A sister is one who reaches for your hand and touches your heart.
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Sujet: A sister is one who reaches for your hand and touches your heart. Lun 6 Juil - 18:54
We are sisters. We will always be sisters.Our differences may never go away, but neither, for me, will our song. Leo & Keany. Ses long cheveux dorés, descendant en cascades sur ses épaules puis jusqu'en bas de son dos, la suit dans chacun de ses mouvements, la chatouillant à plusieurs endroits. Ses longs bras fins tirent le plus délicatement possible sa lourde valise rouge pourpre à elle. La chaleur conjuguée à ses efforts lui procurent quelques gouttes de sueurs, collant au passage certaines mèches de cheveux le long de sa nuque. Keany apprécie la chaleur et le beau temps d'un mois de Juillet, autant qu'elle déteste le fait de devoir prendre quatre douches à la journée pour se sentir un minimum propre. Doucement, elle cale sa valise entre sa cuise et le mur pour éviter qu'elle ne tombe, puisque cette dernière semble avoir quelques légers soucis avec ses roulettes. La belle blonde ramène alors sa lourde chevelure en haut de son crane en un énorme chignon lui donnant un air négligé, qui jurait presque avec sa tenue quelques peu sophistiqué. La chef d'entreprise n'a pas pour habitude de s'habiller comme un sac ! Autant être réaliste, elle aime la mode et elle aime dépenser des milles et des cent dans les fringues. Pourtant peu dépensière, c'est là son péché mignon. Elle pourrait y claquer toutes ses économies, payés sans compter. Haut, bas, accessoires, maquillage, tout ce qui peut lui servir de près ou de long pour avoir un bon style et pour être toujours la plus jolie possible. Il suffit de voir l'énorme valise qu'elle trimballe derrière elle depuis dix bonnes minutes pour sortir de l'aéroport. Une valise, ton simplement pleines et prêtes à craquer, Keany se demande encore par quel miracle elle a réussi à la boucler. Chaque fois qu'elle revient du Bresil, sa valise double de volume, occupé par de nouveaux vêtements ou encore par de nombreux souvenirs et cadeaux offerts par ses anciens amis. A la sortie de l'énorme aéroport de Las Vegas, posté à gauche d'une longue voiture type limousine se tient un jeune chauffeur en costume noir, portant une pancarte au nom de la belle blonde. La voiture qu'elle avait réservée est bel et bien présente, prête à la ramener dans l'appartement six pièces qui lui sert de résidence plus ou moins principale. La cadette Wobleforth a toujours apprécié les voyages, partir à l'aventure c'est toujours un réel plaisir pour elle. C'est le genre de fille qui, même si elle se trouve très attachés à son petit confort, n'hésitera pas une seule seconde à l'abandonner le temps de quelques mois pour partir à la découverte d'un tout nouveau mode de vie, d'une toute nouvelle culture. Attirée par la diversité et très curieuse de découvrir de nouvelles choses, Keany fait preuve d'une ouverture d'esprits que peux de personne de son "rang" peuvent connaitre. Elle a côtoyé la pauvreté, elle à vue à quel point cette dernière pouvait rivaliser avec la richesse, la suivre de très près, prendre le dessus a certains moment etc etc. Son véhicule se fraie un chemin dans les longues routes de Vegas, livrant un paysage plus que familier et rassurant aux yeux de la jolie blonde. Son voyage fut quelques peu éprouvant et elle se délecte d'avance de pouvoir arriver chez elle. Le repos ne sera sans aucun doute pas de la partie en vue de l'énorme surprise qui l'attend dans son salon...
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Sujet: Re: A sister is one who reaches for your hand and touches your heart. Lun 20 Juil - 23:47
A sister is one who reaches for your hand and touches your heart.
Leo-Alisson & Keany
Le papier journal se froissait entre ses mains emplies de bagues qui sillonnaient ses articulations contractées. Dans un élan de colère, sa bouche se crispait et les commissures de ses lèvres se rapetissaient. Son teint prenait un rosé fébrile quand finalement, elle relâchait la pression qui paralysait sa poitrine de respirations saccadées. Lâchant le magazine people qu’elle avait parcouru rapidement, il s’écrasait au sol dans un amas de pages presque déchirées sous la force qu’elle avait exercée lorsque son regard s’était déposé sur la page 6. La maudite, celle qu’elle avait tant appréciée pendant des années et qui aujourd’hui, semblait devenir sa pire ennemie. Leo n’entendait plus les journalistes et leurs élogieuses remarques sur elle. Elle ne parsemait que des ramassis de conneries, de propos incandescents vis à vis de ses multiples esclandres récentes et plus le ton semblait ironique plus elle protestait contre cette société d’hypocrites dont elle avait pourtant été la reine et où elle continuait bien évidemment, de trôner à la première place du podium. Qu’on aime les stars ou pas, les starlettes qui finissaient mal et dérivaient, elles semblaient toujours auto-proclamées souveraines tant que la polémique ne les lâchaient guère. C’était lorsqu’on ne parlait plus de vous qu’il valait mieux se méfier des conséquences de ce rare silence dépaysant. Leo agrippait un ongle et commençait déjà à le mâchonner mais, se rappelant de sa manucure matinale, elle arrêtait son geste pour se redresser lentement et observer la somptueuse piscine aux dimensions olympiques qui s’étalait devant ses yeux. Au loin, en bas de cette colline qu’elle avait escaladée de sa magnifique Mustang, elle observait la ville des vices, Vegas, en tout petit et pourtant si colossale dans ce désert à la chaleur caniculaire. Il semblait qu’elle habitait ici pour de très bonnes raisons puisque cette ville et ce somptueux paysage représentaient parfaitement sa vie aujourd’hui. Une bonne dose de mensonges et de semblants au milieu d’un grand vide intersidérale. Quittant le pool house, elle se dirigeait de sa démarche chaloupée vers l’intérieur de sa villa somptueuse pour finir enfin sa boisson detox du moment. Des fruits frais courraient tout le long des comptoirs qui barricadaient la cuisine et, dans ses pensées, le regard vague, elle venait à croquer sans grande envie dans une fraise au rouge aussi sensuel que ses lèvres peintes de la même couleur. Tapotant le téléphone de ses longs doigts, elle finissait enfin par entrer quelques chiffres enfin résolues à sortir de son cocon paradisiaque afin d’obtenir les informations qu’il lui manquait pour mettre la main sur sa sœur. Quelques minutes plus tard, elle quittait déjà son penoire exotique et son trikini afin de se rendre présentable pour sortir en ville. La chaleur étouffante écrasait la route d’une fine pellicule de brouillard moite. La poussière soufflait le long des roues qui caressaient la terre sèche et, tout en sillonnant les collines qui la séparaient de son but, Leo-Alisson ne cessait d’appuyer sur l’accélérateur. Transportée par une vive colère, elle allait au devant des problèmes quand jusqu’alors, elle n’affrontait jamais ses pires démons. Il fallait imaginer que depuis, les temps avaient changés et que Leo était résolue à reprendre les rênes de sa vie qu’on l’aide ou non. S’il était question de lui mettre des bâtons dans les roues, la belle pourrait alors montrer facilement les crocs derrière ce sourire factice qu’elle utilisait à outrance depuis les récents évènements qui l’avaient conduite à revoir les circonstances d’une vie délicieuse. Regardant son I-phone qui lui indiquait qu’elle était arrivée à destination, la jeune femme coupait le moteur et sortait enfin du véhicule après avoir sèchement claquer la portière derrière elle. Si la sonnette qui retentissait dans le néant lui annonçait que personne n’était à l’intérieur de la demeure qu’elle voulait investir, l’ancienne mannequin finissait par découvrir une petite clé dans l’un des pots de fleurs qui couvraient la devanture du perron. Roulant des yeux devant cette imprudence et cette prévisibilité, elle entrait dans l’espace qui recueillait dorénavant la vie de la seconde Woobleforth. Si Leo avait vécu plus ou moins éloignée de sa famille et n’avait pas toujours eu de bonnes relations avec ses membres, elle pouvait au moins se dire qu’elle était dorénavant très proche de sa cousine comme elle l’avait été d’antan. Contrairement à sa sœur. La distance et sa carrière l’avaient conduite à se focaliser sur une vie qui ne lui permettait pas un seul instant de répit. Si bons nombres de ses amis comprenaient son quotidien, sa sœur semblait sur le point de la ruiner une nouvelle fois. Les tabloïds manquaient de nouveautés sur Leo depuis qu’ils avaient publié l’affreux scandale concernant sa séparation avec Mavis et la perte de la garde de son enfant. Si la belle blonde avait pensé que le temps ferait oublier son minois charmant pour des récits amers, il fallait croire que le témoignage de la sœur bien plus discrète intéresserait suffisamment pour que l’encre se mette de nouveau à couler et qu’elle s’en fasse arroser par la même occasion. La traitrise était irréparable et c’est pourquoi Leo arpentait, colérique, l’appartement sur l’une des rues principales de la ville pour attendre Keany qui, évidemment, n’avait pas annoncé son arrivée en ville. La porte d’entrée s’ouvrait enfin et sans laisser le temps à sa sœur jumelle d’essuyer quelques remarques de surprise sur son apparition, elle lui coupait l’herbe sous le pied. C’est dangereux de se permettre de telles remarques dans les journaux en s’installant dans la ville qui abrite justement la personne que tu trahis. Qu’elle disait cinglante, l’envie ultime de l’étriper comme jamais elle n’en avait eu le désir. Si elle avait aimé sa sœur et que la distance avait rendu cette relation éphémère, Leo-Alisson n’aurait jamais imaginé se voir poignarder dans le dos par l’un des membres de sa famille. Papa et maman n’ont pas dû encore lire cette belle interview que tu as donnée en mon honneur au quel cas, tu aurais sûrement déjà plié bagage. C’était comme renier le nom Woobleforth à savoir que la renommée de la famille était avant tout, le plus important pour leurs deux parents et ça, Keany le savait pertinemment.
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Le papier journal se froissait entre ses mains emplies de bagues qui sillonnaient ses articulations contractées. Dans un élan de colère, sa bouche se crispait et les commissures de ses lèvres se rapetissaient. Son teint prenait un rosé fébrile quand finalement, elle relâchait la pression qui paralysait sa poitrine de respirations saccadées. Lâchant le magazine people qu’elle avait parcouru rapidement, il s’écrasait au sol dans un amas de pages presque déchirées sous la force qu’elle avait exercée lorsque son regard s’était déposé sur la page 6. La maudite, celle qu’elle avait tant appréciée pendant des années et qui aujourd’hui, semblait devenir sa pire ennemie. Leo n’entendait plus les journalistes et leurs élogieuses remarques sur elle. Elle ne parsemait que des ramassis de conneries, de propos incandescents vis à vis de ses multiples esclandres récentes et plus le ton semblait ironique plus elle protestait contre cette société d’hypocrites dont elle avait pourtant été la reine et où elle continuait bien évidemment, de trôner à la première place du podium. Qu’on aime les stars ou pas, les starlettes qui finissaient mal et dérivaient, elles semblaient toujours auto-proclamées souveraines tant que la polémique ne les lâchaient guère. C’était lorsqu’on ne parlait plus de vous qu’il valait mieux se méfier des conséquences de ce rare silence dépaysant. Leo agrippait un ongle et commençait déjà à le mâchonner mais, se rappelant de sa manucure matinale, elle arrêtait son geste pour se redresser lentement et observer la somptueuse piscine aux dimensions olympiques qui s’étalait devant ses yeux. Au loin, en bas de cette colline qu’elle avait escaladée de sa magnifique Mustang, elle observait la ville des vices, Vegas, en tout petit et pourtant si colossale dans ce désert à la chaleur caniculaire. Il semblait qu’elle habitait ici pour de très bonnes raisons puisque cette ville et ce somptueux paysage représentaient parfaitement sa vie aujourd’hui. Une bonne dose de mensonges et de semblants au milieu d’un grand vide intersidérale. Quittant le pool house, elle se dirigeait de sa démarche chaloupée vers l’intérieur de sa villa somptueuse pour finir enfin sa boisson detox du moment. Des fruits frais courraient tout le long des comptoirs qui barricadaient la cuisine et, dans ses pensées, le regard vague, elle venait à croquer sans grande envie dans une fraise au rouge aussi sensuel que ses lèvres peintes de la même couleur. Tapotant le téléphone de ses longs doigts, elle finissait enfin par entrer quelques chiffres enfin résolues à sortir de son cocon paradisiaque afin d’obtenir les informations qu’il lui manquait pour mettre la main sur sa sœur. Quelques minutes plus tard, elle quittait déjà son penoire exotique et son trikini afin de se rendre présentable pour sortir en ville. La chaleur étouffante écrasait la route d’une fine pellicule de brouillard moite. La poussière soufflait le long des roues qui caressaient la terre sèche et, tout en sillonnant les collines qui la séparaient de son but, Leo-Alisson ne cessait d’appuyer sur l’accélérateur. Transportée par une vive colère, elle allait au devant des problèmes quand jusqu’alors, elle n’affrontait jamais ses pires démons. Il fallait imaginer que depuis, les temps avaient changés et que Leo était résolue à reprendre les rênes de sa vie qu’on l’aide ou non. S’il était question de lui mettre des bâtons dans les roues, la belle pourrait alors montrer facilement les crocs derrière ce sourire factice qu’elle utilisait à outrance depuis les récents évènements qui l’avaient conduite à revoir les circonstances d’une vie délicieuse. Regardant son I-phone qui lui indiquait qu’elle était arrivée à destination, la jeune femme coupait le moteur et sortait enfin du véhicule après avoir sèchement claquer la portière derrière elle. Si la sonnette qui retentissait dans le néant lui annonçait que personne n’était à l’intérieur de la demeure qu’elle voulait investir, l’ancienne mannequin finissait par découvrir une petite clé dans l’un des pots de fleurs qui couvraient la devanture du perron. Roulant des yeux devant cette imprudence et cette prévisibilité, elle entrait dans l’espace qui recueillait dorénavant la vie de la seconde Woobleforth. Si Leo avait vécu plus ou moins éloignée de sa famille et n’avait pas toujours eu de bonnes relations avec ses membres, elle pouvait au moins se dire qu’elle était dorénavant très proche de sa cousine comme elle l’avait été d’antan. Contrairement à sa sœur. La distance et sa carrière l’avaient conduite à se focaliser sur une vie qui ne lui permettait pas un seul instant de répit. Si bons nombres de ses amis comprenaient son quotidien, sa sœur semblait sur le point de la ruiner une nouvelle fois. Les tabloïds manquaient de nouveautés sur Leo depuis qu’ils avaient publié l’affreux scandale concernant sa séparation avec Mavis et la perte de la garde de son enfant. Si la belle blonde avait pensé que le temps ferait oublier son minois charmant pour des récits amers, il fallait croire que le témoignage de la sœur bien plus discrète intéresserait suffisamment pour que l’encre se mette de nouveau à couler et qu’elle s’en fasse arroser par la même occasion. La traitrise était irréparable et c’est pourquoi Leo arpentait, colérique, l’appartement sur l’une des rues principales de la ville pour attendre Keany qui, évidemment, n’avait pas annoncé son arrivée en ville. La porte d’entrée s’ouvrait enfin et sans laisser le temps à sa sœur jumelle d’essuyer quelques remarques de surprise sur son apparition, elle lui coupait l’herbe sous le pied. C’est dangereux de se permettre de telles remarques dans les journaux en s’installant dans la ville qui abrite justement la personne que tu trahis. Qu’elle disait cinglante, l’envie ultime de l’étriper comme jamais elle n’en avait eu le désir. Si elle avait aimé sa sœur et que la distance avait rendu cette relation éphémère, Leo-Alisson n’aurait jamais imaginé se voir poignarder dans le dos par l’un des membres de sa famille. Papa et maman n’ont pas dû encore lire cette belle interview que tu as donnée en mon honneur au quel cas, tu aurais sûrement déjà plié bagage. C’était comme renier le nom Woobleforth à savoir que la renommée de la famille était avant tout, le plus important pour leurs deux parents et ça, Keany le savait pertinemment. 