When Daddy says, daddy decides.

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“ When Daddy says, daddy decides. ”

« Bonjour, je souhaiterais m’entretenir avec le docteur Clives. » « Vous avez rendez-vous ? » Le regard que l’inconnu posa sur la jeune femme dût être suffisamment explicite puisqu’elle ne posa plus la question, ni lui ne lui répondit, alors qu’elle décrochait le téléphone pour avertir le docteur qu’un homme désirait lui parler, et l’attendait à l’accueil. « Il ne pas tarder, sa séance se termine. Si vous voulez bien patienter. » Elle se demandait justement si ce type était le genre d’individu capable d’attendre qui ou quoique ce soit. La patience est, dit-on, une vertu. Sauf que tout le monde ne bénéficie pas de cette qualité pourtant primordiale dans certaines professions. « A bientôt Jason. » « Au revoir, docteur. A la semaine prochaine. » Un autre homme, plus fin et plus jeune vient de sortir du bureau situé au fond à gauche du couloir. Il jette un dernier coup d’œil avenant à la secrétaire, sourit brièvement, avant d’enfoncer ces mains dans les poches de sa veste en cuir et de disparaître à la sortie du bâtiment. « Bonjour monsieur, je suis le docteur Clives. Si vous voulez bien me suivre. » Que me voulait cet homme ? Je ne l’avais jamais vu, et je n’oubliais jamais un visage. « Installez-vous, je vous en prie. » D’abord, faire preuve de politesse. De toutes façons, je ne me départis jamais. Ensuite, tenter de savoir à qui j’ai affaire. Dans mon métier, on est jamais trop prudents. Les psychotiques courent facilement les rues de nos jours. « Que puis-je faire pour vous, monsieur… ? » repris-je en m’installant à mon tour derrière mon bureau, un sourire sincère quoique figé sur les lèvres, dans l’expectative.

∞everleigh

When Daddy says, daddy decides.

Je ne suis pas du tout perturbée, et pourtant c’est ce que semble croire mon beau-père. Il le pense tellement fort qu’il a décidé de m’envoyer voir un psy. Non, pas un psychologue, mais un psychiatre ce qui est bien pire. Les psychiatres travaillent avec les gens qui ont une vraie pathologie, avec les fous, les dépressifs. Alors que je ne suis rien de tout ça. Pourtant ce foutu beau-père a décidé qu’il était temps que je vois un vrai médecin. Pas un psychologue qui n’aurait pas pu me prescrire de médicaments. A croire que ce faux père souhaite me voir prendre des tonnes de médicaments, juste pour que je sois un peu plus calme. Mais est-ce que ça existe ce genre de médicaments ? Des médicaments qui ne guérissent aucune maladie ? Je le demanderais à ce docteur Clives. C’est quoi ce vieux nom ? La honte. Il m’avait dit de le rejoindre au cabinet juste après mes cours, que je ne devais pas trainer avec mes potes, et le rejoindre directement. Ce que je ne fis absolument pas. Je vins le rejoindre au cabinet une heure après qu’il m’ait envoyé un texto me disant qu’il entrait dans le cabinet du docteur. Et moi j’arrivais comme une petite fleur. Je ne fis même pas attention à la secrétaire, et j’entrais dans le cabinet, sans même frapper à la porte. La secrétaire n’avait même pas eu le temps de me stopper. « Coucou. » que dis-je à mon beau-père, et au docteur. Je le fixais. Il aurait pu au moins m’emmener chez un jeune ! C’est vieux ridé celui-là. Même s’il est plutôt pas mal pour son âge. Je m’assis en face du bureau, face au docteur. Je me tournais vers mon beau-père. « Continuez à parler, faites comme si j’étais pas là. » Après tout, ils semblaient avoir parlé durant une heure. Franchement, je ne pensais pas qu’ils seraient encore là, après une heure. J’avais fait exprès d’arriver une heure plus tard, dans l’espoir qu’il ait dégagé du bureau du dr Clives, mais c’était mal connaitre mon beau-père. Je l’entendis alors poser cette question au docteur. « Alors, vous lui donneriez quel âge à ma fille ? » Entendant cette question, je soufflais, tout en m’enfonçant dans le fauteuil, qui était très confortable au passage. Il ne va pas me lâcher avec ça lui. Je m’habille comme je le souhaite. Bon ok, aujourd’hui j’ai un minishort, avec un haut qui montre tout mon ventre, mais ce n’est pas ma faute s’il fait beau et chaud. Ce n’est pas moi qui commande le soleil. Il fait beau et chaud, il faut que j’en profite pour montrer mon beau corps. J’ai la chance d’avoir une belle silhouette avec une très belle peau, alors pourquoi la cacher ? Ce n’est pas comme si je me trimballais à poil, ou que c’était hyper provocant. Pauvre docteur, il doit être désolé d’avoir accepté mon beau-père dans son bureau. Les laissant parler, je sortis mon portable pour envoyer des sms, tenir au courant mes amis de la séance. Je sortis même un chewing-gum pour faire passer le temps. Je levais la tête vers le docteur, pour poser à mon tour une question. « Et vous, vous avez quel âge ? » Je sentis le regard surpris, et gêné de mon père à côté. J’aimais le mettre dans cette situation de malaise. Il fallait bien que je me venge un peu pour m’avoir fait venir ici.

(c) Colyn

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Il n’avait pas eu le temps de me répondre qu’une tornade blonde déboula dans mon bureau, nous faisant tous les deux sursauter, ma secrétaire sur ses talons. « Tout va bien. » Levant la main pour lui faire signe qu’elle pouvait refermer la porte derrière la jeune femme et que je gérais la situation, je pris quelques minutes pour observer Stana. Un regard m’avait suffi à faire le rapprochement physique avec son paternel. Et un autre m’avait amusé, bien que je sus garder mon sérieux, lorsque je remarquais la mine défaite, un mélange de contrariété, de surprise et de honte de ce dernier à l’égard de sa fille. Sans doute pensait-il à l’impolitesse dont elle venait de faire preuve en débarquant dans ce bureau sans frapper ni s’être annoncée au préalable. Fort heureusement, étant psychiatre, et de par mon tempérament naturel, j’étais diplomate et philosophe. Je n’en voulais pas du tout à cette jeune fille. Par ailleurs, habité aux enfants et étant père moi-même, bien que les miens étaient plus jeunes que Stana, je n’éprouvais pas la moindre gêne face à une attitude qui, devant mon autre confrère, aurait sans doute confiné à l’insolence. Pour ma part, je cherchais avant tout à faire sa connaissance. Nous aviserons du reste plus tard.

« Alors, vous lui donneriez quel âge à ma fille ? » La question m’avait surpris. Non pas par les mots employés, mais par l’intention qu’il y mettait. Une façon détournée de me faire comprendre l’immaturité présumée de la jeune femme. Un sourire aux lèvres, sans attarder mon regard trop longtemps sur Stana ni sur son père en particulier, je refusais poliment et subtilement de répondre à ce genre de questions. Non pas par crainte que ma réponse soit fausse, mais plutôt parce que je songeais au malaise de la jeune femme face à mon intervention. C’était aussi cela être diplomate : savoir faire preuve de médiation lorsque visiblement le père, inconscient de l’effet qu’il produisait, poussait son enfant ou son adolescente dans le cas présent, dans ses retranchements. Une sorte d’humiliation indirecte et non intentionnelle. Lorsqu’elle me demanda mon âge, quelques minutes plus tard, mon sourire s’agrandit alors que je tentais de capter son attention. « Quel âge me donnez-vous ? » répondis-je en reprenant volontairement les propres termes de son père dans l’espoir de la faire rire, ou tout du moins l’amuser.

∞everleigh

“ When Daddy says, daddy decides. ”

Je n’avais dit à aucun de mes amis où est ce que j’avais rendez-vous. Je leur avais tout simplement dis que je devais rejoindre mon père quelque part. Que moi-même je ne savais pas où est ce qu’il m’emmenait. Il faut dire que je n’avais pas trop envie de dire à mes amis que mon père m’emmenait voir un psychiatre. Je trainais un peu les pieds pour retrouver mon père. Je n’avais pas du tout envie d’y aller, mais pas le choix. Je ne voulais pas que ça s’empire avec mon beau-père, alors je me taisais et je faisais ce qu’il voulait. Je n’avais qu’à voir ce fichu psychiatre. Pas besoin de lui parler, je pourrais simplement le regarder. Puis si c’est un vrai psychiatre, il ne se sentira pas obligé de me faire parler. Je déboulais dans le bureau sans rien demander. Il n’y avait personne dans la salle d’attente, alors mon beau père devait bien se trouver dans le bureau, en train de dire du mal à mon sujet. Non, je ne suis pas perturbée. Je suis juste une adolescente incomprise. Je crus rêver lorsque mon père demanda au psychiatre mon âge. Mais le docteur me fit sourire lorsqu’il me posa la même question, sur le même ton que mon père avait pris. Et bim. Je souris. Je m’enfonçais dans le fauteuil. Mon regard dans celui du psychiatre, je réfléchis. « Alors, ça se voit que vous êtes vieux, mais vous êtes encore beau dans votre genre, alors je dirais entre 35 et 40 ans. » Je voyais mon père s’enfoncer encore plus dans son fauteuil, ce qui me fit rire. D’ailleurs, je me retournais vers lui et lui dis « Tu peux partir si t’as honte. Puis, je suis sûr que le Dr… » Je regardais sur son bureau, autour de moi, mais je ne savais pas quel était son nom. « Dr Bogoss voudrait me parler toute seule. C’est moi qui suis dérangée pas toi. Allez oust. » Oui, je fichais littéralement mon père dehors. Après tout, il en avait pris ce rendez-vous pour moi, et non pour lui. Une fois qu’il fut dehors, je me postais vraiment en face du médecin. « Bon alors, je dois parler de quoi pour que vous disiez que je suis pas folle ? »

∞everleigh

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Certains adultes auraient sans nul doute jugé cette adolescente trop durement en la qualifiant d’insolente, d’allumeuse ou de provocatrice. Moi je n’y voyais qu’une enfant qui avait besoin d’être comprise, écoutée, et qui, comme tous les jeunes de son âge, étaient en quête de son identité de jeune adulte. Ce pourquoi, j’avais souri et même ri à son compliment plutôt alambiqué, faisant référence à mon âge. La réaction de son père, quoique amusante et peu surprenante, me fit néanmoins comprendre ce qui clochait dans leur relation. Comme tous les parents, il devait se sentir un peu dépassée par cette nouvelle forme d’expression corporelle, verbale ou même vestimentaire de sa progéniture. Dieu sait combien les hormones travaillent chez les jeunes de cet âge, et combien certains ont du mal y faire face comme nous autres adultes le faisons. Toutefois, ce n’était pas parce que cette jeune fille n’avait pas sa langue dans sa poche que je devais la laisser faire sans réagir. Si son père avait souhaité mon aide, je devais faire tout mon possible pour l’aider dans son rôle de parent, et afin que Stana soit plus…responsable, si l’on puit dire. Et la leçon commençait maintenant. « Noah. Docteur Noah Clives, miss. » Passons sur le ton qu’elle venait d’employer avec son père, je n’étais pas encore en mesure de lui signifier son impolitesse sans qu’elle m’envoie sur les roses. « Merci Mr. Dickens. Je vais discuter avec votre fille, ne vous inquiétez pas. » Le raccompagnant jusqu’au bureau de ma secrétaire, promettant de lui tenir informé de l’évolution de la situation, je discute encore quelques minutes avec lui, avant de retrouver mon bureau, et de refermer la porte derrière moi. « Mais qui a dit que tu étais… folle ? » répliquai-je aussitôt en m’installant dans mon canapé, face à la jeune femme, le sourire aux lèvres, et mes doigts entrecroisés entre eux.

∞everleigh

“ When Daddy says, daddy decides. ”

J’avais un rendez-vous chez un docteur dont je ne connaissais même pas le nom. Je n’avais même pas essayé d’en savoir plus. Je n’avais pas envie d’y aller, on m’y forçait, alors je n’essayais pas de m’y investir plus que cela. Je savais juste que j’avais rendez-vous chez un psychiatre. Non, un psychologue, mais un psychiatre. Et pour ce détail, j’en haïssais encore plus mon père. Je décidais donc ne pas lui laisser de répits. Je jouais à l’adolescente rebelle. Bien que je n’ai pas vraiment besoin d’en jouer pour l’être. Je suis naturelle avec ce beau-père. Il m’énerve, et un rien fait que je suis insupportable avec lui. Je m’en fous de ce que peut penser ce docteur en me voyant. Il doit surement me juger, et faire déjà tout un tas de suspicions à mon sujet, mais je n’en faisais guère attention. Peu importe ce qu’il peut penser, et me dire, ça ne me fera pas changer. C’est mon père qui aurait dû prendre un rendez-vous pour lui. Pas pour moi, mais pour lui. C’est lui le fou. Après que le psychiatre ait fichu mon père à la porte, trop gentiment à mon goût, il revint vers moi. Le pauvre. Un beau gosse comme lui qui fait ce métier. Il a raté sa vie ou quoi ? Je faillis ouvrir la bouche pour lui dire ce que je pensais, mais je me retins. Non, il faut que je me taise, sinon il va décider de m’enfermer dans un hôpital psychiatrique. Oui, parce que lui, il peut prendre cette décision. Je me tus donc, et j’attendais qu’il me pose lui, ses questions. Ce qu’il fit très vite. Et sa question me fit bien rire. Littéralement. Je lui ris au visage. « Vous me prenez vraiment pour une conne c’est ça ? » Il ne prit même pas la peine de me répondre. Je voyais dans son regard qu’il attendait que j’argumente. Je le regardais droit dans les yeux, avant de répondre. « Vous êtes psychiatre. C’est pour les fous ça. Il aurait pu me ramener chez un psychologue mais il a décidé de me faire voir un psychiatre. Un médecin qui s’occupe de tous les névrosés et psychotiques. » Je lâchais un soupir, puis je rajoutais. « Il aurait pu me ramener chez un psychologue spécialisé pour les adolescents, mais non. Il me croit folle, je vous dis. » Je changeais mon regard de direction, pour regarder le bureau, une énième fois. « Je suis juste blonde. Vous savez c’est quoi d’être blonds. On nous en veut parce qu’on est les plus beaux. » Non décidemment, il allait me prendre pour une dérangée. Je reportais mon regard dans le sien. Je me repositionnais dans le canapé, pour être un peu plus à l’aise. Après tout, ce canapé était là pour ça.

∞everleigh

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» Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot
» Big daddy's home, and he needs your help.
» you're like a daddy sometimes ↯ Edward
» MATTYS Ҩ daddy's home.
» i promise, my daddy won't kill you. (kenzo)

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