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that's what life is about: people come and go (adriel)

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MessageSujet: that's what life is about: people come and go (adriel) that's what life is about: people come and go (adriel) EmptyDim 26 Avr - 17:38


adriel & charlotte

You deserve someone who loves you with every single beat of his heart, someone who thinks about you constantly, someone who spends every minute of every day just wondering what you’re doing, where you are, who you’re with, and if you’re OK. You need someone who can help you reach your dreams and protect you from your fears. You need someone who will treat you with respect, love every part of you, especially your flaws.


« Tu mettras ton tailleur noir Yves Saint Laurent que je t’ai acheté il y a deux semaines. En dessous une chemine blanche. Blanche, pas transparente. S’il faut tu demandes à ce qu’on te la repasse. Aucun pli ne doit apparaître. N’oublie pas de mettre tes bijoux Tiffany’s. Tu ne mets pas une autre marque de joaillerie pour ton premier jour, ce serait tout simplement im-par-don-nable Charlotte. Impardonnable. » Son téléphone collé à l’oreille, Charlotte fait trois choses en même temps. Elle essaye d’écouter sa mère, de lui faire comprendre qu’elle prend bien en note toutes ses remarques et en même temps elle fouille dans sa large garde-robe pour sortir les pièces dont sa mère lui parle.  Un exercice périlleux mais pas infaisable. La jeune femme finit par regretter d’avoir décroché son téléphone. Occupée à déballer ses cartons en prenant soin de trouver une place à chaque objet qu’elle déballe, Charlotte est vite interrompue par la sonnerie de son téléphone. Evidemment, c’est un appel de Paris. Sa mère. Ca a fini par arriver. Sa mère n’a pas pu s’empêcher de lui donner ses dernières consignes au vu de son premier jour de travail, lundi. Même séparée par un océan de sa fille, Maman De Langlois continue de la surveiller et surtout de la diriger. Elle a d’ailleurs participé au déménagement de sa fille. Pour elle, c’était la dernière occasion pour jeter les catastrophes vestimentaires qui avaient réussi à se faufiler dans l’armoire de sa fille sans qu’elle le sache. Charlotte imagine sa mère assise à la table de la salle à manger sirotant son café avec deux petits beurre. Un ton à la fois très calme et très ferme. Impossible pour Charlotte de contredire sa mère ou même de négocier ce qu’elle peut lui dire. Avec les années, la jeune femme a très vite quand sa mère lui laissait une partie de la décision et quand elle prenait tout en charge. Et bien là, Maman De Langlois est la seule à décider. Elle sait parfaitement ce que sa fille doit mettre pour son premier jour. Charlotte doit faire bonne impression, elle doit renvoyer une bonne image d’elle. Elle doit absolument sortir le grand jeu dès les premières minutes. Elle n’est pas une jeune fille quelconque et il faut que son patron le comprenne très vite. En quelques secondes. Avant même que la belle blonde n’ouvre la bouche. « Charlotte, je te laisse. Je dois rejoindre ton père au Grand Palais. Passe le bonjour de notre part à Adriel quand tu le verras. Bonne soirée. Je te rappelle dans deux jours. »  La jeune femme n’a pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle entend le bruit continu qui indique que sa mère a raccroché. Ce n’était pas une conversation. Plus un monologue de la part de sa mère. Comme d’habitude. Charlotte pose son portable sur son lit à côté d’elle. Elle n’a pas pu poser une seule question. Elle n’a rien pu dire. Sa mère s’est contentée de lui dire quoi mettre pour lundi puis elle a raccroché. Toutefois, elle ne pense pas à ça. Sa mère a évoqué Adriel. Cela fait trois jours que Charlotte est arrivée à New York mais elle ne l’a pas vu encore. Plusieurs fois, elle a commencé un message puis l’a finalement effacé avant de l’envoyer. Elle ne sait pas s’il sait qu’elle est à New York mais elle a terriblement envie de le voir. Jusque là elle a repoussé l’échéance ne sachant pas si elle serait bien accueillie si elle se pointait chez lui mais elle se dit que le fait que sa mère parle de lui est un signe. Peut être que c’est sa façon à elle de lui bouger les fesses. De lui dire qu’il est temps qu’elle aille le voir. Charlotte jette un coup d’œil à son réveil. Il est 19h05. Elle a le temps de se préparer et d’aller chez Adriel. Il doit probablement avoir fini de travailler à cette heure là. La jeune femme part dans la salle de bains pour vérifier son maquillage. Elle prend le temps de rajouter du blush et passe la main dans les cheveux pour les coiffer. Pendant quelques secondes, elle se regarde dans le miroir. Elle porte une robe noire serrée au niveau de la taille qui lui arrive légèrement au dessus des genoux. Sans décolleté. Charlotte n’est pas une jeune femme à mettre en avant sa poitrine. Elle enfile ses escarpins Louboutin noirs et prend avec elle une pochette dorée. Son chauffeur l’attend en bas de l’immeuble prêt à la conduire où elle le désire. « L’appartement d’Adriel Eynsford-Baxter s’il vous plait. » Ils n’habitent qu’à quelques centaines de mètres l’un de l’autre pourtant elle préfère prendre la voiture. Ses jambes ne supporteraient pas son état de stress pour l’amener à bon port. La jeune femme a un ton clame et posé pourtant elle a une boule au ventre. Cela fait presque six mois qu’elle n’a pas vu Adriel. Ils se sont envoyés des messages mais cela ne suffit pas. Elle redoute un peu ces retrouvailles. Et si une jeune femme ouvrait la porte ? Et si Adriel n’était pas là ? Et si elle s’apercevait qu’elle n’était pas la bienvenue ? Nerveuse, elle n’arrête pas de jeter un œil à son portable. Elle n’attend pas de coup de téléphone. Elle n’attend pas de message. Si Adriel savait qu’elle était à New York, il aurait cherché à la contacter, non ? Le cerveau de la jeune femme bouillonne de questions. Pourtant de l’extérieur, elle paraît calme. Son chauffeur la dépose en bas de l’immeuble où habite Adriel. Elle prend l’ascenseur et se retrouve face à la porte d’entrée. La jeune femme laisse quelques minutes passer. Elle angoisse. Elle a peur d’être déçue. De voir qu’il n’est pas ravi de la voir ou bien de se rendre compte qu’il a autre chose à faire alors qu’elle attend ce moment depuis des mois maintenant. Elle sonne et se recoiffe très vite.  Il faut qu’il puisse voir qu’elle s’est faite belle pour lui. Sans savoir qui va lui ouvrir, sans savoir si ces retrouvailles seront comme elle l’imagine, Charlotte attend. Sagement. Sans laisser ses émotions transparaitre.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: that's what life is about: people come and go (adriel) that's what life is about: people come and go (adriel) EmptySam 2 Mai - 0:09




“.One of my great secrets was knowing I had the power to make her smile. She walked towards me with a fire I myself had never known. A fire men don’t just put out unless she wants them to - won’t kiss you. It might get to be a habit and I can’t get rid of habits.”


quelques heures avant... « .Fais un effort, Adriel. » supplia presque sa mère, ce qui eut inévitablement le don de le délecter plus que de le faire culpabiliser. Cette habitude profondément ancrée en lui qu'il avait de toujours se faire le principal antagoniste de sa propre mère aurait presque été le remède à tous ses maux, si peu soient-ils. Prêt à y laisser l'un de ses rares sourires, il se mordit la lèvre pour ne pas exploser son allégresse d'emmerder sa mère à la figure de cette dernière et se contenta d'un très sobre, mais pourtant très cinglant « .Non, merci. » Faire un effort ? Sur demande de sa mère, en plus ? Allons donc. Après vingt-six années de vie commune, n'avait-elle toujours pas appris qu'Adriel n'était que trop peu souvent enclin à faire des concessions ? « .Ce que tu peux être pénible. Accepte au moins de dîner avec elle, qu'est-ce que ça te coûte ?. » Rien. Rien de significatif de son côté du moins. Bien sûr, il accepterait de dîner avec elle à n'importe quelle occasion et y trouverait même le moyen d'y prendre plaisir. Charlotte, même s'ils connaissaient un différent de taille concernant la nature de leur relation, n'en demeurait pas moins une jeune femme qu'il portait très haut dans son estime. Et par les temps qui courent, il s'agissait là d'une qualité assez rare pour être soulignée, voir sublimée. Il accepterait de dîner avec elle, de passer du temps avec elle sans compter les heures, ni les jours, si cela signifiait qu'elle, et ses parents, et sa propre mère, n'espéraient rien de plus qu'une relation qu'il voulait absolument platonique. Mais sachant que l'appel de sa mère n'avait rien de désintéressé, Adriel poussa un soupir. « .Je doute qu'elle soit vraiment en ville. » jugea-t-il hâtivement, connaissant l'attachement de la française pour sa famille, et plus encore pour sa grande Paris. À moins qu'un besoin de liberté jusque là absent s'était éveillé en elle, ou bien à moins que son attachement à lui, qui sait, puisse être aussi important que son amour pour Paris, Adriel jugea que rien ne pourrait faire venir Charlotte de Langlois, ici de manière définitive.

Plus tard, alors qu'il tentait de se plonger dans du travail apporté à la maison, en vain bien évidemment, il grogna sur qui se présentait à sa porte et tapait en toute impunité. Ellie visitait la ville de son côté et profitait de la présence de plusieurs amies à elle pour se faire. Augusto, bien qu'il soit toujours en conflit avec sa seule et unique source d'occupation, devait probablement aboyer ses ordres sur ses employés à défaut d'aboyer tout court sur Constance. Cameron et Reagan s'occupaient ensemble, et le sort des autres lui importait si peu qu'il ne prit pas la peine de se questionner sur leurs alibis respectifs. Ce que faisait son assistante diablement sexy ? Il y songea un quart de seconde, avant de la chasser de ses pensées. Si Théa avait quelque chose à lui dire, elle aurait téléphoné. À quoi bon essayer de travailler sérieusement de toute façon. Tout, dans son appartement, et dans cette ville en général, était là pour lui procurer une bonne excuse face à la procrastination et il travaillait déjà bien assez quoi qu'on puisse dire. Curieux, il se leva du sofa et s'en alla découvrir l'identité de son visiteur du jour, espérant qu'il s'agirait d'une visiteuse, belle de préférence, et oubliant bien évidemment la discussion particulièrement animée qu'il avait entretenu avec sa mère quelques heures auparavant. Il fit un bon direct dans le passé en ouvrant sa porte sur Charlotte de Langlois, tirée à quatre épingles, et au sommet de son élégance, comme toujours. Surpris sans en faire l'étalage, il croisa les bras sur son torse, et s'accouda à l'encadrement de la porte d'entrée. Son regard flirta sur son visage de poupée un peu plus d'une demi seconde, avant de la jauger de tout son long. Elle n'avait pas changée. Peut-être faisait-elle plus femme, mais elle l'était déjà bien assez la dernière fois qu'il avait eut l'honneur de poser son regard appréciateur sur elle. « .Mère m'a pourtant prévenu, mais j'ai refusé de la croire. » débuta-t-il, le ton suave. Et comment le blâmer ? Elle qui était si chauvine, et menait sa vie comme si celle-ci était déjà écrite, ce à la seconde prêt. Il se souvenait encore des longues balades sur les bords de Seines, où Charlotte lui avait dépeint le tableau idyllique de sa vie future. Un homme grand, beau et élancé, mais bienséant surtout, lui adresserait un sourire béat avant de poser genoux à terre, directement sur ces rues pavées, et de passer à la grande demande. Un homme qui lui ressemblait trait pour trait puisqu'il était lui. Heureusement, Adriel n'était pas homme à aimer les peintures.  À croire que, contre toute attente, Charlotte pouvait être, elle aussi, pleine de surprises.  « .Bonjour, ma jolie. »  ronronna-t-il, laissant ainsi son accent français s'exprimer librement et couronner son timbre suave de plus de charme qu'il n'en possédait déjà. Aussi courtois que s'il sortait du dîner avec la Reine mère, et aussi charmant qu'un prince descendant de sa tour, une longue tresse en guise d'échafaud, Adriel laissa son regard glisser un instant de plus sur elle, avant de l'inviter à entrer. Lorsqu'elle pénétra dans son tout son humble logis, son regard la suivit au moindre pas qu'elle pouvait esquisser sur le carrelage. Inconsciemment, il se demanda encore quel genre de piège elle ramenait avec elle de Paris. Qu'allait-elle encore dire, ou faire pour le convaincre de l'épouser, ou du moins essayer. « .Fais comme chez toi. » Elle l'était, en quelque sorte. Il partageait tout avec elle, ce depuis toujours. Partager son frigo, son salon, sa bibliothèque avec elle presque devenu naturel pour lui. Il lui était arrivé de partager son lit avec elle, mais il préféra ne pas y repenser, en espérant qu'elle aussi n'y repenserait pas et ne ferait pas le lien avec sa remarque. Elle est trop bien élevée pour le faire , pensa-t-il, pour se rassurer. « .Est-ce donc vrai, tu aurais décidé de t'installer à New York… ?. » demanda-t-il, tout en se servant un verre, et un autre pour elle. Il savait ce qu'elle aimait boire, ce pourquoi il ne daigna pas lui poser la moindre question sur la boisson qu'elle voudrait. Pressentant que cet apéritif s'annonçait le premier d'une longue lignée, et précédait probablement un repas, Adriel poussa un soupir. Sa vie s'apprêtait à prendre un tournant qu'il n'attendait pas, l'arrivée de Charlotte bouleversait certains plans qu'il avait en tête et il la connaissait mieux que personne pour savoir qu'elle saurait s'imposer dans son entourage, et faire du ménage, qu'il soit d'accord ou non. « .Qu'est-ce qui t'amènes ?. » ajouta-t-il, tout en lui tendant son verre, prêt à trinquer. Il espéra qu'elle aurait une très bonne raison pour emménager à New York, et que celle-ci ne l'impliquerait pas. Il voulut aussi lui demander combien de temps elle comptait rester, mais ne souhaitant pas l'accabler de trop de questions et surtout, surtout, lui montrer qu'il s'intéressait vraiment à elle – ainsi ne pas attirer son attention et éveiller son imagination sur son soudain intérêt – il préféra se mordre la langue et la laisser lui expliquer d'elle-même.
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MessageSujet: Re: that's what life is about: people come and go (adriel) that's what life is about: people come and go (adriel) EmptyDim 17 Mai - 17:42


adriel & charlotte

You deserve someone who loves you with every single beat of his heart, someone who thinks about you constantly, someone who spends every minute of every day just wondering what you’re doing, where you are, who you’re with, and if you’re OK. You need someone who can help you reach your dreams and protect you from your fears. You need someone who will treat you with respect, love every part of you, especially your flaws.


paris, cinq juillet deux mille - « je suis trop jalouse » La jeune charlotte ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. Ce n’est pas la première fois qu’elle entend ses amies exprimer leur jalousie envers elle. C’est jouissif. Même à neuf ans, charlotte se rend compte des choses. Elle a quelque chose que ses amies n’ont pas. Il n’est pas question d’un vêtement ni d’un jouet ou même d’un anniversaire auquel seule charlotte est invitée. « Tu es jalouse de quoi Laura ? » La jeune Oriane se réveille trois heures après tout le monde. Comme d’habitude. Trop occupée à se coiffer devant le miroir, elle n’a pas entendu ou plutôt elle n’a pas écouté la conversation. Tant mieux, se dit charlotte. Ca va lui donner une bonne raison de répéter pour que toutes ses copines entendent ce qu’elle a dit. « Je vais me marier avec Adriel. » La petite fille a un ton franc et assuré qui ne laisse aucun doute. C’est une affirmation, pas une suggestion. Fière d’être source de jalousie, un large sourire se dessine sur le visage de la jeune De Langlois. « Quand je serai plus grande, je deviendrai Madame Eynsford-Baxter. » Déjà à cet âge-là l’avenir de la petite fille est tout tracé. Elle ne sait pas exactement où elle se trouvera quinze ans plus tard ni quel métier elle exercera mais elle est sûre d’une chose : Adriel sera à ses côtés, ils porteront la même alliance et ils seront heureux. Monsieur et Madame Adriel Eynsford-Baxter. Madame Charlotte Eynsford-Baxter.


new york, deux mille quinze – En grandissant, Charlotte s’est très rapidement rendue compte que sa relation avec Adriel n’allait pas être aussi facile que ce qu’elle avait pu espérer. Adriel aime prendre ses propres décisions. Il ne supporte pas de devoir faire quelque chose parce qu’on le lui a demandé. Et clairement, son mariage avec Charlotte lui a été imposé. Dès leur plus jeune âge. Avant même qu’ils comprennent ce que cela pouvait bien signifier. Amoureuse de lui depuis toujours, Charlotte persiste et refuse d’abandonner cette idée de mariage. C’est leur destinée. Ils doivent se marier ensemble. Ils sont faits l’un pour l’autre. Plantée devant cette porte à attendre que le jeune homme vienne lui ouvrir, Charlotte est déterminée à lui prouver. Encore une fois s’il faut. Hors de question qu’elle lâche l’affaire. Et puis, elle aime l’adversité. Le fait qu’il lui résiste lui donne encore plus d’envie de s’acharner. La porte s’ouvre. Adriel est en face d’elle. Charlotte jette un coup d’œil discret à son appartement. D’un regard, elle cherche n’importe quoi qui pourrait supposer qu’il n’est pas seul. Une femme laisse toujours trainer son sac à main ou même une veste dans l’entrée. Du peu qu’elle aperçoit, Charlotte ne voit rien de compromettant, rien qui pourrait avoir été laissé par une femme. Première bonne nouvelle. Adriel est seul. Charlotte n’aura pas à être aimable avec une femme qu’elle détestera au premier regard pour la seule et unique raison qu’elle est dans l’appartement de son fiancé. « .Mère m'a pourtant prévenu, mais j'ai refusé de la croire. » Ce visage. Cette voix. Ce corps. Ce tout lui a manqué. Ca fait bien trop longtemps qu’elle ne l’a pas vu, qu’elle ne l’a pas serré dans ses bras. Elle sent son cœur s’emballer. Timidement. Pourtant Charlotte ne laisse rien transparaitre. Elle doit faire bonne impression. Ne pas se montrer trop insistante mais ne pas se montrer trop désinvolte non plus. Si elle pouvait, elle lui sauterait dans les bras mais elle se retient. Charlotte est une femme maintenant. Il lui est nécessaire de contrôler cette excitation digne d’une gamine de dix ans qui revoit son meilleur ami après six mois. Six mois qu’ils ne sont pas vus. Et il savait qu’elle était à New York. Sa mère l’a prévenu. Pas très surprenant puisque leurs mères respectives s’appellent régulièrement. « Donc tu savais que j’étais à New York. » Un ton légèrement cinglant accompagné d’un sourire raffiné. Du Charlotte à la perfection. Sa mère lui a toujours appris qu’une remarque ou qu’un reproche passait mieux en restant calme et souriante. Charlotte est vexée. Il savait qu’elle était à New York mais il ne lui a pas envoyé de message. Il ne l’a pas appelé. Peut-être qu’il se fiche pas mal de savoir si elle vit à cinq cents mètres ? « .Bonjour, ma jolie. » Charlotte fond. Du moins à l’intérieur. La voilà la raison pour laquelle est venue à New York. Juste en face d’elle. Adriel. Son fiancé. L’homme avec qui elle compte bien se marier. Le jour où il décidera d’arrêter d’être borné. Son prince charmant. Beau, ambitieux, élégant, français. Charlotte n’a pas besoin de chercher plus loin. Et puis l’entendre parler français la fait frissonner. Ca la renvoie à tous les moments qu’ils ont passé ensemble à Paris. Elle ne peut pas le laisser partir. Il est l’homme parfait. Il ne lui reste plus qu’à trouver un moyen pour qu’il succombe une fois pour toute à son charme. « Ca me fait plaisir de te revoir, Adriel. » La jeune femme s’approche de son visage et dépose sur sa joue un tendre baiser avant de pénétrer dans son appartement. Ce n’est pas un baiser de politesse mais un baiser qu’elle lui réserve depuis quelques mois. La jeune femme veut mettre toutes les chances de son côté et elle sait qu’il va falloir le séduire. Charlotte pose sa pochette sur la table de l’entrée de manière à ce qu’elle soit bien en vue si quiconque frappe à la porte. Ses talons aiguilles frôlent le carrelage. La jeune femme prend le temps de regarder la demeure de son fiancé. Elle cherche le moindre indice qui pourrait lui montrer s’il voit une femme en ce moment. Charlotte est habituée aux surprises avec Adriel. Alors qu’elle pensait qu’ils allaient vieillir à Paris, le voilà parti du jour au lendemain pour les Etats-Unis. Il n’a pas étudié à Paris, il a préféré Berkeley à la Sorbonne. Adriel n’en fait qu’à sa tête. Charlotte le sait et préfère savoir très rapidement si elle a des ennemies qu’elle ne connaît pas encore. Une éventuelle petite amie dont elle ignore l’existence. La jeune femme ne voit rien mais elle reste sur ses gardes. Il ne manquerait plus qu’une femme à moitié nue apparaisse dans le salon… « .Fais comme chez toi. » Charlotte ne s’est jamais sentie de trop chez Adriel. Que ce soit chez ses parents ou même les quelques fois où elle est allée lui rendre visite en Californie. Bien plus qu’une simple amie, Charlotte et Adriel sont des amis d’enfance. Ils ont grandi ensemble et derrière la politesse qu’ils ont l’un pour l’autre, ils ont partagé bien des choses. « Un jour comme tout couple marié on aura un chez nous. » Charlotte soupire. Elle n’a pas parlé trop fort. Elle ne sait pas s’il l’a entendu et à vrai dire elle s’en fiche. Ils savent tous les deux la raison pour laquelle est chez lui. Depuis des années maintenant, elle essaye de le convaincre qu’elle est la femme de sa vie. Charlotte n’en est pas au point de perdre impatience mais elle aimerait juste un signe de sa part qui lui prouve qu’elle ne fait pas tout ça vainement. Puis il finit par lui poser la question. Il semble surpris qu’elle s’installe à New York. Charlotte ne peut pas lui en vouloir. Elle a toujours clamé haut et fort qu’elle vivrait à Paris et y mourrait. Mais c’était sans compter son amour pour un certain parisien qui a stupidement décidé de s’installer aux Etats-Unis et de l’abandonner. Adriel lui sert un verre de champagne sans même lui demander. Son apéritif préféré. Touchée par cette attention, Charlotte décide de s’adoucir et de mettre de côté le fait qu’il ne l’ait pas contacté. « Je suis officiellement New Yorkaise. » Charlotte soupire. Ca lui fait mal au cœur de le dire à voix haute. Jusque là, elle n’avait pas trop ressenti l’envie de retourner à Paris. « J’ai trouvé du travail à la boutique Tiffany’s de la 5e Avenue, je commence lundi. » Charlotte ne peut pas clairement lui dire qu’elle est venue ici uniquement pour lui. Même si ça la démange. Elle ne veut pas lui montrer trop d’intérêt. Il sait qu’elle l’aime. Il sait très bien qu’elle attend qu’il mette un genou à terre pour la demander en mariage. Elle ne veut pas être sans arrêt dans l’attente. Pourtant elle ne peut pas s’en empêcher. « Et puis je me suis dit que ça serait plus facile d’organiser notre futur mariage en étant dans la même ville. » Elle lève son verre et trinque. Adriel je suis de retour, elle a envie de rajouter. Charlotte le regarde droit dans les yeux. Il ne pourra pas y échapper. Elle finira par y arriver. Charlotte lève sa coupe de champagne jusque ses lèvres avant d’en boire une gorgée. « Qu’est ce qu’il s’est passé dans la vie d’Adriel Eynsford-Baxter durant ces six derniers mois dont je ne suis pas au courant ? » Pas une petite amie Adriel, s’il te plait, ne me complique pas la tâche.


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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: that's what life is about: people come and go (adriel) that's what life is about: people come and go (adriel) EmptyLun 25 Mai - 13:18

« .Je le savais, mais j'ai refusé de le croire, ce qui change tout. » Et devrait donc largement excuser mon absence réaction, manqua-t-il d'ajouter, jugeant le sens de sa phrase assez explicite pour qu'elle puisse le comprendre. Du moins de son point de vue, ça changeait tout, oui. Toutefois Il l'a voyait arriver au grand galop, avec ses reproches sous le bras et ses petites mimiques tempétueuses. L'opinion des femmes en général différait de l'opinion masculine, et particulièrement du sien. Il ne l'avait pas appelée parce que sa mère passait un temps fou à lui sortir des montagnes de bobards, tant et si bien qu'il ne l'écoutait désormais plus qu'à moitié. Quand bien même, Charlotte incarnait l'image de la petite parisienne typique, qui vivait pour sa belle ville, ses grandes rues décorées de grandes enseignes, son bout de baguette au petit déjeuner et son brunch dominical rituel avec vue sur la Tour Eiffel. Il ne pouvait pas croire qu'elle puisse troquer ce pour quoi elle vivait, littéralement, pour une existence aussi turbulente et imprédictible que celle d'une new yorkaise. Toutefois conscient qu'elle prendrait son silence pour une offense, Adriel décida de se montrer sous son meilleur aspect. Celui qu'il réservait à de rares privilégiés dont elle faisait inévitablement partie. Docile lorsqu'elle le gratifia d'un baiser, c'est en la suivant du regard qu'il tenta de se rappeler la dernière fois qu'ils s'étaient croisé. Entre-aperçue pour être plus exacte. Depuis quelques années maintenant, Adriel développait un don particulier dans l'art de l'esquive, et l'exerçait tout particulièrement sur le trio que formait sa mère, sa prétendue fiancée, et la mère de celle-ci. Il veillait à ne pas être en présence d'une d'entre elles plus d'une petite heure, et cinq minutes grand maximum lorsque les trois s'unissaient. Pourtant il devait bien à Charlotte des sorties, des dîners, des balades, et tout ce que les amis d'enfances étaient supposés faire. Si seulement ils étaient des amis ordinaires. Mais ce n'était pas le cas, et à en juger par les attentions plus qu'évidente de Charlotte à son égard, ça ne le serait jamais. « .De même. » se contenta-t-il de répondre, presque trop solennel. Il ne sait pas combien de temps ça va durer, mais il est tout aussi emballé à l'idée qu'elle soit là que lui de la revoir. Il lui donne une bonne demi-heure grand maximum, et le fait tout à fait généreusement, avant qu'elle n'arrive à faire muer ce plaisir par quelque chose d'un peu plus corsé, et forcément plus amer. Même s'il était occupé à servir des verres, une marque de champagne très onéreuse qu'il savait être le préféré de Charlotte (Ah, le destin se moquait bien de lui en le poussant à faire l'acquisition de cette bouteille la semaine précédent la venue de la française), Adriel n'eut aucun mal à percevoir la petite remarque mesquine d'une Charlotte visiblement déterminée. There you go, deux petites minutes et elle glissait déjà sa petit réflexion personnelle. S'il avait espoir qu'elle soit passée à autre chose ? Un peu, mais pas assez pour se fourvoyer complètement et croire qu'il arriverait à s'en tirer à si bon compte sur la question du mariage. Se retenant de pousser un soupir, le premier d'une longue lignée très probablement, Adriel se contenta de paraître aussi neutre qu'il le pouvait. La soirée ne faisait que commencer. « .J'espère que tu n'es pas pressée, dans ce cas. » se contenta-t-il de répondre, bourré de panache, de cette arrogance qui lui allait à merveille, et d'une once de nonchalance. Un jour pourrait très rapidement se transformer en jamais avec Adriel. S'il avait longtemps chéri l'idée qu'il pourrait se marier, d'un mariage d'amour et pas qu'une machination grotesque, le temps lui avait enseigné que sa plus grande maladie, son plus grand défaut, résidait dans son affection pour la femme. La femme en générale, et non une seule. Qu'il était bien trop gourmand, bien trop sujet à luxure, pour se contenter d'une seule. Si le concept du mariage se rapprochait généralement de l'homme avec l'âge, plus Adriel vieillissait, plus il s'éloignait de lui. Confortablement posé dans son fauteuil, sa coupe à la main, Adriel se régala du spectacle inédit que lui offrait sa ravissante amie, qui parfait avait fait office de plus, et du moindre de ses soupirs. « .Pas de quoi soupirer, Charlotte. Il n'y a rien de plus passionnant que d'être un, ou une en l’occurrence, new yorkaise. » déclara-t-il, le ton assuré. Il savait de quoi il parlait et pour cause, sa vie New Yorkaise avait débuté plus d'une année plus tôt. Et il le sentait, sa vraie vie, celle à laquelle il avait toujours aspiré était là. Il dégustait son quotidien loin d'être morne chaque jour un peu plus et se réjouissait de ce que la vie pourrait placer sur son chemin. S'il s'agissait de Charlotte, et de ses idées farfelues, ainsi soit-il. Pourtant, elle ne lui ôterait pas de la tête qu'elle était là dans un but bien particulier, qui n'avait aucun rapport avec son nouvel emploi. « .Intéressant. J'étais pourtant convaincu qu'ils avaient une boutique à Paris... » répondit-il, suspicieux. Oh, il en était sûr. Elle y travaillait avant, sa mère était formelle à ce sujet et lui avait dressé bien des louanges sur Charlotte et son job chez Tiffany's par le passé. Quand bien même, il se rappelait avoir été traîné dans cet enfer pour bonne femme pour tenir les sacs de ces dames en plein shopping. Un bonheur aussi indescriptible que celui qui vint l'étreindre, de toute ses forces et plus particulièrement à la gorge, lorsque Charlotte mentionna les préparatifs du mariage. Il se mordit la lèvre pour ne pas soupirer, mais rien n'aurait pu cependant retenir son regard de valser vers le plafond. Mais qu'elle pouvait être agaçante avec ça. « .Tu aurais pu au moins attendre que je descende mon premier verre avant d'attaquer. Où sont passées tes bonnes manières, et surtout ta subtilité, Charlotte ?. » siffla-t-il, ses lèvres dissimulées par sa coupe de champagne, qu'il aurait vidé de son contenu d'une traite s'il n'avait pas été superbement éduqué. Avant de se voir en robe de mariée, elle devait déjà trouver le moyen de se fiancer, et mieux encore, trouver l'homme qui saurait la combler vraiment. S'il refusait de plus en plus de se marier (en même temps, on lui forçait la main depuis si longtemps ce sujet que forcément, Adriel prenait un malin plaisir à aller en sens inverse), il campait d'autant plus sur sa vision du mariage, la seule qui saurait le convaincre de prendre épouse : un homme, et une femme, qui s'aiment et se promettent l'un à l'autre jusqu'à ce que la mort blablabla. Sa vision était old school, peut-être un peu vintage, dépassée surtout. Mais elle n'en restait pas moins la plus juste à ses yeux. Et aux dernières nouvelles, il n'aimait pas Charlotte. Pas comme ça, du moins. Et Charlotte pouvait bien se persuader autant qu'elle le voulait, il était intimement convaincu qu'elle ne l'aimait pas comme ça non plus, n'ayant jamais même effleuré l'amour, le vrai. Elle se cantonnait au rôle qui était écrit pour elle depuis sa naissance, forcément, on lui disait de vouloir Adriel, elle voulait Adriel. « .Combien de fois vais-je devoir te répéter que ce mariage que tu espères tant, toi et ta mère d'ailleurs, ne va pas se dérouler ? . » relança-t-il, sérieux, moins acide dans ses mots, mais pas moins nonchalant. « .Au moins une fois de plus, j'imagine. » soupira-t-il, le ton badin, presque résigné. Il laissa sa coupe de champagne valser entre ses doigts, faisant en sorte qu'elle ne puisse rien lire sur son visage. Ni colère, ni frustration, ni rien. Il se devait de la préserver de son mauvais caractère, tant qu'il le pouvait encore. Pourtant, sa question le fit brièvement sourire et hausser les sourcils. Oh, il ne doutait pas qu'elle savait tout. Tout ce qu'il avait bien voulu rapporter à sa mère, c'est à dire si peu, mais toujours l'essentiel. « .Beaucoup de choses ont changées dans ma vie, mais un paramètre reste certain : Adriel Eynsford-Baxter refuse toujours de te demander en mariage, Charlotte. » Elle ne faisait pas dans la dentelle, alors lui non plus visiblement. « .Si ton obstination était fascinante au début, maintenant elle devient usante, tu sais. Et pour répondre à ta vraie question, celle qui te brûle les lèvres : non, je ne vois personne en ce moment. Sérieusement du moins. » Sous-entendant: Par contre, de façon parfaite volage et sans prise de tête, il s'en passe des choses. Il avait une touche avec l'héritière du trône de Monaco, et l'histoire pourrait être sérieuse s'il s'appliquait à charmer Ellie Grimaldi plus qu'elle ne l'était déjà. Le reste de ses aventures se cantonnait à des histoires par-ci par là, des filles qu'il voyait régulièrement pour le sexe, et pour ce flirt qu'il aimait tant. Il n'avait pas de nom à lui donner, puisqu'il méritait encore une petite vie privée loin des commérages de Charlotte et leurs mères. Cela dit, tous le monde dans toute la ville, savait qu'Adriel Eynsford passait rarement ses soirées seul. Pas adepte des one night stand, mais rarement seul. Être lui était devenu un art, un mythe qu'il cultivait. « .Charlotte, tu ne crois pas que tu mérites mieux que ça ? Franchement. Ravissante comme tu l'es, il doit y avoir un tas d'hommes qui te courtisent. Choisis-en un, qui sait. Tu tomberas peut-être sur le bon. » Adriel, ou comment tendre le bâton.

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