the great escape
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The past is in the past

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MessageSujet: The past is in the past The past is in the past EmptyMar 15 Mar - 18:59


The past is in the past.... Let it go

Il y a foule ce soir, comme souvent dans ce genre d’événements d'ailleurs. Ca grouille de personnalités politique en tout genre : sénateurs, députés, et autres bonnes gens à la douce parole. Puis il y a les autres, les journalistes bien entendu, ces vipères sont toujours là, puis ensuite les différentes secrétaires, des portes paroles, et enfin d'autres comme moi avec plus d'ambitions. A vrai dire je suis loin encore du haut de l'échelle, il me reste quelques marches à gravir mais pour mon âge je ne suis pas mal loti : chargé de com du sénateur Johnson. Lequel j'ai rencontré il y a de ça 4 ans et qui déjà à l'époque avait prédit ma place au soleil. A l'époque je n'étais pas encore tout à fait sûr de ce que l'avenir me réservait je n'avais pas encore fait les choix qui ont été les miens à la fac. Quand il a sut que j'avais bientôt fini mes études il a sauté sur l'occasion avec une offre qu'il aurait été stupide de refuser. Alors voilà ce qu'est ma vie depuis 1 ans : meetings, réunion avec l'équipe, avec le boss, avec les différents pôles de cette entreprise bien rodée. Et Johnson a sut faire en sorte que je lui reste fidèle, il ne cesse de dire que les idées des jeunes sont le futur et qu'il ne supporte plus les idées des vieux croulants du pentagone. Je n'adhère pas à toutes ses idées saugrenues, mais ce n'est pas pour croire à tout ce que me dit mon boss que je suis payé sinon pour que les autres y croient. J'ai été formé pour ça, pour mettre en valeur les idées des autres, pour vendre ce qui est invendable, même le diable.

Je pourfend la foule à la recherche d'une secrétaire. L'ambiance est bon enfant ce soir, mais il ne faut pas se leurrer : nous sommes tous entrain de travailler, même si le champagne coule dans les coupes. Ma main finit par se poser sur une épaule à peine couverte d'une bretelle noire.
« -Tu as amené le dossier de subventions ? »
Elle hoche la tête et m'intime de la suivre vers le vestiaire avec un sourire accroché aux lèvres. Après avoir récupéré son sac, elle me tend une pochette cartonnée bleue. Elle arbore une mine fière; elle est fière d'avoir pensé au dossier seule, fière de ne pas se faire remonter les bretelles cette fois parce qu'elle aurait oublié le travail en dépit du champagne. Elle me regarde comme si elle attendait quelque chose, et moi je dois sans doute la regarder comme si je ne comprenais pas. Elle finit par faire la moue.
«-On boit un verre ? »
J'ai envie de dire qu'elle en a déjà un dans la main. Et puis mon cerveau connecte tous les neurones les uns avec les autres. J'hésite quelques instants. Pas parce que j'ai envie de dire oui mais plutôt parce que je ne sais pas comment dire non. J'ai appris quelques petites choses malgré mon incapacité à comprendre les femmes. Un oui entraîne beaucoup de complications. Telles que : une nuit, un réveil difficile, des promesses que je n'aurais jamais faites mais qu'elle aurait comprises, des cris, des pleurs, et pour final des problèmes au bureau. Et franchement je n'aime pas avoir des problèmes au bureau. Pourquoi ? Parce que c'est le seul endroit où je suis incapable de me tromper.
«-On travaille, on ne s'amuse pas. Désolé Grace, peut être une autre fois.
-Tu dis toujours ça, le bon Dieu n'a pas inventé le champagne pour qu'on passe notre vie à travailler.
»
J'ai bien envie de lui dire de laisser le bon Dieu où il est, après tout c'est lui qui a condamné l'homme à souffrir à la sueur de son front.

J'abandonne ma collègue pour retourner à la grande salle où m'attend un financier. Mais avant d'avoir le temps de quitter le couloir du vestiaire une ombre me coupe la route. Je n'ai d'autre choix que de m'arrêter, ce n'est pas la première fois que je la croise mais à chaque fois ça me fait un effet indescriptible. Pendant un instant j'espère que ça va passer sans casse. Je vois souvent Casey bien que ça soit une ex, et qu'on ne choisit pas vraiment de se voir.
On travaille dans le même milieu -auquel j'ai accédé grâce à elle-, on vient de la même université, on évolue dans le même genre de monde. Les choses ont finit très mal, et je peux dire que je suis le seul fautif, et que je n'ai eut aucune idée depuis tout ce temps pour arranger les choses. Déjà à l'époque j'avais l'impression que c'était trop tard, et alors maintenant n'en parlons même pas. J'ai parfois du mal à me le dire mais je nous ai fait du mal à tout les deux, et à moi plus que je ne l'aurais jamais cru quand tout ça a commencé. Finalement elle se retourne sur moi bien que je doute qu'elle m'ait vu, là il n'y a plus de doute.
«-Bonsoir Casey. »
Son regard s'écrase sur moi, comme il s'écraserait sur une araignée dégoûtante qu'elle écraserait du bout de ses chaussures Chanel. Elle est là à l’affût de mon désastre.

Si les choses avaient été différentes, si nous étions toujours ensemble, nous serions sans doute venu séparément, car nous aurions travaillé pour deux sénateurs différents, et ce même si nous habitions ensemble. Nous nous serions croisé à l'entrée sans doute, elle aurait remarqué la petite robe noire de Grace, peut être tiqué sur son sourire, sur le commentaire, et j'en aurais sûrement sourit sans comprendre ce qui pourrait l'énerver. Amoureux je suis idiot, je le reconnais, au début de notre relation je n'aurais sans doute jamais réagis comme ça, j'ai appris à réagir comme un être humain avec Casey, enfin pas sur tout les sujets je suppose mais au moins sur celui là. L'ennui c'est qu'elle ne m'a pas donné le mode d'emploi sur le quoi faire et comment réagir après.
J'ai appris que je ne devais rien dire, sinon je peux être sûr de déclencher ses foudres, mais il ne faut pas que je l'ignore pour autant. Être poli, mais sans sourire.

acidbrain
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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avatar : Selena Gomez

The past is in the past Empty
MessageSujet: Re: The past is in the past The past is in the past EmptyVen 25 Mar - 22:34

“If a man, who says he loves you,
won’t tell you the details of a private conversation
between him and another woman you can be sure
he is not protecting your heart. He is protecting
himself and the women he has feelings for. ”


“Wise women simply see things as they are, not as their low self-esteem allows.''

« Allez Mila, ça te dit pas de venir avec moi ce soir ? J’ai pas envie d’y aller seule franchement. Je n’ai pas envie d’y aller tout court non plus tu me diras. » Sans implorer sa meilleure amie, Casey lui fait les yeux doux, les yeux du chat potté, espérant ainsi réussir à l’amadouer et à la convaincre de se rendre avec elle à la soirée. Non pas que Casey soit incapable de s’y rendre seule, après tout, son boss et amant sera vraisemblablement présent à la soirée. Et puis, la jeune femme n’est jamais seule. Elle n’aime pas la solitude et la solitude ne l’aime pas. C’est d’ailleurs pour ça que James est devenu son colocataire sans même qu’elle ne s’en rende compte. Ce n’était même pas une question d’argent, étant une Ashbury, Casey pouvait aisément s’offrir un appartement seule. Mais vivre seule l’effraie, voir la paralyse. Être seule tout court l’angoisse. C’est pourquoi, lors des soirées auxquelles elle assiste, Casey attire les gens comme un aimant. Un sourire, un signe, une main dans les cheveux, tous les moyens sont bons pour la jeune femme pour attirer du monde autour d’elle. C’est un aimant, voilà tout. Mila râle, refuse de l’accompagner. « Il parait que Léo sera là ce soir… J’ai pas envie d’être seule pour le voir, tu sais. Je risquerai de lui en coller une devant tout le monde. » qu’il soit là n’était pas un souci, elle l’avait déjà vu auparavant lors de soirées. Mais ce soir… Casey ne s’en sentait pas capable, cela aurait du être leur anniversaire aujourd’hui. Et à cause de l’humiliation qu’il lui a infligé, cet anniversaire n’aura jamais lieu, merci Léo. Alors, non, Casey n’aimerait pas être seule face à Léo. « Casey, arrête de paniquer. Tu ne paniques jamais, ce n’est pas ce soir que ça arrivera. Tu es Casey Ashbury, rien ni personne ne t’atteint. Alors respires un grand coup. Tout va bien se passer. Je resterai à côté de mon téléphone si besoin. Mais Hamilton m’a donné plein de boulot à faire donc je ne vais pas quitter l’appart. » Mila tente tant bien que mal à rassurer la jeune femme. Elle est loin d’y arriver à la perfection mais Casey préfère quoi sa meilleure amie et acquiesce à ses paroles. « Bon très bien … Allez viens, je te paye un café. » Les deux jeunes femmes s’engouffrent dans un café et s’installent à une table, partant dans une grande discussion.
Robe noire moulante mais élégante, un magnifique dos nu dessinant ses courbes pulpeuses, Casey a relevé ses cheveux dans un élégant chignon, dont quelques mèches s’échappent. Son allure est parfaite pour la soirée caritative organisée ce soir. Casey aurait pu s’abstenir de s’y rendre évidemment. Elle est loin d’être forcée d’assister à toutes les soirées mais l’ambition de Casey est sans égale, alors elle cherche à prendre part à toutes les soirées, afin d’être vu de tous, d’entendre absolument tout ce qu’il y a à savoir. D’ici quelques années, la jeune Ashbury entend bien devenir sénatrice, comme tous ses ancêtres depuis des années. C’est tout ce dont elle a toujours rêvé, et elle entend bien dans 8 ans devenir elle aussi sénatrice. Ambitieuse jusqu’au bout des ongles.  Elle virevolte entre les invités, saluant les gens d’un sourire, posant une main sur une épaule amicale, balance quelques bonjours froids à certains opposants. Finalement, elle arrive autour de son patron, et amant. « Carter, j’ai croisé le sénateur de l’Iowa, il aimerait voir avec toi quelques points sur le projet 13-04. Je lui ai dit de me contacter demain pour prendre rendez-vous ça te va ? » Il y a belles lurettes qu’ils ont arrêté le vouvoiement dans la sphère publique. L’excuse officielle était qu’à force de travailler ensemble, le tutoiement était plus évident. Le sénateur acquiesce et lui présente les personnes avec qui il s’apprête à parler. Casey engage la conversation et quelques minutes plus tard, Casey s’éloigne pour se rendre aux toilettes. Lorsqu’elle en sort,  la jeune femme tombe sur quelqu’un qu’elle avait espérer ne pas croiser. De dos, elle le reconnaitrait entre mille. Si au départ elle cherche à faire demi-tour, elle l’entend prononcer son nom et la saluer. Impossible de l’éviter ou de l’esquiver, alors la jeune femme préfère la confrontation. Autant être la plus adulte des deux, comme à l’accoutumée. « Bonsoir Léo. Je vois que tu profites bien de la soirée. Léo, le roi profiteur. » qu’elle commente en le voyant une coupe de champagne à la main et un petit four dans l’autre. Non, finalement, la jeune femme est incapable d’être la plus mature, la plus civilisée. C’est trop. La présence de Léo face à elle est bien trop pour elle. Il l’a tellement fait souffrir qu’elle n’a toujours pas pu lui pardonner. Avancer oui, elle en a été capable. Sans être tombée amoureuse, Casey s’est trouvée des mecs de passage, des coups d’un soir et c’était bien suffisant pour la jeune femme. Elle n’était pas prête à plus, et surtout pas à se faire passer la bague au doigt. « Alors, qui as-tu décidé d’arnaquer ce soir ? J’ai vu que Manuela De Gacio dans les parages. Elle appartient à une grosse famille dans la politique. Je suis sur que tu pourrais la charmer elle aussi pour arriver à tes fins. » Petite pique bien placée, Casey sait où faire mal. Même si au fond, c’est plus à elle qu’elle fait mal en rappelant cet échec cuisant. Léo n’a pas eu l’air d’être désolé ou d’avoir éprouvé des remords lorsque Casey a découvert la vérité, alors oui, Casey se fait mal à elle, et rien qu’à elle.
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MessageSujet: Re: The past is in the past The past is in the past EmptyDim 24 Avr - 11:27

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