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Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY

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MessageSujet: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptyLun 20 Juil - 20:44


Non c'est pas compliqué. Tout le monde dis toujours ça, mais quand on y réfléchis un peu il n'y a rien de plus simple. Y'a de l'amour ou il n'y en a pas. Pas d'excuses, pas de justifications, pas de complications  ~ (charley/adrian)


Le portable vibra et le nom de Charley apparu sur l’écran. Un message. Elle ne l’avait pas appelé, tant mieux il aurait eu peur que sa voix sonne étrangement. « On se retrouve dans 15 minutes au cinéma comme prévu ? Celui juste à côté de ton appart » « Ok » Deux lettres, un mot, cela ne pourrait pas lui paraître suspect, quoi que si justement, s’était trop bref, trop froid, il décida finalement de rajouter un smiley et envoya le message. Leur rendez-vous cinéma d’aujourd’hui était prévu depuis plus d’une semaine, il ne pouvait pas se permettre d’annuler au dernier moment, non il ne pourrait pas. Enfin en réalité il aurait très bien pu, il aurait pu prétendre avoir un rendez-vous avec un journaliste, pour son film, mais Adrian n’aime pas mentir, Adrian est un bien piètre menteur d’ailleurs. Depuis qu’il était réveillé le New Yorkais ce remémoré sa soirée de la veille. Il avait simplement décidé de faire une petite soirée avec Ronaldo, entre meilleurs amis, dans un bar de Manhattan. Il ne se souvient même pas comment ces deux filles sont arrivées à leur table. Ronaldo leur avait parlé ? Ou bien c’était elles qui étaient intéressé ? Enfin peu importe. L’alcool lui a également fait oublier le début de sa conversation avec ces deux filles mais son cerveau en a cependant enregistré une bonne partie. Il se souvient que la brune a commencé à parler d’une interne en médecine qui avait couché avec un gars dans l’hôpital. Adrian n’avait pas pris la peine d’écouter la suite de ses paroles trop amusé à rire avec Rony quand le nom de Charley sortit dans la conversation. « Charley tu dis ? » La fille, certainement aussi ivre que lui répondit alors avec plus d’enjouement que la conversation ne nécessitait « Ouais, une grande blonde, tu la connais ? » « C’était qui ce gars ? » Trop alcoolisé pour faire attention à la nature indiscrète de ses questions elle continua alors son récit « Je ne sais pas son nom mais à ce qu’on m’a dit il était sacrément canon ! Et pleins aux as d’après ce que j’ai entendu ! Apparemment lorsque Miguel les as surpris elle était rouge de honte » C’était qui ce foutu Miguel ? Et ce gars ? Un petit ami ? Charley n’avait pas de petit ami, Adrian serait au courant. En fait non, pourquoi le serait-il ? Ils ne font qu’aller voir des films ensemble, boire quelques cafés et discuter de temps à autre cinéma alors pourquoi lui confierait-elle un truc pareil. Et de toute manière qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Et bien en vérité sa l’embêtait, plus qu’il ne voulait bien l’admettre, voila pourquoi il avait hésité à se rendre à ce rendez-vous cet après-midi mais il c’était résonné. Essayant de se convaincre que tout ça était surement un mal entendu et que même si ça ne l’était pas il n’y avait aucune raison pour que ça l’atteigne. Sur le chemin menant jusqu’au cinéma le brunet se remémora une dernière fois sa soirée, toujours avec une sensation étrange en lui. Jalousie ? Déception ? Il n’arrivait pas à mettre un nom dessus. A quelques mètres du cinéma il vit la jeune femme, postée devant, affichant un grand sourire à l’approche de sa personne. Il la salua puis ils firent la queue, attendant de prendre leur billet pour la comédie romantique qu’ils avaient prévu de voir. C’est d’ailleurs leur style de film de prédilection ce qui est assez ironique quand on sait que l’un comme l’autre ils essayent de se consacrer chacun à leur carrière plutôt qu’à l’amour et pourtant l’un comme l’autre ils s’épanouissent devant ces histoires d’amour qui finissent toujours bien. Adrian ne prononça pas un seul mot jusqu’à ce qu’ils soient assis dans la salle, attendant que les pubs, puis le film ne commence. Elle le regardait étrangement. Du à son silence certainement. Elle finirait à le questionner pour son comportement alors il décida de parler en premier. « Est-ce que tu vois quelqu’un ? » Cela sonnait étrange. Jamais il n’aurait cru lui poser une telle question. Ce n’était pas vraiment le genre de leur conversation habituelle. « Enfin t’as un copain quoi ? Parce que, enfin, si c’est le cas tu peux me le dire, je veux dire on est amis, enfin je crois… » Il était en train de se ridiculiser il le sentait, elle devait le prendre pour un imbécile. Il savait bien que c’était idiot de la questionner à propos de sa pourtant les paroles de cette fille hier ne cessait de lui revenir en tête. « J’ai entendu une histoire à propos de toi et d’un gars… Couchant dans une salle de garde c’est pour sa… » Il pensait que Charley était comme lui, qu’elle ne voulait pas s’engager dans une histoire d’amour. Et si c’était vraiment le cas dans ce cas ce garçon n’était certainement qu’un coup d’un soir et alors il allait vraiment passer pour un imbécile mais il c’était sentit comme obligé de lui poser la question.
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MessageSujet: Re: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptySam 25 Juil - 23:12


❝ .Surgery or love? ❞
~~ charley l. & adrian b. ~~
.You have to choose. I choose potato chips.
Tu ne comprends pas Holden, j'entends des chuchotements sur mon passage, c'est pas de la paranoïa, lança-t-elle à travers son téléphone d'un timbre exaspéré. Toute sa réputation foutait le camp et elle ne parvenait pas à la rattraper. C'était l'histoire du château de cartes qui s'envolait au sol, leur petite coquetterie en salle de garde avait été la carte de trop. Ses quelques mois de travail acharné l'avait faite briller d'un éclat qu'aucun autre interne ne parvenait à obtenir mais Miguel avait éteint sa lumière. Foutu Miguel, il lui avait volé ses étincelles. Dorénavant elle passait pour la fille qui fricote avec le milliardaire casé et paniquait à l'idée de se retrouver cataloguée dans les pages lacérantes d'un journal traitant le potin. Elle espérait rester dans l'ombre mais la notoriété de son amant risquait de la pousser sous un putain de projecteur. Je pense que Miguel a parlé. Là était la conclusion, sa langue avait fourché et révéler son secret le plus honteux. Pourquoi s'était-elle laisser embarquer là dedans. Elle peinait à réfléchir mais devinait que la réponse était un cocktail de solitude et de peur de l'engagement. Oui, elle l'avait bu d'une traite ce soir là pour se fourrer dans un tel guêpier, ça la piquait tellement. Toute cette histoire la mettait à terre, elle aurait voulu s’engouffrer sous les couettes de son lit avec des paquets de chips et s’empiffrer à l'infini. Les rumeurs qui suivaient ses pas dans les couloirs de l'hôpital troublaient ses pansements, bouleversaient ses piqûres et la mettaient sur la touche. Holden, lui, était étrangement calme, ni sa copine, ni son image ne semblait l'alarmer alors que Charley était devenue une véritable sirène d'ambulance. Elle se sentait seule sur ce coup là, autant l'être définitivement, non ? J'ai besoin de prendre quelques kilomètres de distance pour le moment. A ta place je respecterai cette volonté si tu veux pas devenir mon punching ball. Elle était amère, ce virage du contrôle dans le bordel lui donnait des envies d'éclater des visages et le Carlisle devait se tenir éloigné de cette hystérie. On se rappelle plus tard. Elle ne savait même pas ce que ça voulait dire ce plus tard mais elle y songerait plus tard. Voilà, tout était remis au plus tard et c'était très bien comme ça. Elle rangea nerveusement son smartphone dans sa poche et continua son avancée vers le cinéma. Ironiquement, elle rejoignait Adrian pour s’émerveiller devant une comédie romantique. Elle vomirait peut-être sa romance sur le sol avant d'entrer dans la salle. Ses Reebok s'arrêtèrent devant l'édifice et ses iris se déployèrent vers les différentes affiches proposées. Elle bouda quand elle vit que coup de meurtre à Manhattan n'était pas présenté, ils n'auraient pas eu besoin de Jennifer Lopez sur ce coup là. Une voix masculine la sortie de sa torpeur et ses cils blonds se soulevèrent sur Adrian. Doux visage amical qui la fit oublier l'espace d'un instant son tourment. Mais cette petite extase s'en alla bien vite, ses joues manquaient de chaleur et son regard de gaieté. Elle ne broncha pas, faisant la queue à ses côtés dans le silence le plus totale, sûrement le plus long depuis qu'ils se connaissaient. Pourquoi s'enfermait-il dans un mutisme gratuitement, devait-elle le payer pour faire tout le bruit dont elle avait besoin. Elle aurait voulu le voir faire du boucan, la stimulée par un flot de paroles qui lui feraient oublier Holden et sa carrière chirurgicale qui prenait l'eau. Pourtant, elle prit sur elle pour ne pas le bousculer, ne voulant pas l'arracher brutalement d'une possible gravité. Avec le temps, elle avait appris qu'il ne fallait pas extirper les gens silencieux du malheur, qu'il fallait patienter à côté d'eux mais elle manqua de s'étouffer quand il l'informa du sujet de sa préoccupation. Elle ne répondit pas tout de suite, le détaillant avec surprise et frottant les paumes de ses mains sur les accoudoirs du siège de cinéma. Ses prunelles ne cessaient de faire des allers-retours entre Adrian et le bout de ses baskets. Il la prenait complètement au dépourvu et l'avait sonnée. Je pensais que tu allais m'annoncer que ton poisson rouge était mort.. Elle ne savait même pas si il en possédait un mais pensait avoir lu de petites funérailles sur son visage. Pas assez fortes pour massacrer sa mine par le chagrin mais bien présentes pour lui ôter la voix une paire de minutes. Le décès du poisson rouge paraissait approprié. Elle n'arrivait pas à desserrer les lèvres, ses dents étaient méticuleusement collées par la stupeur tant le brusque wagon de paroles la percuta. Mais ce ne fut rien comparait aux trois wagons qui suivirent et lui arrachèrent presque un cri d'effarement. Hein ? Ce fut tout ce qui réussit à sortir de son gosier. Ses yeux bleus restaient fixés sur l'écran blanc sans qu'elle ne parviennent à les décrocher. Ses pensées volaient dans tous les sens, l'emmenant loin de cette salle de cinéma, si bien qu'elle avait l'impression que le projectionniste balançait son propre film sur l'immense toile devant eux. Comment tu l'as appris ? Elle ressentait l'énorme besoin de remonter à la source et de la faire taire à tout jamais. Jusqu'à l'heure, elle pensait que les cancans s'étaient limités aux barrières de l'hôpital mais à présent ils déferlaient en ville et ne s'arrêtaient même pas aux feus rouges. Adrian, je ne sais pas ce qu'on t'a raconté mais ce qu'il s'est passé n'est rien de plus qu'un événement isolé. Mais oui, comme si il n'allait pas se rendre compte qu'elle s'était mise à jouer de la flûte sans savoir en faire. Elle ne savait pas pourquoi mais elle arrivait pas à déballer cette histoire, cette dernière était devenue spontanément tabou. Ça arrive parfois, sans crier gare des gens vomissent, ben là c'est pareil, un accident. Elle ne savait pas comment elle en était arrivée à comparer son histoire avec Holden à du vomi sur une blouse mais elle l'avait fait. Et puis la quinzaine de soirées précédentes qu'ils avaient passé ensemble relevaient du vomi aussi, c'était un attentat de vomi qu'elle peinait à essuyer avec un bavoir trop petit et c'était dégelasse aussi de voir de la vomissure comme ça partout - mais travaillant dans le milieu hospitalier, il s'imposait malgré elle -. Enfin bref le film commence. Elle se ratatina sur son siège, profitant d'avoir détourner son attention pour souffler et se débarrasser de sa confusion qu'il l'avait faite déblatérer toutes ces âneries. Une heure et demi de tranquillité. Elle savait d'avance que le happy ending sonné, Adrian reviendrait à la charge et que peut-être la vérité coulerait enfin.

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MessageSujet: Re: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptyMer 5 Aoû - 19:55


Non c'est pas compliqué. Tout le monde dis toujours ça, mais quand on y réfléchis un peu il n'y a rien de plus simple. Y'a de l'amour ou il n'y en a pas. Pas d'excuses, pas de justifications, pas de complications  ~ (charley/adrian)

Il est drôle de se dire que Adrian Browning qui est en ce moment en train de réaliser son propre long métrage et qui as joué dans plusieurs de ses petites vidéos est aujourd’hui incapable d’afficher un faux sourire sur son visage. Il connait la comédie, il l’a joué plus d’une fois pourtant il déteste jouer un rôle quand cela ne concerne pas le cinéma. Etre un autre seulement pour le plaisir de faire croire quelque chose à quelqu’un ? Très peu pour lui. C’est donc avec un visage complètement neutre qu’il salua son amie. Ses joues toujours rosit par sa bonne humeur semblait bien fade aujourd’hui et son sourire habituel était bien enfoui quelque part au fond de lui. Il tenta un sourire mais comprit qu’il sonnait faux alors il laissa le coin de ses lèvres redescendre pour former à nouveau une ligne complètement horizontal. Il était énervé par son propre comportement, pourquoi réagissait-il ainsi ? C’était idiot, mal placé et exagéré mais il ne sait pas faire semblant. Enfant il a longtemps fait semblant d’aller bien. Notamment après la mort de ces parents mais il a vite compris que cacher ce que l’on ressent ne nous fait pas nous sentir mieux. S’enfermer dans un tel mutisme ne fait que nous transformer en bombe, une bombe qui ferait bien trop de dégâts. Le silence qu’il provoqua lui sembla durer des heures, jamais un tel silence ne c’était tenu entre eux deux, toujours agité par la soif de parler de leur découverte cinématographique ou par quelconque fait qui pourrait se trouver intéressant aujourd’hui il lui semblait avoir atterrit au beau milieu du Sahara. Heureusement les personnes autour d’eux faisait un bruit de fond ce qui lui sembla raccourcir ce long moment de gêne. Une fois dans la salle obscure il se décida enfin à parler, peut-être est-ce l’atmosphère sombre qui lui donna du courage, peut-être qu’il pensa que dans le noir tout ceci passerait plus facilement et puis qui sait s’il finissait par passer pour un idiot il pourrait toujours se cacher dans les ténèbres s’enfonçant dans son siège jusqu’à ce que la lumière de l’écran s’éloigne et qu’il disparaisse. Son poisson rouge ? Mais il n’a jamais eu de poisson rouge. Une fois lancé Adrian décida de ne pas s’arrêtez, il la fixait, guettant la moindre de ces réactions entre chaque mot et continua à parler en ayant l’impression de ramer sur place plutôt que d’avancer. Au moins c’était dit, désormais il ne pouvait plus faire marche arrière. « J’étais en soirée et une fille en as parlé » Allait-elle assassiné cette fille pour ça ? C’était possible à en juger par son regard mais encore faudrait-il qu’il lui donne un nom et il en était bien incapable, il ne c’était pas arrêté pour noter ce genre de détail. Tout ce qui l’avait intéressé ce soir-là c’était l’histoire de coucherie entre Charley et ce milliardaire. Un accident ? Malheureusement pour elle elle était aussi mauvaise menteuse que lui sur ce coup la si bien qu’il n’en cru pas un mot mais comme si elle avait prévu son coup depuis le début et qu’elle avait même mis dans sa poche le gars qui projetait le film l’écran s’alluma pour entamer la première scène du long-métrage. Elle se terra alors dans son siège de la même façon qu’il avait prévu de le faire plus tôt. Il la fixa un bon moment. Elle n’allait tout de même pas se taire ainsi pendant les prochaines 90 minutes ? Elle était réellement décidée à faire comme s’il n’avait rien dit ? Vexé il tourna finalement son regard vers l’écran, ne lui adressant plus la moindre attention mais sans pour autant profiter du film. Il n’avait pas même le courage de rire lorsqu’il le fallait. Une heure et demi plus tard le générique commence  et les lumières se rallument doucement brûlant les yeux fragiles habitué à l’obscurité. Adrian cligne des yeux plusieurs fois ordonnant à ses yeux de s’ouvrir et il jette un coup d’œil discret à Charley. Sans un mot il sort du cinéma. Aujourd’hui il n’y aura pas de remarques sur le jeu des acteurs, les répliques drôles ou encore le fond de l’histoire, non ce n’est pas ce qui l’intéresse et de toute manière il n’a pas aimé ce film. En temps normal il se serait plu à lui donner tous les défauts, riant de la médiocrité de tout ça mais aujourd’hui cela ne l’amusait pas. Durant ces longues minutes il n’avait pas oublié que lui et la blonde avait entamé une discussion et il comptait bien la finir. Pas du genre à renoncer si facilement. « Maintenant que t’as eu le temps de réfléchir pendant une heure et demie tu comptes avouer enfin la vérité ? » Si elle niait une fois de plus c’était certain il lui en voudrait réellement. Pas pour longtemps c’est vrai car malgré lui il n’est pas assez rancunier mais ce n’était pas une raison pour mentir. « Je suis persuadé que ce n’était pas un accident comme tu le prétends, tu n’aurais pas pris le risque de miner ta carrière juste pour un coup isolé » Elle prétendait vouloir privilégier sa carrière à l’amour, tout comme lui alors pourquoi aurait-elle pris le risque de la mettre en danger juste pour un instant de plaisir de quelques minutes ? C’était bien trop de danger. Ce n’était pas elle. « Je pensais que tu voulais pas d’histoire d’amour ? Je pensais que ta carrière passé avant. C’était des paroles en l’air ? Qu’est ce qui a changé ? »

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MessageSujet: Re: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptyMar 18 Aoû - 22:29


❝ .Surgery or love? ❞
~~ charley l. & adrian b. ~~
.Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup... Parfois on a besoin de faire une grosse bêtise pour se rendre compte qu’on était sur le mauvais chemin.
Une fille en avait parlé. Les premières minutes du film filèrent sous ses yeux sans qu'elle n'en assimile la moindre miette. Enfoncée dans le fauteuil rouge, ses genoux étaient arrivés jusque sous son menton sans qu'elle ne se rende compte, adoptant une attitude qui se voulait protectrice. C'était étrange, elle avait la fâcheuse impression de se suicider, comme si le surplus de bonheur qui avait suivi son intégration dans un des programmes les plus prestigieux de chirurgie était à tâcher. En couchant avec Holden, elle avait juste attrapé sa carrière et l'avait déposé sur des rails, attendant qu'un train passe. Peut-être faisait-elle partie d'une de ces filles qui refuse les cas de bonheur, bien trop obsédée par la tragédie, totalement dépendante aux catastrophes, une droguée du malheur. Sa main droite agrippa ses cheveux dorés, entortillant une mèche autour de son index encore et encore, un mouvement infini qui se percevait à peine dans le noir de la salle. Elle vit une femme donner une baffe au héro du film, elle aperçut des baisers, entrevit des larmes, mais tous ces événements la laissèrent indifférente, elle était bien trop rongée par l'acidité des paroles de cette fille. Elle n'entendit même pas le générique de fin, ce fût la luminosité soudaine de la salle qui l'extirpa de ses songes parfumés aux remords. Elle était à présent tellement enfouie dans son siège qu'elle peina un peu à se redresser, le dos en compote, elle suivit Adrian à l'extérieur du cinéma, plaquant ses deux paumes sur ses yeux pour se protéger du soleil d'été. Elle se sentait piégée dans la boue, complètement enlisée sans issue échappatoire, maintenant qu'ils étaient l'un en face de l'autre sur la rue piétonnière, il allait bien falloir renouer le dialogue. Elle se mit rapidement en quête d'un sujet judicieux, loin d'une conversation sur sa vie privée mais elle fût devancée par la maxime de son interlocuteur. Elle voulut lui répondre instantanément mais les mots buttaient contre ses lèvres, n'arrivant pas à franchir ces murailles charnues et tombant au fond de sa gorge. Tout mensonge s'effondrait au creux de son gosier, ne laissant plus qu'une vérité dont elle ne raffolait pas. C'est que.. ça me met mal à l'aise c'est tout. C'est une histoire que je préférerai oublier, se défendit-elle, ne sachant plus trop où regarder. On aurait dit une enfant qui s'était jetée sur les confiseries en cachette avant le repas du soir. En y réfléchissant bien ce n'était pas totalement faux, elle s'était bien jeter sur des confiseries mais pas de celles auxquelles on aurait pu penser. Elle resta paralysée par cette farandole de questions qu'elle prenait de plein fouet, comme si les rumeurs sur elle n'était pas déjà assez difficiles à vivre, maintenant Adrian lui faisait son procès. L'espace d'un instant, elle aurait voulu s'effondrer, laisser toute la pression accumulée ces dernières semaines avoir raison d'elle mais elle parvenu à se retenir au dernier moment. Rien n'a changé, j'ai eu un moment de faiblesse, rien de plus. Et cette faiblesse n'avait rien à voir avec de l'amour. Son coeur était toujours collé à la même place, n'appartenant qu'à elle. Elle avait peur des histoires d'amour et c'est cette panique qui lui avait donné l'idée judicieuse de ne pas s'investir émotionnellement. Lorsque ces yeux s'étaient posés sur Holden, elle avait su que c'était le genre de gars qui enchaînait les relations sans lendemain, le coeur au fond d'un coffre fort de son entreprise, il ne faisait pas partir des hommes romantiques qui vous souhaitait bonjour par texto le matin ou qui pensait au bouquet de roses. Holden était le candidat parfait pour ne pas tomber dans une passion destructrice. Elle restait donc au bord de la romance, piétinant la frontière mais sans jamais si aventurer. C'est un ami que je vois entre deux gardes, je ne suis pas impliquée sentimentalement, je ne veux pas l'être. Elle haussa les épaules, un peu honteuse de se dévoiler comme ça sur le trottoir. Une seule chose l'intéressait chez le Carlisle et ce n'était pas le genre de chose que l'on racontait dans les contes de fées. Elle poussa un soupir, s'asseyant sur un banc adjacent et passant les deux mains dans sa crinière blonde. C'était une erreur, il n'y a rien à dire de plus. Elle regarda à nouveau Adrian et le trouva un peu tendu. Les sourcils légèrement froncés, la mâchoire un peu crispée, il s'échappait de l'image amicale qu'elle s'était faite de lui. T'as l'air en rogne. Enfin en rogne ce n'était pas vraiment le mot. Qu'il soit contrarié et inquiet pour elle, pourquoi pas, mais elle percevait plus que cela, comme de la rancoeur. Je veux dire, tu as l'air vraiment en rogne. Ses iris le détaillèrent silencieusement, l'interrogatoire passé, elle réalisait que le speech qu'il lui avait distribué aurait pu se glisser dans la bouche d'un ex ou d'un petit copain à quelques mots près. Pourquoi ça t'agite autant Adrian, ce n'est qu'une histoire merdique comme on en entend tous les jours. Enfin plus ou moins, tout le monde n'y voyait pas sa carrière menacée. Tu penses que ça fait de moi une mauvaise personne ? Elle guettait ses gestes, essayant de capter un mouvement de bras ou un hochement de tête qui l'aiguillerait vers sa réponse. Elle n'avait pas envie qu'il lui file entre les doigts, qu'il ne la considère plus assez pour maintenir cette amitié entre eux et c'est donc avec une certaine appréhension qu'elle attendit une réponse.


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MessageSujet: Re: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptyJeu 20 Aoû - 22:00


Non c'est pas compliqué. Tout le monde dis toujours ça, mais quand on y réfléchis un peu il n'y a rien de plus simple. Y'a de l'amour ou il n'y en a pas. Pas d'excuses, pas de justifications, pas de complications  ~ (charley/adrian)

Elle voulait se taire, très bien. Adrian n’avait pas l’intention de faire un scandale dans la salle de cinéma. Il la laissa alors silencieuse, assise à côté de lui mais totalement effacé. Il aurait presque pu se croire seule si seulement il ne c’était pas concentré sur le son de sa respiration pendant les minutes qui suivirent. Il jetait des coups d’œil sur elle de temps à autre juste pour se convaincre qu’elle était toujours à côté de lui. Peut-être qu’elle allait profiter du temps passé devant le film à élaborer un nouveau mensonge ou bien peut-être se déciderait-elle à lui dire la vérité. Il espérait quel soit ce genre de personne. Le genre de personne qui ne ment pas. Il espérait qu’elle soit la Charley qu’il c’était imaginé depuis le début. Une fois à l’extérieur le brunet ne lui laissa pas le temps de s’échapper, pas le temps de glisser dans une nouvelle conversation. Il voulait savoir la vérité. Maintenant. « Et pourquoi tu préfèrerais l’oublier ? » Avait-il parlé à voix haute ? Oui il semblerait. Il se posait la question bien sur mais ne comptait pas la questionner la dessus, peut-être était-ce rentrer un peu trop dans son intimité pourtant il avait parlé et il lui était impossible de ravaler ces mots. Il enchaîna les questions, questions qu’il avait préparé depuis plus d’une heure déjà. Durant la projection il avait eu le temps de choisir avec soin chacune de ces interrogations si bien que préférant n’en oublier aucune il les lui lança en plein visage. Tout comme un enfant qui jouerait à la balle au prisonnier il lui lança ses questions espérant que l’une d’entre elle la toucherait, espérant qu’il gagnerait en obtenant une réponse. Mais Charley était agile, elle tenta de rattraper les balles au fur et à mesure qu’elle fonçait sur elle. « Mais l’amour est une faiblesse non ? » Oui c’est une faiblesse comme une autre au départ, ça vous rend vulnérable, aveugle, idiot parfois. Peut-être que c’était sa la faiblesse qu’elle avait eu. Il acquiesça malgré tous ces propos. Finalement peut-être n’était-elle pas en train de mentir, peut-être que c’était juste un coup comme ça… Non ! Il ne pouvait pas s’y résoudre, pire il n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle risquerait sa carrière pour un simple coup d’un soir. Il la pensait pourtant plus intelligente que cela. Adrian a pour habitude de ne pas se tromper sur les personne qu’il côtoie alors non il ne pouvait pas s’être trompé. Elle ne pouvait pas être ce genre de filles. Il la regarda s’asseoir, hésitant un instant à en faire de même mais il se laissa finalement glisser sur le banc, à ces côtés et sentit son cœur s’agiter lorsqu’elle s’adressa à lui. En rogne il l’était c’est certain. C’est vrai il venait de passer pour le gars vraiment énervé alors qu’en vérité il n’avait aucune raison de l’être. Il n’était ni son petit ami, ni son frère, personne à qui elle pourrait avoir des comptes à rendre et pourtant cette situation l’énervait.  Il la fixe un long moment, cherchant la réponse adéquate, celle qui serait la plus sincère sans pour autant en dire trop. Celle qui lui conviendrait sans qu’il ait besoin de se livrer. « Non Charley je ne pense pas que ça fasse de toi une mauvaise personne, tu fais ce que tu veux de ton cul c’est pas mon problème mais si ta carrière est détruite à cause de lui il ne faudra pas pleurer… » Dans sa tête cela sonnait mieux, cela sonnait moins violent en fait. « Excuse-moi je n’aurais pas dû dire ça » Il tenta de se rattraper aussi vite que possible, prétextant des excuses et essayant de chercher autres choses à dire mais les mots lui manquaient. Lui qui est pourtant si bavard et sociable était soudain à court de mots. « Je n’arrive juste pas à comprendre ce qui t’as pris de coucher avec ces gars au boulot alors que tu sais que n’importe qui pouvais tomber sur vous. Si ce gars est aussi riche que je l’ai entendu dire alors il n’en a certainement rien à faire de toi et il se fichera de ruiner ta carrière pour peu qu’il obtienne ce qu’il veut. » Au travers de ce qu’il voulait bien énoncer à haute voix se cacher autre chose. Le vrai problème pour le New Yorkais c’était qu’il était persuadé que ce gars se fiche éperdument de la jolie blonde, il se fiche bien de ce qu’elle pourrait un jour ressentir, il se fiche de son boulot et de tout l’impact qu’il pourrait avoir sur elle. Ce genre d’homme se délecte même du pouvoir qu’il a sur les femmes, il s’amuse à les charmer, à les faire tomber avant de s’en aller en les laissant la, détruite, sur le sol. Pourquoi voudrait-elle d’un homme comme ça ? « Tu mérites mieux que lui Charley… » Si elle tombait amoureuse d’un gars comme lui qu’est-ce qu’il adviendrait de eux deux ? Elle oubliera le brunet aussi vite qu’il est rentré dans sa vie.

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MessageSujet: Re: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptyDim 30 Aoû - 21:33


❝ .Surgery or love? ❞
~~ charley l. & adrian b. ~~
.Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup... Parfois on a besoin de faire une grosse bêtise pour se rendre compte qu’on était sur le mauvais chemin.
Une rencontre. C'était tout ce qu'il suffisait pour faire basculer une vie. Charmé par l'influence de l'autre, on se mettait soudainement à piétiner des chemins inconnus, à porter du rouge alors que notre armoire était jusqu'à présent rempli de noir, à chanter sous la douche au lieu de mettre en route notre playlist matinal. C'était fascinant comment un jeu de regard sur un trottoir pouvait mettre notre vie sur une autoroute alors qu'on avait l'habitude d'emprunter la nationale. Ce changement d'itinéraire pouvait être dû à cette vendeuse qui vous conseille cette paire de chaussure ou à ce facteur qui éparpille votre courrier dans la boîte aux lettres du voisin ou encore à cet homme souriant derrière vous dans la boulangerie, souhaiteriez-vous le revoir ? Le pire étant qu'on ne sait absolument pas à quoi s'attendre avant de dire oui. Charley gardait sa tête dorée plongée dans les livres, elle avait perdu l'habitude de sortir, de s’asseoir au comptoir d'un bar et de se laisser offrir un verre. Au lieu de ces virées nocturnes, elle nageait dans son hôpital où elle entamait des brasses jusqu'aux bloc opératoire puis revenait en dos crawlé vers les salles de consultations et il lui arrivait de se noyer sous toute cette pression titanesque. Si bien que lorsqu'elle avait rencontré Holden, il lui était apparu comme un masque d'O2, il remontait sa saturation comme personne en lui maintenant la tête hors de toutes ces vagues. Enfin comme personne, ça aurait bien pu être un autre mais elle était tombé sur lui et elle ne savait pas que la chute serait si longue et si brutale avant de lui avoir dit oui. Les bras croisés, elle se tenait devant Adrian, les lèvres pincées, essayant de sauver son image comme elle le pouvait mais pour l'instant cette dernière se déchirait et voletait vers le sol. Parce que c'est pas le genre de souvenir auquel on s'accroche, quand tu trébuches devant tout le monde t'as juste envie d'oublier, c'est tout. Elle avait la conviction qui ne la croyait pas, qui voyait son coeur transpercé par une des flêches de Cupidon alors que ce dernier était indemne. Certes, elle avait eu sa phase contes de fées autrefois mais elle avait rapidement était immunisée contre toute cette féerie depuis quelques années déjà. L'amour, elle aimait juste le voir scénarisé sur un écran de cinéma ou alors mis en scène par ces proches qui semblaient comblés de bonheur. L'amour c'était beau sur les autres mais ça ne lui était pas adressé, elle se contentait donc de le regarder de loin, de s'attendrir quelques secondes et de lui tourner le dos. Elle ne put retenir le soupir filtré par ses lèvres, ses mèches blondes caressant ses épaules pendant qu'elle lui distribuait un hochement de tête négatif. Adrian tu vois des larmes rouler sur mes joues ? Lâche moi avec l'amour, j'ai pas le temps pour le romantisme et tout le blabla qui va avec. Le manque de sommeil était une faiblesse, maintenir des écarteurs pendant huit heures d'affilées étaient une faiblesse mais l'amour était juste un mot de plus dans le dictionnaire. Pour moi le coeur n'est rien d'autre qu'une pompe. Elle trouva une craie délaissée sur le banc et se mit à le gribouiller avec, n'essayant même pas le dessin, juste des traces blanches qui s'assemblaient en rectangle. Sa main s'immobilisa à la phrase de son interlocuteur, il était étonnant comment quelques mots bien choisis pouvaient vous paralyser la main. On dit tes fesses Adrian, c'est plus beau. Elle plongea un instant son regard dans le sien, analysant si il pouvait pousser ses paroles encore plus loin mais elle fut soulager en entendant ses excuses. Ses dents agrippèrent ses lèvres pendant qu'elle poursuivait ses formes géométriques à la craie. Au fil de la discussion, elle se rendait compte qu'il prenait l'histoire particulièrement à coeur et ses répliques cinglantes commençaient à soulever beaucoup trop d'interrogations dans sa tête. Je comprends pas.. pourquoi tu t'énerves comme ça ? T'en deviens grossier. Comme une enfant, elle avait envie de lui donner un coup de pied dans le tibia pour avoir dit ça, pour l'obliger à aller se cacher si jamais l'idée lui venait à l'avenir de vouloir pleurer, au moins elle échapperait à son je te l'avais bien dit. Lasse, au lieu du coup de pied elle déposa sa tête sur son épaule, poussant un soupir face à sa vie sentimentale médiocre, c'était d'ailleurs le seul domaine où elle l'était médiocre, elle enchaînait les zéros aux examens de ses amourettes. Je sais bien. Il n'était pas fait pour elle, il la considérait comme n'importe qu'elle nana, il pouvait la jeter à la poubelle avec la délicatesse d'un ours sauvage mais c'était justement ce qui l'intéressait chez lui, elle était tordue, c'était ça le diagnostique. T'as jamais eu des moments d'absences ? demanda-t-elle soudainement, les yeux rivés sur les nuages en forme de lapin qui planaient au dessus d'eux. Ce genre de moment où tout ce qui se trouve autour de toi disparaît d'un seul coup et il n'y a plus que l'instant présent qui compte ? Elle n'avait plus senti aucune sensibilité extérieure, seule la sensibilité intérieure comptait. Elle avait pu sentir le sang battre à ses oreilles, le désir enflammait sa poitrine et réduire en cendre ses méninges. C'est ce qu'il sait passé, j'ai vécu à l'instant t et j'ai arrêté de réfléchir, confia-t-elle un peu honteusement, espérant que sa colère se rendorme. Ne t'en fais pas, lui et moi c'est du passé. Une bonne résolution même si elle ne savait si elle disait la vérité.

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MessageSujet: Re: Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY Je croyais qu'on avançait ensemble dans la même direction + CHARLEY EmptyDim 6 Sep - 12:20


Non c'est pas compliqué. Tout le monde dis toujours ça, mais quand on y réfléchis un peu il n'y a rien de plus simple. Y'a de l'amour ou il n'y en a pas. Pas d'excuses, pas de justifications, pas de complications  ~ (charley/adrian)

Comme souvent Adrian se convint seul de la certitude d’une chose sans même en avoir la moindre preuve. Une situation, une pensée, puis deux, puis tout un tas et le voilà alors en train de s’imaginer tout un tas de choses. Pire même en train de se convaincre de la réalité de ces choses qui ne sont en fait que idées que se son cerveau vient de formuler. Une fois de plus il avait laissé cette réalité alternative devenir sa réalité. Le persuadant en quelques heures à peine que Charley avait laissé son cœur céder aux avances de ce milliardaire. Le persuadant qu’elle l’avait abandonné, qu’elle l’avait laissé voyager seule sur la route qu’il avait décidé de prendre. Au carrefour de leur vie indiquant le travail d’un côté et l’amour de l’autre il pensait qu’ils avaient pris la même direction, marchant main dans la main mais il semblerait pourtant qu’elle ait fini par faire demi-tour, le laissant marcher seule sans même qu’il s’aperçoive qu’elle était parti. Du moins c’était l’idée qu’il se faisait maintenant. Pourtant alors qu’il restait cloisonné dans son idée, des barrières de trois mètres barrant le passage à toute vérité il lui sembla entendre la voix de Charley passer au-dessus de ces barrières et le faire réagir. Elle semblait presque vexé, énervé qu’il puisse croire qu’elle c’était laissé aller à ce genre de sentiment envers ce Holden. Pourtant alors que ses barrières commençait à trembler, prête à s’effondrer sous les assauts de la jolie blonde un dernier élan de sincérité le traversa. Balançant alors tout ce qu’il pensait de ce gars, et toutes les peurs qu’il avait vis-à-vis de lui. Toutes ou presque. « Mais parce que j’ai pas envie que tu te fasses avoir par un pauvre type comme lui c’est tout ! » La raison lui semblait pourtant évidente. Il est vrai que ces deux amoureux du cinéma ne partage pas grand-chose ensemble à part des cafés et de nombreuses séances de cinéma et pourtant la veille lorsqu’il entend cette histoire sur elle il ne peut s’empêcher de s’énerver mais également de s’inquiéter. Le brunet prend les choses à cœur, tout le temps, peut-être trop même c’est vrai, voilà pourquoi il c’était emporté en entendant parler de cette histoire alors qu’il n’était pourtant pas en position d’émettre un quelconque avis. Mais il c’était donné cette permission, agissant avec impulsivité et émettant des reproches qu’il n’était pas en position de faire. La scène aurait pu le faire passer pour un petit ami jaloux alors qu’il n’en était rien. Alors qu’elle venait déposer sa tête sur son épaule y laissant se faire une pression douce mais réconfortante il soupira légèrement et laissa sa tête s’appuyer sur la sienne l’espace de quelques secondes. Malheureusement oui, il avait déjà eu plusieurs de ces moments d’absences dont elle parlait. Bien trop d’ailleurs. Bien trop souvent. Mais lorsque l’on se réveil de ce sommeil et bien le tout est beaucoup moins réjouissant. Après ce long sommeil notre réveil est beaucoup moins réjouissant que celui de la belle au bois dormant. Oui pour nous il est brutal. Alors même si parfois il c’était amusé à se plonger dans ce coma artificiel ou rien ne compte, dans ce rêve irréel il avait eu du mal à ouvrir les yeux à nouveau. « Je l’espère… J’espère que tu es assez intelligente pour voir qu’il ne voudra jamais de toi pour autre chose que pour le sexe. » Encore une fois ces mots semblent l’interpeller puisqu’elle le regarde à nouveau. Des mots crus, dur, bien choisi. Il aurait presque pu être politicien tellement il savait choisir ces mots. « Je sais que je suis dur dans ce que je te dit mais je connais ce genre de gars. Ils sont tous les même. » Coller une étiquette ou un certains groupe à des gens n’étaient pas vraiment dans ces habitudes mais peut-être est-ce l’université de Berkeley qui l’a fait devenir comme ça en les regroupant par fraternité. Catalogué comme un intello étant Alpha il avait fini par cataloguer les autres à son tour. Pourtant comme souvent il était sûr de ne pas se tromper sur ce gars. Ces mâles la ne vivent que pour l’argent, ce sont des requins et ils chassent sans cesse que ce soit pour quelques billets ou bien pour une quelconque compagnie féminine. Il avait décidé de s’attaquer à Charley et cela déplaisait au New Yorkais. Plus qu’il ne l’admettrait à haute voix. « Je suis désolé de m’être emporté comme ça, c’est simplement que je n’ai pas envie que tu te fasses avoir. T’es une grande fille je sais et tu peux te démerder toute seule mais… enfin voilà je suis comme ça » Il s’écarta alors de la jeune femme et se leva alors lui faisant face. Sa réaction avait été inapproprié et il voulait lui faire oublier ce bref instant qui aurait pu ressembler a de la jalousie et pour cela quoi de mieux qu’un café. Malgré la tension inhabituelle qui avait régné dans leur rendez-vous jusqu’à lors il voulait calmer les choses et surtout faire en sorte de revenir dans les habitudes de leur relation. Des cafés, des films. C’était ça leur quotidien à tous les deux lorsqu’ils étaient ensemble. Il lui tendit alors la main avec son sourire habituel. Sourire qui faisait son apparition pour la première fois depuis son arrivé devant la belle blonde. « Aller viens on va boire un truc »
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Ness Glaswell
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