the great escape
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Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV]

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MessageSujet: Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] EmptyLun 26 Jan - 15:39

Refermant la porte en bois de son petit appartement, la belle se dirigea vers son salon des plus cosy maintenant éclairé. Quelle dure journée ! S'allongeant dans son canapé en cuir noir, la jolie brune passa ses mains fines sur son visage. Oubliant l'heure, elle se mit à réfléchir, elle l'avait revu et il habitait ici, comment cela était il possible ? Depuis que leurs regards s'étaient à nouveau croisés, Helena était incapable de faire la part des choses. Etait-ce un signe ? Devaient-ils se revoir ? La belle l'ignorait, alors que son coeur la suppliait de le rencontrer à nouveau ,sa raison lui imposait le contraire. Elle avait était stupide, une bribe de la nuit qu'ils avaient passé ensemble lui revint à l'esprit puis, le voir là les bras ballants, dans cette rue sombre, prêt à l'accueillir contre lui la fit frissonner. Une envie de pleurer la prit au ventre, séchant une larme de son index, la jolie brune reprit ses esprits quand elle remarqua l'heure. Poussant une grande exclamation, elle se précipita dans la salle de bain pour en ressortir quelques minutes plus tard vétue d'un peignoir blanc. Ses amies pouvaient arriver d'un instant à l'autre. Cette petite soirée nocturne lui était complètement sortit de la tête. Se dirigeant vers son armoire, Helena laissa glisser le tissu éponge, il caressa son corps dénudé avant de retrouver le sol froid. Poussant un léger soupir, elle resta perplexe. Ev' souhaitait la voir en robe, mais qu'allait elle choisir ? Alors que l'heure du rendez vous approchait à grand pas, la jolie écossaise choisit un ensemble de sous vêtement en dentelle noir avant de se glisser dans une superbe robe bustier bleu nuit. Epousant parfaitement ses formes, Helena fût contente du résultat, elle remonta l'unique bretelle du vêtement sur son épaule de porcelaine. Il manquait un petit quelque chose, retournant dans la salle d'eau, la jeune femme se maquilla légèrement avant de laisser ses cheveux détachés. De superbes boucles chocolats caressaient sa peau immaculée. Avec un léger sourire au coin de ses lèvres brillantes, elle s'assit à nouveau sur son canapé en cuir, remontant ses bas sur ses cuisses parfaitement sculptées, elle opta pour des chaussures à talons ouvertes du même ton que sa robe. Helena s'observa dans la glace satisfaite de son apparence, ce qui était une chose rare, un cri strident appuya cet avis.

" Tu es divine ! " La jolie jeune femme sursauta en voyant son amie débouler dans son salon suivit d'Emilie et d'Andy. Helena rougit quelque peu sous les compliments de ses collègues. " N'éxagèrez pas quand même.. " . Ev' ne pût s'empêcher de rire face à son gêne, elle l'attira à l'extérieur avant de prendre l'ascenseur " Tu vas tous les faire craquer ! " Avec un sourire forcé, la jolie écossaise aquiesça, si seulement... Il n'y en avait qu'un, mais que pouvait il bien faire ce soir ?

Sortant de l'immeuble éclairé, Helena fût surprise de leur carosse. " Les filles ! Vous êtes folles ! Vous l'avez loué combien ? " En effet, une superbe limousine, garée devant le palace les attendait avec impatience. " Ne te préoccupes pas de ça ! Ce soir, on s'amuse ! " Sous l'oeil complice de ses amies, la jolie brune pénétra dans cette voiture des plus luxueuses. " Champagne ? " proposa son amie. Alors qu'elle trinquait, la limousine fila a toute allure dans les rues éclairées et animées de San Fransisco. La bonne humeur regnait dans ce spacieux véhicule et les rires s'échappeaient des fenêtres tintées. Alors qu'elle buvait une dernière coupe de champagne, le chauffeur annonça d'une voix monotone qu'elles étaient arrivés à bon port. Emilie se pencha vers Helena " Te voici face à la boite de nuit la plus huppée de San Fransisco " Helena haussa les sourcils " Vraiment ? J'en avais jamais entendu parlé" Alors qu'Andréa la tirait de la limousine, elle répliqua le sourire aux lèvres " Quittes tes livres ma belle ! " . Sortant du véhicule, la jolie brune aperçut le night club, une file d'attente était assez imposante mais elles pénétrèrent dans les lieux sans mal.

Surprise par la beauté des lieux, la jeune femme apprécia l'ambiance et la décoration, dans ce vieil immeuble en forme de cercle une piste de danse était au centre de la pièce et les petites tables parfaitement décorées prenaient place sur trois étages, les escaliers étaient illuminés par des néons stroboscopiques. Ainsi, les personnes pouvaient profiter du spectacle tout en préservant leurs intimité. De nombreuses terasses permettaient de s'échapper à cet athmosphère de fête presque à tous les niveaux. Ses amies l'ammenèrent vers le bar animé, de nombreux serveurs faisaient habilement tourner les bouteilles dans leurs mains afin de servir des coktails colorés et fruités des plus alléchants. Prenant place sur un tabouret, Ev lui adressa à nouveau la parole. " Un mojitos " Le coeur de la belle se serra " Oh non, merci... Je prendrais une vodka pomme merci ! " Laissant échapper un petit soupir les yeux de la jeune femme se perdirent sur la piste de danse quand son ventre se noua une nouvelle fois. Bouleversée ses yeux mordorés se posèrent sur une blonde vétue d'une robe fine immaculée, riant aux éclats avec homme qu'elle connaissait bien. Sentant les larmes perler au coin de ses yeux de biche, elle baissa les yeux quand il la regarda. Que faisait-il ici ? Qui était-elle ? Helena s'était fait des idées, il ne ressentait rien pour elle. Tremblante et ne prétant pas cas aux interrogations de ses amies, elle traversa la piste de danse afin de prendre un peu l'air. Chamboulée, blessée et trahie, la jolie brune passa devant le couple qui lui donnait la nausée, sans un regard, avant de sortir du night club.



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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] EmptyLun 26 Jan - 22:48

    Comme chaque soir, il poussa la grande porte vitrée de son bureau aux couleurs chocolats et blancs cassé. Les yeux dans le vague, il avait passé la plus dure des journées de toute sa vie. Hier soir avait été comme un renouveau. Son cœur n'avait fait qu'un bon dans son torse, la vue de cette douce personne l'avait enchantée. Puis, ses paroles, sèches et brutales l'avaient remit dans le droit chemin de la vie. Si dure ! Elle, elle ne devait même pas se souvenir de ce qu'ils avaient vécu. Elle devait d'ors et déjà être avec quelqu'un. Que pouvait elle bien faire ? Se dit il alors qu'il descendait les grandes marches de teck de l'immeuble de bureau. Du haut de sa centaine de mètre, le grand building surplombé de nombreux autres aux alentours. Il en sortit, un air morose collé au visage. Son collègue, mais pourtant ami, avait parlé de sa rencontre autour de lui, dans leur vaste bureau. Tous s'étaient mit en tête de sortir ce soir là. Prendre l'air dans une des boite les plus en vues de cette cité était d'après eux une bonne excuse pour qu'il puisse faire de nouvelles rencontres. Mais, à quoi bon ? Un artiste avait donné un nom à sa journée, et ce charmant Daniel Powter savait ce que Edward ressentait. Un bad day comme jamais il n'aurait voulu en vivre. Il s'était tout imaginé. La perdre avait été très dur. Il s'était dit qu'il l'avait blessé. Qu'elle s'était enfuie pour finalement retrouver son ami. Il n'avait pu imaginer qu'il pourrait la revoir … mais la perdre définitivement. Car c'est ce qui s'était passé ce soir là, par un froid intense.

    Il parcouru les kilomètres jusqu'à son appartement sans grande conviction et après quelques mètres à pied, il pénétra le grand duplex. Situé dans le quartier huppé de la ville, il avait une superbe vue sur les plus beaux îlots qu'elle réservait. Se jetant sur un morceau de gâteau sur la table, il sourit tout de même en voyant Youpi, un jeune Beagle qu'il était allé chercher en Angleterre. Ce dernier lui fit une fête, comme à chacun de ses retours. Après l'avoir serré un moment dans ses bras, il se précipita dans la salle de bain. Ce chien était son seul véritable ami. Muet comme une tombe, il s'y confiait et lui seul était témoin de ses chagrins, lui seul ressentait ce que le jeune avocat avait au fond du cœur. Il était son oreille à toutes épreuves, son épaules sur laquelle il pouvait toujours compté. Richard avait fixé l'heure à quelques minutes après leur départ du bureau. Il devait se rendre à l'OXYGENE, une sacré boite d'après lui. Après s'être décoiffé, il profita d'une bonne douche, et son corps se réchauffa l'espace d'un instant malgré que son cœur reste de glace, et ses pensées gelées … Puis, il se jeta dans l'immense chambre en mezzanine, et un air de mambo number five, il se choisit des vêtements adéquat. Ni trop sombre, ni trop clair. Ni trop lourd, ni trop léger. Il prit une chemise blanche dont il remonta les manches dans un pli repassé. En bas, il opta pour un jean bleu, délavé dans du cuivre. Il était bien loin de ses chics costumes, mais l'air de la chanson l'avait entrainé. Il mit une dernière touche à sa combinaison nocturne avec un léger parfum boisé et une pointe de gel. Il était paré pour affronté avec brio une soirée entre collègues. Alors qu'il faisait les lacets de ses chaussures, on sonna à la porte et bien rapidement, il se fit embarquer dans une grande berline luxueuse. A l'intérieur, il trouva bien vite Fred', un autre avocat, Janisse, leur patronne anorexique et Wendy, une blonde surfaite qui lui faisait de l'œil depuis qu'il avait mit un pied dans la cabinet. Quelque peu tassés à cause de leur directrice, ils arrivèrent bien vite à bon port.

    Le conducteur gara bien vite le luxueux véhicule, et après avoir payé leurs entrées, ils se mirent en quête de fauteuils. Edward connaissait ce lieux. Un superbe vieil hôtel restauré pour accueillir les plus grandes fantaisies de la bourgeoisie locale. Les quelques rencontres qu'il avait pu y faire lui avait été bénéfique … ou pas. Ils s'offrirent d'une petite banquette en cuir usé avec un table basse et après avoir commandé leurs boissons respectives, des cocktails alcoolisés, la spécialité des locaux, ils se rejoignirent. Wendy lui avait jeté des regards tout le long du trajet. Lui, mal à l'aise n'était que avenant à ses propositions. Mais la tristesse était dans son cœur, et il savait que sa belle devait être en train de faire profiter un autre de ses délicieuses caresses. Au bout de quelques minutes, La blonde plastique eut tôt fait de se rapprocher assez de lui, et ajoutant un peu de piment à tous les messages qu'il lui transmettait chaque jour au bureau et auxquels il ne restait sans réponse, elle tenta quelque chose. Alors que ses bras s'entouraient autour de la taille du jeune homme, il détourna le regard. Mais, trop tard, elle avait déjà posé ses lèvres sur lui. Ce dernier tait amorphe, totalement désespéré et tellement seul, totalement détruit …

    Puis, son regard balaya la salle obscure. Dégouté du baiser affreux déposé sur ses lèvres avec si peu de passion, il se défit d'elle … Alors que son regard se posé sur celle dont il convoitait tant la douceur. Malheur !! Surement l'avait elle vu, elle, tentant une approche plus qu'indélicate à laquelle il était resté impassible. Mais, cela se lisait sur son visage d'habitude si doux. Elle les avait surprit et déjà elle cherchait à fuir l'endroit. Alors qu'elle passait à côté de lui, la blonde dégoutante ne put s'empêcher …
    « C'est donc elle ta pétasse ? » fit elle dans une vulgarité des plus affligeantes. Edward suivit la jolie brune des yeux et la vit passer la porte d'une terrasse. Se retourna vers sa collègue, il la gifla violemment. « Tu vois ma pauv', c'est pour ça que je peux pas te piffrer … t'es bien trop conne ! » lâcha t il d'un ton sec, violence verbale gratuite mais tellement agréable. Les autres s'étaient enfoncés dans la foule et seule une homme à la tignasse frisé les avait surprit. Edward lui lança un regard méchant et se dernier ne demanda pas son reste.

    Le jeune avocat s'élança alors à la recherche de cette femme dont les pensées ne pouvait se séparer. Il bouscula un brave homme, à peine saoul dont l'alcool devait être mauvais et dans un semblant d'excuses, il continua son chemin. Indéniable fin. Il voulait la trouver, la voir, et tout lui expliquer. Lui dire qu'il éprouvait depuis cette fameuse nuit. D'un geste de main il se débarrassa d'un couple qui s'embrassait grassement en plein public, les mains du jeune homme ne cherchant pas la discrétion dans les sous vêtements de sa partenaire. Puis, arrivé à l'entrée, l'angoisse l'envahit. Sa tête tourna et retourna. Désespérément, il la chercha du regard. Tel un ange, elle lui apparut. Dos à la porte, elle était appuyée de ses avant bras sur le rebord de pierre taillée. Il s'empressa de gravir les quelques marches qui les séparaient l'un de l'autre …


    « Toi ! » fit il brusquement, comme emporté par les violentes convulsion dont son corps n'était plus que composé.

    « S'il te plait, ne pars pas ! » l'implora t il en arrivant à sa hauteur. Déjà, elle s'était retournée et son regard de braise le perça à nouveau en plein cœur. Elle posa ses yeux sur lui. Sa silhouette sculptural dessinée dans les lumières fuyantes de la ville. Il s'approcha encore un peu et tendit les bras vers elle …

    « S'il te plait, ne pars pas ! » lâcha t il dans un dernier souffle, implorant.







C&M_*
[ ... ]
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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] EmptyMer 28 Jan - 17:26

    Reposant son verre sur le bar illuminé, le cœur de la belle se serra si fort qu'elle chancela, baissant les yeux afin de dissimuler sa tristesse, la jeune femme prit son sac. " Helena ? Quelque chose ne va pas ? Regarde le jeune homme là-bas t'offres un verre ? Tu en dis quoi ? Il est pas mal non ? " Posant son regard mordoré sur l'homme en question, elle réalisa qu'il accompagnait Edward et Wendy. Posant sa main fine sur son front, elle ne pût cacher son malaise. Ev' l'observa avec inquiétude. " Ma belle, que se passe t'il ?" Remontant la lanière fine de son sac sur son épaule dénudée, la belle répondit d'une voix presque inaudible, les yeux rivés sur Edward. " Rien, tout va bien, je suis un peu fatiguée voilà tout, je.. je vais y aller." Son amie n'étant pas dupe, Ev' remarqua rapidement que la cause de son malaise était en effet le jeune homme,. Ultime raison de son trouble depuis son retour d'Australie. " Ne me prend pas pour une idiote Helena qui est-ce ?". La jeune femme poussa un léger soupir avant de quitter son siège " Je n'ai pas envie d'en parler Ev', on se voit demain". Quittant sans plus d'explications ses amies, Helena chercha des yeux la sortie la plus proche. Elle voulait fondre en larme mais son égo lui implora de garder la tête haute. C'était évident, il ne ressentait rien pour elle, cette superbe nuit n'aurai pas de lendemain. Finalement, il était comme tout les autres, intéressé et personnel. Cette pensée la glaça, mais il fallait s'en faire une raison, sous les appels incessants de ses collègues Helena posa le pied sur le dancefloor.

    Helena était bien stupide, quittant son groupe d'amies, elle disparu dans la foule. Pénétrant sur la piste de danse dans le seul et unique but de la traverser, le Dj' fit signe à son collègue perché sur une des poutres du vieux hôtel de l'éclairer. Un spot lumineux bleu éclaira sa silhouette, la suivant dans sa fuite. Quelque peu gênée par cette lumière aveuglante, son regard de braise ravisa un jeune homme embrumé par l'alcool. Celui ci venait de lui prendre la main, l'invitant de force à se joindre à la danse. Le repoussant méchamment, la jolie brune poursuivit d"un pas plus que décidé sa route. Quelques hommes des plus lourds lancèrent quelques sifflements évocateurs. Blessée et chamboulée, la jeune femme s'arrêta près d'une table basse afin de reprendre haleine, les hommes la dégoutaient. Un jeune couple partageaient une coupe de champagne tout en se lançant des regards langoureux, une boule à l'estomac la stoppa violemment. La femme blonde accompagnant Edward venait de l'insulter proprement devant tous ses amis. Helena jugea de ne pas y prêter cas. Le dicton le disait si bien, le silence reste le plus grand des mépris. La toisant de haut en bas, la jolie écossaise lui lança un regard des plus dédaigneux. Décidément, Edward se trouvait au plus bas de son estime, n'avait il donc rien à faire de plus important que de passer ses nuits avec une escort girl ? Celui çi se leva, tentant désespérément de la rejoindre, mais cela ne marchait plus. Quittant ce lieu de dérision, l'air frais caressa sa peau tremblante alors qu'elle pénétrait sur l'une des terrasses principale du Night club. Touchée par la beauté des lieux, sa peine revint telle une vague lorsqu'une musique effrénée guida les couples sur la piste de danse. Mambo N°5, une chanson des plus stupides mais emplit de souvenirs. Une larme perla au coin de son œil de biche lorsqu'une image de la nuit sensuelle et charnelle revint titiller son esprit. Helena lui avait offert une partie d'elle sur un plateau d'argent durant cette soirée, et en si peu de temps voilà qu'il l'avait détruite et oubliée.

    La jolie brune ne remarqua même pas que son amant venait de donner une leçon à sa cavalière, trop préoccupée à vouloir le fuir, la jeune femme quitta la terrasse. Longeant le mur sombre et froid de celle ci, elle surprit un couple dans une situation des plus gênantes. Trop peinée, la douce écossaise n'y prêta même pas cas. Elle rejeta par la suite un homme éméché et à la voix nasillarde " Ben alors ma toute belle, ça te dirais d'aller faire un tour dans mon carrosse ? " Ecoeurée, Helena lui jeta un regard des plus mauvais et celui ci se ravisa " On se calme ma petite dame ! " . La jeune femme stoppa net sa course avant de se retourner brusquement " Trouvez vous un autre pigeon, j'ai assez donné !" Surpris par son répondant, l'homme quitta les lieux sans demander son reste. Mais dans quel monde se trouvait elle? Puis, elle entendit les pas d'un homme pressé, bouleversée, la jeune femme pressa le pas avant de gravir les dernières marches en pierre qui la séparaient de la sortie.

    Oubliant sa tristesse un court instant, Helena se retourna. Perdant ses mots face à cet être si troublant, la jeune femme le dévisagea, elle connaissait chaque parcelle de sa peau sur le bout des doigts, la couleur changeante de ses yeux et la signification de tous ces sourires. Baissant les yeux, incapable de lui tenir tête, la jeune femme lui adressa la parole. " Laisse moi ! S'il te plait ! Tu dois oublier ce qu'il c'est passé ! Ce n'était qu'un jeu ! Une aventure d'un soir , et je vois que tu l'as bien compris ! Ta cavalière t'attend alors s'il te plait va t'en ! Laisse moi ! "

    Ces derniers mots aussi durs soient ils, firent reculer le jeune homme. Elle n'avait plus besoin de lui, son cœur devait s'en faire une raison, elle avait choisit sa voix et lui avait choisit la sienne. Tel était le destin. Posant un dernier regard sur son visage d'ange, elle murmura
    " Nous ne sommes pas fait pour être ensemble, regarde toi, regarde nous, notre histoire n'aura pas de lendemain, va la retrouver ! " Un mince sourire se dessina sur ses lèvres fines, elle descendit les quelques marches qui la menaient sur la rue animée de San Fransico. " Et même si nous vivons tout deux ici, ne cherche pas à me voir!..." Baissant les yeux, une nouvelle larme glissa sur son visage, son petit sac serré contre son coeur, Helena marcha tristement le long du mur de pierre, faisant obstacle à toute forme de vie qui empruntait son chemin.

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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] EmptyMer 28 Jan - 19:38

    Il n'avait jamais ressentit cela. Être ainsi humilié ... et il ne lui en voulait même pas. Peut être avait elle raison ? Elle était passée à côté de lui au moment où la blonde désagréable l'insultait. Elle n'avait préféré pas répondre, comme l'on dit, "Le silence est d'or, la parole est d'argent". Et puis, elle s'était enfuie. Elle n'avait même pas vu que le jeune brun avait repoussé violemment les avances de sa comparse, totalement désintéressé. Elle devait s'imaginer qu'il n'avait fait cela que par pur plaisir, qu'il n'avait même pas apprécié l'instant volé à ses côtés. Surement pensait elle qu'il n'avait aucun sentiment ou encore qu'il en avait profité. Il voulait la faire mentir et lui ouvrir son cœur. Mais comment pouvait il faire ?

    Un homme saoul l'aborda d'une façon très disconvenue. Elle sue le repousser et lui faire entendre raison. Edward passant derrière l'attrapa par le col, levant un poing « Fais gaffe toi ! » lâcha t il entre ses dents, ivre de colère. La déesse de ses rêves venait de le surprendre, lui, à un jeu qu'il n'aimait pas du tout, à embrasser une autre femme. De plus, ce baiser volé avait été donné avec une telle qu'il aurait préféré se pendre. Tenant toujours l'homme par la veste de son costume, ce dernier leva les yeux vers le jeune avocat et renversa son verre à côté de lui, en rigolant comme s'il voulant le toucher. « Va te faire ... » dit il une dernière fois en lui assenant une uppercut de son droit. Un couple situé derrière lui s'écarta pour le laisser s'étaler sur le sol, le nez rougit. Sonné par l'alcool et la violence du coup, il resta ainsi un instant.

    Il la rejoignit sur les dernière marches, la suivant, les bras levés, implorant une réponse. Elle, elle avançait et n'avait que faire de son chagrin. Elle lui avoua que pour elle, ceci n'était qu'un jeu. Mais comment était ce possible que cela ne soit que ça si vraiment elle pleurait ? Jouait elle la comédie jusqu'au bout ou cachait elle son malaise ? Il n'en n'avait que faire. Entêté et persuadé qu'il pouvait faire quelque chose pour elle, il la suivit, les bras toujours levés, les mains vers elle, et les yeux emplis d'espoirs … Se pouvait elle qu'elle le regarde et pose à nouveau sur lui ce délicieux regard qu'elle avait eu ce soir là ? Toi, s'il te plait … Son cœur battait la chamade et le faisait souffrir. Comment pouvait il encore s'accrocher alors qu'elle venait de lui faire clairement comprendre qu'elle s'était amusée de lui. Non, il ne pouvait y croire. Cela aurait été bien trop simple. Pas comme ça !! Puis, alors que cette douloureuse phrase tournée dans sa tête, il s'arrêta, figé. Non Edward, elle n'avait pas raison. Elle dit ça simplement parce qu'elle vient de te surprendre avec l'autre idiote, pensa t il pour lui. Les yeux embrumés par le désespoir, il se jeta à nouveau dans son sillage. Puis, une dernière fois, elle se retourna et lui déversa le pire torrent de malheur qu'il aurait jamais voulu entendre dans toute son existence. Il se refusait d'y croire … « Jamais jeune princesse ! » susurra t il entre ses dents. « Jamais je ne cesserai de te chercher ... » fit il comme pour lui alors qu'elle, elle avançait dans la rue. Il regarda sa silhouette s'enfonçant dans la noirceur de cette nuit sans lune.

    Cette fois-ci, il n'écouta pas sa raison, et ne faisant que ce que lui dictait son cœur, il se mit à grands pas, derrière elle. Arrivant bien vite à sa hauteur, il l'attrapa par le bras. L'attirant vers lui, il posa son autre main dans son cou. Un vent léger balaya l'espace et le temps sembla se figer. Comme un goût de déjà vu et pourtant tellement agréable à chaque fois … « Non mon rêve … Jamais je ne pourrai abandonner l'idée de te revoir !! Cette nuit fut bien trop importante pour moi ... » commença t il à dire, se lançant dans une longue tirade. Soufflé par l'envie de l'embrasser, il lui ouvrit son cœur, sortit tout ce que ses tripes serraient depuis une semaine et lui jeta à la figure la réalité des choses.

    « … parce que seul toi hante mes pensées. Toi seule fait de mes rêves quelque chose de merveilleux. Tu es ma merveille. Je t'ai possédé durant une nuit fantastique et jamais je ne veux que tu appartiennes à quelqu'un d'autre … Tu comprends ? » fit il avant de l'approcher encore plus de lui. Sa main relâcha la pression sur son bras et vint plaquer le bas de son dos, contre ses reins. Puis, approchant leurs deux visages, Edward déposa un langoureux baiser. Cet instant magique fut encore plus admirable que tous les autres. Comme s'il venait de toucher au fruit défendus, le jeune homme ressentit une immense vague de chaleur balayer son corps. Leurs lèvres ne faisaient plus qu'un et sa façon de l'embrasser, en la mordant en même temps était si belle, si douce … Tellement agréable ce baiser !! Puis, doucement les secondes se remirent à défiler et leurs étreintes se desserra peu à peu. Elle s'éloigna doucement de lui … Les mains toujours posées sur elle, il posa son regard sur elle.

    « Je ne sais pas comment tu t'appelles … Mais, s'il te plait, reste, reste pour moi !! » chuchota t il en levant les yeux au ciel, comme s'il le priait. Mais la belle détourna le regard, les yeux plein de larmes. Alors, le jeune homme se souvint d'une chanson qu'il avait apprit lors de ses études en France. Reprenant l'air, il la regarda et dans un français parfait, il chantonna « Embrasse moi dessus bord, viens mon ange retracer le ciel, j'irais crucifier ton corps, pourrais je dépunaiser tes ailes ? … » Conscient qu'elle comprenait ce qu'il chantait, il arrêta. Quelle torture devait ce être pour elle … Elle détourna ensuite les talons et lâcha une grande envie de pleurer. Alors qu'il allait la prendre dans ses bras, elle s'élança, en courant vers la rue et disparut dans la foule. Edward en eut les larmes aux yeux et avant de partir lui aussi, il lança en l'air, pour lui seul; « Te supplier de me revenir et tout faire, oh tout, pour te voir partir … ». Puis, ses pas le guidèrent vers la vie tumultueuse de la cité by night, en direction de son grand appartement, vide de tout sens …

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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [3/5] [PV] EmptyJeu 29 Jan - 23:07

L'air marin caressa sa peau délicate, tremblante, la jeune femme referma un peu plus le col de son manteau sur son cou dénudé. Les volants de sa robe flottants au gré de la bise légère, le cœur de la jeune femme se serra lorsqu'un couple, le sourire aux lèvres, pénétra dans un immeuble éclairé. Non, elle n'avait pas le droit de goûter au bonheur. Tout semblait si difficile pour elle, Edward avait croisé son chemin et elle avait longuement espéré que cette aventure connaisse un lendemain. Le destin en avait décidé autrement, il avait sû choisir une femme qui semblait le comprendre et qui partageait ses goûts. Il n'était pas fait pour elle, il fallait sans faire une raison. Posant son regard mordoré sur la rue animée, elle comprit qu'ils seraient amenés à ce revoir. Cela était plus qu' inévitable et jusqu'à la fin, la belle souffrirait. Pourquoi une telle torture ? Que devait elle faire ? Fuir à nouveau ? Impossible...
Glissant ses mains fines dans ses poches, une larme roula sur sa peau de porcelaine. Elle retint une envie de pleurer qui la prit au ventre, mais trop fière, Helena releva la tête avant de poursuivre sa route. Cependant, elle n'osa pas regarder en arrière. Edward avait dû partir, profiter de sa soirée entre amis, il ne devait plus se soucier d'elle. Se mordant la lèvre inférieure après avoir laissé échapper un sanglot, sa curiosité l'emporta. Basculant légèrement la tête, une boucle chocolat vint caresser sa joue, elle sursauta quand elle le vit... Face à elle.


La main du jeune homme se serra sur son bras et la belle l'observa. Son autre main puissante vint prendre possession jalousement du creux de ses reins. Et comme si elle lui était sienne, il colla son corps au sien. " Arrête de me faire souffrir, s'il te plait ! ". En effet cette impression de déja vu la réchauffa quelque peu, relâchant pression sur sa veste de costume, la belle posa la tête sur son torse, ne pouvant contenir sa peine, la douce écossaise se mit à pleurer. Écoutant d'une oreille ce qu'il lui disait, Helena répétait sans cesse d'une voix tremblante " Arrête.... je t'en pris...". Bon sang qu'elle était amoureuse de lui, comment un être dont elle ne connaissait même pas le nom avait prit si bien possession de son coeur? Celui ci lui faisait si mal, chancelante, la jeune femme se retint à lui, alors que de son index, il remonta son visage sillonné de larmes vers le sien . " Je ne peux pas ! Je ne peux plus ! "

Edward mit fin à cette torture, lui avouant le plus simplement possible qu'il souhaitait faire d'elle sa reine, il ponctua cette magnifique déclaration par un superbe baiser. Délicatement, il approcha ses lèvres des siennes puis après les avoir sensuellement effleurées, le jeune homme répondit à ses incertitudes. Mêlant passion et amour, Edward l'embrassa de la plus belle façon qui soit. Ô combien il était doux de lui appartenir. Le temps sembla arrêter son chemin un court instant afin de pouvoir profiter de cet émouvant spectacle, elle si incertaine et lui si impuissant, quel étrange couple mais ô combien sincère. Un tendre frisson parcouru son échine. Blottie contre lui, Helena savait pertinemment que sa vie prenait un autre sens, qu'il saurait la combler et l'écouter. Leurs lèvres se détachèrent, le jeune homme se mordit la lèvre, priant qu'elle reste contre lui. La jeune femme s'écartant baissant la tête.
" Il ne faut pas...". Les mains d'Edward se fermèrent sur son corps, l'obligeant à rester là, face à lui. Lui avouant qu'il ne connaissait même pas son nom, la jolie brune le regarda avec un sourire triste " Et c'est mieux comme ça "

Détournant les yeux, bordés de larmes, voulu partir, impuissante sous la pression et la force de son compagnon, elle fût contrainte de ne pas bouger. Alors que la bise fit voler ses belles boucles chocolat, elle se sentit incroyablement bien. Sereine, la voix du jeune homme disparu dans la nuit, emportant avec elle une douce symphonie. Dans un français parfait, Edward lui fit part d'une chanson qu'il appréciait et qui , étrangement , rappelait leur histoire. Nuit magnifique passée sous les étoiles australes, Helena ferma les yeux, bercée par la mélodie, puis avec un tendre sourire, elle prit la parole, et d'une voix presque inaudible, elle murmura " People always leave, so did I " . Consciente qu'il avait sans doute dû comprendre, Helena lui tourna le dos avant de s'élancer dans une course infernale dans la rue animée. Les larmes ruisselaient sur son visage d'ange, mais elle devait fuir. Appuyée un arbre imposant, Helena sécha une larme de son index " Te supplier de me revenir et tout faire, oh tout, pour te voir partir …"Appuyée sur un mur en pierre et dissimulant qu'il était impossible de la rattraper, Edward tourna les talons et dans une tristesse infinie, il prit le chemin inverse. La belle baissa les yeux et se retourna une dernière fois pour le voir s'engouffrer dans un taxi " Si tu savais comme je t'aime.."
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