Le monde est petit...[ Massie.]

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Il était rare que Joseph soit si en forme, si détendu en se réveillant. Il ouvrit un oeil, avec cette sensation bizarre qu'il avait si peu souvent, tentant de lutter contre la lumière du jour. Après quelques instants, il ouvrit le second, se risquant à découvrir encore une surprise à ses côtés. Cette fois, rien, même pas une petite trace de féminité dans ses draps. Joe fronça les sourcils, étonné de lui-même,puis fit l'action de s'assoir un peu plus convenablement sur son lit. Il comprenait maintenant la raison de son épanouissement ce matin: il avait passé la nuit tranquille, seul dans son grand lit double aux couvertures d'un blanc perçant.

Bon, il ne faut pas non plus exagérer, le beau Don Juan ne ramène pas des filles tous les soirs , mais quand même, il arrive à acquérir un nombre impressionnant de conquêtes par semaines. Bien sûr, il n'est pas le seul: il tient cela du sang, non pas paternel, mais fraternel, lui et son frère sont des séducteurs agréés, sans aucun doute. Passons... Joseph sortit lentement ses jambes de la couverture pour les poser au sol, et se lever d'un bond rapide et en toute finesse. Il prit ensuite le chemin de la salle de bain, toujours un peu dans les vapes - ce n'est pas qu'au réveil, c'est toute la journée- pour prendre une douche fraîche. En effet, la pendule affichait déjà 12h47. Le lavage ne fut pas bien long, et c'est 15 minutes plus tard que Joseph sortait de la salle de bain, habillé et propre de la tête aux pieds.

Sans même prendre le temps de se réveiller un peu, Joe alla fouiner au fond d'un placard pour y trouver des barres de céréales, qu'il enfouit dans sa poche, puis se dirigea vers l'entrée et y enfila sa veste et son écharpe. Rapidement, il alla vers la sortie du duplex et partit comme à son habitude au grand air. Enfin, un peu pollué quand même mais c'est déjà ça ! Il lui suffit de quelques minutes pour arriver dans un grand parc devant les maison de la confrérie Bêta. Il s'installa sur un des bancs, lassé de sa courte marche, et pencha la tête en arrière, les yeux vers le ciel bleu et dégagé qui s'offrait à lui. Il avait de la chance, ce lundi était magnifique, et pas un seule nuage ne venait déranger l'air doux qui se frottait au joues de Joseph. Toujours dans la même position, il pensait. A quoi ? A plein de choses, à son passé à ses rêves, à tout en même temps. Comme chaque jour, il se brouillait un peu au début, mais ensuite, tout devenait calme et plat dans sa tête. A cet instant, il pensait aux filles qu'il avait remarqué au Fashion Show. Pourquoi y était-il allé, d'ailleurs ? Il s'était fait offrir la place par son frère qui avait goût de la mode alors comment refuser ? Enfin il ne regrettait pas, il y avait fait de belles découvertes, et il espérait revoir certaines d'entre elles. Ce serait difficile, tout de même, mais bon, qui sait, le monde est petit !

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Massie était déjà debout depuis environs 9 heures 30 lorsqu’elle se décida enfin à sortir prendre un peu l’air. Entre le déménagement de sa précédente colocataire et l’emménagement de sa nouvelle, elle restait cloitrée dans sa chambre soit à les aidé, mais alors très peu, soit à vérifier minutieusement que l’un n’oublie rien et que l’autre n’empiète pas dans son espace personnel. Et bien évidemment, elle fixait les règles ou plutôt les limites à ne pas dépasser comme ne pas emprunter des effets personnels sans en avoir demandé l’autorisation à la propriétaire, ne pas user toute l’eau chaude, ne pas laisser trainer ses affaires un peu par tout, quoi que cette règle Massie l’a déjà enfreint plus d’une fois… ou encore ne pas ramener de garçon lorsque l’autre colocataire est présente, enfin les règles de base quoi !

La jeune Beta avait une soudaine envie de cafeïne, c’est la raison de sa sortie mais sa voiture était chez le garagiste et elle se dit qu’un peu de marche lui ferait le plus grand bien. Sachant que le Starbucks le plus proche était situé à 15 minutes d’ici, elle se voyait mal arpenter les rues en talons de 10 centimètre pour aller se cherche un simple frappuccino. Elle opta donc pour des ballerines noires, qui allaient parfaitement avec son mini short de la même couleur et une blouse rouge. Ses cheveux lissés et lâchés, elle attrapa son sac à la volée et sortie de sa confrérie dont la Beta était la présidente et se dirigea vers le parc, c’était bien plus court pour se rendre en ville.

Sur le chemin du retour, elle enleva sa veste. L’air était plaisant et le peu de vent qui balayait se cheveux était doux. Le soleil perçait les quelques nuages qui passaient occasionnellement, c’est ce qu’on peut appeler une très belle journée, ici, à San Francisco. Elle buvait à petit gorgée son frappuccino dont elle sentait la fin, lorsque son sidekick se fit entendre du fond de son sac. Quel idée d’avoir inventée des sacs immense et fourre-tout. Mais ils étaient tellement beau… Enfin soit, le café dans une main, sa veste dans l’autre c’est avec difficulté qu’elle t’enta de l’attraper. Elle le tenait en main, tâtant à l’aveuglette chaque objet dont elle avait complètement oublié l’existence, à peine l’eut-elle attrapé que son sac tomba par terre, et avec sa chance, se déversa entièrement. La seule chose qu’elle avait eu le temps d’attraper était son portable qui avait, évidemment arrêter de sonner !

Du gloss, du blush, du vernis à ongle, du fond de teint, un parfum, quelques pinces pour les cheveux, son portefeuille, ses clés, quelques tickets de ses précédents achats, et j’en passa tout ça était éparpillé sur le sol, à cet instant Massie se maudissait d’être sortie, elle aurait mieux fait de rester chez elle ! Mais non, il a fallut que son addiction au café la fasse sortir. Elle ramassait ses effets personnels qui s’étaient propagés loin tout de même jusqu’à un banc ou était assis un jeune homme mais trop occupée à remplir son sac elle ne fit pas attention qu’il l’aidait à ramasser ses affaires jusqu'à ce qu’elle se relève et tombe nez à nez avec celui-ci.

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La journée s'annonçait bien pour Joseph. Il n'avait encore rien prévu, mais ne rien faire était une activité très plaisante aussi. Enfin, pour le moment, il ne voulait pas se prendre la tête, juste rester tranquille et seul pour une petit moment. Il ouvrit deux boutons de son long manteau d'un couleur fonçée, car l'air était bon et il fallait en profiter. Le soleil ne brille pas comme ça tous les jours à San Francisco! Heureusement pour lui, ses vêtements n'étaient pas trop chaud, et il s'était habillé simplement, comme il aimait. Il portait un treillis gris-son préféré-, une chemise blanche et son dernier achat: une paire d'Adidas neuves mais déjà toutes usées. Il n'y a pas trop de mot pour définir le look de Joseph. Il est un peu skateur sur le bords, bien qu'il ne pratique pas le sport, mais aussi classe, d'un autre côté. Il aime bien choisir ses vêtements, il aime la mode aussi, mais son look est unique.

Joseph en avait assez de se donner de fausses idées, à propose de ces filles du Show. Il était trop naïf sur ce coup, et il ne se reconnaissait pas. Il fourra sa main dans sa poche gauche pour en sortir un portable, assez usé mais en bon était tout de même. Celui-là, il l'avait depuis belle lurette, et il n'était pas près de s'en débarasser. Joe commença à naviguer un peu partout dans les menus, des photos aux peu de SMS qu'il avait reçu. Enfin, ça l'ennuyait déjà ce truc éléctronique. Joseph n'aime pas trop ça, les portables, les ordinateurs, les télés et tout ce qui s'en suit, il préfère le naturel. Mais à vrai dire à ce moment là, le parc était un peu barbant, lui aussi, heureusement ça n'allait pas tarder à s'animer.

Une jeune fille passa, elle marchait à un rythme régulier, et sa démarche lui était familière. Elle semblait épanouie, sûre d'elle, mais était aussi un peu encombrée. Elle se trouvait à quelques mètres de Joseph, mais elle ne l'avait pas encore remarqué. Celle-ci sembla soudain s'activer, et elle fouilla avec un peu de mal, car un café occupait sa main, dans son sac à la recherche de je-ne-sais-quoi, mais en tout cas ça semblait important. Petit à petit ,elle se rapprochait, mais malheureusement Joseph n'eut pas l'honneur de dévisager la jeune fille devant lui car tout son sac s'était déversé par terre...D'un bond, le blond se leva rapidement et se mit à terre pour l'aider à ramasser. Il y avait là tout ce qu'un sac habituel de femme contient: du maquillage, des porte-monnaies, des bricoles en tout genre, des miroirs et des parfums... Joseph souriait, amusé, bien que discret, et c'est sans se faire remarquer qu'il termina la tâche du rangement.

Cette fille, il na connaissait, c'était celle du Fashion Show. Et dire qu'il croyait délirer en pensant les revoir un petit instant auparavant! Quelle coincidence, tout de même, et surtout, il était tombé sur la plus jolie.Quelques instants plus tard, ils étaient tous deux, face à face, mais Joseph se gardait de toute remarque et il ne faisait que sourire et l'aider à remettre son sac. Quant au café, il était en piteux état. Bon moyen de l'inviter à en boire un nouveau, me direz-vous? Une fois la jeune fille remise de ses états, Joe passa sa main dans ses cheveux, puis la regarda, plus précisément. Elle avait un visage splendide, et le garçon se surprit lui-même à n'être attiré que par son visage. Il n'avait même pas pensé à la dévisager physiquement. Etrange... Il ne pouvait pas la laisser partir comme ça, alors, il déclara, toujours le sourire aux lèvres:

«J'espère que ça ira. Votre portable est sauvé, c'est déjà ça. Par contre pour le café...»

Joseph se mordit la lèvre inférieure, puis fut retenu par son regard, un si beau regard... Il détacha ensuite légèrement son écharpe, puis se demanda vraiment pourquoi il n'avait pas parlé à cette fille plus tôt.

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Ah les amis, ils ont l’art de vous mettre dans des situations qui ne vous mettent pas nécessairement à votre avantage ! Ils sont toujours là quand vous avez besoin d’eux, mais généralement si vous avez besoin d’eux, c’est qu’ils y sont pour quelque chose, la preuve ! Mais bon, cette ravissante demoiselle les aimait quand même, sans ses amis, elle ne serait pas la jeune femme qu’elle est devenue aujourd’hui. Ses amis, c’est la seule chose qu’elle a trouvé lorsqu’elle est arrivée ici, à Berkeley, et ne conçoit pas de vivre sans eux !

Soit, passons ! Massie remettait en place toutes ses affaires, qui étaient donc éparpillés sur le sol, elle avait vraiment l’air bête, accroupie à terre, balançant ses affaires dans son sac. Quel idée aussi de mettre tant de choses, on ne va pas dire que c’est inutile, mais pas indispensable. Quoique certaines personnes considèrent les produits de beautés, crèmes et maquillages en tout genre comme un kit de survie, mais pas Massie. Certes, elle aimait prendre soin de son corps et s’offrir des journées dans le plus grand salon d’esthétique de San Francisco mais elle n’en était pas accro, elle savait où étaient ses priorités tout de même ! Mais il faut avouer qu’à cet instant précis, elle aurait préférer n’avoir aucun de ses nombreux objets dans son sac ! Son portable toujours à la main, elle se rendit compte que son café ne l’était plus par contre. Un regard derrière elle, et vit, le peu qu’il restait, formé une petit flaque marron très foncé, sur le sol. *Heureusement que j’en étais à la fin* se dit-elle. Sinon, la jolie jeune femme aurait parcouru cette marche pour rien, enfin si, avoir l’air bête, à quatre pattes en plein milieu du parc !

Comme je le disais, elle se releva et se retrouva à quelques centimètres d’un jeune homme, un ravissant jeune homme dois-je préciser… Elle ne le connaissait pas et ne l’avais jamais vu, pourtant elle était captivée par son regard, celui-ci la regardant droit dans les yeux. Il avait de très beaux yeux bleus, tirant légèrement vers le gris, ne se rendant pas compte tout de suite, que elle aussi le fixait du regard, elle baissa légèrement les yeux et vit qu’il l’avait aidé. Il tenait en main, un des ces rouges à lèvre, un parfum qui étonnamment ne s’était pas brisé… Ah la qualité des grandes marques ! Et encore d’autres petites choses. Relevant les yeux en sa direction, elle avait tout de même remarqué qu’il était un peu plus grand qu’elle, un style bien à lui, un peu détendu mais avec une certaine élégance qui lui appartenait, les cheveux légèrement en bataille qui le rendait sexy, mais c’était ses yeux qui avaient le plus marqué et attiré la jolie demoiselle.

A cet instant, le jeune homme -dont elle ne connaissait pas encore le prénom, ni l’existence, il y a de ça quelques minutes, ça l’étonnait même de ne l’avoir jamais croisé ni rencontrer dans un des nombreux couloirs de Berkeley – lui dit: «J'espère que ça ira. Votre portable est sauvé, c'est déjà ça. Par contre pour le café...» C’est vrai et elle ne l’avait pas remarqué, mais elle avait sauvé son sidekick, un nouveau en plus ! Mais là n’était pas le plus important. Elle était ravie que ce beau jeune homme se soit trouvé à cet instant précis et sur ce banc et pas un autre. Elle en venait même à remercier intérieurement son amie, qui avait eu la chance (et plus le malheur à présent) de lui avoir sonné ce qui avait entrainé la renverse de son sac.

A la phrase du jeune homme, Massie lui adressa un sourire et, toujours en le regardant tout comme lui, droit dans les yeux; elle lui répondit :

- Oui merci ! Hum… Pour le café, ce n’est pas un problème, il était presque vide et puis, je trouverais bien un séduisant jeune homme pour m’en offrir un ! dit-elle avec un sourire complice.

La charmante brune regarda une nouvelle fois la main du séduisant jeune homme et lui dit :

- Je ne crois pas que cela te soit d’une grande utilité… A moins que ? Elle rigolait bien évidement, et ça se voyait sur son visage. Massie savait que ce jeune homme n’était pas drag queen ou je ne sais quoi ! Enfin, ce n’était pas sûre, mais elle n’en avait jamais rencontré dans les environs donc…

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Joseph était plutôt content de cette rencontre, en fait. Bien que ce n'était pas très plaisant de se rencontrer en ramassant le contenu d'un sac à main, il y avait un bon côté à la chose. Bref, résultat, Joseph se doutait que cette fille et lui ne se diraient pas aurevoir comme ça. Bizaremment, il se sentait bien avec elle, et il était à la fois rassuré et troublé en même temps, un sentiment qu'il n'avait que très rarement. Il avait rapidement compris que c'était pour ce portable que tout avait basculé. Comme quoi les merveilles de technologie peuvent faire des dêgats! Enfin, le mal était passé, et maintenant, les péripéties du sac étaient oubliés pour Joseph, qui ne jurait plus que par les yeux de la jolie jeune fille.

Elle avait vraiment un regard magnifique, et il était subjugé par celui-ci. Mais Joseph n'aimait pas paraître troublé, alors il tentait tant bien que mal de se détacher un peu de ses yeux. Sa peau était d'une couleur vraiment magnifique elle aussi. Elle avait l'air douce, très douce et elle n'était que très peu maquillée, cela lui allait à ravir. Joe ne lachait pas son visage, ses lèvres à croquer et son nez parfait. Pourtant il lança un regard furtif sur sa silhouette. Elle était vraiment belle, et personne ne pouvait le nier. Ses vêtements la mettaient en valeur, et sa tenue était tellement sexy que Joseph leva la tête de nouveau. Wahou, qui aurait cru qu'il était possible de rencontrer des femmes si parfaites dans ses parcs insignifiants?

Joseph se demandait bien ce qu'il ferait, avec elle. Allait-il l'inviter pour un café, sans aucun doute. Et après? Il ne savait pas, enfin, cela n'était pas plus mal. Il aimait l'imprévisible, laisser couler les choses. Sans hésiter, il lui sourit, écoutant sa réponse avec toute l'attention dont il disposait, avant d'ajouter à son tour:

"Suis-je assez séduisant pour avoir l'honneur de vous offrir ce café ? dit-il entre deux sourires."

Joe avait oublié qu'il était encore en possession de quelques produits de beauté. A vue d'oeil, il y avait quelques rouges à lèvres et d'autre bricoles encombrantes. Il vit que la jeune fille semblait vouloir les récupérer, alors, il secoua légèrement la tête comme s'il revenait d'une planète lointaine, et lui tendit, avec classe, ses produits. Sa remarque le fit sourire, et il se mordillit la lèvre inférieur avant de répondre, d'un air sérieux et pourtant avec une mimique amusée:

"Ben en fait je comptais les voler en douce... Le maquillage me va plutôt bien je trouve ! Razz

, dit il en souriant, amusé."

Joseph fit un grand sourire, en riant légèrement, voyant son visage lui aussi bercé d'un doux sourire, dévoilant un nouvel atout, qui, sans aucun doute, lui allait un ravir lui aussi. Joe regarda la jeune fille,et,levant la tête de nouveau comme s'il était égaré, il dit, toujours grimacant de façon amusante et séduisante à la fois:

"Au fait, je ne sais toujours pas votre prénom ?dit-il en haussant un sourcil, Enchanté, moi c'est Joseph."

Le jeune homme voulait découvrir le nom qu'elle portait, peut être allait-il s'en souvenir... Peut être bien que cette fille la marquerait. En tout cas, Joseph savait qu'elle avait quelque chose de plus que les autres. Déjà, elle était sûrement très intelligente, et elle avait du caractère. Ce n'était pas une fille du genre idiote et totalement à côté de la plaque. Non, celle là était vraiment quelqu'un d'unique, il le savait rien qu'a la regarder.

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[Sincèrement désolé pour le retard ! ]

Quelle affaire pour un sac tout de même ! Toutefois, cette affaire plaisait beaucoup à Massie. Grâce à cela elle venait de rencontrer un très beau jeune homme. Celui-ci semblait avoir quelque chose de spécial aux yeux de la belle brune. Elle ne savait pas pourquoi ni comment mais elle avait une certaine envie de mieux le connaître. Et sachez que c’est rare ! On a presque tous connus Massie comme la Beta qui se retrouve dans le lit de parfaits inconnus après une nuit passée à boire dans une de ces fameuses fêtes organisée par nos chers Omega, se réveillant avant l’aube, le matin et se faufilant discrètement de la chambre d’un garçon dont elle ne connait même pas le prénom, ses chaussures en main et à moitié habillée. Hé oui, Massie n’est pas une Beta pour rien, bien qu’elle se soit plus ou moins calmée c’est dernier temps, probablement à cause de ses grandes responsabilités et ses diverses occupations. Pour sa troisième année, Massie à décider de s’investir un peu plus dans son université, premièrement pour sa mère, et deuxièmement, elle en avait envie. La jolie Beta est présidente de la confrérie à laquelle elle appartient, c’est un membre du comité d’organisation des activités extrascolaires et est aussi une journaliste qui couvre toute sorte d’évènement pour le nouveau journal de Berkeley, Tabloïd Month Of Berkeley.

Soit, occupons nous de nos deux jeunes gens, qui semblent ne plus se quitter du regard depuis quelques instants déjà. Massie était comme hypnotisée par les yeux charmeurs de son interlocuteur , et même si elle tentait de détaché son regard, quelques secondes après elle se rendait compte qu’elle recommençait à plonger ses yeux bleus dans son regard. A ce même moment, le plaisant garçon questionna Massie : Suis-je assez séduisant pour avoir l'honneur de vous offrir ce café ? Avec un magnifique sourire en plus de ça qui laissait paraître des dents parfaitement alignée et éclatante. Elle fit semblant de réfléchir et répondit :

- Je ne pense pas, non… un petit sourire en coin se dessina sur son visage angélique avant qu’elle n’ajoute ceci : Tu l’es suffisamment pour m’inviter à boire un verre ! Au moins, ça avait le mérite d’être honnête !

Après que Massie eut remarquée qu’il possédait certains de ses effets personnels et le lui fit remarquer avec une touche d’humour, le bel homme répondit : Ben en fait je comptais les voler en douce... Le maquillage me va plutôt bien je trouve ! Amusée, la miss lui dit :

- J’avoue que là, je ne sais pas si je dois avoir peur de toi parce que tu es un adepte du maquillage et des produits de beauté, ou parce que tu comptais me voler le contenu de mon sac… Elle jeta un coup d’œil rapide autour d’elle, il n’y avait personne a l’horizon, et continua : crier à l’aide ne servirait probablement à rien ! Donc ?

Elle avait vraiment envie d’engager la conversation, car ce jeune homme l’attirait et pas que physiquement quelque chose émanait de lui et qui faisait qu’elle voulait en connaître d’avantage à son sujet. Enfin vint le moment des présentations, elle allait enfin mettre un nom à ce visage : Au fait, je ne sais toujours pas votre prénom ? Enchanté, moi c'est Joseph. Les quelques que mot qu’il venait de prononcer. Ce dernier ce prénommait donc Joseph. C’est avec un très large sourire que la Miss répondit à son tour :

- Moi, c’est Massie, Massie Block. Ravie de faire ta connaissance ! On peut se tutoyer, si vous le permettez... Un petit clin d'oeil complice pour terminer sa phrase

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Cet évènement pouvait être qualifié de " mal pour un bien", entre autre. En effet, cet incident du sac avait permis aux deux jeunes gens de se rencontrer, et peut être de se connaître un peu plus par la suite. Jamais il n'avait pensé pouvoir rencontrer une femme telle qu'elle. La demoiselle était resplendissante, avait un sourire magnifique, et en plus, elle avait - et ça se voyait tout de suite- les idées claires, pas commes les filles des bars qui sont là juste pour trouver une relation d'un soir. D'ailleurs, c'était la plus part du temps celles-ci que Joseph mettait dans son lit. Mais il trouvait parfois certaines perles, des femmes cultivées avec du tact. Il aimait ça, c'était une caractéristique qui le séduisait énormément.

Cette fille, il se doutait déjà qu'elle était différente des autres, il arborait un sourire satisfait et aussi un peu fier, car il avait enfin trouvé quelqu'un de sensé dans ce monde. Vraiment incroyable, en si peu de temps, de savoir tout sur une personne. C'était un sentiment indescriptible, réellement bizarre. Joseph gardait ce sourire niait tel un mortel venant de rencontrer un ange tombé du ciel. Mais il fallait se reprendre, ne pas montrer un sorte d'intimidation. Non, Joseph était quelqu'un d'orgeuilleux au fond. Il ne laissait jamais voir un quelconque sentiment sur son visage, et il ne voulait jamais exprimer ce qu'il ressentait face aux autres. Cela était valable pour n'importe qu'elle personne, qu'elle qu'elle soit. Alors, il se remit droit, reprit une expression sérieuse, avec un air de drageur, et répondit à ses paroles toujours de manière décontractée :

« Je m'en contenterais. Ce sera ma récompense pour vous avoir sauvé dans un moment de grande détresse !»

Et voilà, il commençait son petit numéro, de séducteur agréé en recherche de femme prête à tout. Pourtant, il se sentait légèrement ridicule avec ses paroles, il se décida donc d'être un peu moins direct la prochaine fois. Joseph passa sa main dans sa chevelure châtain clair, puis regarda de nouveau la jolie jeune fille à qui il faisait face, et qui semblait amusée de ses précédentes paroles. Le jeune homme avait déclaré vouloir voler le contenu de son sac, bien évidemment c'était de l'humour, car se maquiller n'était pas une activité habituelle de Joseph. Alors, il ajouta, à la limite du rire, d'un air amusé :

« Je confirme, crier ne servirait à rien, dit-il, souriant, mais je peux vous rassurer, je ne suis ni du genre à me maquiller, ni du genre à jouer le picpocket»

Joseph arqua un sourcil, d'un air rieur, puis l'écouta alors qu'elle dévoilait enfin son prénom: Massie. Joseph soupira de satisfaction. C'était une des rares fois où il demandait son prénom à une fille. Alors, Massie resterait ancrée dans son esprit. Il le savait, rien qu'a entendre le son de sa voix.

« Massie... Se tutoyer, évidemment ! On a pas encore dépassé la cinquantaine, et je ne pense pas que nos classes sociales nous poussent à nous vouvoyer»

Le jeune homme fit un sourire tendre à la demoiselle nommée Massie, puis entreprit de marcher à ses côtés. Mais avant d'emboîter le pas, il décida de lui poser une dernière question, histoire de connaître un peu ses goûts. Mais déjà, avec le contenu de son sac, il en savait beaucoup. Déterminé, il la regarda, dans le bleu de ses yeux, et déclara, en posant sa main contre son menton :

« Alors, où est-ce que je t'emmène pour prendre ce verre ? Je te laisse le choix, étant donné que c'est moi qui invite !»

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Enfin une rencontre intéressante se dit Massie ! Cela faisait une éternité qu’elle n’avait plus rencontrer quelqu’un ailleurs qu’au sein de l’établissement de Berkeley ou dans une boîte de nuit ! La jolie brune sentait quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant, elle ricanait comme une gamine de dix ans, elle ne tenait même plus en place,… Le coup de foudre ? Non, Massie n’y croit pas trop, les sentiments, ça ne vous tombe pas dessus subitement, ça se créer, par des gestes, des actes, des paroles ; ça vous surprend parfois, on ne se rend pas compte de ce qu’on ressent tout de suite, mais en aucun cas ça ne vous tombe dessus par hasard ! Et de toute manière, même si c’était le coup de foudre – on ne sait jamais – la jolie Beta ne le saurais pas car elle n’a jamais rencontrer le grand amour ou même vécu le coup de foudre.

Toutefois, elle restait elle même et ne jouait pas les personnages qui lui avaient été attribué dès son arrivée à Berkeley. Parce qu’elle avait choisit la confrérie des Beta, les rumeurs, les regards, les gens la poussait à se comporter comme ce préjugé qui qualifiait cette confrérie, à savoir : une garce. Elle se dit que s’il pouvait se passer quelque chose entre ces deux là, autant se montrer sous son vrai visage. Elle a déjà tenté par le passé, de joué un rôle et ça n’a pas marché, la preuve aujourd’hui ! A part passer la nuit dans le lit de quelques séduisants jeunes hommes, elle n’a pas eu une seule relation sérieuse depuis le début de cette troisième année scolaire !

Pour en revenir à la jolie brune et ce séduisant garçon, il faut dire qu’ils n’arrêtaient pas de se croiser du regard et étaient assez proches l’un de l’autre. Ne voulant pas passez pour une aguicheuse de première, Massie réajusta droitement sa jupe, releva la tête et le regarda avec un joli sourire qui émanait d’elle naturellement, sans qu’elle puisse rien faire. Aux paroles du jeune homme ; « Je m'en contenterais. Ce sera ma récompense pour vous avoir sauvé dans un moment de grande détresse !», elle ria d’un petit rire discret avant de se prêter à son jeux et de lui répondre :

- Oh, mon héro ! C’est vrai que sans toi, je n’aurais jamais pu atteindre ce banc à temps pour ramasser mes affaires. Et je me serais fait voler tout mon maquillage par un drag queen qui - comme de par hasard- passait par là. Je t’en serais éternellement reconnaissante !

Vous ne saviez pas que Massie avait un humour et une imagination débordante n’est-ce pas ! Enfin soit, après cela, Joseph ajouta après que la Miss lui avoua son hésitation à s’enfuir : << Je confirme, crier ne servirait à rien, souriant, mais je peux vous rassurer, je ne suis ni du genre à me maquiller, ni du genre à jouer le pickpocket.>>

- En voilà bien une chose qui me rassure ! Et puis, tout en prenant un air amusé, ce ne serais pas digne d’un héros !

Après que Massie se soit présenté à son tour, et lui demanda s’il voulait bien qu’ils se tutoient, il accepta : « Massie... Se tutoyer, évidemment ! On a pas encore dépassé la cinquantaine, et je ne pense pas que nos classes sociales nous poussent à nous vouvoyer»

- Non, tu as tout à fais raison, mais qui te dit que je ne suis pas la fille d’un roi ? Elle arqua un sourcil avec un petit sourire en coin, elle était bien loin d’être une princesse ! Et même si elle devait en être une, ce serais la pire catastrophe que la royauté aurais connue !

Ensuite, le beau jeune homme aux yeux envoûtant, tout en continuant la conversation entraîna Massie à le suivre, ils étaient parti pour passer une belle journée ensemble ! Il lui emboita le pas tout en lui posant une question, à savoir où pouvait-il l’emmener boire ce fameux verre. En temps normal, Massie l’aurais attiré dans ses filets, et aurais directement répondu « chez moi » mais pas cette fois, elle ne voulait pas anticiper les choses alors elle lui donna le choix, hé bien oui comme ça au moins ils seraient deux à avoir choisit et on ne pourra pas l’accuser ! Elle est bien maligne cette fille n’est-ce pas (a) :

- Hum, laisse moi réfléchir ; tu as le choix entre le Bimbo’s 365… chez toi, ou ...chez moi ! dit-elle avec un petit sourire charmeur. La Massie séductrice faisait surface, en espérant que cela ne déplaise pas à ce beau Jospeh qui avait ses yeux plongés dans ceux de la demoiselle…

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Le monde est petit...[ Massie.]

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