercier, j'sais combien ça t'coûte de dire ça. Par contre tu m'dois un service. Et d'ailleurs .. Bon tu vas pas apprécier mais j'suis pas censé m'en préoccuper donc .. Ce soir je sors. J'ai été invité à une p'tite fête. Le truc c'est qu'j'ai pas envie d'y aller tout seul. Bien sûr tu vas m'dire que j'pourrais inviter n'importe laquelle de ces p'tites pétasses mais .. C'est toi que j'veux .. Enfin .. Comment dire .. J'ai vraiment envie qu'on arrête un peu d'se chamailler. Rien qu'ce soir, pour voir c'que ça donnerait .. P'tet qu'on pourrait s'entendre .. Bien sûr j'te forcerai pas, mais bon .. "

    C'était pas facile d'inviter sa pire ennemie à une soirée. Parce que c'était avouer qu'elle lui plaisait outrageusement, qu'il ne jurait plus que par elle et qu'aucune de toutes ses amantes ne l'intéressaient désormais. Il ne voulait plus qu'elle, la seule qu'il ne pouvait pas toucher. Mais quitte à ce qu'elle y aille en béquilles -bah oui elle pouvait pas marcher --' - il s'en foutait, du moment qu'il était avec elle. Ouais la voir accompagnée d'un autre à cette soirée c'était totalement exclu, il ne le supporterait pas. Limite il comprendrait si elle le jetait, mais il péterait volontiers un câble par jalousie .. Bien qu'il n'aie rien à dire quant aux relations de la jeune fille >< D'un autre côté, elle pourrait aussi refuser parce qu'elle avait mal, dans ce cas il ne pourrait protester. Il se contenterait de la ramener à sa chambre. Bah oui, la laisser se débrouiller toute seule ça s'rait bien trop méchant nan ? (A' Il la porterait, lui ouvrirait la porte tel un véritable gentleman, s'assurerait qu'elle allait bien et s'en irait, histoire d'aller noyer sa peine dans l'alcool, ce qu'il faisait pas mal ces derniers temps quand même. Elle lui donnait du fil à retordre la jolie brune, et pour encaisser tout ça, il avait bien droit à un petit remontant, bien qu'au fond, ça ne l'aidait que quelques heures. Le lendemain, il se réveillait avec une migraine atroce et avait aussi mal que la veille.

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