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life fast, die young bad girls do it well (rosenbitch & rosenbastard)

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MessageSujet: life fast, die young bad girls do it well (rosenbitch & rosenbastard) life fast, die young bad girls do it well (rosenbitch & rosenbastard) EmptyVen 28 Aoû - 23:19



« Ceux qui n'ont jamais joué au poker ne peuvent comprendre ce que signifie ce jeu.
D'ailleurs ce n'est pas un jeu.
C'est de l'adrénaline pure.
Une question de vie ou de mort.
À chaque tour de cartes, on joue sa peau.
Et c'est ça qui fait du poker un jeu à part.. »




C’était l’une de ces adresses confidentielles, de sorte que, toutes les personnes qui avaient la chance s’y trouver y avaient été préalablement invitées. Il était parfaitement impossible d’atterrir par hasard dans ce modeste bar perché sur les hauteurs de Summerlin. D’une apparence tout à fait ordinaire, afin de ne pas attirer les soupçons, on découvrait par delà le comptoir une petite porte bois savamment dérobée et dont l’accès était limité aux seuls initiés. Ces derniers avaient à leur disposition tout un sous-sol réaménagé en salle de jeux. Les membres de cette petite élite se connaissaient tous et avaient le même goût du risque. Chaque soir, ils allaient et venaient, misaient des sommes astronomiques sur des combinaisons de cartes en croisant les doigts pour que l’adversaire face à eux dispose d’une main bien moins avantageuse. Ici, il n’y avait aucune législation, personne pour surveiller ce qui était acceptable et ce qui ne l’était pas. Aucune caméra de surveillance un peu intrusive, ni de jetons en plastique multicolores, l’argent s’amoncelait ostensiblement sur les tables. Mieux encore, on avait fixé la mise de départ à cinquante-mille dollars par joueur, le prix de la tranquillité. Adossée au mur de briques qui recouvraient le fond de la pièce, Eileen expirait la fumée de sa cigarette en direction d’un lustre poussiéreux. Elle avait à peine seize ans le jour où, elle avait franchit pour la première fois, le seuil interdit de ce royaume du jeu. Depuis, elle avait fait de cet endroit, l’un de ses repaires secrets loin de la surveillance oppressante de Gregory. Régulièrement, elle y venait dilapider son héritage par simple attirance pour la provocation et l’interdit. Bien qu’ayant un véritable talent pour le poker, Eileen savait que ses chances de victoire étaient minces car elle affrontait ici des pointures du milieu dont certains affichaient fièrement, à leurs poignets, les prestigieux bracelets couverts de diamants et de pierres précieuses des World Series Of Poker. Néanmoins, les enjeux étaient différents ce soir, il ne s’agissait plus de faire flamber sa fortune avec insouciance mais bel et bien d’amasser un petit pactole en un temps record. En effet, depuis que Roman avait fait de sa vie un désert de poussières, Eileen cherchait désespérément un moyen de remonter la pente et de renaitre de ses cendres. Les longues semaines qu’elle avait passé, recluse dans sa suite, lui avait permis de se poser les bonnes questions quant à son futur professionnel. Aujourd’hui, elle savait ce qu’elle voulait et plus important encore, avec qui elle le voulait. « Tu es en retard. » maugréa-t-elle à l’intention de Zadig qui, comme à son habitude, faisait une entrée très remarquée. Il avait, comme elle l’avait exigé plus tôt dans la journée, apporté une petite mallette en cuir remplie de billets. Elle refusait d’encaisser une défaite ce soir alors, afin de maximiser ses chances, elle avait décidé que Zadig donnerait de sa très chère personne afin de servir une noble cause. Eileen se rassurait en se disant que si la victoire lui échappait peut-être n’échapperait-elle pas à Zadig. Elle aurait pu demander à tout un tas de personne mais Zadig était le seul en ville qui ne lui réclamerait pas la moitié des gains, et pour cause... Il allait avoir un rôle capital dans le plan qu’elle comptait mettre à exécution dans les mois à venir. « Je suppose que tu refuseras de jouer tant que tu ne connaîtras pas mes véritables ambitions. » Elle haussait un sourcil interrogateur et affichait son sourire le plus énigmatique, celui qui laissait présager que les idées les plus folles bouillonnaient dans son esprit et qu’elles étaient aussi excitantes que dangereuses. D’une démarche féline, elle attirait son cousin à l’abri des oreilles indiscrètes, dans un recoin sombre où trônait deux fauteuils en velours rouges. Délicatement, elle sortit de son sac à main, prisonnière de ses griffes rouges un dossier d’une centaine de pages intitulé - Plan d’évaluation du projet -. Le rapport détaillé mettait en avant tous les coûts, les différents aménagements envisagés, les bénéfices envisageables, la rentabilité du projet à court, moyen et long terme et, à la dernière page, le coût estimé. Quatre milliards de dollars, une somme pharaonique que possédait son père mais qu’elle n’avait pas sur son compte en banque personnel. Sauf que, désireuse de tracer sa propre route loin de l’égide de Grégory, Eileen ne voulait pas lui demander le moindre centime et se retrouver contrainte de travailler encore sous sa direction. « Ce serait notre empire. A nous. Seulement à nous. » insista-t-elle alors qu’il faisait d’ores et déjà défiler les pages avec un intérêt grandissant. L’ambition de Zadig était à la hauteur de ses privilèges; illimitée. Eileen ne voulait plus être la princesse de Vegas, elle désirait en devenir la reine et personne ne pourrait faire un meilleur roi que Zadig. « J’étais à New-York le mois dernier et les investisseurs refusent catégoriquement de nous financer; du moins tant que nous n’aurons pas un terrain digne de ce nom. » l’intima-t-elle en se remémorant la horde de quinquagénaire qui lui avait claqué la porte au nez face à la somme extravagante qu’elle osait demander sans la moindre garantie. « C’est à dire sur le Strip, et plus exactement en face du Bellagio. » poursuivait-elle consciente que les choses prenaient soudainement une allure beaucoup plus périlleuse. Construire son empire sur le trottoir d’en face serait sa plus belle provocation, une dédicace toute spéciale à son paternel qui se montrait toujours aussi réticent à lui offrir de véritables responsabilités. Seul ombre au tableau, qui n’avait pas échappée à Zadig, en face du Bellagio il n’y avait aucun terrain libre mais deux institutions hôtelières à Las Vegas : le Bally’s et le Paris. « Ne fais pas cette tête, ce n’est qu’un détail. Un détail qu’on réglera avec l’argent gagné ce soir. » Eileen ne mettait pas clairement de mots sur ses ambitions douteuses mais ses sous-entendus suffisaient à faire comprendre à Zadig là où elle voulait précisément en venir. A savoir, une destruction programmée, officiellement accidentelle de l’un des deux bâtiments. Mais, les meilleurs restaurants français de Vegas se trouvant au Paris, la logique voulait que ce soit le Bally’s qui soit rayé de la carte. Un argument parmi une longue liste qui convaincrait Zadig au moment du choix.  « Alors, tu es de la partie ? » demanda-t-elle mielleuse en prenant appui sur son épaule. Nul doute que Zadig rêvait d’avoir un empire à lui mais, elle savait que l’idée de jouer au poker pour en financer une partie était une idée qui lui déplairait fortement. Pour lui, le poker, avant d’être un moyen de gagner beaucoup d’argent en très peu de temps, était un jeu où l’on était susceptible de tout perdre. Et ce soir, les pertes étaient susceptibles de se compter en millions. « Il y a une prise de risques mais le jeu en vaut la chandelle, n’est-ce pas ? » sans attendre sa réponse, elle tourna les talons et alla prendre place autour de la table où les premiers joueurs s’étaient installés. Certain dissimulaient leurs yeux sous d’épaisses montures pétroles, d’autres lançaient des regards inquisiteurs à chaque nouvel arrivant. Le climat de tension était palpable mais Eileen, resta parfaitement impassible; petite reine de la manipulation. Puis, alors qu’elle se tourna une dernière fois en direction de Zadig, qui parcourait des yeux les dernières pages du dossier, le croupier fit interruption dans la pièce. Le jeu pouvait enfin commencer.
 
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MessageSujet: Re: life fast, die young bad girls do it well (rosenbitch & rosenbastard) life fast, die young bad girls do it well (rosenbitch & rosenbastard) EmptyVen 13 Nov - 7:00

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