the great escape
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Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV]

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MessageSujet: Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV] EmptyDim 25 Jan - 14:18

    Dodo, boulot. Boulot, dodo. Tel était le rythme du jeune avocat depuis son retour du fantastique voyage qu'il avait fait en Australie. Des souvenirs mémorables, un visage à jamais gravé dans sa mémoire. Il avait vécu un véritable rêve et il avait reprit pied de plein fouet dans la réalité quelques jours après. Difficile retour des choses. Difficile à supporter. Les trois premières journées furent insurmontable. Lorsqu'il s'était réveillé ce matin là, elle était partit. Pas de traces, pas de mots, juste une serviette témoin de leur amour nuptiale, et une paire de lunette teintée qu'elle avait fait tomber dans sa précipitation. Certaines laissent "4 mots sur un piano", elle, elle ne lui avait rien laissé. Pas une trace, pas un signe, pas même de quoi la suivre. Juste son odeur imprégné sur le bout de tissu éponge. Délicat parfum tellement dur à inspirer, douce torture qu'il avait gardé en lui pour toujours. Ces quelques effets étaient jalousement posés sur la table de chevet de sa vaste chambre, un grand lit vide de tout sens et des larmes aux coins des yeux à chacune des pensées pour elle. La suivre lui avait souffler Lucifer. Lui, il n'en n'avait fait qu'à sa tête. Elle avait préféré fuir. Surement parce qu'elle se sentait blessée, humiliée ou encore salie. Qu'en savait il. La seule chose dont il était sur est qu'à jamais il ne pourrait revivre un tel instant.

    La voix de Janisse le tira de ses sombres pensées alors qu'une fois encore il allait passer du côté obscur en se morfondant sur un passé que jamais il ne rattraperait. Il était tard et le cri strident de la femme le sortit de sa torpeur presque enfantine. Janisse était une grosse créature, de celle qui hante les pensées tous body-buiders et dont les vendeurs de hot-dogds et autres fast-food raffolent. Elle devait peser à elle seule le point de deux avaocats côtes à côtes. Jetant un regard à Richard, son associé, ce dernier lui fit un sourire malicieux lui indiquant qu'il étant temps pour eux de rentrer chez eux. A quoi bon partir d'ici ? Seul en cette pièce il pouvait faire le vide. Rentrer chez lui était synonyme de se retrouver seul ... Il ne le supportait, pas, il ne le supportait plus. Il attrapa rapidement sa veste de soie et la revêtit par dessus sa chemise de costume blanche immaculée. Il referma rapidement les données personnelles de son ordinateur avant de sortir à la suite de son collègue. Comme chaque fois, ils prirent l'ascenseur ensemble et ils gagnèrent leurs véhicules respectifs.


    « A demain ! » lâcha t il sans réelle conviction, accompagné dun geste de main, surement par obligation. Non pas qu'il n'aime pas son métier, mais il n'avait plus goût à rien. Il voulait la revoir, même une seule seconde. Il voulait encore se délecter de son regard. Savourer la puissance de ses baisers déposés dans son cou. Sentir sa chaleur contre la sienne. Le bip de la luxueuse berline noire le ramena dans la triste réalité des choses et il s'installa au volant. Il sortit du parking et s'engagea sur l'artère principale. S'arrêtant à un feu rouge, il croisa une jeune et jolie rousse dont le regard lui rappelait celui de sa douce. La suivant du regard, elle disparu de son champ de vision dans un immense quatre roues motrices dont le conducteur lui rappelait un gros bulldog. Il dépassait le véhicule et à nouveau les lumières de la ville s'enchainèrent. Derrière les vitres teintées de sa voiture de fonction, il voyait les fêtards entrer dans les pub, les différentes employées prendre leur poste sur le trottoir noir et sale. Il passa doucement la cinquième rue et s'engagea sur l'avenue la plus étroite de St Franscisco.

    Perdu dans ses pensées, la tête appuyée sur sa main, il contemplait la vie nocturne prendre son cours. Les gens semblaient heureux. Même certains couples se baladaient main dans la main. Le bout de la route arrivé à grands pas et lui, il n'y pensait plus. Plus rien n'avait d'importance ... Et, brusquement il freina. Une superbe jeune femme avait déboulé devant lui. Le feu était rouge, mais pourtant, il ne s'était pas arrêté. Arrêté à quelques centimètres d'elle, il releva la tête, baissée sous la force du freinage. Il crut tout d'abord à un rêve. Secouant la tête, il vit les lèvres de la demoiselle s'agiter et sans réfléchir longuement, il se doutait du nombre d'insultes qu'elle lui sortait. Mais, il était choqué, en état d'inconscience ultime. Comment était ce possible ?

    Il fit pivoter la poignée de la portière, les mains tremblantes. Son cœur battait la chamade contre ses tempes. Son front s'humidifié petit à petit. Non, il ne rêvait pas. Sa douce créature était là, devant lui, à lui crier dessus. Il sortit d'abord un pied, puis l'autre, comme si le temps retenait son cours, comme s'il agissait au ralentit. Puis, sa voix résonna dans sa tête. Ses paroles lui frappèrent les tympans et il crut au paradis. Même si elle avait changé d'horizon, elle restait sublime. Divine. Féérique. Il se releva de tout son long. Son visage n'avait jamais quitté son esprit et lorsqu'il la vit complètement, placée sous le lampadaire urbain, ses pensées les plus folles furent irrémédiablement attirés par l'envie de la prendre dans ses bras. Mais, elle, elle se tut, elle arrêta de parler. Stupéfaite de le voir ainsi ... Désormais, il était debout, contre la portière, les mains tremblantes. Derrière lui, des voitures se mirent à klaxonner. Il voulut ouvrir la bouche.

    « Je ... » commença t il à dire...

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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV] EmptyDim 25 Jan - 21:50

    Assise dans un grand fauteuil de cuir, Helena songeait. La tête penchée sur une monticule de paperasse, elle sursauta quand une dame d'un certain âge pénétra dans son bureau. Posant rapidement les yeux sur la grande baie vitrée, elle réalisa que la nuit commençait à tomber. Poussant un léger soupir elle sourit à l'arrivée de son amie. Evelyne avait deux fois son âge , blonde aux yeux foncés et beaucoup trop maquillés, elle fit voler sa jupe noire avant de s'avancer vers sa patronne. Oui, Helena était rédactrice en chef d'un petit magazine féminin qui commençait à percer dans le cœur des lectrices. Proposant des pages de mode, des coachings, des pages santé et d'actualité, son petit ouvrage s'était déjà trouvé une clientèle fidèle, une sorte de "Marie Claire" propre à San Fransisco.

    "Helena, mais que fais tu encore ici ? Je sais bien que tu as du travail mais le book de la semaine est terminé ! Rentre chez toi ! " répliqua son amie. Evey se donnait un malin plaisir à lui lancer quelques ordres par ci par là, mais elle était tellement gentille. Helena sortit de sa longue réflexion avant de regarder son employée. " Oh, je ne sais pas vraiment ! Je.. je voulais..." attrapant rapidement la maquette de la dernière pub Chanel elle la présenta à son amie, un sourire gêné aux lèvres ".. simplement vérifier quelque chose ! Tu ne crois pas qu'il serait bon de remplacer la quatrième de couverture par celle ci ? " Evelyne dissimula un rire avant de reprendre " Helena, sors un peu... Tu vas finir vieille fille ! " Les yeux grands ouverts, la jolie brune ne sût quoi répondre. " Je n'ai pas vraiment la tête à ça ! ", elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que son amie la coupa " Taratata, tu es moins drôle depuis ton retour d'Australie ! Mais bon passons, demain soir, je t'emmène en boîte avec Emilie " . La jolie écossaise voulu répliquer mais son employée quitta son bureau, la voix quelque peu dissimulée par le brouhaha quotidien " Pas d'excuses, demain 11h30 et je te veux en robe !! "

    S'appuyant contre le dossier du fauteuil, Helena ne pût s'empêcher de sourire, Ev' était si gentille. Elle n'avait pas vraiment le choix, elle serait de sortie demain soir avec ses amies. Cette idée l'enchanta même si depuis son retour elle était d'humeur maussade. Elle avait laissé un petit bout d'elle sur cette plage, fuyant comme une idiote elle regrettait maintenant son geste. Que pouvait elle bien faire sinon l'oublier ? La belle frissonna quand elle songea à cette nuit passée à ses côtés, nuit sensuelle ou elle lui avait offert son corps sur un plateau d'argent. Un soupir s'échappa de ses lèvres brillantes, il lui manquait cela était indéniable mais il fallait s'en faire une raison. La jolie brune rangea ses affaires, elle plaça son book dans le premier tiroir de son bureau en bois, puis elle jeta un dernier regard sur ses documents soigneusement rangés avant d'éteindre son ordinateur. Alors qu'elle enfilait son trench, la belle mit son téléphone sur messagerie puis elle quitta son lieu de travail en verrouillant la porte. Déambulant dans les couloirs, Helena s'arrêtait à chaque bureau afin de souhaiter une bonne soirée à ses collègues. Puis, elle quitta le grand building , s'engouffrant dans l'ambiance nocturne d'une ville qu'elle appréciait beaucoup. Et lui, qu'était il en train de faire ? Était il toujours en Australie ? La cherchait il ? Elle devait oublier cette idée. Cela était complètement impossible.

    La fatigue la gagna, mais elle voulu tout de même rentrer chez elle à pied. Une femme passa devant elle, un gobelet de café à la main, dégageant une odeur des plus alléchante. Une tasse de café la remettrait sur pied et aussitôt dit, aussitôt fait. Quelques minutes plus tard, la jolie brune sortit du Starbuck's sirotant avec plaisir un bon cappucino. Près d'un lampadaire, elle attendit patiemment que le feu tricolore passe au rouge. Quand la chose fût faite, elle posa le pied sur la route, poursuivant son chemin la mine nostalgique, voilà qu'elle repensait à lui. Un crissement de pneu la tira de son rêve et retenant un cri, elle vit une voiture s'arrêter à quelques centimètres d'elle. Les mains sur le capot de celle ci, elle ne pût voir le conducteur, en effet des vitres teintées le cachait du monde extérieur. Par chance son café ne se renversa pas, et elle manifesta toute sa colère. " Vous pouvez pas faire attention espèce de.. de... de connard ! C'est pas vrai ça ! " Puis, folle de rage elle observa l'homme descendre de sa berline " J'espère que..."

    Coupée dans son élan, Helena plaqua sa main fine devant sa bouche. Non, ce n'était possible, impossible ! " Toi ! " Le cœur de la belle ne fit qu'un tour, il était là, l'homme qui avait sût la faire voyager et toucher les nuages en l'espace d'une nuit lui faisait face. Le beau brun se trouvait là devant elle, faisant obstacle à un nombre incalculable de voiture, klaxonnant et criant. Il s'avança répliquant, elle, elle ne sût pas que faire, pitié, qu'il la prenne dans ses bras, elle en avait tellement rêvé, abasourdie elle ne cacha ni sa surprise ni son émotion . Tremblante et troublée, Helena recula " Non, s'il te plait, va t'en ! " Baissant les yeux, la belle fit demi tour, son cœur lui implorait de rester mais sa raison fût plus forte...

    "Laisse moi..."

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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV] Ain't no sunshine when she's gone_* [2/5] [PV] EmptyDim 25 Jan - 23:33

    Était il en train de rêver ? Ou était ce la réalité ? Comment les rêves plaçaient à des milliers de kilomètres d'ici pouvaient ils prendre vie ? Comment était ce possible qu'elle soit ici, devant lui ? Perdu dans les méandres de son esprit, il en avait oublié la vie au dehors. Dans sa tête, dans son corps, il n'avait pas su faire le deuil de son départ inopiné. Obnubilé par cette femme qui avait su faire de lui un dieu l'espace d'une soirée. Toutes ses pensées n'étaient que pour elle ces derniers temps. Il l'avait rêver plusieurs fois la nuit. Habillé d'un manteau de neige ou encore sous les draps d'un lit bien trop grand pour lui seul, elle avait toujours su revêtir un endroit bien particulier. Un lieu cher à son cœur. Ce matin, là, le temps était criard et le vent s'était levé dans la journée. Une journée morose en soit, mais elle venait tout de suite de prendre un autre sens. Perdu entre réalité et la difficulté de ses pensées, il avait chaud. Très chaud. Trop chaud. Les images de l'Australie se mirent à défiler devant ses yeux, comme s'il allait mourir et voyait une dernière fois sa vie défiler en une seconde. Là, le bout du tunnel n'était pas loin, à quelques mètres de lui.

    Il sortit de l'encadrement de la portière de sa luxueuse voiture. Les mains en avant ; ses bras pendant mollement, mais avec la volonté de la prendre, la serrer tendrement contre lui. A cet instant, des milliers de questions parcoururent son esprit. Pourquoi était elle partie ? Lui avait fait du mal ? Comment pouvait il la revoir ? Comment s'appelait elle ? Pourquoi ? Comment ? Que faisait elle dans la vie ? Tant que questions qui resteraient sans réponse. Sa voix lui parcourut son être, les douces paroles de leur rencontre lui revinrent en tête. Comment pouvait elle l'avoir oublié ? N'était il que le coup d'une soirée ? Était elle comme les autres ? Il était intimement persuadé que non. Il n'aurait jamais été aussi bouleversé si elle avait joué avec lui. Ce n'était pas pensable, pour lui. Edward savait. Il savait ... ou il croyait savoir.

    Ses pieds le firent avancer sans même qu'il en prenne conscience, ses mains se révélant petit à petit tremblante. Brulant de désir, il voulu la serrer tout contre lui, s'excuser. Lui faire partager ses sentiments ... Ses sentiments ? Il se surprit lui même ... Sa vie n'avait jamais été que déception. Elle n'avait jamais était terriblement attrayante. Elle su y mettre un petit peu de piment et lui, s'accrochait à elle. Qu'était elle devenu ? Ou tout simplement, qui avait elle rejoint ? Elle ne lui accorda pas de croiser son regard, et déçu, il se rapprocha encore. Les battements de son cœur le faisait souffrir. Un mal de ventre lui pourfendu les tripes. Il allait mourir. Il ne voulait pas la laisser partir. Pas encore. Pas ici. Pas si proche ...


    « S'il te plait ... » lâcha t il alors que les klaxons derrière lui donnait mal à la tête. Sachant pertinemment qu'elle n'avait entendue, ou n'avait voulu entendre, il se mit en tête de la suivre. Mais la raison fut plus forte que sa fougue dévastatrice. Elle était là, si belle, si pure, si attirante, si ... elle !! Et il n'avait pas même pu la toucher, lui dire ce qui le hantait depuis des jours entiers. Désormais, il n'avait qu'un seul objectif, la retrouver, la revoir elle. La toucher, et lui dévoiler ses pensées. D'un dernier regard, il la vit, tête baisse, bras croisés, s'enfoncer dans la foule nocturne. Derrière lui, une portière claqua et un homme vint lui faire comprendre qu'il avait des choses à faire.

    Il s'en détourna, un haut le cœur l'accompagnant. Ramenant son long manteau de cachemire sur lui, il eu froid, très froid. Il entra dans sa voiture laissée ouverte. On aurait bien pu lui voler, il n'en n'avait que faire. Il l'avait revu, cette vision féérique, si douce et attendrissante. Il se remit en route et continua son chemin en direction de son vaste appartement, vide de tout sens ...

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