the great escape
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Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot

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MessageSujet: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptyLun 2 Jan - 17:32

Flashback

A la porte de la villa, Sydney s'était détachée de Logan après ce câlin de remerciement pour tout ce qu'il avait fait pour elle à New York. Pour elle comme pour Max, d'ailleurs. Cependant, alors qu'elle pensait qu'il allait se contenter de repartir en essayant d'avoir l'air moins gêné qu'il ne l'avait été avant qu'elle brise la glace, Logan fit preuve d'une attitude des plus surprenantes… une fois encore, d'ailleurs. A peine eut-elle le temps de le voir s'avancer qu'il s'empara de ses lèvres avec les siennes et de sa nuque avec sa main dans une douceur et une sensualité toutes particulières. L'égyptienne écarquilla les yeux en louchant presque mais ses paupières se refermèrent bien vite. Incapable de réagir autrement qu'en étant charmée, elle n'eut même pas l'idée de le serrer à son tour contre elle : la belle se contenta donc de répondre à son baiser avec délicatesse et plaisir.
Pendant cet instant où son cœur avait presque oublié de battre, Sydney avait sentit le monde disparaître autour d'elle, comme hypnotisée très brièvement. Une petite part d'éternité avant que le cours du temps ne reprenne normalement. Il se détacha alors d'elle, l'égyptienne garda les yeux fermés le temps de redescendre sur Terre à son rythme. Elle avait voulu savoir comment il embrassait, elle avait été servie : il embrassait comme un dieu. Rares étaient les fois où elle avait ressentit autant de choses en une poignée de secondes à peine. La plupart de ses exs ou de quelques conquêtes actuelles pouvaient aller se rhabiller. Par pur réflexe, elle se mordilla la lèvre inférieure avant de rouvrir enfin les yeux au moment où il rentra dans sa voiture. Le visage de Sydney reprit une attitude normale de façon progressive alors qu'elle déposait une main sur sa hanche, secouant la tête avec un grand sourire amusé. Elle lui fit signe de la main avec un coucou alors qu'il démarrait son bolide et partait pour rallier son appartement. L'égyptienne leva les yeux au ciel en soupirant : non, elle ne comptait pas devenir l'éventuelle future madame Salaun… mais elle serait la première à penser que cette femme aura une chance extraordinaire d'avoir un type pareil rien que pour elle. Les bras croisés et passant encore rêveusement le bout de sa langue sur ses lèvres, la blondinette rentra à l'intérieur.
Ce que ni l'un ni l'autre n'avait vu, c'était Max qui se tenait à la baie vitrée de l'étage supérieur et qui avait assisté à toute la scène, bouche bée. Dans sa tête d'enfant de 5 ans qui conservait une conception infantile de l'amour malgré ses capacités intellectuelles surdéveloppées, ce geste était le signe selon lequel Monsieur Logan et sa tante avaient simplement voulu lui cacher qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre. Il regarda le breton s'éloigner et vit Sydney afficher un sourire et un petit air rêveur que l'enfant connaissait bien… C'était décidé : Max se ferait maintenant une mission de les pousser à se mettre ensemble, sans leur demander leur avis.

Fin du Flashback

Affalée sur une table à la bibliothèque, la tête déposée sur un gros manuel en guise d'oreiller, Sydney dormait paisiblement avec un sourire sur les lèvres. Ses lèvres bougeaient étrangement, comme si elles cherchaient à embrasser quelque chose d'invisible. "Miss Khelos !!" lança la bibliothécaire en tapant sur la table. La blondinette sursauta dans un petit cri et se redressa illico en clignant des yeux, sortie de son rêve qui retraçait cette scène sur le perron de la villa, quelques temps auparavant. "C'est une bibliothèque, ici, pas un dortoir !Vous devriez songer pourtant à mettre des oreillers en libre service… avec tous les bouquins chiants qui s'y trouvent, ce serait la moindre des choses." rétorqua-t-elle en frottant ses yeux non sans réprimer un bâillement à s'en décrocher la mâchoire. Finalement, la blondinette se leva et planta la bibliothécaire sans se démonter. Elle glissa les livres qu'elle avait emprunté dans son sac Longchamp puis sortit du bâtiment après avoir pris un malin plaisir à faire claquer ses talons aiguilles le plus fort possible sur tout le trajet.

A la rentrée après les fêtes de Noël, Sydney avait donc quitté le bureau de la réception pour devenir enfin étudiante de mode. Certes, elle aimait faire la fête et ne comptait pas mettre sa vie sociale entre parenthèses maintenant qu'une autre partie de son rêve devenait accessible… cependant, nul ne pourrait lui reprocher de ne pas chercher à être aussi bosseuse que possible. Son job de réceptionniste lui avait au moins permis d'intégrer le sens du travail et sa réussite à la Fashion Week de Barcelone lui avait fourni un aperçu du succès auquel elle pouvait prétendre en tant que créatrice et styliste. Par ailleurs, avec un enfant à charge, elle ne pouvait désormais plus se permettre le moindre écart. Dans le choix d'une option, le club de théâtre s'était imposé de lui-même : si elle pouvait harceler encore davantage son professeur préféré dont elle avait rêvé à l'instant… par ailleurs, elle n'avait pas choisi d'être actrice. Non, c'était trop "commun" pour elle : s'occuper de la décoration, de l'éclairage et même des costumes, cela lui ressemblait beaucoup plus. Elle y exerçait son sens de l'esthétique : mettre une pièce de théâtre ou un défilé de mode en scène, c'est la même chose. Il faut savoir s'adapter à ce qu'on cherche à faire paraître, quoi mettre en valeur, etc… comme quoi, la mode peut aussi s'accorder avec le théâtre, c'est entre autres ce qu'elle voulait démontrer au professeur Salaun.

Parlant de lui, elle le croisa alors qu'elle passait à la réception : assise nonchalamment sur le bureau de sa remplaçante, Sydney lui expliquait vaguement le fonctionnement de ce job – et les potins du personnel administratif – lorsqu'il arriva. "Et sa Majesté Salaun entra !" lança-t-elle avec une théâtralité qui fit sourire gentiment quelques passants. Cependant, le breton ne semblait pas dans son assiette, il n'avait apparemment même pas prêté attention à ce qui venait d'être dit. Surprise, la jeune femme se pencha vers lui en restant toujours sagement assise sur les dossiers de la nouvelle réceptionniste. "Ok, une blonde divine assise devant toi te lance une vanne et toi, tu ne réagis même pas ?" Un grognement ou un balbutiement ainsi qu'une réponse assez mauvaise, c'est tout ce à quoi elle eut droit de sa part avant qu'il s'en aille d'un pas un peu plus maladroit qu'il ne l'était habituellement. Du moins, c'était quelque chose qu'elle pouvait remarquer car à l'inverse des gens présents dans ce bâtiment, elle lui accordait assez d'attention pour s'en rendre compte. "Helen… il finit à quelle heure, Logan ?Euh… il a cours jusqu'à 18h." L'égyptienne hocha la tête et nota cette information dans un coin de sa petite tête avant de reprendre la conversation en s'allongeant presque sur le bureau, faisant comme si elle était chez elle. De toutes manières, personne ne saura mieux animer ce bureau que Sydney Satis Khelos.

18h. La nuit était déjà tombée et une bonne partie des élèves ou professeurs avaient terminé leur journée. Ce qui était aussi le cas de Sydney. Cette dernière s'était maintenant mis en tête de savoir ce qui pouvait bien retourner la tête de Logan… "Bon sang, mais où est-ce qu'elle est sa fichue bécane ?!" maugréa-t-elle en ramenant contre elle le manteau de fourrure qu'elle portait. Oui, la fourrure, c'est du meurtre… mais bon, elle avait tué son demi-frère, alors elle n'était plus à un animal près. Ok, c'est de mauvais goût, mais ça s'appelle de l'humour noir. Elle poussa une petite exclamation en voyant enfin la fameuse Guzzi Griso. Sans plus attendre, la jeune femme s'assit dessus et croisa les jambes.
Quelques minutes plus tard, le propriétaire de la moto en question fit son apparition dans le parking. Lorsque Logan approcha d'elle, il pouvait apercevoir Sydney étendue dans une position lascive sur le cuir de la moto. "Je n'ai besoin de personne, en Harley Davidson…" se mit-elle à chanter dans un français encore hésitant quoique suffisamment compréhensible. Oui, Max commençait à avoir de l'influence ainsi que les quelques français comme Amadeus ou même Logan qu'elle côtoyait. Elle le regarda s'approcher et lui servit son plus beau sourire. "Dis-moi, beau brun… qu'est-ce que tu ferais si une splendide créature comme moi te proposerai d'aller prendre un verre pour papoter un peu ?" Elle croisa les jambes dans l'autre sens et pencha la tête sur le côté "Tout en sachant que la splendide créature en question ne lâchera pas l'affaire tant que le beau brun n'aura pas cédé…" ajouta-t-elle en arquant un sourcil. Logan avait l'air de marcher à côté de ses pompes et elle voulait savoir pourquoi.
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptyLun 2 Jan - 20:10

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La rentrée scolaire. De nombreux changements. Le premier ? Sydney avait réussi à intégrer l'université de Berkeley en tant qu'étudiante dans la mode, et non plus comme réceptionniste. Cette nouvelle m'avait grandement fais plaisir dans la mesure où c'est l'un de ses rêves qui se réalisaient. L'un qui pourrait l'emmener tout droit à sa consécration. Elle faisait donc maintenant parti de tous ces jeunes qui déambulent dans les couloirs dans le but de rejoindre leur salle de cours. Par ailleurs, il faut savoir que les options sont obligatoires ou bien fortement conseillées dans une université américaine. Contrairement à celles françaises, où l'on étudie et puis c'est tout, aux États-Unis, il y a vraiment cet esprit d'appartenance. L'établissement n'est pas seulement l'endroit où l'on suit des cours, non, c'est un deuxième chez soi. Les activités extra-scolaires sont nombreuses et il faut que les étudiants s'attardent sur la vie de l'université, qu'ils y participent. Et c'est dans le choix d'une option que Khelos avait décidé d'intégrer le club de théâtre. Au début, cette idée m'avait surpris, même si elle aurait bien pu vouloir apprendre à jouer la comédie. Bien que ça aurait rendu les cours certainement difficiles étant donné qu'elle n'est pas du genre à rester calme. Mais ce que Sydney souhaitait, c'était de s'occuper de tout le côté matériel. Confectionner les costumes, s'occuper de l'éclairage et des décorations de la scène. J'avais trouvé cela comme étant une très bonne idée. Après tout, ça allait m'être très utile. Et puis, c'était une option qui entrerait très bien dans son domaine d'apprentissage.

Le second changement ? Bien plus important à mes yeux ? Ça restait le fait que Cheyenne était enceinte, et bien évidemment, de moi. En effet, depuis que son petit ami a pris la fuite, la laissant en cloque jusqu'au cou, et ce de jumeaux, nous nous étions rapprochés. Elle était mon exutoire, j'étais l'homme sur qui elle pouvait se défouler. Et nous passions le plus clair de notre temps à faire l'amour. Il n'y avait pas une seule journée où nous nous voyions pour autre chose que pour nous sauter dessus et baiser avidement comme des bêtes. Et malgré les protections, elle était tombée enceinte, à notre plus grande surprise à tous les deux. L'idée de devenir de nouveau papa me fichait la trouille, même si j'avais donné ma parole à Hutchinson : si elle décidait de garder l'enfant, je le reconnaîtrais et je voulais faire parti de sa vie, avoir mon mot à dire sur son éducation. Elle avait finalement accepté, même si cela ne signifiait aucunement que nous devrions vivre ensemble ou bien nous mettre en couple. Devenir père pour la seconde fois. Si ça, ce n'était pas un comble. Dieu souhaitait-il me donner une chance pour me rattraper alors que j'avais clairement gâché la vie de mon premier fils ? Ça me paraissait absurde. Quoi qu'il en soit, cette pensée n'arrêtait pas de survenir dans mon esprit. L'image de Cheyenne, le ventre rond. Parfois, le soir, j'en faisais des cauchemars, rêvant qu'au moment où elle accouchait, c'était une ribambelle de petites Hutchinson et de bébés Salaun qui sortaient d'elle à la queue-leu-leu. Flippant, n'est-pas ?

Ce matin là, alors que la rentrée s'était effectuée quelques jours avant, je me dirigeais vers la réception, où je devais récupérer la liste des personnes s'étant inscrites en cursus Théâtre. En effet, certaines personnes, comme Sydney, ne commençaient leur année qu'au deuxième semestre, soit parce qu'ils n'avaient pas pu commencer en septembre, ou bien parce qu'ils changeaient de matière principale, n'appréciant plus celle qu'ils avaient pu choisir plus tôt. Quoi qu'il en soit, j'avais de nouveaux élèves, comme certains étaient certainement partis. La secrétaire avait donc remit les listes des étudiants à jour et j'allais récupérer la mienne. C'est à ce moment là que je croisais Khelos. Même si cela ne se voyait pas forcément, ça me faisait plaisir de la savoir non loin de moi, tout sourire comme à son habitude. Pourtant, je n'étais pas d'humeur à discuter, à rire avec elle ou je ne sais quoi. « Ok, une blonde divine assise devant toi te lance une vanne et toi, tu ne réagis même pas ? » Je tournais la tête vers elle en arquant un sourcil. « Oh mon Dieu ! Une blonde divine assise devant moi qui me lance une vanne et moi, je ne réagis même cas. Quel idiot je fais ! » Regard sarcastique, alors que je me tournais vers la remplaçante de Khelos. Je lui demandais la liste de mes étudiants et la remerciais avant de quitter les lieux aussi rapidement que j'étais venu.

18h arriva. Je finissais enfin ma journée. Une bonne partie des étudiants de l'université avaient déjà terminé leur journée, tout comme quelques autres, eux, ne finiraient que vers vingt-et-une heure. Quoi qu'il en soit, j'étais bien content d'avoir terminé mon travail, même si l'idée de rentrer dans mon appartement, seul, ne m'intéressait que peu. Mais bon, on n'a pas toujours ce que l'on veut dans la vie. C'est ainsi que je me dirigeais vers ma moto, tout en m'allumant une cigarette. Je tirais dessus tout en marchant en direction de mon véhicule où une forme humaine se trouvait juste dessus. Mes sourcils se froncèrent. Il fallu que j'avance un peu plus pour distinguer la personne qui s'y trouvait, et ce, dans l'obscurité. Sydney. Avec son manteau de fourrure, j'ai un instant crû avoir affaire à Cruella. Et c'est en me voyant arrivé qu'elle décida de chanter quelques paroles d'une chanson de Brigitte Bardot, dans un français assez correct, ce qui m'étonna. Je me postais devant elle, en arquant un sourcil alors que je tapais sur ma clope pour faire tomber les cendres sur le sol. « Dis-moi, beau brun… qu'est-ce que tu ferais si une splendide créature comme moi te proposerai d'aller prendre un verre pour papoter un peu ? » Je l'observais dans les yeux, visiblement peu convaincue. Nous n'avions même pas encore discuté du baiser que nous avions échangé, et pourtant, l'idée de la recroiser après cela ne m'intimidait pas le moins du monde. Et c'est quand elle m'avoua qu'elle ne lâcherait pas l'affaire jusqu'à ce que je cède enfin que je laissais un soupir s'échapper des mes lèvres. « Tu veux qu'on discute autour d'un verre ? Mh d'accord, mais tu veux qu'on parle de quoi ? » Je portais de nouveau ma cigarette jusqu'à mes lèvres pour tirer dessus, avant de souffler la fumée en une longue traînée grise. « On pourrait... je sais pas moi... parler des braconniers qui tuent les animaux pour leur fourrure ? » J'ai des principes et Sydney m'exaspérait avec son manteau. « Qui tuent ? Qu'est-ce que je raconte ! Non, ils arrachent leur peau alors que les pauvres bêtes sont encore vivantes. T'as jamais vu les vidéos qui circulent sur internet ? Tu vois les animaux ensanglantés qui se débattent alors que les braconniers arrachent leur peau en éclatant de rire. Et après les avoir bien fait souffrir, ils les laissent crever dans un coin parce que tu comprends, ça serait trop humain d'abréger leur souffrance. Mais je trouve ça assez cool que des personnes comme toi approuvent ce genre de comportements. Il faut de tout pour faire un monde. » Je levais les yeux au ciel. Sans être un grand défenseur de la nature, je connaissais mon point de vue sur le sujet.

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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptyMar 3 Jan - 8:11

En voyant arriver Logan, les doigts de Sydney s'étaient légèrement resserrés autour de son manteau de fourrure... ça n'allait pas rater, elle en était certaine. A peine eut-elle fini de lui présenter l'option incontournable de l'inviter à prendre un verre pour commencer à discuter un peu que le prof' de théâtre alla déjà de son petit commentaire sur son vêtement qui pouvait en faire jaser plus d'un. En l'entendant répliquer, un léger sourire profondément amusé et supérieur flotta sur les lèvres de l'égyptienne : c'était si prévisible. Elle qui aimait provoquer et faire sensation, elle s'était toujours beaucoup amusé en portant volontairement de la fourrure dans le seul but de se faire remarquer. Que cela soit un choc, du dédain ou même de la jalousie de la part d'autres fashionistas, porter ceci ne laisse personne indifférent. Assise sur la moto du beau brun, elle s'appuya sur le guidon et fit pianoter ses doigts dessus le temps qu'il finisse sa longue tirade vu et revue sur le sujet "Fur is murder". Un léger silence s'installa lorsque ses propos touchèrent à leur fin, du moins jusqu'à ce qu'elle décide de le rompre avec une mine faussement étonnée. "Ca y est, tu as fini ? Pas de doute, tu fais une mascotte GreenPeace formidable !" ironisa-t-elle en sachant d'ores et déjà qu'elle l'exaspérait. A croire que la blondinette était vraiment l'une des meilleures à ce jeu-là.

Sydney descendit de la moto et caressa tout doucement son manteau. "Et il y a des millions de gens qui se disent farouchement opposés la chasse et au braconnage... ça ne les empêche pas de manger des tonnes et des tonnes de gibiers pas plus tard qu'il y a quelques semaines à l'occasion des fêtes. Parfois même des espèces qui ne prolifèrent plus autant qu'auparavant." Ces diatribes sur la controverse de la fourrure l'avaient toujours fait sourire, c'était d'une hypocrisie à vomir. Si les gens voulaient vraiment suivre leurs principes, ils le feraient jusqu'au bout... mais au lieu de ça, ils préféraient bouder le plaisir des autres tout en fermant les yeux sur leurs fameux principes si cela pouvait leur apporter une petite part de satisfaction. Démolir les goûts suspects des autres, c'est avant tout chercher à nier les siens. La jeune femme déposa ses mains sur ses hanches en relevant légèrement le menton. "Ce n'est pas comme si j'avais tout un chargement de fourrures dans ma penderie... ça coûte beaucoup trop cher." ironisa-t-elle en levant les yeux au ciel avec un air pensif. "Cette fourrure, c'est peut-être mon manteau de la honte... mais au moins, je l'assume et je n'ai pas peur de dire qu'il me plaît. Je ne suis pas particulièrement favorable à ces méthodes, mais j'ai l'honnêteté d'en avoir conscience et de ne pas m'attacher à des principes que je ne respecte finalement pas." Que Logan ait son opinion arrêtée sur la fourrure, elle le respectait parfaitement. Après tout, elle serait mal avisée de le juger. Cependant, elle exécrait ce genre de réaction alors qu'il y avait à son encontre. "Alors juste parce que j'ai le malheur de m'afficher avec une fourrure, c'est moi qui doit casquer pour les autres ? La prochaine fois que tu veux me faire une remarque pareille, assures-toi au moins d'en faire une à tous ceux qui ont des goûts aussi douteux, dans la rue. Crois-moi, si tu grattes la surface, tu n'auras pas fini." Malgré les apparences, Sydney n'était pas énervée, elle se contentait seulement de revendiquer son point de vue : si on achète de la fourrure, ce n'est pas pour s'en cacher ensuite. Combien de manteaux sont rongés par les mites en stagnant dans des placards, de peur que leurs propriétaires soient surpris à en posséder ? Par ailleurs, hors de question qu'elle change de style ou de look pour faire dans le politiquement correct, pour rentrer dans le moule. Elle avait son style et elle ne le troquerait pour rien au monde. Elle fit quelques pas vers lui avant de regarder la cigarette qu'il avait à la main. "Je suis contre la cigarette... mais ça ne t'empêche pas de te ruiner la santé avec ça. Alors laisses-moi tranquille avec ma fourrure."

Le répondant dont elle faisait preuve, elle le devait à sa légendaire répartie mais aussi à l'influence qu'avait Logan sur elle. Quelques mois auparavant, la Bêta se serait contentée de lui balancer une pique acérée et d'enchaîner sur un autre sujet, mais désormais elle faisait preuve d'une obstination particulière quand on cherchait à remettre ses goûts en cause. Et autant dire que Logan s'était attardé sur le sujet qu'il ne faut pas critiquer en sa présence : ce qu'elle porte sur elle. La seule personne de qui elle pouvait admettre une remarque sur son style vestimentaire était Anna Wintour. "En tout cas, c'est vexant de constater que tu peux être un peu plus réactif devant un manteau de zibeline de Russie que devant une jolie blonde qui t'aguiche à la réception." Un sourire léger flotta sur ses lèvres après son allusion à la manière qu'il avait eu de partir après avoir récupéré ses listes. Elle fit courir ses doigts sur son torse avec un air un peu taquin histoire de le mettre dans de meilleures dispositions pour qu'il vienne à se confier. "Je pense qu'un grand gaillard comme toi ne tirerais pas la tête qu'il avait tout à l'heure si tout allait à merveille dans sa petite vie tranquille." Eh oui, on pouvait la taxer d'égoïste, mais pas avec Salaun. L'ex réceptionniste avait bien dit qu'elle comptait être présente pour lui dans n'importe quelle circonstance, dans les bons comme les mauvais moments, et là, elle avait flairé le Logan à côté de ses pompes malgré son talent pour jouer la comédie.

Sans plus attendre, elle se remit sur la selle de la moto puis secoua ses cheveux en arrière avant de croiser ses jambes. "Voici tes trois options. Soit tu as envie de m'envoyer bouler et tu le fais au risque de te faire harceler jour et nuit par la fabuleuse blonde ici présente." Elle pencha sa tête sur le côté. "Soit tu as envie de m'envoyer bouler mais tu ne le fais pas juste par souci de tranquillité et tu te résignes à m'offrir un verre en espérant que le temps passe vite... Soit tu n'as pas envie de m'envoyer bouler, tu m'emmènes dîner au restaurant ou chez toi et tu pourras tout raconter à ta Barbie préférée." On dira ce qu'on voudra, mais Sydney avait le chic pour être envahissante et souvent horripilante... mais elle ne l'était qu'avec les gens qu'elle appréciait, c'était sa façon à elle de montrer qu'elle tenait à eux. Amener en douceur les gens à discuter, elle n'était pas très douée... disons qu'elle manquait de tact. Mais les soûler jusqu'à ce qu'ils craquent et se résignent, ça elle savait faire ! Caressant sensuellement le cuir de la selle avec un petit sourire plein de malice, la belle soupira. "Alors, ce sera quelle formule ?"
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptyMer 4 Jan - 21:55

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« Ca y est, tu as fini ? Pas de doute, tu fais une mascotte GreenPeace formidable ! » Mes sourcils se froncèrent. J’aurai pensé qu’elle allait faire un quelconque rapprochement sur le fait que je ressemble et me comporte comme un ours. Il me semblait en même temps assez logique de faire une remarque sur le type de manteau qu’elle portait. Je n’ai jamais compris comment on pouvait accepter d’acheter de la fourrure à un prix phénoménale en sachant que l’on va, de cette façon, porter la mort sur son dos. Était-elle conscience, en bonne égyptienne, qu’il ne fallait pas moi de vingt chats pour constituer un manteau de fourrure ? Si elle souhaitait attirer l’attention dans la façon de s’habiller, elle pouvait choisir autre chose qu’un vêtement fait de cette manière. Car aujourd’hui, accepter de porter de la fourrure, c’est accepter le sort que l’on réserve à ces animaux, avec une cruauté plus qu’inutile. Mais visiblement, ça, ça passait au-dessus de la tête de Sydney. Que dis-je ? Non, elle semblait parfaitement consciente de cela, et c’est certainement ce qui était le plus horrible à mes yeux.

Je l’observais descendre de ma moto alors qu’elle me lançait un argument plus que prévisible : le fait que l’on accepte de manger de la viande. Ce qui, dans le fond, était pour elle assez similaire. J’eus une vague sourire en l’entendant. Identique ? Absolument pas. L’homme chasse et tue des animaux pour se nourrir. Et lorsqu’il le fait, c’est vite et bien, de façon à ce que la bête ne souffre pas. Qu’en est-il des manteaux de fourrure ? Le but n’est que superficiel – ce qui ne semble pas vraiment étonnant de nos jours. Mais le pire, c’est certainement que les braconniers prennent une plaisir sans fin à faire souffrir leur victime tout en les dépeçant. Ils monteraient un peu plus dans mon estime déjà s’ils les tuaient avant de faire leur sale boulot, même si jamais je n’arriverai à expliquer leurs gestes. Les premiers hommes, eux, portaient de la fourrure. Mais jusqu’à preuve du contraire, c’est parce qu’aucune autre matière ne leur était connue pour se vêtir. A partir de là, il est pardonnable qu’ils aient juste voulu se réchauffer pour survivre. Elle enchaina bien vite sur le fait qu’elle avait parfaitement conscience du traitement que l’on ‘‘offrait’’ aux animaux, mais que dans le fond, elle acceptait cela. Ça avait l’occasion de me choquer. Accepterait-elle également d’acheter des chaussures où des vêtements fabriqués par des gamins de l’âge de Max, qui travaillent du levé jusqu’au couché du soleil, avec un seul repas dans la journée ? Qui sont exploités et sous-payés ? Je n’osais même pas lui poser la question, de peur qu’elle ne me réponde par l’affirmative…

« Je suis contre la cigarette... mais ça ne t'empêche pas de te ruiner la santé avec ça. Alors laisses-moi tranquille avec ma fourrure. » Je ne pus retenir un sourire amusé en baissant mes yeux sur ma cigarette qui se consumait. Puis mes épaules se haussèrent alors que je répliquais bien évidemment : « La différence, c’est qu’avec la cigarette, je ne bousille que ma santé, et uniquement la mienne. Et ne vas pas dire que la clope, ça nuit également à mon entourage, car tu ne me verras jamais fumer dans un endroit clos et encore moins en présence de quelqu’un. Même à l’extérieur, je m’assure que ma fumée n’entre pas en contact avec une quelconque personne. » Si j’avais envie de bousiller ma propre santé, jusqu’à preuve du contraire, c’était mon soucis à moi.

Quand elle m’avoua avoir été vexée que je puisse m’attarder davantage sur un manteau de fourrure que sur une belle blonde qui cherchait à attirer mon attention, je levais les yeux au ciel alors que le soleil s’était déjà couché. « Désolé, j’ai toujours eu un faible pour les zibelines. » Cette remarque sarcastique plus tard, je la laissais glisser ses doigts sur mon torse. Alors comme ça, elle avait remarqué que je n’étais pas dans mon assiette ? Je ne répondis rien, me contentant de froncer une énième fois les sourcils alors qu’elle remontait sur ma moto comme si rien n’était.

C’est à ce moment précis qu’elle me proposa trois options. L’envoyer sur les roses et me faire harceler jour et nuit ? Je n’étais pas suicidaire, et dans la mesure où je connaissais le caractère de la jeune femme, je savais à quoi m’attendre. Avoir envie de l’envoyer bouler, mais m’abstenir pour avoir à la supporter le temps d’un verre uniquement en priant le ciel pour que tout se passe rapidement ? Ça, ça aurait davantage pu me correspondre, même si techniquement, je n’aurai pas pu agir de la sorte avec une personne comme Sydney. D’une, elle aurait flairé cette réaction à des kilomètres à la ronde. Et, de deux, je n’avais pas envie de me comporter de la sorte alors que je l’apprécie énormément. La dernière option se résumait au fait d’accepter un petit rendez-vous, l’inviter à dîner – l’arnaque préférée des femmes. Le tout ? En parlant de mes problèmes ? Ça, non merci. Je ne le souhaitais que peu. Puis, c’est quand elle me demanda ce que je choisissais que je tirais de nouveau sur ma cigarette avant de la jeter dans un endroit prévu à cet effet, jusqu’à revenir vers elle. « Et si on allait seulement dîner, sans prise de tête. Je t’exaspère, tu m’exaspères, on s’envoie des pics, j’ai envie de t’assassiner avec une fourchette, tu te retiens de me lancer ton verre en pleine tête. Bref, une bonne soirée juste entre toi et moi. » Je m’approchais d’elle avant de lui tendre mon casque, à défaut de n’en avoir qu’un seul sur moi, alors que je prenais également place sur la moto. « Où est-ce que tu veux dîner tueuse de belles petites zibelines ? » Je tournais la tête vers elle pour la gratifier d’un large sourire. Voilà, ça commençait. J’étais prêt à la rendre folle autant de fois que nécessaire.
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptyJeu 5 Jan - 10:05

"Tu dis ça seulement parce que la cigarette est interdite dans les lieux clos ou publics..." ne put-elle s'empêcher de rétorquer avec un sourire en coin. Sydney savait pertinemment que c'était faux mais elle disait juste ça pour l'embêter davantage et avoir le dernier mot. C'était comme ça, entre eux, aucun n'arrivait à lâcher complètement l'affaire. "D'ailleurs, ça nuit à ton entourage dans la mesure où ton entourage s'inquiète de ta santé." Après, Sydney n'était pas du genre à forcer qui que ce soit à arrêter de fumer ou quelque chose de ce style, mais elle évitait de fréquenter les gens qui avaient tendance à adopter des habitudes qui pouvaient affecter leur santé pour la bonne et simple raison qu'elle savait incapable de supporter la maladie. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles elle admirait le prof de théâtre : être fort pour sa femme jusqu'à ses derniers instants, ainsi que pour son fils, c'est quelque chose qui force le respect. Cela ne s'était sûrement pas fait sans coups de blues ou tout sourire en permanence, mais c'est une triste performance qui prouvait du caractère solide du breton. Dans la même situation, l'égyptienne savait qu'elle n'aurait pas pu affronter ça toute seule et être forte pour les autres. Ainsi, voir Logan tirer sur sa cigarette ne lui avait jamais plu car elle avait parfois tendance à imaginer que ce petit truc blanc long de quelques centimètres finirait peut-être par avoir raison du roc indestructible qu'il représentait à ses yeux.

Quoiqu'il en soit, le sujet changea bien vite, la fashionista attendit tranquillement qu'il réfléchisse aux options qu'elle lui proposait, sachant pertinemment qu'il allait les refuser en partie pour s'en créer une de toutes pièces. Typique. Et en prime, il esquivait le fait qu'elle ait abordée son air déboussolé... Éluder, c'est avouer. Autrement, il aurait nié. Quoique même en refusant de l'avouer, elle n'aurait pas été dupe pour autant. Un très léger sourire anima le coin de sa bouche : il pensait sérieusement qu'elle allait le laisser en paix aussi facilement ? Logan n'avait jamais eu personne à qui parler de ses problèmes affectifs. Maintenant, il avait tendance à tout garder pour lui, laisser ses soucis le ronger de l'intérieur en noyant ce qui lui reste d'humanité sous une montagne de frustration pour enfin afficher au monde entier l'image d'un homme froid, insociable qui doit pourtant passer de longues soirées de solitude peu enviable dans son appartement froid et tristement peu décoré. Faire preuve de pitié ? Non. Mais de compréhension et d'altruisme à son égard, ça c'était faisable. Les bras croisés, elle resta silencieuse quelques instants en le regardant s'installer sur sa moto. Ca n'allait pas être facile de lui tirer les vers du nez mais il n'y couperait pas.

La tête légèrement penchée de côté, Sydney le fixa droit dans les yeux en répondant par la même à son sourire. "Et pourquoi est-ce que je devrais me retenir de t'envoyer mon verre dans la figure ?" Ses yeux verts descendirent lentement en direction du casque qu'il lui tendait. "Euh... tu devrais le mettre, c'est toi qui conduit... puis j'ai mis un moment à préparer cette coiffure. C'est pas comme toi, qui ne te contente à peine que d'un coup de peigne dans ta tignasse." Cependant, la jeune femme fut confrontée à un regard qui lui indiquait clairement qu'elle n'allait malheureusement pas échapper au port de ce casque. Un instant, elle fut tentée de lui dire qu'elle allait prendre les transports en commun pour le bien de son apparence... mais la curiosité de faire un tour à moto avec Salaun en pilote fut plus grande. Elle s'empara finalement du casque et lui tira la langue. "Pourquoi pas en Alaska ? J'ai entendu dire qu'il y avait de très beaux spécimens et j'avais envie de me faire un sac à main..." ironisa-t-elle avec un petit air de Cruella. "Remarque, Max peut s'estimer heureux, je n'ai pas encore l'intention de transformer Logan en petite veste... pas ce Logan-ci, en tout cas." Mine de rien, elle enfila le casque de moto et se regarda dans le rétroviseur en poussant un petit soupir dépité et résigné. Il n'allait pas échapper à une légère attente une fois arrivés car il ne faisait pas un pli qu'elle allait se précipiter aux toilettes pour remettre de l'ordre dans sa coiffure.

Sydney s'installa derrière Logan et avant qu'il lui dise de bien se serrer, elle entoura son torse avec ses bras tout en se collant à lui comme on le ferait avec une peluche géante. Les yeux fermés, un petit sourire rêveur flotta sur ses lèvres... avant qu'elle se rappelle qu'elle avait juste oublié de lui répondre sur l'endroit où elle aimerait aller. "Le restaurant de ton choix, t'as l'air d'avoir de bonnes adresses vu le café dans lequel tu nous as emmené la dernière fois. Ou sinon, tu me montres que tu es un cuisiner hors pair et j'essaie de ne pas me moquer de tes plats si on mange à ton appartement. Même que je t'aiderai si tu en as envie..." glissa-t-elle avec amusement. L'un ou l'autre, peu lui importait. Elle les imaginait autant se balancer des vannes autour d'une table en restaurant que se menacer avec des couteaux de cuisine chez lui, alors qu'il fasse comme ça lui chante. Pour l'instant, elle s'accrochait à lui comme une sangsue, prête à une virée dans les règles de l'art.
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptySam 7 Jan - 0:51

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Sydney me connaissait bien assez pour savoir que je ne fumerai jamais dans un endroit clos. De toute façon, c’est quelque chose que je ne supporte pas. Je pourrai très bien fumer dans mon appartement, après tout, aucune autre personne ne s’y trouve. Pourtant, je ne le fais pas. La raison ? Même en temps que fumeur, je n’apprécie pas me retrouver dans un aquarium de fumée. Avoir des vêtements qui sentent en permanence le tabac, ce n’est pas pour moi. Je n’aime pas ça, ne serait-ce qu’une seconde. Se griller une clope, à mes yeux, c’est le faire à l’extérieur, ou bien ne pas le faire du tout. Et ce, même s’il pleut ou bien s’il neige. Je ne prenais donc même pas la peine de répondre à la jeune femme, alors que je savais pertinemment qu’elle connaissait mon point de vue sur le sujet. Ce qu’elle souhaitait, c’était avoir le dernier mot, même si cela signifiait tenir des paroles plus que stupides. Mais ce qui m’amusa davantage, ce fut sa seconde parole. « D'ailleurs, ça nuit à ton entourage dans la mesure où ton entourage s'inquiète de ta santé. » Quel entourage ? Elle ? Oui, on pouvait dire ça comme ça. Cependant, dans la mesure où mon entourage ne se résume qu’à très peu de personnes, ce mot me paraît exagéré. « Tu parles d’un entourage. », murmurais-je pour moi-même avec un vague sourire sur le coin des lèvres, creusant avec légèreté mes fossettes.

« Euh... tu devrais le mettre, c'est toi qui conduit... puis j'ai mis un moment à préparer cette coiffure. C'est pas comme toi, qui ne te contente à peine que d'un coup de peigne dans ta tignasse. » Mes sourcils se haussèrent. Et encore, un coup de peigne, c’était rare. Mes cheveux n’étaient pas assez longs pour s’emmêler mais également partir dans tous les sens. Je tournais la tête vers Sydney avec un air sévère sur le visage. Je ne démarrerai pas cette moto tant qu’elle n’aura pas enfilé ce casque. Inutile de chercher à me dissuader de le lui prêter, elle perdait déjà. Je me fiche pas mal que ça la décoiffe. En revanche, je m’en voudrai d’avoir un accident et qu’elle s’explose la tête sur la route. Ça s’appelle de la conscience. Elle finit par attraper l’équipement de sécurité en me tirant la langue comme savait si bien le faire Max. La différence, c’est que lui a cinq ans, et Khelos, elle, la vingtaine. Je levais les yeux au ciel avec un air à la fois exaspéré et amusé sur le visage. Et quand je lui demandais où elle souhaitait aller, elle ne put retenir une petite blague sur le fait qu’elle souhaitait aller en Alaska pour se faire un sac à main avec quelques animaux originaires de ce milieu froid. «Remarque, Max peut s'estimer heureux, je n'ai pas encore l'intention de transformer Logan en petite veste... pas ce Logan-ci, en tout cas. » Un soupir de désespoir s’échappa de mes lèvres. Finalement, je décidais de prendre la chose à la rigolade en rétorquant : « Dis-toi qu’il faut vingt chats pour un manteau de fourrure. Avec ma pilosité, l’avantage, c’est qu’on peut faire vingt manteaux si on me tondait entièrement. » Petit air sarcastique et je l’observais enfiler le casque. Je ne pus retenir un sourire amusé en la voyant. « Magnifique. Tu ressembles à un vrai bonhomme comme ça ! » Bien évidemment, je plaisantais, mais l’idée de la taquiner sur son physique restait quelque chose de très amusement en soit, car c’est dans ce genre de moment qu’elle prenait aussi facilement la mouche.

Quand elle monta derrière moi, elle ne prit pas bien longtemps avant de passer ses bras autour de ma taille pour m’étreindre comme elle le ferait dans un énorme câlin. Je fus tout d’abord étonné par cette marque d’attention, jusqu’à ce que sur mon visage n’apparaisse une expression d’attendrissement. Sydney était bien l’une des seules personnes qui arrivaient à m’approcher de la sorte. Avec Cheyenne, c’était encore différent. Même si nous nous accordions quelques moments de tendresse, ils restaient très rares afin d’éviter toute attache entre nous, autre que sexuelle. Néanmoins je ne démarrais toujours pas dans la mesure où elle ne m’avait pas donné un endroit où aller. J’étais sur le point de lui poser la question pour la seconde fois, mais elle s’en rendit compte juste avant, si bien qu’elle finit par me répondre que je pouvais tout aussi bien l’emmener dans un bon restaurant ou bien tout simplement chez moi pour un petit dîner improvisé. Mh… je partais en pleine réflexion. Je ne connaissais le bon café français, uniquement car j’avais besoin de trouver un endroit qui me rappellerait mes terres natales. Sinon, non, je n’ai pas de liste des meilleurs restaurants de la ville. Après, effectivement, je pouvais l’inviter à manger chez moi. Je ne suis pas un grand cuisinier, mais disons que je me débrouille en faisant des repas apparemment assez bon, non sans taper dans l’extraordinaire. « Si tu me promets de ne pas retapisser mes murs avec de la sauce tomate ou je ne sais quoi sous prétexte que tu trouves mon appartement trop peu décoré, on peut effectivement allez chez moi. »

Finalement, je mettais le contact et démarrais le moto, faisant vrombir le moteur. Inutile de m’inquiéter pour Sydney, elle s’était particulièrement accrochée à moi comme si elle souhaitait m’étouffer. Cette pensée m’amusa. Je sortais mes gants que j’enfilais, avant de sortir enfin du parking principal de l’université de Berkeley. Nous ne prîmes qu’un quart d’heure pour arriver jusqu’à mon appartement. J’avais pris des petites routes pour éviter les embouteillages du centre de San Francisco en cette heure de pointe. Je me garais finalement dans le petit garage qui m’était attitré. Et en quelques minutes à peine, nous arrivions à l’intérieur de mon appartement. Toujours aussi peu décoré, au plus grand damne de Sydney. « Fais comme chez toi hein… », lui lançais-je avec amusement alors que je retirais ma veste pour me diriger dans le cuisine. « Tu veux manger quelque chose en particulier ? Et surtout, ne me dis pas que tu veux quelque chose de léger, sans calorie, pour ma part j’ai besoin de me nourrir. » Je l’observais avec un air suspicieux. « Et non, on ne brûlera pas nos calories ensemble. » Et oui, je commençais à bien lire dans ses pensées. J’esquissais un sourire amusé avant de m’étirer. « Je sais que mon baiser t’as donné envie mais tout de même… » Là, je la cherchais clairement. Comme une envie de la taquiner. Oui, je préférais parler sans gêne du baiser que nous avions échangé. Pourquoi se prendre la tête là-dessus ? On a le droit de céder à nos envies passagères sans se poser de questions non ?
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptySam 7 Jan - 7:21

Dieu merci, ce casque avait au moins un avantage : à la moquerie de Logan, il fut impossible de la voir rougir de honte et de colère alors qu'elle s'imaginait que ce genre de réflexion pouvait tout aussi bien sortir de sa bouche comme celle d'une personne qu'ils croiseraient éventuellement à moto et qui pourrait la reconnaître. Sydney soupira de dépit à cette idée sordide puis préféra se dire qu'à cette heure, seuls les pauvres hères sans vie sociale traîneraient sur le parking de Berkeley. Quoiqu'il en soit, cette mine un peu mauvaise céda bien vite sa place à un vrai fou rire particulier lorsque le prof de théâtre fit preuve d'autodérision à propos de sa pilosité abondante… pourquoi ? Simplement parce qu'elle était en train de s'imaginer se balader avec un manteau en fourrure de Logan. Et à côté d'elle, le pauvre Logan qui raserait les murs, complètement imberbe, tâchant d'éviter le regard cruel et démoniaque de l'égyptienne qui le considèrerait avec mépris et insensibilité. Il lui fallut un sacré moment pour que cette image veuille bien sortir de ses pensées car même après qu'il ait démarré, son corps tremblait encore un peu de ce fou rire. "T'en fais pas, je m'occuperai de la déco de ton appartement en temps et en heures…" Menace ou simple réplique ? Qui sait, avec elle, on peut s'attendre à tout…

Tout le long de la balade, la fashionista l'étreignit très fort, sachant qu'il faudrait tout de même une force herculéenne pour qu'il puisse sentir un quelconque étranglement vu son torse en acier trempé. Vous me direz, ça n'a rien de très sécuritaire, surtout en conduisant une moto… mais vu la situation et sachant qu'il ne pourrait pas l'en empêcher à moins de lâcher le guidon et s'encastrer dans un mur, Sydney s'amusa à faire courir ses mains baladeuses sur son torse avec un grand sourire dissimulé par le casque mais que le conducteur pouvait aisément imaginer. Ces caresses étaient à mi-chemin entre celles qu'on ferait à une peluche et celles qu'on adresserait à un amant… tactile par nature, elle ne pouvait pas s'empêcher de faire ce genre de choses dès qu'elle avait un homme musclé entre les mains. Et si c'était Logan, c'était encore plus amusant car c'était prendre le risque de le voir répliquer avec un avertissement bien senti dont il avait le secret. Toutefois, elle s'empêcha tout de même de se saisir du levier de vitesse personnel de Mr Salaun, histoire d'avoir son ticket pour une deuxième et future virée en moto avec lui… mais aussi pour ne pas le mettre dans tous ses états.

Une fois arrivés sur le parking, Sydney retira le casque… ou du moins, elle se débattit toute seule pendant deux ou trois minutes pour essayer de l'enlever, tournoyant sur elle-même avec un ridicule à couper le souffle. Une fois le casque ôté, elle se précipita sur le rétroviseur et soupira de dépit : une permanentée au réveil aurait l'air moins effrayante qu'elle, c'était une horreur. Une fois arrivés à l'appartement de Logan, Sydney ne put retenir un énième haussement de sourcils… ce que c'était sinistre, sincèrement. Et après, il s'étonnait de ne pas avoir trop envie de rentrer tout seul chez lui, le soir ? "Attention, tu devrais éviter de me lancer des invitations pareilles…" murmura-t-elle avec un petit air diabolique. Effectivement, s'il y a bien une chose qu'il ne faut pas dire à Sydney Satis Khelos lorsqu'on l'invite chez soi, c'est le fameux "fais comme chez toi". C'était la porte ouverte à tout un tas d'excès et de surprises qu'on préfèrerait souvent éviter lorsqu'on en prend finalement conscience. Elle retira son manteau de zibeline puis l'accrocha dans le vestibule avant de le suivre plus lentement dans le salon et en direction de la cuisine.

A l'instant même où elle allait lui balancer qu'ils pourraient brûler leurs calories ensemble, le grand brun prit les devants et lui coupa l'herbe sous le pied. Le meilleur moyen de couper l'herbe sous le pied à Sydney : anticiper. Une mine boudeuse et déçue flotta sur son visage, un peu comme une gamine qui n'a pas eu le cadeau qu'elle voulait… cependant, lorsqu'il aborda le sujet du baiser, elle ne put s'empêcher de retrouver le sourire, rien qu'aux sensations qu'elle avait éprouvée ce jour-là. "Je dois reconnaître, et tu devrais en prendre note car mes compliments ne sont pas légion, que tu embrasses vraiment comme un dieu. Encore mieux que ce que j'imaginais, et autant dire que j'ai des points de comparaison à l'appui." Avec la quantité d'hommes qu'elle avait connu et qu'il lui arrivait de fréquenter, elle savait de quoi elle parlait. Encore une fois, Logan se classait facilement dans un top 3 très select. Après tout, elle avait apprécié ce baiser alors pourquoi chercher à s'en cacher. En prime, elle lui avait bien dit à l'aéroport qu'elle aurait aimé savoir comment il embrassait.

Cependant, son légendaire côté chieuse trouva à redire, avant qu'elle daigne lui répondre pour la cuisine. Elle se glissa dans la cuisine et s'assit sur une table libre en croisant ses jambes nues, un sourire profondément joueur et séducteur sur les lèvres. "Je te ferai tout de même remarquer que c'est toi qui m'a embrassée…" Elle leva les yeux au plafond et prit une mine réfléchie, toujours très comique quand on commence à bien connaître Sydney. "On s'est retrouvés plaqués contre un mur, nus sous une douche, seuls dans une chambre et tu m'as embrassé juste à la porte de chez moi… pourtant, je ne t'ai pas violé une seule seconde, même si l'envie de te sauter dessus a toujours été présente." La blondinette redirigea son regard sur lui avec ce même petit sourire en coin. Se provoquer et se chercher était l'une des choses qu'ils savaient faire de mieux. De plus, elle restait franche et honnête en annonçant la couleur : elle ne se cachait pas du désir que pouvait lui inspirer cet homme, elle lui avait déjà expliqué pourquoi, d'ailleurs. "Au fond, lequel de nous deux pourrait résister le plus longtemps ce soir avant qu'on finisse par faire l'amour comme des sauvages dans ton appartement, mmm…?" ajouta-t-elle en arquant un sourcil provocateur.

Encore une fois, Sydney prouvait qu'elle draguait Logan davantage qu'aucun autre homme… pourquoi ? Parce qu'elle ne cherchait pas forcément à coucher avec lui comme avec tous ceux qu'elle s'amusait à draguer autrement. Etant femme et ayant elle aussi des besoins ou des désirs, elle n'aurait pas refusé une nuit avec lui… mais cultiver le fantasme et provoquer la cible, c'est souvent tout aussi excitant, même plus. Dans la chasse, ce n'est pas forcément d'abattre le gibier qui est le plus grisant : c'est la traque en elle-même. Eh bien entre eux, c'était à peu près pareil. Depuis le début qu'il se refusait à elle, l'idée de coucher avec lui était devenue secondaire. "Enfin… ça peut se comprendre, en même temps, je savais bien que tu finirais par en avoir envie, toi aussi." lâcha-t-elle avec simplicité, se cambrant en déposant sa main sur sa hanche dans une posture désirable et arrogante à la fois.

Son regard se posa enfin sur la cuisine en elle-même, jugeant bon de lui répondre sur le plat qu'ils allaient manger ce soir. Car à part des répliques fusant de toute part, ils allaient bien se mettre autre chose sous la dent. "Alors, voyons voir ce qu'Ours Brun a dans son frigo…" marmonna-t-elle avec un sourire. Elle ouvrit la porte et haussa les sourcils. Un vrai frigo d'homme célibataire ayant l'habitude de manger… mais aucune trace de malbouffe, c'était déjà positif. "Bon, il n'y a pas l'air d'y avoir que du gras en pagaille… et rien d'aphrodisiaque, franchement t'aurais pu faire un effort !" ironisa-t-elle avec un sourire encore plus grand. De toutes manières, elle ne croyait pas vraiment à la nourriture aphrodisiaque, se considérant elle-même comme une invitation à l'amour suffisante pour se passer de ce genre d'idiotie gustative. "Ah, j'en étais sûre ! Un breton sans ses galettes bretonnes, c'est pas un vrai breton !" Elle sortit les galettes du frigo et afficha un grand sourire. Ce n'était pas le genre de choses qu'on a l'habitude de manger en Californie mais de toute évidence, Logan s'en gardait toujours sous le coude. Et l'avantage avec ce plat, c'est qu'on peut y mettre tout plein d'éléments… un genre de fajitas mais avec des saveurs bien plus variées, selon l'égyptienne. "Je te laisse t'occuper de ça et du couvert à mettre, je nous prépare une salade composée en entrée… non, tu n'y couperas pas à ta verdure, c'est bon pour c'que t'as ! Allez, va enfiler ton tablier… et tout nu en dessous, hein…" ajouta-t-elle en se hissant sur la pointe de pieds en passant près de lui, avant de lui mettre une claque légère sur les fesses. Non, Sydney ne se gêne pas pour ce genre de choses mais depuis le temps, Logan devait y être habitué. Elle déposa la salade sur le grand plan de travail avant de se mettre à chercher d'autres ingrédients un peu au pif pour improviser sa salade.
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptySam 7 Jan - 15:18

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Je n'avais pas vraiment été surpris que Sydney profite d'un moment où je ne pouvais pas me défendre – c'est-à-dire lorsque je conduisais la moto – afin de se montrer particulièrement tactile. Ainsi, elle laissa glisser ses doigts sur mon torse ce que je trouvais en soit assez dangereux. En effet, en admettant seulement qu'elle me fasse un quelconque effet, je pourrai perdre toute la concentration que je portais sur la route. Néanmoins, j'arrivais à garder mon sang froid, notamment parce qu'elle arrivait à s'en tenir uniquement à mon torse. J'aurai été bien plus réceptif si elle avait laisser ses mains courir sur mes cuisses, si bien que j'aurais été contraint de m'arrêter afin de la rappeler à l'ordre. Heureusement, je n'en eu pas besoin et c'est ainsi que nous arrivâmes saints et saufs jusqu'à mon appartement. Et lorsque je m'étais garé, je n'avais pu m'empêcher de me délecter de la scène que Sydney m'offrait, alors qu'elle se trouvait devant moi, tentant de retirer le casque de moto. Je l'observais faire, tandis qu'elle me faisait penser à un chien s'étant coincé la tête dans un seau et qui tourne en rond sans comprendre comment se sortir de là. Je me mordillais les lèvres tout en la regardant. Quelqu'un a du pop corn ?!

Nous voilà à présent chez moi, dans mon appartement, et plus précisément dans la cuisine. Sans gêne aucune, je mettais le sujet du baiser sur le tapis. Inutile d'être mal à l'aise, nous sommes des adultes consentants, j'ai cédé à l'une de mes envies, elle ne m'a pas repoussé donc c'est que dans le fond, elle appréciait cela. Avec un baiser, nous ne nous engageons à rien. Nous sommes de très bons amis, liés grâce à une grande complicité. Et si ce rapprochement physique n'avait gêné personne, pourquoi nous en cacher ? De toute façon, nous n'étions pas assez sérieux pour les vraies relations amoureuses pour nous effrayer avec ce genre de choses. Et dans le fond, ça me plaisait bien comme ça. C'est à ce moment précis que Sydney m'avoua, également sans aucune gêne, que j'embrassais très bien, comme un être divin même. Je fus surpris par ses paroles, et par la sincérité de ses propos. À ce point là ? Elle m'apprenait quelque chose. Mais bien évidemment, je fus touché et assez fier de moi-même qu'elle tienne ce genre de discours. Qui ne le serait pas après tout ? « Laisse moi deviner, je suis encore dans le top 3. », lui lançais-je avec amusement. Sydney et ses classements, on ne la refera plus désormais.

Effectivement, alors que nous nous étions retrouvés à plusieurs reprises dans des situations qui auraient pu nous faire céder à la tentation, j'étais toujours resté de marbre et respectueux. J'avais attendu de me retrouver au pas de sa porte pour venir l'embrasser. Je la regardais dans les yeux avec une expression arrogante et détachée. « Que veux-tu ? Je suis un gentleman. Mais aussi de la vieille école. J'embrasse une femme en la raccompagnant jusqu'à chez elle, sans chercher à aller plus loin. Le romantisme se perd de nos jours. Maintenant, les hommes vont en boîte, se dirigent vers les femmes avec un ''Salut bébé, on va baiser dans les toilettes ?'' et elles répondent ''Mh... ok !''. C'est triste, n'est-ce pas ? » J'esquissais un sourire en coin. Certes, j'exagérais, mais la nouvelle génération n'en était pas bien loin. Et dans certains endroits, je savais que ça pouvait même être bien pire. Et quand Sydney me demanda lequel de nous deux sera capable de résister le plus longtemps avant qu'on ne fasse l'amour ce soir, je reprenais une mine arrogante et gentiment moqueuse. « Et bien à toi de voir, parce que c'est toi qui cédera la première. » Lueur de défi dans le regard. Une expression qui signifie : ''On pari ?!''.

« Enfin… ça peut se comprendre, en même temps, je savais bien que tu finirais par en avoir envie, toi aussi. » Oui, Sydney avait réussi à attirer davantage mon attention d'homme. Elle se transformait peu à peu en proie potentielle, tout en restant l'une des rares personnes les plus importantes de mon existence. Physiquement, elle est désirable. Dire le contraire, serait mentir. Mais c'est le fait de la connaître davantage qui m'a attiré. Et aujourd'hui, nous nous étions lancé dans un jeu du chat et de la souris où chacun de nous semblait avoir un but précis : faire céder l'autre, réussir un jour à coucher ensemble, sans que ça ne signifie plus. Je n'avais pas envie de gâcher mon amitié avec Sydney pour une histoire de cœur. Cependant, je savais qu'elle était bien le genre de femmes avec qui il serait tout à fait possible d'être des vrais amis et plus, si affinités. Sans sentiment amoureux. Juste de la complicité. Aucune prise de tête. Seulement du plaisir. Et voilà pourquoi nous nous lancions dans cette chasse sans fin. La traque était terriblement jouissive si bien que nous la faisions perdurer encore et encore. En plus, ça semblait nous amuser tous les deux. « T'as raison Boucle d'Or. Viens le prouver. Je ne suis pas attiré par les Barbies d'une vingtaine d'années. Je préfère les brunes et les rousses de mon âge. » J'esquissais un sourire tel que je voulais la faire sauter au plafond pour qu'elle défende la cause : ''Blondes et sexys !''.

Puis vint le moment où il nous fallu choisir un plat à cuisiner si nous souhaitions dîner. C'est ainsi que je la vis se diriger vers mon frigo. À l'intérieur, un quantité assez impressionnante de choses à manger. Le fait est que j'ai un appétit d'ogre et qu'il faut bien nourrir l'armoire à glace que je suis. Je ne redoutais même pas une remarque de la part de Sydney dans la mesure où je n'étais pas vraiment mal bouffe. Certes, il m'arrivait de craquer pour un bon gros Mac Do, mais ça restait assez rare. Et, dans la mesure où j'aime particulièrement cuisiner, j'évite les plats tout fait. Donc, si j'ai envie d'une pizza, je me la fais maison. C'est meilleur, que ce soit au niveau du goût qu'au niveau de la santé. Sur la porte, quelques bières tout de même. Je reste un homme et je ne peux pas me passer de ces boissons rafraichissantes bien longtemps. Des fruits, des légumes, des œufs, de la viande, du poissons, on pouvait trouver des aliments très variés, de quoi concocter quelques plats français. On ne le dira jamais assez, mais pour un homme de là-bas, la gastronomie reste importante. Ce n'est pas comme aux États-Unis où les Fast Food envahissent les rues et où bientôt le pré-mâché sera prôné. Ça a son charme, bien évidemment, mais de temps en temps seulement. « Bon, il n'y a pas l'air d'y avoir que du gras en pagaille… et rien d'aphrodisiaque, franchement t'aurais pu faire un effort ! » Sydney venait de me faire sortir de mes pensées. Je tournais la tête vers elle avant de m'approcher du frigo. « Comme si tu avais besoin de quelque chose d'aphrodisiaque... je pense que ta libido est déjà plus haute que celle d'un adolescent qui commence le doux plaisir solitaire. » Mon nez se plissa, tout comme mes yeux, alors que j'attendais une réplique cinglante de la part de la jeune femme.

Elle sortit des galettes bretonnes avec un sourire amusé. D'accord, elle venait de me prendre la main dans le sac. Je reste un breton et j'avais été habitué à ce plat dés tout petit, si bien que ça en restait un de référence. Quand mon frère, Samuel venait passer quelques jours en Californie, nous passions le plus clair de notre temps à manger des plats de notre région, ou bien nous nous étendions sur la gastronomie de notre pays. Ça nous rappelait de nombreux souvenirs. À partir de là, Khelos commença à jouer la chef d'un grand restaurant, si bien qu'elle donna ses petits ordres avant de me donner celui d'aller enfiler un tablier tout en étant nu en dessous. Je levais les yeux au plafond. Je n'ai jamais compris d'où sortait ce fantasme. Si je dois associer la nourriture au sexe, à mes yeux, ça signifie déguster quelque chose sur le corps de l'autre. Sydney s'approcha de moi et m'asséna une claque sur les fesses. Je tournais la tête vers elle. « Mh... il semblerait que je ne t'effraies pas assez souvent pour que tu oses te permettre ce genre de geste. Il va falloir que je revois mes méthodes. » Je plissais de nouveau les yeux. La faire souffrir. Oh oui ! Un sourire s'afficha sur mes lèvres. Je n'y manquerai pas.

Et quelques minutes plus tard, je faisais fondre du beurre dans une poêle avant de déposer une galette à l'intérieur. Les manches de mon pull noir étaient retroussées jusqu'au niveau de mes coudes, laissant apparaître la chemise blanche qui se trouvaient en dessous. J'ajoutais sur la galette du gruyère râpé ainsi qu'une tranche de jambon. Je passais derrière Sydney qui préparait une salade composée, alors que j'allais chercher des œufs. « Bon alors, dis moi tout, comme a réagi ton frangin quand il a vu que tu avais ramené une petite tête blonde à la maison ? »
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MessageSujet: Re: Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot Who's your daddy, now ? •• Logan | Hot EmptySam 7 Jan - 18:54

Sydney avait tourné les yeux vers Logan avec un petit sourire en coin... genre "il finit par te plaire, ce top 3, pas vrai ?". Elle n'était pas totalement idiote - si si, je vous jure - et les hommes à ce niveau se ressemblent tous les uns les autres, bien que leur fierté ou leur mauvaise foi leur fasse dire le contraire. Ils aimaient être flattés dans ce genre de domaine et à n'importe quel âge : plus ils sont jeunes et plus ça les encourage... plus ils sont vieux et plus ça les rassure. Après, on peut flatter sans avoir besoin de mentir, c'est exactement ce qu'avait fait Sydney qui, comme à son habitude, gardait rarement ses ressentis pour elle. En bien comme en mal, elle donnait toujours clairement le fond de sa pensée telle qu'elle la ressentait. C'est de cette manière qu'elle pouvait se moquer de Logan à loisir tout en soulignant qu'il embrassait remarquablement bien.
La blondinette avait vaguement haussé les sourcils suite à ce qu'il avait dit sur les méthodes d'aujourd'hui pour aborder une femme... là, il n'avait pas tort. Et elle pouvait très largement en témoigner dans les boîtes qu'elle fréquentait. Les boîtes ressemblaient à un large vivier avec les requins qui partaient à la chasse. Ce sont les mêmes jeunes qui jugeront d'ailleurs de l'attitude de Logan comme étant "vieux jeu". Mais quoiqu'on en dise, cette méthode faisait son petit effet, elle était beaucoup plus marquante qu'une séance de jambes en l'air dans un coin sombre. Elle avait tourné la tête vers lui pour soutenir son regard avec la même lueur de défi : oh oui, ils pouvaient parier. Logan n'aurait jamais pensé à l'embrasser auparavant... maintenant, elle avait confirmation qu'il pouvait éprouver une attirance physique pour elle... il ne lui en fallait pas plus pour qu'elle s'amuse en toute simplicité à le pousser dans ses retranchements.

Toutefois, comme Logan devait s'y attendre, l'égyptienne réagit au quart de tour lorsqu'il s'amusa à la dénigrer à cause de sa blondeur et de son physique, LE point sensible par excellence. D'un air blasé et profondément cynique, elle fit tremper la salade tout en lui répondant avec un mépris taquin. "Brune, rousse... c'est tellement ennuyeux. Quel manque cruel de fantaisie... au moins autant que ton appartement. Tu vois, c'est pour ça que tu me fréquentes malgré tout : je suis la blonde qui illumine ta petite vie sombre. Et ça, aucune brune ou rousse n'y parviendra aussi bien que moi !" ajouta-t-elle en refermant le robinet d'eau en lui adressant un sourire tout ce qu'il y a de plus prétentieux. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, tout le monde pouvait s'accorder pour dire que la miss Khelos était une tornade à elle toute seule, capable de faire de votre vie un enfer ou un paradis d'un battement de cils... le paradis fricotant d'ailleurs parfois dangereusement avec l'enfer. Puis s'envoyer des fleurs, ça compensait avec toutes les vannes que le prof de théâtre pouvait lui lancer à la figure... quoiqu'elle n'avait pas besoin de ça pour se tenir en si haute estime. "Puis pour info, la libido d'une blonde est contagieuse... alors surveilles tes arrières, trésor." rajouta-t-elle avec un faux air innocent.

Suite à la menace qu'il laissa planer de l'effrayer, Sydney lui rendit un regard profondément supérieur et un sourire tout ce qu'il y a de plus arrogant... à leurs débuts, il aurait pu prétendre à l'effrayer et il n'aurait pas eu besoin de se forcer pour y parvenir. Mais maintenant qu'il avait pris sur lui pour l'endurcir, aussi bien moralement que physiquement, et qu'elle le connaissait davantage, il était responsable de l'étonnante résistance dont elle était capable de faire preuve. Sa répartie étant déjà un blindage redoutable en soi, cela ne faisait que se renforcer depuis que ce cher Salaun y mettait son grain de sel. L'élève ne dépassera sans doute pas le maître... mais elle pouvait au moins viser l'égalité, avec un peu de chance. Elle le fixa brièvement, histoire de lui faire comprendre qu'il pouvait toujours s'accrocher. Même pas peur. Après avoir attrapé des pignons de pin qu'elle commença à faire griller dans une poêle, elle commença à couper des tomates en quartier tout en surveillant attentivement les pignons pour éviter qu'ils brûlent. La question de l'arrivée de Max la fit sourire... il tenait vraiment à esquiver la discussion sur les soucis qui le tracassaient, bien qu'il ait l'air déjà plus souriant et joyeux qu'il ne l'avait été à Berkeley cet après-midi. Ce n'est pas grave : blonde, mais avec une mémoire d'éléphant pour ce genre de choses. Et qu'on soit clairs : de l'éléphant, elle n'avait que la mémoire. "Au départ, il m'a demandé mon secret pour garder une silhouette pareille malgré une grossesse précoce... j'l'ai trouvé trop chou." ajouta-t-elle avec un petit sourire attendri. Chou. L'expression de Sydney, celle de la pouf' par excellence aussi. Mais bon, si elle n'avait pas ce genre de vocabulaire, ce ne serait pas tellement Sydney... et Logan aurait moins de raisons de se payer sa tête. "Mais ça se passe bien. Il est vraiment gentil avec lui, de toutes manières Dominic est un type formidable... même si, pour Max, ça n'a rien à voir avec Monsieur Logan." commença-t-elle à dire avec un sourire presque forcé.

Elle tourna la tête et retira les pignons de la poêle pour les étaler dans une assiette afin qu'ils refroidissent plus vite. "Parce qu'alors, j'en entends parler... "T'as vu Monsieur Logan aujourd'hui ? T'as eu cours avec Monsieur Logan aujourd'hui ? Tu lui as parlé ? Quand est-ce qu'il va passer à la maison, Monsieur Logan ?" Monsieur Logan par-ci, Monsieur Logan par-là... je vais devenir folle !!" Sydney le regarda avec un couteau à la main, l'air passablement crispé. "C'est simple, t'es devenu aussi chiant en direct que quand tu n'es pas là, parce que j'ai ton écho dans la voix d'un môme de 5 ans ! Puis je ne vais surtout pas aller lui dire que tu te déplaceras s'il fait des bêtises, autrement il serait capable d'aller mettre le feu à la maison..." L'égyptienne soupira en secouant la tête puis sortit commença à éplucher une courgette qu'elle lava avant de la couper en fines lamelles. Surveiller sa ligne, ça finit par rendre quelqu'un très bon lorsqu'il s'agit d'accommoder les crudités ensemble... au moins, Max ne pourra jamais souffrir d'obésité avec une tante pareille. Elle reprit la poêle pour les pignons de pin et y versa un peu d'huile à faire chauffer avant d'y mettre les courgettes.

Jetant un oeil à la galette préparée par le beau brun - au moins, si un jour elle avait envie d'un restaurant breton, elle s'inviterait chez lui pour être sûre de ne pas être déçue - Sydney commença à rassembler les ingrédients nécessaires pour une petite vinaigrette. "Mais je te connais, t'es en train de me faire le coup de la ruse façon Salaun. Tu sais que j'adore parler de ma petite vie fabuleuse juste pour que tu puisses avoir le plaisir de te moquer de moi... ce soir, ça ne prendra pas." Elle posa ses yeux verts et pénétrants sur lui, avec un petit sourire rassurant sur les lèvres. Bien sûr qu'elle voulait savoir ce qui n'allait pas, mais ce n'était pas en le mettant au pied du mur qu'elle y parviendrait... peut-être qu'en faisant preuve de douceur et en l'invitant à se confier, les choses iront comme sur des roulettes. Après ce qu'ils avaient traversé, la fashionista concevait qu'ils étaient au-dessus des dialogues de sourds ou des conversations pour ne rien dire... du moins, elle l'espérait. "Alors, dis-moi... qu'est-ce qui se passe en ce moment ? T'as fais un test de Q.I. et tu t'es rendu compte que t'étais un blond intérieur ?" ironisa-t-elle pour l'amener à se détendre.
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