-R’garde, ils sont là-bas.

Un large sourire aux lèvres, Mathis fit un signe de tête à son brun dans une direction précise de l’aéroport. Plus précisément en direction de plusieurs personnes qui leurs faisaient signe ; quatre adultes et quatre jeunes hommes. Plus précisément encore, il s’agissait des parents des deux tourtereaux ainsi que leurs amis les plus proches, les fameux avec qui ils passaient la majeure partie de leur temps à l’époque où ils habitaient encore ici. Ils étaient tous là, réunis pour les accueillir. Vous ne comprenez pas ? Eh bien revenons sur les principaux événements récents.

Hier.
La dernière cloche de la semaine, celle qui annonçait le début des vacances. Inutile de vous dire à quel point nos deux amoureux étaient contents d’arriver enfin à ces deux semaines de repos. Les derniers jours avaient été particulièrement pénibles, le travail avait été encore plus présent, les obligeant à se voir uniquement à midi pour rapidement manger quelque chose ensemble. Mais à présent, ils allaient pouvoir profiter d’être ensemble, loin des études et du travail, tout ça entourés des gens qu’ils aimaient. Quoi de plus génial ?

Il y a environ 13h.
-C’est bon ?
-J’ai rien oublié, on peut y aller.

Les deux amoureux se trouvent à présent devant l’université, avec leurs affaires. Après être restés chacun de leur côté afin de rassembler les bagages nécessaires à leurs deux semaines de vacances dans leur ville natale, ils s’étaient retrouvé dans le but de prendre un taxi ensemble, en direction de l’aéroport.

Il y a environ 10h
« Mesdames et Messieurs. Nous vous prions d’attacher vos ceintures de sécurité, le décollage de l’appareil est imminent. Nous vous souhaitons dors et déjà un très bon voyage. »
Vous l’aurez compris, Davies et Werly se trouvent assis à leur place respective, dans l’avion. Placés côte à côte, les voilà maintenant prêts pour s’envoler en direction de Londres.

Il y a environ 45min.
L’atterrissage de l’appareil s’est effectué avec un immense succès (heureusement tiens ! xD). Logan et Mathis se montrent tout excités à l’idée de bientôt poser le pied sur le sol anglais. Leur vrai chez-eux, là où ils se plaisaient. Ils ne leurs restait plus qu’à descendre et aller rechercher leurs bagages avant de retrouver leurs familles et amis qui, normalement, les attendaient.

Voilà, vous savez tout. Nos amoureux ont quitté le sol américain il y a environ 24heures, les voilà maintenant chez eux, dans la capitale anglaise. Tirant sa valise d’une main, Mathis tenait la main libre de son homme dans la sienne, souriant à ses parents qui les avaient aperçus. Il ne fallut que quelques minutes avant que les quatre amis des amoureux se mettent à courir dans leur direction afin de leur sauter dessus. Heureusement, Mathis eut le réflexe de lâcher sa valise avant de se ramasser la lourde masse d’un des quatre jeunes hommes.

-Oh putin les gars ! Ca fait trop du bien de vous revoir !
-Logan ! Mec, tu nous as manqué !

Etc. Des retrouvailles dignes de véritables amis.
Après quelques mots échangés et quelques rires émanés ( ? ), se furent les parents qui firent leur apparition. Une apparition bien plus tranquille. Le châtain se retourna directement vers ses parents et constata facilement que sa génitrice avait les larmes aux yeux. Elle tendit ses bras vers son fils sans dire un mot, simplement en souriant. Mathis ne se fit pas prier et alla s’y blottir, souriant de plus belle. Serrant le corps de sa mère contre le sien, il tenta de la rassurer.

-Hey maman, ça fait que trois semaines que je suis parti.
-Je sais mon grand. Mais c’est la première fois que tu pars aussi loin et aussi longtemps.

Le surnommé « mon grand » rigola doucement et desserra son étreinte tout en posant un délicat baiser sur la joue Mme. Werly. Puis, se décollant de son corps, il se tourna vers son père qui passa simplement son bras autours des épaules de sa progéniture. Le châtain le regarda, souriant largement, et le laissa prendre la parole.

-Tu nous as manqué p’tite tête.
-Moi aussi... mais ce surnom ne m’a paaaas manqué du tout.

En effet, Mathis détestait les petits surnoms affectifs que lui donnaient ses parents. S’étaient toujours un peu gênant, surtout devant ses amis ou son copain. Mais il savait bien que ce n’était pas méchant. C’était simplement une manière de lui montrer l’amour qu’ils lui portaient.
Après s’être retrouvés, les deux familles partirent chacun de leur côté, ainsi que les quatre jeunes hommes. En effet, l’heur londonienne avançait de seize heures par rapport à celle de San Fransisco, il était donc 01h00 du matin quand ils se séparèrent tous, afin de rentrer chacun chez soi pour profiter d’une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain matin, Mathis fût réveillé par son père à passé 13h. Avec le décalage horaire, le pauvre Werly n’avait pas fermé l’œil de la nuit et s’était endormi vers les alentours de 06h. Ses parents l’avaient donc laissé dormir un peu plus, mais, histoire qu’il se réhabitue à l’horaire locale, ils avaient préféré le réveillé. Mathis eut simplement un peu de peine à sortir de son lit, mais une fois qu’il fut debout, douché, habillé, coiffé, c’est avec le sourire aux lèvres qu’il descendit afin de déjeuner avec ses parents. Après le repas, il était rapidement remonté afin de ranger ses affaires au maximum, puis il avait quitté la demeure de Werly pour se rendre chez les Davies.
Arrivé devant la porte de la maison, Mathis frappa. En temps normal, les parents de Logan l’avait incité et habitué à entrer sans frapper ni sonner. Mais à présent, le jeune homme trouvait irrespectueux de repartir directement de la sorte après plus de deux mois -car oui, lorsque Logan fût parti en Californie, Mathis n’avait mit que très, très rarement les pieds chez les Davies, ce qui est quelque peu normal-. Il frappa donc et attendit qu’on lui ouvre. Il eut le plaisir de voir le grand frère de son copain venir lui ouvrir.

-Hey Mat’ ! Comment tu vas ?

Une étreinte histoire de se dire bonjour, puis l’aîné des Werly laissa entrer le copain de son petit frère.

-Pourquoi tu frappes ? Tu sais très bien que tu peux rentrer comme ça.
-J’ai perdu l’habitude.
-J’comprend, rigola le jeune homme. Bon, j’pense que tu es v’nu voir Logan. Il est dans sa chambre.
-Merci.

Mathis sourit à son « beau-frère », puis il suivit ses indications, après être rapidement allé saluer les parents de son chéri. Il emprunta les escaliers afin de monter à l’étage supérieur, puis il traversa une partie du couloir afin de se retrouver devant la porte de la chambre de son brun, qui était ouverte au passage. La musique était allumée, Mathis frappa tout de même contre l’encadrement de la porte juste pour avertir Logan qu’il était là. Puis il appuya son épaule contre le cadre, fixant son chéri en souriant, mains dans les poches de son jean.

-J’vois que t’es encore en plein rangement.

En effet, à en juger la valise grande ouverte et à moitié vide au milieu de la pièce, ainsi que l’androgyne qui était en train de ranger un pull dans son armoire, ce n’était pas dure de comprendre qu’il rangeait ses bagages.

Enfin ! Depuis le temps que nos deux amoureux attendaient cette dernière sonnerie, cette dernière heure de cours, les voilà satisfaits. Logan et Mathis s’étaient directement retrouvés à la sortie de l’immense bâtiment et avaient chargé leurs affaires dans une seule et même voiture. C’était comme si cette ultime cloche leur annonçait haut et fort qu’à présent, ils allaient pouvoir passer tout le temps qu’ils voulaient ensemble. Sans devoirs, sans embrouilles. Bien au contraire… Avec leurs amis et leurs parents, les londoniens étaient plus qu’à l’aise et évidemment, c’était leur élément ; le passe-temps qu’ils préféraient. L’androgyne aimait beaucoup ses cours, apprendre, progresser, mais croyez-moi qu’après cette mauvaise expérience -à Berkeley-, il se promettait de réviser son jugement. Jamais il n’avait vécu quelque chose de semblable, et ce n’était réellement pas positif.
Quoi qu’il en soit, inutile de nous arrêter sur de tels détails. Maintenant que les étudiants pouvaient rentrer chez eux, dans leur Ville, ils n’allaient certainement pas se priver.

Le voyage en avion se passa très bien. Les tourtereaux discutèrent brièvement de ce qu’ils prévoyaient de faire, avant de s’endormir -tête contre tête- jusqu’à ce qu’ils arrivent plutôt proches de l’aéroport. Sitôt arrivés, Logan et son chéri allèrent récupérer leurs bagages puis partir à la recherche de leurs amis, et de leurs parents.

-R’garde, ils sont là-bas.

Tout en agrippant gentiment la main de son homme, le beau brun détourna son regard sombre dans la direction voulue, apercevant avec une extrême faculté, le petit groupe qui les attendait. C’est fou c’que ça pouvait lui faire du bien. Les gens qu’ils appréciaient le plus au monde étaient réunis ici. Le cœur de Logan battait à une vitesse incroyable alors que les quatre jeunes anglais se mirent à courir dans le but de sauter dans les bras des étudiants. Le brun se détacha de son homme et accueillit l’un d’eux à bras ouverts. Ca lui faisait tellement plaisir…

-Logan ! Mec, tu nous as manqué !

Le « mec » esquissa un large sourire avant de serrer très fort son ami contre lui. Il lui murmura un petit « Vous aussi vous m’avez manqué. » dans le creux de l’oreille avant de se séparer de lui. L’étreinte fut de courte durée mais l’essentiel était tout de même que maintenant, la petite bande inséparable allait pouvoir reprendre là où ils s’étaient arrêtés.
Finalement, Logan se dirigea ses parents. Des retrouvailles intentes eurent lieu dès ce moment précis où le garçon effleura la joue de sa mère.

-Mon cœur…C’était tellement long sans toi.
-J’suis là maintenant. Et Lucas n’est pas là ?
-Son bus à prit du retard. Il sera là ce soir t’inquiète pas., répondit son paternel tout en lui caressant les cheveux.



Peu de temps après, et après un petit au revoir, les amoureux se séparèrent. Evidemment, ils se retrouveraient très rapidement le lendemain, mais il fallait quand même qu’ils se laissent le temps de se reposer, et de raconter leur expérience à leurs parents respectifs. Logan avait tellement de choses à dire.
Le sommeil l’emporta très vite, le conduisant alors paisiblement jusqu’aux bras de Morphée. Et ce ne fut que le lendemain après-midi, aux alentours de midi et demie, que le jeune Davies se réveilla. A vrai dire, il avait senti la présence de son grand frère, qui était entré dans sa chambre dans le but de lui amener son petit-déjeuner. Quelle délicate attention. Logan esquissa un léger sourire avant de se redresser, puis mangea tranquillement en compagnie de son frangin. Tous les deux se racontèrent leur vie, riant aux éclats, s’étreignant… avant que le brun décide d’aller se préparer. Une douche banale, sa préparation habituelle et directement après, il descendit dans la cuisine. Ses parents buvaient leur café en tête à tête alors que Lucas regardait la télévision.

-Alors Logan, tu as bien dormi ? Ca fait du bien d’être chez soi, mmh ?

Logan hocha la tête positivement avant de laisser son extrême bavardage prendre le contrôle. Il raconta tout en détails à ses géniteurs. Son arrivée, ses cours, l’arrivée de Mathis, leur dispute, sans oublier le petit Gaël. Tiens, vous voulez des nouvelles du petit ? Et bien la police a finit par retrouver la trace du marraine, qui vivait à l’autre bout du monde. Logan avait du le laisser partir, ne se retenant absolument pas de verser une petite larme. Après tout, il y était attaché à ce bambin. Tellement gentil, tellement affectueux… Qui sait, peut-être qu’un jour, l’androgyne aura son tour. Quoi que cela restait à voir. Il n’avait déjà pas de temps pour son homme, alors pour un enfant…
Les parents réconfortèrent gentiment leur fils puis débarrassèrent la table.

-J’vais ranger mes affaires.

Et sans ajouter un seul mot de plus, Logan monta dans sa chambre. Rien qu’à l’idée de devoir tout défaire, puis tout refaire, tout ranger, tout replier correctement, le garçon déprimait. Son maquillage allait de nouveau remplir sa salle de bain sans compter toutes ces choses inutiles qu’il emportait pourtant partout. L’androgyne s’encombrait réellement pour rien ; pire qu’une fille dirons-nous, et c’était bien la vérité.
N’entendant nullement qu’on frappait à la porte, à cause de sa radio allumée, Logan était loin de se douter que son chéri allait déjà lui rendre visite. Ce ne fut que quand il entendit sa porte s’entrouvrir qu’il laissa son corps se soulever en un sursaut.

-J’vois que t’es encore en plein rangement.

Logan posa tranquillement son pull dans son armoire avant d’enjamber plus que facilement, sa valise ouverte. Il s’avança vers l’homme de sa vie avant de passer ses bras autour de son cou, et presser ses lèvres pulpeuses contre les siennes. Simple comme bonjour, et pourtant ce contact faisait toujours autant d’effet à Davies, qui se mordit la lèvre inférieure juste après s’être reculé.

-Oui. Ca m’soule d’ailleurs. Ca fait plaisir de t’voir…Entre, fais pas attention au bordel.

Logan esquissa un léger sourire puis ne prit même pas le temps d’attendre que Mathis fasse un pas. L’androgyne attrapa délicatement sa veste et le tira à l’intérieur de la pièce, avant de refermer la porte derrière eux. Pas question d’être dérangé en cet instant. Tout souriant, Davies poussa sa valise contre un mur et la referma . Le reste attendrait puisque maintenant, sa priorité était l’homme de sa vie et de ses rêves.
On voyait bien qu’ils n’étaient plus à Berkeley. Les amoureux se rendaient visite le plus tôt possible et semblaient largement moins stressés, ou moins à bout -cela dépend du point de vue-. C’était reparti comme avant...et c’était loin de déplaire au jeune Logan, qui comptait savourer ses vacances comme jamais.

Bien entendu que Mathis avait remarqué le léger sursaut de son ange lors de son entrée dans la pièce. Et ce détail l’amusa, si bien qu’il du baisser la tête quelques secondes pour ne pas rire. Quand son visage se releva, les coins de sa bouche restèrent étirés afin de dessiner un sourire. Mais ce dernier n’était pas présent par amusement, mais par bonheur. Enfin, il était dans SA ville, là où il aimait être. Qui plus est, il était entouré des gens qu’il aimait ; ses parents, ses amis et son copain. Que demander de plus ? Mathis et Logan allaient enfin pouvoir rattraper véritablement leurs deux mois perdus loin l’un de l’autre. Car oui, n’allez pas me dire que Berkeley leurs avait réussit. Une rupture avait pointé le bout de son nez, mais heureusement, l’amour s’était montré plus fort et plus puissant, permettant de l’évincer et de relier nos amoureux par un fil plus fort et résistant que jamais. Les voilà repartis sur de bonnes bases, et le temps qu’ils rattraperont pendant ces deux semaines de repos ne pourra que leurs être bénéfique et leurs permettra d’affronter la dure vie d’étudiant californien sans avoir peur de se retrouver une nouvelle fois sur la sellette.
Sans quitter son appui contre l’encadrement de la porte et sans que ses mains ne délaissent leur place provisoire dans le fond des poches du jean délavé du châtain, ce dernier fixa son brun de ses yeux chocolat, le suivant dans ses moindres faits et gestes. Son sourire restait incrusté sur son visage, s’élargissant quand Logan enjamba sa valise afin de s’approcher de lui. Quand l’androgyne encercla son cou avec ses bras, son cœur se mit à battre plus rapidement. C’est dingue, bien que cela fasse un an qu’ils soient ensemble, Davies faisait toujours autant d’effet à son chéri. Comme au premier jour. Il laissa ensuite Logan prendre possession de ses lèvres le temps de quelques secondes, profitant pour presser un peu plus sa bouche contre la sienne. Sans arrêter de sourire.

-Oui. Ca m’soule d’ailleurs. Ca fait plaisir de t’voir…Entre, fais pas attention au bordel.

Un léger rire sous forme de souffle émana de la bouche de Mathis, qui venait de se mordre la lèvre inférieure. Il était prêt à suivre la recommandation de son homme, soit d’entrer dans la chambre, mais le jeune Davies ne lui laissa même pas une seconde avant d’agripper sa veste pour l’attirer à l’intérieur. Encore un petit rire qui s’échappa, et le châtain regarda son chéri s’éloigner. Sans faire attention à ce qu’il* faisait, il ôta sa veste, pour se retrouver vêtu d’un simple tee-shirt blanc à motifs gris, et la posa sur le dossier d’une chaise présente dans la chambre. Le tout en adressant quelques mots à son amoureux.

-Si ça te soule tant que ça, j’peux te filer un coup d’main.

C’était quelque peu ironique bien entendu. Mathis préférait largement passer un moment tranquille sous le signe de l’amour et de la tendresse avec son chéri plutôt que de passer en deuxième mode rangement. Mais il prendrait aussi plaisir à aider son chéri ; n’oublions pas que le jeune photographe est quelqu’un de serviable ! Bref, c’était au « maître de la pièce » de décider. Quoi que...
Quand Mathis reposa son regard sur l’homme de sa vie, il constata que, de toute manière, il était en train de repousser sa valide. C’était donc bel et bien un signe comme quoi il remettait le moment rangement à plus tard. Tant mieux. Le jeune Werly n’était pas là pour s’en plaindre, bien au contraire. Il allait profiter de cette « opportunité ». Et cela commençait dés maintenant.
Sans attendre plus longtemps, Mathis se dirigea vers son chéri, sourire aux lèvres, alors qu’il venait de fermer sa valise. Il attendit qu’il se soit redressé pour lui attirer son attention en lui lançant un « Hé » suffisamment sonore pour que Logan puisse l’entendre. Puis il lui attrapa la main afin de le tirer contre lui, une fois qu’il fut retourné fasse à lui. Il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, il exerça une pression sur sa main jusqu’à ce que leurs deux corps se retrouvent collés l’un à l’autre. Et directement, Werly prit possession des lèvres pulpeuses de son ange, fermant les yeux tout en même temps. Créant tout d’abord un simple contact de surface, ce n’est que quelques secondes plus tard que sa langue vint caresser la lèvre inférieure de l’androgyne, demandant ainsi l’accès à un baiser plus langoureux, plus passionné. Accès qui fut bien entendu accepté. Logan n’attendit pas bien longtemps avant d’entrouvrir sa bouche à son tour afin de laisser son muscle percé rejoindre celui de son chéri.
Alors que leurs langes s’amusaient entre elles, se caressaient, s’enroulaient dans un sens puis dans l’autre, Mathis finit par marcher à reculons, doucement. Ses mains s’étaient glissées des deux côtés de la taille de Logan, l’incitant ainsi à le suivre sans modération. Sans s’arrêter dans son baiser échangé avec l’homme de ses rêves, le photographe finit par arriver là où il souhaitait, soit le lit double qui dominait la pièce. Il s’arrêta donc dans son déplacement et fit en sorte que son chéri retombe sur le matelas, lui par dessus. Sans lui faire mal bien entendu.
Dans leur chute, les deux amoureux durent, bien entendu, se stopper dans leur échange buccal. Mais à peine furent ils installés sur le lit que Mathis repartit à l’attaque, les coins de sa bouche légèrement étirés. Il déposa plusieurs baisers légers sur les lèvres de l’homme de sa vie avant d’aller mordiller sa lèvre inférieure avec sensualité. Puis il dévia sur son menton pour remonter vers sa mâchoire et glisser jusqu’à son oreille afin d’aller titiller son lobe en le prenant délicatement entre ses dents à plusieurs reprises. Ses lèvres allèrent ensuite à l’encontre de son cou, l’embrassant, le mordant doucement et le suçant même de temps à autre. Lors de tout cela, ses mains de restèrent pas immobiles. Une était posée sur le matelas afin que Mathis ne se montre pas trop lourd sur le corps fluet de Logan, alors que l’autre s’était glissée sous le tee-shirt du jeune styliste, afin d’aller caresser la peau de sa taille. Le châtain termina son trajet sur le « visage » de son chéri en remontant progressivement jusqu’à ses lèvres pour y presser les siennes avec passion, avant de recommencer à l’embrasser au sens propre du terme, laissant leurs langues se caresser avec amour et tendresse. Quand le jeune Werly recula son visage, laissant entendre ce bruit de succion se faire entendre, son sourire réapparut tant il était heureux. Il posa son front contre celui de l’homme de sa vie et lui murmura le plus tendrement et amoureusement possible :

-Je t’aime Logan.

Et Dieu sait combien ses sentiments étaient forts. Mais ça, il me semble que vous l’avez déjà suffisamment compris xD.
Et comme par hasard -car à chaque fois il fallait que quelque chose du genre arrive- leur moment de tendresse se trouva interrompu par la sonnerie stridente du portable de Mathis. Ce dernier soupira en l’entendant sonner puis il se laissa glisser sur le côté, prêt de son homme, afin de s’allonger sur le lit et tirer son téléphone de sa poche et décrocher. C’était un de ses amis.

-Ouais ? (...) J’suis chez Logan. (...) Heu... ouais, mais à quelle heure ? (...) Ca va si on vous rejoint dans un p’tit moment ? (...) Bah oui, tu crois quoi ? (...) D’acc, à tout à l’heure alors.

Et il raccrocha avant de ranger son portable tout en expliquant brièvement la conversation à son chéri.

-C’était Thibault. Ils vont au Los pour un baby-foot... on les rejoindra après, j’veux profiter d’être un peu avec toi avant.

Los, abréviation de Los Angeles, une salle de jeux réputée de la capitale anglaise dans laquelle la bande avait déjà passé beaucoup de moments. Une sorte de QG dirons-nous. Mais comme l’a si bien énoncé Mathis, il préférait rester encore un moment seul à seul avec son brun, afin de profiter de ce début de vacances à ses côtés. De toute manière, ils avaient toute l’après-midi devant eux, ils pouvaient bien s’accorder un petit moment rien qu’à eux deux, non ?

La main de Logan ne lâcha sa* veste qu’au moment où Mathis décida de la retirer afin de la poser sur le dossier d’une chaise. Les yeux du brun se perdirent dans ceux de son homme, avant qu’il ne les baisse jusqu’à son t-shirt, qu’il aimait énormément d’ailleurs.
Puis ce fut le souffle du châtain qui lui fit relever les yeux. Le bordel l’amusait ? Ou bien, Logan l’amusait ? Dans tous les cas, ça ne dérangeait absolument pas l’androgyne puisqu’il ne se lassait jamais de voir son chéri sourire, rire. Le voir heureux, tout simplement, le faisait rêver.

-Si ça te soule tant que ça, j’peux te filer un coup d’main.

C’était bien connu, Mathis était un garçon extrêmement attentionné, très serviable, prêt à se dévouer pour n’importe qui à n’importe quel moment. Mais malgré cette gentille proposition, Logan ne pouvait accepter pour la simple et bonne raison que cela faisait déjà de longues minutes qu’il était dans le rangement. Un peu de repos et de détente ne pourraient que lui être bénéfiques, en plus de lui faire du bien.

-T’es gentil mais…j’ai pas envie de ranger alors que tu es là.

Logan aurait pu ajouter : Et on pourrait faire quelque chose de plus intéressant. Ca aurait été la même chose. L’androgyne avait envie de tranquillité, dans les bras de l’homme qu’il aimait plus que tout. Et d’ailleurs, le « Hé » de ce dernier attira amplement son attention, avant qu’il ne puisse se rendre compte que Mathis l’avait attiré contre lui. Très vite, leurs lèvres se scellèrent afin d’entamer un baiser langoureux, plein d’amour et d’affection. Logan avait l’impression qu’il n’avait pas vécu cela depuis bien longtemps. Quand Mathis le surprenait de cette façon pour l’embrasser ensuite, ou quand il s’approchait de son brun dans le silence le plus complet avant de le pousser gentiment sur le lit, ou encore quand il le plaquait « brusquement » contre le mur le plus proche. Tous ces faits et gestes l’amusaient, et lui plaisaient plus que le reste. Il n’y avait que le photographe qui agissait de manière aussi malicieuse, et aussi envieuse. Comment y résister ? Logan ne le pouvait pas de toute façon.
Au moment même où Mathis commença à se reculer en agrippant son chéri par les hanches, celui-ci dût passer ses bras autour de son cou -sûrement instinctivement- afin de le pas se décoller trop de son corps. Puis la masse du châtain s’appuya sur Logan, qui bascula doucement en arrière sur le lit, entrainant son homme sur son corps tout fin. Aucune douleur. Ce n’est pas parce que Mathis est plus musclé qu’il va écraser l’androgyne, loin de là. Ce dernier était capable de supporter son poids plusieurs minutes et peut-être même plusieurs heures.
Mais ne nous attardons pas sur des détails. Puisque Mathis et Logan durent s’interrompre dans leur embrassade afin de tomber correctement sur le matelas ; maintenant, plus rien ne les empêchait de reprendre là où ils s’étaient arrêtés. Initiative que prit très rapidement le jeune Werly, en embrassant les lèvres de Logan, à plusieurs reprises. Ce fut de brefs baisers mais tellement agréables. Puis enfin, le photographe continua en déposant sa bouche sur le visage de Davies : Ses lèvres, son cou, le lobe de son oreille, sa mâchoire. Tout y passait pour le plus grand plaisir du garçon qui évidemment, ne restait pas inactif. Non seulement son cœur battait la chamade alors qu’il cambrait sensuellement son dos : Il savait que ceci faisait de l’effet à beaucoup. Mais ses mains se glissèrent également sur le corps de Mathis ; l’une passa lentement entre le boxer et le pantalon du châtain -dans le but de lui caresser amoureusement les fesses-, alors que l’autre faisait des aller et retour sur sa hanche. Pour terminer, le jeune Werly pressa ses lèvres contre celles -pulpeuses- de Logan, qui les entrouvrit immédiatement afin d’approfondir ce baiser. Leurs langues jouaient entre elles, se cherchaient, se retrouvaient, se perdaient… Logan faisait parfois frotter la bille de son piercing contre le muscle humide de son petit- ami, et tout cela dans une tendresse incroyable évidemment. Jusqu’à ce que ce bruit de succion retentisse.

-Je t’aime Logan.

Ces « simples » mots firent toujours autant d’effet à l’androgyne, qui ne pût que sourire largement avant de répondre, d’une voix douce et fraiche.

-Je t’aime aussi Mathis.

Malheureusement, comme souvent, les moments de complicité et d’amour furent interrompus par un détail sans importance. Du moins, Logan les jugeait sans importance comparé à ce qu’il vivait avec l’homme qu’il aimait. Ce dernier dût se décaler afin de prendre son téléphone dans sa main sans difficulté, ce qui obligea Davies a ôter sa main manucurée, qui se trouvait entre le pantalon et le boxer de son chéri. Dommage…

-Ouais ? (...) J’suis chez Logan. (...) Heu... ouais, mais à quelle heure ? (...) Ca va si on vous rejoint dans un p’tit moment ? (...) Bah oui, tu crois quoi ? (...) D’acc, à tout à l’heure alors.

Même sans avoir entendu totalement la conversation, Logan se doutait quelque peu de qui il pouvait bien s’agir. Après tout, il n’y avait que leurs amis -ou les parents- pour leur proposer de sortir.

-C’était Thibault. Ils vont au Los pour un baby-foot... on les rejoindra après, j’veux profiter d’être un peu avec toi avant.

Bingo.
Logan hocha la tête positivement avant de se demander s’il avait réellement envie de sortir. Et en même temps, les paroles de Mathis le confortaient dans son choix, en plus de lui faire énormément plaisir bien évidemment. Son homme aimait bien sortir, comme beaucoup de jeunes d’ailleurs, mais pour le moment, il souhaitait rester avec le brun. N’était ce pas plaisant ? En tout cas, ce dernier montrait facilement sa joie avec son regard pétillant de bonheur. Mathis voulait qu’ils ne restent que tous les deux pour l’instant… Ca faisait tellement longtemps que Logan -certainement autant que le photographe - rêvait de ce moment.

-Moi aussi j’veux profiter… Et même si on aura toutes les vacances pour profiter, j’veux pas perdre une seule seconde. Allé, viens là mon cœur.

Et tout en prononçant cette dernière phrase, la main de Logan agrippa fermement le t-shirt de l’homme de sa vie, afin de l’attirer, et de le tirer contre son corps. Le but étant de le remettre sur lui mais l’androgyne n’avait malheureusement pas assez de force pour y parvenir. D’autant plus qu’il ne voulait pas abimer le t-shirt de Mathis.
Sans attendre plus longtemps -une fois que les corps amoureux furent l’un sur l’autre-, le styliste remit ses mains à leur place initiale : A savoir, l’une dans le pantalon et l’autre sous le t-shirt, avant d’effleurer les lèvres de Mathis avec les siennes. Le faire languir n’était pas réellement son but puisqu’à peine quelques secondes plus tard, le garçon pressait leur bouche l’une contre l’autre. Avec amour et tendresse, toujours.

-T’es gentil mais…j’ai pas envie de ranger alors que tu es là.

Cela confirmait largement les pensées du jeune Werly. Et tant mieux d’un côté, ainsi, les deux amoureux partaient de la même idée. Un bon début, voire même parfait, qui annonçait une première après-midi « anglaise » digne de ce nom. Mathis ne pouvait s’empêcher de laisser les coins de sa bouche s’étirer. Il était le plus heureux des hommes en ce moment même et personne ne l’effacera le bonheur qui décorait sa vie, bonheur qui, bien entendu, se rapportait uniquement à Logan.

S’enchaînèrent rapidement tous les signes qui montraient bel et bien que Werly-Davies était un couple. Ces signes, ces gestes qui avaient tant manqué à Mathis -comme à Logan je suppose xD- durant ces deux mois loin de son amoureux et de ces quelques semaines d’étude sans le voir autant qu’il le désirait.
Difficile de décrire l’état d’esprit du châtain, comment il se sentait intérieurement. C’était étrangement confus. Que du positif, on s’entend. Mais tout s’y retrouvait. Le bonheur d’être à ses* côtés, le plaisir de sentir son* corps contre le sien, la joie de l*’avoir retrouvé, l’émotion de se dire que ce qui l’avait séparé de lui* était définitivement révolu, ... Bref, les sentiments divergeaient, se mélangeaient et rendaient notre apprenti photographe euphorique au possible. La preuve de son état ; son cœur battait la chamade, comme s’il cherchait à traverser sa barrière de chair pour rejoindre l’organe vital de l’androgyne, afin de battre à l’unisson avec lui, à jamais.

-Je t’aime aussi Mathis.

Rien de plus pour accélérer d’un cran le rythme cardiaque du prénommé Mathis. Cela faisait environ une année qu’il avait entendu ces mots pour la première fois de la bouche de Logan, mais ils sonnaient toujours avec cette même beauté, si ce n’est encore plus. En bref, ils touchaient le châtain comme jamais. Les mots les plus simples étaient les plus profonds et les plus sincères pour lui, alors je vous laisse imaginer comme il se sentait quand Logan prononçait un « simple » « Je t’aime ».

Vint ensuite ce moment désagréable où la sonnerie stridente du portable de Werly retentit.
Désagréable oui. Du moins, aux oreilles du châtain. Il détestait quand quelque chose le coupait dans un tel moment, particulièrement quand le moment en question se passait avec Logan, dans de telles conditions positives. Si en plus il résidait du seul but de leur proposer de sortir, où était l’intérêt ? La bande d’amis qui entourait les amoureux était largement au courant que les tourtereaux souhaitaient d’abord rattraper le temps perdu. L’argent gaspillé pour ce coup de fil était donc vraiment inutile. Ma foi, d’un côté, le couple était au courant que leurs amis désiraient les voir. Ce qui n’était pas plus mal non plus.
Mais ne nous attardons pas sur des détails sans réelle importance. Mathis vint donc d’expliquer à son ange la cause de ce dérangement. Et, alors qu’il était en train de ranger son téléphone dans le fond de sa poche -après avoir prit le soin de le mettre sous le mode silencieux (qui s’avère être très pratique dans un moment semblable xD)-, ce fut le brun qui prit la parole, rapidement.

-Moi aussi j’veux profiter… Et même si on aura toutes les vacances pour profiter, j’veux pas perdre une seule seconde. Allé, viens là mon cœur.

Werly n’eut d’autre choix que de s’exécuter, étant donné que Logan n’attendit même pas son avis pour agripper son tee-shirt afin de l’attirer vers lui. N’allez pas penser que cela en allait pour déplaire au guitariste, loin de là. Il avait bien énoncé qu’il souhaitait d’abord profiter de ce moment, seul avec son petit ami, non ? Eh bien nous voilà d’accords.
Bien entendu, lorsque Logan avait attrapé le vêtement de son homme, ce dernier s’était automatiquement retourné afin de se remettre à sa place initiale, soit par dessus l’androgyne. Il s’apprêtait à dire quelque chose, mais son chéri se montra plus rapide que lui en replaçant ses mains comme elles l’étaient avant le coup de téléphone de Thibault et en venant effleurer les lèvres de Mathis avec les siennes. Un sourire s’empara du visage de Werly et, avant qu’il ne puisse prononcer quoi que ce soit, voilà que leurs bouches se virent scellées. Ce ne fut donc qu’un gémissement de plaisir qui s’échappa du fond de la gorge de Mathis. Désorienté par les intentions de son amoureux -bien que hautement satisfait, on s’entend-, il leva les yeux au ciel avant de laisser ses paupières les recouvrir, laissant ainsi l’amour et la tendresse reprendre les devants de l’action.
Avançant son visage un peu plus, sa bouche se pressa un peu plus contre celle de son chéri. En même temps, il laissa une de ses mains parcourir la cuise de Logan, la remontant pour ensuite se faufiler sous son tee-shirt, remontant le long de sa taille avec le plus de délicatesse possible afin de reprendre la place qu’elle occupait auparavant. Ce n’est qu’à ce moment précis que Mathis laissa le bout de sa langue se glisser entre ses lèvres jusqu’à aller effleurer celle inférieure de Davies. Il ne fallut que quelques infimes secondes avant que le muscle humide de Logan rejoigne son homologue pour recommencer à s’amuser avec, comme ils l’aimaient tant.
Mettant une nouvelle fin à ce baiser des plus tendre, ce bruit de succion retentit une fois encore. Werly éloigna légèrement sa tête, juste de quoi pouvoir se délecter de la vision qu’offrait le visage angélique du jeune styliste. Mathis adorait regarder son chéri, détailler chaque trait qui dessinait la perfection de ses yeux, de sa bouche, de son nez, ... Il pourrait passer des heures à laisser ses yeux vagabonder sur son visage. Cette simple vision le faisait sourire, comme maintenant. Les coins de ses lèvres étaient étirés alors que sa main re-glissa en sens inverse, afin de sortir de sa « cachette » sous le tee-shirt de Logan. Puis il la remonta le long de son corps, délicatement, afin d’aller se poser dans son cou, avant de la glisser jusqu’à sa joue. Là, il repoussa tendrement une mèche qui s’étirait en travers du front de son ange, puis il planta ses yeux chocolat dans ceux, plus foncés, de Davies, laissant sa main redescendre dans son* cou afin de le caresser avec le plus de délicatesse et de tendresse possible. En même temps, il laissa passer ses émotions par son regard. Tant de choses pouvaient passer entre eux deux par le simple biais de leurs iris. Et là, Logan pouvait facilement lire en son chéri comme dans un livre ouvert, découvrant ainsi sa joie, son bonheur et tout l’amour qu’il ressentait à son égard. La réciprocité était présente évidemment. Mathis percevait quasiment les même sentiments dans les yeux noirs de l’homme qu’il aimait éperdument.
Alors que le silence s’était installé depuis quelques secondes, quelques minutes même -Mathis ne voyait jamais le temps défiler quand il était aux côtés de son ange-, le photographe finit par simplement faire entrer en contact ses lèvres avec celles de Logan, le tout avant de reculer une nouvelle fois son visage tout en souriant de bonheur. Sa voix vint ensuite percer le silence complet qui régnait dans la pièce.

-Tu as fait ta liste pour le père Noël ? (en retard, en retard, en retard, ... xD)

C’était une simple question comme ça. N’allez tout de même pas imaginer que Mathis n’avait toujours pas acheté son cadeau pour son chéri à quelque jours des festivités. Ce serait mal connaître le londonien. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’il avait trouvé de quoi faire plaisir à l’homme de sa vie... du moins, il espérait xD.

Le léger gémissement de Mathis ne se fit pas réellement discret. C’était sûrement grâce à son ouïe très fine que Logan le perçut… Ou bien il avait l’habitude de faire de l’effet, comme celui-ci, à l’homme de sa vie. Au choix. Il esquissa malgré tout, un large sourire alors que ses lèvres pulpeuses étaient pressées contre celles du londonien, qui laissait les coins de sa bouche s’étirer également -en un sourire-. Le bonheur était vraiment présent entre nos deux cœurs amoureux, et tant mieux. Les deux garçons avaient bien besoin de cela, et le méritait amplement après ce qu’ils avaient vécu en Californie. Cette université se voyait maudite, il n’y avait aucune autre alternative. En un an et quatre mois (On va dire ^^ xD) de temps, jamais Logan et Mathis ne s’étaient expliqués au point d’envisager une séparation… Et il avait fallu qu’ils atterrissent là haut pour y penser. L’androgyne refusait d’y retourner de peur de perdre son chéri, mais il n’avait pas le choix malheureusement. En même temps, comment souhaiter reprendre ses études alors qu’un tel moment de complicité et de tendresse s’offrait à eux ?
Quoi qu’il en soit, alors que Logan prolongea ce baiser avec une immense tendresse, il ne pût s’empêcher de frissonner. Le contact des doigts de Mathis sur sa peau lui faisait toujours autant d’effet, bien qu’il en ait l’habitude. C’est ça l’Amour avec un grand A. Entre eux, il n’y avait pas réellement de routine. Ils avaient beaux s’embrasser à longueur de temps, se caresser, faire l’amour ; il y avait toujours ce petit quelque chose de différent à chaque fois, qui rendait d’ailleurs leur relation hors du commun.
Finalement, Logan décida d’aller un peu plus loin. N’allez pas croire qu’il provoquait son homme dans le but d’accélérer une éventuelle partie de jambes en l’air, loin de là. L’androgyne voulait juste profiter de cet instant au maximum, avant d’aller retrouver leur bande d’amis, et avant qu’ils ne soient forcés de se séparer -ce qui n’était pas pour maintenant, heureusement,-. Le beau brun glissa donc sa main manucurée, qui était entre le pantalon et le boxer de Mathis, sous ce dernier bout de tissu afin de toucher ce morceau de chair rond, doux et incroyablement attirant. C’est bien simple, Logan adorait les fesses de son homme. Les toucher, les regarder etc. En réalité, il aimait la totalité de son corps et c’est bien pour cette raison que Davies glissa son autre main -fraiche certainement- sous le t-shirt de Mathis, caressant le bas de son dos avec tendresse et sensualité.
Et durant tout ce moment, leurs langues jouaient entre elles, se cherchaient, se caressaient…et ce, jusqu’à ce que le photographe ne rompe le contact, permettant à ce bruit de succion de se faire entendre. Jamais le styliste ne pourrait s’en passer, c’était impossible. Tout comme il ne pourrait jamais se passer de ces instants, où seuls leurs yeux et leurs regards transmettaient ce qu’ils pensaient au fond d’eux. Ces instants où Mathis le fixait si intensément que Logan avait l’impression de perdre pied. D’ailleurs, ce ne fut que quelques secondes plus tard que le cadet des Davies daigna chuchoter un petit « Pourquoi tu me regardes comme ça, bébé ? » si doucement que s’il n’était pas aussi près, Mathis ne l’aurait certainement pas entendu. Cela faisait tellement longtemps que leurs iris étaient plongées les unes dans les autres que le brun ne pût se retenir de poser cette interrogation, des plus stupides. Il faut bien le dire. Leurs lèvres se scellèrent de nouveau, ce qui était loin de déplaire à l’androgyne, qui replia ses longues jambes tout en pressant sur ce contact buccal. Ses genoux étaient remontées de chaque côté du corps de Mathis, qui se voyait presque prisonnier à présent.

-Tu as fait ta liste pour le père Noël ?

Le sourire de Logan apparut immédiatement sur son visage parfait. Une liste pour le Père Noël ? A vrai dire, pas du tout. Le garçon ne pensait plus aux cadeaux, au contraire… Lui tout ce qu’il souhaitait, c’était uniquement passer le réveillon avec sa famille et sa « belle-famille », rester avec Mathis, faire sa vie avec lui. Rien d’autre l’importait.
L’androgyne haussa doucement les épaules tout en s’humidifiant les lèvres. Celles-ci étaient d’ailleurs tout rouges à force d’être embrassées aussi passionnément. Son chéri y mettait tellement de cœur que ça ne pouvait que provoquer une sensation de désir et de plaisir… La preuve.

-Euh…Tout c’que j’veux, je l’ai déjà. Et toi ?

Se souvenant que Mathis ne lui avait donné absolument aucune indication sur ce qui lui ferait plaisir à Noël, Logan lui donna une gentille et petite tape sur les fesses. Rien de méchant. De plus, puisque sa main vernie étaient coincée entre sa* peau et son boxer*, le mouvement ne fut pas bien large.

-Tu m’as laissé me débrouiller alors tu te contenteras d’un striptease, ou d’une folle nuit d’amour.

Ne pouvant pas rester sérieux plus de deux minutes, le bel androgyne laissa un petit rire filer entre ses lèvres fines et pulpeuses à la fois. Puis il leva les yeux au ciel. Le pauvre s’exaspérait lui-même. Sans attendre plus longtemps, et ne souhaitant surtout pas que Mathis réponde entre temps, Logan reprit la parole.

-Bon j’plaisante…En plus je casse tout, j’suis désolé. Sérieusement mon cœur, si tu croyais que tes « Mais j’veux rien Logan…Arrête de m’poser la question… » allaient m’arrêter, tu te trompes.

Pour résumer, Davies avait également trouvé quelque chose qui pourrait satisfaire et plaire à l’homme qu’il aimait. Le prix n’était pas important, si bien qu’il ne s’était pas privé pour voir ce sourire sur le visage de Mathis. Ce sourire qui illuminait son visage. Ce sourire qui faisait littéralement craquer le brun.
Le londonien esquissa un léger sourire, plein d’amour et de tendresse, avant de plaquer leurs lèvres les unes contre les autres avec amour. En même temps, ses mains entamaient un léger mouvement de va et vient sur l’endroit où elles étaient posées, respectivement. Et laissant ce bruit de succion se faire entendre, Logan se recula.

Ce n’est pas difficile à imaginer. Lorsque les paumes de Logan se glissèrent à même sa peau -à deux endroits divers-, de violents frissons secouèrent l’échine de l’étudiant en photographie. Ses abdominaux se contractèrent sous le même effet, mais cela n’était surement pas perceptible pour l’androgyne. À moins que... Quoi qu’il en soit, Mathis ne s’arrêta pas dans son baiser, le prolongeant même avec une pointe de fougue en plus, écrasant un peu plus ses lèvres contre celles de l’homme qu’il aimait de tout son être. Ce jusqu’à ce qu’il se recule afin de plonger ses iris dans ceux de son chéri.

- Pourquoi tu me regardes comme ça, bébé ?

Cela avait été, certes, murmuré, mais le visage de Mathis se trouvait si près de celui de Logan que le premier n’avait pas rencontré la moindre peine à percevoir cette question chuchotée. Ses lèvres s’étirèrent en un nouveau sourire, amusé cette fois-ci. Il est vrai que cela faisait surement plusieurs minutes que ses yeux étaient noyés dans les siens, laissant le silence s’imposer entre eux deux. Cela n’avait pas forcément intentionnel. Mais c’était souvent comme ça. Mathis adorait fixer le visage de son ange, particulièrement ses yeux. S’y plongé durant des minutes entières, y lire tout ce qui ne pouvait pas être dit, tout ça lui plaisait énormément.
Après s’être furtivement humidifié les lèvres d’un coup de langue rapide et discret, le châtain baissa ses iris en direction de la bouche pulpeuse de Logan, avant de les replanter dans ses* yeux foncés, presque noirs. Laissant son léger sourire dominer son visage, il laissa un murmure franchir ses lèvres, en réponse à la question « naïve » du jeune styliste.

-Parce que je suis fou de ton visage mon ange.

Simple comme bonjour, mais cela reflétait la pure vérité. Mathis adorait tous les traits qui dessinaient la face d’ange de l’homme de sa vie. Étant ensuite reparti à la conquête de ses* lèvres, le londonien put aisément sentir que les jambes de son chéri s’étaient repliées, le tenant ainsi comme prisonnier. Mais quelle prison ! Mathis ne pouvait pas rêver mieux. Si on le châtiait en l’obligeant à rester ainsi, prisonnier de Logan, pour toujours, il ne pourrait pas se plaindre. Ses* bras étaient l’endroit où il souhaitait garder refuge jusqu’à la fin de ses jours.
Le sujet « petit papa Noël » fit surface. Ce n’est pas ce qui incita Mathis a s’arrêter au niveau de ses caresses. Sa main continuait à effleurer avec sa* joue, sa* mâchoire, son* cou avec ce même amour, cette même délicatesse. Ses yeux, quant à eux, déviaient de ses* prunelles à sa* bouche, lentement, laissant de temps en temps ses paupières se refermer à moitié, lui brouillant ainsi la vue. Ses iris se plantèrent en direction de lèvres rougies du jeune Davies, déchiffrant les frémissements qu’elles émettaient alors que le jeune étudiant prononçait quelques mots.

-Euh…Tout c’que j’veux, je l’ai déjà. Et toi ?

Et lui ? Peut-être que la seule chose qu’il désirerait, ce serait de rester ainsi, tout contre son amour, pour le restant de sa vie. Mais sinon, aucune liste n’avait été rédigée de sa main, pour la simple et bonne raison que, comme Logan, il avait déjà tout ce qu’il souhaitait. Il avait une famille parfaite -si l’on omet la mort de la petite Joyce-, des amis parfait, il étudiait dans le domaine qui reflétait sa passion et il était follement amoureux de jeune londonien qui partageait sa vie depuis un an et quatre mois ( ;D ^^) maintenant. Que demander de plus ? Rien. Mathis était au comble du bonheur. Sa vie était parfaite, il ne voulait rien changer. Rien en moins, rien en plus.
Cependant, le châtain n’eut pas le temps de formuler ses pensées à vois haute. Son chéri venait de lui « taper » gentiment le postérieur, le faisant légèrement sursauter par la même occasion. Partant directement dans ce qu’on appellerait du cinéma, il laissa un petit « Aïheu » s’échapper d’entre ses lèvres avant de déformer son visage en une grimace de douleur. En même temps, la main, qui était au préalable posée dans le cou de l’androgyne, redescendit le long du corps fluet de ce dernier pour aller se poser par dessus sa* main, mais en dehors, paume contre son jean. Mais ce cirque fut de courte durée, car un léger rire franchit les fines lèvres entrouvertes de Mathis bien rapidement, rendant cette lueur de bonheur à son visage. Et alors que le brun se mit à raconter n’importe quoi, Werly remonta sa main en caressant l’avant-bras de son homme avec sa paume, le tout avant de la reglisser une nouvelle fois sous son* tee-shirt afin d’aller délicatement effleurer la peau de sa* taille.

-Tu m’as laissé me débrouiller alors tu te contenteras d’un striptease, ou d’une folle nuit d’amour.

Le châtain leva les yeux au ciel en même temps que son amoureux, jouant l’exaspéré. Mais bon, à force, il connaissait très bien son brun, toujours la langue pendue à sortir des conneries dés qu’on lui tend une perche. C’était pourtant un trait de caractère qui plaisait beaucoup au jeune Werly. Cela l’amusait d’entendre de tels propos de la part de son chéri.
Près à rétorquer quelque chose, le jeune photographe inspira et entrouvrit la bouche dans le but de répondre aux débilités de l’androgyne. Mais ce dernier fut plus rapide et le coupa net dans son élan en reprenant la parole. Mathis resta donc bouche-bée et laissa son souffle s’échapper de sa gorge afin de se mordre la lèvre inférieure en souriant, écoutant les nouveaux mots de Logan.

-Bon j’plaisante…En plus je casse tout, j’suis désolé. Sérieusement mon cœur, si tu croyais que tes « Mais j’veux rien Logan…Arrête de m’poser la question… » allaient m’arrêter, tu te trompes.

Et une fois encore, Mathis n’eut pas son mot à dire étant donné que son chéri venait d’écraser ses lèvres contre les siennes, ce qui était loin de lui déplaire bien entendu. Il profita de ce court contact qui lui offrait Logan, puis il lui sourit malicieusement, s’humidifiant les lèvres en haussant les épaules, prenant un air naïf.

-Sérieusement, t’aurais pas dû. Une folle nuit d’amour, comme tu l’as si bien dit, ça m’aurait amplement suffit. Tout c’que j’veux c’est toi.

Paroles débiles et belles à la fois. Mathis partait sur la même voie crétine que son homme, mais dans le fond, ses quelques mots montraient une nouvelle fois à quel point il était amoureux de son Logan.
Rigola doucement, le jeune Werly finit par sourire tendrement au brun, avant de rapprocher son visage du sien dans le but de presser ses lèvres contre les siennes, amoureusement. Un baiser digne de ce nom s’ensuivit, une fois que Mathis soit allé caresser la lèvre inférieure de son chéri avec le bout de sa langue humide. Et, alors qu’il embrassait l’homme qu’il aimait avec un amour débordant et que sa main caressait la peau laiteuse et tiède de son* torse, le jeune étudiant en photographie sentit que le portable caché au fond de sa poche se mit à vibrer. Cela devait une nouvelle fois être un de leurs amis qui s’impatientait .

*Oh et merde...*

En ayant sa claque de se stopper à chaque fois que quelqu’un ou quelque chose s’interposait dans un tel moment, Mathis ne prit pas l’appel en compte. Du moins, il ne se stoppa pas dans son baiser, gardant ses yeux préalablement fermés, et se contenta de retirer doucement sa main de là où elle était placée afin d’aller la plonger dans le fond de sa poche. En même temps, il se tourna légèrement sur un de ses côtés -sans faire mal à Logan, cela va de soit- pour faciliter le chemin de sa main en direction de son téléphone. Il retira ce dernier de la poche de son jean et se replaça correctement sur son homme, tout en continuant de l’embrasse passionnément et amoureusement. Puis il tendit son bras afin d’aller poser l’objet qui vibrait fortement sur un des coussins « décorant » le lit du brun. Le vibreur se faisait toujours entendre, mais tant pis. Bien que Logan aie certainement entendu le téléphone ou même compris ce qui se passait suite à la gestuelle de son chéri, Mat’ ne voulait pas s’arrêter, pas maintenant. Et maintenant que l’objet dérangeant était éloigné, le châtain glissa une nouvelle fois sa main sous le tee-shirt de son homme afin de continuer à caresser la peau de son torse et de sa taille tout en laissant leurs muscles buccaux se caresser avec amour.




Bon, bon. J'me tais dans c'cas xD

En fait, aucun fait et geste n’échappait à Logan. Si bien que lorsque la série de frissons parcourut le corps de son homme, le brun s’en était tout de suite rendu compte, en souriant d’ailleurs de satisfaction durant ce baiser si sensuel. Si seulement Mathis savait à quel point Davies l’aimait, à quel point il était dépendant de lui. De ses baisers, de ses caresses, de son corps, de ses sourires, de sa voix, de ses regards…de tout en réalité. Tout ce qui venait du londonien était vital pour Logan. Finalement, les amoureux s’interrompirent ( ?) dans leurs embrassades, se fixant intensément dans les yeux.

-Parce que je suis fou de ton visage mon ange.

Prétentieux comme il était, Logan était parfaitement conscient que son visage était un réel atout. Bien que cela l’ai souvent amené à des insultes et des disputes inutiles. Quoi qu’il en soit, son look n’appartenait qu’à lui, son apparence n’avait à plaire à personne…quoi que.
Un jour, alors que l’androgyne était attendu dans un immense appartement de stylisme, un homme âgé d’une quarantaine d’années lui avait attrapé le bras afin de l’amener dans une pièce où plusieurs personnes attendaient, las. Evidemment, Logan avait ouvert sa bouche, se plaignant de la façon dont les gens étaient traités mais très vite, il s’était aperçu que l’homme s’était trompé de cible. Il avait prononcé ces mots : « C’est l’premier jour de notre model, et il est déjà en retard ! ». Hilare, Davies s’était retourné en leur adressant quelques agréables mots, toujours. : « Malgré ma belle gueule, je n’suis qu’un styliste. ». Et il avait filé à son rendez-vous. Le bon cette fois-ci. Evidemment que Logan était un très beau garçon, et il en jouait parfois excessivement mais qui le complimenterait si ce n’était lui ? Mathis n’était pas réellement le genre de petit-ami à toujours décréter haut et fort que son homme était beau, magnifique… et tout ce qui allait avec. Mais malgré tout, quand celui-ci le disait ou le sous-entendait…ça faisait énormément d’effet au brun, qui sentait son petit cœur battre la chamade. Comme actuellement.
Un sourire étira ses lèvres pulpeuses, remarquant d’ailleurs que Mathis fixait ces dernières. Visiblement, sa bouche et ses yeux étaient des parties qui ne laissaient pas le châtain indifférent. Tant mieux. Là étaient ses principaux « outils » de séduction. D’ailleurs, l’un d’eux venait d’être capturé par les lèvres douces et délicieuses de Mathis. Logan pressa un peu plus sur ce contact, ne prenant alors pas la peine de répondre, puis ferma les yeux tout en soupirant de plaisir et de bien-être.
Au moment où le sujet de la liste de Noël refit surface, une étrange mise en scène fut mise en place. Comme si le photographe souffrait de la petite claque que venait de lui mettre Logan… Comédien ! Mais cela amusait grandement le garçon, qui ne pût se retenir de rire gentiment, jusqu’à ce que la main de Mathis se glisse de nouveau sous son t-shirt, le faisant alors frissonner désir en plus de le faire soupirer. Des tas de petits points étaient visibles sur son frêle corps, même là où l’on ne penserait pas forcément. La sensibilité était très grande chez Davies.

-Sérieusement, t’aurais pas dû. Une folle nuit d’amour, comme tu l’as si bien dit, ça m’aurait amplement suffit. Tout c’que j’veux c’est toi.

Comme à chaque fois qu’un moment aussi tendre et sensuel s’offrait à eux, Mathis utilisait des mots magnifiquement touchant. Que pouvait répondre Logan à cela ? Evidemment, c’était réciproque. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était également le jeune Werly. Il le voulait jusqu’à la fin de ses jours, et plus encore si c’était possible. Tout en esquissant un léger sourire, l’androgyne plongea son regard sombre mais plein d’amour dans celui de l’homme de sa vie.

-Mais j’ai pas dis que je n’t’offrirais pas une belle nuit d’amour…

Logan aurait pu ajouter : « Si tu en as envie… » ça serait passé tout seul. Et pour cause, il avait employé un ton un peu nostalgique suite à tout ce qu’il s’était passé à l’université. Les garçons n’avaient fait l’amour que très peu de fois, si bien que les doigts d’une seule main suffirait à les compter. Ils ne s’étaient pratiquement jamais offert de moment aussi tendre que celui-ci et ne s’étaient peut-être jamais touché aussi longtemps. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le bon moment pour se morfondre. Mathis venait de plaquer ses lèvres contre celles du bel androgyne, amenant le bout de sa langue contre sa lèvre inférieure. Très vite, un baiser langoureux et sensuel s’en suivit. Logan soupira de plaisir, malgré l’agitation de son chéri qui se battait pour trouver son téléphone. Une fois que le problème fût réglé, l’étudiant remonta sa main vernie -qui était dans le bas du dos de son châtain- jusqu’à sa nuque sans jamais la retirer du dessous de son t-shirt. Le contact de sa peau lui était primordial. Sa main qui était sur ses* fesses, elle, se serrait presque instinctivement sur sa* peau douce et ferme, pressant alors ce muscle avec désir et sensualité.

Thibaut était un garçon très insistant. Si le portable de Mathis ne lui offrait que la messagerie, alors il essayait celui de Logan, et inversement. Ce dernier grogna de frustration dans la bouche de son compagnon avant de rompre ce contact buccal incroyablement agréable. Il fit glisser sa main le long du dos du châtain afin de pouvoir l’amener dans sa propre poche, en tirant alors difficilement son téléphone. Un appel, et un message, que l’androgyne lut à voix haute. « Mathis à dit dans un petit moment ! Assurez les gars, amenez vous, vous aurez toute la nuit pour vous cajoler ! T’façon on va vous souler jusqu’à ce que vous répondiez ». Logan haussa doucement les épaules puis rit gentiment avant de mettre son portable à côté de celui de Mat’. Et il ne lui fallut pas plus de temps avant de reposer ses lèvres pulpeuses sur celles de l’homme de ses rêves…
Malheureusement, à l’étage du dessous, ce fut le téléphone fixe qui fit des siennes, et Lucas s’empressa de répondre. En entendant Thibaut lui raconter ses malheurs, le grand frère de Logan esquissa un léger sourire avant de monter à l’étage. Tout en écoutant aux portes, on ne sait jamais ce qu’il pourrait se passer derrière, il fit patienter l’ami des amoureux. Imaginez le sursaut de l’androgyne quand il entendit sa porte s’ouvrir. Surtout qu’il avait sa main dans le boxer de Mathis, et sa langue dans sa bouche.

-Oui Thibaut… Bin écoute, j’suis passé vite fait devant la chambre de mon frère et…(…)-Oui je crois bien qu’il se fait chevaucher, ce qui expliquerait qu’aucun des deux ne réponde à ton appel…

Logan plaqua l’une de ses mains sur sa bouche alors que l’autre serrait inconsciemment la fesse du londonien, sans forcément lui faire de mal. Ce n’était que l’effet de surprise… En même temps, pourquoi être surpris ? Lucas ne faisait que rendre la monnaie de la pièce de son petit frère, qui lui avait fait le même coup il y a quelques mois de cela. Quel imbécile !
Quand la conversation se termina, Lucas raccrocha et afficha un sourire plus que satisfait.

-T’es con bordel ! Déjà tu entres alors que c’que tu as dis aurait très bien pu être vrai et…
-Logan, on ne t’a jamais dis que tu avais une incroyable…
-Capacité vocale ! Je sais ! Mais quand même !
-En bref, tu cries comme une sal*pe. Tu m’aimes, dis pas le contraire…Amusez vous bien.
-Ordure !

Logan aimait Lucas, et inversement. Ce qui venait de se passer ne ressemblait en rien à une dispute. C’était souvent comme ça entre eux. Ils se taquinaient, se cherchaient, se parlaient sans aucune gêne sans pourtant manquer de respect. Ca, jamais.
Une fois que Lucas sortit de la chambre, fier de lui, Logan laissa sa tête retomber lourdement contre le matelas alors qu’un grognement de mécontentement s’échappa de sa gorge. Son pouce exerça un va-et-vient sur la fesse de son homme alors que ses yeux se plongeaient dans les siens. Après s’être humidifié les lèvres, il souffla :

-On fait quoi… ? Ca fait des mois que j’rêve de passer du temps avec toi. Si on sort, tu m’promet qu’on reste ensemble ce soir ?

-Mais j’ai pas dis que je n’t’offrirais pas une belle nuit d’amour…

Des mots qui eurent le don d’accélérer le rythme cardiaque du châtain. Attention esprits pervers, retournez d’où vous venez ! Ces battements de cœur plus rapides ne signifiaient en rien que notre Mathis était un chaud lapin et que, rien qu’en entendant les douces paroles du brun, il sentait directement la sève monter en lui, prêt à faire l’amour comme un fou à son ange. Loin de là. Enfin, on s’entend sur le « loin de là ». Bien entendu, Werly est un jeune homme normalement constitué et comme tous les autres garçons de son âge, le sexe est un élément qui fait très souvent *tilt* dans son esprit. Mais en ce moment même, ce n’est pas cette envie là qui primait sur son corps. Il ne voulait que montrer son amour à Logan, l’embrasser, le câliner, lui murmurer des mots doux. De la tendresse et de l’amour à n’en plus pouvoir. C’était tout ce qu’il souhaitait pour le moment. Cependant, les paroles de son brun le firent sourire et il ne put s’empêcher de lui répondre, employant une voix susurrée, tendre, mais quelque peu sensuelle.

-Mmmh, il me tarde d’y être alors.

Un sourire un peu plus taquin, puis il prit possession des lèvres pulpeuses et incroyablement douces de l’homme qu’il aimait.
Et voilà. Il ne fallut que quelque secondes de répit avant que ce soit au portable de Logan de se faire remarquer. Mathis comprit directement que cela devait être Thibaut qui les harcelait ainsi. Il était le plus « chieur » de leurs quatre amis. Toujours à taquiner les gens, à les chercher et à rappeler nos amoureux à l’ordre. Bien sur, ce n’était jamais méchant, toujours dans le cercle de l’amitié. Mais combien de fois nos tourtereaux avaient dû faire abstraction de leur couple en leurs* présence, alors que le jeune homme leur dictait toujours quoi faire. « C’est bon, vous, vous retrouverez ce soir, rien que les deux. », « Eh ! Est-ce qu’on se fourre la langue dans la bouche d’un autre nous ? », « On est là pour s’amuser. Alors vos câlins et tout, ce s’ra pour plus tard. » Thibaut, Thibaut et encore Thibaut. Mais cela faisait plus rire la bande, plus particulièrement nos amoureux, qu’autre chose.
Bref, le téléphone de Logan se mit à vibrer à son tour et ce dernier se mit à grommeler, ce qui amusa largement le châtain. Il le laissa mettre fin à leur baiser, souriant d’amusement en passant sa langue sur ses lèvres. Mais, décidé à ne pas s’interrompre pour leur ami, le jeune photographe repartit à l’attaque. Alors que l’androgyne se battait pour sortir son téléphone afin de lire le message laissé par le jeune homme, Mathis, lui, nicha sa tête dans son cou, sans arrêter de caresser sa taille. Gardant un sourire taquin et aguicheur illuminer son visage, il se mit à embrasser sa peau. Dans le simple but de titiller son chéri, il s’amusa à le mordiller gentiment, le suçant de temps à autre, remontant vers son oreille, passant vers sa mâchoire et redescendant dans son cou. En même temps, il prêta une oreille attentive à ce que lui lisait son brun. Il ne put retenir un léger rire en reconnaissant bien les mots de Thibaut et son souffle légèrement saccadé alla se perdre contre la peau de l’androgyne, s’y glissant avec aisance et fluidité.
Le portable de Logan maintenant aux côtés de celui de Mathis, voilà que le brun s’empara des lèvres de son homme. Ce dernier sourit de plus belle et écrasa tendrement sa bouche contre celle de son amoureux, mêlant sa langue à la sienne avec le plus t’amour possible. Un ou deux gémissements de plaisir parvinrent à se frayer un chemin afin de se faire entendre, montrant à quel point notre Werly se sentait bien, épanoui, en plein bonheur.
La sonnerie du téléphone provenant de l’étage inférieure parvint facilement à l’oreille du jeune londonien. Mais il n’y prêta aucune attention, s’abandonnant totalement à l’homme de sa vie. Il était à lui et uniquement à lui, et ce ne serait pas Thibaut qui allait les empêcher de passer un moment de pure tendresse comme maintenant. Seulement, leur ami avait plus d’une corde à son arc... la preuve ; Lucas fit irruption dans la chambre sans même frapper, faisant sursauter nos deux amoureux.

-Oui Thibaut… Bin écoute, j’suis passé vite fait devant la chambre de mon frère et…(…)-Oui je crois bien qu’il se fait chevaucher, ce qui expliquerait qu’aucun des deux ne réponde à ton appel…

Les deux tourtereaux séparèrent rapidement leurs lèvres, laissant un bruit de succion violent se faire entendre. Alors que Logan plaque sa main sur sa bouche, Mathis, lui, baissa la tête tout en souriant et en se mordant la lèvre inférieure. Il ne se sentait nullement gêné, son « beau frère » avait eut le temps de les voir se bécoter de la sorte en plus d’une année de relation. Mais il ne put s’empêcher de maudire Thibaut intérieurement. Croyez-moi, le jeune homme allait passer un sale quart d’heure, dés que Mathis l’aurait en face de lui. Bien sur, en toute amitié le sale quart d’heure. Mais le jeune londonien comptait bien lui faire payer le dérangement qu’il avait causé.

-T’es con bordel ! Déjà tu entres alors que c’que tu as dis aurait très bien pu être vrai et…
-Logan, on ne t’a jamais dis que tu avais une incroyable…
-Capacité vocale ! Je sais ! Mais quand même !
-En bref, tu cries comme une sal*pe. Tu m’aimes, dis pas le contraire…Amusez vous bien.
-Ordure !

Mathis, lui, ne pipa mot. Il se contenta de garder son sourire après avoir redressé sa tête, caressant toujours délicatement la taille et le torse de son homme. Il écouta, amusé, les paroles échangées entre les deux frères et, dés que Lucas fut sorti et que le claquement de la porte aie résonné, Mathis marmonna, dents serrées, mais sur un ton légèrement amusé :

-J’te jure que Thib’ va m’le payer...

Et Logan partirait surement dans le même sens que lui.
Alors que son chéri laissa tomber sa tête en arrière tout en grognant, Mathis posa son coude en dessus de l’épaule de son ange afin de poser sa tempe contre son poing replié. Son autre main s’activait toujours sous le tee-shirt de l’androgyne et ses yeux rencontrèrent les siens pour s’y perdre un instant, le temps que le brun prenne la parole. Ce qui fut rapide.

-On fait quoi… ? Ca fait des mois que j’rêve de passer du temps avec toi. Si on sort, tu m’promet qu’on reste ensemble ce soir ?

Mathis soupira et s’humidifia les lèvres d’un coup de langue furtif, mais plus lent que d’habitude. Sans lâcher le regard de son amoureux, il laissa un sourire reprendre forme sur son visage. Sa tête exerça un tout petit mouvement de tête afin d’acquiescer les paroles de l’androgyne. Sa voix se fit ensuite douce, veloutée (ahah, j’aime trop c’mot xD).

-Je te promet de passer la soirée, la nuit avec toi, ainsi que toutes les soirées et les nuits à venir.

Belle promesse. Mais Mathis la tiendrait et ça, Logan le savait très bien. Le châtain était sincère dans ce genre de parole et il tenait toujours ses promesses. Et dans ce cas là, il est clair, presque logique que le jeune photographe ne désire pas passer une seule nuit loin de son homme.