the great escape
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Ain't no sunshine when she's gone_* PV

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MessageSujet: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyDim 23 Nov - 13:14





" Chère grand mère,
Excuse moi de ne pas t'avoir donné de nouvelles avant, mais j'étais dans l'impossibilité de le faire, je suis sûre que maman et papa ne se doutent de rien. Ils étaient en voyage et j'en ai profité pour partir, ne me cherche pas, cela ne servirait à rien. Pardonne moi, mais il y a certaines choses que je ne peux pas t'avouer.Je ne veux pas que tu t'inquiètes, tout se passe bien et désormais je sais me prendre en charge.
Pardonne mon erreur grand mère
Je t'aime et tu es la seule personne sur qui j'ai pû compter jusqu'à maintenant.
Avec tout mon amour,
Helena "


Reposant son stylo sur le sable, une jolie brune poussa un long soupir, posant son regard mordoré sur l'océan, Helena se laissa porter par le bruit des vagues. Une jolie boucle chocolat caressa ses lèvres fines avant de s'aventurer sur sa joue de porcelaine. Un étrange pincement au coeur remonta au fond de sa gorge, c'était comme si elle n'avait jamais voulu craquer avant ce jour, paraître forte et déterminée aux yeux de tous. Mais cela n'était pas la vraie Helena. La jolie brune était une femme d'une extrême douceur et d'une grande gentillesse, malgré son physique des plus agréables, elle se cachait derrière ses rêves.


******

"- Mademoiselle.... mademoiselle... C'est à votre tour.."
Les yeux bordés de larmes, la jeune femme vêtue d'une robe légère enfilée à la va-vite, se tourna vers le guichet déboussolée. Sa main tremblait sur la hanse de son incroyable valise et son regard allait et venait sur le grand panneau annonçant les départs.
"- Je ne sais pas... Je ne sais plus..."
"- Vous me semblez perdue, vous fuyiez quelque chose ? Laissez moi vous aider !"
La belle ne pût s'empêcher de lui adresser un rire nerveux. Perdue, oui, c'était bien ça et qui plus est abusée et violentée par son père. Fuir ne pouvait être que la bonne solution. Quand soudain, ses yeux se posèrent à nouveau sur le panneau. Un avion pour l'Australie partait dans trois heures.
"- Sydney ! Oui, je vais à Sydney, j'ai a faire la-bas"

******

Le voyage n'avait pas été glorieux mais au moins, elle était arrivée à bon port. L'autre bout du monde s'étendait à ses pieds , Helena était libre de prendre un tout nouveau départ. Enfin ,la liberté, un mot qui lui était incconu jusqu'à ce jour...
Les pieds dans le sable elle plongea ses doigts dans celui-ci, profitant de cette douce chaleur. L'océan s'étendait à perte de vue et le soleil entamait sa longue descente avant de disparaître totalement, laissant place à la nuit. Peu de personne s'aventurait sur cette plage et voilà pourquoi celle ci était chère à la belle écossaise. à cet instant précis, seul un jeune homme profitait de la douceur de l'océan. Laissant vagabonder son regard sur ce miroir cristallin , un léger frisson parcouru son échine, la chaleur plaisante du soleil disparaissait peu à peu. Helena relu une nouvelle fois cette lettre... trop inachevée à son goût. Reprenant son stylo, elle fit gratter la plume sur le papier immaculé.


" Ps : Je voud..."

La lettre de la jeune femme se transforma en trait tremblant, en effet, alors qu'elle écrivait à nouveau, un ballon vint s'écraser dans le sable à ses pieds lui projetant quelques grains au visage. Quelque peu agacée , la belle posa ses affaires sur sa serviette avant d'attraper le ballon et sans regarder le fautif qui s'approcher d'elle, Helena ne pût s'empêcher de lui lancer d'un ton cinglant

"- C'est une blague ou quoi ? La plage n'est peut être pas assez grande pour vous."


Cette situation la gênait beaucoup, avant ce jour, la seule personne avec qui elle avait entretenu un dialogue était l'hôtesse d'accueil de son petit hôtel. La belle écossaise ne pût s'empêcher de pousser un léger soupir. Elle n'était pas dupe.

"-Votre technique d'approche est vraiment pathétique. "

La belle plaqua sa main contre ses lèvres brillantes, elle avait peut être été trop dure avec ce jeune homme, mais après tout, elle ne devait pas se laisser marcher sur les pieds, elle avait déja assez de problèmes comme cela, inutile d'en rajouter davantage...
La réaction du jeune homme fût des plus surprenantes, en effet au lieu de répliquer il se mit à rire. Helena se trouva mal à l'aise.

"- Veuillez m'excuser, je ne sais pas vraiment être méchante... "


Un petit sourire se dessina sur ses lèvres fines, avant de passer nerveusement ses doigts dans sa chevelure brune. Les yeux rivés sur le sable, elle n'osa porter son regard sur l'inconnu. Voilà qu'elle se justifiait... Quel manque de tact...Cependant, la réaction du jeune homme la troubla, après l'avoir mit mal à l'aise, il jouait maintenant de ses faiblesses. Blessée, la belle posa son écrit sur sa serviette après l'avoir soigneusement plié. Le regard de l'inconnu était toujours posé sur elle, mais Helena n'osa affronter son regard. Sentant les larmes perler au coin de ses yeux de biche, elle se redressa et quitta sa serviette avant de s'approcher de l'eau. Il devait partir, elle voulait qu'il parte, elle n'avait pas besoin de cela. Mais l'inconnu ne sembla pas l'entendre de cette oreille.





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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyVen 28 Nov - 23:15

    « Oh … et puis, va te faire voir !! » avait dernièrement déclaré Stephany. La jeune et jolie blonde faisait tourner des têtes … et elle avait fait tourner celle du bel écossais. Mais, maintenant, il ne ressentait plus les mêmes sentiments qu’avant. Et lorsqu’il avait voulu avoir une discussion avec elle, elle l’avait envoyé balader, comme d’habitude. Le plus surprenant dans tout ça était la façon dont Pete lui avait ouvert la porte. Alors qu’il entendait ses claquements de talons aussi désagréables que reconnaissables, le collègue d’Edward avait ouvert l’immense porte vitrée avant qu’elle n’entre. La suite se résumant à une claque monumentale et un projeté de la lettre d’Edward en plein dans sa poubelle. Pourtant, il avait essayé de ne pas la choquer, seulement lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Une fois de trop. Elle avait tourné les talons et s’en était allée, arrogante et fière d’elle. L’autre avocat, et ami du jeune brun, avait seulement sourit en déclarant un « Voila une bonne chose de faite ! », le sourire flanqué sur le visage, grand jusqu’aux oreilles.

    Edward, lui avait broyé du noir pendant quelques heures et le soir même, l’histoire état oublié. La prétentieuse jeune garce avait usé et abusé de lui. Il l’avait toujours su, toujours vu, mais bien trop amoureux d’elle, il avait fermé les yeux. Après avoir cédé à tous ses caprices, il s’était lassé. Mon chéri pour ci, mon chéri pour mi, c’en était trop. Et puis, surement que Pete avait raison …


    [ … ] Quelques jours plus tard

    Arpentant des yeux un catalogue faisant les louanges d’une promotion pour un voyage en Australie, Edward avait craqué. Quoi que ce genre de déplacement ne soit pas une perte d’argent, loin de là au vue de la fortune familiale, il avait décidé de prendre quelques jours de congés en prétextant un besoin d’évasion. Il en avait besoin, certes, mais partir aussi loin était surement une bêtise. Trop tard, les billets étaient prit et son hôtel réservé avant même qu’il ne puisse dire quoique ce soit. Une fois encore, les choses lui échappaient, encore une fois il n’était pas maitre de son destin. Régit par une espèce de force mystérieuse qui le rendait dépendant à des actes aussi sains que malsains, il agissait parfois contre nature. Et Brooke, la jeune rousse allongée à ses côtés ce matin là en était la preuve. Les choses lui échappaient. Il lui fallait sérieusement faire le vide. Reprendre les rennes. Redevenir maitre de son destin, choisir lui-même son avenir et ne plus agir par instinct. Beaucoup trop souvent poussé par l’envie de conquérir et le devoir de richesse, affichant des sourires faux et des montres hors de prix dans des limousines luxueuses au sigle de son entreprise florissante, Edward était un véritable connard. Et lui-même le disait. Il voulait changer. En bien. Il ne voulait plus ressembler à un vil être primaire et sans augure. Avoir un apport, un certain désir de l’autre …
    Seule une femme pouvait lui apporter un tel sentiment.



    [ … ] H - 12

    L’avion déposa ses trains d’atterrissages aux environs de 8h. Ce début de matinée annonçait une journée magnifique et grandiose. N’étant jamais venu en Australie, il partait un petit peu à l’aventure. Habitué aux grandes avenues de son Amérique presque natale, quoiqu’il n’est aucunement l’étoffe d’un américain, ni même la prétention d’en être, le paysage ne fut presque pas dépaysant … à une seule chose près, cette mer. Si belle, si agréable à regarder par le hublot teinté. En première classe, il avait eu droit à un grand siège tout confort. Pour ce genre de voyage, il se serait bien abstenu, mais la longueur avait eu raison de lui. Les dernière minutes avaient, par contre, étaient passées en position debout, à regarder cette immensité si paradisiaque. Et puis, lorsque les portes s’ouvrirent et que le steward souhaita un bon voyage au jeune écossais, plus si jeune maintenant, la chaleur emplit son corps. Vêtu d’une simple chemise de toile blanche et d’un pantalon en lin, une paire de sandale en cuir brossée finissant de l’habiller. Il enfila ses lunettes de soleil et sa valise bien en main, les muscles tendus, il sortit de la cabine.

    Prenant rapidement un taxi, il trouva l’hôtel. En face de la mer … sa chambre observant, en vis-à-vis cette beauté bleutée. Reflet agréable d’un paradis encore existant. Surement une hydille oubliée de toute humanité. Et puis, cela ne serait pas plus mal. Il avait opté pour un petit village un peu excentré des pôles économiques, se préservant ainsi du calme de la circulation urbaine. Ainsi, il serait en paix pour communier avec lui-même … Que de niaiseries ! Il voulait surtout faire le point, tout savoir de lui et ne pas arriver à la trentaine avec un passé définit et mal vécu. Passé la journée sur la plage de sable fin et blanc, il l’avait arpenté avant de s’y poser pour se baigner. Et puis le soir était venu et les heures sombres de la nuit pointèrent leur nez.

    Après un repas vite avalé, il voulait profiter au maximum de son séjour d’une semaine et par-dessus tout, il voulait assister à un coucher de soleil, que l’on dit magnifique en cette région.


    [ … ] H – 0

    Et puis, il y avait eu cet enchantement si soudain. Une musique dans les oreilles, sa préférée pour un film préféré, celle d’Hans Zimmer – Tennesse, il avait assisté au plus merveilleux des spectacles. Abasourdis par la beauté d’un tel chef d’œuvre, il était resté comme hypnotisé par la coucher de l’astre solaire. Comment pouvait il y avoir des guerres dans le monde … Alors que de tel spectacle était donné de voir du plus grand nombre, il assista bien vite à une chose qu’il avait depuis bien longtemps oublié. Pleurer … Et puis, les secondes, les minutes s’enchainèrent et finalement le soleil ne fit plus qu’un avec la mer. Et comme attiré par cette nuit si douce, il s’était mit à marcher, les larmes aux yeux, une immense et agréable remise en question plein la tête. Il était loin d’imaginer ce soir là qu’il ferait une rencontre décisive, celle qui bouleverserait sa vie. « Car, après cette rencontre, nos vie ne seront plus comme avant … » avait déclaré Elisabeth Swank dans un film romantique.

    Près de l’eau fraiche mais pourtant tellement apaisante, il marchait sans véritable raison ni même envie. Mais il marchait. Et puis, il passa à proximité d’un ballon gonflable. De ceux que l’ont offre aux petits enfants et avec lesquels ils sont si heureux une journée, mais qu’ils ont vite fait de perdre le soir venu. Tapant du pied dedans sans même connaitre la direction exacte, et encore moins sa trajectoire, il ne releva la tête qu’après avoir entendu la voix si douce de la jeune brune qui se releva. Les premiers mots qu’elle avait eu pour lui, et qui seraient à graver à jamais n’était pas vraiment en sa faveur, mais ils avaient le mérite d’être sincère.

    Bouche bée devant la beauté de cette jeune femme, il se mi à rire. Nerveusement, comme pour cacher sa gêne. Lui qui n’avait jamais rougit devant la gente féminine, pas même devant sa première femme, se trouvait maintenant dans une situation nouvelle. Les mains flanquées dans les poches de son pantalon en toile légère, il la regardait fixement. Et puis, sa voix vint à nouveau chatouiller ses oreilles, lorsqu’elle s’excuse presque honteuse. Mais lui, il était subjugué. Subjugué de vivre une scène aussi ahurissante, aussi belle. Il savait. Il savait qu’il la désirait. Pas comme les autres, pas même comme toutes ces femmes qu’il avait réellement aimé. Nan, il savait qu’il l’aimait. Ayant toujours cru au coup de foudre, à cet amour parfait qu’il n’avait jamais vécu, il se sentait comme irrémédiablement attiré par cette femme. Et puis, elle s’éloigna et tout se bouscula. Il voulait tant à nouveau entendre sa voix. Se penchant pour ramasser son ballon, il s’approcha d’elle et d’une voix presque inaudible, il lui demanda si :


    « … je peux essayer de faire mieux en vous invitant à boire un verre ? » dit il d’un ton tremblant, et peu rassuré. Et puis, pensant qu’il avait été nul, il se maudit intérieurement et s’apprêta à faire demi-tour lorsqu’elle laissa tomber une feuille de papier. Se penchant pour le ramasser, il entr’aperçu les dernières lettres et comme s’il avait voulu terminer à sa place, il aurait finit par un « PS : I love you »



Je t'aime [ ... ] à jamais
:plop: :plop: :plop:
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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptySam 29 Nov - 0:50


Devant tant de candeur, la jeune femme ne sû quoi répondre, les mots manquaient et pour éviter de paraitre une nouvelle fois stupide, elle fuya ce début de conversation. Comme elle l'avait toujours fait d'ailleurs. Son père avait laissé sa trace et désormais son coeur était vide. Les pieds enfoncés dans le sable encore tiède, elle riva ses yeux sur l'étendue bleutée. Serrant ses feuilles contre son coeur , la belle brune se maudit lorsque le jeune homme s'approcha d'elle en lui rendant l'ébauche de la précieuse lettre . Mais que lui voulait t'il à la fin ? Les hommes la repoussaient, la répugnaient, alors pourquoi insistait-il ? Une étrange boule se forma au creux de sa gorge et ce terrible souvenir lui revint en mémoire, son père, cette salle de bain....

Une larme perla au coin de son oeil de biche, alors qu'il se tenait toujours derrière elle. Il ne devait pas voir et encore moins deviner...C'était son secret, une partie de sa vie, une des plus terrifiante certes, mais elle se devait de surmonter cela, et elle se devait de le surmonter seule. Poussant un léger soupir, la belle murmura un "non" presque inaudible. Croisant les doigts et priant le ciel pour que le jeune inconnu n'est rien entendu, Helena s'éloigna à nouveau de lui. L'eau fraiche lui fit le plus grand bien, un frisson parcouru sa peau nue. Rejettant son paréo sur ses épaules, la belle apprécia les derniers rayons de soleil. Un peu de chaleur dans ce monde de brute n'était vraiment pas de refus. Cependant, elle devait paraître forte, au moins devant cet inconnu, mais cela était perdu d'avance, en effet, elle avait perdu la face en lui avouant qu'elle ne savait même pas être mauvaise. Comment ne-pouvait on pas abuser de sa gentillesse ? Trop discrète et trop effacée voilà quelle était la véritable attitude de cette poupée. L'homme était encore là, mais il semblait étrangement serein.
La belle se perdit dans ses douloureuses pensées.

******
Quelques années plus tôt...

La pluie faisait rage à l'exterieur, le manoir était plongé dans l'obscurité suite à une coupure de courant. Blottit dans son lit, effrayée par le mouvements des arbres, la petite Helena sursauta lorsque sa bonne fit irruption dans sa chambre. Portant une serviette blanche, elle la jeta sur le lit de la petite fille.
"- Votre père souhaite que vous alliez vous préparer Mademoiselle, votre peignoir est accroché derrière la porte comme d'habitude... Madame n'arrivera que demain, son avion ne peut en aucun cas se poser ! Vous avez vu le temps ! Quelle horreur ! "
La nourrice de la petite fille disparu sur ses derniers mots. Claquant la porte, l'enfant posa ses yeux de poupée sur le cadre soigneusement posé sur sa table de nuit. Sa mère lui faisait un grand sourire, la joie s'était emparée de son visage. Helena poussa un soupir, sa mère lui manquait beaucoup. Prenant son petit pijama, la jolie brune quitta sa tour d'ivoire afin de se rendre dans sa superbe salle de bain. Refermant la porte de celle ci, elle lâcha un petit cri quand elle vit son père, appuyé sur le rebord de la baignoire, un verre de whisky à la main.
"- Papa ? Ben alors, que faites vous ici ? "
"- Disons que... j'avais envie de passer un peu de temps avec ma petite fille.."
Un sourire faux se dessina sur son visage poudré. L'enfant hésita un court instant. Quelque chose ne tournait pas rond, jamais son père n'avait agi de cette manière. Celui ci posa son verre sur le sol avant de s'approcher d'elle.
"- Et bien ma fille, nous allons dîner, qu'attends tu pour te déshabiller ?"
Le coeur de la petite fille battait à tout rompre, une odeur d'alcool se mélangea à celle du bain moussant. Livide et tremblante, Helena resta stoique, priant le ciel pour que Nanny intervienne, mais personne n'arriva. La main de son père joua avec une boucle chocolat et détachant son chignon, il émit un petit rire. Helena n'était pas idiote et malgrè son jeune âge ,elle savait que cette nuit là, sa bonne étoile l'avait abandonné. Loin de tout, son père caressait sa peau nue, sa robe d'écolière glissa le long de ses jambes.
"- Papa s'il te plait, appelle Nanny, j'ai froid ! "
"-Mais je suis là ma beauté..."
Les larmes ruisselèrent sur ses joues de porcelaine transformant son visage angélique. Nue, les lèvres de celui qui se faisait appeller "papa" se baladaient dans son dos.
"- NOON ! "
Courant jusqu'à la porte de la salle de bain, la belle se retrouva piégée, se débattant, Helena se voyait mourir, c'était impossible, cela ne se faisait qu'entre grandes personnes et puis il falait un minimum de sentiments. Tout cela se chamboulait dans le tête de l'enfant. Ivre de rage, son père l'atrappa par les cheveux avant de la gifler. Se débatant, pleurant, Helena implora son pardon, sa clémence mais rien n'y fit. Fermant la porte à clé, il se dirigea de nouveau vers sa fille, un sourire malsain incrusté sur son visage, il l'allongea sur le sol, laissant tomber son pantalon en tweed à ses pieds. Et à cet instant précis, la vie de la petite fille prit un tout autre sens. Abusée et profondemment bléssée, elle succomba à la force et aux pulsions destructrices de son père.

******
Glissant une main tremblante dans sa chevelure brune, une larme coula le long de sa joue. Elle le détestait, elle le maudissait et ainsi, elle mettait tous les autres hommes dans le même panier. Alors qu'elle allait répliquer en l'implorant de la laisser tranquille, la belle écossaise croisa enfin son regard. Un jeune homme d'une trentaine d'années se tenait face à elle, droit comme un "i", serein mais à la fois géné de sa réplique cinglante . Ses cheveux chatains contrastaient à merveille avec la couleur de sa peau. Mais ce qui interpella la jolie brune, ce fût son regard, un regard pétillant de malice et à la fois très vivant. Bercée par le son de sa voix, ce terrible souvenir quitta son esprit, afin d'apprécier à sa juste valeur l'aisance et le naturel du jeune homme. Quelque chose l'attirait chez lui mais quoi ? Etait-ce purement physique ? Impossible, improbable, l'attitude et le terrible comportement de son père envahissait toujours ses pensées, non c'était différent, le bel inconnu dégageait quelque chose, c'était comme si, il percevait son trouble et qu'il ne demandait qu'à la protéger. Le jeune homme lui proposa un verre afin de s'excuser. Légèrement génée par son attitude quelque peu désagréable, Helena retourna récupérer ses affaires. Tout d'abord sans lui adresser un regard mais son envie dépassa de loin sa raison, le connaître plus, oui, elle en mourrait d'envie. Reprenant sa route au bord de l'eau, la belle s'arrêta avant de l'observer à nouveau.

"- Un peu plus loin sur le bord de plage, ils servent des Mojitos incroyables !"

Un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres brillantes, les pieds dans l'eau, la belle poursuivit sa route, non loin de là une douce musique s'échappait d'une petite pagode.



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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyJeu 15 Jan - 19:15

    Il était là, à la regarder. Cette déesse, le corps projetait dans les derniers rayons de soleil, une auréole de beauté … N’importe qui serait devenu fou devant une vision aussi superbe de la supériorité d’une femme. Lui, restait bouche bée devant un tel spectacle. Il ne savait quoi dire, de peur de perturber la belle dans son élan théâtral. Elle était divine, et ses courbes sculpturales auraient réveillé en lui un certain instinct masculin si cette mauvaise boule au ventre, celle lui indiquant qu’il avait troublé la quiétude de cette sirène, ne pouvait disparaître. Elle se cachait, le priant de fuir … Et puis, ce « non » murmurait furtivement, presque inaudible pour ne pas l’entendre. Il comprit son erreur. Comment être assez stupide pour croire qu’il pouvait plaire aux femmes. Il n’avait jamais eu réellement confiance en lui, et lors de cette nouvelle prise en main de son charisme, il avait à nouveau essuyé un cuisant échec. Mais, de nature vaillante, il restait planté là, de façon robotique, comme si plus rien n’obéissait dans son corps. Sa tête le priait violemment de partir alors que ses membres contractaient par cette vision ne pouvait bouger. Le regard fuyant il cherchait quoi dire pour attirer à nouveau son attention … En vain, la jeune femme ne voulait que son départ.

    Et puis, ses mots frappèrent la jeune femme, et comme par magie, leurs regards s’étaient croisés. Quel délice ! En proposant un verre pour se blâmer de son affront, il se prit à penser qu’elle pourrait l’imaginer purement intéressé. Rougissant lorsqu’elle le laissa perplexe un court instant, les pensées se succédèrent dans sa tête. Il vit une larme couler une dernière fois le long des douces formes de son visage superbe. Il aurait tant voulu comprendre pourquoi elle pleurait, mais son cœur lui dictait de ne pas s’aventurer en ce terrain là. Et puis, sans mot dire, elle accepta son invitation. Retournant chercher ses affaires, son regard se posa malicieusement sur elle et la douceur avec laquelle effectuée ses mouvements. Elle était digne d’une déesse. Toujours en restant muet, il l’écouta avant de lui emboîter le pas. Elle proposa des Mojitos comme plat de connaissance, ce qui évoquait chez lui une certaine envie de se dévoiler. En effet, il ne connaissait pas ce plat …

    « Certes … mais, au risque de paraître inculte… »
    Commença t il à dire en rougissant. « Qu’est ce que des Mojitos ? » dit il en plaçant les mains dans son dos alors que leurs pieds marchaient à l’unisson, soulevant à chaque fois une petite lampée d’eau. Son corps se mit à trembler et son visage se rougit alors qu’il avouait ainsi à une jolie jeune femme ne pas avoir connaissance d’un tel met. En espérant qu’elle ne le prenne pas pour elle, ni comme une marque insignifiante de culture, il se renferma dans ses épaules. Et puis, le sourire doux et amical de la jolie brune vint effacer tous ses doutes. Elle lui répondit d’un ton tout à fait charmant et lui donna une brève explication de leur fabrication et de leur histoire. Bercé par le son mélodieux de sa voix, le regard perdu devant lui, son oreille ne pouvait que capter les battements balancés de son cœur tout chamboulé. Pourquoi était il ainsi avec elle ?

    Edward lança un regard discret vers elle, et son air enjouée le rassura … Mais la question subsistait toujours. Chacune des personnes avec qui il avait pu avoir des relations étaient banales et sans véritable intérêt pour lui. Il idéalisé l’amour … Notamment à cause de sa mère, probablement. Douceur, gentillesse, bonté, harmonie ou encore complicité faisait partit du vocabulaire du fantastique amour qu’il recherchait. Mais, elle, elle le troublait. Pourquoi ? Etait ce à cause de son secret si mystérieux dissimulant une larme ? Cette envie mordante de la serrer dans ses bras à cet instant précis pour qu’elle aille mieux ? Tout cela ne le regardait pas … et puis, une personne comme elle devait avoir un amant à qui se confier et toujours présent pour la rendre heureuse. Il s’enleva ses envies de ses plus profondes pensées. Il ne convenait pas … sûrement seulement une courte relation d’une soirée, un verre partagé et un adieu amical et serein. Bref … que du malheur en perspective !

    La musique se fit de plus en plus présente. Un air de mauvais tube classique diffusé en boucle dans les boite pour jeunes branchés … Mais, qu’est ce donc qu’entendre cette musique décadente et sans intérêt aucun tant qu’elle, elle, elle serait là, pour lui, l’espace d’un court instant. Un ange merveilleux. Rencontre impromptue mais ingénue. Il se laissa guider par la jeune femme …

    « Apparemment, tu connais bien cet endroit ! » fit il en souriant, désignant du bout de son nez l’enseigne fleurissante de la pagode dans laquelle ils venait de prendre pied. Elle le guida en souriant vers une table de bois usé, dont les sièges du même acabit semblaient avoir du vécu. Mais qu’importe … Elle était là, souriante. Une piste de danse regorgée de personnes et le barman servait des boissons aux reflets multicolores à ces derniers sans distinction d’âge. Il fit le tour du propriétaire d’un regard avisé. Une pagode sans mur, dont le toit ne tenait qu’avec des poutres métalliques. Un air somptueux et usés, tel les films d’époques des années 30, un bar aux allures de barque de bois retournée sur laquelle vient se poser un plateau miteux et pour terminer des tableaux de danseurs, des photos de personnalités connues … ou pas, sur les mur.

    « C’est sympa ici ! » dit il d’un air sincère et sans mauvais retour aucun. Affichant un grand sourire, il rougit en voyant la jeune femme le dévisager. Elle l’intriguait. Que pensait elle de lui ? Le barman s’approcha d’eux et sans prononcer un mot, il prit son stylo et un carnet. Dans son costume noir, sans veste, uniquement le pantalon, et un tablier blanc, ses muscles apparents laissaient présager un air bagarreur. Puis, un sourire se dessina et il prit la parole. D’une voix douce mais féminine, il leur demanda ce qu’ils désiraient.

    « Pour ma part, ce sera un gin fraise ! » fit Edward une fois que la douce jeune femme eut passé commande. « Et deux … Mojitos, s’il vous plait ! » finit il par dire en interrogeant sa formidable partenaire d’un regard malicieux, sous disant qu’il se demandait s’il l’avait demandé de la bonne manière. Puis, l’homme repartit d’un bas nonchalant. Edward planta alors son regard vers elle, gêné …

    « J’espère que ton copain ne m’en voudra pas trop si on nous voit ici … » dit il en rougissant, essayant tant bien que mal de ne pas baisser le regard vers ses chaussures … L’endroit était charmant, tout comme sa compagnie, mais il ne voulait pas avoir d’ennuis, ni elle.

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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyDim 18 Jan - 17:14

De toute évidence, le jeune homme ne souhaitait pas partir. Helena s'en fit une raison. Qu'attendait il d'elle ? Etait-il un de ceux qui ne cherchait qu'une aventure d'un soir ? Se moquait il de son désespoir ? La belle n'en savait rien, et puis elle s'en fichait. Très bien, qu'il reste là. c'est elle qui partirait, lui faisant d'abord face, elle resta surprise par la beauté de son regard, des yeux noisettes brillaient étrangement et un sourire géné se dessina sur son visage. Il fallait l'admettre, il n'était pas si mal. Reprenant ses esprits, elle se pencha délicatement afin de récuperer ses effets personnels. Pourquoi agissait elle ainsi avec la gente masculine ? Depuis cette affreuse histoire, elle voyait les hommes comme quelque chose de foncièrement mauvais. Cependant, l'attitude du jeune homme la troublait. Il ne lui avait pas encore fait d'avances, non il restait là, simplement, à la regarder . Il venait de troubler sa quiètude et il s'en voulait, cela se percevait lorsqu'il se mordait nerveusement la lèvre. Helena ne put s'empêcher de sourire face à cela. Après tout elle était humaine et sensible à ce genre d'attitude. Il semblait différent des autres, en quoi ? La belle écossaise ne pouvait encore répondre à cette interrogation. La voix d'une jeune homme mit fin à se malaise, en effet, d'abord hésitant puis plein d'assurance ,il lui proposa d'aller boire un verre. Classique, pourtant, la belle brune ne refusa pas son invitation. Il la troublait et son envie d'en apprendre plus sur lui prit le dessus.

Impossible, il ne pouvait pas être mauvais ou être qu'un simple intérréssé, Helena ne voulait pas donner raison à sa première opinion. Ce soir, elle était libre et loin de tout. Elle pouvait bien lui donner sa chance. Avec une petite bouille d'ange, elle prit les devants, le priant de la suivre. En effet, à son arrivée, sa locataire lui avait parlé d'un petit bar sympa sur le bord de plage. Pourquoi ne pas faire plus ample connaissance là-bas?
Nouant les ficelles d'une légère robe blanche derrière sa nuque, la belle s'avança vers la pagode. Voyant qu'il ne bronchait pas, elle se retourna avec un grand sourire, le priant à nouveau de le suivre. Déroutante, oui , la belle brune l'était. Stupéfait de la voir ainsi passer des larmes au rire, il la suivit. Quand il fut près d'elle, ils poursuivirent ensemble, côte à côte leur route. D'abord bercés par le clapotit de l'eau, Edward brisa cette mélodie. Honteux de ne pas connaitre le terme "mojitos", il lui demanda avec une voix à en faire pâlir les dieux l'origine de ces coktails.


Charmée par son timbre de voix, la belle ne pût s'empêcher de sourire face à cette demande. Il semblait encore si innocent si inscousient, elle ne le connaissait ni d'eve ni d'adam, mais cela lui fit chaud au coeur. Comme quoi elle avait eu besoin d'aller au bout du monde pour tomber sur une personne simple et profondemment gentille. Un comble non ?
Face à tant de candeur, la belle sortit de son mutisme.


" Ne t'inquiète pas, tu es loin de me paraitre inculte, et puis l'erreur est humaine " Un petit clin d'oeil vint ponctuer sa phrase avant de reprendre la parole. " Je ne connaissais pas non plus les mojitos avant d'arriver ici, c'est une spécialité australienne, ce sont des coktails, c'est excellent ! Cependant je ne pourrais pas te dire ce qu'il y à dedans ! Fais moi confiance, quand tu y auras goûté tu tombera sous le charme ! "

Après avoir croisé à nouveau son regard, la belle baissa les yeux. N'était elle pas en train de faire une erreur? La belle fronça les sourcils mais le sourire de son compagnon la rassura et lui prouva le contraire. Bizzarement, elle se sentait bien, sereine. Son chagrin était désormais loin. Du coin de l'oeil, Helena s'amusait à le détailler, elle aimait son petit nez aquillin, ses yeux noisettes et son air enfantin. Elle pouvait à présent le dire, la belle se sentait protégée.

Un sourire ponctua sa réflexion quand une douce musique parvint à ses oreilles, telle une enfant, elle le regarda enjouée. " C'est ici ! " La jolie brune pressa le pas.

Bordée de palmiers et face au coucher du soleil, la pagode resplendissait, un vrai bijou au milieu d'un océan de sable. Des petites lumières colorées décoraient le toit de paille, le clapotit des vagues en devenait presque enchanteur. Il n'y avait ni porte, ni fenêtre ce qui donnait à cette petite pagode un souffle de liberté. Helena posa ses yeux mordorés sur Edward qui comme elle, semblait charmé. Prenant la hanse en corde de son sac en main, elle s'approcha de l'entrée, quelques personnes échangeaient des boissons aux allures enivrantes et fruitées. La voix suave de son compagnon la fit sursauter.

" Oh c'est la deuxième fois que je viens, mais j'aime cet endroit surtout quand on peut admirer le spectacle, le coucher du soleil est vraiment magnifique ici." La belle lui désigna une petite table de bois usé, un peu à l'abri de la petite piste de danse. " Nous ne serons pas dérangés par la musique, cette table te convient ? " Le jeune homme acquiesça et la jolie brune prit place. Croisant ses jambes interminables, elle posa son sac en lin sur le rebord de sa chaise. Alors qu'elle allait reprendre la parole, un serveur vint prendre leur commande. Edward commanda un gin et un mojitos, la belle lui sourit. " Deux verres ! Tu essaies de me surprendre, mais tu ne sais pas à qui tu as à faire ! " Amusée, elle se tourna vers le serveur. " Je commencerais par un mojitos s'il vous plait ! " Le sourire aux lèvres, Helena reposa les yeux sur son compagnon " Je te taquinais rassure toi, j'espère que tu tiens bien l'alcool " Lui adressant un petit clin d'œil, la belle ne pût s'empêcher de se mordre la lèvre. Il était si mignon et tellement humain. Une nouvelle phrase de la part de son ami lui déclencha un grand rire. " Quelle façon détournée pour savoir si je suis libre ou pas ! " Plantant son regard dans le sien, elle lui murmura " Non je suis seule, tu ne rentreras pas avec un cocard après avoir échangé un verre avec moi ! "

Helena se recula, cambrant son corps afin de s'étirer, puis elle vint poser son coude sur la table, le visage appuyé sur sa main fine. Le serveur vint leur apporter leurs boissons. Ils le remercièrent puis la belle leva son verre, le sourire aux lèvres.Finalement, elle passait un excellent début de soirée. Avide d'en savoir un peu plus sur cet homme elle plonga son regard dans le sien, elle aimait voir ses yeux pétiller...

" Et bien je dirais... à notre rencontre ! "
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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyDim 18 Jan - 18:43

    Pour dire vrai, Edward n'avait pas vraiment écouté la réponse de la jeune femme ... et c'est trouvé bête lorsqu'il réalisa qu'il avait commandé deux boissons alcoolisées. Non, il n'avait pas écouté, les pensées toujours tournées vers elle. Elle l'intriguait, le rendait tout simplement fou. Mais, pourquoi ? Son aura, elle émanait d'une telle douceur, mais ce visage si triste ... Elle n'avait pas le droit de pleurer. Son visage si angélique lui donnait un air si apaisant. Et puis, lui, était tombé sous son charme et ne pouvait si méprendre ... tellement agréable !!


    Elle l'avait mené en ce lieux. Pittoresque mais très agréable. Il se plaisait à ses côtés. Sa compagnie était fort agréable. Et lorsqu'il réalisa qu'elle croyait qu'il allait la souler, surement pour mieux abuser d'elle par la suite, il rougit. Ne sachant pas où se mettre. Tout à l'heure, il avait prêter son esprit à la réflexion et désormais il en payait les conséquences. Affreuse tragédie !! Mais, cela ne semblait pas la perturber outre mesure. Souriant, il acquiesça du regard sans pour autant perdre sa couleur rouge pivoine ... Et puis, sa façon d'aborder la question de son couple n'était pas des plus distinguées. Mais elle avait le mérite d'être claire. Célibataire, il nota ... Mais il ne tenterait pas quelque chose pour autant même si les formes et l'attirance de la jeune femme était très ... alléchante.



    Il prit son verre en main et sortit de ses pensées alors qu'après avoir étendue ses longues jambes sur le sol de bois. Usé mais propre, il nota qu'elle portait une jolie paire de tongs blanches, totalement ensablées par leur balade nocturne. Elle porta un toast. Endroit charmant, délicate personne ... et air envoutant lorsque subitement, coupant la parole au jeune brun, un air connu de tous envahit les lieux. Il reprit avec elle alors que l'air accélérait le mouvement de son cœur ...


    « Ooooo oooooo ohoohohoo » commença t il en rigolant. Voyant que la jeune femme se prenait au jeux en élevant la chansonade avec lui, il entama, « Somewhere over the rainbow, Way up high, And the dreams that you dreamed of, Once in a lullaby ii ii iii » continua t il en reposant son verre sans en prendre une goute et mimant un micro avec ses mains, il rigola.


    La voir sourire le fit monter au ciel. Le temps sembla découvrir sa route, ralentir complètement l'existence de ces deux personnes, là, maintenant, ici, tout de suite, pour le faire profiter du plus magnifique des spectacles. Le chanteur, un énorme black aux allures de boxers et à la voix presque féminine donnait à l'espace un instant magique. Elle, elle le rendait euphorique, et les chanteuses, dans leurs courtes robes de soies faisaient que tous se sentent bien. Instant idyllique, loin de toute réalité ... Tellement merveilleux ! Puis, il retomba les pieds sur terre. Levant son verre avec elle, il laissa la musique suivre son cours ...



    « Oui, à notre rencontre ... Et aux Mojitos ! » dit il en esquissant un sourire charmeur. Toujours avec un gigantesque sourire flanqué aux lèvres, il porta le verre et goûta une lampée de ce fameux mojitos. La boisson n'était pas désagréable ... pour ne pas dire carrément délicieuse. Une seconde lampée confirma ses pensées. Et puis, la chaleur, douce chaleur, celle du sable qui remonte le soir venu, vint le titiller. Il ne l'aurait jamais remarqué ... mais le cocktail lui faisait un peu perdre la notion de réalité.


    « Gosh, c'est carrément délicieux !! » finit il par dire après avoir avaler une troisième gorgée, diminuant le verre de moitié, du fameux nectar. « I hear babies cry and I watch them grow, They'll learn much more. Than we'll know And I think to myself » conclua t il. Il trouvait cet endroit terriblement attrayant, terriblement fantastique. la soirée commençait comme une hymne aux plaisirs mondiaux. Lui, simple pantin sur des milliards de personnes pouvait enfin définir ce qu'était un doux moment éphémère mais subtilement exquis.


    « Alors ... » reprit il la parole en déposant lui aussi un coude sur la table de bois usé. Par je ne sais qu'elle moyen, il prenait confiance en lui et il déposa lui aussi son visage sur la paume de sa main, les yeux plantés dans ceux de la jeune femme. Quelle merveille !! Il ne s'y était pas trompé aux premier regard, elle était tout bonnement magnifique. Ne perdant pas sa phrase, il s'exprima; « ... si je ne risque ni coquard ni représailles ... puis je savoir ce qu'une jolie demoiselle comme toi fais en cette île si ... paradisiaque ? »

    En temps normal, il n'aurait jamais pu sortir ce genre de phrase sans bafouiller mais l'endroit rendait ce type d'exploit possible. Attendant sa réponse, il se mordilla la lèvre comme si dans sa tête, elle était déjà toute faites ...
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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyDim 18 Jan - 23:19

Le sourire aux lèvres, la jolie brune fit claquer son verre à coktail contre celui de son compagnon. Oui, elle se trouvait en excellente compagnie et qui plus est dans un endroit vraiment paradisiaque. Portant le verre à ses lèvres, elle eut une mimique amusée quand le jeune homme réalisa qu'il avait deux verres en face de lui. Edward commença par le mojitos et approuva les propos de la belle.Reposant rapidement son verre, elle sourit à nouveau lorsqu'une mélodie qu'elle connaissait bien vint à ses oreilles. Son compagnon se preta également au jeu et tout deux entamèrent un karaoké.

Reposant son verre alors qu'Edward mimait un chanteur émérite, elle ne pût s'empêcher de rire. Baissant la tête afin de cloturer son spectacle, Helena entra à nouveau dans ce jeu pourtant si enfantin. " J'aime vraiment cette chanson, le magicien d'oz était mon film préféré quand j'étais petite"

Son partenaire lui avoua à nouveau que ces coktails étaient divins. La jolie brune aquiesça et en profita pour tremper ses lèvres à nouveau. Le coktail lui apporta un peu de chaleur, la musique devenait de plus en plus présente et désormais elle se sentait bien. La boisson lui faisait un peu tourner la tête, mais elle n'y preta pas attention. " Je passe une excellente soirée. Je te remercie"

Elle venait de lui dire ça le plus simplement et sincèrement du monde, Helena se surprit de lui avoir montré tant de candeur. Baissant les yeux elle se mordit la lèvre. Devait elle se dévoiler ? Lui dire qu'elle était bien avec lui ? Qu'elle avait apprecié son geste sur la plage ? Bref, elle ne devait pas s'encombrer l'esprit avec tant d'interrogations. Elle passait une excellente soirée, c'était l'essentiel. Buvant une autre gorgée de sa boisson colorée, Edward essaya d'en savoir un peu plus sur elle. Reposant son verre, elle attendit quelques secondes avant de lui répondre. Elle ne pouvait pas tout lui dire, du moins pas cela....

"Hum.. Et bien je souhaitais voir un peu du pays, j'ai toujours été attiré par l'australie, je trouve que c'est un pays magnifique et je ne me trompe pas. Et toi ? Pourrais-je savoir ce qui t'ammène ici ? "

En effet, la jolie brune souhaitait en savoir plus sur lui, il semblait si simple mais à la fois mystérieux. Son charme la troublait, charmé par son regard, elle se perdit quelques instants dans celui ci. Charmeur il semblait également charmé tout comme elle. Helena agissait avec lui comme elle ne l'avait jamais encore fait avec un homme. Elle se suprenait mais en même temps elle aimait cela.

*****

La jeune femme riait, Edward avait un humour mordant et débordant. Reposant un autre verre, Helena ne pouvait dire combien de boissons elle avait bû en cette soirée. Tout deux semblaient heureux, il l'avait même invité a danser, mais quelque peu amochés par l'alcool, le slow ressemblait plutôt à un jeu "attention que je ne te marches pas dessus", cependant, leurs rires et leur danse floklorique avaient animés la salle.

Jetant un regard sur l'extérieur, un frisson lui parcouru l'échine quand une légère brise caressa sa peau de pêche. La belle, le sourire accroché à ses lêvres fines, posa son regard mordoré sur son compagnon. " J'ai très chaud, tu ne veux pas sortir un court instant ? " Aquiesçant, la jolie brune quitta son siège de bois avant de sortir de la pagode. Se retournant afin de trouver son compagnon, elle éclata d'un rire cristallin quand il faillit louper la marche. Edward la rejoignit, partageant son amusement. Helena n'était plus maitresse d'elle même, les mojitos avaient fait leur effet, mais étrangement elle se sentait bien. " Tu n'es pas croyable ! "

S'approchant de lui en titubant, elle tomba dans ses bras, leurs rires résonnant dans la quiètude d'une nuit étoilée. Enlacée dans ses bras, la belle pouvait ainsi sentir son coeur, quelque peu troublée, Helena se détacha de lui. " Excuse moi " Essayant, en vain, de cacher son trouble, elle se dirigea vers la plage. L'eau sombre vint caresser ses pieds, son esprit embrumé, divagua.. Elle sentit son compagnon s'approcher d'elle. Se trouver ainsi dans ses bras était d'un tel réconfort, son coeur s'emballait, elle en redemandait, oui, elle voulait être avec lui, dans ses bras, lui appartenir... Tout se mélangeait dans sa tête. Edward se placa derrière elle, les lumières de la pagode éclairaient ce petit coin de plage. La belle se retourna avec un air amusée. "Même pas cap de me suivre dans l'eau" . Avec un regard qui en disait long, Helena defit lentement le noeud qui ornait son cou, la jolie robe de lin glissa le long de son corps scuptural, afin de dévoiler un superbe deux pièces blanc. Avec un sourire, elle lui tourna le dos avant de disparaitre dans l'immensité océane.
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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyLun 19 Jan - 22:31

    Avouant qu'elle passait une bonne soirée, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. La mine radieuse flanquée sur le visage de la jolie brune ne face de lui le rassurait. Elle partageait cet instant avec autant d'appréciations que lui. Se prêtant au jeux du "je devine les paroles", ils s'emportèrent petit à petit, tels des enfants dans de grandes exclamations de rires. Et puis sa phrase, celle qui venait de faire d'elle la personne la plus touchante en ce moment-ci, si douce et merveilleuse, celle qui avait perturbé Edward dans tout son être ... Il était d'autant plus heureux. Mais, elle doutait, et le mordillement de sa lèvre inférieure, tout comme il l'aurait fait lorsqu'il est gêné, lui prouva qu'elle pensait commettre une erreur. Prenant son verre en main, il en bu une gorgée avant de la regarder avec son air de jeune homme :

    « Moi aussi je passe une excellente soirée ... Et ce n'est pas moi qu'il faut remercier, c'est tout de même toi qui nous a menée en ce lieux si paradisiaque ! » dit il d'un air détaché. Puis, descendant de son trône, où il pensait avoir prit le dessus sur la jeune femme, il baissa lui aussi la tête, le visage rougit d'une couleur pivoine des plus prononcées. « Pardonne moi si parfois je peux avoir des airs supérieurs ... »

    Et puis, elle reprit parole en donnant un sens nouveau à la conversation, et se dévoilant toujours plus, elle répondit à ses questions. D'un air enjoué et tout aussi majestueux, elle dissimula son envie soudaine d'en apprendre un petit plus sur le jeune brun. Lui, plutôt surprit qu'une aussi belle demoiselle s'intéresse à son cas en cette soirée si superbe, sourit et ne pu s'empêcher de lui répondre par un simple mouvement des épaules.
    « Parfois, on veut simplement fuir la réalité ... et c'est en des lieux reculés qu'on arrive le mieux à dissimuler son mal-être. Qui plus est, lorsqu'on rencontre un ange, la réalité devient tout autre et il suffit de se laisser transporter. »

    D'un air charmeur, d'une voix suave et envoutante, il avait usé de toutes les armes de la séductions dans cette simple courte déclaration. Mais, tout cela sans que son esprit n'en prenne compte. Pour dire vrai, il ne s'en doutait même pas. Pour dire vrai, il n'avait guère idée de ce qu'il disait. Sa tête tournait, sa vision était quelque peu troublée, la jeune femme lui paraissant tout aussi belle qu'une déesse grecque. Puis, poursuivant sur sa lancée, il avala une autre longue lampée du délicieux nectar et se dressa droit sur ses jambes. Faisant retomber son pantalon sur ses jambes, il tendit vers la jeune femme une main grande ouverte, pomme vers le haut, alors qu'un air bien connu reprenait dans l'air. Le "mambo number five" se mit à rythmer la salle et tous les danseurs reprirent ensemble ... Edward reprit à la suite du chanteur en entonnant un déhanché et posa ses yeux dans ceux de la jeune femme ...

    « One ... Two ... Three ... Four ... Five ... » fit il d'un ton enjoué, le sourire aux lèvres. Voyant la jeune femme éclaté de rire à sa suite et accepter sa main, il l'entrainant dans une danse endiablée sur la piste. Ils étaient beaucoup et sous l'effet de l'alcool, leurs pas semblaient assez désordonnés mais Edward la projeta sur une chaise avant de poser ses mains sur ses fines jambes alors que le refrain enchaina ...

    « A little bit of Monica in my life, A little bit of Erica by my side. A little bit of Rita's all I need, A little bit of Tina's all I see. A little bit of ... you » dit il, accompagnant ses paroles d'un mouvement de ses mains vers ses hanches, et d'un clin d'œil. Choses impensables dans un état de lucidité normal, « ... in the sun. » Puis, les mains dans le creux de son dos, il la tira à nouveau vers lui et, leurs corps l'un contre l'autre, ils reprirent ensemble un rythme du tonnerre ...


    ***


    Et puis, au bout de quelques temps, les chansons s'enchainèrent, le rythme qui les guidait toujours plus loin, toujours plus fort ... Toujours plus proche. La chaleur devenait un fardeau qu'il semblait partager. Elle, sa robe légère collée à sa peau de pêche, lui, la chemise blanche n'était plus sur lui, mais il offrait à la jolie jeune femme son torse dénudée et quelque peu musclé. Non pas vouloir l'afficher, seulement se délester de quelques épaisseurs pour ne plus souffrir de cette chaleur si étouffante.

    « N'est ce pas ... Bonne idée !! Sortons si tu veux ! »

    Il attrapa ses vêtements, tendit à la femme son sac de toile et ensemble, ils prirent le chemin du sable encore chaud. Et puis, la tête tournant toujours plus sous l'effet de ces boissons alcoolisées et beaucoup trop sucrées, la jeune femme vint mettre les pieds dans l'eau. Tout d'abord distant, il entreprit de s'approcher d'elle. Elle faillit tomber, mais il la rattrapa.

    Doux moment partagé à deux ... doux moment éphémère, mais tellement délicieux. Tout en s'excusant, elle se releva et ne vit pas la mine rougit d'Edward qui ne décrocha pas mot de peur de la brusquer ... Il aurait tant voulu l'inviter à rester ainsi, dans les bras l'un de l'autre. et puis, prenant la direction de l'immensité désormais noircie qu'était l'océan, elle se délestait des derniers vêtements. Avec un air malicieux et plein d'entrain, elle l'invita à le suivre en se jetant dans cette eau limpide et toujours chaude.

    Lui, n'avait qu'un caleçon sous son pantalon léger, s'en débarrassa rapidement. Il jugea bon de piquer lui aussi une tête pour se remettre les idées en place. Il la rejoignit après quelques mouvements de bras. Et puis, arrivé à sa hauteur, il vint lui jeter de l'eau au visage alors qu'elle allait dire quelque chose. Ensemble, ils rigolèrent ainsi, tels des enfants durant quelques instants avant que, leurs rires se mêlant, la jeune femme ne vient au contact du beau brun. Lui, se soutenant à elle, posa ses mains sur ses hanches. Tout à coup, leurs rires se coupèrent alors que leurs visages n'étaient plus très loin. Instant suspendu, loin de tout, les pieds dans l'eau mais la tête dans les nuages ... Que devait il faire ?

    Sans hésiter plus longuement, il approcha sa tête de celle de la jolie brune et fermant les yeux, chercha à découvrir la sensualité d'un baiser partagé avec elle. Bref moment de plaisir ... Comprenant qu'il avait surement commit une erreur, il s'écarta et se détourna presque d'elle. A la fois honteux et confus, il ne savait où se mettre et il bafouilla quelques mots,


    « Je ... Pardon, excuse moi !! C'est l'effet, la soirée, la fête ... Excuse moi ... » dit il en cherchant à saisir la réaction de la jolie brunette ...

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MessageSujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone_* PV Ain't no sunshine when she's gone_* PV EmptyMar 20 Jan - 20:49

" Je vois que tu sors les belles phrases jeune homme mais qu'est ce qu'il te fait dire que je suis un ange ? " Amusée, la belle joua de ses lèvres avec la paille colorée qui ornait son verre. Croquant un petit morceau de sucre, Helena ne le quitta pas du regard. Edward prenait de l'assurance et étrangement, elle aimait ça. Inutile de tergiverser, elle aimait sa présence et sa prestance. Elle aimait cette petite fossette qui se creusait lorsqu'il souriait et le fait qu'il semble être là pour la protéger. Une soudaine fièvre monta en elle, mais elle se calma. Décidément, bien qu'elle venait de finir son troisième verre, il avait été de trop. Il lui était impossible de savoir comment la soirée allait elle bien se finir. Mais Helena ne s'étendit pas sur le sujet.

Les serveurs déambulaient dans la salle, la musique devenait de plus en plus présente tout en contrastant avec le brouhaha des clients. Helena ne savait plus où donner de la tête. Celle ci d'ailleurs tournait légèrement, la belle regarda son troisième verre de mojitos avant de poser les yeux sur son compagnon qui terminait sa quatrième boisson. La jolie brune ne pût s'empêcher de s'éventer avec la carte qui proposait des boissons plus alléchantes les unes que les autres ,alors que le sourire aux lèvres, le beau brun se levait afin de l'entrainer dans une danse effrénée. Tout n'était que couleur et musique créant un tourbillon exotique. Les gens riaient en les voyant, comprenant qu'ils amusaient la salle de la plus belle façon qui soit, les deux jeunes gens poursuivèrent leur jeu. Jamais elle ne s'était amusée de la sorte et elle pria Dieu pour que rien de tout cela s'arrête. Quelques gouttelettes perlaient sur son corps de poupée, il faisait de plus en plus chaud. Son ami se trouvait dans le même état, puisqu'il n'hésita pas un instant à se dévêtir de sa chemise de soie. Tout d'abord gênée, la belle n'osa le toucher, mais la fièvre et l'alcool prirent le dessus.Projetée sur une petite chaise de bois, la belle le laissa faire, tout deux étaient totalement habités par la chanson. Edward poursuivit sa danse sous les rires de la jeune femme, avant de poser ses mains sur ses hanches, troublée par ce contact, la jolie brune devint écarlate quand il "transforma" la chanson afin d'en faire une affaire personnelle. Conquise, Helena retrouva ses bras et sa peau basanée pour une nouvelle danse effrénée.

***

Il faisait tellement chaud, tout deux tremblants décidèrent de sortir un peu.Quittant cet endroit de vie, l'air frais leur fit le plus grand bien, frissonnant sous cette légère brise, Helena ferma les yeux. Impossible de savoir ou elle se trouvait ou encore l'heure qu'il était. La belle venait de perdre toutes notions. Son esprit et sa raison ne dictaient plus ses faits et gestes... Ses pulsions et désirs avaient pris le dessus. Mais de quoi avait elle vraiment envie ? Se retournant, elle observa longuement son compagnon, après s'être mordu sensuellement la lèvre, Helena s'approcha de lui, titubant sous l'effet des nombreuses boissons qu'elle venait d'ingurgiter, elle tomba dans ses bras.

Le contact de sa peau... un vrai délice. La jolie brune en voulait encore, mais elle jugea que c'était encore trop tôt. Mais après tout ? Qui était elle pour juger quoique ce soit ? Sa raison ne répondait plus. L'esprit embrumé, Helena se dirigea vers l'étendue marine. Par chance, les quelques loupiotes éclairaient faiblement la plage. Habitée par un désir ardent, la belle écossaise se délesta de sa robe fine dans un seul but, le séduire... Épousant ses formes parfaite, la jolie tunique, laissa apparaitre des courbes enivrantes et une peau de pêche. Jamais elle n'avait agi comme ça, mais ce jeu lui plaisait. Le priant de le suivre avec un regard chargé de sens, Helena pénétra dans l'eau sombre. Un vrai délice, celle ci en était délicieuse, apportant un petit plus à l'ambiance sensuelle qui s'émanait des deux êtres.

Edward ne tarda pas à la rejoindre, quittant son pantalon de toile. Aveuglée, la belle sursauta quand il arriva discrètement à sa hauteur. Avec un large sourire, la jeune femme voulu répondre à cela mais il n'en lui laissa pas le temps. En effet, à peine venait elle d'ouvrir la bouche que son compagnon lui lança de l'eau. Son rire cristallin brisa le silence et elle entra dans son jeu. Lui rendant la pareille, Helena se rapprocha de lui, déstabilisé par un petit trou de sable qui venait de se former sous ses pieds, le jeune homme se stabilisa en posant ses mains sur ses hanches. Troublée par se nouveau contact, le rire de la jeune femme s'évapora. Seul le clapotis de l'eau sortait le couple de cette douce quiétude. Helena posa son regard dans le sien. Bon dieu que son cœur lui faisait mal...

Délicatement, Edward se rapprocha d'elle avant de poser ses lèvres sur les siennes, resserant son étreinte, la belle ferma ses doigts fins sur ses bras puissants. Un frisson lui parcouru l'échine alors qu'il se détachait d'elle, bafouillant et s'excusant. Un légèr sourire se dessina sur ses lèvres salées, puis elle reprit la parole " Pourquoi devrais-je t'excuser ? Tu ne le désirais pas ? Ou alors tu penses que ce n'est pas raisonnable ? Nous avons l'esprit embrumés par l'alcool mais s'il te plait ne me dis pas que tu regrettes ce qu'il vient de se passer. Nous sommes deux jeunes, profitant de leurs vacances. Ne réfléchis pas, laisse toi aller... S'il te plait..."

En effet, qu'avaient t'ils à perdre ? La franchise de la jeune femme lui avait souvent causé sa perte, mais qu'importe, elle savait ce qu'elle voulait, là, ici et maintenant. Alors qu'Edward se détendait peu à peu, Helena remonta ses doigts fins le long de son bras avant d'arriver au galbe de son épaule, elle joua avec quelques gouttes d'eau avant de glisser sa main dans sa nuque, stoppant son ascension dans sa chevelure brune, elle eut le loisir de sentir la respiration fruitée du beau brun dans son cou. Et, dans un soubresaut de désir, la jolie brune l'attira contre lui. Frôlant d'abord ses lèvres, elle mordilla sa lèvre inférieure avant de lui offrir un somptueux baiser. Elle était sienne, son cœur résonnant dans sa poitrine dans une cadence infernale. Helena n'avait plus peur, blottit dans ses bras, la vie reprenait son corps fébrile et la chaleur gagnait sa peau de porcelaine. Oui, dans ces bras, elle se sentait vivante. Tout cela était pourtant si impossible à expliquer... mais elle ne souhaitait pas réfléchir, du moins pas maintenant. Carpe diem se disait elle. Non , une chose était sûre, elle ne regrettait rien...

Puis, elle se détacha de lui, baissant d'abord les yeux, elle se colla contre son corps puissant. Son index caressa ses lèvres dont elle venait de prendre possession. Plongeant son regard mordoré dans les yeux noisettes de son compagnon, elle prit une nouvelle fois la parole. " Est ce un mal de te désirer autant ? "



En espérant que la réponse te plaise !
[...] à jamais
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