the great escape
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break the rules. ( endras )

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MessageSujet: break the rules. ( endras ) break the rules. ( endras ) EmptySam 28 Mar - 17:34

"let's blow out of this town, too but hanging around"
Help me out, I need escape it's the truth, I got to go with all the boys in the back alley and all my girls in the super store because we need electricity, city lights gotta glow for me I want more than a car, I'm a queen so get your shit, now we got to roll. nirvana.


Le ciel brumeux de Vegas, parsemé de cette brume de sable constante, caractéristique de son emplacement, en plein milieu d'un désert. Keena, son éternel jean déchiré et sa chemise de bûcheron ouverte avec un bandeau afin de cacher ses seins, se baladait en pleine rue, inconsciente de ce que lui réservait la journée. Elle était un peu du genre à se laisser entraîner parfois, n'ayant aucune envie de prévoir ce qui lui arriverait, ou étant totalement vide d'envie, de but particulier. Elle se voyait différemment selon les jours, les moments. Et aujourd'hui, elle n'était qu'une jeune étudiante finissant les cours de bonne heure et n'ayant vraiment rien à faire de la journée. Son air mutin, son visage angélique, elle se pavanait comme une petite princesse à qui il ne fallait pas chercher des noises sous peine d'un high kick doublé d'une belle prise à terre. Son corps aussi fin qu'une brindille n'était qu'un leur, une simple illusion. Ses muscles liés, sa vivacité, sa force interne, tout ce qu'il fallait afin d'être apte à prendre les devants lorsque sa sécurité était en jeu. Totalement. Keena voyait sa vie différemment depuis sa fugue. Elle n'était plus prisonnière d'un foyer qui était différent d'elle, pas en accord. Fille unique, n'ayant aucunes tante ou oncle dans les environs, un père canadien mais ayant pratiquement toujours vécu à Miami et une mère expatriée que son accent trompait rarement, elle n'avait vraiment pas la vie qu'elle voulait. Vivant dans un quartier rempli de flics, traînant toujours avec des enfants de flics, avec une mère au foyer qui n'avait pas grand chose de bien dans sa vie à part sa petite famille. En y repensant, Keena n'avait définitivement jamais été proche de ses parents. Surtout de sa mère. Sa mort avait été un choc pour elle, et bien sur, même des années après, elle avait un petit vide dans son cœur en y repensant. Seulement, et aussi triste que cela puisse être, elle ne lui manquait pas plus que ça. Son père non plus. Il avait pourtant réussi à s'en sortir, ce cercle de jeu et de boisson, il s'en était sorti, et elle était fière de lui. Sa présence à Vegas pouvait être une énième provocation à son encontre et pourtant non, c'était juste la décision d'une jeune femme testant ses limites. Keena, la femme presque parfaite du vingt-et-unième siècle. Féministe, rebelle, indépendante, ne fume pas, ne boit pas, ne se drogue pas, un mode de vie sain, pas une bouchée de malbouffe n'ayant jamais passé le seuil de sa bouche. Elle gardait une ligne impeccable, une peau parfaite, des cheveux brillants. Pour beaucoup, elle était la représentation parfaite de la fille ou de la femme qui savait ce qu'elle voulait dans la vie et savait comment le faire.  Alors que pas du tout. Sa vie, entière, n'était qu'une succession de choix qui l'ont mené à faire d'autres choix. Sa fugue, sa rencontre avec Alexa, son départ pour San Francisco, son arrivé à Vegas. Tout est partit d'un geste, et tout se finirait avec un geste. Elle ne voulait pas être la fille dont l'avenir était tracé et pour ça, elle vivait chaque jour différemment. Seul son travail, qu'elle aimait malgré les horaires de fou et l'odeur de cigarette dans ses cheveux en rentrant le soir, était une chose constante. Pas de petit ami, plus depuis Seattle, des amis oui, mais pas beaucoup. Gabriella devenait peu à peu de plus en plus proche d'elle, mais Keena restait méfiante. On dit que la rue change, mais on ne peut pas imaginer à quel point. Elle se réveille encore la nuit, sentant les mains d'un inconnu lui fouiller les poches, passant dans des endroits qu'elle pensait inaccessible. Se posant sur un banc de walk village, elle profitait de sa première paye en tant qu'égérie chez A&A. Son nouvel emploi, s'ajoutant à la masse de boulot au bar et à l'université, ainsi qu'à son bénévolat à l'hôpital et à la soupe populaire, lui donnait une fatigue étrange. Reposante. Elle voyait son rôle comme un moyen de ne plus compter au centime près ce qu'elle dépensait, non pas qu'elle dépensait énormément. Keena avait un très bon sens de l'économie. Vénale ? Non. Bien au contraire. Elle savait juste que si  elle voulait manger à la fin du mois, fallait dépenser ses derniers dix dollars dans une robe aussi sublime et peu chère fut-elle. « Gigi, il faut absolument que je te montre la robe que j'ai acheté. Elle est parfaite. » dit-elle dans le téléphone afin de mettre au courant son amie. Gabriella avait beau être sa patronne, elle s'entendant merveilleusement bien, un vrai duo. Féministes, indépendantes, révolutionnaires, elles voyaient le monde de la même manière. « Envoie moi une photo par texto. Tu te souviens comment on fait hein ? » Keena avait récemment obtenu son iphone, passant d'un vieux motorola à clapet pour un apple qui demandait un peu plus de connaissance en la matière de technologie. « Heu, oui, je crooooiiis …. » Elle vit son investissement de près de cent dollars lui échapper des mains et atterrir dans la main d'un jeune homme inconnu. « Oh mon dieu ! » Keena ne prenait pas ce geste à la légère et malgré une fierté qui dépassait le seuil normal, elle le remercia chaleureusement. « Merci merci merci. Vous savez pas combien je vous remercie. » La main sur le cœur, ses yeux bleus pétillants de reconnaissance, elle regarda plus précisément le jeune homme. New yorkais, sans aucuns doute au vu de ses vêtements et de son attitude. De plus, il avait l'air d'un jeune premier, de ceux qui font partie de l'élite. Elle récupéra son téléphone, son café à la main qu'elle n'avait toujours pas lâché. Starbuck et son attirance pour les jeunes femmes faisant leur shopping, il n'y a que ça à dire. Tendant la main pour le remercier encore une autre fois, elle glissa sur une minflaque qu'elle avait elle même renversé. Et bam, son café, froid heureusement, répandu sur le beau t-shirt du jeune homme. « Oh non. Vous venez de sauvez la vie de mon téléphone et voilà comment je vous remercie. » Prenant une mini serviette qu'elle avait toujours sur elle à cause de la chaleur de Vegas, elle commença à éponger, éponger, éponger, jusqu'à ce qu'une main et un rire l'arrête en plein geste. Awkward. « C'est vraiment pas mon jour aujourd'hui. Heureusement que vous êtes vachement mignon. » Bien Keena, laisse voir le rouge qui s'empare de tes joues aussi, comme ça, la situation sera encore plus drôle.
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MessageSujet: Re: break the rules. ( endras ) break the rules. ( endras ) EmptySam 4 Avr - 11:12


A cette époque de l'année, Endras avait pour habitude de se vêtir d'un bon gros sweat-shirt à capuche en plus de sa veste en cuire afin d'affronter le froid hivernal de New York. Cependant en arrivant à Las Vegas, il avait pu troquer ses vêtements d'hiver contre des tenues un peu plus légères. A vrai dire il pouvait se promener en t-shirt dans les rues de la ville sans avoir la crainte de tomber malade et de monter à quarante de fièvre. En réalité le jeune entrepreneure n'avait pas mis les pieds dans cette ville pleine de lumières pour y passer du bon temps - quoi que. Comme chaque année, était organisé de grands évènements en rapport avec les jeux videos. Cette fois-ci cela se déroulait à Las Vegas. Endras avait toujours aimé voyager et les jeux vidéos : le combo parfait pour ce jeune directeur de la Blizzard Entertainment. Le jeune Barkler était attendu de pied ferme par les organisateurs mais avant tout par les fans de la franchise. Une fois de plus cet événement tombait à point pour lui, qui cherchait un moyen de fuir New York temporairement. Endras avait le besoin de se changer les idées, de s'aérer l'esprit suite à l'annonce des fiançailles d'Ann avec son frère ainé Noah. Il ne voulait plus y penser, il ne voulait tout simplement pas s'imaginer que la seule femme pour laquelle il avait des sentiments – bien qu'ils aient toujours été secrètement gardés – allait épouser son frère à lui. Abasourdit par cette affreuse nouvelle, Endras avait finalement préféré se concentrer sur son travail. Après tout il n'avait pas le choix, il se devait d'oublier la jolie blonde d'une façon ou d'une autre. Endras ne savait pas encore comment procéder pour sortir Ann de son esprit mais il y travaillait durement. Pour le moment la seule chose qui l'empêchait d'y penser était son travail acharné. Son arrivé à Vegas lui avait fait le plus grand bien. Le changement de climat, mais aussi le style de vie des habitants était différent. Les gens ne faisaient pas la gueule contrairement à la Grosse Pomme. C'était peut-être du à la météo plutot avantageuse du Nevada. Pendant quelques secondes l'idée de quitter New York – encore une fois – lui effleura l'esprit, puis il chassa rapidement cette idée. Endras avait quasiment toujours vécu à New York et il adorait cette ville. Il avait juste besoin de prendre un peu de recule par rapport aux derniers évènements. Son épaule en appuie contre la baie vitrée, le jeune homme admirait la magnifique vue que lui donnait sa chambre d'hôtel. Endras jeta un bref coup d'oeil à son téléphone portable, dans l'espoir d'avoir reçu un message d'Ann. Il n'en fut rien. Son coeur se serra un instant puis il poussa un long soupire. Si il restait enfermé plus longtemps dans cette chambre il allait être rongé par les pensées les plus sordides. Il décida alors de quitter le luxueux hotel dans lequel il se trouvait pour aller faire un tour. Il voulait profiter de la journée qu'il avait de libre entre deux conférences pour découvrir un peu plus Vegas. Tout du moins pas le centre ville qu'il connaissait déjà, mais plutot les bords extérieurs. Village Walk avait l'air d'être un quartier sympathique et il avait besoin de s'éloigner de la foule qui était trop compact à son goût. Cela pouvait paraître étrange mais Endras était un être solitaire qui vivait très mal le fait d'être constamment entouré. Il avait besoin de se retrouver seul pour se ressourcer et évacuer le trop plein de stress et par la même occasion faire le trie dans sa tête. Il appréciait marcher seul dans les rues recouvertes de pavés de Village Walk. Il n'avait pas spécialement l'envie d'acheter quoi que ce soit dans cette avenue pleine de boutiques diverses et variées. Encore une fois il jeta un coup d'oeil à son écran pixelisé et il n'y avait pas plus de message de sa blonde que tout à l'heure. Agacé, Endras se résigna à éteindre son téléphone portable et de le ranger dans la poche de son jean. Il se devait d'aller de l'avant. Alors qu'il redressait la tête pour reprendre sa route, il rattrapa par pur réflexe le téléphone portable d'une jeune femme qui se trouvait à quelques centimètres de lui. L'Iphone dans les mains, il le tendis à la brunette qui semblait avoir frôlé l'arrêt cardiaque. « Oh mon dieu ! Merci merci merci. Vous savez pas combien je vous remercie. » Le jeune homme laissa échapper un rire, amusé. « Ce n'est qu'un téléphone. » Dit-il sur un ton calme. Bien qu'Endras ait toujours été quelqu'un de très soigneux, il n'était pas particulièrement soucieux à l'idée de péter l'un de ses téléphones portables étant donné qu'il était plein aux as. Endras eut à peine le temps de faire un pas que le café de la demoiselle se renversa sur son t-shirt bleu. Endras fixa la jeune femme droit les yeux – il les trouvait d'ailleurs magnifiques. En temps normal il lui aurait surement hurlé dessus, l'insultant de tout les noms d'oiseaux possibles. Mais cette fois-ci aucun cri ne vint. Endras était fatigué, las d'avoir épuisé son énergie à New York. Il n'avait plus envie de tout ça. « Oh non. Vous venez de sauvez la vie de mon téléphone et voilà comment je vous remercie. » Le regard vide, il poussa un soupire avant de hausser les épaules, alors que la brunette affichait un air paniqué. « Ce n'est rien. » Il avait connu pire que cela après tout. Son coeur était brisé, alors un t-shirt couvert de café ne lui faisait aucun effet. « C'est vraiment pas mon jour aujourd'hui. Heureusement que vous êtes vachement mignon. » Endras leva un sourcil, ne s'attendant pas du tout à ce genre de remarque. La demoiselle rougit aussitôt. Un sourire en coin se dessina légèrement sur ses fines lèvres. Elle était franche, cela lui plaisait. « T'en fais pas pour mon t-shirt. Je te paye un nouveau café. » Endras s'autorisa à poser une main sur l'épaule de la jeune femme afin qu'elle le suive. « Au fait, c'est quoi ton nom ? »


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MessageSujet: Re: break the rules. ( endras ) break the rules. ( endras ) EmptyMar 7 Avr - 21:15

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Keena était beaucoup de chose. Rebelle, simple, souriante, une boule de feu qui brûlait tout sur son passage en ne laissant rien derrière elle. Elle profitait de sa vie comme si chaque jour était le dernier, ne laissant rien au hasard. Et pourtant, elle vivait dans l'optique d'être encore sur cette chère Terre pendant encore de longues et longues années. Son existence était sous le signe de la longévité. Elle avait vécu des heures sombres. Enfin, soyons clair, une ère sombre qui ne la quittait pas. Disons deux. Mais elle s'en était sortie, elle avait rendu fière la famille qui l'avait accueillis plus qu'elle n'avait rendu fière sa propre famille. Keena n'avait aucuns regret, encore une chose qu'elle avait en elle. Tous les choix qu'elle faisait, qu'elle prenait, elle les assumait jusqu'au bout. Elle ne laissait pas un simple obstacle l'arrêter dans son voyage. Rien. Ambitieuse et peu habitué à l'échec, elle arrivait à tout réussir. Des obstacles pourtant, elle en a eut. A ses seize ans, lors de sa fugue, elle n'avait jamais imaginé devoir fouillé dans les poubelles et mendié pour un bout de pain sec, mais elle l'avait fait car il était hors de question qu'elle retourne la queue entre les jambes chez ses parents. En aucuns cas elle ne laisserait sa fierté de côté à cause d'un problème. Bornée, aussi tête qu'une mule, fière. Elle faisait la forte, résistant encore et encore. Sa pauvre petite vie qui débutait à peine ne laissait que de nombreuses opportunités devant elle. Rien d'autre. Alexa avait l'habitude de lui dire que sa vie n'était qu'une courbe qui parfois avait une voie simple, droite, assez régulière jusqu'à ce qu'elle prenne un tournant improbable. Elle était à un tournant encore aujourd'hui dans sa vie. S'ouvrir aux autres, se laisser la chance d'être véritablement elle. Ou rester fermer à jamais, et ne pas se laisser la chance de découvrir que les autres, ceux qui l'entourent, ne sont pas des sources de déceptions potentiels, mais surtout de bonheurs possibles. Elle essaye la petite, on ne peut pas lui enlever ça. Elle essaye encore et encore, mais c'est dur. Parfois, elle arrive à laisser une vague d'émotions et de sentiments l'envahir et elle communique, elle se lie à certains et ne les laisse pas partir très loin sans qu'elle n'entende parler d'eux au moins une fois dans la semaine. Adrian a beau être à New York, elle l'a tous les deux jours ou presque au téléphone. Rayan, son mentor et sex symbol en chef, minimum une fois par mois, surtout parce qu'elle adore l'entendre râler, ça lui rappelle ses frères adoptifs. Alors, Keena, elle était beaucoup de choses. Une force de la nature pour certains, une faible colombe pour d'autres. Mais jamais maladroite. Habile, gracieuse parfois, forte, mais jamais maladroite. « Un téléphone qui me vaut quand même une semaine de service au club. Ce n'est pas n'importe quel téléphone. » qu'elle répond à son sauveur. Elle qui faisait très attention à être attentive à tout, à ne pas laisser un malheureux hasard aussi banale que la maladresse la mettre dans une position délicate, la voilà pourtant, un gobelet de café à moitié vide dans une main, l'autre moitié de la boisson répandue sur la chemise à – sans aucun doute – plus de cinquante dollars d'un mec canon comme l'enfer. « Ce n'est pas rien putain mais je vais me taire avant de trop parler. » Keena est gênée, et ça ne lui arrive pas souvent. Elle déteste être dans ce genre de situation. Awkward. Étrange. Parfaitement imparfaite. Cette contrôle freak qu'elle est, n'aimant pas avoir des mésaventures malgré son envie de liberté constante. Mais trop tard. Le mignon en elle, la petite sourie qui tente par tous les moyens de se cacher sous les longs cheveux sombres de la jeune femme , a parlé. « Merci, c'est très gentil de ta part. » Accepter l'invitation à un café de la part d'un étranger, c'est une première pour la polonaise. Elle qui essaye par tous les moyens d'éviter le contact avec d'autres hommes, la voilà qui a deux conversations avec deux hommes inconnus dans la même semaine. Autant dire un succès pour l'apprenti journaliste. Sa main sur son épaule est chaude, étrangement rassurante. Les yeux bleus du jeune homme pratiquement identiques aux siens sont comme deux lagons dans lesquels on a envie de se jeter et de s'y noyer. Secouant légèrement la tête, elle répond avec une voix plus calme à l'étranger. « Je suis Keena Hogdenger. Ou Kee. Mais on ne m'a pas appelé comme ça depuis mes dix ans alors bon. » Elle suit le jeune homme vers le café au bout de l'allée, jetant sa précédente arme du crime, le dudit café froid, dans une poubelle qui borde le chemin. « Et toi monsieur le mignon ? C'est quoi ton petit nom ? » S'asseyant à une table en terrasse, elle lui fait face, déposant ses sacs de son début de journée à ses pieds. Elle était heureuse de ses achats mais bizarrement, aussi de cette rencontre. Elle s'était promis en arrivant à Vegas de s'ouvrir au monde. Elle tenait sa promesse. Depuis son ex, elle n'avait connu aucuns autres hommes, personnes. Les seuls hommes présents dans sa vie, elle ne les voyait que comme des amis purs et simples, même pas de potentiels petits amis, encore moins comme un futur éventuel. Elle ne disait pas que le bel inconnu aurait pu faire parti de cette catégorie, mais elle en avait marre d'avoir un côté de son lit froid pendant la nuit, de ne plus sentir les mains chaudes et rassurantes d'un homme la toucher, de n'avoir aucuns moyens d'exprimer son côté fragile et partiellement romantique. « Tu fais quoi dans la vie ? Parce que pour avoir une chemise qui vaut aussi chère ; oui, j'ai l'oeil pour la qualité ; tu dois avoir une bonne vie quand même. » Pas de chichis avec la Hodgenger. Elle va droit au but. Elle aime savoir ce que les gens font, leur milieu. En général, cela disait beaucoup sur leur personnalité, leurs habitudes, leurs manières. Pas toujours, mais au moins, c'était une manière de commencer une conversation. « Alors, ce café ? »
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MessageSujet: Re: break the rules. ( endras ) break the rules. ( endras ) EmptyMar 12 Mai - 10:50

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