Il avait travaillé toute la nuit sur un tableau, le sujet était « Les maitres de l’antiquité », il adorait l’art émergeant de la renaissance, il trouvait ça tellement beau et tellement agréable. Et malgré la dose de caféïne qu’il avait pris, et de tabac, il n’avait pas tout à fait terminé, il avait représenté un ange visionnaire, et aussi une vierge marie, et tout ça avec différents symboles, et détails qu’on retrouvait dans les tableaux de la renaissance, c’était un travail de longue haleine. Qui était tenace et très éprouvant, quand on a les yeux fatigués et qu’il faut avoir une certaine teinte de couleur.

Il c’était couché vers 4h du matin, et avait bien dormit, mais il avait besoin d’une bonne douche maintenant, prenant différentes affaires, il arriva dans celle-ci, il venait toujours tôt, afin d’y avoir personnes.

Les douches étaient mixte, et elles étaient communes, disons qu’il y avait des cabines, mais elles étaient petites, et il mouillait ses affaires, il avait prit avec lui savon, serviette. Et enfin il retira sa chemise de chambre, la faisant tomber à ses pieds, et glissa deux doigts dans l’élastique de son boxer, et retira totalement son boxer se retrouvant maintenant nu, il avait peur que quelqu’un rentre et le surprenne nu.

Il n’était pas vraiment pudique, mais disons que lui ça le gênerait vis-à-vis des filles mais surtout des garçons. Voir un homme nu, il avait peur de mettre mal à l’aise celui-ci, justement parce qu’il oserait poser les yeux sur lui. Il entra dans la douche, et appuya sur le petit bouton afin de faire couler l’eau sur son corps, musclé, et plutôt bien fait. Et ce fut un jet délibérant et tellement agréable sur sa peau, il avait l’impression que l’énorme fatigue de cette nuit était en train de peu à peu disparaitre et s’écouler dans le conduit d’évacuation avec l’eau.

Il c’était savonné, profitant de la rencontre du savon avec son corps afin de parfumer sa peau, et aussi de ses cheveux, il avait passés un agréable moment sous l’eau chaude, et finalement sortit de sa cabine une fois totalement rincée, il essuya quand il entendit l’eau éclabousser dans la cabine à coté de la sienne. Il ne comprenait pas vraiment le principe de la cabine sans portes, il n’y avait pas du tout d’intimité, alors qu’il sortait de sa douche, il vit un bijou, une chaine en or sur le sol, et se demandait si c’était au jeune homme.

Il la prit et s’approcha de sa cabine, quand il sortit en courant, totalement nu, son regard se marqua soudainement d’étonnement, il n’avait rien fait de mal, il vit les vêtements du jeune homme abandonné tandis qu’il avait trouvé refuge dans une cabine du fond. Il prit ses vêtements, et alla les déposer non loin de sa cabine, sans aller épier ou allait voire comment le jeune homme était constitué cela ne se faisait pas du tout.

Il fit attention que les vêtements n’atteignent pas l’humidité, il avait sa serviette autour de la taille, et un corps musclé était dans un écrin de coton blanc. Il gardait la chaine en or, et attendrait qu’il sorte de la douche pour lui demander si c’était à lui. Il se rasa et ensuite se regarda dans le miroir. Finalement il s’approcha de nouveau de la cabine du jeune homme étrange dont il avait vu que les fesses pour le moment.

« Heu…Te fais pas de soucis, je viendrais pas voire dans ta cabine…Mais j’ais une chaine en or entre les mains…Que j’ais trouvé sur le carrelage des douches je me demandait si cela pouvait t’appartenir. »

Il se sentait nul,dans cette université, il se sentait comme un pariat, dont il fallait surtout pas approcher de peur qu’on attrapper la lèpre il n’avait aucune envie qu’on ressente ça avec lui, il était foncièrement méchant, il était sympathique, mais on ne pensait peut-être pas la même chose.

Attendant une réponse de la part du jeune homme pour lui confirmer si c’était à lui ou pas.

Maximillian n’était absolument pas un voyeur qui avait ce besoin fondamental d’allait voire dans les vestiaires pour aller mater des personnes nues, c’était pas vraiment son trip, il déposa le bijou délicatement dans la main du jeune homme. Il était resté là en effet à le fixer droit dans les yeux et ne se serait pas permis de regarder plus bas de toute façon. Il tourna son regard et fit signe vers un tas de linges.

« A moi il me manque rien…Par contre, j’ais ramené votre linges prêt de la cabine afin que vous puissiez prendre votre douche tranquillement….Je ne pensais pas vous faire peur. »

Il était mal à l’aise, et avait une boule à la gorge, il se détourna et ensuite repartit vers un lavabo, et cette envie de pleurer croissante depuis qu’il était arrivé ici, remonta à la surface, tous semblaient se détourner de lui.

Il ne faisait absolument aucun mal à personne, et ne faisait rien de déstabilisant, même avec le jeune homme, il n’avait pas cherchait à le regarder, ou autre chose, et avait agit avec tact, justement pour éviter de le voire.

Mais celui-ci, avait couru en le voyant, il se regarda dans le miroir, cherchant chez lui quelque chose qui ferait peur aux gens, et finalement des larmes coulèrent sur son visage, il prit son pot de gel, et commença à redresser ses cheveux blonds sur sa tête, couleur naturel de celui-ci.

Il ne savait quoi faire, il était totalement désorienté par ce nouveau monde, un monde ingrat que la vie étudiante américaine, il sentit une main sur son épaule, et ne chercha pas à le retirer, et finalement se retrouva dans des bras de réconfort apporter par cet inconnu qui avait fuit il n’y à que quelques minutes.

En temps normal il aurait repousser mais là ce laissa aller, posant sa tête au creux de son épaule, il avait pas de mal, faisant au moins une tête de moins. Il était assez petit comme taille. Il se sentait mal. Et finalement se mit à parler, toujours avec cet accent français qui était plus prononcé que d’habitude à cause de sa douleur.

« Pourquoi tout le monde ici me rejette ? Je n’ais rien fait de mal. Rien fait pour justifier un tel comportement. J’ais l’impression d’être un paria, c’est parce que je suis un simple français ? »

Il se confiait à un parfait inconnu dont il avait rendu service, il lui avait évité de perdre un bijou en or. Peut-être inestimable à ses yeux. La peau de cet inconnu était douce, et sentait bon sûrement à cause qu’il sortait de la douche, et c’était blottit contre lui. Pour rechercher un certain confort. Sans pour autant rechercher plus.

« Je…Suis désolé pour tout à l’heure, je voulais pas te faire peur. Pas te mettre mal à l’aise. »

Il se sentait soudainement nul, il se retrouvait dans un monde autre, un passé lointain ou il n’était qu’un gringalet tout maigre. Il se sentait mal, et beaucoup mieux depuis quelques instants. Et il se sentait encore plus nul de pleurer, c’était montrer encore plus sa faiblesse, heureusement que personne traînait, deux hommes, en serviette l’un contre l’autre.

Il ne comprenait pas ce qui c’est passé pour le moment avec ce jeune homme, d’un coté il venait le consoler et de l’autre il semblait embarrasser de le faire, ne trouvant pas de mots réconfortants, il essayait de comprendre de prendre sur soit.

D’habitude quand on bafouillait comme ça, disons quand Max bafouillait comme ça, c’était le malaise représenter par le désir. Mais cela ne pouvait pas être ça, il sécha ses larmes, le regardant prendre ses vêtements.

Finalement Maximillian détacha sa serviette, et enfila boxer, et jean, il se remit devant son miroir toujours les yeux rouges.

Et finalement se tourna vers Max, il n’allait pas être méchant, pas être sarcastique au contraire, il ne pourrait pas être comme ça.

« Je t’ais fait quelque chose de mal…Ou quelque chose dans le genre. Je me suis montré déplacé ? Je sais pas…Dit moi quelque chose. Regarde tu vas avoir en plus l’occasion de me détester.»

Il s’approcha du jeune homme se mettant en face de lui, il ne savait pas quoi dire de plus, et posa une main sur sa joue et posa ses lèvres sur les siennes. Il avait eut envie de le dégoûter encore d’avantage puisque le rejetait déjà, autant qu’il le rejette encore plus.